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Camp d'internement français

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Uncamp d'internement français est une appellation générique qui désigne tout à la fois descentres de rétention administrative, descamps de réfugiés oude prisonniers de guerre, créés en France pendant la période s'étalant de laPremière Guerre mondiale à laguerre d'Algérie.

Les catégories de camps

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Il convient de distinguer camp de concentration, camp d'internement etcamp d'extermination[1].

Les camps de concentration

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En 1914-1918, on parle officiellement decamps de concentration[1]. Ainsi, l'historienJean-Claude Farcy, a-t-il intitulé son ouvrage en 1995,Les camps de concentration français de la Première Guerre mondiale. Pendant laGrande Guerre, des camps d'internement dépendent d'autorités étrangères sur le territoire français : c'est le cas par exemple du camp detravailleurs chinois du Commonwealth établi àNoyelles-sur-Mer (Somme), entre 1916 et 1919[2].

Cependant, depuis la Seconde Guerre mondiale, le sens du terme « camp de concentration » a évolué, il désigne aujourd'hui lescamps de concentration nazis.

Pendant le conflit, seuls deux camps de concentration nazi, c'est-à-dire sous l'autorité directe de l'Allemagne nazie, existent sur le territoire français. Le plus connu est celui deNatzweiler-Struthof[3],[4],[5],[6] enAlsace annexée. Ce camp étant équipé d'unechambre à gaz. Le second est lecamp de Thil, seul camp de concentration installé par les nazis en territoire français non annexé[7]. Cettedépendance du camp du Struthof étant également équipée d'une chambre à gaz.

Lecamp de Royallieu àCompiègne,Frontstalag depuis1940, devient dejuin 1942 àaoût 1944, camp de transit vers les camps d'extermination nazis.

Des camps detravail forcé allemands (Zwangsarbeitslager), comme celui deWatten dans leNord, servent à cantonner lamain-d'œuvre au service de l'Organisation Todt.

Les camps d'internement

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On réserve, en général, les termes « camp d'internement » aux camps placés sous l'autorité de l'État français. Lescamps de Compiègne,Drancy,Pithiviers etBeaune-la-Rolande sont aussi désignés par l'expression « camp de transit ». Bien que les conditions de vie aient été très dures dans les camps français, et la mortalité élevée[1],[8], ils n'entrent pas - à l'exception notable des camps de transit - dans un projet d'extermination et ne doivent durer, en principe que le temps d'un conflit[1] (Première et Seconde Guerres mondiales,guerre d'Espagne).

Dès la déclaration de la guerre, en septembre 1939, les ressortissants des « pays ennemis » réfugiés en France font, en raison de leurs nationalités, l'objet de mesures d'internement : le statut de réfugié politique ne prévaut alors nullement sur le critère d'appartenance à un pays ennemi. Parmi ces internés se trouvent de nombreux intellectuels antinazis et des Juifs qui ont fui les persécutions. Cet afflux important de la population des camps (Les Milles, Gurs, Rivesaltes et beaucoup d'autres) est très mal géré ; la nation en guerre a d'autres soucis[9]. Environ 40 000 étrangers, dont de nombreux réfugiés espagnols, sont soumis, à partir de septembre 1940 au travail obligatoire dans ce qu'on appelle lesgroupements de travailleurs étrangers. En métropole, il peut s'agir, enzone libre, de travaux agricoles dans des fermes pour remplacer les prisonniers de guerre, enzone occupée de travaux de fortification dumur de l'Atlantique dans le cadre de l'Organisation Todt.

Après ledébarquement de Provence, des camps d'internement sont créés, ou passent sous l'autorité des puissances alliées, dont celle de laFrance. Tel est le cas du camp d'internement de la police militaire américaine deSeptèmes-les-Vallons (Bouches-du-Rhône), ou de celui du centre de séjour surveillé (CSS) de Saint-Mître àAix-en-Provence[10].

EnAfrique du Nord, dans des « camps de représailles » commeHadjerat M'Guill, ou dans des chantiers comme celui dutranssaharien, « de nombreux travailleurs succombent à la faim, aux maladies et à la torture »[11],[12]. Le procès des bourreaux d'Hadjerat M'Guill, ouvert le 29 janvier 1944 à Alger se conclut par quatre condamnations à mort et six condamnations à des peines de travaux forcés de dix ans, de vingt ans et à la perpétuité[13].

