Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Camille Saint-Saëns

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirSaint-Saëns.

Camille Saint-Saëns
Camille Saint-Saëns vers 1895.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Charles Camille Saint-SaënsVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Période d'activité
Conjoint
Marie-Laure Truffot(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Conflits
Mouvements
Instruments
Maîtres
Genres artistiques
Distinctions
Œuvres principales
signature de Camille Saint-Saëns
Signature
Plaque commémorative
Vue de la sépulture.

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Camille Saint-Saëns (/sɛ̃.sɑ̃(s)/)[n 1], né le àParis et mort le àAlger, est unpianiste,organiste etcompositeurfrançais de l'époque romantique.

Il a écrit douzeopéras, dont le plus connu estSamson et Dalila (1877)[4], desoratorios, cinqsymphonies[n 2], cinqconcertos pour piano, troispour violon et deuxpour violoncelle, des compositions chorales, unRequiem, unOratorio de Noël, de lamusique de chambre et des pièces pittoresques, dontLe Carnaval des animaux (1886)[n 3].

Il est, en1908, le tout premier compositeur de renom à composer une musique spécialement pour un film,L'Assassinat du duc de Guise[6].

Biographie

[modifier |modifier le code]

Enfant prodige

[modifier |modifier le code]
Portrait en 1846.

Camille Saint-Saëns naît au3, rue du Jardinet àParis[n 4], fils de Jacques Joseph Victor Saint-Saëns (1798-1835) et de Françoise Clémence Collin (1809-1888). Il estbaptisé le en l'église Saint-Sulpice de Paris.

Il apprend le piano avec sa grand-tante, puis avec le compositeur et pédagogueCamille-Marie Stamaty (1811-1870), qui le recommande àPierre Maleden, compositeur lui enseignant la théorie et la composition. Camille se révèle être unenfant prodige. À cinq ans, il compose sa première mélodie sur le poème « Le Soir » deMarceline Desbordes-Valmore, qu'il dédie à sa professeurePalmyre Granger[8],[9]. Il donne son premier concert à10 ans le et fait sensation avec letroisième concerto deLudwig van Beethoven et leconcertono 15 K.450 deMozart. Il écrit et joue même sa propre cadence pour le concerto de Mozart.

En parallèle à de brillantes études générales, il entre en 1848, à 13 ans, auConservatoire, où il étudie l’orgue avecFrançois Benoist (1794-1878), la composition avecJacques Fromental Halévy (1799-1862) et reçoit les conseils deCharles Gounod (1818-1893). Il sort du Conservatoire avec le prix d’orgue en 1851, et échoue au concours duprix de Rome. En 1852, il obtient un prix de composition au concours Sainte-Cécile deBordeaux pour sa cantateOde à Sainte-Cécile.

Débuts comme organiste

[modifier |modifier le code]
Portrait de 1858.

Cette section ne s'appuie pas, ou pas assez, sur dessources secondaires ou tertiaires indépendantes du sujet. Le texte peut contenir des analyses inexactes ou inédites de sources primaires.
Pour l'améliorer,ajoutez-en, ou placez des modèles{{Source secondaire souhaitée}} ou{{Source secondaire nécessaire}} sur les passages mal sourcés.(octobre 2024)

En 1853, à dix-huit ans, il est nommé organiste de l'église Saint-Merri, àParis, et crée parallèlement saPremière Symphonie. Il acquiert vite une bonne réputation et suscite l'admiration d'Hector Berlioz etFranz Liszt.

En 1857, il succède àLefébure-Wély aux grandes orguesCavaillé-Coll de l'église de la Madeleine à Paris, et reçoit la visite de musiciens, dont Liszt, impressionné par ses improvisations, qui décrira Saint-Saëns comme « le premier organiste du monde ». Saint-Saëns a alors vingt-deux ans. Il reste à ce poste durant vingt années, les plus heureuses.

Durant toutes ces années, son activité est intense : il contribue aux nouvelles éditions d’œuvres deGluck,Mozart,Beethoven, mais aussiLiszt. Il défend les œuvres deSchumann et d'unWagner pourtant peu apprécié auConservatoire de Paris. Il compose beaucoup : en 1858, l’éditeur Girod lui paye500 francs la partition desSix duos pour piano et harmonium, avec lesquels il s'achète untélescope.

Années 1860-1870

[modifier |modifier le code]

De 1861 à 1865, il est professeur de piano à l’École Niedermeyer, fondée en 1853 dans leIXe arrondissement de Paris, où il enseigne àGabriel Fauré etAndré Messager. Parallèlement, il tente à nouveau sa chance au Concours duprix de Rome et échoue encore , ce qui ne l’empêche pas de composer encore . Ainsi, en 1867, lors de l'Exposition universelle de Paris, sa cantateLes Noces deProméthée est récompensée du premier prix, à l'unanimité et au premier tour du scrutin dans un concours dont le jury est composé de compositeurs aussi réputés queRossini,Auber,Berlioz,Verdi etGounod. L’année suivante, il compose en dix-sept jours sondeuxième concerto pour piano, parce que son amiAnton Rubinstein venait à Paris et avait besoin de quelque chose de nouveau à jouer.

