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Camille Clermont

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Ne doit pas être confondu avecMarion Davenay.

Camille Clermont
Biographie
Naissance
Décès
Nom de naissance
Charlotte Georgine Maria SchettlerVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
La petite Camille, Camille Davenay, Camille Clermont, Fanfan BenoîtonVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Période d'activité
À partir deVoir et modifier les données sur Wikidata

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Charlotte Georgine Maria Schettler diteCamille Davenay puisCamille Clermont, née le dans l'ancien 4e arrondissement de Paris[1] et morte le dans le13e arrondissement[2], est uneactrice etautricefrançaise dethéâtre.

Biographie

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Charlotte Schettler est la fille d'Émilie Schettler[3].

À cinq ans et demi, elle récite unefable sur la scène du petit théâtre du professeur Charles Boudeville,rue de la Tour d'Auvergne[4],[5]. En1865, à 6 ans et demi, Camille Davenay joue le rôle de Fanfan, dans la pièce deVictorien Sardou,La Famille Benoiton, auThéâtre du Vaudeville[6]. La petite Camille est adulée et fêtée. L'impératriceEugénie l'invite à un bal d'enfants auxTuileries[7]. Après plus de cent représentations, la pièce traduite en anglais et jouée àLondres. Camille, qui parle la langue deShakespeare comme sa langue maternelle, accepte un engagement pour jouer le rôle qu’elle a créé à Paris[8]. À 9 ans, elle joue une adaptation en anglais dela Fille bien gardée d'Eugène Labiche auPrincess Theatre à Londres (en). Elle joue à laComédie-Française, à l'Odéon, à laGaité des rôles d'enfants, comme celui de Louison duMalade imaginaire, à l'Odéon[9],[10],[5].

En1875, elle réapparait authéâtre de Cluny et se fait appeler désormais Camille Clermont[8].

Début1879, Elle entretient une liaison avec l'homme d'affaireJames Gordon Bennett peu de temps après son installation à Paris. Dans ses mémoires,Confessions of Gentle Rebecca, elle raconte sa liaison et ses voyages avec Gordon Bennett[11] et le décrit comme un amant insensible qui ne se souciait que de ses propres appétits et amusements[12]. En1908, sa fille Juliette Schettler, intente un procès à Gordon Bennett pour reconnaissance de paternité[13],[14]. Elle est déboutée en1911[11],[3].

En1884, elle est encore parfois appelée Mlle Camille Davenay[15]. Elle est engagée pour 3 ans auGymnase[16].

En1889, elle dirigel'Association artistique, qui a pour but d'ouvrir aux jeunes artistes l'accès du théâtre[17],[18].

En1915, elle est membre de laCroix-Rouge britannique[19].

En1929, elle demeure 17rue Chaptal[20].

En1932, elle cherche à réunir les éléments nécessaires en vue de la réalisation d'un film consacré aux femmes, afin de mettre en lumière l'activité féminine, et plus généralement toutes ses manifestations dans le domaine du travail, de la bienfaisance, ainsi que son endurance dans les épreuves sportives[21],[22].

En1937, elle écrit une partie du scénario du film deLa vie amoureuse de lord Byron[23],[24].

Carrière au théâtre

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comme actrice
comme actrice et autrice
comme autrice

Écrits

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  • Les mémoires de Fanfan Benoîton, Bruxelles, A. Berqueman,(OCLC77782978)
  • Souvenirs de Parisiennes en temps de guerre, Paris-Nancy, Berger-Levrault,(OCLC644574998)
  • The Confessons of "gentle Rebecca", a life story, Londres, Drane's,(OCLC36524500)