La Première Guerre mondiale

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La peur de l'ennemi, espions et suspects

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Le déclenchement de la guerre provoque la signature de plusieurs décrets présidentiels dès août 1914 organisant le contrôle des étrangers ennemis sur le sol français. Le décret du 4 août 1914 prévoit que les autorités françaises doivent demander aux ressortissants allemands et austro-hongrois s'ils désirent rentrer dans leur pays ou subir des contrôles importants et réguliers de la part des services de police. La seconde solution est préférée parce que le gouvernement ne désirait nullement laisser partir des hommes valides capables de combattre leurs propres soldats ou des femmes suspectées d'être des espionnes ou des agents de renseignement au service de l'ennemi[14]. C'est pourquoi la décision d'ouvrir des camps pour étrangers civils a été prise par les autorités françaises qui utilisent un vocabulaire pénitentiaire puisqu'ils sont officiellement dénommés « dépôts de faveur ».

Une localisation précise et stratégique

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J.C. Farcy dresse l'état des lieux de ces camps et estime qu'il y en a une cinquantaine sur le territoire national, plutôt localisés dans l'ouest et le sud, loin des zones de conflit ou d'occupation du nord-est. Les îles sont particulièrement privilégiées car elles permettent aux autorités d'écarter ces populations à risque des Français souffrant des conditions de la guerre. D'importants camps sont ainsi recensés comme celui de l'île d'Yeu où plusieurs centaines d'austro-allemands sont surveillés ou encore celui deGaraison, àLannemezan dans lesHautes-Pyrénées[15]. Dans le sud-ouest, certains camps sont aussi importants comme celui deLibourne[16] (Gironde),Bergerac (Dordogne),Marmande (Lot-et-Garonne),Villefranche-de-Rouergue (Aveyron),Saintes (Charente-Maritime). Il faut aussi souligner l'existence d'un dépôt important àPontmain enMayenne.

Les camps de la fin des années 1930

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Les camps d'internement en France pour la période 1938-1946 ont été étudiés par l'historienDenis Peschanski dans sa thèse de doctorat d’État soutenue en 2000,Les camps français d’internement (1938-1946)[Note 1].

L'internement des « étrangers indésirables »

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Des camps sont ouverts par le gouvernementDaladier pour regrouper les réfugiés de laGuerre civile espagnole (décret-loi du de Daladier qui prévoit l’internement des « étrangers indésirables », élargi par la loi du 18 novembre 1939 qui permet l’internement « de tout individu, Français ou étranger, considéré comme dangereux pour la défense nationale ou la sécurité publique »[17],[18],[19],[20]). Les premiers camps - notamment àSaint-Cyprien,Argelès-sur-Mer,Agde,Le Vernet ouGurs - furent des espaces ceints en urgence de barbelés, gardés notamment par les troupes sénégalaises ; les réfugiés couchaient à même le sol ; les barbelés furent considérés comme plus urgents que les baraquements qui ne furent érigés, dans la plus grande précarité, que progressivement.

Liste des camps de réfugiés de la Guerre civile espagnole

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Les camps d'internement de réfugiés espagnols en 1939.

Au nombre de 500 000, les réfugiés espagnols sont regroupés dans des camps d'internement situés surtout dans le sud de la France, notamment enRoussillon, mais aussi jusqu'enBretagne. Les principaux lieux d'internement sont :

La Seconde Guerre mondiale

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1939-1940

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Le décret du prévoit, en cas de conflit armé, l'internement de« tous les étrangers ressortissants de territoires appartenant à l'ennemi », âgés de dix-sept à soixante-cinq ans. Leministre de l'Intérieur Albert Sarraut justifie le fait par la présence de traîtres en action et potentiels. En novembre, un nouveaudécret-loi permet l'internement de tous les« individus dangereux pour la défense nationale et pour la sécurité publique »[24].

Durant la drôle de guerre, on a :

  • les camps qui internent 20 000 Allemands etAutrichiens antinazis, souvent Juifs, qui ont fui le nazisme depuis 1933 (par exempleErich Cohn-Bendit), mais qui sont considérés comme ressortissants ennemis ;
  • lescamps de nomades qui internent« individus sans domicile fixe, nomades et forains, ayant le type romani » (Manouches, Gitans, Roms, Sintés, et plus généralementTsiganes) ;
  • lescamps de prisonniers de guerre allemands, tels que lecamp des Milles ; parfois un secteur particulier des camps précédents ; compte tenu du déroulement des opérations, les soldats allemands prisonniers sont peu nombreux ;
  • ceux de l'Empire colonial, mal connus en Europe.

Dès1939, les camps existants se remplissent d'Allemands et d'Autrichiens, c'est-à-dire indifféremment d'opposants aurégime nazi (communistes, socialistes, opposants divers, Juifs allemands ou autrichiens) ou de personnes favorables au régime hitlérien, ou de combattants allemands. Ensuite, après la défaite de 1940 et la chute du régime républicain, viendront lesJuifs, qui seront peu à peu livrés aux nazis.