En, il assiste à la représentation de sa cantateLes Noces de Prométhée àWeimar lors du festival de la Tonkünstler Versammlung, présidé par Liszt pour le centenaire de la naissance de Beethoven. C'est avant de rentrer en France que Saint-Saëns parle au compositeur hongrois de son projet d'opéra-bibliqueSamson et Dalila, présenté lors de soirées musicales parisiennes sans succès. Liszt lui propose alors de terminer son opéra et qu'il le fera jouer à Weimar alors même qu'il n'a pas entendu une note de la composition[10].

Pendant laguerre franco-prussienne de 1870-71, Saint-Saëns s’engage dans le4e bataillon dela Garde nationale[11]. Il apprend la mort de l'un de ses amis,Henri Regnault, peintre orientaliste et chanteur, lors de labataille de Buzenval le. Il lui dédie sa Marche héroïque, op.34, composée pendant la guerre. Aprèsl'insurrection communarde de, Saint-Saëns est inquiété à cause de son poste d'organiste de l'église de la Madeleine, et pour son attachement aux causes républicaines.

Il part donc enAngleterre rejoindre ses amisCharles Gounod etPauline Viardot et arrive au moment de l'ouverture de l'exposition internationale de Londres de 1871. Il y entend la cantateGallia de Gounod, composée en référence au conflit franco-prussien, particulièrement ausiège de Paris, représentée dans le même programme qu'une ouverture de l'AllemandFerdinand Hiller. Dans une lettre à sa mère, Saint-Saëns explique que la cantate eut beaucoup de succès tandis que l'ouverture allemande « n'en a eu aucun ». Il s'exclame« la France est vengée ! »[12].

Il profite de son voyage pour étudier les partitions deHaendel à la bibliothèque dupalais de Buckingham. C’est seulement après la fin des troubles politiques que Saint-Saëns retourne en France et fonde alors avec Romain Bussine, le, laSociété nationale de musique. Le but de celle-ci est de favoriser la diffusion des œuvres de compositeurs français contemporains, jusqu'alors défavorisés dans les sociétés de concerts français au profit d'œuvres de compositeurs allemands[13]. Parmi les fondateurs de cette association, on trouve aussiCésar Franck,Édouard Lalo etGabriel Fauré. On retrouve là l’un des traits de la fin duXIXe chez Saint-Saëns : lepatriotisme.

À l'instar de ses contemporains, y compris de nombreux artistes et intellectuels, le patriotisme de Saint-Saëns était xenophobe, surtout vis-a-vis desAllemands, bien qu'il se rendit en Allemagne, àBayreuth en 1876.

1872 est une année noire, qui voit l'échec de son œuvre lyriqueLa Princesse jaune et le décès de sa grand-tante qui lui avait appris le piano. Il se rend pour raisons de santé àAlger en 1873 pour la première fois. Il y retournera à de nombreuses reprises, logeant entre autres dans la villa de la Pointe-Pescade (actuelleRaïs Amidou)[14].

À partir des années 1870, et ce jusqu'à la fin de sa vie en 1921, Saint-Saëns participe aux tribunes journalistiques, divulguant sa pensée sur la musique et les musiciens.

Mariage

[modifier |modifier le code]

Resté longtemps célibataire, Saint-Saëns se marie en 1875, âgé de quarante ans, avec Marie-Laure Truffot (1855-1950), alors âgée de19 ans. Elle est la fille d'un industriel, Rodrigues Philippe Truffot, également maire duCateau-Cambrésis. La vie du ménage est difficile : Marie-Laure est en butte à l'hostilité de sa belle-mère, tandis que Saint-Saëns se consacre essentiellement à la musique : en raison des concerts, il n'y eut pas devoyage de noces[15]. Marie-Laure et lui auront deux enfants, deux fils, dont l'aîné, André, meurt à deux ans et demi en tombant dubalcon de l'appartement en. Saint-Saëns en rend responsable sa femme qui, ne pouvant plus allaiter le second, nommé Jean-François, s'éloigne en province, le confie à une nourrice chez qui il meurt en juillet, probablement depneumonie[16]. Après trois ans d'éloignement croissant, Saint-Saëns se sépare de son épouse en 1881, sans divorcer[17].

De nombreux auteurs ont évoqué ou suggéré, le plus souvent brièvement, la question de l'homosexualité latente ou assumée de Saint-Saëns et sa réputation à cet égard[n 5], sans qu'un consensus ne se dégage parmi ses biographes[n 6].

Renommée

[modifier |modifier le code]
Portrait parBenjamin-Constant (1898).
Plaque auno 14rue Monsieur-le-Prince, où il vécut de 1877 à 1889.

En, Saint-Saëns est invité par laSociété russe de musique en tournée àSaint-Pétersbourg. Il présente ses œuvres et dirige (« avec feu », selon la critique) laDanse macabre. AvecAnton Rubinstein, il joue à deux pianos ses variations sur des thèmes de Beethoven.

