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Calendrier républicain

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Pour les articles homonymes, voirCalendrier révolutionnaire.

Exemplaire de calendrier républicain.

Lecalendrier républicain oucalendrier révolutionnaire français est uncalendrier créé au cours de laRévolution française par laConvention nationale,assemblée constituante qui, élue durant l'été 1792, instaure larépublique le 21 septembre. Entré en vigueur le15 vendémiaire anII (), ce calendrier a pour date initiale le1er vendémiaire anI (), lendemain de l'abolition de la monarchie, proclamé premier jour de l'« ère des Français ».

Utilisé pendant toute laPremière République, y compris la période duConsulat, et au début duPremier Empire jusqu'en 1806, il est aboli parNapoléonIer pour des raisons pratiques et idéologiques.

Après 1806, il est utilisé à l'occasion par les instances juridiques et administratives, notamment en ce qui concerne l'état civil des personnes nées, mariées ou décédées entre 1793 et 1806[Note 1]. Les lois votées durant cette période et restant en vigueur par la suite sont aussi datées selon le calendrier républicain (par exemple laloi Jourdan-Delbrel sur la conscription reste la « loi du 19 Fructidor an VI »). Le calendrier républicain est brièvement remis en vigueur à Paris par laCommune (mars-mai 1871).

Comme lesystème métrique, ce calendrier résulte de la volonté des révolutionnaires français d'adopter un système fondé sur lesystème décimal ; en ce qui concerne le calendrier, il s'agit aussi de remplacer lecalendrier grégorien lié auchristianisme et à lamonarchie, c'est-à-dire à l'Ancien Régime. Le nouveau calendrier inclut des changements considérables : d'une part un changement d'ère, en remplaçant comme point de référence de la numérotation des années la naissance du Christ par la naissance de la république française ; d'autre part un nouveau découpage de l'année avec des mois dotés de nouveaux noms, et un nouveau découpage des mois, la semaine (sept jours) étant remplacée par la décade (dix jours). Enfin, les débuts des mois sont décalés par rapport à ceux des mois traditionnels, qui sont d'ailleurs d'origineromaine et non pas chrétienne[Note 2] (par exemple, Vendémiaire de l'an I va du 22 septembre au 21 octobre[Note 3]).

Dans le calendrier républicain, l'année solaire est découpée en douzemois de trentejours chacun (soit360 jours), plus des jours complémentaires, cinq pour les années communes, six pour les années dites« sextiles » (terme officiel du calendrier républicain, au lieu de « bissextile »). Cela a pour résultat de remplacer le jour de repos hebdomadaire (le dimanche) par un jour de repos décadaire. Parallèlement, les nombreusesfêtes chômées, liées au christianisme, sont supprimées, ce qui a des conséquences pour l'activité économique, au détriment des travailleurs (de même que laloi Le Chapelier de 1791 avait supprimé lescorporations et interdit toute association professionnelle, notamment d'ouvriers).

La loi votée par la Convention a un aspect scientifique : elle fixe le début de chaque année au début du jour calculé entemps vrai de l'Observatoire de Paris[Note 4] où l'équinoxe d'automne a lieu auméridien de Paris, selon les observations des astronomes. Le commencement de l'année est ensuite officiellement fixé par décret.

Création et abrogation

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Calendrier républicain de l'anIII (1794 – 1795), dessin dePhilibert-Louis Debucourt.

Le au matin, laConvention nationale se réunit d'abord auchâteau des Tuileries àParis, puis se transporte à lasalle du Manège, lieu des séances de l'Assemblée législative. Les députés approuvent à l'unanimité la proposition de loi de l'abbé Grégoire« La Convention nationale décrète que la royauté est abolie en France », sous les acclamations prolongées de joie du public et des cris deVive la Nation ![1],[2].

Ce vote intervient la veille du troisième anniversaire de l'adoption du premier article de laConstitution de 1789« Le gouvernement français est monarchique ; il n'y a point en France d'autorité supérieure à la Loi ; le Roi ne règne que par elle ; et ce n'est qu'en vertu des Lois qu'il peut exiger de l'obéissance[3] ».

Le lendemain, lors de la séance du matin, la Convention décrète que tous les actes publics à compter du porteront dorénavant la date de l'an premier de la République française[4]. Il se trouve que ce jour fut également le jour de l'équinoxe d'automne pour l'Observatoire de Paris[5]. Profitant de ce hasard[Note 5], les révolutionnaires ont ultérieurement associé cet événement avec le début de l'ère républicaine[7],[8].

Création

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Prémices

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Dès le début de la Révolution, au lendemain du, les journaux, ayant l'intuition qu'un bouleversement s'opérait, appellent cette année 1789 l'an I de la Liberté. Levieux comput ne pouvait plus présider aux temps nouveaux.

Dans une lettre àM. de Lalande publiée le dans laGazette nationale ou Le Moniteur universel[9], on peut lire :« Quand Jules César acheva de détruire la liberté romaine, quand il accepta la dictature perpétuelle et se fit nommer empereur, son premier soin, comme pour marquer cette époque désastreuse, fut de réformer le calendrier. Le moment où la France vient d'être régénérée […] n'est-il pas plus favorable encore à proposer un pareil changement […] C'est à vous, Monsieur, que je crois devoir soumettre cette idée, comme le plus capable de la développer et de la faire valoir ».

L’auteur y suggère de fixer le début de l’année à l’équinoxe deprintemps, le 20 ou et par souci de simplicité, il proposait que« le changement commencerait au,nouveau style, et serait nommé l’Ère de la Liberté, comme l'a déjà fait un des membres de l'Assemblée nationale,M.Barère de Vieuzac[10] à qui nous devonsles Étrennes du citoyen[9] ». L’idée, il est vrai, s’inspirait de projets antérieurs[11].

Dès 1785,Riboud, ancien procureur du roi deBourg-en-Bresse, avait publiéles Étrennes littéraires ou Almanach offert aux amis de l'humanité. Les noms des grands hommes y remplacent ceux des saints de l'Église. Pour célébrer l'anniversaire des plus illustres d'entre eux, il institue des fêtes qui rappellent leurs travaux ou leurs bienfaits. La fête de l'agriculture tombe le jour dédié àColumelle ;Jean-Jacques Rousseau préside à la fête des âmes sensibles, etScarron à celle des malades agréables. PourNewton, c'est la grande fête de l'univers[12].

En 1788, qu’il nomme« L’An premier du règne de la Raison[13],[Note 6] »,Maréchal, sous-bibliothécaire à labibliothèque Mazarine, reprend la même idée, mais la développe avec une tout autre ampleur en publiant sonAlmanach des Honnêtes Gens[13],[16],[Note 7] dans lequel, rejetant lecalendrier grégorien[17] et retenant pour le début du sien le afin de respecter l'ordre des mois de l'anciencalendrier romain, il substitue auxsaints des personnages célèbres, préfigurant ainsi le futur calendrier révolutionnaire[Note 8] ; l'ouvrage est condamné à être brûlé par leParlement de Paris et son auteur interné trois mois[17],[Note 9].

Ères révolutionnaires

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On s'adresse donc aux astronomes pour qu'ils se mettent à l'ouvrage, mais en réalité, on tâtonna beaucoup avant de fixer l'« ère des Français ».

Les uns prétendaient qu'il fallait prendre la date de l'ouverture desétats généraux de 1789 àVersailles, c'est-à-dire le ; d'autres préféraient le, jour auquel letiers état s'était déclaré« Assemblée nationale » ; d'autres réclamaient enfin la journée du (serment du Jeu de paume)[20].

Le Moniteur universel, dont le premier numéro[21] date précisément du jour de l'ouverture desétats généraux et qui paraît ensuitequotidiennement depuis le, fait figurer après la date du jour, pour la première fois le, la mention« Seconde année de la Liberté[22] » ; une ère de la Liberté que ce journal fait débuter à laprise de la Bastille lorsqu'il titre deux semaines plus tard« Ier jour de la2e Année de la Liberté » dans son numéro du[23].

Il faut attendre le vote par l’Assemblée législative du décret du pour que le début de l’ère de la Liberté soit officiellement fixé au :« Tous les actes publics, civils, judiciaires et diplomatiques porteront l’inscription de l’ère de la Liberté » au motif que« toute l'année devait être mise à l'honneur d'avoir donné naissance à la Liberté[20],[24] ».

Après l’insurrection parisienne du 10 août 1792, la Révolution met à l’honneur l’égalité,« parce que l’égalité la plus parfaite, déclareCollot d’Herbois devant l’Assemblée législative le[25], est la base de nos principes politiques ». La mise à l’honneur de l’égalité, aux côtés de la liberté, modifie pour un temps la présentation des dates du calendrier. Pour la première fois, le,Le Moniteur universel[Note 10] retient la triplecomputation« Mardi. l'an quatrième de la Liberté, et le premier de l’Égalité[27] ».

Puis le, dès l'ouverture de la séance des travaux de la Convention, le député de ParisBillaud-Varenne demande« qu'à compter de la journée d'hier, au lieu de dater les actes l'an quatrième de la liberté, etc. on datel'an premier de laRépublique française[4],[28] ». Deux jours plus tard,« L'an premier de la République française[29] » remplace« L'an quatrième de la Liberté, et le premier de l'Égalité » dans le titre duMoniteur.

Trois mois après, la Convention charge le sonComité d'instruction publique de lui présenter dans le plus bref délai« un rapport sur les avantages que doit procurerà la France l'accord de sonère républicaine avec l'ère vulgaire[30],[31] ». Il ne s’agissait donc pas, à l’origine, d’une exclusion de« l’ère vulgaire » (le calendrier grégorien) au profit d’un unique calendrier (le calendrier républicain).

Commission Romme

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Une commission est créée, formée dudéputé du Puy-de-DômeRomme et dudéputé des ArdennesFerry, qui demandent queDupuis leur soit adjoint et Romme en est le rapporteur. C'est à ce titre que la création du calendrier républicain lui est généralement attribuée[32],[31],[Note 11]. Elle s'entoure de membres de l'Académie des sciences et associe à ses travauxGuyton-Morveau,Lagrange,Lalande,Monge etPingré[34]. Le parallèle est frappant entre la commission des poids et mesures[35] et la commission du calendrier : dans les deux cas, les idéologues et les politiques entourent, encadrent les scientifiques, les buts des uns étant très différents de ceux des autres[31].

En fait, ce groupe de travail renonça, sans doute sur l'initiative de son rapporteur[36], à l’idée d’un accord entre le calendrier grégorien et l’ère républicaine au profit de la réforme du calendrier et le rapport demandé par la Convention ne fut jamais rédigé[37]. La gestation du projet durera neuf mois et le Romme est en mesure de présenter les travaux de la commission au Comité d'Instruction publique[38] qui ouvre la discussion le 19[39] ; il les présente ensuite devant la Convention le[40].

Romme développe dans son rapport les principes et les motivations du nouveau découpage du temps. En s'appuyant sur la rhétorique révolutionnaire, il trouve les formules qui frappent, qui marquent les buts idéologiques de la réforme.

« Le temps ouvre un nouveau livre à l'histoire ; et dans sa marche nouvelle, majestueuse et simple comme l'égalité, il doit graver d'un burin neuf les annales de la France régénérée[41]. […] Le 21 septembre, le dernier de la monarchie et qui doit être le dernier de l'ère vulgaire, les représentants du peuple français réunis en Convention nationale ont ouvert leur session et ont prononcé l'abolition de la royauté.

Le ce décret fut proclamé dans Paris, le fut décrété le premier de la République, et le même jour à9 heures18 minutes30 secondes du matin le soleil est arrivé à l'équinoxe vrai, en entrant dans lesigne de la balance. Ainsi l'égalité des jours aux nuits était marquée dans le ciel, au moment même où l'égalité civile et morale était proclamée par les représentants du peuple français comme le fondement sacré de son nouveau gouvernement[8]. »

Le rapport présente ensuite l'architecture du nouveau calendrier proposé avec une année dont le début est calé sur le jour de l'équinoxe d'automne, bissextile tous les4 ans, avec une nouvellenomenclature des12 mois[Note 12], chacun de30 jours divisés en3 parties de10 jours appeléesdécades, un total annuel de36décades, et pour terminer l'année de durée inchangée,5 joursépagomènes et un sixième l'année bissextile[Note 13] ; s'y ajoute en outre une division décimale[Note 14] du jour, de l'heure, etc. Un projet de décret[45] termine la présentation de Romme du.

Convention nationale

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Le débat s'engage à la Convention dans les quinze jours qui suivent reflétant les divisions entre les factions en son sein puisqu’on touchait aux symboles mêmes de la République.Bentabole,député du Bas-Rhin et ami deMarat, traduisant sans doute le sentiment de lassitude, estime même le[46]« que la Convention nationale, en fixant l’ère française, a fait assez et qu’elle doit s’arrêter ». Il trouve inutile et même dangereux de changer les subdivisions du temps et leur dénomination.

« LorsqueMahomet, déclare-t-il, conquérant et législateur, donna une autre ère aux peuples soumis à sa puissance, son but fut de les séparer du reste des hommes et de leur inspirer un respect superstitieux pour le culte qu’il leur prescrivait. Notre but, conclut-il, est contraire à celui de cet imposteur; nous voulons unir tous les peuples par la fraternité […] Je demande qu’on ajourne le reste du projet ».Lebon,député du Pas-de-Calais s'oppose à l'ajournement[46] :« Si le fanatisme sut par ce moyen affermir son empire, pourquoi négligerions-nous de l'employer pour fonder la liberté ? ».

Undéputé du Nord,Duhem, soutient qu'il faut faire le calendrier moins pour la France que pour toutes les nations.« Je vote, dit-il, pour nommer les divisions du temps par leur ordre numérique ». Romme consent à supprimer les dénominations révolutionnaires ou plutôt à les remplacer par des dénominations morales.« Le premier jour, dit-il, en développant son projet, est celui des époux ».« Tous les jours sont les jours des époux », riposte non sans malice ledéputé de la Seine-InférieureAlbitte[46],[47]. La Convention adopte alors les dénominations morales.

Lebon souligne aussitôt le ridicule de ces dénominations et conseille de les abandonner :« D’ailleurs, plaide-t-il, la difficulté de surcharger sa mémoire de tant de noms fera conserver les anciens et vous aurez manqué votre but ». Il demande à ses collègues de rapporter le décret[46].

Revenant une fois de plus sur sa décision, la Convention se déjuge et décide de rapporter son premier décret adopté quelques instants plus tôt pour en revenir à la dénominationordinale des mois, des jours et des décades[46].

Calendrier révolutionnaire

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Plaque datant de la Révolution française sur un mur duHaut-de-Cagnes (Alpes-Maritimes).

Le décret de la Convention nationale concernant l'ère des Français est publié le[48],[Note 15]. Le calendrier républicain entre en vigueur le lendemain du décret. Le, après le numéro du journal (qui correspond toujours au rang du jour dans l'année grégorienne),Le Moniteur universel remplace la date grégorienne mentionnée jusqu'alors[49] par la date républicaine du jour,« Le 16 du premier mois[50] », puis le lendemain sa numérotation change pour devenir celle du rang du jour dans l'année républicaine en cours[51].

Mais les inconvénients surgissent, dès qu'on veut s'en servir[Note 16]. Le peuple, que l'imagination domine et gouverne presque toujours, la trouve trop abstraite[53]. La rédaction des actes officiels devient laborieuse. Peut-on s'exposer à écrire des phrases comme celle-ci :« le deuxième jour de la deuxièmedécade du deuxième mois de la deuxième année de la République[54] ? ».

Une nouvelle commission de la Convention chargée d'étudier une nouvelle nomenclature des mois et des jours est créée le et on y voit apparaître un nouveau nom (les autres faisaient déjà partie du Comité d'Instruction publique)[55]. La nomenclature qu'avait proposée Romme[56] ne peut rivaliser avec la sonorité et la poésie puissante decelle imaginée parFabre d'Églantine[57] et approuvée par la Convention le[58],[Note 17].

Le Moniteur universel officialise le ces innovations en titrant« Octodi[Note 18], première décade de Brumaire » où, après« l'an 2 de la République » des journaux antérieurs[62],« une et indivisible[Note 19] » depuis le[64], on lit désormais la doublecomputation (date républicaine plus date grégorienne agrémentée[Note 20] de« vieux style »).

Le décret qui donne sa forme définitive au calendrier est publié le4 frimaire anII ()[67],[68], le jour de lanèfle. Il abolit l'« ère vulgaire » pour les usages civils et définit le comme étant le premier jour de l'« ère des Français », avec comme première année l'anI. Pour les années suivantes, le premier jour de l'année est celui de l'équinoxevrai auméridien de Paris. Des astronomes étaient chargés de déterminer l'instant du phénomène et quelques jours après un décret fixait ensuite le commencement de l'année[69].

Pour le baronMarc de Vissac, avocat et historien duXIXe siècle, ce calendrier n'a de révolutionnaire que le nom.

« Il serait puéril de contester la combinaison ingénieuse du calendrier républicain, en même temps que la hardiesse d'esprit de ceux qui le conçurent. Mais on est obligé de constater aussi que cette conception, toute grandiose soit-elle, n'était qu'un ensemble de réminiscences. Romme et ses collègues avaient cherché, trouvé et approprié ; ils n'avaient rien inventé[70] ».

« La division en douze mois était universelle et des plus anciennes. – Le morcellement du mois endécades avait existé àAthènes. – Lescinq jours épagomènes se retrouvent dans l'année égyptienne. – LaFranciade est la copie servile de l'antiqueOlympiade. LesTyriens dataient du recouvrement de leur liberté[70] ».

« Et quant à prendre l'équinoxe d'automne comme époque initiale de l'année, c'était revenir à l'usage desChaldéens, desPerses, desSyriens, desPhéniciens, desCarthaginois ; c'était recommencer l'ère de Séleucus[70],[Note 21] ».

« Il n'est pas jusqu'à la plus originale desfêtes décrétées, celle de l'Opinion, qui ne fût renouvelée duJour du Triomphe chez lesRomains où le soldat, placé derrière le char, pouvait exhaler librement tout ce que lui suggéraient sa haine et sa gaieté[70] ».

Utilisation

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L'ère républicaine[Note 22] s'est appliquée un peu plus de douze ans d' au (12 ans,2 mois et27 jours pour être précis[102]).

L'an I ne fut pas utilisé puisque la fondation du calendrier républicain remonte aux premiers jours de l'an II ; aucun acte authentique ne peut porter une date de l'an I, mais on peut en trouver mention dans des documents où le mois grégorien est encore en usage, par exemple :« , an Premier de la République ».

L'an XIV, commencé le1er vendémiaire anXIV () et arrêté le10 nivôse anXIV (), le décadi jour dufléau, ne dura que trois mois et huit jours (très exactement cent jours).

Obligatoire

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Une campagne active et des mesures autoritaires[102] en avaient pourtant assuré le succès en l’an II, en l’an III, puis en l’an VI.

La loi du16 vendémiaire anII ()[99],[103] fixa au dernier jour de chaquedécade les vacances des fonctionnaires publics. LeDirectoire en avait rappelé le caractère obligatoire avec l'entrée en vigueur de laConstitution du 5 fructidor an III qui dispose en son article 372 :« L'ère française commence au, jour de la fondation de la République[104],[Note 23] ».