Après juin 1940

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Le régime des multiples camps qui existent en France pendant la guerre est extrêmement variable, selon qu'ils se trouvent en zone libre, en zone occupée ou en zone annexée, selon l'époque on distingue : avant et après la dénonciation du traité d'armistice de 1942 et l'invasion de la zone libre par les Allemands, et aussi selon leurs statuts qui va d'un régime quasi carcéral, à celui de centres de villégiature pour réfugiés dont la direction est déléguée à des associations confessionnelles, en général protestantes d'origine alsacienne.

Sous lerégime de Vichy, sont créés des camps qui s'appellent diversement :

  • camps d'accueil ;
  • camps d'internement ;
  • camps de séjour ;
  • centres de séjour surveillés ;
  • camps de prisonniers.

Une autre catégorie apparaît sous le régimepétainiste :

  • les camps de transit, signifiant généralement que les détenus doivent être déportés en Allemagne, tels ceux deVénissieux etNexon.

Les nazis étendent également leur parc de camps dans lazone occupée, dénommés[25] :

  • camps d'internement pour Juifs etTsiganes ;
  • camps de transit destinés à regrouper les prisonniers avant leur déportation vers l'Allemagne, tels ceux deDrancy etPithiviers.
  • En 1941, uncamp de concentration est établi enAlsace annexée, celui deNatzweiller-Struthof. Il est destiné à accueillir principalement les résistants des territoires occupés. Une chambre à gaz de fortune y est utilisée pour assassiner, notamment 86 Juifs achetés à Auschwitz-Birkenau dans le but de constituer une collection de squelettes pourAugust Hirt, directeur de l'institut d'anatomie à l'Université de Strasbourg. Le camp est équipé d'une géole où est pratiquée la torture, d'une chambre de vivisection destinée aux recherches des médecins de l'université de Strasbourg et il dispose d'un four crématoire. Bien que n'étant pas classé comme camp d'extermination, il reste le camp de concentration nazi le plus meurtrier, avec un taux de mortalité de 42 % ;
  • D'autrescamps de concentration sont également établis à l'encontre des "nomades" (tsiganes), tel lecamp de concentration de Montreuil-Bellay.
  • un camp de redressement est ouvert en 1940 àSchirmeck, destiné auxAlsaciens-Mosellans réfractaires au régime nazi. Certains sont libérés une fois leur peine effectuée, d'autres sontintégrés à la Wehrmacht, dont nombre sont envoyés sur le front russe.
  • À partir de 1942, plusieurs camps d'internement deviennent les antichambres descentres d'extermination nazis en Europe de l'Est, ce sont des camps de transit. En zone occupée, lecamp de Drancy est, jusqu'en 1942, sous administration française. Passé sous celle des SS, la gendarmerie et la police française assistent ces derniers lors desdéportations. Celui deRoyallieu est, depuis 1941, sous l'autorité exclusive duSD, fait unique en France.

Liste des camps en France métropolitaine (1939-1946)

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Nouvelle-Aquitaine

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Charente

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Charente-Inférieure (Charente-Maritime)

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Corrèze

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Dordogne

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Gironde

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Landes

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  • Buglose :kommando duFrontstalag 222 deBayonne, composé de prisonniers de guerre français destroupes coloniales, 1941.
  • Castets, lieu-dit Cante Cigale : kommando du Frontstalag 222, composé de prisonniers de guerre français des troupes coloniales.
  • Labenne : kommando du Frontstalag 222, composé de prisonniers de guerre français des troupes coloniales (au service de l'Organisation Todt), 1941.
  • Messanges : kommando du Frontstalag 222, composé de prisonniers de guerre français des troupes coloniales (au service de l'Organisation Todt), 1941.
  • Port-de-Lanne : kommando du Frontstalag 222, composé de prisonniers de guerre français des troupes coloniales.

Lot-et-Garonne

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Basses-Pyrénées (Pyrénées-Atlantiques)

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Deux-Sèvres

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Vienne

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Haute-Vienne

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Auvergne-Rhône-Alpes

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Ain

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Allier

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  • Domérat : camp du Fé de la Genebière, centre de rassemblement des étrangers.
  • Huriel : centre de rassemblement des étrangers.
  • Vallon-en-Sully : Château de Frémont, centre de Rassemblement des étrangers, internement de familles (femmes et enfants mai-juin 1940).