Sur le plan artistique, Saint-Saëns est plus heureux que dans sa vie personnelle. En 1877, il se voit attribuer 100 000 francs par un mécène, Albert Libon, qui meurt la même année. Il fait un séjour àDevise dans laSomme où il rencontre le maireGeorges Tattegrain, sculpteur, et son frère, le peintreFrancis Tattegrain, à qui il achète une toile :Marine[23]. Il compose en ce lieuLe Timbre d'argent etSamson et Dalila. Saint-Saëns crée alors en 1878, à l’église Saint-Sulpice, sonRequiem, qu’il dédie à la mémoire de son bienfaiteur.

Cette même année, il fait jouer à ses frais des œuvres de Liszt, notamment lespoèmes symphoniques, forme qui l’inspire également puisqu’il est le premier compositeur français à en composer. Dans les années 1870, il crée quatre poèmes symphoniques :Le Rouet d'Omphale (1871),Phaéton (1873),Danse macabre (1874),La Jeunesse d'Hercule (1877).

Il joue àWindsor le devant la reineVictoria, qui note dans son journal :

« J'ai entendu un M. Saint-Saëns qui joue merveilleusement de l'orgue, à la Chapelle, et une Mme de Caters Lablache au chant. Il a également joué quelques-unes de ses compositions au piano, et il joue et compose magnifiquement. »

Au début des années 1880, le génie de Saint-Saëns est reconnu : il est élu à l’Académie des beaux-arts en 1881 (il se rendra à625 séances[24]) et est promuofficier de la Légion d’honneur en 1884. En 1886, il compose deux œuvres majeures : laSymphonieno 3 avec orgue et leCarnaval des animaux. La symphonie est le symbole du gigantisme en vogue à l’époque (en 1889 sera construite latour Eiffel) : l’introduction inédite d’unorgue dans une symphonie, donne à l’œuvre une dimension nouvelle. Quant auCarnaval des animaux, il s’agit d’un divertissement : cette partition a été composée au début de 1886 pour le violoncelliste Leduc qui organisait chez lui des concerts pour leMardi gras[25]. Cette pièce est légère et satirique (il y parodieLa Damnation de Faust deBerlioz, l’aria duBarbiere de Rossini et sa propreDanse macabre, mais également des airs populaires telsJ'ai du bon tabac ou encoreAu clair de la lune), et Saint-Saëns en interdit la représentation de son vivant. Seule la partie intituléeLe Cygne est exclue de cette interdiction et deviendra un « tube » pour violoncelle et piano.

Saint-Saëns revient àSaint-Pétersbourg en. Il compose et joueCapriccio sur des thèmes populaires russe et danois, dédié au tsarAlexandre III et à l'impératrice,Marie Feodorovna née princesse de Danemark. Il donne trois concerts, dont un pour laCroix-Rouge et un autre pour la société de bienfaisance française de la ville.

Voyages et succès

[modifier |modifier le code]

En 1888 il perd sa mère, dont il était proche, et en est affecté. Sa vie change : il voyage dans27 pays de 1857 à 1921 en179 séjours[26]. L’Algérie et l’Égypte sont privilégiées à 20 et16 reprises[27], ce qui l’influence dans ses orientations : leconcerto pour pianono 5 est nommé « l’Égyptien ». Il se produit en Europe,Extrême-Orient,Amérique du Sud (Brésil,Uruguay etArgentine) et enAfrique du Nord.

Il revient en France et s’installe àDieppe, où un musée en son honneur est créé en 1890. La même année, il publie un recueil de poèmes intituléRimes familières, où strophes, sonnets et poésies diverses se mêlent. Il s’essaye également à l’écriture dramatique : il composeLa Crampe des écrivains, petite comédie en prose et en un acte, qu’il dédie à ses amis algérois et dont la première représentation a lieu au théâtre municipal d’Alger le.

Le compositeur continue à voyager abondamment dans les années 1890, en utilisant parfois de fausses identités, dont le pseudonyme de« Charles Sanois », peut-être pour être tranquille : en quelques années, il parcours quinze destinations, l’Europe, l’Afrique, l’Amérique du Sud. À l’occasion d’un de ses voyages en Angleterre, en 1893, il est nommédocteurhonoris causa de l’université de Cambridge, en même temps que son amiTchaïkovski. Ami de Flammarion, il publiera en 1894 un article intitulé « Un problème » dans la revue de laSociété astronomique de France,L'Astronomie, Cette même année, il publie chezDurand & Fils la musique duMalade imaginaire deMarc-Antoine Charpentier, « révisée » par ses soins. Il est ainsi le premier en France à s'intéresser à la musique ancienne, et en particulier à ce génie oublié. Dans son livreAu courant de la vie, le premier chapitre intitulé« Un contemporain deLully », comporte des jugements sévères, sauf sur l'opéra Médée« dont l'écriture est impeccable » : il anticipe ainsi la réhabilitation du compositeur un siècle plus tard.

À partir de 1895, Camille Saint-Saëns entreprend avecCharles Bordes etVincent d'Indy l'édition des œuvres complètes deRameau chez Durand. Les publications s'échelonnent de 1895 à 1918, mais l'entreprise reste inachevée et seulement 18 volumes paraissent.