Avec l'arrêté du14 germinal anVI ()[99],[Note 24] les caisses publiques, les postes et messageries, les établissements publics d'enseignement, les spectacles, les rendez-vous de commerce, comme foires, marchés, les contrats et les conventions, etc. durent désormais se régler sur la décade, sur le mois ou sur lessans-culottides ; on prohiba la presse affichant la doublecomputation[Note 25] et on chargea le conseil exécutif, les corps administratifs et les municipalités, de prendre toutes les mesures propres à favoriser et à faciliter l'usage exclusif du nouveau calendrier.

Critiqué

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Mais très tôt, si les administrations en avaient tant bien que mal respecté les clauses, de vives résistances s’étaient fait jour tant dans les classes populaires, et principalement dans les campagnes restées attachées à la religion, que dans les élites[102],[Note 26].

On soulignait aussi les imperfections, voire le caractèreutopique, de ce calendrier calqué sur lessaisons mais dont l’universalisation eût posé des problèmes sous d’autres climats et d’autres latitudes[102],[Note 27]. La règle adoptée fixait le commencement de l'année le jour où tombe l'équinoxe vrai d'automne pour l'Observatoire de Paris. Ainsi, en toute rigueur, la durée de l'année résultait de l'observation, et n'était donc plus prévisible.

En ce qui concerne les critiques, ledéputé d'Ille-et-VilaineLanjuinais[Note 28] les énumère quand il déclare le30 thermidor anIII () :« C’est d’abord un problème de savoir quel jour commence l’année dans le nouveau calendrier […] Les nouveaux noms des mois sont vérité dans le nord, et perpétuel mensonge au midi. […] Le décadi ne s’accorde point avec la nature. Il n’y a ni hommes, ni animaux qui supportent neuf jours de travail consécutif. […] Pourquoi la plus solennelle des fêtes religieuses est-elle dans le calendrier de Romme et de Fabre d’Eglantine le jour duChien ? […] Je vote donc pour que le calendrier des assassins de la France ne soit pas constitutionnellement le calendrier du peuple français[107],[108] ».

Les deux premiersNoël dans le nouveau calendrier républicain en vigueur –5 nivôse anII () et5 nivôse anIII () – eurent lieu tous deux le jour du Chien[Note 29].

Abrogation

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« Le calendrier républicain était né petit à petit, à coup de décrets et de modifications », écritVéronique Le Ru. « Il va mourir de la même façon, à coup de critiques. Sa fin est aussi politique que sa naissance[107]. »

Consulat

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Comme l’idée deBonaparte est de faire de lareligion catholique unereligion d’État après lecoup d'État du18 brumaire anVIII () dont est issu leConsulat, il faut bien, pour des raisons inverses de celles qui l’avaient imposé,déconstruire le calendrier républicain[109],[110]. Bonaparte commence par tordre le cou au décadi : seuls les fonctionnaires sont soumis au décadi par arrêté des consuls du7 thermidor anVIII ()[110]. Leur repos est désormais fixé au dimanche le18 germinal anX ()[110],[111] puis la semaine redevient légale[107].

Lejeudi de l'Ascension, lafête de l'Assomption[Note 30], laToussaint etNoël deviennentfériés par l'arrêté du29 germinal anX ()[115],[116] découlant duConcordat pour la religion catholique du26 messidor anIX () ratifié par lepape avec labulleEcclesia Christi[117],[118] ().

La double computation duMoniteur universel reprend, sans l'ajout« vieux style », dès le30 frimaire anXI () de la semaine de Noël[100],[101], alors queBonaparte estconsul à vie depuis le14 thermidor anX (). Deux ans plus tard, le28 floréal anXII () leSénat proclameNapoléonempereur des Français etPie VIIconsacre l’événement le11 frimaire anXIII () àNotre-Dame de Paris[Note 31].

Empire

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En 1804 et 1805, le nouveau pouvoir impérial qui n'a abrogé ni la République, ni son calendrier, ne célèbre plus les fêtes républicaines[121],[Note 32]. La suppression du calendrier républicain offre un exemple des ambiguïtés d'un régime qui, selonJacques-Olivier Boudon,« se refuse à briser net ses racines révolutionnaires[121] ». Le22 fructidor anXIII (), un sénatus-consulte impérial[123] abroge ce calendrier qui avait été renommécalendrier français, et rétablit le calendrier romain (grégorien) à partir du11 nivôse anXIV (1er janvier 1806).

Ce futLaplace lui-même qui présenta auSénat conservateur le rapport de la commission « pour l'examen du projet de sénatus-consulte portant rétablissement du calendrier grégorien » :« Il ne s'agit point d'examiner quel est, de tous les calendriers possibles, le plus naturel et le plus simple. Nous dirons seulement que ce n'est, ni celui qu'on veut abandonner, ni celui qu'on vous propose de reprendre[123] ».

Le dernier numéro« vieux style » du10 nivôse anXIV () duMoniteur universel paraît avec leno 100 qui affiche toujours les deux calendriers[96]. Le lendemain la date grégorienne figure seule dorénavant, précédée dunom du jour de la semaine, tandis que la numérotation du journal est réinitialisée au rang du jour dans la nouvelle année grégorienne qui commence[124]. Le calendrier révolutionnaire n'aura été appliqué que durant12 ans,2 mois et27 jours[102].

Lepréfet des Bouches-du-RhôneThibaudeau écrira plus tard :« Malgré la promesse solennelle faite par le gouvernement consulaire de conserver le calendrier républicain comme une conquête faite sur le fanatisme on ne s’en servait presque plus pour les actes publics. Dans les relations sociales, le calendrier romain avait été remis en usage ; dans l'ordre religieux il était nécessairement suivi ; la double date était ainsi constamment employée ; il y avait dans le fait deux calendriers à-la-fois[123],[125] ».

Enseignements

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Thibaudeau poursuit son analyse, reprenant à son compte les arguments développés auSénat par les rapporteursRegnaud de Saint-Jean d'Angély etMounier lors de la séance du15 fructidor anXIII (2septembre1805)[123],[125] :

« Le calendrier républicain avait été imaginé dans la vue de donner aux Français un calendrier purement civil, et qui, n'étant subordonné aux pratiques d'aucun culte, convînt également à tous ».

« Les autres avantages de ce calendrier étaient la longueur uniforme des mois composés constamment de trente jours. Les saisons qui commençaient avec le mois, et ces terminaisons symétriques qui faisaient apercevoir à quelle saison chaque mois appartenait, étaient des idées simples et commodes. Enfin, dans ce calendrier on voyait une division sage et régulière fondée sur la connaissance exacte de l'année et du cours du soleil. […] »

« On reprochait au calendrier républicain deux défauts essentiels. Le premier et le plus grave était la règle prescrite pour les sextiles qu'on avait fait dépendre du cours vrai et inégal du soleil, au lieu de les placer à des intervalles fixes. On pouvait facilement corriger ce défaut. Il s'agissait de déterminer seulement qu'à commencer de l'an XVI les sextiles se succédassent de quatre en quatre ans, et les années séculaires de quatre cents en quatre cents ans[Note 33] ».

« Le second défaut était dans l'époque assignée pour le commencement de l'année. On aurait dû, pour contrarier moins les habitudes et les usages reçus, le fixer au solstice d'hiver ou bien à l'équinoxe du printemps[Note 34], c'est-à-dire au passage du soleil par le point d'où tous les astronomes de tous les temps et de tous les pays avaient compté les mouvements célestes. On avait préféré l'équinoxe d'automne pour éterniser le souvenir de la fondation de la République[Note 35]. Enfin, il jetait des embarras dans les relations extérieures. […] »

« La véritable raison pour laquelle on abrogeait le calendrier nouveau, c'est qu'il était odieux à Rome et une institution de la République, qu'on ne le croyait plus compatible avec l'Empire et avec la religion catholique de fait et un peu de droit dominante », conclut Thibaudeau. « Quant aux relations extérieures, toute l'Europe correspondait sans difficulté avec laRussie et laPorte ottomane, qui n'étaient pas d'humeur de sacrifier leurs calendriers aux convenances du catholicisme[125] ».

PourBronisław Baczko,« À l'ancien calendrier, aussi irrationnel et imprégné de préjugé que le temps de l'histoire dont il fixait la marche, devait s'opposer un système nouveau, rationnel aussi bien dans ses principes que dans ses symboles[126] ».

« Les législateurs avaient méconnu », observe de son côtéPaul Couderc, « la force des liens avec le passé, la puissance des anniversaires dans le cœur des hommes[7] ». Laréforme grégorienne, appliquée en France sousHenri III dès décembre 1582, venait en 1752 seulement d'êtreadoptée en Angleterre et en Suède[Note 36]. L'astronome anglaisBradley, qui l'avait vigoureusement préconisée, en resta impopulaire jusqu'à sa mort, d'où la boutade deVoltaire :« Lapopulace anglaise aimait mieux voir le calendrier en désaccord avec le soleil, que d'être d'accord avec le pape, et refusait d'accepter une réforme dont il aurait fallu savoir gré augrand Turc, s'il l'avait proposée[129],[130] ».

« La chronologie nouvelle », poursuit Couderc, « rompait avec l'Histoire. S'accordant au futur, elle restait sourde au passé, même le plus récent. Elle n'eut pas le temps de pousser des racines dans l'âme du peuple et disparut sans être regrettée des contemporains[7],[Note 37] ».

Architecture du calendrier républicain

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On peut ramener à trois les motifs qui déterminèrent, à l'automne 1793, la réforme du calendrier grégorien. La Convention voulait briser une arme entre les mains du clergé[41], propager tout ce qui pouvait inculquer à la nation l'amour de la République et de la liberté, enfin soumettre la mesure du temps aux principes de la numération décimale qui régissaient tout juste depuis le décret du la mesure des surfaces, des volumes et des poids[132].Lagrange etMonge, qui avecBorda avaient rapporté les travaux de la commission des poids et mesures[133], faisaient également partie de celle du calendrier.

Bref historique des calendriers

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Articles détaillés :Calendrier mésopotamien,Calendrier de l'Égypte antique,Calendrier julien etCalendrier grégorien.

Le calendrier égyptien

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« LesÉgyptiens, depuis la plus haute antiquité, et lesBabyloniens, 746 ans avant l'ère vulgaire, se rapprochèrent des vrais principes, en faisant leur année de360 jours, distribués en12 mois égaux de30 jours[Note 38] et5 épagomènes » écrit Romme dans son rapport[134]. Ces calendriers bien connus des astronomes de la Commission la conduisirent à s'en inspirer et à en corriger les imperfections.

Le calendrier égyptien comptait en fin d'année cinq joursépagomènes pour correspondre au cycle astronomique qu'il représente, c'est-à-dire l'année tropique. Il était cependant loin d'être parfait ; il restait « vague », car l'année s'y trouvait plus courte d'un quart de jour, ce que les Égyptiens n'ignoraient pas. Cependant, malgré son incommodité, il fut conservé sous la pression des traditions pendant plusieurs millénaires. Le besoin d'intercaler un jour tous les quatre ans se fit néanmoins sentir en 238 avant notre ère, sousPtolémée III Évergète (246 à 222), motivant un décret qui précisait : « Pour que les saisons se succèdent d'après une règle absolue et conformément à l'ordre du monde, un jour supplémentaire sera intercalé tous les quatre ans entre les cinq jours épagomènes et le nouvel an[135] ».

Le calendrier julien

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Lecalendrier julien mentionné par Romme dans son rapport[134] est uncalendrier solaire utilisé dans laRome antique, introduit parJules César (d'où son nom) pour remplacer lecalendrier romain républicain. César fit venir d'Égypte l'astronome grecSosigène, établi àAlexandrie, et le prit pour conseiller. La réforme repose sur l'hypothèse que l'année tropique comporte exactement 365,25 jours. PourtantHipparque, le plus grand astronome de l'Antiquité, avait reconnu, cent ans plus tôt, que l'année est inférieure à 365,25 jours et lui attribuait365 jours5 heures55 minutes. Sosigène ne pouvait ignorer le résultat d'Hipparque. Un écart de cinq minutes lui parut-il négligeable pour uncalendrier[136],[137] ?

L'année civile devant, par commodité, avoir un nombre entier de jours, l'année commune fut fixée à trois cent soixante cinq jours, trop courte d'un quart de jour. Pour lier le calendrier aux saisons, pour que les phénomènes astronomiques qui les gouvernent se reproduisent aux mêmes dates, on décida de combler le déficit annuel d'un quart de jour par un jour additionnel tous les quatre ans. il fut décidé aussi que l'équinoxe de printemps coïnciderait désormais avec le. Enfin César ramena le début de l'année du au1er janvier, date à laquelle les consuls entraient en charge : le1er janvier de l'anav. J.-C. inaugure donc la réforme julienne.

L'année tropique, qui raccourcit très lentement et vaut aujourd'hui environ 365,242 189 8 jours, dépassait de très peu 365,242 3 jours au temps de César. L'année julienne l'emporte de 0,007 8 jour, c'est-à-dire de11 minutes14 secondes, sur l'année astronomique des saisons. Le système de César ne remplit donc pas strictement les conditions nécessaires à une fixité définitive. En un siècle de cent années juliennes, l'excès atteint trois quarts de jour environ. Au bout de quatre siècles, le calendrier julien est en retard de trois jours sur les saisons. Autrement dit, la date du passage du soleil à l'équinoxe de printemps avance de trois jours tous les quatre siècles, dans le calendrier julien.

Le calendrier grégorien

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En l'an 325 l'équinoxe de printemps tomba le et les pères de l'église qui tenaientconcile à Nicée pensèrent que l'équinoxe de printemps tomberait désormais indéfiniment à cette date. Fort imprudemment, ils lièrent la fixation dePâques à la date du[Note 39]. Dans les siècles qui suivirent, le calendrier julien continua, naturellement, à dériver par rapport à l'équinoxe, qui s'écarta peu à peu du[Note 40]. Depuis ce Concile, mille deux cent cinquante-sept anss'étaient écoulés ; l'équinoxe de printemps tomba le en l'an 1582, en avance de dix jours par rapport à la date du 21 qui lui avait alors été assignée.

L'écart constaté est conforme aux calculs. Pour ramener l'équinoxe au, il suffisait de couper dix jours à l'année 1582 : ce retranchement fut fait par le papeGrégoire XIII (d'où lecalendrier grégorien) et pour l'Église romaine, au mois d'octobre. Le lendemain dujeudi 4 octobre fut levendredi 15. En France le retranchement eut lieu en décembre sousHenri III (le lendemain dudimanche 9 fut lelundi 20). La continuité de la semaine est ainsi maintenue. L'an 1582 n'eut donc que trois cent cinquante-cinq jours et dès l'année suivante, 1583, le coïncida avec l'équinoxe de printemps.

La loi destinée à conserver indéfiniment cette coïncidence est importante à connaître : il suffit de supprimer le plus régulièrement possible le caractèrebissextil de trois années parmi la centaine que le calendrier julien introduit en quatre cents ans. Pour assurer un nombre entier de jours à l'année, on y ajoute tous les4 ans, les années dont le millésime est divisible par 4, un jour intercalaire, à l'exception des années séculaires, qui ne sont bissextiles que si leur millésime est divisible par 400 (1600, 2000). En appliquant cette règle, on arrive à une année de 365,242 5 jours[Note 41] au lieu de365,242 189 8 jours[Note 42] soit un excès de1 jour en 3 223 ans, ou 26,8 secondes par an[Note 43].

C'est à ce calendrier que Romme veut tordre le cou. L'abbé Grégoire écrira dans ses mémoires[139] :« J'ai mentionné ailleurs la création du calendrier nouveau, inventé par Romme pour détruire le dimanche[140] : c'était son but, il me l'a avoué. Le dimanche, lui dis-je, existait avant toi, il existera encore après toi ».

L'année républicaine

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Montre gousset à heures duodécimales, et jours du mois et de la semaine en calendrier révolutionnaire. Exposée au musée des Beaux-Arts de Neuchâtel.
Corniquet - horloge à heures duodécimales et décimales. Exposée au Musée des Arts Décoratifs de Paris
Cadran d'horloge affichant à la fois l'heure décimale (à l'intérieur du cercle) et l'heure duodécimale (sur le bord extérieur).

L'année du calendrier républicain est découpée en douzemois de30 jours chacun (soit360 jours), pluscinq (ou six jours les années sextiles) ajoutés en fin de l'année afin de faire correspondre le début de l'année suivante avec l'équinoxe d'automne auméridien de Paris[Note 44].

La notion de mois, dont l'étymologie est attachée aucycle lunaire[Note 38], est donc conservée[142] mais disparaît celle desemaine, d'origine biblique[143], même si elle correspond grossièrement à un quart du cycle lunaire. Chaque mois est découpé en troisdécades de10 jours.

Dans son rapport sur l'ère de la République présenté au Comité d'Instruction publique le[40], Romme n'hésite pas à affirmer :

« Aujourd'hui, beaucoup plus éclairé on sent l'inutilité de ces réformes préparées à l'avance pour plusieurs siècles, et qui ont fait le désespoir des chronologistes, des historiens et des astronomes. En suivant le cours naturel des choses, et cherchant un point fixe dans les mouvements célestes bien connus aujourd'hui, il sera toujours facile de faire coïncider l'année civile avec l'année solaire par des corrections qui se feront successivement, aussitôt que les petites différences cumulées auront produit un jour[144]. […]

Si la raison veut que nous suivions la nature plutôt que de nous traîner servilement sur les traces erronées de nos prédécesseurs, nous devons fixer invariablement notre jour intercalaire au moment où la position de l'équinoxe le comportera[43].

Après une première disposition, que la concordance avec les observations astronomiques rend nécessaire, la période sera toujours de4 ans ; sa longueur, les jeux publics que vous instituerez, sans doute, au jour intercalaire qui la termine, la rapprocheront de l'Olympiade des Grecs ; nous vous proposons de l'appeler l'Olympiade française, et la dernière année l'Olympique[43]. »

Absent de Paris au moment de la promulgation du décret de création du14 vendémiaire ()[48], Lalande[Note 45] déplore à son retour[146] l'incompatibilité de l'article III« Le commencement de chaque année est fixé à minuit, commençant le jour où tombe l'équinoxe vrai d'automne pour l'Observatoire de Paris[48] » avec la règle d'intercalation[147] de l'article X« En mémoire de laRévolution, qui, après quatre ans, a conduit la France au gouvernement républicain la période bissextile de quatre ans est appelée lafranciade ».

Romme ne veut pas entendre[146] que cette périodicité de quatre ans des années sextiles implique desrègles d'intercalation rigoureuses[Note 46] analogues à celles dusystème grégorien afin que la durée moyenne de l'année républicaine s'approche au mieux de celle de l'année tropique mesurée parLalande (365 jours5 heures48 minutes et48 secondes, valeur qui peut s'écrire 365,242 222 jours[138],[Note 47]).

Le décret de laConvention nationale sur l'ère, le commencement et l'organisation de l'année et sur les noms des jours et des mois du calendrier républicain[68] est promulgué le4 frimaire anII () ; en annexe, l'instruction sur l’ère de la République et sur la division de l’année[148] ne tient aucun compte des remarques de Lalande[149] en reprenant le texte présenté deux mois plus tôt par Romme au Comité d'Instruction publique.

« La raison veut que nous suivions la nature, plutôt que de nous traîner servilement sur les traces erronées de nos prédécesseurs. Nous devons donc fixer invariablement notre jour intercalaire dans l'année que la position de l'équinoxe d'automne comportera. Après une première disposition que la concordance avec les observations astronomiques rend nécessaire, la périodesera de quatre ans. Ce n'est qu'après cent vingt-neuf ans environ[Note 48] qu'on devra retrancher le jour intercalaire à l'une de ces périodes[151]. »

Le décret entérine une contradiction : l'année commence le jour de l'équinoxe d'automne d'après l'article III et l'année sextile est intercalée tous les quatre ans d'après l'article X. Une table jointe en annexe au décret donne, pour les treize prochaines années de la République[150], les années sextiles, savoir l'an III, l'an VII et l'an XI, qui se succèdent avec la régularité quadriennale … de l'intercalation julienne !