Ardèche

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Drôme

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Isère

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Lamise en forme de cette sectionne suit pas les recommandations de Wikipédia (mai 2025) : découvrez comment la « wikifier ».
  • Arandon : centre de rassemblement des étrangers.
  • Barraux :Fort Barraux, centre de rassemblement des étrangers puis centre de séjour surveillé[29].
  • Bourgoin : centre de rassemblement des étrangers.
  • Chambaran :camp militaire de Chambaran, centre de rassemblement des étrangers Allemands.
  • Roybon : camp pour travailleurs militaires (politiques et syndicalistes)
  • Prémol : camp pour travailleurs militaires (politiques et syndicalistes)
  • Luitel : camp pour travailleurs militaires (politiques et syndicalistes)
  • Saint-Savin : centre de rassemblement des étrangers ex-Autrichiens.
  • Vienne : centre de rassemblement des étrangers.
  • Vif : centre de rassemblement des étrangers sarrois.

Loire

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Haute-Loire

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  • Tence : centre de rassemblement des étrangers.

Puy de Dôme

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  • Bourg-Lastic : camp militaire, centre de rassemblement des étrangers, ou furent détenus des Juifs sous Vichy (témoignage d'André Glucksmann qui y entra à quatre ans) ; ce camp « accueillit » desharkis dans les années 1960 et desKurdes réfugiés d'Irak dans les années 1980.
  • Le Mont-Dore : centre de rassemblement des étrangers mixte.

Rhône

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Savoie

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Haute-Savoie

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  • Olliet-Savigny :514eGTE. 200 anciens combattants républicains espagnols travaillant en régime de « semi-liberté » puis jusqu'à 300 réfugiés juifs allemands, autrichiens et polonais.

Bourgogne-Franche-Comté

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Côte-d'Or

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Doubs

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Nièvre

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Haute-Saône

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Saône-et-Loire

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  • La Guiche : Sanatorium surveillé de La Guiche[35], ouvert en 1941 pour interner des étrangers, des Juifs, des communistes, des patriotes tuberculeux.
  • Montceau-les-Mines.

Territoire de Belfort

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Yonne

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Bretagne

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Finistère

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Ille-et-Vilaine

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  • Rennes : camp militaire dit « de Verdun » : mixte[36] ; camp des nomades : rue Le Guen de Kerangal, pour les nomades et les internés administratifs[37], de 1940 à 1945.
  • Vitré : centre de rassemblement des étrangers.

Morbihan

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Centre-Val de Loire

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Cher

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Eure-et-Loir

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  • Dreux : centre de rassemblement des étrangers replié surTence, dans laHaute-Loire.
  • Voves : camp ouvert début 1942 pour les politiques.

Indre

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  • Douadic : camp de l'Etang du Blanc. D'abord camp de prisonniers allemands (1939-1940) puis en novembre 1940, Centre de séjour surveillé pour étrangers (réfugiés espagnols, polonais et allemands...). En août 1942, Douadic devient Centre de ramassage ou de triage des Juifs arrêtés dans l’Indre.

Indre-et-Loire

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Loir-et-Cher

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  • Blois : Silo, centre de rassemblement des étrangers.
  • Grand Champ : centre de rassemblement des étrangers.
  • Lamotte-Beuvron : pour les nomades et les étrangers.
  • Marolles : au hameau de Villemalard, centre de rassemblement des étrangers.
  • Saint-Julien-sur-Cher à Bourg-Saint-Julien : Centre de rassemblement des étrangers.
  • Villebarou : camp de Francillon, Centre de rassemblement des étrangers.
  • Villerbon : centre de rassemblement des étrangers.

Loiret

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Grand-Est

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Ardennes

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  • Les Mazures : de juillet 1942 à janvier 1944, unJudenlager a été ouvert.

Aube

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  • Troyes : camp Jules-Ferry, mixte.

Marne

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Haute-Marne

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  • Saints-Geosmes : fort de La Bonnelle (appelé également fort Decrès), Centre de rassemblement des étrangers.
  • Peigney :fort de Peigney, centre de rassemblement des étrangers et des nomades.

Meurthe-et-Moselle

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Meuse

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  • Bar-le-Duc : centre de rassemblement des étrangers.

Moselle

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Bas-Rhin

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  • Natzwiller :Camp de concentration de Natzweiler-Struthof, au lieu-ditStruthof, seul camp de concentration créé par les Allemands en territoire français annexé où furent détenus des résistants français. Il accueille également 86 Juifs pour des expériences. Antichambre de l'Université de Strasbourg (anatomie, anthropologie, médecine). Étude des gaz et vivisections humaines.
  • Schirmeck :Camp de Schirmeck, camp de redressement nazi à l'attention des Alsaciens et Mosellans réfractaires au nazisme. Ce n'était donc pas un camp d'internement français mais un camp de concentration allemand où furent détenus des résistants, des Juifs, des prisonniers de droit commun, des homosexuels.
  • Strasbourg :Oflag 65.

