Camargue s'écritCamargo (graphie mistralienne) enprovençal,Camarga, en languedocien.
Le poète camarguais Elly Rul a recensé en 1938 les hypothèses anciennes, non étayées par des documents d'archives ou simplement fantaisistes :Caii Marii Agger (retranchement ou camp deMarius en latin),Ca-mar (champ recouvert d’eau, en dialecte celto-ligurien),cara-marca (« chère frontière », enprovençal), oun'a cap marca (« n’a pas de frontière »)[4]. L'hypothèseCaii Marii Agger avait précédemment été soutenue par l'historien duXVIIIe siècleLouis-Pierre Anquetil[5].La thèse retenant une origine latine, formée à partir de mots désignant des terres (champs) recouvertes d'eau, est à privilégier, sachant que le toponyme se retrouve sur d'autres territoires correspondant à cette description : le Mas Camargues et le Bois des Camargues, notamment, sis sur la commune dePont de Montvert - Sud Mont Lozère, sur de grands espaces où naît leTarn.[réf. nécessaire]
Après avoir rappelé que certains historiens ont fait dériver le nom deCamargue ducognomen du notable arlésien Aulus Annius Camars qui eut une brillante carrière dans l'Empire romain auIer siècle et fut un important propriétaire en Camargue,Fernand Benoit fait dériver son nom de Camars du toponyme Camargue. Pour lui, le mot Camargue désigne un territoire voisin de la mer et ce mot se retrouve aux embouchures du Rhin, sur l'Adriatique, en Orient et dans de nombreuses localités citées par Alfred Holder dansAlt-celtischer Sprachschatz (t. 1, 1896 :Cama-acu-s,Camar-ica, col.709-710) : Kammerich, Kamerik, Camarsac, Chéméré ou Camargo près de Santender[6].
Selon les lexicographesBénédicte et Jean-Jacques Fénié« Camargue […] serait un nom d’origine latine, issu probablement d’un domaine du sénateurCamars de lagens Annia fort influente à Arles, il est formé avec le suffixe -icus » (qui signifie« qui est relatif à »)[7].
Jacques Astor pour sa part affirme que les toponymes CAMARET (Vaucluse), CHAMARET (Drôme), CAMARADE (Ariège), CAMARAT (Var) et LA CAMARGUE (in insula Camaricas en 923, peut-être pour désigner les actuels îlots des Rièges) représentent des dérivés latins en -etum (collectif) ou -ittu (diminutif), -atum/-ata (collectif) et -icum (d'appartenance) d'un simplecamar- dont le sens est à déterminer et à rechercher autour de toponymes du type CAMARRE (le puech de CAMARRE) du Cantal[8].
Le delta comprend deux zones. Au nord, une Camargue fluvio-lacustre dominée par l'eau douce. Un système d'irrigation y a été établi au fil des siècles, permettant l'agriculture et notamment lariziculture. Au sud, se trouve une Camargue laguno-marine façonnée par les incursions de la mer et sous l'emprise du sel : on y trouve lesmarais salants deSalin-de-Giraud et d'Aigues-Mortes. Entre le nord et le sud, l'étang de Vaccarès et sesmarais périphériques forment une zone de transition[9].
La Camargue est soumise auclimat méditerranéen avec une longue période estivale, chaude et sèche, des hivers doux, un ensoleillement important et des précipitations irrégulières. Son climat comporte des particularités liées à sa situation géographique au sud du couloir rhodanien entre lesCévennes et lesAlpes du Sud. Ainsi les automnes, et dans une moindre mesure les périodes avril-début mai, sont arrosés par des précipitations brèves, mais importantes et les hivers sont parfois rigoureux à cause dumistral.
En hiver les températures descendent fréquemment sous zéro sur des périodes pouvant dépasser parfois plusieurs semaines.
Ledelta du Rhône s'est formé il y a environ 10 000 ans par la pénétration et le recul de la mer puis l'édification de flèches de sable[10].
Dès l'Antiquité, le delta est mis en culture et voit la création de grands domaines agricoles. La construction de digues débute auMoyen Âge alors que l'exploitation forestière fait reculer les boisements[10]. DuXVIIe auXIXe siècle, l'agriculture et les salins progressent ainsi que la construction de digues se poursuit[10].