Selon l'article XI du décret du4 frimaire[68], la journée devait être ensuite découpée suivant lesystème décimal« deminuit à minuit » ; elle comportait dix heures découpées en dix parties elles-mêmes décomposables en dix parties, ainsi de suite« jusqu’à la plus petite portioncommensurable de la durée ». Les12 heures d'une montre ancien style devaient ainsi correspondre à5 heures d'une montre nouveau style ; le10e d'une heure nouvelle valait14 minutes et24 secondes anciennes. L'article XXII de laloi du 18 germinal an III (), relative aux poids et aux mesures, suspend cette disposition de la loi pour une période indéterminée[152].

Les années sextiles

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Le mot « bissextile » des calendriers julien et grégorien tient son origine aux particularités ducalendrier romain. Le mois, consacré aux dieux infernaux, conservaen apparence un nombre pair de jours (vingt-huit), les nombres impairs étant tenus pour favorables et consacrés aux dieux supérieurs. Mais on doubla le vingt-quatrième jour de février, qui portait le nom[Note 49] de sixième avant les calendes de mars,.Le jour supplémentaire fut donc dit :bis-sextus (ante)calendas martias d'où le terme debissextil[153]. La commission de Romme s'empressa de corriger ce mot attaché aux calendriers bannis pour retenir dorénavant le mot « sextile[Note 50] ».

Romme pensait que les années sextiles se suivraient régulièrement de quatre en quatre ans, et qu'après trente-trois périodes quadriennales le jeu naturel de l'équinoxe ferait supprimer un jour intercalaire (ce qui n'est pas le cas)[155]. Le décret du4 frimaire consacre cette périodicité présumée, et ordonne que« la période de quatre ans, au bout de laquelle l'addition d'un jour est ordinairement nécessaire, serait appelée laFranciade[Note 51] ».

Après lachute de Robespierre du9 thermidor anII (), Lalande revient à la charge[147],[146] et avecDelambre[Note 52] il propose à Laplace d’en revenir ausystème grégorien d’intercalation. Ils alertent Romme : il est convenu de revoir les articles III et X du décret[34].

Il s’avérait, selonles calculs de l’astronomeDelambre (qui n'avait pas été consulté en 1793), que les années sextiles ne revenaient pas si régulièrement que cela et que, trois fois en un siècle, l’intervalle entre deux années sextiles aurait compté cinq ans. D’autre part, Delambre constata que, compte tenu de l’imprécision des calculs de l’époque, il serait impossible de dire à l’avance si l’équinoxe tomberait avant ou après24 heures lorsque l’heure calculée de l’équinoxe était trop proche de minuit. Le cas devait se produire en l'an CXLIV où le calcul indiquait l'équinoxe comme devant arriver vingt secondes avant minuit, mais où en réalité il pouvait aussi bien arriver quelques minutes après minuit, ce qui eût entraîné une différence d'un jour[156],[Note 53].

Projet de correction de l'intercalation

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Romme se chargea de porter la question devant leComité d'instruction publique, dont il n'était plus membre depuis le mois deventôse an II[157]. Ce fut le20 germinal anIII () qu'il se présenta au Comité, composé alors dePrieur,Massieu,Daunou,Bailleul,Grégoire,Rabaut-Pomier,Deleyre,Dulaure,Barailon,Villar,Lakanal,Curée,Plaichard,Wandelaincourt,Lanthenas etLalande (de laMeurthe). Le Comité, après l'avoir entendu, prit l'arrêté suivant :« Le Comité arrête que le représentant du peuple G. Romme lui fera un rapport sur l'ordre à établir dans les sextiles de l'ère républicaine. Il est autorisé à appeler pour cet objet auprès de lui les citoyens qu'il jugera les plus propres à l'aider de leurs lumières[158] ».

Romme convoqua alors une assemblée de géomètres et d'astronomes, devant laquelle Delambre exposa son projet, qui fut adopté.« Romme, raconte Delambre, voulut le rédiger lui-même ; il s'y trompait toujours, et je lui faisais mes observations ; enfin, quand il ne resta plus que quelques légères imperfections, j'y donnai mon assentiment[69] ». Romme était tenu à garder certains ménagements : on ne pouvait pas avouer tout simplement qu'on s'était trompé, sans ébranler la confiance du public et de la Convention à l'endroit du nouveau calendrier, et donner prise aux commentaires malveillants des adversaires ; le rapport ne devait donc pas parler d' « abroger » certains articles du décret, mais de les « perfectionner »[158].

Ce fut le19 floréal que Romme reparut devant le Comité d'instruction, et le procès-verbal de la séance relate en ces termes ce qui se passa :« Le représentant du peuple Romme fait au Comitéun rapport dont il avait été chargé par arrêté du20 germinal sur les difficultés que présenterait l'exécution rigoureuse de l'article III du décret du4 frimaire anII sur l'ère républicaine. Il propose, pour la distribution des jours intercalaires, une règle fixe et facile qui ramène la coïncidence de l'année civile avec l'année moyenne astronomique. Le projet de décret qu'il a lu, à la suite de ce rapport, a reçu quelques amendements, et a été adopté comme il suit, pour être présenté à la Convention nationale (suit un projet de décret en sept articles)[159]. »

Le Comité arrête que le rapport et le projet de décret seront imprimés et distribués à la Convention nationale pour préparer la discussion. Le Comité rapporte son arrêté du6 nivôse, qui charge la Commission d'instruction publique de faire graver et imprimer deux calendriers perpétuels en forme de tableaux, présentés par l'éditeur Thuillier deVersailles, etNouet, attaché comme astronome à l'Observatoire[160]. La Commission est chargée de suspendre sur-le-champ le travail et de payer ce qui se trouve fait en exécution de l'arrêté cité.

Le rapporteur débute par un éloge de l'annuaire de la République, où l'on trouve« une division du temps simple, facile, exacte, indépendante de toute opinion, de tout préjugé, de toute localité, et par conséquent digne d'un peuple souverain ». Puis il continue en ces termes :

« Un degré de perfection lui manquait dans la manière d'exécuter l'article III du décret du4 frimaire, qui fixe le commencement de l'année. Delambre, astronome distingué, chargé de mesurer un arc du méridien pour déterminer avec précision l'unité naturelle et générale de toutes nos mesures, a calculé les difficultés qui résulteraient de l'exécution trop rigoureuse de cet article, et la possibilité de les lever toutes par une règle simple et fixe, en restant dans les limites les plus rapprochées du décret, dans les cas peu nombreux où il y aurait de l'inconvénient à s'y renfermer tout à fait. […]

Dans les calendriers julien et grégorien, les années bissextiles se déterminent par une règle facile, mais insuffisante. […]

Un grand nombre de causes, dont quelques-unes ne sont encore appréciées qu'approximativement, tendent à faire varier sans cesse la longueur absolue de l'année. Cette variation ne peut jamais aller au delà de cinquante secondes par an, mais elle est irrégulière, et ne peut se déterminer par une règle simple. Il paraissait donc naturel, pour conserver toujours l'incidence des saisons aux mêmes époques de l'année, de renoncer à toute espèce de règle pour la distribution des jours intercalaires, et de faire résulter l'intercalation de la cumulation des différences annuelles rectifiées sur les observations récentes, en ajoutant un jour aussitôt que la somme de ces différences sortiraitdes limites d'un minuit à l'autre. […]

C'est dans cet esprit qu'a été rédigé l'article III du décret, après avoir consulté les hommes éclairés nommés dans le rapport qui fut fait alors. Cet article demande que l'année commence avec le jour où tombe l'équinoxe vrai pour l'Observatoire de Paris. Un examen plus approfondi de cette question, par Lalande, Laplace, mais surtout par Delambre, a fait sentir la nécessité de faire toutes les années égales, et de soumettre les intercalations à des règles fixes. […]

En supposant même qu'on puisse déterminer exactement et d'avance le jour de l'équinoxe vrai, il résulterait de l'exécution rigoureuse de l'article une distribution très irrégulière des jours intercalaires. Le plus souvent, ils arriveraient de quatre en quatre ans, mais quelques-uns n'arriveraient qu'après cinq ans, et cela à des intervalles inégaux ; il en résulterait, de plus, que les sextiles tomberaient tantôt sur des années paires, tantôt sur des années impaires. Cette irrégularité ne pourrait être soumise à aucune règle facile ; l'astronome, le chronologiste, le fonctionnaire public, le commerçant, ne pourraient savoir si une année est sextile qu'en consultant une table calculée exprès. On a vu plus haut s'il est possible de la faire toujours exacte[161]. »

La règle que proposent les astronomes établit trois corrections indispensables :« l'une tous les quatre ans ; la seconde tous les quatre cents ans ; la troisième tous les trente-six siècles, ou pour plus de convenance tous les quatre mille ans[162] ». On ajouterait un jour intercalaire à l'année tous les quatre ans, en exceptant les années séculaires ; toutefois, tous les quatre siècles, l'année séculaire serait sextile ; mais, au bout d'une période de quatre mille ans, la dernière année séculaire de la période, qui eût dû être sextile, serait une année ordinaire. Cette dernière disposition était une innovation[Note 54], tandis que la correction de la quatrième année séculaire existait déjà dans le calendrier grégorien. Elle conduit à une durée moyenne de l'année républicaine égale à 365,242 25 jours[Note 47].

Un projet de décret résumait les propositions contenues dans le rapport[159],[163]. Par le repositionnement de la première année sextile en l'An IV au lieu de l'An III auparavant, il privilégiait l'articleX sur l'articleIII du décret du4 frimaire anII[68] mais il ne vint jamais en discussion devant la Convention. Lesévénements de prairial emportèrent Romme et ses amis, laissant le calendrier inachevé. Ici encore, c'est la situation politique qui commandait l'attitude des uns et des autres. Après la fin tragique de Romme, l'abbé Grégoire, qui lui avait succédé, n'osa pas proposer le décret à l'Assemblée de peur qu'un débat ne s'ouvrît, qui aurait pu conduire à une demande d'abrogation[164].

Delambre écrira plus tard :« Nous aurions pu trouver dans le Comité d'instruction publique un autre rapporteur, mais celui auquel nous nous adressâmes n'osa proposer aucune réforme, de peur qu'on ne supprimât tout à fait ce calendrier, au lieu de le corriger[69] ». Ainsi, lesthermidoriens et les astronomes préfèrent s'accommoder des imperfections de l'article X, plutôt que de risquer de perdre l'un des symboles de la République. C'est ce calendrier non modifié qui sera en usage en France jusqu'au11 nivôse anXIV (1er janvier 1806).

Les propositions de Delambre

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L'article VI du projet de décret mérite d'être signalé :« Tous les ans, il sera extrait de laConnaissance des temps, et présenté à l'Assemblée nationale, un annuaire pour les usages civils : calculé sur des observationsexactes, il servira de type aux calendriers qui se répandront dans la République[163] ». En 1797 leBureau des longitudes publie la date du début des vingt-cinq premières années républicaines qui fait apparaître que l'an XIX n'est pas une année sextile, première contradiction avec la règle quadriennale des années sextiles observées jusqu'alors[165].

Delambre propose en outre une règle astucieuse d'intercalation possible qui respecte à la fois d'une part l'articleIII et d'autre part, l'articleX du décret du4 frimaire anII, dès lors que l'on adopte pour longueur de l'année la valeur obtenue par Lalande de365 jours5 heures48 minutes et48 secondes[138], valeur qui peut s'écrire 365,242 222 jours. Pour trouver les rapports qui approximent le mieux l'excédent fractionnaire de l'année, il utilise la technique du développement enfraction continue[166],[167]. Il dresse ainsi la table des années sextiles des 400 premières années du calendrier républicain depuis sa promulgation le14 vendémiaire anII[168].

Comparaison sur le1er cycle de 400 ans du calendrier du projet Romme (Art. X) avec celui des équinoxes (Art. III)
Synchronisme des calendriers de chaque option sur un cycle de400 ans
OptionArticle X(Système Romme)Article III(Modèle Delambre)
An républicain
Le système Romme avance d'un jour
Le système Romme est synchrone
Le système Romme retarde d'un jour
DébutFinTypeTypeDébutFin
I22/9/179221/9/179322/9/179221/9/1793
II22/9/179321/9/179422/9/179321/9/1794
III22/9/179421/9/1795S22/9/179422/9/1795
IV22/9/179521/9/1796S23/9/179521/9/1796
V22/9/179621/9/179722/9/179621/9/1797
VI22/9/179721/9/179822/9/179721/9/1798
VII22/9/179821/9/1799S22/9/179822/9/1799
VIII22/9/179922/9/1800S23/9/179922/9/1800
IX23/9/180022/9/180123/9/180022/9/1801
X23/9/180122/9/180223/9/180122/9/1802
XI23/9/180222/9/1803S23/9/180223/9/1803
XII23/9/180322/9/1804S24/9/180322/9/1804
XIII23/9/180422/9/180523/9/180422/9/1805
XIV23/9/180522/9/180623/9/180522/9/1806
XV23/9/180622/9/1807S23/9/180623/9/1807
XVI23/9/180722/9/1808S24/9/180722/9/1808
XVII23/9/180822/9/180923/9/180822/9/1809
XVIII23/9/180922/9/181023/9/180922/9/1810
XIX23/9/181022/9/181123/9/181022/9/1811
XX23/9/181122/9/1812SS23/9/181122/9/1812
XXI23/9/181222/9/181323/9/181222/9/1813
XXII23/9/181322/9/181423/9/181322/9/1814
XXIII23/9/181422/9/181523/9/181422/9/1815
XXIV23/9/181522/9/1816SS23/9/181522/9/1816
XXV23/9/181622/9/181723/9/181622/9/1817
XXVI23/9/181722/9/181823/9/181722/9/1818
XXVII23/9/181822/9/181923/9/181822/9/1819
XXVIII23/9/181922/9/1820SS23/9/181922/9/1820
XXIX23/9/182022/9/182123/9/182022/9/1821
XXX23/9/182122/9/182223/9/182122/9/1822
XXXI23/9/182222/9/182323/9/182222/9/1823
XXXII23/9/182322/9/1824SS23/9/182322/9/1824
XXXIII23/9/182422/9/182523/9/182422/9/1825
XXXIV23/9/182522/9/182623/9/182522/9/1826
XXXV23/9/182622/9/182723/9/182622/9/1827
XXXVI23/9/182722/9/1828SS23/9/182722/9/1828
XXXVII23/9/182822/9/182923/9/182822/9/1829
XXXVIII23/9/182922/9/183023/9/182922/9/1830
XXXIX23/9/183022/9/183123/9/183022/9/1831
XL23/9/183122/9/1832SS23/9/183122/9/1832
XLI23/9/183222/9/183323/9/183222/9/1833
XLII23/9/183322/9/183423/9/183322/9/1834
XLIII23/9/183422/9/183523/9/183422/9/1835
XLIV23/9/183522/9/1836SS23/9/183522/9/1836
XLV23/9/183622/9/183723/9/183622/9/1837
XLVI23/9/183722/9/183823/9/183722/9/1838
XLVII23/9/183822/9/183923/9/183822/9/1839
XLVIII23/9/183922/9/1840SS23/9/183922/9/1840
XLIX23/9/184022/9/184123/9/184022/9/1841
L23/9/184122/9/184223/9/184122/9/1842
LI23/9/184222/9/184323/9/184222/9/1843
LII23/9/184322/9/1844S23/9/184321/9/1844
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CCLII22/9/204321/9/2044S23/9/204321/9/2044
CCLIII22/9/204421/9/204522/9/204421/9/2045
CCLIV22/9/204521/9/204622/9/204521/9/2046
CCLV22/9/204621/9/2047S22/9/204622/9/2047
CCLVI22/9/204721/9/2048S23/9/204721/9/2048
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CCXCVIII22/9/208921/9/209022/9/208921/9/2090
CCXCIX22/9/209021/9/209122/9/209021/9/2091
CCC22/9/209120/9/209222/9/209120/9/2092
CCCI21/9/209220/9/2093S21/9/209221/9/2093
CCCII21/9/209320/9/209422/9/209321/9/2094
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CCCIV21/9/209520/9/2096S22/9/209520/9/2096
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CCCXXXVI22/9/212721/9/2128S23/9/212721/9/2128
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CCCXLII22/9/213321/9/2134S22/9/213322/9/2134
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CCCXLIV22/9/213521/9/2136S23/9/213521/9/2136
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CCCXLVI22/9/213721/9/2138S22/9/213722/9/2138
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CCCLI22/9/214221/9/214323/9/214222/9/2143
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CCCLXVII22/9/215821/9/2159S22/9/215822/9/2159
CCCLXVIII22/9/215921/9/2160S23/9/215921/9/2160
CCCLXIX22/9/216021/9/216122/9/216021/9/2161
CCCLXX22/9/216121/9/216222/9/216121/9/2162
CCCLXXI22/9/216221/9/2163S22/9/216222/9/2163
CCCLXXII22/9/216321/9/2164S23/9/216321/9/2164
CCCLXXIII22/9/216421/9/216522/9/216421/9/2165
CCCLXXIV22/9/216521/9/216622/9/216521/9/2166
CCCLXXV22/9/216621/9/2167S22/9/216622/9/2167
CCCLXXVI22/9/216721/9/2168S23/9/216721/9/2168
CCCLXXVII22/9/216821/9/216922/9/216821/9/2169
CCCLXXVIII22/9/216921/9/217022/9/216921/9/2170
CCCLXXIX22/9/217021/9/2171S22/9/217022/9/2171
CCCLXXX22/9/217121/9/2172S23/9/217121/9/2172
CCCLXXXI22/9/217221/9/217322/9/217221/9/2173
CCCLXXXII22/9/217321/9/217422/9/217321/9/2174
CCCLXXXIII22/9/217421/9/2175S22/9/217422/9/2175
CCCLXXXIV22/9/217521/9/2176S23/9/217521/9/2176
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CCCLXXXVII22/9/217821/9/2179S22/9/217822/9/2179
CCCLXXXVIII22/9/217921/9/2180S23/9/217921/9/2180
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CCCXC22/9/218121/9/218222/9/218121/9/2182
CCCXCI22/9/218221/9/2183S22/9/218222/9/2183
CCCXCII22/9/218321/9/2184S23/9/218321/9/2184
CCCXCIII22/9/218421/9/218522/9/218421/9/2185
CCCXCIV22/9/218521/9/218622/9/218521/9/2186
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CCCXCVI22/9/218721/9/2188SS22/9/218721/9/2188
CCCXCVII22/9/218821/9/218922/9/218821/9/2189
CCCXCVIII22/9/218921/9/219022/9/218921/9/2190
CCCXCIX22/9/219021/9/219122/9/219021/9/2191
CD22/9/219121/9/2192SS22/9/219121/9/2192
 

Les mois

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Le poèteFabre d'Églantine fut chargé de trouver une nomenclature[Note 12] moins sèche et moins abstraite que celle proposée parRomme dans son rapport à laConvention nationale du. L'idée qui lui servit de principe fut« de consacrer par le calendrier le système agricole et d'y ramener la nation, en marquant les époques et les fractions de l'année par des signes intelligibles ou visibles pris dans l'agriculture ou l'économie rurale[169] ».