1896 est à nouveau une année de reconnaissance: le, il joue à lasalle Pleyel à l’occasion du cinquantième anniversaire de son premier concert en 1846. La même année,Fernand Castelbon de Beauxhostes, mécène amoureux de sa région, demande à Saint-Saëns de l’aider dans la récolte de fonds pour la réfection desarènes de Béziers. C’est ainsi qu’en 1898 le compositeur organise un concert pour lever des fonds : sa compositionDéjanire, sur un livret deLouis Gallet, est représentée sous sa direction le dimanche à 15 heures authéâtre des Arènes[28] devant 8 000 personnes : c’est un triomphe. Béziers est censé devenir le« Bayreuth français ».

Consécration

[modifier |modifier le code]
Camille Saint-Saëns au piano lors de la répétition d'un concert donné sous la direction dePierre Monteux,salle Gaveau, Paris, 1913.

La fin duXIXe siècle et le début duXXe siècle voient la consécration du compositeur : en 1900, sa cantateLe Feu céleste, métaphore musicale de la nouvelle Fée électricité, est exécutée à l’ouverture de l’Exposition universelle, à Paris. Les récompenses et distinctions pleuvent : en 1900, il est faitcommandeur de la Légion d’honneur et reçoit la croix du mérite ; en 1901, il est élu président de l’Académie des beaux-arts ; en 1902, il est décoré de l’ordre royal de Victoria.

L’année suivante,Sarah Bernhardt, la grande tragédienne de l'époque, commande une musique de scène à Saint-Saëns pour la représentation d'Andromaque deRacine. Parallèlement, Saint-Saëns continue d’écrire pour le théâtre : aprèsLa Crampe des écrivains, sa comédieLe Roi Apepi est créée en août au théâtre municipal deBéziers. En 1904, pour lethéâtre des Arènes de cette même ville, il participe avec Pellatan et O. Thierry-Poux à l'orchestration d'Armide, drame en 5 actes tiré d'un poème dePhilippe Quinault, musique de Gluck, dont la première représentation attire plus de 12 000 spectateurs[29]. En 1906, à l'occasion des représentations deLa Vestale à Béziers, sont donnés sous son patronage un grand gala au théâtre des Variétés et le un concert aux arènes pour célébrer son70e anniversaire : œuvre pour deux pianos jouée parLouis Diémer et lui-même, la cantateLes Gloires de Corneille, la comédie lyriqueLes Mystère de l'Hyménée de Michaud d'Huniac et Nussy-Verdier.

Camille Saint-Saëns au piano en 1916.

En 1906, à70 ans, il effectue sa première tournée auxÉtats-Unis, donnant de nombreux concerts àPhiladelphie,Chicago etWashington. L’année suivante, il est à nouveau récompensé publiquement en devenant docteurhonoris causa de l’université d'Oxford.

En 1908, il compose la toute première musique spécialement composée pour le cinéma, celle du filmL’Assassinat du duc de Guise. Puis il revient au théâtre et écrit une pièce comique en un acte et en vers,Botriocéphale, créée à Paris.

En 1913, il reçoit lagrand-croix de la Légion d’honneur[30].

Les années qui suivent sont l’occasion de nombreux voyages à travers le monde, notamment en 1915 aux États-Unis, et plus particulièrement enCalifornie où il fréquente l'Exposition universelle de San Francisco, où il fait jouerHail California!. Il écrit parallèlement des articles contre lamusique allemande et, évidemment, contre la vogue du wagnérisme (série d'articles dansL'Écho de Paris sous le titre ironiqueGermanophilie).

Dernières années, le temps révolu

[modifier |modifier le code]
Camille Saint-Saëns en 1915.

Mais en France les goûts ont changé, et Saint-Saëns n’est plus apprécié comme il l’était auXIXe siècle. Face à la richesse de la production allemande (avecRichard Wagner etArnold Schönberg – lePierrot lunaire est créé en 1912), mais aussi en comparaison d'autres compositeurs français (Maurice Ravel,Daphnis et Chloé,Claude Debussy,L'Après-midi d'un faune), le style classique de Saint-Saëns apparaît dépassé, celle d'un temps révolu. Dans les pays anglo-saxons, en revanche, il est considéré comme l’un des meilleurs compositeurs français. Sa tournée de 1915 auxÉtats-Unis remporte ainsi un franc succès. Il a alors 80 ans.

L’année de sa mort, en 1921, à86 ans, il donne un concert au casino deDieppe pour les75 ans de ses débuts de pianiste. Il rentre àAlger pour travailler quelques partitions. Le, il meurt à l'hôtel de l'Oasis, en prononçant, selon la légende, ces mots :

« Cette fois, je crois que c’est vraiment la fin. »

Son corps est rapatrié àParis. Ses funérailles sont célébrées le à l’église de la Madeleine. Il est inhumé dans le caveau familial aucimetière du Montparnasse (division 13)[31].