Au cours duXXe siècle, le débit du Rhône est canalisé et les flux d'eau maitrisés par l'irrigation et le drainage. La riziculture et lemaraîchage se développent au cours de la seconde partie du siècle ainsi que l'industrialisation et l'urbanisation aux périphéries de la Camargue, ce qui provoque une régression générale des milieux naturels : entre1944 et1988, le delta perd40 000 hectares d'espaces naturels. C'est à partir de cette époque que se mettent en place des politiques de protection des paysages et de l'écosystème (parc régional, espaces protégés, etc.)[10].
A l'est de la Camargue, la plage de Piémanson fut reliée en 1971 à la route D36 et au village deSalin-de-Giraud: l'ancienne piste, goudronnée, permet alors un accès plus facile[11]. Deux établissements commerciaux furent par ailleurs fondés, à l'ouest, par des pêcheurs, au milieu desannées 1970, sur le site proche deBeauduc, symbole d'une plage "non débarrassée de ses travailleurs", appartenant "encore aux pêcheurs" et "où la séparation avec les baigneurs n’est pas effective"[12].
En 1974, l’association des Cabaniers soutenue par la mairie d'Arles, chercher à acquérir les 24 hectares du hameau des Sablons mais l'État oppose un droit de préemption et en 1975, l’intégralité de l’espace deltaïque camarguais devient un site inscrit. Dans les années qui ont suivi, entre 1975 et la fin des années 1980, l’occupation du site s’est accélérée avec l’émergence du quartier de Beauduc nord. Les motivations et l’origine sociale des campeurs sont "souvent très différentes de celles des cabaniers"[13].
En août 1979,Le Monde observe des tentes et caravanes sur 20 kilomètres de plage, du camping sauvage et comme un "Woodstock-sur-Mer", soit "quarante mille personnes entre sable et soleil, selon les comptages approximatifs" d'avion"[14]. Trois équipes municipales des Saintes-Marie sont alors affectées à l'enlèvement des ordures ménagères des campeurs, une ou deux fois par jour, via 30 conteneurs de 27 mètres cubes, le long du littoral[14].
L'année suivante, le ministre de l'environnementMichel d'Ornano a survolé les 40 km de plage, "entre le village desSaintes-Maries-de-la-Mer et l'embouchure du Rhône", qui "objet d'une intense fréquentation" avec plus de 50000 "campeurs sauvages" y installant des caravanes, tentes, ou baraques, via une "intense circulation automobile" qui a causé neuf morts en 1979, alors que les campings sont à demi vides.Michel d'Ornano annonce que l'État apportera son aide à l'ouverture de terrains de camping car le camping "sauvage" prend des proportions jugées "inquiétantes pour la salubrité et la protection des sites"[15].
Selon la direction de l'équipement desBouches-du-Rhône, le nombre de tentes passe de 600 en 1975 à 2300 en 1980 et celui des caravanes de 300s à plus de 1800, créant une "ville spontanée de vingt mille à trente mille campeurs" aux portes des Saintes, multipliant sa population par dix ou quinze[16].
En 1981, il est confirmé que la plage des Saintes-Maries sera interdite à la circulation automobile et aucamping sauvage, conformément à la directive nationale d'aménagement du territoire, du 25 août 1979[16]. Revenant à nouveau sur les " conséquences très graves" du camping sauvage sur les bords de mer lors d'une émission le 15 août 1981, sur France-Inter, Michel d'Ornano a déclaré avoir mis en place, à la demande du président de la République, "une politique systématique de protection de tous les milieux naturels", le camping de bord du littoral devant se développer "sur des terrains d'accueil organisés, parfaitement réalisables, car ils ne coûtent pas des sommes considérables"[17]. Après l'interdiction de 1981, du camping sauvage, les anciens campeurs des Saintes-Mariés auraient trouvé refuge à Piémanson, malgré leraz-de-marée de 1985 en Camargue touchant Piémanson comme Beauduc[11] et précédé par unplus petit en juillet 1981. Les deux plages échappent ensuite à la nouvelle législation, et se "distinguent fortement" du reste du littoral français par "les pratiques, les usages et les représentations" liés à cecamping sauvage, des "loisirs tournés vers la sociabilité comme la pétanque" ou "la recherche de toutes sortes de coquillages"[11].