Dans ce système, les dénominations du temps sont empruntées à son contenu et servent à le désigner[Note 55].

« Ainsi, les trois premiers mois de l'année, qui composent l'automne, prennent leur étymologie : le premier des vendanges, qui ont lieu de septembre en octobre ; ce mois se nommevendémiaire ; le second, des brouillards et des brumes basses qui sont, si je puis m'exprimer ainsi, la transsudation de la nature d'octobre en novembre ; ce mois se nommebrumaire ; le troisième, du froid, tantôt sec, tantôt humide, qui se fait sentir de novembre en décembre ; ce mois se nommefrimaire.

Les trois mois de l'hiver prennent leur étymologie, le premier, de la neige qui blanchit la terre de décembre en janvier ; ce mois se nommenivôse ; le second, des pluies qui tombent généralement avec plus d'abondance de janvier en février ; ce mois se nommepluviôse ; le troisième, des giboulées qui ont lieu, et du vent qui vient sécher la terre de février en mars ; ce mois se nommeventôse.

Les trois mois du printemps prennent leur étymologie, le premier, de la fermentation et du développement de la sève de mars en avril ; ce mois se nommegerminal ; le second, de l'épanouissement des fleurs d'avril en mai ; ce mois se nommefloréal ; le troisième, de la fécondité riante et de la récolte des prairies de mai en juin ; ce mois se nommeprairial.

Les trois mois de l'été enfin prennent leur étymologie, le premier, de l'aspect des épis ondoyants et des moissons dorées qui couvrent les champs de juin en juillet ; ce mois se nommemessidor ; le second, de la chaleur, tout à fois solaire et terrestre, qui embrase l'air de juillet en août ; ce mois se nommethermidor[Note 56] ; le troisième, des fruits, que le soleil dore et mûrit d'août en septembre ce mois se nommefructidor[170]. »

  • Mois d'automne (terminaison en-aire, du latin-arius, suffixe adjectival)
    • Vendémiaire (22/23/24 septembre ~ 21/22/23 octobre) – Période des vendanges[C 1]
    • Brumaire (22/23/24 octobre ~ 20/21/22 novembre) – Période des brumes et des brouillards[C 2]
    • Frimaire (21/22/23 novembre ~ 20/21/22 décembre) – Période des froids (frimas)[C 3]
  • Mois d'hiver (terminaison en-ose à l'origine, abusivement orthographiéeôse par la suite, du latin-osus, « doté de »)
    • Nivôse (21/22/23 décembre ~ 19/20/21 janvier) – Période de la neige[C 4]
    • Pluviôse (20/21/22 janvier ~ 18/19/20 février) – Période des pluies[C 5]
    • Ventôse (19/20/21 février ~ 20/21 mars) – Période des vents[C 6]
  • Mois du printemps (terminaison en-al, du latin-alis, suffixe adjectival)
    • Germinal (21/22 mars ~ 19/20 avril) – Période de la germination[C 7]
    • Floréal (20/21 avril ~ 19/20 mai) – Période de l'épanouissement des fleurs[C 8]
    • Prairial (20/21 mai ~ 18/19 juin) – Période des récoltes des prairies[C 9]
  • Mois d'été (terminaison en-idor, du grecdôron, don)

Les décades

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Chaque mois est divisé en troisdécades[171],[68] (périodes de10 jours). L'essentiel était d'avoir toujours le quantième du mois à sa disposition sans être obligé de recourir au calendrier matériel. On obtint ce résultat avec la dénomination ordinale. Fabre d'Églantine inventa des mots qui, tout en conservant la signification du nombre ordinal, formèrent un nom différent pour chaque jour. Il proposa de dire pour exprimer les jours de la décade :« primedi, duodi, tridi, quartidi, quintidi, sextidi, septidi, octidi, nonidi, décadi[Note 57] ».

Cette combinaison permet de déterminer presque instantanément le quantième du mois.« Par exemple, dit Fabre, il suffit de savoir que le jour actuel esttridi pour être certain que c'est aussi le 3 ou le 13 ou le 23 du mois, comme avecquartidi, le 4 ou le 14 ou le 24 du mois, ainsi de suite. On sait toujours à peu près si le mois est à son commencement, à son milieu ou à sa fin. Ainsi l'on diratridi est le 3 au commencement, le 13 au milieu, le 23 à la fin[176],[177] ».

Les jours de l'année

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Là ne se bornèrent pas les innovations de Fabre d’Églantine. Le calendrier, remarquait-il, est, par excellence, le livre du peuple. Il faut en profiter« pour glisser parmi le peuple les notions rurales élémentaires, pour lui montrer la richesse de la nature, pour lui faire aimer les champs, et lui désigner avec méthode, l'ordre des influences du ciel et des productions de la terre[178] ».« Les prêtres n'avaient pas ignoré le parti qu'on pouvait tirer du calendrier. Pour propager et affermir leur empire, ils avaient placé chaque jour sous la protection d'un prétendu saint. Mais ce catalogue n'était que le répertoire du mensonge, de la duperie et du charlatanisme[178] ».

Exeunt les apôtres, les vierges et les martyrs, le législateur devait chasser« cette foule de canonisés » du calendrier du peuple et leur substituer« tous les objets qui composent la véritable richesse nationale, le digne objet sinon de son culte, du moins de sa culture[178] ».« En conséquence, nous avons rangé par ordre, dans la colonne de chaque mois, les noms des vrais trésors de l'économie rurale. Les grains, les pâturages, les arbres, les racines, les fleurs, les fruits, les plantes, sont disposés dans le calendrier, de manière que la place et le quantième que chaque production occupe est précisément le temps et le jour où la nature nous en fait présent[178] ».André Thouin, jardinier en chef duJardin du roi, transformé en 1793 enmuséum national d’histoire naturelle, fit étalage de sa science debotaniste.

À chaquequintidi on inscrivit le nom de l'animal, poisson, oiseau ou mammifère, qui pouvait à la même époque aider l'homme dans ses travaux, le nourrir de sa chair, ou le charmer de son chant. Chaquedécadi fut à son tour marqué par le nom d'un instrument aratoire. On choisit, autant que possible, celui dont le travailleur avait besoin pendant le mois. Lacuve, par exemple, était inscrite au premierdécadi devendémiaire, lepressoir au second et au troisième letonneau.

Les railleries n'ont pas été ménagées à cette partie du calendrier républicain qui procède pourtant d'idées généreuses et de sentiments élevés. Fabre voulut montrer qu'avec la République, était venu le temps« où un laboureur est plus estimé que tous les rois de la terre, et l'agriculture comptée comme le premier des arts de la vie civile[178] ».

Un projet de décret résumait les propositions contenues dans le rapport que présente Romme auComité d'instruction publique le19 floréal anIII[159]. Il comprend en particulier un article VII qui dispose :« La Commission d'instruction publique est chargée d'accélérer, par tous les moyens qui sont à sa disposition, la propagation des nouvelles mesures du temps. Elle est autorisée à renouveler tous les ans la nomenclature des objets utiles qui doivent accompagner l'annuaire pour chaque jour, et sur lesquels il doit être fait des notices instructives pour l'usage des écoles[158] ».

Ce dernier alinéa a une certaine importance, en ce qu'il nous montre que les noms de végétaux, d'animaux et d'instruments agricoles, qui avaient été placés dans le calendrier pour l'an II, n'étaient nullement regardés comme faisant partie intégrante de l'annuaire, puisqu'on proposait de« renouveler cette nomenclature tous les ans ». Ceux, qui, de nos jours, croient nécessaire de reproduire telle quelle la nomenclature de Fabre d’Églantine vont donc à l'encontre des intentions de Romme et du Comité d'instruction publique[179].

Les jours complémentaires de fin d'année

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Lesjours épagomènes sont appeléssans-culottides (sansculottides) par le décret du4 frimaire anII (). Ils deviennent desjours complémentaires avec le décret du7 fructidor anIII ()[180]. En mémoire de la Révolution, la période bissextile de quatre ans – dite sextile depuis le décret du19 brumaire anII () – porte le nom deFranciade.

« Il reste à vous parler des jours d'abord nommésépagomènes, ensuitecomplémentaires. Ce mot n'était que didactique, par conséquent sec, muet pour l'imagination ; il ne présentait au peuple qu'une idée froide, qu'il rend vulgairement lui-même par la périphrase desolde de compte, ou par le barbarisme de ladéfinition. Nous avons pensé qu'il fallait pour ces cinq jours une dénomination collective, qui portât un caractère national, capable d'exprimer la joie et l'esprit du peuple français, dans les cinq jours de la fête qu'il célébrera au terme de chaque année.

Il nous a paru possible, et surtout juste, de consacrer par un mot nouveau l'expression desans-culotte qui en serait l'étymologie. D'ailleurs, une recherche aussi intéressante que curieuse nous apprend que les aristocrates, en prétendant nous avilir par l'expression desans-culotte, n'ont pas eu même le mérite de l'invention.

Dès la plus haute antiquité, les Gaulois, nos aïeux, s'étaient fait honneur de cette dénomination. L'histoire nous apprend qu'une partie de la Gaule, dite ensuiteLyonnaise (la patrie des Lyonnais), était appelée la Gaule culottée,Gallia braccata ; par conséquent le reste des Gaules, jusqu'aux bords du Rhin, était la Gaule non culottée ; nos pères dès lors étaient donc des sans-culottes. Quoi qu'il en soit de l'origine de cette dénomination antique ou moderne, illustrée par la liberté, elle doit nous être chère : c'en est assez pour la consacrer solennellement.

Nous appellerons donc les cinq jours collectivement pris lessansculottides[181]. »

Fabre d'Églantine voulait ainsi glorifier un nom que les aristocrates infligeaient comme une injure aux défenseurs de la Liberté[Note 58].

Dans le projet initial, les cinqsansculottides ousans-culottides des années ordinaires étaient celles duGénie, duTravail, desActions, desRécompenses et de l'Opinion[182]. MaisRobespierre demanda par amendement[183] que lesActions devinssent laVertu afin de remettre à leur place leGénie et laVertu[184] et promulguer dans l'ordre laVertu, leGénie, leTravail, l'Opinion[Note 59] et lesRécompenses.

Les jours complémentaires sont consacrés à des réjouissances et à des fêtes. Les années sextiles — exactement et fortuitement tous les quatre ans durant l'ère républicaine — le sixième épagomène est le jour complémentaire par excellence, lejour de la Révolution où l'on célèbre des jeux nationaux[180].

  1. Jour de la Vertu (17/18 septembre)[C 13]
  2. Jour du Génie (18/19 septembre)[C 14]
  3. Jour du Travail (19/20 septembre)[C 15]
  4. Jour de l'Opinion (20/21 septembre)[C 16]
  5. Jour des Récompenses (21/22 septembre)[C 17]
  6. Jour de la Révolution (22/23 septembre), etuniquement les années sextiles[C 18]

Exemple de calendrier républicain

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Les12 planches ci-dessous sont gravées parSalvatore Tresca d'aprèsLouis Lafitte, vers 1797-1806[186].

Mois d'automne

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Vendémiaire
(22/24 septembre – 21/23 octobre)
1 22 sepRaisin
2 23 sepSafran
3 24 sepChâtaigne
4 25 sepColchique
5 26 sepCheval
6 27 sepBalsamine
7 28 sepCarotte
8 29 sepAmarante
9 30 sepPanais
101er octCuve
11 2 octPomme de terre
12 3 octImmortelle
13 4 octPotiron
14 5 octRéséda
15 6 octÂne
16 7 octBelle-de-nuit
17 8 octCitrouille
18 9 octSarrasin
19 10 octTournesol
20 11 octPressoir
21 12 octChanvre
22 13 octPêche
23 14 octNavet
24 15 octAmaryllis
25 16 octBœuf
26 17 octAubergine
27 18 octPiment
28 19 octTomate
29 20 octOrge
30 21 octTonneau
Brumaire
(22/24 octobre – 20/22 novembre)
1 22 octPomme
2 23 octCéleri
3 24 octPoire
4 25 octBetterave
5 26 octOie
6 27 octHéliotrope
7 28 octFigue
8 29 octScorsonère
9 30 octAlisier
10 31 octCharrue
111er novSalsifis
12 2 novMâcre
13 3 novTopinambour
14 4 novEndive
15 5 novDindon
16 6 novChervis
17 7 novCresson
18 8 novDentelaire
19 9 novGrenade
20 10 novHerse
21 11 novBacchante
22 12 novAzerole
23 13 novGarance
24 14 novOrange
25 15 novFaisan
26 16 novPistache
27 17 novMacjonc
28 18 novCoing
29 19 novCormier
30 20 novRouleau
Frimaire
(21/23 novembre – 20/22 décembre)
1 21 novRaiponce
2 22 novTurneps
3 23 novChicorée
4 24 novNèfle
5 25 novCochon
6 26 novMâche
7 27 novChou-fleur
8 28 novMiel
9 29 novGenièvre
10 30 novPioche
111er décCire
12 2 décRaifort
13 3 décCèdre
14 4 décSapin
15 5 décChevreuil
16 6 décAjonc
17 7 décCyprès
18 8 décLierre
19 9 décSabine
20 10 décHoyau
21 11 décÉrable sucré
22 12 décBruyère
23 13 décRoseau
24 14 décOseille
25 15 décGrillon
26 16 décPignon
27 17 décLiège
28 18 décTruffe
29 19 décOlive
30 20 décPelle

Mois d'hiver

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Nivôse
(21/23 décembre – 19/21 janvier)
1 21 décTourbe
2 22 décHouille
3 23 décBitume
4 24 décSoufre
5 25 décChien
6 26 décLave
7 27 décTerre végétale
8 28 décFumier
9 29 décSalpêtre
10 30 décFléau
11 31 décGranit
121er janArgile
13 2 janArdoise
14 3 janGrès
15 4 janLapin
16 5 janSilex
17 6 janMarne
18 7 janPierre à chaux
19 8 janMarbre
20 9 janVan
21 10 janPierre à plâtre
22 11 janSel
23 12 janFer
24 13 janCuivre
25 14 janChat
26 15 janÉtain
27 16 janPlomb
28 17 janZinc
29 18 janMercure
30 19 janCrible
Pluviôse
(20/22 janvier – 18/20 février)
1 20 janLauréole
2 21 janMousse
3 22 janFragon
4 23 janPerce neige
5 24 janTaureau
6 25 janLaurier thym
7 26 janAmadouvier
8 27 janMézéréon
9 28 janPeuplier
10 29 janCognée
11 30 janEllébore
12 31 janBrocoli
131er févLaurier
14 2 févAvelinier
15 3 févVache
16 4 févBuis
17 5 févLichen
18 6 févIf
19 7 févPulmonaire
20 8 févSerpette
21 9 févThlaspi
22 10 févThymèle
23 11 févChiendent
24 12 févTrainasse
25 13 févLièvre
26 14 févGuède
27 15 févNoisetier
28 16 févCyclamen
29 17 févChélidoine
30 18 févTraîneau
Ventôse
(19/21 février – 20/21 mars)
1 19 févTussilage
2 20 févCornouiller
3 21 févViolier
4 22 févTroène
5 23 févBouc
6 24 févAsaret
7 25 févAlaterne
8 26 févViolette
9 27 févMarceau
10 28 févBêche
111er marsNarcisse
12 2 marsOrme
13 3 marsFumeterre
14 4 marsVélar
15 5 marsChèvre
16 6 marsÉpinard
17 7 marsDoronic
18 8 marsMouron
19 9 marsCerfeuil
20 10 marsCordeau
21 11 marsMandragore
22 12 marsPersil
23 13 marsCochléaria
24 14 marsPâquerette
25 15 marsThon
26 16 marsPissenlit
27 17 marsSylvie
28 18 marsCapillaire
29 19 marsFrêne
30 20 marsPlantoir

Mois du printemps

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Germinal
(21/22 mars – 19/20 avril)
1 21 marsPrimevère
2 22 marsPlatane
3 23 marsAsperge
4 24 marsTulipe
5 25 marsPoule
6 26 marsBette
7 27 marsBouleau
8 28 marsJonquille
9 29 marsAulne
10 30 marsCouvoir
11 31 marsPervenche
121er avrilCharme
13 2 avrilMorille
14 3 avrilHêtre
15 4 avrilAbeille
16 5 avrilLaitue
17 6 avrilMélèze
18 7 avrilCiguë
19 8 avrilRadis
20 9 avrilRuche
21 10 avrilGainier
22 11 avrilRomaine
23 12 avrilMarronnier
24 13 avrilRoquette
25 14 avrilPigeon
26 15 avrilLilas
27 16 avrilAnémone
28 17 avrilPensée
29 18 avrilMyrtille
30 19 avrilGreffoir
Floréal
(20/21 avril – 19/20 mai)
1 20 avrilRose
2 21 avrilChêne
3 22 avrilFougère
4 23 avrilAubépine
5 24 avrilRossignol
6 25 avrilAncolie
7 26 avrilMuguet
8 27 avrilChampignon
9 28 avrilHyacinthe
10 29 avrilRâteau
11 30 avrilRhubarbe
121er maiSainfoin
13 2 maiBâton-d'or
14 3 maiChamérisier
15 4 maiVer à soie
16 5 maiConsoude
17 6 maiPimprenelle
18 7 maiCorbeille d'or
19 8 maiArroche
20 9 maiSarcloir
21 10 maiStatice
22 11 maiFritillaire
23 12 maiBourrache
24 13 maiValériane
25 14 maiCarpe
26 15 maiFusain
27 16 maiCivette
28 17 maiBuglosse
29 18 maiSénevé
30 19 maiHoulette
Prairial
(20/21 mai – 18/19 juin)
1 20 maiLuzerne
2 21 maiHémérocalle
3 22 maiTrèfle
4 23 maiAngélique
5 24 maiCanard
6 25 maiMélisse
7 26 maiFromental
8 27 maiMartagon
9 28 maiSerpolet
10 29 maiFaux
11 30 maiFraise
12 31 maiBétoine
131er juinPois
14 2 juinAcacia
15 3 juinCaille
16 4 juinŒillet
17 5 juinSureau
18 6 juinPavot
19 7 juinTilleul
20 8 juinFourche
21 9 juinBarbeau
22 10 juinCamomille
23 11 juinChèvrefeuille
24 12 juinCaille-lait
25 13 juinTanche
26 14 juinJasmin
27 15 juinVerveine
28 16 juinThym
29 17 juinPivoine
30 18 juinChariot

Mois d'été

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Messidor
(19/20 juin – 18/19 juillet)
1 19 juinSeigle
2 20 juinAvoine
3 21 juinOignon
4 22 juinVéronique
5 23 juinMulet
6 24 juinRomarin
7 25 juinConcombre
8 26 juinÉchalote
9 27 juinAbsinthe
10 28 juinFaucille
11 29 juinCoriandre
12 30 juinArtichaut
131er juilletGiroflée
14 2 juilletLavande
15 3 juilletChamois
16 4 juilletTabac
17 5 juilletGroseille
18 6 juilletGesse
19 7 juilletCerise
20 8 juilletParc
21 9 juilletMenthe
22 10 juilletCumin
23 11 juilletHaricot
24 12 juilletOrcanète
25 13 juilletPintade
26 14 juilletSauge
27 15 juilletAil
28 16 juilletVesce
29 17 juilletBlé
30 18 juilletChalemie
Thermidor
(19/20 juillet – 17/18 août)
1 19 juilletÉpeautre
2 20 juilletBouillon-blanc
3 21 juilletMelon
4 22 juilletIvraie
5 23 juilletBélier
6 24 juilletPrêle
7 25 juilletArmoise
8 26 juilletCarthame
9 27 juilletMûre
10 28 juilletArrosoir
11 29 juilletPanic
12 30 juilletSalicorne
13 31 juilletAbricot
141er aoûtBasilic
15 2 aoûtBrebis
16 3 aoûtGuimauve
17 4 aoûtLin
18 5 aoûtAmande
19 6 aoûtGentiane
20 7 aoûtÉcluse
21 8 aoûtCarline
22 9 aoûtCâprier
23 10 aoûtLentille
24 11 aoûtAunée
25 12 aoûtLoutre
26 13 aoûtMyrte
27 14 aoûtColza
28 15 aoûtLupin
29 16 aoûtCoton
30 17 aoûtMoulin
Fructidor
(18/19 août – 16/17 septembre)
1 18 aoûtPrune
2 19 aoûtMillet
3 20 aoûtLycoperdon
4 21 aoûtEscourgeon
5 22 aoûtSaumon
6 23 aoûtTubéreuse
7 24 aoûtSucrion
8 25 aoûtApocyn
9 26 aoûtRéglisse
10 27 aoûtÉchelle
11 28 aoûtPastèque
12 29 aoûtFenouil
13 30 aoûtÉpine-vinette
14 31 aoûtNoix
151er sepTruite
16 2 sepCitron
17 3 sepCardère
18 4 sepNerprun
19 5 sepTagette
20 6 sepHotte
21 7 sepÉglantier
22 8 sepNoisette
23 9 sepHoublon
24 10 sepSorgho
25 11 sepÉcrevisse
26 12 sepBigarade
27 13 sepVerge d'or
28 14 sepMaïs
29 15 sepMarron
30 16 sepPanier

Postérité

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Le calendrier républicain perpétuel

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Article détaillé :Concordance des dates des calendriers républicain et grégorien.