Distinctions

[modifier |modifier le code]

Héritage

[modifier |modifier le code]

En 1889, peu après le décès de sa mère Clémence Saint-Saëns, le compositeur s'éloigne de Paris. Il n'a pas d’héritier et décide donc d'effectuer une première donation d'objets, essentiellement des beaux arts, à laville de Dieppe. Il est en effet attaché à la ville où il a de la famille du côté de son père : son oncle, l'abbé Camille Saint-Saëns, et son cousin, Léon Letellier, bibliothécaire municipal[32]. Il a également développé des liens d'amitié lors de ses nombreux séjours avec Ambroise Millet, conservateur dumusée de Dieppe.

Suivront jusqu'à sa mort de nombreux envois de sa part d'objets personnels, livres, meubles, photographies, ou encore d'objets achetés lors de ses voyages[32].

D'autres dons, enfin, seront effectués plus tard par ses proches ou ses admirateurs. Deux dons sont notables, ceux de :

  • Gabriel Geslin (via ses héritiers en 2004), son factotum et homme à tout faire entré à son service en 1902-1903, qui l'accompagnera dans plusieurs de ses voyages à l'étranger ; cette donation regroupe la correspondance du compositeur avec Geslin, des objets personnels (costume d’académicien, médailles, etc.) ;
  • Jean Bonnerot (via sa veuve en 1972), son secrétaire particulier de 1911 jusqu'à sa mort et légataire testamentaire ; il rassemble une documentation importante sur sa vie et ses œuvres, sa correspondance passive, des partitions de musique, des photographies et articles de journaux.

À la suite de cette multitude de dons, la ville deDieppe s’est dotée d’un ensemble exceptionnel d’œuvres, d’objets et documents relatifs à la vie du compositeur (plus de 15 000 lettres). La collection, d'une très grande richesse, constitue un gisement unique sur l'histoire de Saint-Saëns, peu commun pour l'histoire de la musique.

Société Camille Saint-Saëns

[modifier |modifier le code]

Dès 1924 est créée une Société des Amis de Camille Saint-Saëns. Après différentes péripéties, elle est finalement recréée en 2017, composée de chercheurs, musicologues, historiens et organismes qui possèdent des archives liées à la vie du compositeur. Elle s’est donné pour objectif« de mettre en valeur par tous moyens l’œuvre du compositeur, tant sur le plan national qu’international, de participer à l’édition de ses œuvres musicales et littéraires, d’encourager et fédérer les travaux de recherche et de diffusion qui lui sont liés »[33].

La préparation de la célébration du centenaire de la disparition du compositeur en 2021 est l’un des objectifs à court terme que s’est fixée la Société.

Exposition

[modifier |modifier le code]

En 2021, l'exposition « Saint-Saëns, un esprit libre » lui est consacrée dans la bibliothèque-musée de l'opéra Garnier (Paris)[34].

Hommages

[modifier |modifier le code]
Plaque mémorielle située au 83 bis rue de Courcelles (Paris) : « Ici vécut de 1910 à 1921 le compositeur Camille Saint-Saëns, mort à Alger le 16 Xbre (décembre) 1921 ».

Sont nommés en son honneur :

On peut trouver à Paris deux plaques en mémoire du compositeur, l'une au 14rue Monsieur le Prince, où il résida de 1877 à 1889, et l'autre au 83 bisrue de Courcelles, où il a vécu les 10 dernières années de sa vie.

L'administration de la poste française a émis un timbre à son effigie en 1952.

Œuvre

[modifier |modifier le code]
Camille Saint-Saëns en 1921.
Article détaillé :Liste des œuvres de Camille Saint-Saëns.

Camille Saint-Saëns a composé plus de 600 œuvres.

Œuvres orchestrales (symphonie et poème symphonique)

[modifier |modifier le code]

Œuvres concertantes et pour la scène

[modifier |modifier le code]

Opéras

[modifier |modifier le code]

Musique de chambre

[modifier |modifier le code]

De nombreuses œuvres dont :

Piano

[modifier |modifier le code]

De nombreuses pièces dont :

Orgue

[modifier |modifier le code]
Robert Smith joue l'allegro giocoso deSept improvisations, op. 150.

Principalement :

Musique religieuse

[modifier |modifier le code]
Les Petits Chanteurs de Passy chantent leTollite Hostias de l'oratorio de Noël.

Dont :

  • Messe, pour 4 voix, chœur, orgue et orchestre, op. 4 (1855)
  • Oratorio de Noël, op. 12 (1858)
  • Ave verum en mi bémol majeur, pour chœur (vers 1860)
  • Ave Maria, pour chœur et orgue, op. 145 (1860)
  • Psaume XVIII, op. 42 (1865)
  • Le Déluge, oratorio op. 45 (1875)
  • Requiem, op. 54 (1878)
  • La Terre promise, oratorio op. 140 (1913)

Musique profane

[modifier |modifier le code]

Dont :

Mélodies

[modifier |modifier le code]

De très nombreuses mélodies dont :