Soumise à la mer et au Rhône, la Camargue n'a jamais connu d'importantes densités de population. Les plus importantes se sont établies à la périphérie du territoire :Arles dès l'Antiquité,Saint-Gilles etAigues-Mortes auMoyen Âge[18].
Le village deSalin-de-Giraud est ainsi créé par le besoin de main-d'œuvre qu'il faut fidéliser : deux cités ouvrières y sont construites. La commune dePort-Saint-Louis-du-Rhône est créée en1904 : jusqu'au milieu duXIXe siècle, ce territoire était peuplé de chasseurs, pêcheurs et gardiens de troupeaux mais le développement du port — notamment soutenu par des investissements lyonnais — favorise l'industrialisation. La ville fait aujourd'hui partie ducomplexe portuaire de Marseille[18].
La Grande Camargue compte aujourd'hui environ 10 000 habitants essentiellement concentrés dans la commune des Saintes-Marie-de-la-Mer (2 317 habitants), le quartierTrinquetaille et le village deSalin-de-Giraud (sur la commune d'Arles). La densité de population est de seulement 10 hab/km2.
Par endroits, la mer a créé desgraus, des voies d'eau reliées aux lagunes. Celles-ci sont peu profondes et connaissent des variations de niveau et de salinité en fonction notamment du vent. Lesmarais ou « roubines », alimentés en eau douce ou peu salée par des canaux, peuvent être plus profonds et abritent des roseaux, des iris ou des joncs, voire pour ceux régulièrement asséchés, une flore spécifique[20].
Les « sansouires » sont des steppes au sol salé où poussent des plantes adaptées, lessalicornes. Souvent mises en culture, celles qui subsistent sont aujourd'hui protégées[20].
Les espaces de pelouse ont été pour beaucoup remplacés par des rizières alors que les espaces boisés n'occupent plus que 3 % de la Camargue, le long du fleuve[20].
La Camargue abrite un patrimoine vivant exceptionnel et accueille de nombreuses espèces animales et végétales.
La région est une halte migratoire pour lescanards et les oiseaux d'eau : on recense 150 000 individus en transit chaque année. De nombreux canards hivernent notamment sur l'étang de Vaccarès. En été, on compte jusqu'à 30 000 flamants roses. Un îlot a été aménagé pour la reproduction sur l'étang du Fangassier[21].
Depuis une quinzaine d'années les effectifs deGrue cendrée poursuivent une croissance régulière, ces dernières années plus de 10 000 Grues cendrées y sont comptabilisées chaque hiver[22],[23],[24],[25].
La Camargue abrite lacistude, une tortue d'eau douce qui vit dans les marais et les canaux, et leragondin, introduit auXIXe siècle[21].
La Camargue est également connue pour sesmoustiques : on en dénombre 40 espèces[21].
Enfin, le climat et le milieu particuliers voient le développement de végétaux adaptés, telles lessalicornes et lessaladelles, qui ont la particularité de pousser en milieu salé, ainsi que lelis des sables qui fleurit dans les dunes[21].
Le patrimoine naturel camarguais est soumis à plusieurs contraintes qui le mettent en danger tels la pollution charriée par leRhône, le recul des espaces naturels au profit de l'agriculture, la chasse ou encore la mer qui érode les plages du littoral[27].
Premier espace protégé à avoir été mis en place en Camargue, la réserve zoologique et botanique de Camargue a été créée en 1927 par laSNPN[28]. Elle comprenait alors notamment à cette époque l’étang du Vaccarès, les étangs des Impériaux (Impérial et Malagroy), l’étang du Fangassier, l’étang du Galabert et la Vignolle. En 1975, elle devient par arrêté ministériel laréserve nationale de Camargue, toujours gérée par laSNPN, mais n’incluant plus les étangs des Impériaux ni le Fangassier, le Galabert et la Vignolle.
Laloi du 2 mai 1930 a permis le classement de la Grande et de la Petite Camargue comme monuments paysagers.