Le décret du4 frimaire anII ()[68] de laConvention nationale sur l'ère, le commencement et l'organisation de l'année et sur les noms des jours et des mois du calendrier républicain comporte une contradiction : l'année commence le jour de l'équinoxe d'automne d'après l'article III et l'année sextile est intercalée tous les quatre ans d'après l'article X. Cette erreur ne sera jamais corrigée et sera l'un des arguments utilisés pour le retour au calendrier grégorien.

Cette incohérence ne pose pas de problème sur la période d'utilisation du calendrier républicain. Elle en pose un en revanche pour l'élaboration d'un calendrier républicain perpétuel dont le plus grave défaut est en effet lié à la définition du « début de l'année » fixé au minuit, compté entemps vrai de l'Observatoire de Paris, qui précède l'instant où tombe l'équinoxe d'automne[Note 60].

Les fondateurs du calendrier républicain eux-mêmes ont cru un moment que les années sextiles tomberaient avec une régularitéquadriennale – ce qui est inexact – car il faut savoir quand tombent deux équinoxes d'automne successifs pour décider si l'année qui les sépare contient ou non trois cent soixante-six jours[199].

James Guillaume a publié en 1908 dans lesÉtudes révolutionnaires un recueil d’articles sur la Révolution française, dont l'un très documentéLes sextiles de l'ère républicaine[200],[201]. Il indique dans cet article que depuis la promulgation du calendrier républicain, par six fois déjà, la détermination des années sextiles par les deux équinoxes automnaux consécutifs a conduit à un intervalle de cinq ans et non quatre, et pour la première fois l'an XX qui succède à l'an XV (première contradiction de l'an XIX[202]), sans aucune récurrence avérée[203].

Unprojet de réforme fut donc préparé parRomme, au nom duComité d'instruction publique, le19 floréal anIII ()[204],[34] : il fallait, disait-il, renoncer à la définition du « début de l'année » prévue par les premiers décrets ; il y aurait une année sextile tous les quatre ans, la première étant l'an IV et non l'an III.

Il prévoyait :« Art. 2 : Les années sextiles se succéderont de quatre en quatre ans, et marqueront la fin de chaque franciade. Art. 3 : Sur quatre années séculaires consécutives, sont exceptées de l’article précédent la première, la deuxième, la troisième années séculaires, qui seront communes. Art. 4 : Il en sera ainsi de quatre en quatre siècles, jusqu’au quarantième, qui se terminera par une année commune ».

Les astronomes qui conseillaientRomme savaient comment corriger l'intercalation grégorienne avec une modification très légère qui la perfectionnait, sans la rendre plus difficile.Lalande avait mesuré l'année tropique égale à365 jours5 heures48 minutes et48 secondes (365,242 222 jours)[138].« En 3 600 ansle calendrier julien mettait900 intercalations, c'était 28 de trop.Le calendrier grégorien en a retranché 27 ; il en reste une à retrancher, ce qui se fait commodément, en rendant commune l'année 3600 et ses multiples », notaitDelambre[69],[Note 61].

Il suggéra à Romme d'introduire cettecorrection dans son projet de réforme du calendrier républicain :« Enfin, je proposais d'ajouter une troisième règle qui était de supprimer une bissextile tous les 3 600 ans, ou, si l'on aimait mieux, tous les 4 000 ans ; ce qui était encore plus commode et presque aussi exact[69] ».

Ce faisant, la durée moyenne de l'année républicaine égale à 365,242 25 jours[Note 47] s'approchait au mieux de la durée de l'année tropique mesurée par Lalande. Présupposant implicitement que cette dernière garderait toujours la même valeur, Romme légiférait pour les quarante siècles à venir. Moins d'un siècle plus tard,Le Verrier constatait déjà une réduction de 0,49 s avec365 jours5 heures48 minutes47 secondes et51 centièmes (365,242 216 jours)[138].

En réalité, ladurée de l'année tropique diminue régulièrement d'environ 0,531 9 s par siècle. Enfin, lejour n'est pas constant non plus : larotation de la terre se ralentit, freinée par le perpétuel frottement des marées à la surface solide du globe[Note 62].« Ces remarques montrent la vanité, même en astronomie, des prédictions à trop lointaine échéance », fait observerPaul Couderc[205] ; « les choses se compliquent de façon surprenante si l'on veut embrasser d'excessives périodes en mécanique céleste ».

Mais Romme fut arrêté et se suicida peu de temps après, si bien que la réforme ne se fit pas.

Il y a ainsi deux options compatibles avec leSystème Romme quant à l'évolution future des années sextiles si le calendrier était resté en vigueur :

DansConnaissance des temps à l'usage des astronomes et des navigateurs pour l'année sextileVII de la République, publiée en mai 1797 par le Bureau des longitudes, Delambre expose saMéthode pour trouver les sextiles du Calendrier français[166] et proposeune règle astucieuse d'intercalation qui respecte à la fois l'articleIII et l'articleX, dès lors que l'on adopte pour longueur de l'année la valeur de 365,242 222 jours obtenue par Lalande.

En 2013, l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE), situé au sein de l'Observatoire de Paris, publie une étude de Patrick Rocher sur les dates des équinoxes d'automne de1583 à 2999[5]. Elle permet d'actualiserles travaux de Delambre[168] en dressant la table conforme à l'articleIII du décret du4frimaire des années sextiles de l'IMCCE sur la même période de référence.

Comparaison sur le1er cycle de 400 ans du calendrier du projet Romme (Art. X) avec celui des équinoxes de l'IMCCE (Art. III)
Synchronisme des calendriers de chaque option sur un cycle de400 ans
OptionArticle X(Système Romme)Article III(Modèle de l'IMCCE)
An républicain
Le système Romme avance d'un jour
Le système Romme est synchrone
Le système Romme retarde d'un jour
DébutFinTypeTypeDébutFin
I22/9/179221/9/179322/9/179221/9/1793
II22/9/179321/9/179422/9/179321/9/1794
III22/9/179421/9/1795S22/9/179422/9/1795
IV22/9/179521/9/1796S23/9/179521/9/1796
V22/9/179621/9/179722/9/179621/9/1797
VI22/9/179721/9/179822/9/179721/9/1798
VII22/9/179821/9/1799S22/9/179822/9/1799
VIII22/9/179922/9/1800S23/9/179922/9/1800
IX23/9/180022/9/180123/9/180022/9/1801
X23/9/180122/9/180223/9/180122/9/1802
XI23/9/180222/9/1803S23/9/180223/9/1803
XII23/9/180322/9/1804S24/9/180322/9/1804
XIII23/9/180422/9/180523/9/180422/9/1805
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CCXIV22/9/200521/9/2006S22/9/200522/9/2006
CCXV22/9/200621/9/200723/9/200622/9/2007
CCXVI22/9/200721/9/2008S23/9/200721/9/2008
CCXVII22/9/200821/9/200922/9/200821/9/2009
CCXVIII22/9/200921/9/2010S22/9/200922/9/2010
CCXIX22/9/201021/9/201123/9/201022/9/2011
CCXX22/9/201121/9/2012S23/9/201121/9/2012
CCXXI22/9/201221/9/201322/9/201221/9/2013
CCXXII22/9/201321/9/2014S22/9/201322/9/2014
CCXXIII22/9/201421/9/201523/9/201422/9/2015
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CCXXVII22/9/201821/9/201923/9/201822/9/2019
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CCXXIX22/9/202021/9/202122/9/202021/9/2021
CCXXX22/9/202121/9/2022S22/9/202122/9/2022
CCXXXI22/9/202221/9/202323/9/202222/9/2023
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CCXXXIII22/9/202421/9/202522/9/202421/9/2025
CCXXXIV22/9/202521/9/2026S22/9/202522/9/2026
CCXXXV22/9/202621/9/202723/9/202622/9/2027
CCXXXVI22/9/202721/9/2028S23/9/202721/9/2028
CCXXXVII22/9/202821/9/202922/9/202821/9/2029
CCXXXVIII22/9/202921/9/203022/9/202921/9/2030
CCXXXIX22/9/203021/9/2031S22/9/203022/9/2031
CCXL22/9/203121/9/2032S23/9/203121/9/2032
CCXLI22/9/203221/9/203322/9/203221/9/2033
CCXLII22/9/203321/9/203422/9/203321/9/2034
CCXLIII22/9/203421/9/2035S22/9/203422/9/2035
CCXLIV22/9/203521/9/2036S23/9/203521/9/2036
CCXLV22/9/203621/9/203722/9/203621/9/2037
CCXLVI22/9/203721/9/203822/9/203721/9/2038
CCXLVII22/9/203821/9/2039S22/9/203822/9/2039
CCXLVIII22/9/203921/9/2040S23/9/203921/9/2040
CCXLIX22/9/204021/9/204122/9/204021/9/2041
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CCLV22/9/204621/9/2047S22/9/204622/9/2047
CCLVI22/9/204721/9/2048S23/9/204721/9/2048
CCLVII22/9/204821/9/204922/9/204821/9/2049
CCLVIII22/9/204921/9/205022/9/204921/9/2050
CCLIX22/9/205021/9/2051S22/9/205022/9/2051
CCLX22/9/205121/9/2052S23/9/205121/9/2052
CCLXI22/9/205221/9/205322/9/205221/9/2053
CCLXII22/9/205321/9/205422/9/205321/9/2054
CCLXIII22/9/205421/9/2055S22/9/205422/9/2055
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CCLXVI22/9/205721/9/205822/9/205721/9/2058
CCLXVII22/9/205821/9/2059S22/9/205822/9/2059
CCLXVIII22/9/205921/9/2060S23/9/205921/9/2060
CCLXIX22/9/206021/9/206122/9/206021/9/2061
CCLXX22/9/206121/9/206222/9/206121/9/2062
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CCLXXIII22/9/206421/9/206522/9/206421/9/2065
CCLXXIV22/9/206521/9/206622/9/206521/9/2066
CCLXXV22/9/206621/9/206722/9/206621/9/2067
CCLXXVI22/9/206721/9/2068SS22/9/206721/9/2068
CCLXXVII22/9/206821/9/206922/9/206821/9/2069
CCLXXVIII22/9/206921/9/207022/9/206921/9/2070
CCLXXIX22/9/207021/9/207122/9/207021/9/2071
CCLXXX22/9/207121/9/2072SS22/9/207121/9/2072
CCLXXXI22/9/207221/9/207322/9/207221/9/2073
CCLXXXII22/9/207321/9/207422/9/207321/9/2074
CCLXXXIII22/9/207421/9/207522/9/207421/9/2075
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CCLXXXV22/9/207621/9/207722/9/207621/9/2077
CCLXXXVI22/9/207721/9/207822/9/207721/9/2078
CCLXXXVII22/9/207821/9/207922/9/207821/9/2079
CCLXXXVIII22/9/207921/9/2080SS22/9/207921/9/2080
CCLXXXIX22/9/208021/9/208122/9/208021/9/2081
CCXC22/9/208121/9/208222/9/208121/9/2082
CCXCI22/9/208221/9/208322/9/208221/9/2083
CCXCII22/9/208321/9/2084SS22/9/208321/9/2084
CCXCIII22/9/208421/9/208522/9/208421/9/2085
CCXCIV22/9/208521/9/208622/9/208521/9/2086
CCXCV22/9/208621/9/208722/9/208621/9/2087
CCXCVI22/9/208721/9/2088SS22/9/208721/9/2088
CCXCVII22/9/208821/9/208922/9/208821/9/2089
CCXCVIII22/9/208921/9/209022/9/208921/9/2090
CCXCIX22/9/209021/9/209122/9/209021/9/2091
CCC22/9/209120/9/209222/9/209120/9/2092
CCCI21/9/209220/9/2093S21/9/209221/9/2093
CCCII21/9/209320/9/209422/9/209321/9/2094
CCCIII21/9/209420/9/209522/9/209421/9/2095
CCCIV21/9/209520/9/2096S22/9/209520/9/2096
CCCV21/9/209620/9/2097S21/9/209621/9/2097
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CCCVII21/9/209820/9/209922/9/209821/9/2099
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CCCX22/9/210121/9/210223/9/210122/9/2102
CCCXI22/9/210221/9/210323/9/210222/9/2103
CCCXII22/9/210321/9/2104S23/9/210321/9/2104
CCCXIII22/9/210421/9/2105S22/9/210422/9/2105
CCCXIV22/9/210521/9/210623/9/210522/9/2106
CCCXV22/9/210621/9/210723/9/210622/9/2107
CCCXVI22/9/210721/9/2108S23/9/210721/9/2108
CCCXVII22/9/210821/9/2109S22/9/210822/9/2109
CCCXVIII22/9/210921/9/211023/9/210922/9/2110
CCCXIX22/9/211021/9/211123/9/211022/9/2111
CCCXX22/9/211121/9/2112S23/9/211121/9/2112
CCCXXI22/9/211221/9/2113S22/9/211222/9/2113
CCCXXII22/9/211321/9/211423/9/211322/9/2114
CCCXXIII22/9/211421/9/211523/9/211422/9/2115
CCCXXIV22/9/211521/9/2116S23/9/211521/9/2116
CCCXXV22/9/211621/9/2117S22/9/211622/9/2117
CCCXXVI22/9/211721/9/211823/9/211722/9/2118
CCCXXVII22/9/211821/9/211923/9/211822/9/2119
CCCXXVIII22/9/211921/9/2120S23/9/211921/9/2120
CCCXXIX22/9/212021/9/212122/9/212021/9/2121
CCCXXX22/9/212121/9/2122S22/9/212122/9/2122
CCCXXXI22/9/212221/9/212323/9/212222/9/2123
CCCXXXII22/9/212321/9/2124S23/9/212321/9/2124
CCCXXXIII22/9/212421/9/212522/9/212421/9/2125
CCCXXXIV22/9/212521/9/2126S22/9/212522/9/2126
CCCXXXV22/9/212621/9/212723/9/212622/9/2127
CCCXXXVI22/9/212721/9/2128S23/9/212721/9/2128
CCCXXXVII22/9/212821/9/212922/9/212821/9/2129
CCCXXXVIII22/9/212921/9/2130S22/9/212922/9/2130
CCCXXXIX22/9/213021/9/213123/9/213022/9/2131
CCCXL22/9/213121/9/2132S23/9/213121/9/2132
CCCXLI22/9/213221/9/213322/9/213221/9/2133
CCCXLII22/9/213321/9/2134S22/9/213322/9/2134
CCCXLIII22/9/213421/9/213523/9/213422/9/2135
CCCXLIV22/9/213521/9/2136S23/9/213521/9/2136
CCCXLV22/9/213621/9/213722/9/213621/9/2137
CCCXLVI22/9/213721/9/2138S22/9/213722/9/2138
CCCXLVII22/9/213821/9/213923/9/213822/9/2139
CCCXLVIII22/9/213921/9/2140S23/9/213921/9/2140
CCCXLIX22/9/214021/9/214122/9/214021/9/2141
CCCL22/9/214121/9/2142S22/9/214122/9/2142
CCCLI22/9/214221/9/214323/9/214222/9/2143
CCCLII22/9/214321/9/2144S23/9/214321/9/2144
CCCLIII22/9/214421/9/214522/9/214421/9/2145
CCCLIV22/9/214521/9/2146S22/9/214522/9/2146
CCCLV22/9/214621/9/214723/9/214622/9/2147
CCCLVI22/9/214721/9/2148S23/9/214721/9/2148
CCCLVII22/9/214821/9/214922/9/214821/9/2149
CCCLVIII22/9/214921/9/2150S22/9/214922/9/2150
CCCLIX22/9/215021/9/215123/9/215022/9/2151
CCCLX22/9/215121/9/2152S23/9/215121/9/2152
CCCLXI22/9/215221/9/215322/9/215221/9/2153
CCCLXII22/9/215321/9/215422/9/215321/9/2154
CCCLXIII22/9/215421/9/2155S22/9/215422/9/2155
CCCLXIV22/9/215521/9/2156S23/9/215521/9/2156
CCCLXV22/9/215621/9/215722/9/215621/9/2157
CCCLXVI22/9/215721/9/215822/9/215721/9/2158
CCCLXVII22/9/215821/9/2159S22/9/215822/9/2159
CCCLXVIII22/9/215921/9/2160S23/9/215921/9/2160
CCCLXIX22/9/216021/9/216122/9/216021/9/2161
CCCLXX22/9/216121/9/216222/9/216121/9/2162
CCCLXXI22/9/216221/9/2163S22/9/216222/9/2163
CCCLXXII22/9/216321/9/2164S23/9/216321/9/2164
CCCLXXIII22/9/216421/9/216522/9/216421/9/2165
CCCLXXIV22/9/216521/9/216622/9/216521/9/2166
CCCLXXV22/9/216621/9/2167S22/9/216622/9/2167
CCCLXXVI22/9/216721/9/2168S23/9/216721/9/2168
CCCLXXVII22/9/216821/9/216922/9/216821/9/2169
CCCLXXVIII22/9/216921/9/217022/9/216921/9/2170
CCCLXXIX22/9/217021/9/2171S22/9/217022/9/2171
CCCLXXX22/9/217121/9/2172S23/9/217121/9/2172
CCCLXXXI22/9/217221/9/217322/9/217221/9/2173
CCCLXXXII22/9/217321/9/217422/9/217321/9/2174
CCCLXXXIII22/9/217421/9/2175S22/9/217422/9/2175
CCCLXXXIV22/9/217521/9/2176S23/9/217521/9/2176
CCCLXXXV22/9/217621/9/217722/9/217621/9/2177
CCCLXXXVI22/9/217721/9/217822/9/217721/9/2178
CCCLXXXVII22/9/217821/9/2179S22/9/217822/9/2179
CCCLXXXVIII22/9/217921/9/2180S23/9/217921/9/2180
CCCLXXXIX22/9/218021/9/218122/9/218021/9/2181
CCCXC22/9/218121/9/218222/9/218121/9/2182
CCCXCI22/9/218221/9/2183S22/9/218222/9/2183
CCCXCII22/9/218321/9/2184S23/9/218321/9/2184
CCCXCIII22/9/218421/9/218522/9/218421/9/2185
CCCXCIV22/9/218521/9/218622/9/218521/9/2186
CCCXCV22/9/218621/9/218722/9/218621/9/2187
CCCXCVI22/9/218721/9/2188SS22/9/218721/9/2188
CCCXCVII22/9/218821/9/218922/9/218821/9/2189
CCCXCVIII22/9/218921/9/219022/9/218921/9/2190
CCCXCIX22/9/219021/9/219122/9/219021/9/2191
CD22/9/219121/9/2192SS22/9/219121/9/2192
 

La comparaison entre les deux tables fait ressortir, pour les 97 années sextiles de ce premier cycle de 400 ans, 5 fois la même correction d'un même décalage d'un an de l'année sextile, 1 auXIXe siècle, 2 auXXe siècle, aucune auXXIe siècle et 2 auXXIIe siècle[Note 66].