Haut-Rhin

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  • Urbès : camp de concentration annexe deDachau et duStruthof, bien que nommé camp d'internement.
  • Mulhouse : Frontstalg 213 puis stalag V-E.

Vosges

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Hauts-de-France

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Oise

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  • Compiègne :Camp de Royallieu (Frontstalag 122)[42]. De juin 1941 à août 1944. Seul camp de transit qui fut totalement et durant toute la période de l'Occupation sous l'autorité des Allemands.Robert Desnos (1900-1945) etJean Moulin (1899-1943) ont transité par ce camp.
  • Compiègne :stalag 356.
  • Clermont : ilag
  • Grandvilliers : centre de rassemblement des étrangers.
  • Plainval : camp de Plainval, à trois kilomètres deSaint-Just-en-Chaussée, centre de rassemblement des étrangers. Son existence est avérée entre novembre 1939 et mai 1940. Peu avant l'invasion allemande, les internés de ces camps furent déplacés dans le sud de la France[43].

Pas-de-Calais

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  • Ambleteuse : centre de rassemblement des étrangers.
  • Béthune : centre de rassemblement des étrangers.
  • Etaples : centre de rassemblement des étrangers.
  • Hesdin : centre de rassemblement des étrangers.
  • Lens : centre de rassemblement des étrangers.
  • Sallaumines : centre de rassemblement des étrangers.

Somme

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Île-de-France

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Essonne

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Paris

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Seine-et-Marne

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  • Courty :Fort de Vaujours : utilisé à compter du comme camp d’internement pour les repris de justice et les gens sans aveu mobilisables[44]
  • Chelles : Centre de rassemblement des étrangers.

Seine-Saint-Denis

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  • Drancy :Camp de Drancy, créé par le gouvernement françaispour y détenir descommunistes, suspects en raison duPacte germano-soviétique[réf. nécessaire], et qui devient à partir du 20 août 1941 un camp d'internement pour Juifs; la gestion directe du camp était réglée par les Nazis, les gendarmes français faisant office de gardes ; il comprenait trois annexes parisiennes:
    • le campAusterlitz,
    • le campLévitan, rue du Faubourg-Saint-Martin.
    • le campBassano, rue Bassano, 75008.Les Lilas :Fort de Romainville. En 1940, le fort est investi par l’armée allemande et transformé en prison. De là, des résistants et des otages sont dirigés vers les camps. 3 900 femmes et 3 100 hommes sont internés avant d’être déportés versAuschwitz,Ravensbrück,Buchenwald etDachau.152 personnes sont emmenés au mont Valérien et fusillées. Certains s’en évadent commePierre Georges, dit « colonel Fabien ». De sa cellule,Danielle Casanova encourage ses compagnes à tenir tête à leurs tortionnaires. À la Libération, le,2 femmes et9 hommes y sont massacrés[45].
  • Saint-Denis : lacaserne des Suisses devient un centre de rassemblement des étrangers, principalement août de l’empire britannique.

Val d'Oise

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  • Aincourt : leSanatorium d'Aincourt servit partiellement de camp d'internement pour les internés politiques et s'emplit decommunistes de 1940 à 1942[46].
  • Baillet-en-France : camp de vacances de l’union syndicale des ouvriers métallurgistes utilisé de 1939 à 1940 pour l'internement de 282 (à la fermeture) syndicalistes et communistes[44].
  • Argenteuil : centre de rassemblement des étrangers.

Yvelines

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  • Ferme des Rothschild, à Saint-Benoît (janvier à avril 1940), internement de communistes[44].

Normandie

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Calvados

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  • Dampierre : centre de rassemblement des étrangers.
  • Falaise : centre de rassemblement des étrangers.
  • Lisieux : centre de rassemblement des étrangers.
  • Meuvaines : camp de Bellevue, centre de rassemblement des étrangers.

Eure

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  • Gaillon : pour les internés politiques et de droit commun.

Manche

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  • Barenton : centre de rassemblement des étrangers, pour les nomades.

Orne

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Seine-Maritime

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Occitanie

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Ariège

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  • Mazères : Centre de rassemblement des étrangers.
  • Le Vernet :camp du Vernet ouvert début 1939 pour regrouper 12 000 combattants et réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers, « hébergera » desharkis.