La chaumière de Camargue est une véritable habitation annexe. L'exemple deSalin-de-Giraud où elles ont formé une véritable agglomération en reste une preuve indéniable[31]. Pour leur construction, ce sont les roseaux des marais, lasagne, qui sont utilisés. Ce type d'habitation édifié avec un matériau extrêmement périssable ne permet pas de remonter plus loin que le milieu duXVIIe siècle pour retrouver des chaumières encore intactes. Mais leur trace historique remonte jusqu'auMoyen Âge puisque l'on sait que le village desSaintes-Maries-de-la-Mer brûla à cause de ses chaumières. Plus près de nous, les ouvriers sauniers des Salins-de-Giraud étaient logés dans vingt-deux chaumières dont l'abside était tournée vers le Nord-Ouest pour résister aux vents dominants[32].
Lemas est également un édifice typique de Camargue. Généralement implantés le long du fleuve ou en hauteur, à l'abri du vent par des bosquets, les mas sont construits avec leur façade au sud[33].
Le long du Rhône se trouvent également des tours de guet construites pour surveiller le delta et assurer une protection contre les envahisseurs. Celles construites à partir duXVe siècle servaient surtout de contrôle du commerce[33].
Tenue de travail d'hiver, en Camargue au début duXXe siècle.
Les costumes portés traditionnellement par les paysans et artisans sont généralement à l'origine des costumes citadins et bourgeoi[35].
Ainsi, le paysan provençal duXVIIIe siècle portait une culotte« à la française » avec des bas ou des guêtres de peau, un gilet et une jaquette à deux basques. Notons la taillolle (taiolo), ceinture de laine, généralement rouge, portée à la taille.
Le costume des femmes arlésiennes était porté quotidiennement par un certain nombre de femmes jusque dans lesannées 1950[36]. Il se distingue par une coiffe spéciale qui nécessite le port de cheveux longs. En fonction des jours de la semaine et des tâches à accomplir, cette coiffure était retenue sur le sommet de la tête par un ruban, une cravate ou un nœud de dentelles[37]. Parmi les pièces qui composent actuellement l'habillement, il y a la chapelle (plastron de dentelle en forme de trapèze), apparue en 1860, et qui couvre la poitrine[38], le grand châle de forme carrée, qui moule le buste, la robe longue en satin de différentes couleurs et toujours pincée à la taille, les dorures (bijoux, agrafes, boucles ou crochets) qui sont transmises de génération en génération[39] dont les boucles d'oreilles (pendants oubrandanto) réservées aux femmes mariées[40].
Jusque dans lesannées 1920, il n'y avait aucun costume particulier réservé auxgardians. C'est le marquisFolco de Baroncelli-Javon, fondateur de laNacioun gardiano, qui fixe le standard actuel avec la veste de velours et le pantalon en peau de taupe. La tradition veut que pour la veste, il ait repris le modèle que portait son amiYvan Pranishnikoff lorsqu'il était cadet au collège impérial russe[41].
La cuisine de la Camargue est influencée par son environnement mais a évolué au cours des siècles, notamment avec l'arrivée des produits comestibles duNouveau monde, l'apport de la culture duriz et l'élevage taurin[42].
Les villes d'Arles et desSaintes-Maries-de-la-Mer organisent chacune chaque année, deuxférias : elles se déroulent sur plusieurs jours et accueillent de nombreuses festivités[43].
On peut y voir descourses camarguaises, qui est un sport né de jeux organisés par les gens des mas au cours duquel des raseteurs habillés de blanc et aidés de crochets essaient d’ôter la cocarde fixée sur le front d'un taureau, mais également descorridas.
Les Saintes-Maries-de-la-Mer qui, selon la légende, est le lieu de débarquement dessaintes, accueille des pèlerinages : depuis1448 le et le dimanche le plus proche du àMarie Jacobé etMarie Salomé et, depuis1935, àSainte Sara. Ce dernier pèlerinage en l'honneur de la sainte patronne desGitans donne lieu à d'importants déplacements et a un impact touristique important[43].
Lacroix de Camargue a été créée en1926 parHermann-Paul. Elle symbolise la foi (croix), l'espérance (ancre) et la charité (cœur). Les extrémités en forme de trident symbolisent lesgardians[43].