Notes et références

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  1. Paris, État civil reconstitué, vue 31/51.
  2. Acte de décès à Paris13e, n° 3188, vue 10/31.
  3. a etb« La Gazette du palais », surGallica,(consulté le)
  4. « Le Figaro », surGallica,(consulté le)
  5. a etb« Comoedia », surGallica,(consulté le)
  6. « Portrait de Clermont Camille, (dite Fanfan Benoiton), (1856-), (actrice) | Paris Musées », surwww.parismuseescollections.paris.fr(consulté le)
  7. « Le Monde illustré », surGallica,(consulté le)
  8. ab etcLa France chevaline du 12 avril 1884 surGallica
  9. a etb« Le Figaro », surGallica,(consulté le)
  10. (en)The Spirit of the French Stage, The American Art Journal (1866-1867),(lire en ligne),p. 310
  11. a etb« Le Matin », surGallica,(consulté le)
  12. (en) RichardO'Connor,The scandalous Mr. Bennett, New York, Doubleday,(lire en ligne),p. 144, 160 et 254
  13. (en) « San Francisco Call 23 November 1908 — California Digital Newspaper Collection », surcdnc.ucr.edu(consulté le)
  14. « Le Radical », surGallica,(consulté le)
  15. « Gil Blas », surGallica,(consulté le)
  16. « Le Matin », surGallica,(consulté le)
  17. RichardO'Monroy,La soirée parisienne, Paris, P. Arnould,(lire en ligne),p. 197
  18. AdolpheAderer,Le théâtre à côté, Paris, Librairies-imprimeries réunies,(lire en ligne),p. 109
  19. « Le XIXe siècle », surGallica,(consulté le)
  20. « Comoedia », surGallica,(consulté le)
  21. « Comoedia », surGallica,(consulté le)
  22. « Le Courrier des cinémas », surGallica,(consulté le)
  23. « Comoedia », surGallica,(consulté le)
  24. « Paris-soir », surGallica,(consulté le)
  25. Georges d'Heilly,Journal intime de la Comédie française (1852-1871), E. Dentu,(lire en ligne),p. 421-425
  26. Gazette anecdotique (n°16), Paris, Librairie des bibliophiles,(lire en ligne),p. 99
  27. Dictionnaire universel illustré, biographique et bibliographique, de la France contemporaine,(lire en ligne)
  28. « Le Figaro », surGallica,(consulté le)
  29. ÉdouardNoël et EdmondStoullig, « Les Annales du théâtre et de la musique », surGallica,(consulté le)
  30. Arnold Mortier,Les soirées parisiennes de 1875, E. Dentu,(lire en ligne),p. 110
  31. (en) JosephKnight,Theatrical notes, Londres, Lawrence & Bullen,(lire en ligne),p. 178
  32. PaulMeyan, « Les Archives théâtrales », surGallica,(consulté le)
  33. « Le Figaro », surGallica,(consulté le)
  34. a etb« Gil Blas », surGallica,(consulté le)
  35. Les Annales du théâtre et de la musique, Librarie Paul Ollendorff,(lire en ligne)
  36. « La Fronde », surGallica,(consulté le)
  37. « Le XIXe siècle », surGallica,(consulté le)
  38. « Les Cahiers naturalistes : bulletin officiel de la Société littéraire des amis d'Emile Zola », surGallica,(consulté le)
  39. « La Justice », surGallica,(consulté le)
  40. « Gil Blas », surGallica,(consulté le)
  41. « Le Nouvelliste de la Bourse de Paris », surGallica,(consulté le)
  42. « Le Constitutionnel », surGallica,(consulté le)
  43. « La Fronde », surGallica,(consulté le)
  44. « Gil Blas », surGallica,(consulté le)
  45. « Le Monde artiste », surGallica,(consulté le)
  46. « Le Petit journal », surGallica,(consulté le)
  47. « Gil Blas », surGallica,(consulté le)
  48. « Le Rire », surGallica,(consulté le)
  49. « Gil Blas », surGallica,(consulté le)
  50. « Gil Blas », surGallica,(consulté le)
  51. « Le Monde artiste », surGallica,(consulté le)
  52. EdouardNoël et EdmondStoullig,Les Annales du théâtre et de la musique, P. Ollendorff,(lire en ligne)
  53. « Comoedia », surGallica,(consulté le)
  54. « Gil Blas », surGallica,(consulté le)
  55. « Gil Blas », surGallica,(consulté le)
  56. « Gil Blas », surGallica,(consulté le)
  57. « Comoedia », surGallica,(consulté le)
  58. PierreGilbert,La forêt des Cippes : essais de critique, Paris, E. Champion,(lire en ligne),p. 166,168 et 266

Bibliographie

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Liens externes

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