  • Angélus, sur une poésie dePierre Aguétant, existe en version orchestrale
  • Le Pas d'arme du roi Jean (1852), d'après un poème deVictor Hugo (existe en version orchestrale)
  • La Cloche (1855), d'après un poème de Victor Hugo (existe en version orchestrale)
  • Papillons, sur une poésie de Renée de Léché, existe en version orchestrale
  • Le Lever de la lune (1855), d'aprèsOssian
  • L'Attente (1855), d'après un poème de Victor Hugo, existe en version orchestrale
  • Rêverie, d'après un poème de Victor Hugo, existe en version orchestrale
  • Extase, d'après un poème de Victor Hugo, existe en version orchestrale
  • La Feuille de peuplier, d'après un poème de MmeAmable Tastu, existe en version orchestrale
  • Plainte, d'après un poème de Mme Amable Tastu, existe en version orchestrale
  • L'Enlèvement, d'après un poème de Victor Hugo, existe en version orchestrale
  • Les Fées, d'après un poème deThéodore de Banville, existe en version orchestrale
  • Aimons nous, d'après un poème deThéodore de Banville, existe en version orchestrale
  • Danse macabre, op.40, d'après une poésie deHenri Cazalis, existe en version orchestrale
  • Souvenances, d'après un poème deFerdinand Lemaire, existe en version orchestrale
  • Désir d'Amour, d'après un poème de D. Francisco Perpina, existe en version orchestrale
  • Clair de lune (1865), d'après un poème deCatule Mendès
  • Tristesse (1868), d'après un poème de Ferdinand Lemaire
  • Mélodies persanes, op. 26 (1870), sur des poèmes d'Armand Renaud :La Brise, La Splendeur vide, La Solitaire, Sabre en main, Au cimetière etTournoiement ; existe en version orchestrale : Au Cimetière, La Brise, La Splendeur vide
  • Les Cloches de la mer (1900), d'après un poème de C. Saint-Saëns, existe en version orchestrale
  • Violons dans le soir (1907), d'après un poème d'Anna de Noailles
  • La Cendre rouge (1914), op. 146 (recueil de 10 poèmes deGeorges Docquois :Prélude, Âme triste, Douceur, Silence, Pâques, Jour de pluie, Amoroso, mai, Petite main, Reviens)
  • Cinq Mélodies sur des poèmes deRonsard (1921) (L'Amour Oyseau, L'Amour blessé, À Saint-Blaise, Grasselette et Maigrelette etL'Amant malheureux)
  • Vieilles Chansons (1921), Le temp nouveau, sur une poésie deCharles d'Orléans,Avril, sur une poésie deRémy Belleau,Villanelle, sur une poésie de Vauquelin de La Fresnaye
  • Le Bonheur est chose légère, sur une poésie de Jules Barbier et Michel Carré, pour soprano, violon et piano 1878
  • Sérénade 1878
  • Menuet 1878
  • A quoi bon entendre les oiseaux des bois 1878
  • Demande à l'oiseau 1878
  • Guitare 1878
  • Chant de ceux qui vont en mer 1878
  • Maria Lucezia 1878
  • Nature souriante 1878
  • Le Papillon et l'étoile 1878