Corrections sur le1er cycle de 400 ans du calendrier de l'Article III établi selon les équinoxes des modèles Delambre et IMCCE)
Corrections du calendrier de l'Article III avec les équinoxes IMCCE
OptionArticle X(Système Romme)Article III(Delambre puis IMCCE)
An républicain
Le système Romme avance d'un jour
Le système Romme est synchrone
Le système Romme retarde d'un jour
DébutFinTypeTypeDébutFin
Premier décalage d'un an de l'année sextile Delambre dans le modèle IMCCE
XLVIII23/9/183922/9/1840SS23/9/183922/9/1840
XLIX23/9/184022/9/184123/9/184022/9/1841
L23/9/184122/9/184223/9/184122/9/1842
L'An XLVIII n'est plus sextile dans le modèle IMCCE et remplacé par l'An XLIX
XLVIII23/9/183922/9/1840S23/9/183922/9/1840
XLIX23/9/184022/9/1841S23/9/184021/9/1841
L23/9/184122/9/184222/9/184122/9/1842
Second décalage d'un an de l'année sextile Delambre dans le modèle IMCCE
CX23/9/190122/9/1902S23/9/190123/9/1902
CXI23/9/190222/9/190324/9/190223/9/1903
L'An CX n'est plus sextile dans le modèle IMCCE et remplacé par l'An CXI
CX23/9/190122/9/190223/9/190122/9/1902
CXI23/9/190222/9/1903S23/9/190223/9/1903
Troisième décalage d'un an de l'année sextile Delambre dans le modèle IMCCE
CCV22/9/199621/9/1997S22/9/199622/9/1997
CCVI22/9/199721/9/199823/9/199722/9/1998
L'An CCV n'est plus sextile dans le modèle IMCCE et remplacé par l'An CCVI
CCV22/9/199621/9/199722/9/199621/9/1997
CCVI22/9/199721/9/1998S22/9/199722/9/1998
Quatrième décalage d'un an de l'année sextile Delambre dans le modèle IMCCE
CCCXXIX22/9/212021/9/2121S22/9/212022/9/2121
CCCXXX22/9/212121/9/212223/9/212122/9/2122
L'An CCCXXIX n'est plus sextile dans le modèle IMCCE et remplacé par l'An CCCXXX
CCCXXIX22/9/212021/9/212122/9/212021/9/2121
CCCXXX22/9/212121/9/2122S22/9/212122/9/2122
Cinquième décalage d'un an de l'année sextile Delambre dans le modèle IMCCE
CCCLXII22/9/215321/9/2154S22/9/215322/9/2154
CCCLXIII22/9/215421/9/215523/9/215422/9/2155
L'An CCCLXII n'est plus sextile dans le modèle IMCCE et remplacé par l'An CCCLXIII
CCCLXII22/9/215321/9/215422/9/215321/9/2154
CCCLXIII22/9/215421/9/2155S22/9/215422/9/2155
 

Commune de Paris 1871 : An 79 de la République

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1Floréal An 79,no 1,Le Fils du père Duchêne illustré, journal publié durant la Commune de Paris.

Le calendrier républicain est repris par laCommune de Paris, notamment par sonJournal officiel[209] qui privilégie l'articleIII sur l'articleX du décret du4 frimaire. Cela concerne trois arrêtés du : le premier sur la délégation à la guerre (15 floréal anLXXIX)[210], le deuxième relatif à la destruction d'une chapelle "expiatoire" de Louis XVI (16 floréal anLXXIX)[211] et le troisième sur l'organisation des chemins de fer (16 floréal anLXXIX)[212]. Les dernières éditions du26 floréal[213] au4 prairial anLXXIX (16-)[214] portent en titre à gauche la date républicaine, à droite la date grégorienne.

Utilisations et usages

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Selon l'historienYannick Marec, il existe« au cours duXIXe siècle quelques personnes pour regretter le comput révolutionnaire[215] », dont une revue rationaliste comme celle de lalibre-pensée qui rappelle sa dimensiondéchristianisatrice ; il note que cette tentative, bataille perdue du calendrier,« a peut-être eu plus d'écho qu'on ne le pense généralement[215] ! ».

Le philosophe grecTheóphilos Kaíris s'en est inspiré pour son calendrierthéosébiste, dans lesannées 1830.

Malgré le rétablissement du calendrier grégorien, certains militants ou écrits anarchistes continuent d'utiliser le calendrier révolutionnaire (ou en double). Ainsi, en 1938 àAlmeria, le journalLa Voz de la FAI organe de laFédération Anarchiste Ibérique d'Andalousie, utilise cette datation[216].

Prénoms

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Un autre legs du calendrier révolutionnaire est un certain nombre deprénoms tirés du calendrier[217],[Note 67] et passés dans l’usage courant (voirprénom révolutionnaire), et l’usage du deuxième prénom qui se répand dans toutes les couches sociales[222].

Plus anecdotiquement, le calendrier républicain a été utilisé — essentiellement de l'an II jusqu'en l'an IX — pour fournir un patronyme aux enfants trouvés : si les prénoms attribués restent classiques, l'enfant recueilli va se voir imposer comme patronyme le nom du jour où il a été déposé ou enregistré, ou — plus rarement — de l'un des jours voisins. Il y a ainsi, dans la période considérée, une floraison de Mélisse, Argile, Andive [sic], Vertu, Poule ou Oranger[223].

Date républicaine actuelle duXXIe siècle grégorien

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Projet de réforme préparé par Romme

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Duodi
2
Frimaire
CCXXXIV

Les calendriers ci-contre et ci-dessous sont ceux de la première option, le projet de réforme préparé parRomme lui-même le19 floréal anIII () avec une année sextile tous les quatre ans (la première étant l'an IV), sauf les années séculaires, exceptées celles dont le millésime est divisible par 400 sauf celle du quarantième siècle[34].

Les nombres,romains ou non, correspondant aux années du calendrier républicain sont cliquables et permettent d'afficher le calendrier républicain complet de l'an sélectionné.

234FrimaireCCXXXIV
 
Primidi
Duodi
Tridi
Quartidi
Quintidi
Sextidi
Septidi
Octidi
Nonidi
Décadi
Décade 7
1Vendredi 21 novembre 2025
2Samedi 22 novembre 2025
3Dimanche 23 novembre 2025
4Lundi 24 novembre 2025
5Mardi 25 novembre 2025
6Mercredi 26 novembre 2025
7Jeudi 27 novembre 2025
8Vendredi 28 novembre 2025
9Samedi 29 novembre 2025
10Dimanche 30 novembre 2025
Décade 8
11Lundi 1er décembre 2025
12Mardi 2 décembre 2025
13Mercredi 3 décembre 2025
14Jeudi 4 décembre 2025
15Vendredi 5 décembre 2025
16Samedi 6 décembre 2025
17Dimanche 7 décembre 2025
18Lundi 8 décembre 2025
19Mardi 9 décembre 2025
20Mercredi 10 décembre 2025
Décade 9
21Jeudi 11 décembre 2025
22Vendredi 12 décembre 2025
23Samedi 13 décembre 2025
24Dimanche 14 décembre 2025
25Lundi 15 décembre 2025
26Mardi 16 décembre 2025
27Mercredi 17 décembre 2025
28Jeudi 18 décembre 2025
29Vendredi 19 décembre 2025
30Samedi 20 décembre 2025
10 h
3:07:93
07:23:26
24 h
Calendrier républicain-I -II -III -IV -V -VI -VII -VIII -IX -X -XI -XII -XIII -XIV -233 -234 -235 -(Romme)

Synchronisme des calendriers des deux options auXXIe siècle grégorien

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L'astronomeDelambre a proposé unerègle d'intercalation respectant à la fois l'articleIII (seconde option) mais aussi l'articleX du décret du4 frimaire anII (). Il dresse ainsi la table des quatre-vingt-dix-sept années sextiles des 400 premières années du calendrier républicain depuis sa promulgation le14 vendémiaire anII jusqu'au qui termine l'année sextile CD et marque la fin du premier cycle républicain de quatre-cents ans[168].

En 2013, l'Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE), situé au sein de l'Observatoire de Paris, publie une étude de Patrick Rocher sur les dates des équinoxes d'automne de1583 à 2999[5]. Elle permet d'actualiserles travaux de Delambre[168] en dressant la table de l'IMCCE conforme à l'articleIII du décret du4frimaire des années sextiles pour la même période de référence. Lacomparaison entre les deux tables fait ressortir que pour leXXIe siècle, les 2 tables sont rigoureusement identiques.

Delambre prévoyait dès la fin duXVIIIe siècle que l'équinoxe d'automne de l'année 2025 arriverait le (à 18 h 19 m 16 s[5]) et marquerait le début de l'année républicaine CCXXXIV ; ce que chacun peut également vérifier[207] sur un convertisseur de calendrier où prévaut la règle de l'équinoxe de l'article III du décret du4 frimaire.

Les calendriers de chacune des deux optionsarticleX etarticleIII sontsynchrones la première année républicaine CCX duXXIe siècle grégorien.

  • Pendant le premier quart du siècle, on constate une alternance de périodesbiennales chacune où le calendrier de la première option est en avance d'un jour sur celui de la seconde puis redevient synchrone.
1er quart duXXIe siècle (1er janvier 2001 -)
1er quart duXXIe siècle (1er janvier 2001 -)
OptionArticle X(Système Romme)Article III(Delambre ou IMCCE)
An républicain
Le système Romme avance d'un jour
Le système Romme est synchrone
DébutFinTypeType[168]DébutFin
CCIX22/9/200021/9/200122/9/200021/9/2001
CCX22/9/200121/9/2002S22/9/200122/9/2002
CCXI22/9/200221/9/200323/9/200222/9/2003
CCXII22/9/200321/9/2004S23/9/200321/9/2004
CCXIII22/9/200421/9/200522/9/200421/9/2005
CCXIV22/9/200521/9/2006S22/9/200522/9/2006
CCXV22/9/200621/9/200723/9/200622/9/2007
CCXVI22/9/200721/9/2008S23/9/200721/9/2008
CCXVII22/9/200821/9/200922/9/200821/9/2009
CCXVIII22/9/200921/9/2010S22/9/200922/9/2010
CCXIX22/9/201021/9/201123/9/201022/9/2011
CCXX22/9/201121/9/2012S23/9/201121/9/2012
CCXXI22/9/201221/9/201322/9/201221/9/2013
CCXXII22/9/201321/9/2014S22/9/201322/9/2014
CCXXIII22/9/201421/9/201523/9/201422/9/2015
CCXXIV22/9/201521/9/2016S23/9/201521/9/2016
CCXXV22/9/201621/9/201722/9/201621/9/2017
CCXXVI22/9/201721/9/2018S22/9/201722/9/2018
CCXXVII22/9/201821/9/201923/9/201822/9/2019
CCXXVIII22/9/201921/9/2020S23/9/201921/9/2020
CCXXIX22/9/202021/9/202122/9/202021/9/2021
CCXXX22/9/202121/9/2022S22/9/202122/9/2022
CCXXXI22/9/202221/9/202323/9/202222/9/2023
CCXXXII22/9/202321/9/2024S23/9/202321/9/2024
CCXXXIII22/9/202421/9/202522/9/202421/9/2025
CCXXXIV22/9/202521/9/2026S22/9/202522/9/2026
 
2e quart duXXIe siècle (1er janvier 2026 -)
2e quart duXXIe siècle (1er janvier 2026 -)
OptionArticle X(Système Romme)Article III(Delambre ou IMCCE)
An républicain
Le système Romme avance d'un jour
Le système Romme est synchrone
DébutFinTypeTypeDébutFin
CCXXXIV22/9/202521/9/2026S22/9/202522/9/2026
CCXXXV22/9/202621/9/202723/9/202622/9/2027
CCXXXVI22/9/202721/9/2028S23/9/202721/9/2028
CCXXXVII22/9/202821/9/202922/9/202821/9/2029
CCXXXVIII22/9/202921/9/203022/9/202921/9/2030
CCXXXIX22/9/203021/9/2031S22/9/203022/9/2031
CCXL22/9/203121/9/2032S23/9/203121/9/2032
CCXLI22/9/203221/9/203322/9/203221/9/2033
CCXLII22/9/203321/9/203422/9/203321/9/2034
CCXLIII22/9/203421/9/2035S22/9/203422/9/2035
CCXLIV22/9/203521/9/2036S23/9/203521/9/2036
CCXLV22/9/203621/9/203722/9/203621/9/2037
CCXLVI22/9/203721/9/203822/9/203721/9/2038
CCXLVII22/9/203821/9/2039S22/9/203822/9/2039
CCXLVIII22/9/203921/9/2040S23/9/203921/9/2040
CCXLIX22/9/204021/9/204122/9/204021/9/2041
CCL22/9/204121/9/204222/9/204121/9/2042
CCLI22/9/204221/9/2043S22/9/204222/9/2043
CCLII22/9/204321/9/2044S23/9/204321/9/2044
CCLIII22/9/204421/9/204522/9/204421/9/2045
CCLIV22/9/204521/9/204622/9/204521/9/2046
CCLV22/9/204621/9/2047S22/9/204622/9/2047
CCLVI22/9/204721/9/2048S23/9/204721/9/2048
CCLVII22/9/204821/9/204922/9/204821/9/2049
CCLVIII22/9/204921/9/205022/9/204921/9/2050
CCLIX22/9/205021/9/2051S22/9/205022/9/2051
 
Seconde moitié duXXIe siècle (1er janvier 2051 -)
Seconde moitié duXXIe siècle (1er janvier 2051 -)
OptionArticle X(Système Romme)Article III(Delambre ou IMCCE)
An républicain
Le système Romme avance d'un jour
Le système Romme est synchrone
DébutFinTypeTypeDébutFin
CCLIX22/9/205021/9/2051S22/9/205022/9/2051
CCLX22/9/205121/9/2052S23/9/205121/9/2052
CCLXI22/9/205221/9/205322/9/205221/9/2053
CCLXII22/9/205321/9/205422/9/205321/9/2054
CCLXIII22/9/205421/9/2055S22/9/205422/9/2055
CCLXIV22/9/205521/9/2056S23/9/205521/9/2056
CCLXV22/9/205621/9/205722/9/205621/9/2057
CCLXVI22/9/205721/9/205822/9/205721/9/2058
CCLXVII22/9/205821/9/2059S22/9/205822/9/2059
CCLXVIII22/9/205921/9/2060S23/9/205921/9/2060
CCLXIX22/9/206021/9/206122/9/206021/9/2061
CCLXX22/9/206121/9/206222/9/206121/9/2062
CCLXXI22/9/206221/9/206322/9/206221/9/2063
CCLXXII22/9/206321/9/2064SS22/9/206321/9/2064
CCLXXIII22/9/206421/9/206522/9/206421/9/2065
CCLXXIV22/9/206521/9/206622/9/206521/9/2066
CCLXXV22/9/206621/9/206722/9/206621/9/2067
CCLXXVI22/9/206721/9/2068SS22/9/206721/9/2068
CCLXXVII22/9/206821/9/206922/9/206821/9/2069
CCLXXVIII22/9/206921/9/207022/9/206921/9/2070
CCLXXIX22/9/207021/9/207122/9/207021/9/2071
CCLXXX22/9/207121/9/2072SS22/9/207121/9/2072
CCLXXXI22/9/207221/9/207322/9/207221/9/2073
CCLXXXII22/9/207321/9/207422/9/207321/9/2074
CCLXXXIII22/9/207421/9/207522/9/207421/9/2075
CCLXXXIV22/9/207521/9/2076SS22/9/207521/9/2076
CCLXXXV22/9/207621/9/207722/9/207621/9/2077
CCLXXXVI22/9/207721/9/207822/9/207721/9/2078
CCLXXXVII22/9/207821/9/207922/9/207821/9/2079
CCLXXXVIII22/9/207921/9/2080SS22/9/207921/9/2080
CCLXXXIX22/9/208021/9/208122/9/208021/9/2081
CCXC22/9/208121/9/208222/9/208121/9/2082
CCXCI22/9/208221/9/208322/9/208221/9/2083
CCXCII22/9/208321/9/2084SS22/9/208321/9/2084
CCXCIII22/9/208421/9/208522/9/208421/9/2085
CCXCIV22/9/208521/9/208622/9/208521/9/2086
CCXCV22/9/208621/9/208722/9/208621/9/2087
CCXCVI22/9/208721/9/2088SS22/9/208721/9/2088
CCXCVII22/9/208821/9/208922/9/208821/9/2089
CCXCVIII22/9/208921/9/209022/9/208921/9/2090
CCXCIX22/9/209021/9/209122/9/209021/9/2091
CCC22/9/209120/9/209222/9/209120/9/2092
CCCI21/9/209220/9/2093S21/9/209221/9/2093
CCCII21/9/209320/9/209422/9/209321/9/2094
CCCIII21/9/209420/9/209522/9/209421/9/2095
CCCIV21/9/209520/9/2096S22/9/209520/9/2096
CCCV21/9/209620/9/2097S21/9/209621/9/2097
CCCVI21/9/209720/9/209822/9/209721/9/2098
CCCVII21/9/209820/9/209922/9/209821/9/2099
CCCVIII21/9/209921/9/2100S22/9/209921/9/2100
CCCIX22/9/210021/9/2101S22/9/210022/9/2101
 

Documents de la période révolutionnaire

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Documents divers

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Délibérations du Comité d'instruction publique

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Délibérations de la Convention nationale