Aude

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  • Bram : camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis l'internement de Juifs.
  • Couiza-Montazels : camp ayant interné des réfugiés espagnols intellectuels ou socialement privilégiés[47]
  • Montolieu : camp destiné à accueillir femmes et enfants réfugiés espagnols[47]
  • Rivel : camp d'internement (communistes, syndicalistes, étrangers, juifs…)1939-1941[48],[49]

Gard

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  • Alès : camp d'internement[50]
  • Cascaret : centre de rassemblement des étrangers.
  • Nîmes : camp des Garrigues, centre de rassemblement des étrangers.
  • Remoulins : centre de rassemblement des étrangers
  • Uzès : centre de rassemblement des étrangers.
  • Le Vigan : centre de rassemblement des étrangers.

Haute-Garonne

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Gers

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Hérault

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  • Agde :Camp d'Agde, camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis centre de rassemblement des étrangers.
  • Olargues : centre de rassemblement des étrangers.
  • Saint-Pons-de-Thomières : centre de rassemblement des étrangers.
  • Cruzy : Sériège, centre de rassemblement des étrangers

Lot

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  • Catus-Cavalier dans leLot, centre de rassemblement des étrangers.
  • Catus-Villary dans leLot, centre de rassemblement des étrangers.

Lozère

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Pyrénées-Orientales

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Tarn

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Tarn-et-Garonne

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  • Montauban : centre de rassemblement des étrangers.
  • Septfonds :Camp de Judes, camp créé début 1939 pour les réfugiés espagnols, puis Centre de rassemblement des étrangers.

Pays-de-La Loire

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Loire-Atlantique

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Maine-et-Loire

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Mayenne

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Sarthe

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Vendée

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Provence-Alpes-Côte d'Azur

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Alpes de Haute-Provence

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  • Oraison : centre de séjour surveillé.
  • Le Chaffaut : centre de rassemblement des étrangers.
  • Forcalquier : centre de rassemblement des étrangers.
  • Manosque : centre de rassemblement des étrangers.
  • Les Mées : centre de rassemblement des étrangers.
  • Sisteron : centre de rassemblement des étrangers, Centre de séjour surveillé et pour internés politiques et de droit commun.

Hautes-Alpes

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Alpes-Maritimes

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Bouches-du-Rhône

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Var

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  • Signes (Var) :
    • Chibron : centre de rassemblement des étrangers.
    • Centre de séjour surveillé pour les politiques.
  • Toulon : centre de rassemblement des étrangers.

Vaucluse

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  • Vedène : centre de rassemblement des étrangers.

Camps en Algérie

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Dans lesdépartements français d'Algérie etdépartements français du Sahara, des camps de travail ou d'internement pour les Juifs et travailleurs étrangers sont créés.

Note :600 militants,communistes ou responsables syndicaux pour la plupart,anarchistes aussi, avaient étédéportés sans jugement particulier[réf. nécessaire]. Parmi eux, figuraient les27 députés communistes dontFlorimond Bonte a retracé « le Chemin de l’honneur », qui avaient été condamnés à cinq ans de prison en avril 1940 par un tribunal militaire. Les députés avaient été enfermés au bagne deMaison Carrée, les autres dans des camps du Sud algérois, notamment àDjelfa, ou du Sud oranais[62].

Camps au Maroc

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Article détaillé :Protectorat français du Maroc.

Camps en Tunisie

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Article détaillé :Protectorat français de Tunisie.
  • Gafsa, pour les internés de droit commun.
  • Le Kef, pour les étrangers.

Camps en Indochine

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Il y eut plusieurs camps d'internement et de concentration japonais pour les populations civiles françaises durant l'occupation japonaise.

À la Libération

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Article détaillé :Libération (histoire).

Camps pour les suspects de collaboration

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Pendant la période de la libération (juin 1944 - mai 1946) de nombreux camps servent à l'internement administratif des suspects decollaboration dans le cadre de l'épuration.

Article détaillé :Épuration à la Libération en France#Internement administratif.

Camps pour les prisonniers de guerre allemands

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Environ 750 000 prisonniers de guerre allemands sont internés en France en 1945, encore 301 000 au début de1948 et les derniers sont libérés fin1948[63].

Exemples : camps deVoves[Note 2], de Pithiviers,de Gurs[Note 3],Joffre àRivesaltes...

Camps pour « nomades »

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La dernière fermeture de camp pour « nomades » a lieu le1er juin 1946.

Article détaillé :Roms#Les camps d'internement de « nomades » en France.

Camps français de soviétiques enrôlés dans l'armée allemande

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Parce qu'ils sont réclamés parStaline, la France interne dans plusieurs camps, dont lecamp de Beauregard situé àLa Celle-Saint-Cloud, les citoyens soviétiques faits prisonniers ou enrôlés de force par l'armée allemande qui se trouvent sur le territoire français[64].

Après la Seconde Guerre mondiale

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Des camps ont existé, pendant lesguerres d'Indochine et d'Algérie, généralement appeléscamps de regroupement.