Le territoire de la Camargue implique une économie spécifique :
L'agriculture, en plus d'une production vinicole, a développé un secteur céréalier et bovin unique en France métropolitaine, celui duriz et dutaureau de Camargue AOC. Le secteur agricole est centré autour desmanades.
Le tourisme, tourné vers les activités estivales, comme sur l'ensemble de la côte méditerranéenne, est complété par un tourisme vert, grâce auParc naturel régional de Camargue.
L'industrie et le commerce, sont présents de longue date en Camargue, notamment par l'exploitation des ressources naturelles tel que le sel marin, auSalin-de-Giraud et àAigues-Mortes.
↑Rul d'Elly,La Camargue gardiane, Michel Delaveau, Paris, 1938.
↑Louis-Pierre Anquetil,Histoire de France, édition 1833, t.1, p. 53-54.
↑Fernand Benoit, « I- Antiquités pré-romaines et gallo-romaines en Camargue »,Mémoires de l'Institut historique de Provence,,p. 88 et notes(lire en ligne).
↑ab etc"De la plage appropriée à la plage patrimonialisée, analyse de pratiques balnéaires «déviantes» sur le littoral camarguais : l'exemple de Piémanson et Beauduc", par Cécilia Claeys-Mekdade et Laurence Nicolas, dans la revueMéditerranée en 1999[1]
↑"La plage de Beauduc : entre communitas et utopie" par Laurence Nicolas, en 2008, dans la revueGéographie et cultures"[2]
↑"La gestion d’un grand site camarguais : les cabanes de Beauduc", par Paul Minvielle, dans la revueMéditerranée en 2005[3]
↑a etb"Les " sauvages " s'apprivoisent" par Guy Porte, le 11 août 1979 dansLe Monde[4]
↑"Le gouvernement prend des mesures très sévères pour réglementer l'accès des automobiles" dansLe Monde du 5 août 1980[5]
↑a etb"Le camping sauvage est interdit en Camargue", le 8 mai 1981, dansLe Monde[6]
Fernand Benoit, « I- Antiquités pré-romaines et gallo-romaines en Camargue »,Mémoires de l'Institut historique de Provence,,p. 88-107(lire en ligne).
Luc et Muriel Chazel,Secrets de Camargue, Edisud, Aix-en-Provence 2007.
Camargue, fille du Rhône et de la mer, Frédéric Simien, Éditions Sutton (2010)
Il était une fois… l'île de Camargue, Dominique Balaÿ et Francis Balaÿ, illustrations Jean Cubaud, Livre Jeunesse (160 photos et documents), Éditions des Falaises (2007)
Camargue, Jean Proal, Denys Colomb de Daunant, illustré de 94 photographies, Éditions Marguerat (1955)
Crin-Blanc, Albert Lamorisse, Livre Jeunesse, Éditions L'École des Loisirs (1953)
Camargue et Gardians, Carle Naudot, Éditions Parc naturel régional de Camargue (1989)
Le Guide de la Camargue, Pierre Dupuy, Éditions La Manufacture (Deuxième édition revue et actualisée) (1991)
La Camargue, Michel Droit, Éditions Arthaud (1961)
Camargue, plurielle et singulière, Pierre Dupuy & Gérard Sioen, Éditions Équinoxe (1994)
Marie-Hélène MOROT-SIR "Terres millénaires de Provence" éditions des Pinèdes (2021)
Metzmacher, M. (1979). Note sur l'avifaune estivale de l'Est oranais (Algérie), de la Camargue (France) et du Guadalquivir (Espagne). INA, Séminaire international sur l'avifaune algérienne 5- (pour les marais de la Macta voirl'article sur le site Orbi de l'Université de Liège)
Plantes des rizières de Camargue, de Pascal Marnotte, Alain Carrara, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement, Parc naturel régional de Camargue, Éditions Quae, (2006) (voir celivre surGooglebook)
Alain Arnaud,Du Petit-Rhône à la Grand'Bouche, anecdotes, contes et poèmes autour d'un cabanon en Camargue, La Compagnie Littéraire - Paris, 2019.(ISBN978-2-87683-652-5)
Sylvie Brunel,Crin Blanc ou l'invention de la Camargue (avec Florian Colomb de Daunant), Actes Sud, 2016 (résumé critique).