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Bibliographie

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XIXe siècle

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XXe siècle

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XXIe siècle

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Iconographie

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Notes et références

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Notes

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  1. Lesregistres d'état civil de cette période étant conservés tels quels (sans conversion), la date légale de naissance, de mariage ou de décès de ces personnes est formulée selon le calendrier républicain.
  2. Ainsi que les noms des jours, sauf le samedi et le dimanche.Mardi est le jour deMars,Vendredi le jour deVénus, etc.
  3. Le mois de Vendémiaire peut commencer le 22, le 23 ou le 24 septembre et finir le 21, le 22 ou le 23 octobre.
  4. Soit 0 heure du premier jour de Vendémiaire, ou minuit du dernier jour complémentaire après Fructidor.
  5. « Par une heureuse coïncidence, la République avait été proclamée le, c'est-à-dire le jour même où le soleil arrivait à l'équinoxe d'automne en entrant dans le signe de laBalance, ce qui faisait commencer l'année avec le début d'une saison tandis que le ne correspond avec l'ouverture d'aucune. On vit là dedans la main de la ci-devantProvidence ou plutôt duDestin qui avait tout combiné pour fournir à l'ère nouvelle la plus logique initiale[6] ».
  6. L'Almanach des Honnêtes Gens deMaréchal fait suite à deux autres de ses publications : en 1781,« L'An Premier du règne de la Raison », édité à« Athéopolis » (Théopolis signifie « cité de Dieu » engrec),Ad majorem gloriam virtutis : Fragmens d'un poeme moral sur Dieu[14], puis en« L'An de l'ère Vulgaire 1784 » le« Livre échappé au déluge ou Psaumes nouvellement découverts, composés dans la langue primitive, par S. Ar. Lamech, de la famille patriarchale de Noé, translatés en françois par P. Lahceram, parisipolitain[15] » (anagrammes des noms de l'auteur), dans lequel, poussant jusqu'à l'excès sa mordantehyperbole, il parodie la bible et s'oppose à la religion.
  7. Présentation de l’Almanach par sonauteur[16] :
    « [...] On a divisé chaque mois de cetAlmanach des honnêtes gens pardécades, c’est-à-dire de dix en dix jours en sorte qu’il y a dans l’année36 décades : les6 jours excédant les360 jours, serviront d’épagomènes & peuvent être consacrés si l’on veut à des solennités purement morales :
    Par exemple,
    • Une fête de l’Amour au commencement du printemps, le ouPrinceps,
    • Une fête de l’Hyménée, au commencement de l’été, le ouTer.
    • Une fête de la Reconnaissance en automne, le ouSextile.
    • Une fête de l’Amitié, en hiver le.
    • La fête de tous les grands Hommes,aémères, c’est-à-dire, dont on ne sait point la date de la mort & de la naissance, le ouun-décembre, [...] »
  8. « Tout porte à croire que l'Almanach des honnêtes gens ne fut pas inutile aux réformateurs de 1793. Un tel livre ne pouvait guère leur être inconnu. Il avait été réédité, sous des titres divers, en 1791 et en 1792[18]. D'autre part la forme des deux calendriers présente la plus grande analogie. On s'est contenté, semble-t-il, en 1793, d'accommoder le travail de Maréchal aux exigences de la situation nouvelle, et notamment, de l'imprégner d'esprit républicain[19] ».
  9. Pour son humiliation,Maréchal purge cette peine, non dans la célèbreBastille, où étaient enfermés les opposants politiques, mais à la sinistre prison parisienne deSaint-Lazare, où étaient enfermés les gens« de mœurs douteuses ».
  10. Dans le numéro de la veille[26],Le Moniteur universel publie en première page un avis où l'on peut lire« Pour satisfaire l'empressement du public à se procurer le Moniteur, nous allons faire tirer cette Gazette nationale à un nombre considérable d'exemplaires,depuis le 10 de ce mois, époque de la liberté et de l'égalité, et qui pourront être distribués le 25 ».
  11. « Lalande,Monge,Lagrange,Dupuis et autres savants coopérèrent à l'appropriation d'ensemble et aux concordances astronomiques du nouveau calendrier, mais c'est àGilbert Romme que revient incontestablement le principal mérite de cette audacieuse réforme qui a été l'objet d'attaques passionnées et dont on ne saurait cependant méconnaître les vues larges et la portée scientifique[33]. »
  12. a etbUne nouvelle nomenclature des mois qui ne soit« ni céleste, ni mystérieuse […] toute puisée dans notre révolution dont elle présente ou les principaux événements, ou le but, ou les moyens », dans l'ordre :la République,l'Unité,la Fraternité,la Liberté,la Justice,Égalité,Régénération,Réunion,Jeu de Paume,la Bastille,Peuple etla Montagne[42].
  13. « Nous devons fixer invariablement notre jour intercalaire au moment où la position de l'équinoxe le comportera. Après une première disposition, que la concordance avec les observations astronomiques rend nécessaire, la période sera toujours de4 ans[43] ».
  14. Cette division décimale du jour, de l'heure, etc. n'est rendue obligatoire pour les usages civils qu'à partir de la troisième année de la République compte tenu des changements qu'elle demande à l'horlogerie[44].
  15. Article 9 du décret de la Convention nationale concernant l'ère des Français : Les mois, les jours de la décade, les jours complémentaires, sont désignés par les dénominations ordinales, premier, second, troisième, etc., mois de l'année; premier, second, troisième, etc., jour de la décade ; premier, second, troisième, etc., jour complémentaire.
  16. « Du reste, rien que des noms de nombres. Les jours et les décades ne se désignent plus que par leur numéro. Les jours suivent les jours, égaux dans le devoir, égaux dans le travail. Le temps a pris la face invariable de l'Eternité[52]. »
  17. Fabre d'Églantine, rapporteur, an nom de la Commission formée pour la nomenclature des mois et des jours, fait un rapport sur cet objet, et propose un décret qui, après quelques amendements développés dans la discussion, est adopté en ces termes :« La Convention nationale, rapportant l'article 9 du décret du 14 du 1er mois, décrète que la nomenclature, les dénominations et les dispositions du nouveau calendrier, seront conformes au tableau annexé au présent décret[59] ».
  18. Octidi[60] ne remplaceOctodi[61] dans le titre duMoniteur universel qu'à compter du28 frimaire anII ().
  19. Article 25 de laConstitution de la Première République française[63] :« La souveraineté réside dans le peuple ; elle est une et indivisible, imprescriptible et inaliénable ».
  20. L’abbé Siéyès soulignait en que« le temps n’est pas venu de faire des changements dans la division de l’année : nos habitudes, nos rapports si multipliés avec les habitudes des peuples environnants et des siècles qui ont immédiatement précédé le nôtre se présentent comme une masse trop importante à remuer[65],[66] ».
  21. D’après les travaux deCatherine Trümpy (de), la diffusion du calendrier macédonien aurait eu comme conséquence, dans la plupart des cités d’Asie Mineure, de déplacer le début de l’année du solstice d’été à l’équinoxe d’automne[71].
  22. LesMoniteur universel des ansIII[61],[72],III[73],[74],IV[75],[76],V[77],[78]VI[79],[80]VII[81],[82]VIII[83],[84]IX[85],[86]X[87],[88]XI[89],[90]XII[91],[92]XIII[93],[94]XIV[95],[96]continuent d'afficher les cinq premières années la double computation (date républicaine date grégorienne[97]) qui est abandonnée au cours de l'An VI (disparition de la date grégorienne[98]) et pendant la majeure partie duConsulat avec l'arrêté du14 germinal anVI ()[99]« Tout journal et ouvrage périodique dans lequel l'ère ancienne, qui n'existe plus pour les citoyens français, se trouvera désormais accolée à l'ère nouvelle, même avec l'addition des mots vieux style, ainsi qu'il a été indécemment pratiqué jusqu'à ce jour, sera prohibé en vertu de l'article 35 de la loi du19 fructidor anV ». Elle reprend auMoniteur universel dès le30 frimaire anXI () de la semaine deNoël[100],[101], alors queBonaparte estconsul à vie depuis le14 thermidor anX ().
  23. Le quatrième anniversaire de l'ère républicaine le1er vendémiaire anV () fut l'occasion de grandes fêtes auChamp-de-Mars baptisées premièreOlympiade de la République.
  24. 14 germinal anVI () : Arrêté introduisant le culte décadaire[105],[99]. Ce sera un échec.
  25. Arrêté du14 germinal anVI ()[99]« Tout journal et ouvrage périodique dans lequel l'ère ancienne, qui n'existe plus pour les citoyens français, se trouvera désormais accolée à l'ère nouvelle, même avec l'addition des mots vieux style, ainsi qu'il a été indécemment pratiqué jusqu'à ce jour, sera prohibé en vertu de l'article 35 de la loi du19 fructidor anV ».
  26. « Cette idée, tant moquée depuis, ne manquait ni de grandeur ni d'habileté ; mais cette rationnelle imagination de mettre à chaque quintidi l'animal domestique d'utilité le jour, à chaque décadi, l'instrument aratoire de service le lendemain, d'énumérer tout le long de l'an les productions diverses du règne animal, du règne végétal, du règne minéral, allait se briser contre une habitude de dix-huit siècles et le rire d'un peuple catholique trouvant à la place de ses canoniséspotiron,âne,topinambour,salsifis,cochon,pioche,fumier,chiendent,serpette,laitue,muguet,haricot,melon[106]. »
  27. D'un point de vueastronomique, unesaison correspond à l'intervalle de temps durant lequel laTerre occupe une portion de l'espace de sarévolution (rotation) autour du Soleil. L'inclinaison de l'axe des pôles, combinée à la révolution de la Terre autour duSoleil, est, en raison de la variation d'ensoleillement, à l'origine de l'alternance des saisons. Celles-ci correspondent aux périodes qui séparent le passage de laTerre à certains points de son orbite (ou, réciproquement, duSoleil à certains points de lasphère céleste) que lamécanique céleste désigne par leséquinoxes et lessolstices. Pour ces raisons, à tout moment, les saisons astronomiques de l'hémisphère nord et de l'hémisphère sud sont diamétralement opposées.
  28. Ancien Girondin et opposant acharné des Jacobins,Lanjuinais est déclaré traître à la Patrie par leComité révolutionnaire en 1793. Rendu à la liberté quelques mois après lecoup d'État du 9 thermidor, Lanjuinais fut réintégré, le18ventôseanIII (), dans ses fonctions de représentant.
  29. Durant la période de validité du calendrier républicain, le jour deNoël fut cinq fois le jour du chien (ans II, III, V, VI et VII), sept fois le jour dusoufre (ans IV, VIII, IX, X, XI, XIII, XIV), et une fois le jour dubitume (an XII)
  30. Pour lepremier Consul dont le frèreJoseph signe leConcordat pour la religion catholique, le choix d'accepter l'Assomption de Marie parmi les nouveauxjours fériés a sûrement comme finalité de s’attirer les bonnes grâces du papePie VII en cautionnant les fêtes souhaitées par l'Église catholique ; on peut y voir un aussi hommage indirect à leur mèreMaria Letizia. Mais pour Bonaparte, cela lui permet également d'instituer comme jour férié celui de l'anniversaire de sa naissance (). Par un décret impérial du[112],Napoléon Ier impose de ce fait songiorno onomastico avec la célébration d’unSaint-Napoléon (inexistant auMartyrologe romain) le, cinquième anniversaire de la signature duconcordat de 1801. L’Église romaine ayant émis des réserves à cette célébration peu conforme audroit canonique, lecardinallégatGiovanni Battista Caprara retrouva alors dans leMartirologio Romano unSanto Neopolis[113] (ouNeapolis), martyr du début duIVe siècle, prénom qui devintNapoleo puisNapoleone[114].
  31. James Guillaume commet unlapsus calami sur le sacre qu'il date dans ses ouvrages de deux jours plus tard, du13 frimaire anXIII ()[109],[110], soit la veille dela Distribution des aigles auChamp-de-Mars, immortalisée parDavid, dont le détail de la cérémonie paraît dansLe Moniteur universel du même13 frimaire[119]. Le protocole de la prestation de serment et du couronnement de l'Empereur avait fait l'objet auparavant du décret du21 messidor anXII ()[120], lequel envisageait à l'origine un couronnement dans laChapelle des Invalides le18 brumaire anXIII (), cinquième anniversaire ducoup d'État, avant qu'uncontretemps ne le déplace au11 frimaire anXIII () àNotre-Dame de Paris.
  32. Dans son exposé général du12 fructidor anVII (),Briot demandait entre autres réformes urgentes la suppression de toutes les fêtes nationales autres que celles du14 juillet, du10 août, du21 janvier et du1er vendémiaire. Ces fêtes demeurèrent en honneur sous le Consulat et ne furent abrogées que par l'Empire[122].
  33. Lire infraProjet de correction de l'intercalation.
  34. Dans leur exposé des motifs du Sénatus-consulte présenté auSénat lors de sa séance du15 fructidor anXIII (2septembre1805)[123], les rapporteursRegnaud de Saint-Jean d'Angély etMounier font l'apologie du calendrier républicain, et précisent que si les deux défauts ci-dessus mentionnés ne s'y étaient pas trouvés,« Sa Majesté impériale et royale ne se serait pas décidée à en proposer l'abrogation ».
  35. « Et quant à prendre l'équinoxe d'automne comme époque initiale de l'année », noteMarc de Vissac, « c'était revenir à l'usage des Chaldéens, des Perses, des Syriens, des Phéniciens, des Carthaginois ; c'était recommencer l'ère de Séleucus[70] ».
  36. « L'Angleterre et la Suède ne se sont alignées sur la réforme qu'en 1752 ; il leur fallut sacrifier onze jours : l'an 1600, bissextil dans les deux calendriers, n'avait pas changé l'écart, mais l'an 1700 l'augmenta d'un jour. Lorsqu'en Angleterre le eut pour lendemain le, des cortèges de protestataires parcoururent les rues en criant : “Rendez-nous nos onze jours[127]. Il est vrai que le début de la même année 1752 avait été avancé de trois mois (et amené au) : c'était beaucoup à la fois pour des cœurs fidèles à la tradition[128]. »
  37. « Si le calendrier républicain s'était maintenu, il nous faudrait, pour toutes les dates antérieures à 1792, procéder au travail deréduction, assez délicat et parfaitementoiseux, qui nous est imposé pour les dates des dix ans de l'histoire révolutionnaire. Il y a lieu d'espérer, pour les pauvres historiens, que de pareilles plaisanteries ne se renouvelleront pas[131]. »
  38. a etbCette valeur est très proche de la durée moyenne d'une lunaison égale à29 jours12 heures44 minutes et 2,8 secondes.
  39. « Pâques est le dimanche qui suit le 14e jour de la Lune qui atteint cet âge le ou immédiatement après », donc le dimanche après la premièrepleine lune advenant pendant ou après l'équinoxe de printemps.
  40. Dès leVIIe siècle, l'Église s'en émut : à suivre les prescriptions du Concile, Pâques, fête printanière, finirait à la longue par se célébrer au cœur de l'été. AuXIIIe siècle, la question fut débattue, mais la longueur de l'année parut trop mal connue pour qu'on pût valablement légiférer. AuConcile de Constance (1414) le cardinalPierre d'Ailly traduit l'émotion unanime du clergé et propose au papeJean XXIII (unantipape, mais enseveli aubaptistère de Florence) de modifier lesintercalations bissextiles. LeConcile de Trente (1545-1553) agite la question à son tour mais sans conclure et la remet à la sagesse du Saint-Siège[137].
  41. En400 ans d'un cycle grégorien, il y a303 années de365 jours – dont 3 années séculaires – et 97 années bissextiles de366 jours – dont 1 année séculaire – d'où la valeur moyenne de 365,242 5 jours.
  42. À la demande deGrégoire XIII, des mathématiciens et des astronomes jésuites desuniversités de Salamanque etde Coimbra préparent les bases d'un nouveau calendrier depuis 1579. Ils connaissent la durée de l'année tropique calculée parCopernic (1473-1543) (365 jours5 heures49 minutes et16 secondes), mais n'ont sans doute pas encore connaissance des travaux deTycho Brahe (1546-1601) (365 jours5 heures48 minutes45 secondes et5 dixièmes)[138].
  43. Il a été proposé d'amender la règle pour considérer les années multiples de 4 000 comme normales comme le prévoyait pour le calendrier républicain le projet de décret deRomme en date du19 floréal anIII () et qui ne vit jamais le jour. Mais du fait du raccourcissement de l'année tropique évalué à 0,5 s par siècle et de l'allongement du jour de 1,64 milliseconde par siècle, il est illusoire d'arriver à ce niveau de précision, les incertitudes sur la durée de l'année sur 10 000 ans étant du même ordre de grandeur.
  44. « D'après le système décadaire, l'année aurait dû être divisée en dix parties, mais, en prenant pour base de la division des mois les douze révolutions de la lune autour de la terre, il fallait admettre douze mois. La nature commandait ici l'infraction à la règle décimale[141]. »
  45. Dès le début des travaux de la Commission, Lalande était déjà réservé quant à l'opportunité d'un changement de calendrier et« représenta en vain que l'objet unique du calendrier est que l'on s'entende, et le résultat de tout changement est que l'on soit longtemps à ne s'entendre pas ; que le changement introduit par Grégoire XIII avait été une sottise et qu'il ne fallait pas en faire une seconde[145] ».
  46. Ce sont les règles qui fixent la manière de distinguer les années communes de365 jours et les années bissextiles de366 jours.
  47. ab etcDans le projet de réforme préparé parRomme, au nom duComité d'instruction publique, le19 floréal anIII (), il y aurait une année sextile tous les quatre ans, la première étant l'an IV et non l'an III, avec ces précisions :« Art. 2 : Les années sextiles se succéderont de quatre en quatre ans, et marqueront la fin de chaque franciade. Art. 3 : Sur quatre années séculaires consécutives, sont exceptées de l’article précédent la première, la deuxième, la troisième années séculaires, qui seront communes. Art. 4 : Il en sera ainsi de quatre en quatre siècles, jusqu’au quarantième, qui se terminera par une année commune ». En 4 000 ans, on aurait de la sorte 3 031 années de365 jours – dont 31 années séculaires – et 969 années sextiles de366 jours – dont 9 années séculaires – d'où la valeur moyenne de 365,242 25 jours.
  48. Il eût fallu dire, pour être tout à fait clair :« Ce n'est que dans cent vingt-neuf ans d'ici environ, — (le rapporteur écrivait en l'an II), — c'est-à-dire en l'an CXXXI de la République[150]. »
  49. Le jour intercalaire de Jules César se plaçait juste avant le 24 février. Il s'agissait donc d'un «  bis ». On nommait le 24 févriera. d. VI Kal. Mart., soitante diem sextum Kalendas Martias, ce qui signifie « le sixième jour avant lescalendes de mars » ; le «  bis » se disait donc tout naturellementa. d.bis VI Kal. Mart., soitante diem bis sextum Kalendas Martias : « le sixième jourbis avant lescalendes (le premier jour) de mars ».Une annéebissextile comprend deux fois le sixième jour avant le premier mars ; « deux fois [le] sixième » se ditbis sextus en latin ; par l'ajout du suffixe-ilis, est dérivé l'adjectifbissextilis, d'où « bissextil » en français.
  50. Un décret du19 brumaire anII () précise que« la quatrième année de chaqueFranciade, qui doit recevoir le jour intercalaire, sera appelée l'année sextile[154] ».
  51. La première année sextile devant être l'an III, la premièreFranciade était censée avoir commencé à l'équinoxe d'automne de 1791, un an avant l'établissement de l'ère républicaine[155].
  52. Delambre qui aurait pu l'aider n'était pas à Paris, mais battait la campagne pour mesurer le méridien terrestre. La campagne d'observation de 1793 s'achève le 24 janvier 1794 et Delambre rentre à Paris à la fin du mois[146].
  53. En fait, le soleil est passé à l'équinoxe d'automne le, à 23 h 38 m 07 s entemps universel[5] (23 h 48 heure de Paris).
  54. « Je proposais de rétablir l'intercalation Grégorienne, avec une modification très légère qui la perfectionnait, sans la rendre plus difficile. […] En3600 ans le calendrier Julien mettait900 intercalations, c'était 28 de trop. Le calendrier Grégorien en a retranché 27 ; il en reste une à retrancher, ce qui se fait commodément, en rendant commune l'année 3600 et ses multiples. […] Enfin, je proposais d'ajouter une troisième règle qui était de supprimer une bissextile tous les3600 ans, ou, si l'on aimait mieux, tous les4000 ans ; ce qui était encore plus commode et presque aussi exact[69] ».
  55. « L'appellation donnée aux mois était cependant une trouvaille, bien queCharlemagne eût déjà, dans notre pays même, adopté des noms qui, dans leur idiome, signifiaient pareillement :mois d'hiver,mois de boue. Mais cette appellation, quoique charmante, avait l'inconvénient de n'être applicable qu'au climat de la France ; on se fit donc la plus étrange des illusions en s'imaginant qu'elle serait adoptée dans tous les pays[70]. »
  56. « Dans le texte primitif du rapport deFabre, tel qu'il fut lu à laConvention le3e jour du second mois, le second mois de l'été s'appelait non pasThermidor, maisFervidor. […] Dans l'intervalle qui s'écoula entre la lecture du rapport et sa publication, Fabre substitua, de sa propre autorité et sans consulter de nouveau la Convention, le nom deThermidor à celui deFervidor. […] Le mot deFervidor n'est peut-être pas heureux ; mais celui deThermidor a l'inconvénient d'introduire une expression d'origine grecque dans une nomenclature dont tous les autres termes sont latins[170] ».
  57. Nomenclature des jours de la décade (variantes) :primedi[171] ouprimdi[172] ouprimidi[173] ;octidi[171],[60] ouoctodi[61] ;nonidi[171],[174] ounonodi[175].
  58. « Reste la qualification de Sans-Culottide attribuée aux jours complémentaires ; mais elle jure, on en conviendra, avec l'esprit et le goût français. Fabre d'Eglantine l'avait senti. Aussi cherchait-il dans son rapport à la faire consacrer par l'histoire. […] Cette assertion hasardée, ne saurait rien enlever au grotesque de l'expression[140]. »
  59. « Ce dernier jour s'ouvrait une espèce de carnaval politique durant lequel toute licence était laissée à la manifestation de la pensée vis-à-vis des hommes en place : le moral, le personnel et les actions des fonctionnaires publics étaient livrés en pâture à la malignité des citoyens. Chansons, allusions, caricatures, pasquinades, ironie et sarcasmes de la foule servaient de salaire à celui des élus du peuple qui l'avait trompé ou qui s'en était fait mésestimer[185]. »
  60. « Dans le calendrier républicain, l'année débute le jour où tombe àParis l'équinoxe d'automne. Des astronomes étaient chargés de déterminer l'instant du phénomène et un décret fixait ensuite le commencement de l'année. Une difficulté était à prévoir : lorsque le passage du Soleil à l'équinoxe d'automne a lieu très près de minuit, à Paris, un minime écart entraîne une incertitude d'un jour entier. SelonDelambre, le cas se fût posé pour l'anCXLIV (144) de la République. (En fait, le Soleil est passé à l'équinoxe d'automne le, à23 h 48, heure de Paris)[7]. »
  61. En 3 600 ans, on aurait de la sorte 2 728 années de365 jours – dont 28 années séculaires – et872 années bissextiles de366 jours – dont 8 années séculaires – d'où la valeur moyenne de 365,242 22 jours.
  62. La rotation de la Terre sur elle-même qui détermine le passage des jours et des nuits, ralentit sur le long terme, à cause principalement des effets d'attraction luni-solaire. De plus, notre planète est perturbée par ses constituants internes (noyau, manteau) et externes (atmosphère, océans).
  63. C'est l'option retenue pour l'affichage de ladate actuelle ci-dessous et pour tous lesmodèles de calendrier républicain, qui affichent en 2026 (année CCXXXV) une avance d'un jour par rapport au calendrier privilégiant l'articleIII sur l'articleX du décret du4 frimaire anII ()[206] !
  64. Le premier jour de l’année républicaine tombe le jour de l’équinoxe d’automne calculé pour le méridien de Paris (en temps moyen de Paris)[5].
    L’an 234 du calendrier républicain (1er vendémiaire) débute le et se termine le (année sextile), l'an 235 le pour se terminer le[207].
  65. LeBureau des longitudes commence sa carrière par une volte-face assez incompréhensible : le8 thermidor anIII (), il demande auComité d'instruction publique de faire adopter le mode d'intercalation proposé par Romme et les astronomes. Le14 thermidor anIII (1er août 1795), il propose, au contraire, de ne rien changer aux dispositions existantes[107].
  66. Parmi ces 5 corrections, on trouve des sextiles douteuses de Delambre :« J'ai fait ces calculs, et je n'ai trouvé dans les quatre premiers siècles aucune sextile à déplacer, par effet des perturbations ; mais les équinoxes des années 144, 301 et 362 (Ndlr : 1935, 2090 et 2153) arriveront si près de minuit, qu'on ne pourra peut-être jamais savoir, même après l'observation, quel jour précisément ils seront arrivés. C'est là le défaut véritable du calendrier français. Il faudra s'en tenir au résultat du calcul, et ce résultat est encore subordonné au degré de précision que peuvent avoir les tables.
    Quand on calcule les équinoxes de toutes les sextiles, il est aisé, par ce qui précède, de distinguer celles qui sont douteuses ; quand on ne calcule que les sextiles retardées par les périodes de 29 et 33 ans, on ne voit que les sextiles douteuses en — ; mais il est aisé d'en conclure celles qui sont douteuses en ÷, car ces dernières précèdent toujours de cinq ans une sextile retardée, en sorte que le doute en général ne porte que sur l'année où le retard doit s'opérer[208]. »
  67. D'après l'article1er de la loi du11 germinal anXI (1er avril 1803),« à compter de la publication de la présente loi, les noms en usage dans les différents calendriers, et ceux des personnages connus de l'histoire ancienne, pourront seuls être reçus, comme prénoms sur les registres de l'état civil destinés à constater la naissance des enfants; et il est interdit aux officiers publics d'en admettre aucun autre dans leurs actes[218] ».
    Cette règle vise surtout les nouveaux prénoms, commeMarat,Lepeletier,Beaurepaire ouBrutus, apparus dans la foulée de la Révolution[217], et cette disposition est reprise dans l'article 57 duCode civil du30 ventôse anXII ()[219].
    Ce cadre est assoupli en 1966, avec une circulaire du ministère de la Justice qui donne un cadre d’« application pratique » au choix des prénoms[220], et les trois nouveaux alinéas de l’article 57 du Code civil de la loi du[221], qui donnent une plus large liberté dans le choix des prénoms, abrogent définitivement la loi du11 germinal anXI (1er avril 1803).

Calendrier républicain

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  1. Vendémiaire (22/23/24 septembre ~ 21/22/23 octobre) – Période des vendangesDébut :
    1er vendémiaire anII () ;1er vendémiaire anIII
    () ;1er vendémiaire anIV
    () ;1er vendémiaire anV () ;1er vendémiaire anVI () ;1er vendémiaire anVII () ;1er vendémiaire anVIII () ;1er vendémiaire anIX () ;1er vendémiaire anX () ;1er vendémiaire anXI () ;1er vendémiaire anXII () ;1er vendémiaire anXIII () ;1er vendémiaire anXIV ()
    Fin :
    30 vendémiaire an
    II () ;30 vendémiaire anIII () ;30 vendémiaire anIV () ;30 vendémiaire anV () ;30 vendémiaire anVI () ;30 vendémiaire anVII () ;30 vendémiaire anVIII () ;30 vendémiaire anIX () ;30 vendémiaire anX () ;30 vendémiaire anXI () ;30 vendémiaire anXII () ;30 vendémiaire anXIII () ;30 vendémiaire anXIV ().
  2. Brumaire (22/23/24 octobre ~ 20/21/22 novembre) – Période des brumes et des brouillardsDébut :
    1er brumaire anII () ;1er brumaire anIII
    () ;1er brumaire anIV
    () ;1er brumaire anV () ;1er brumaire anVI () ;1er brumaire anVII () ;1er brumaire anVIII () ;1er brumaire anIX () ;1er brumaire anX () ;1er brumaire anXI () ;1er brumaire anXII () ;1er brumaire anXIII () ;1er brumaire anXIV ()
    Fin :
    30 brumaire an
    II () ;30 brumaire anIII () ;30 brumaire anIV () ;30 brumaire anV () ;30 brumaire anVI () ;30 brumaire anVII () ;30 brumaire anVIII () ;30 brumaire anIX () ;30 brumaire anX () ;30 brumaire anXI () ;30 brumaire anXII () ;30 brumaire anXIII () ;30 brumaire anXIV ().
  3. Frimaire (21/22/23 novembre ~ 20/21/22 décembre) – Période des froids (frimas)Début :
    1er frimaire anII () ;1er frimaire anIII
    () ;1er frimaire anIV
    () ;1er frimaire anV () ;1er frimaire anVI () ;1er frimaire anVII () ;1er frimaire anVIII () ;1er frimaire anIX () ;1er frimaire anX () ;1er frimaire anXI () ;1er frimaire anXII () ;1er frimaire anXIII () ;1er frimaire anXIV ()
    Fin :
    30 frimaire an
    II () ;30 frimaire anIII () ;30 frimaire anIV () ;30 frimaire anV () ;30 frimaire anVI () ;30 frimaire anVII () ;30 frimaire anVIII () ;30 frimaire anIX () ;30 frimaire anX () ;30 frimaire anXI () ;30 frimaire anXII () ;30 frimaire anXIII () ;30 frimaire anXIV ().
  4. Nivôse (21/22/23 décembre ~ 19/20/21 janvier) – Période de la neigeDébut :
    1er nivôse anII () ;1er nivôse anIII
    () ;1er nivôse anIV
    () ;1er nivôse anV () ;1er nivôse anVI () ;1er nivôse anVII () ;1er nivôse anVIII () ;1er nivôse anIX () ;1er nivôse anX () ;1er nivôse anXI () ;1er nivôse anXII () ;1er nivôse anXIII () ;1er nivôse anXIV ()
    Fin :
    30 nivôse an
    II () ;30 nivôse anIII () ;30 nivôse anIV () ;30 nivôse anV () ;30 nivôse anVI () ;30 nivôse anVII () ;30 nivôse anVIII () ;30 nivôse anIX () ;30 nivôse anX () ;30 nivôse anXI () ;30 nivôse anXII () ;30 nivôse anXIII () ;p.m.10 nivôse anXIV ().
  5. Pluviôse (20/21/22 janvier ~ 18/19/20 février) – Période des pluiesDébut :
    1er pluviôse anII () ;1er pluviôse anIII
    () ;1er pluviôse anIV
    () ;1er pluviôse anV () ;1er pluviôse anVI () ;1er pluviôse anVII () ;1er pluviôse anVIII () ;1er pluviôse anIX () ;1er pluviôse anX () ;1er pluviôse anXI () ;1er pluviôse anXII () ;1er pluviôse anXIII ()
    Fin :
    30 pluviôse an
    II () ;30 pluviôse anIII () ;30 pluviôse anIV () ;30 pluviôse anV () ;30 pluviôse anVI () ;30 pluviôse anVII () ;30 pluviôse anVIII () ;30 pluviôse anIX () ;30 pluviôse anX () ;30 pluviôse anXI () ;30 pluviôse anXII () ;30 pluviôse anXIII ().
  6. Ventôse (19/20/21 février ~ 20/21 mars) – Période des ventsDébut :
    1er ventôse anII () ;1er ventôse anIII
    () ;1er ventôse anIV
    () ;1er ventôse anV () ;1er ventôse anVI () ;1er ventôse anVII () ;1er ventôse anVIII () ;1er ventôse anIX () ;1er ventôse anX () ;1er ventôse anXI () ;1er ventôse anXII () ;1er ventôse anXIII ()
    Fin :
    30 ventôse an
    II () ;30 ventôse anIII () ;30 ventôse anIV () ;30 ventôse anV () ;30 ventôse anVI () ;30 ventôse anVII () ;30 ventôse anVIII () ;30 ventôse anIX () ;30 ventôse anX () ;30 ventôse anXI () ;30 ventôse anXII () ;30 ventôse anXIII ().
  7. Germinal (21/22 mars ~ 19/20 avril) – Période de la germinationDébut :
    1er germinal anII () ;1er germinal anIII
    () ;1er germinal anIV
    () ;1er germinal anV () ;1er germinal anVI () ;1er germinal anVII () ;1er germinal anVIII () ;1er germinal anIX () ;1er germinal anX () ;1er germinal anXI () ;1er germinal anXII () ;1er germinal anXIII ()
    Fin :
    30 germinal an
    II () ;30 germinal anIII () ;30 germinal anIV () ;30 germinal anV () ;30 germinal anVI () ;30 germinal anVII () ;30 germinal anVIII () ;30 germinal anIX () ;30 germinal anX () ;30 germinal anXI () ;30 germinal anXII () ;30 germinal anXIII ().
  8. Floréal (20/21 avril ~ 19/20 mai) – Période de l'épanouissement des fleursDébut :
    1er floréal anII () ;1er floréal anIII
    () ;1er floréal anIV
    () ;1er floréal anV () ;1er floréal anVI () ;1er floréal anVII () ;1er floréal anVIII () ;1er floréal anIX () ;1er floréal anX () ;1er floréal anXI () ;1er floréal anXII () ;1er floréal anXIII ()
    Fin :
    30 floréal an
    II () ;30 floréal anIII () ;30 floréal anIV () ;30 floréal anV () ;30 floréal anVI () ;30 floréal anVII () ;30 floréal anVIII () ;30 floréal anIX () ;30 floréal anX () ;30 floréal anXI () ;30 floréal anXII () ;30 floréal anXIII ().
  9. Prairial (20/21 mai ~ 18/19 juin) – Période des récoltes des prairiesDébut :
    1er prairial anII () ;1er prairial anIII
    () ;1er prairial anIV
    () ;1er prairial anV () ;1er prairial anVI () ;1er prairial anVII () ;1er prairial anVIII () ;1er prairial anIX () ;1er prairial anX () ;1er prairial anXI () ;1er prairial anXII () ;1er prairial anXIII ()
    Fin :
    30 prairial an
    II () ;30 prairial anIII () ;30 prairial anIV () ;30 prairial anV () ;30 prairial anVI () ;30 prairial anVII () ;30 prairial anVIII () ;30 prairial anIX () ;30 prairial anX () ;30 prairial anXI () ;30 prairial anXII () ;30 prairial anXIII ().
  10. Messidor (19/20 juin ~ 18/19 juillet) – Période des moissonsDébut :
    1er messidor anII () ;1er messidor anIII
    () ;1er messidor anIV
    () ;1er messidor anV () ;1er messidor anVI () ;1er messidor anVII () ;1er messidor anVIII () ;1er messidor anIX () ;1er messidor anX () ;1er messidor anXI () ;1er messidor anXII () ;1er messidor anXIII ()
    Fin :
    30 messidor an
    II () ;30 messidor anIII () ;30 messidor anIV () ;30 messidor anV () ;30 messidor anVI () ;30 messidor anVII () ;30 messidor anVIII () ;30 messidor anIX () ;30 messidor anX () ;30 messidor anXI () ;30 messidor anXII () ;30 messidor anXIII ().
  11. Thermidor (19/20 juillet ~ 17/18 août) – Période des chaleursDébut :
    1er thermidor anII () ;1er thermidor anIII
    () ;1er thermidor anIV
    () ;1er thermidor anV () ;1er thermidor anVI () ;1er thermidor anVII () ;1er thermidor anVIII () ;1er thermidor anIX () ;1er thermidor anX () ;1er thermidor anXI () ;1er thermidor anXII () ;1er thermidor anXIII ()
    Fin :
    30 thermidor an
    II () ;30 thermidor anIII () ;30 thermidor anIV () ;30 thermidor anV () ;30 thermidor anVI () ;30 thermidor anVII () ;30 thermidor anVIII () ;30 thermidor anIX () ;30 thermidor anX () ;30 thermidor anXI () ;30 thermidor anXII () ;30 thermidor anXIII ().
  12. Fructidor (18/19 août ~ 16/17 septembre) – Période des fruitsDébut :
    1er fructidor anII () ;1er fructidor anIII
    () ;1er fructidor anIV
    () ;1er fructidor anV () ;1er fructidor anVI () ;1er fructidor anVII () ;1er fructidor anVIII () ;1er fructidor anIX () ;1er fructidor anX () ;1er fructidor anXI () ;1er fructidor anXII () ;1er fructidor anXIII ()
    Fin :
    30 fructidor an
    II () ;30 fructidor anIII () ;30 fructidor anIV () ;30 fructidor anV () ;30 fructidor anVI () ;30 fructidor anVII () ;30 fructidor anVIII () ;30 fructidor anIX () ;30 fructidor anX () ;30 fructidor anXI () ;30 fructidor anXII () ;30 fructidor anXIII ().
  13. Jour de la Vertu (17/18 septembre)1er jour complémentaire anII () ;1er jour complémentaire anIII () ;1er jour complémentaire anIV () ;1er jour complémentaire anV () ;1er jour complémentaire anVI () ;1er jour complémentaire anVII () ;1er jour complémentaire anVIII () ;1er jour complémentaire anIX () ;1er jour complémentaire anX () ;1er jour complémentaire anXI () ;1er jour complémentaire anXII () ;1er jour complémentaire anXIII ().
  14. Jour du Génie (18/19 septembre)2 jour complémentaire anII () ;2 jour complémentaire anIII () ;2 jour complémentaire anIV () ;2 jour complémentaire anV () ;2 jour complémentaire anVI () ;2 jour complémentaire anVII () ;2 jour complémentaire anVIII () ;2 jour complémentaire anIX () ;2 jour complémentaire anX () ;2 jour complémentaire anXI () ;2 jour complémentaire anXII () ;2 jour complémentaire anXIII ().
  15. Jour du Travail (19/20 septembre)3 jour complémentaire anII () ;3 jour complémentaire anIII () ;3 jour complémentaire anIV () ;3 jour complémentaire anV () ;3 jour complémentaire anVI () ;3 jour complémentaire anVII () ;3 jour complémentaire anVIII () ;3 jour complémentaire anIX () ;3 jour complémentaire anX () ;3 jour complémentaire anXI () ;3 jour complémentaire anXII () ;3 jour complémentaire anXIII ().
  16. Jour de l'Opinion (20/21 septembre)4 jour complémentaire anII () ;4 jour complémentaire anIII () ;4 jour complémentaire anIV () ;4 jour complémentaire anV () ;4 jour complémentaire anVI () ;4 jour complémentaire anVII () ;4 jour complémentaire anVIII () ;4 jour complémentaire anIX () ;4 jour complémentaire anX () ;4 jour complémentaire anXI () ;4 jour complémentaire anXII () ;4 jour complémentaire anXIII ().
  17. Jour des Récompenses (21/22 septembre)5 jour complémentaire anII () ;5 jour complémentaire anIII () ;5 jour complémentaire anIV () ;5 jour complémentaire anV () ;5 jour complémentaire anVI () ;5 jour complémentaire anVII () ;5 jour complémentaire anVIII () ;5 jour complémentaire anIX () ;5 jour complémentaire anX () ;5 jour complémentaire anXI () ;5 jour complémentaire anXII () ;5 jour complémentaire anXIII ().
  18. Jour de la Révolution (22/23 septembre), etuniquement les années sextiles6 jour complémentaire anIII () ;6 jour complémentaire anVII () ;6 jour complémentaire anXI ().

Références

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