Guerres d'Indochine

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Article connexe :Camps d'accueil des rapatriés d'Indochine.

Guerre d'Algérie

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Article connexe :Camps de transit et de reclassement pour les harkis.

Durant laguerre d'Algérie, le ministère de l'Intérieur français obtint en 1957 la possibilité de recourir à nouveau à l'internement administratif collectif. Plusieurs centres d'assignation à résidence surveillée furent créés en métropole sur des sites militaires : Larzac (Aveyron), Rivesaltes (Pyrénées-Orientales),Saint-Maurice-l'Ardoise (Gard),camp de Thol (Ain), Vadenay (Marne). Près de 14 000 Algériens suspectés d'être membres duFront de libération nationale (FLN) y furent internés.

Laferme Gauthier est une ancienne ferme agricole transformée en centre de détention et de torture pendant laguerre d'Algérie dans la commune deSouk El Had enKabylie[59],[60],[61].

Le plus important était lecamp du Larzac, à la fois par sa taille — plus de 30 km2, près de 4 000 assignés et plusieurs centaines de membres du personnel — et par sa place dans l'organisation centrale de l'internement.

L'Action civique non-violente (ACNV) fait signer un Appel au Président de la République. « Priver des hommes de leur liberté et de leur travail et exposer ainsi leur famille à la misère matérielle et morale, c’est porter atteinte à la justice et à la dignité humaines[65]. » Trente volontaires de l'Action civique non-violente dontJoseph Pyronnet,Jean-Pierre Lanvin et André Dupont, ditAguigui Mouna, se déclarant suspects, demandent à partager le sort des Algériens internés sans jugement[65],[66]. Le, à l'appel lancé par l'ACNV, leComité Maurice Audin et leComité de vigilance universitaire et signé par 21 personnalités dontGermaine Tillion,Gabriel Marcel,Théodore Monod,Laurent Schwartz etPierre Vidal-Naquet, entre 700 et 1 000 manifestants marchent silencieusement vers le centre de tri deVincennes[67]. Comme ils opposent une résistance passive à l'ordre de dispersion, la police en enferme dans les sous-sols de lamairie du11e arrondissement et conduit certaines personnalités devant la tombe d’ungardien de la paix récemment tué par leFLN[68]. Le, des manifestations ont lieu dans une douzaine de villes[69]. La principale réunit 1 500 non-violents, par principe ou par tactique, qui marchent vers leministère de l'Intérieur[70]. Selon les autorités judiciaires,629 personnes sont appréhendés. Elles sont emprisonnées jusqu’au lendemain[65],[71].

Après les accords d'Évian, en 1962, plusieurs de ces camps sont dévolus de façon durable à l'« accueil » desharkis, dans des conditions de fonctionnement restant proches de celles des camps d'internement.

En Algérie même, l'armée crée descamps de regroupement. Elle chasse la population de ses habitations et la concentre dans ces camps afin de créer des « zones interdites » et de priver le FLN de l'appui de la population. On estime à deux millions le nombre d'Algériens ayant vécu dans ces camps durant la guerre d'Algérie[72].Michel Rocard, alors administrateur sortant de l'ENA qui effectuait sonservice militaire enAlgérie dans les bureaux de l’Armée française, est l’auteur, sous un pseudonyme, duRapport sur les camps de regroupement en Algérie. Il les qualifie de « camps de concentration ».

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Bibliographie

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Notes et références

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Notes

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  1. Présentation : "Entre le décret du 12 novembre 1938, qui permit d'interner les « indésirables étrangers » dans des centres spécialisés, et la libération du dernier interné en 1946, six cent mille hommes, femmes et enfants ont été enfermés dans les camps français. Denis Peschanski fait ici l'histoire d'un phénomène à la fois durable et massif, que de rares ouvrages pionniers n'avaient abordé que partiellement. [...] La France des camps, à partir d'une cartographie précise, dessine la géographie inattendue d'un archipel.Deux cents camps, avec leurs bâtiments, leurs aménagements, une administration, des ministères de tutelle aux gardiens, des rapports socio-économiques avec leur région, une société internée, des solidarités, une entraide officielle et non officielle, dont la description concrète est permise par des archives abondantes, auxquelles s'ajoutent les témoignages poignants des internés eux-mêmes"
  2. d'août 1944 à1947
  3. de façon brève

Références

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  1. abc etdMarcBernardot,Camps d'étrangers, Bellecombe-en-Bauges, Éd. du Croquant,coll. « Terra »,, 223 p.(ISBN 978-2-914968-40-9,OCLC 997462039),p. 33-36.
  2. Marc Bernardot 2008,p. 33-36
  3. Reportage de RFI du 26 janvier 2005
  4. Documentaire de Monique Seeman et Alain Jomy, France 3 (2004-2005)
  5. Article surMémoire 78
  6. François Amoudruz,Le Struthof, le seul camp de concentration en France ", Historiens et géographes - Bulletin de l'Association des Professeurs d'histoire et de Géographie,no 347, février 1995.
  7. le-camp-de-concentration-nazi-oublie
  8. [1] donne par exemple le chiffre de 3 000 morts juifs au total dans les camps français, pour un nombre d'internés juifs de l'ordre d'une centaine de milliers
  9. « 1939-1945 Les camps d’internement en France »(consulté le)
  10. MarcBernardot, « Au cœur de Saint-Mître, sociologie d'un centre de séjour surveillé (1944-1945) »,Déviance et Société,vol. 29,no 1,‎,p. 13–31(ISSN 0378-7931,DOI 10.3917/ds.291.0013,lire en ligne, consulté le)
  11. Peter GaidaCamps de travail sous Vichy. Les « Groupes de travailleurs étrangers » (GTE) en France 1940-1944
  12. Assemblée nationale,Proposition de loino 171 du groupe communiste tendant à assurer le droit à réparation pour les résistants déportés, emprisonnés et internés en Afrique du Nord (1940-1944), 20 août 1997.
  13. Jacques Cantier,Éric Jennings,L'empire colonial sous Vichy, Odile Jacob, 2004,p. 193
  14. Voir J.-C. Farcy « Les camps de concentration de la Première Guerre (1914-1918) » inLes Cahiers de la Sécurité Intérieure (CSI)no 17, La Documentation française, Paris, juillet 1994.
  15. Voir J.C. Vimont Garaison un camp de familles internées dans les Hautes-Pyrénées 1914-1919 sur le site criminocorpus :http://criminocorpus.revues.org/1876
  16. Voir T.Truel L’ennemi à la maison : les camps d’internement de Libourne et de Bazas pendant la Première Guerre mondiale in Revue historique de Bordeaux, numéro spécial centenaire, à paraitre automne 2014.
  17. L’ouverture des camps en France
  18. « Fermeture et répression : 1931-1944 », Musée de l'histoire de l'immigration(consulté le)
  19. Anne Vallaeys, « Quand Daladier disait « Welcome » », liberation.fr,(consulté le)
  20. « Qu'est-ce qu'un "indésirable" français ? (été 1940) », Amicale du camp de Gurs(consulté le)
  21. voir
  22. voir[2] et[3]
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  24. Anne Grynberg, « 1939-1940 : l'internement en temps de guerre les politiques de la France et de la Grande-Bretagne »,Vingtième Siècle. Revue d'histoire,‎, pp.24-33(lire en ligne)
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  33. Inhabitants e.g.Walter Benjamin, Hans Sahl, Gert Wollheim
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  44. abcd eteThierry Marchand,op. cit. en Bibliographie.
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  46. [5]. Il faut rappeler que les communistes ont été internés dès 1940, en période de guerre, à cause duPacte germano-soviétique qui en faisait des « alliés » de l'ennemi. Les communistes furent à nouveau internés, cette fois-ci par le gouvernement dumaréchal Pétain ou par les autorités occupantes après l'invasion de l'Union soviétique par l'Allemagne nazie
  47. a etb« Mise en ligne des listes nominatives et des fiches individuelles des réfugiés espagnols internés dans les camps de l'Aude », surFranceArchives(consulté le)
  48. SergeKlarsfeld,« Chapitre », dansVichy - Auschwitz. Le rôle de Vichy dans la solution finale de la question juive en France - 1942, Fayard,(ISBN 978-2-213-01297-1)
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  66. Lettre ouverte à Monsieur le Ministre de l'Intérieur,« Les premiers pas de l'ACNV, 1957-1960 - Réfractaires non-violents à la guerre d'Algérie », surwww.refractairesnonviolentsalgerie1959a63.org(consulté le)
  67. « C'est à Montpellier, terre de liberté, qu'a pris naissance le mouvement de non-violence »,Midi Libre,‎
  68. « Les « Non-violents » ont manifesté à Vincennes »,Le Monde,‎
  69. « Les compagnons dijonnais de Lanza del Vasto ont manifesté dans le calme »,Le Bien public,‎
  70. « Plusieurs centaines de « non-violents » se sont rassemblés pour protester contre les camps d'internement »,Le Monde,‎
  71. Claude Bourdet, « « Action directe » et « non-violence » »,France Observateur,‎
  72. Rapport du Comité international de la Croix Rouge sur les camps d'internement en Algérie,Le Monde, 4 janvier 1960.
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