Décorations

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Aujourd'hui le s final est en général prononcé, mais ce n'est pas ce que Saint-Saëns voulait. Un article dans laRevue et Gazette musicale du 7 juillet 1844 explique que « le nom se prononce comme celui d'un billet de banque représentant la moitié de mille francs. »[1] Saint-Saëns a lui-même précisé qu'il tenait à ce que son nom soit prononcé comme lebourg de Saint-Saëns, or celui-ci se prononçait sans s final pendant toute la vie du compositeur et après jusqu'à 1940-1950[2],[3].
  2. Jean Martinon, le premierchef d'orchestre connu qui ait enregistré l'intégrale de ces symphonies est demeuré plusieurs décennies le seul ; en 2022,Thierry Fischer avec l’Orchestre symphonique de l'Utah,Jean-Jacques Kantorow avec l’Orchestre philharmonique royal de Liège,Marc Soustrot avec l'Orchestre symphonique de Malmö ainsi queCristian Măcelaru avec l’Orchestre national de France l'ont rejoint dans la discographie[5].
  3. Pendant toute la durée dufestival de Cannes, on entend le même extrait musical avant la diffusion de chaque film dans la salle du palais des Festivals : il s'agit d'Aquarium, l'une des pièces musicales de la suiteLe Carnaval des animaux.
  4. Leregistre d'état civil duonzième arrondissement ancien deParis a été détruit dans les incendies de laCommune de Paris (1871) mais on peut trouver une copie de l'acte de naissance de Camille Saint-Saëns dans son dossier deLégion d'honneur[7].
  5. Voir en particulier la recension établie parRees 2008[EPUB] emplacements 3513 et suiv. sur 13969. Outre les auteurs détaillés ici, sont également mentionnés plus rapidement les allusions faites par André Dandelot,La Vie et l’œuvre de Saint-Saëns, Paris, Dandelot, 1930 ainsi queGérard Gefen,Augusta Holmès l'outrancière, Paris,Éditions Belfond,, 276 p.(ISBN 2-7144-2153-9,OCLC 461971820,BNF 34948779).
  6. Pour son biographe Jean Gallois, l'échec de son mariage et la mort prématurée de ses deux enfants, ajoutés à l'influence de sa mère conduisent Saint-Saëns à« une conception fort négative à l'égard de la femme [qui] devient l'anti-héroïne de l'homme qu'elle « domestique » et asservit, en attisant ses faiblesses, devenant dès lors un obstacle à son dépassement, à son ascension spirituelle ou esthétique ». Jean Gallois émet d'autre part l'hypothèse que ce mariage précipité,« mené à la hussarde », pouvait s'expliquer de la part de Saint-Saëns par« la prescience, et la crainte, de pulsions réprouvées à l'époque, pouvant mener droit à la prison […] et que les médecins du temps combattaient en conseillant vivement le mariage », autrement dit unehomosexualité latente. Il relève cependant que cette homosexualité« si souvent dénoncée mais jamais officiellement prouvée, [semble] ressentie à son corps défendant » et juge peu convaincantes les analyses de Jeanine Huas qui, elle, conclut plus directement à une homosexualité effective, à partir notamment de l'examen d'affaires de chantage dont Saint-Saëns est victime[18].Brian Rees, quant à lui, relève en particulier la« forte attraction vers des thèmes à connotation homosexuelle » dans ses œuvres : le travestissement d'Hercule dansLe Rouet d'Omphale[19], la volupté trouble de laDanse macabre, le conflit du plaisir et du devoir dans laJeunesse d'Hercule, la séduction exercée par de jeunes hommes dansProserpine et dansAscanio. Mais il note également qu'aucun fait ne vient étayer les soupçons d'homosexualité émis à propos de son voyage aux îles Canaries, et qu'« il n'y a nulle part d'éléments attestant un besoin obsessionnel de rencontres homosexuelles comme c'est le cas dans les archives deTchaïkovski[20]. » Par ailleurs, ces thèmes sont très présents dans la littérature et l'opéra contemporain.De même, James Harding conclut à propos des rumeurs d'« orgies » algériennes à la manière deGide que celles-ci ne peuvent être ni prouvées ni démenties[21].Stephen Studd est plus catégorique et considère que« l'éducation du compositeur privé de son père et son fort dévouement à sa mère et à sa mémoire peuvent être vus, en des jours post-freudiens, comme fortement évocateurs d'un penchant homosexuel. Mais il n'existe aucune preuve suffisante à l'appui d'une telle idée »[22].

Références

[modifier |modifier le code]
  1. De la musique primitive aux contemporains : 65 vocations de musiciens, p. 319
  2. Traité complet de la prononciation française dans la seconde moitié du XIXe siècle.
  3. Doit-on prononcer le "s" final de Saint-Saëns ?
  4. Steven Huebner, « 1877. La création de Samson et Dalila : entre opéra et oratorio »,Nouvelle histoire de la musique en France (1870-1950), sous la direction de l’équipe Musique en France auxXIXe et XXe siècles : discours et idéologies,‎(lire en ligne).
  5. « Une nouvelle intégrale des symphonies de Saint-Saëns », surSociété Camille Saint-Saëns,.
  6. Camille Saint-Saëns (1835-1921),Musicologie.org.
  7. Dossier de Légion d'honneur de Camille Saint-Saëns.
  8. Jean Gallois,Charles-Camille Saint-Saëns, Mardaga, 2004, p. 18.
  9. CamilleSaint-Saëns, « Le Soir (manuscrit autographe) », surGallica,(consulté le)
  10. Camille Saint-Saëns, « À travers le répertoire lyrique : Samson et Dalila, lettre à Camille Bellaigue »,La Revue universelle,‎.
  11. Jean Bonnerot,C. Saint-Saëns, sa vie et son œuvre, Paris, A. Durand et fils,, 241 p.,p. 59.
  12. Jean Gallois,Charles-Camille Saint-Saëns, Sprimont, Mardaga,, 382 p.(ISBN 2-87009-851-0,lire en ligne),p. 134.
  13. Camille Saint-Saëns, « La Société nationale de musique »,Le Voltaire,‎,p. 1.
  14. Jacques Marseille,France et Algérie, journal d'une passion, Paris, Larousse, 2002,p. 147.
  15. Rees 2008[EPUB] emplacement 3576 sur 13969.
  16. Gallois 2004,p. 157-159 et 320 ainsi queRees 2008[EPUB] emplacement 4130 sur 13969.
  17. Rees 2008[EPUB] emplacement 3581, 4486 et suiv. sur 13969.
  18. Gallois 2004,p. 320-321 et Jeanine Huas,L'Homosexualité au temps de Proust, Danclau, 1992,p. 154-169.
  19. Voir également à ce propos Jane Pasler,« Cross-dressing in Saint-Saëns'sLe Rouet d'Omphale; Ambiguities of gender and politics », dans Sophie Fuller, Lloyd Whitesell,Queer Episodes in Music and Modern Identity, University of Illinois Press, 2002, 324 p.(ISBN 9780252027406)p. 191-215.
  20. Rees 2008[EPUB] emplacements 3563 et suiv. sur 13969.
  21. James Harding,Saint-Saëns and his circle, Chapman & Hall, 1965, 255 p., page 202. La question des voyages en Algérie est également mentionnée par Michel Faure,Musique et société du second empire aux années vingt, Flammarion, 1985, 424 p.(ISBN 9782080646507)p. 45. Celui-ci analyse la pression exercée par la société du temps sur les compositeurs et leur œuvre, et s'attache à démontrer que« Saint-Saëns n'aurait jamais écritHenry VIII, Debussy n'aurait jamais écrit lePrélude à l'après-midi d'un faune ou RavelL'Heure espagnole si la bourgeoisie n'avait eu besoin de réduire la puissance de l'Église, de ruiner la morale sexuelle d'antan » (p. 311).
    Tout en relevant l'importance générale de cette étude pour l'histoire de la musique française du
    XIXe siècle, Timothy Flynn estime plus particulièrement sur ce point que Faure n'apporte« aucune véritable preuve irréfutable » de l'homosexualité de Saint-Saëns et de Ravel. VoirFlynn 2003,p. 27.
  22. Studd 1999,p. 253.
  23. Acquise en 1921 par lechâteau-musée de Dieppe,no inv:997.13.1.
  24. Stéphane Leteuré,Camille Saint-Saëns et le politique : le drapeau et la lyre, Paris, Vrin,, 224 p..
  25. Gilles Thieblot, dans le livret consacré à Saint-Saëns chez Harmonia Mundi.
  26. Stéphane Leteuré,Camille Saint-Saëns le compositeur globe-trotter (1857-1921), Arles/Venise, Actes Sud/Palazzetto Bru Zane,.
  27. Camille Saint-Saëns et l'Algérie : Égypte, égyptologie, égyptomanie : un musée et ses collectionneurs, éditions Ville de Dieppe,(ISBN 2-901302-14-9)
    Catalogue de l'exposition au château-musée de Dieppe.
  28. Le Théâtre,no 9 de septembre 1898, article d'Adolphe Aderer pp. 2-6 ; Archives municipales de Béziers, 2 R 7 : Livret officiel.Déjanire au théâtre des Arènes :Ressources iconographique surGallica.
  29. Le Temps, 6 septembre 1904,p. 4 : article de Pierre Lalo « La Musique, Aux Arènes de Béziers, première représentation d'Armide »lire en ligne surGallica.
  30. « Sur la route avec Camille Saint-Saëns : Episode 7 - Le Voyage - RTBF Actus », surRTBF(consulté le)
  31. Faire-part de deuil à la bibliothèque numériqueGallica.
  32. a etbUn maître de musique à Dieppe : Camille Saint-Saëns (1835-1921), Médiathèque Jean-Renoir Dieppe, [1997](ISBN 2-907420-47-X et978-2-907420-47-1,OCLC 38163322)
    Fonds ancien & local, médiathèque Jean-Renoir, Dieppe, château-musée de Dieppe, école nationale de musique de Dieppe : 20 septembre-20 octobre 1997
  33. « Société Camille Saint-Saëns »(consulté le).
  34. Thierry Hillériteau, « À quel Saint-Saëns se vouer ? »,Le Figaro, cahier « Le Figaro et vous »,‎ 26-27 juin 2021,p. 35(lire en ligne).
  35. (en)« (5210) Saint-Saëns », dansDictionary of Minor Planet Names, Springer,(ISBN 978-3-540-29925-7,DOI 10.1007/978-3-540-29925-7_5047),p. 448

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Catalogues d'exposition

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notices et ressources

[modifier |modifier le code]

Camille Saint-Saëns
Précédé parSuivi par
Louis James Alfred Lefébure-Wely
Organiste, Église de la Madeleine
18571877
Théodore Dubois
Napoléon Henri Reber
Fauteuil 5 - section V de l'Académie des beaux-arts
18811921
Georges Hüe
v ·m
Voir aussi :Liste des œuvres de Camille Saint-Saëns etCatégorie:Œuvre de Camille Saint-Saëns
v ·m
Voir aussi :Liste des œuvres de Camille Saint-Saëns etCatégorie:Œuvre de Camille Saint-Saëns
v ·m
Concertos pour piano
Concertos pour violon
Concertos pour violoncelle
Autres œuvres pour violon et orchestre
Voir aussi :Liste des œuvres de Camille Saint-Saëns etCatégorie:Œuvre de Camille Saint-Saëns
v ·m
DuosCamille Saint-Saëns
Trios
Quatuors
Quintettes
Autres
Voir aussi :Liste des œuvres de Camille Saint-Saëns etCatégorie:Œuvre de Camille Saint-Saëns
v ·m
Membres de la section decomposition musicale de l'Académie des beaux-arts
Fauteuil 1
Fauteuil 2
Fauteuil 3
Fauteuil 4
Fauteuil 5
Fauteuil 6
Fauteuil 7
Fauteuil 8
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Camille_Saint-Saëns&oldid=230591350 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp