Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Calendrier julien

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecJour julien.

Lecalendrier julien est uncalendrier solaire utilisé dans laRome antique, introduit parJules César en pour remplacer lecalendrier romain républicain. Il a été employé enEurope occidentale jusqu'à son remplacement par lecalendrier grégorien à la fin duXVIe siècle. Il reste utilisé dans lacommunauté monastique du mont Athos, ainsi que par cinq Églisesorthodoxes : les Églises orthodoxesde Jérusalem,de Russie,de Géorgie,de Serbie, d'Ukraine (uniquement l’Église orthodoxe ukrainienne rattachée au Patriarcat de Moscou), deux Églises orthodoxes non reconnues par lesynode (les Églises orthodoxes deMacédoine et duMonténégro), et marginalement par plusieurs régions duMaghreb, surtoutBerbères, enAfrique du Nord, et dans lecalendrierrûmi en Turquie.

CalendrierAujourd'hui
Grégorien24 novembre 2025
Julien11 novembre 2025

Le calendrier julien est parfois signalé par l'appellationancien style (a.s.) ouvieux style.

Les calendrierscopte etéthiopien utilisent la même période d'intercalation de jour que le calendrier julien : un jour supplémentaire tous les quatre ans. La correspondance entre chaque date de ces calendriers et les dates du calendrier julien sur un cycle de quatre ans est donc constante.

Le calendrier romain

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Calendrier romain.

Après avoir primitivement utilisé uncalendrier de 10, puis de 12mois lunaires, lesRomains, vers450 av. J.-C., adoptèrent un calendrier de 355jours, comprenant 12mois de 29 ou 31 jours (à l'exception defévrier qui en comprenait 28). Cecalendrier pré-julien, dit « deNuma » ou « deTarquin », était approximativementlunaire, mais se décalait de 2/3 jour par an par rapport auxlunaisons. Il était en revanche trop court de 10 jours pour suivre l'année solaire[1].

Les Romains décidèrent donc d'ajouter un mois, alternativement de 22 ou 23 jours, tous les deux ans. Ce calendrier alternait ainsi desannées communes de 355 jours et des années de 377 ou 378 jours. Il resta en vigueur jusqu'aux dernières années de laRépublique, etJules César y mit fin en45 av. J.-C.[1],[2],[3].

La composition d'une année commune était :

Le calendrier romain républicain avant la réforme julienne
IMartiusmars31 jours
IIAprilisavril29 jours
IIIMaiusmai31 jours
IVJuniusjuin29 jours
VQuintilisjuillet31 jours
VISextilisaoût29 jours
VIISeptemberseptembre29 jours
VIIIOctoberoctobre31 jours
IXNovembernovembre29 jours
XDecemberdécembre29 jours
XIIanuariusjanvier29 jours
XIIFebruariusfévrier28 jours
TOTAL355 jours

L'année commençait en mars et les mois de septembre, octobre, novembre et décembre portaient un nom conforme à leur rang (septième, huitième, neuvième et dixième)[1]. Ainsi les mois avaient tous un nombre impair de jours, les nombres pairs étant tenus pour néfastes par les Romains, sauf février, le mois des morts[4]. Le mois intercalaire, nommémensis intercalaris, était curieusement entièrement placé entre le 23 et le 24 février et il était intercalé tous les deux ans[1]. Il était également appeléMercedonius parce que lesmercenaires recevaient leurs salaires (en latin :merces) à ce moment-là. Selon les sources, on considère parfois que les derniers jours de février s'ajoutaient aux 22 ou 23 jours insérés pour former le moisMercedonius, le mois de février étant alors tronqué de quelques jours[1],[5].

Ainsi les années comptaient les nombres de jours suivants :

Cycle des intercalations du calendrier romain républicain
Type d'annéeIntercalationNombre de jours
NormaleAucune355 jours
Intercalaire longueMois intercalaire
de 23 jours
378 jours
NormaleAucune355 jours
Intercalaire courteMois intercalaire
de 22 jours
377 jours

Ce calendrier n'est cependant pas en accord avec le Soleil puisqu'il donne une année moyenne de 366,25 jours [(355 + 378 + 355 + 377) / 4], soit environ un jour de plus que l'année tropique. La durée moyenne des mois était de 29,59 jours, assez proche de la durée d'une lunaison (intervalle entre deux pleines lunes), soit 29,53 jours. Les semaines ditesnundinae (Nundines) duraient alors huit jours[5].

SelonCensorin[6] etMacrobe[7], ce cycle d'intercalation était le meilleur possible. Macrobe décrit un raffinement, pour une période de huit ans tous les 24 ans, ne comprenant que trois années intercalaires, toutes de 377 jours. Ce principe permettait de ramener la longueur moyenne de l'année calendaire à 365,25 jours sur 24 ans, proche de l'année tropique.

Motifs de la réforme julienne

[modifier |modifier le code]

En pratique, le système n'était pas appliqué rigoureusement ; les intercalations étaient effectuées de façon hasardeuse ; celles-ci étaient déterminées par les prêtres responsables du calendrier, ordonnées par lespontifes[8] et appliquées par lesconsuls. Négligence,concussion aussi (le calendrier déterminait les dates de résolution des crédits, d'exigibilité des loyers, etc.), les documents montrent qu'elles furent très irrégulières, parfois omises plusieurs années de suite et, à l'occasion, mises en œuvre plusieurs années consécutives[5]. Lorsqu'il était utilisé correctement, ce système permettait à l'année romaine de rester grossièrement alignée sur l'année tropique. Cependant, lorsque trop d'intercalations furent omises, comme lors de ladeuxième guerre punique ou desguerres civiles romaines, le calendrier se décala rapidement. De plus, comme les intercalations étaient déterminées assez tardivement, un citoyen romain ordinaire ne connaissait pas la date officielle, particulièrement s'il se trouvait loin deRome. Ainsi, le calendrier devint peu à peu incompréhensible ; les années précédant la réforme julienne furent appelées les « années de la confusion ». Pendant les années oùJules César exerça la charge depontifex maximus, avant la réforme, entre63 av. J.-C. et46 av. J.-C., seules cinq intercalations furent pratiquées au lieu de huit, et entre51 av. J.-C. et46 av. J.-C., aucune ne se produisit.

La réforme julienne avait donc pour objet de corriger définitivement ces défauts en créant un calendrier qui resterait de façon simple en correspondance avec le Soleil, sans intervention particulière.

Description de la réforme julienne

[modifier |modifier le code]

En tant quepontifex maximus,Jules César avait la charge de fixer le calendrier. La réforme julienne fut introduite à son initiative en46 av. J.-C. (708 depuis la fondation de la Ville (Rome),ab Urbe condita, AUC) et entra en application en45 av. J.-C. (709 AUC). Elle fut établie après consultation de l'astronomeSosigène d'Alexandrie et probablement conçue pour approcher l'année tropique, déterminée depuis au moinsHipparque.

Alignement du calendrier avec le Soleil

[modifier |modifier le code]

La première étape de la réforme fut le réalignement du début de l'année romaine avec l'année tropique. Du fait des intercalations absentes, le calendrier romain avait pris 90 jours d'avance[9]. L'année46 av. J.-C. dura donc 445 jours, elle est appeléeannée de confusion. Cette année avait déjà été étendue de 355 à 378 jours par l'insertion d'un mois intercalaire régulier en février. Lorsque César décréta la réforme, probablement après son retour de sa campagne africaine à la fin dequintilis (juillet), il ajouta 67 autres jours en intercalant deux mois intercalaires exceptionnels entre novembre et décembre[10].Cicéron nomme ces moisintercalaris prior etintercalaris posterior dans une lettre écrite à cette époque ; leur longueur respective est inconnue, tout comme la position desnones et desides lors de chacun de ces mois. L'année45 av. J.-C. fut la première année d'application régulière du nouveau calendrier julien.

Transition au calendrier julien
Année A.U.C.Année consulaireMoisNombre de jours
707C. Iulius Caesar III
et
M. Aemilius Lepidus I
Ianuarius29-445
Februarius24-
Mensis intercalaris27-
708Martius31365
Aprilis29
Maius31
Iunius29
Quintilis31
Sextilis29
September29
October31
November29
Intercalaris prior67
Intercalaris posterior
December29
709Q. Fabius Maximus
et
C. Trebonius
Ianuarius31365
Februarius28
Dix mois suivants306

Réforme de la longueur des mois et de l'année

[modifier |modifier le code]

Censorin décrit la réforme comme suit :

« […] nam intercalario mense sublato, annum civilem ad Solis cursum formavit. Itaque diebus CCCLV addidit X, quos per septem menses, qui dies undetricenos habebant, ita distribuit, ut januario, et sextili, et decembri bini accederent, cæteris singuli : eosque dies extremis partibus mensium adposuit, ne scilicet religiones sui cujusque mensis a loco submoverentur. Quapropter nunc cum in septem mensibus dies singuli et triceni sint, quatuor tamen illi ita primitus instituti eo dinoscuntur, quod nonas habent septimanas : cæteri, quintanas. Præterea pro quadrante dici, qui annum verum suppleturus videbatur, instituit, ut, peracto quadriennii circuitu, dies unus, ubi mensis quondam solebat, post Terminalia intercalaretur ; quod nunc Bisextum vocatur ».

Censorinus,De Die natali, XXI.

« Il [Jules César] supprima le mois intercalaire et établit l'année civile d'après le cours du Soleil. À cet effet, aux trois cent cinquante-cinq jours de l'année, il en ajouta dix, qu'il répartit entre les sept mois de vingt-neuf jours, de manière qu'il y eût deux jours de plus en janvier, en août et en décembre, et un seulement dans les autres mois ; et il plaça ces jours supplémentaires à la fin des mois, pour que les fêtes religieuses de chaque mois ne fussent point dérangées. C'est pour cette raison qu'aujourd'hui, où l'on a sept mois de trente-et-un jours, il y en a pourtant quatre qui ont retenu de l'ancienne institution cette particularité, que les nones y tombent le septième jour, tandis que les autres les ont au cinquième. Enfin, pour tenir compte du quart de jour qui paraissait devoir compléter l'année réelle, César ordonna qu'après chaque révolution de quatre années, on ajoutât, après les Terminalies, au lieu de l'ancien mois [intercalaire], un jour intercalaire, qu'on nomme aujourd'hui bissexte ».

Censorin,Du jour natal,21.

Macrobe dit de même :

« Julius ergo Caesar decem dies observationi veteri superadjecit ; ut annum trecenti sexaginta quinque dies, quibus sol zodiacum lustrat, efficerent : et, ne quadrans deesset, statuit, ut quarto quoque anno sacerdotes, qui curabant mensibus ac diebus, unum intercalarent diem ; eo scilicet mense ac loco, quo etiam apud veteres intercalabatur, id est, ante quinque ultimos Februarii mensis dies ; idque bisextum censuit nominandum. Dies autem decem, quos ab eo additos diximus, hac ordinatione distribuit : in Januarium, et Sextilem, et Decembrem, binos dies inseruit ; in Aprilem autem, Junium, Septembrem, Novembrem, singulos. Sed neque mensi Februario addidit diem, ne deo infero religio immutaretur : et Martio, Maio, Quintili, Octobri servavit pristinum statum ; quod satis pleno erant numero, id est, dierum singulorum tricenorumque. Ideo et septimanas habent Nonas, sicut Numa constituit, quia nihil in his Julius mutavit. Sed Januarius, Sextilis, December, quibus Caesar binos dies addidit, licet tricenos singulos habere post Caesarem coeperint, quintanas tamen habent Nonas ; et ab Idibus illis sequentes Kalendae in undevicesimum revertuntur : quia Caesar, quos addidit dies, neque ante Nonas, neque ante Idus inserere voluit, ne Nonarum aut Iduum religionem, quae stato erant die, novella comperendinatione corrumperet. Sed nec post Idus mox voluit inferre, ne feriarum quarumque violaretur indictio. Sed peractis cujusque mensis feriis, locum diebus advenis ferit ».

Flavius Macrobius Ambrosius,Convivia primi diei Saturnaliorum, XIV.

« Jules César ajouta donc dix jours à l'ancienne année, pour que l'année embrassât les trois cent soixante-cinq jours que le Soleil emploie à parcourir le zodiaque ; et, afin de ne pas négliger le quart de journée restant, il établit que, tous les quatre ans, les prêtres qui présidaient aux mois et aux jours intercaleraient un jour dans le même mois et au même lieu où les anciens intercalaient, c'est-à-dire avant les cinq derniers jours de février ; et il appela cette opération le bisextum. Quant aux dix jours que nous avons dit avoir été ajoutés par lui, voici dans quel ordre il les distribua. Il ajouta deux jours aux mois de janvier, sextilis et décembre, et un jour aux mois d'avril, juin, septembre et novembre ; mais il n'ajouta point de jour au mois de février, pour ne pas porter atteinte au culte des dieux infernaux. Mars, mai, quintilis et octobre restèrent dans leur ancien état, comme ayant un nombre suffisant de jours, c'est-à-dire trente-et-un. César n'ayant rien changé à ces mois, leurs nones restèrent au septième jour, comme Numa l'avait établi ; janvier, sextilis et décembre, auxquels il ajouta deux jours, quoique depuis cette époque ils en eussent trente-et-un, continuèrent à compter cinq jours de nones. Les calendes qui les suivent sont fixées dix-neuf jours après leurs ides, parce que César ne voulut insérer les jours qu'il ajouta, ni avant les nones, ni avant les ides, pour ne pas troubler, par une nouvelle énumération, le rite religieux fixé à ces époques. Il ne voulut pas non plus placer ces jours immédiatement après les ides, pour n'avoir à troubler aucune férie dans le rang qui lui était assigné ; mais il plaça ces jours nouveaux après toutes les féries de chaque mois écoulées ».


Ainsi, pour résumer ces modifications :

Les mois du calendrier julienet leur durée
Ianuarius31 jours
Februarius28 jours (29 si bissextile)
Martius31 jours
Aprilis30 jours
Maius31 jours
Iunius30 jours
Quintilis31 jours
Sextilis31 jours
September30 jours
October31 jours
November30 jours
December31 jours
TOTAL365 jours (366 si bissextile)

Macrobe prétend que ces jours additionnels furent ajoutés immédiatement après le dernier jour de chacun de ces mois pour éviter de déplacer des fêtes établies[7]. Cependant, comme les dates romaines après lesides d'un mois étaientcomptées à rebours relativement au début du mois suivant, ces jours supplémentaires eurent pour effet d'augmenter le compte initial du jour situé juste après les Ides. Les Romains de l'époque nés après les Ides d'un tel mois réagirent différemment à ce changement de leur date d'anniversaire.Marc Antoine la conserva au14e jour dejanuarius, ce qui la fit passer dea.d. XVII Kal. Feb. (c'est-à-dire : « ante diem XVII », « avant jour 17 », « 17e jour avant (les Calendes de février) »), àa.d. XIX Kal. Feb., une date qui n'existait pas auparavant.Livie la conserva àa.d. III Kal. Feb., ce qui la décala du28e au30e jour dejanuarius, un jour qui n'existait pas auparavant non plus.Auguste conserva la sienne au23e jour deseptember, mais les deux dates, l'anciennea.d. VIII Kal. Oct. et la nouvellea.d. IX Kal. Oct., étaient célébrées à certains endroits.

Intercalation

[modifier |modifier le code]

Un jour intercalaire est inséré tous les quatre ans afin de mieux approcher l'année tropique (environ 365,2422 jours). L'année où un jour supplémentaire est intercalé compte 366 jours. En moyenne, une année du calendrier julien dure donc 365,25 jours.

L'ancienmensis intercalaris fut aboli. Le nouveau jour intercalaire fut inséré en février. La position exacte du jour bissextile dans le calendrier julien original n'est pas connue avec certitude. En238,Censorinus déclarait qu'il était inséré après lesTerminalies (23 février)[6]. Il était donc suivi des cinq derniers jours de février, c'est-à-direa. d. VI,V,IV,III etprid. Kal. Mart. (ces jours correspondent aux 24 à 28 février dans une année commune et aux 25 à 29 février dans une année bissextile). Il est vraisemblable que ce jour intercalaire ne remplaçait pas le 24 février, mais redoublait le 23 février (sixième jour des calendes de mars), afin de ne pas modifier les commémorations des cinq derniers jours de février. Il fut ainsi appeléante diem bis sextum Kalendas Martias, généralement abrégé ena.d. bis VI Kal. Mart. (c'est-à-dire « sixième double (bis) jour / sixième jour doublé, avant les calendes de mars » ; l'année qui le contenait fut appeléeannus bissextus.

Tous les auteurs ultérieurs, commeMacrobe vers 430[7],Bède en 725[11], et lescomputistes médiévaux, suivirent cette règle.

Lecalendrier liturgique de l'Église catholique romaine la suivit jusqu'en 1970.

Les jours des mois ne furent numérotés de façon consécutive qu'à la fin duMoyen Âge. Le jour bissextile fut alors considéré comme le dernier jour de février, c'est-à-dire le29 février.

Nota bene : l'année julienne moyenne de 365,25 jours est un peu plus longue que l'année tropique de 365,2422 jours. Cette différence conduira à la réforme ducalendrier grégorien en1582.

Application du calendrier julien

[modifier |modifier le code]

Sauf précision contraire, les dates de cet article sont sous-entendues « avant l'ère commune », c'est-à-dire « avant Jésus-Christ ».

Corrections d'Auguste

[modifier |modifier le code]

Bien que l'intercalation julienne soit plus simple que celle ducalendrier romain, elle fut, semble-t-il, mal appliquée au début. Apparemment, lespontifes comprirent mal la méthode et ajoutèrent un jour intercalaire tous les trois ans, et non tous les quatre[12].Auguste,Pontifex Maximus, corrigea cette erreur en omettant plusieurs années bissextiles pour réaligner l'année civile sur le Soleil.

La suite desannées bissextiles de cette période n'est donnée explicitement par aucune source ancienne, même si l'existence d'un cycle trisannuel est confirmée par une inscription datant de9 ou8. Le chronologisteJoseph Scaliger établit en1583 que la réforme d'Auguste fut instituée en 8 et en déduisit que les années bissextiles furent42,39,36,33,30,27,24,21,18,15,12,9 av. J.-C.,4 ap. J.-C.,8,12., etc. Cette proposition est toujours la plus acceptée. Il a parfois été suggéré que la première année de la réforme julienne,45 av. J.-C., était également bissextile.

D'autres solutions ont été proposées. En 1614,Kepler émit l'hypothèse que la suite correcte était43,40,37,34,31,28,25,22,19,16,13,10 av. J.-C.,4 ap. J.-C.,8,12, etc.

En1883, le chronologiste allemandMatzat proposa44,41,38,35,32,29,26,23,20,17,14,11 av. J.-C.,4 ap. J.-C.,8,12, etc., sur la base d'un passage deDion Cassius mentionnant unjour intercalaire en41 av. J.-C. prétendument « contraire à la règle [deCésar] ».

Dans lesannées 1960,Radke argumenta que la réforme fut instituée lorsqueAuguste devintpontifex maximus en12 av. J.-C., suggérant la suite45,42,39,36,33,30,27,24,21,18,15,12 av. J.-C.,4 ap. J.-C.,8,12., etc. Dans tous les cas, selon Radke, lecalendrier romain fut à nouveau aligné avec le calendrier julien à partir du26 février4 ap. J.-C.

En1999 fut découvert unpapyruségyptien donnant uneéphéméride de l'année24 av. J.-C. pour les dates romaines et égyptiennes[13], suggérant la séquence44,41,38,35,32,29,26,23,20,17,14,11,8 av. J.-C.,4 ap. J.-C.,8,12, etc., proche de celle proposée parMatzat.

Modifications par Auguste

[modifier |modifier le code]

Jules César fut assassiné en44 av. J.-C., puis divinisé dès ses funérailles. Pour perpétuer son souvenir,Marc Antoine, alors consul, ordonna de renommerQuintilis enJulius[14], parce qu'il s'agissait du mois de sa naissance et que les mois précédents portent ceux de divinités (Ianuarius, Februarius, Martius, Aprilis, Maius etIunius). Après la réforme augustine, le Sénat décida, en8 av. J.-C., d'honorer Auguste en renommantSextilis enAugustus. Selon unsénatus-consulte cité parMacrobe, ce mois fut choisi parce qu'Auguste était le successeur de César et que de nombreux événements liés à son accession au pouvoir s'étaient produits ce mois-là.

D'après une théorie deJoannes de Sacrobosco,Sextilis ne comportait que 30 jours ; or Auguste ne pouvait être honoré par un mois plus court que celui dédié à César (Julius comportant 31 jours). On modifia donc la durée deSextilis pour la porter à 31 jours, et la durée des mois suivants fut modifiée pour respecter l'alternance. Enfin, pour conserver la durée de l'année normale à 365 jours, un jour fut enlevé àFebruarius. Cette théorie est contredite par les écrits de Censorin et Macrobe, ainsi que d'autres sources comme celle d'un papyrus égyptien de donnant un mois deSextilis de 31 jours[13].

Autres tentatives de modifications

[modifier |modifier le code]

D'autres mois furent renommés par d'autres empereurs, mais aucun changement n'a survécu à leur mort.

Bien plus tard,Charlemagne renomma également les mois envieux haut-allemand, mais cette opération fut plus pérenne que celle des empereurs romains. Ces noms furent utilisés jusqu'auXVe siècle enAllemagne et auxPays-Bas, et jusqu'auXVIIIe siècle avec quelques modifications. De janvier à décembre :Wintarmanoth (mois de l'hiver),Hornung (pousse des cornes),Lentzinmanoth (mois du printemps),Ostarmanoth (mois de Pâques),Wonnemanoth (mois des merveilles),Brachmanoth (mois des jachères, c'est-à-dire où on laboure les champs précédemment laissés en jachère),Heuvimanoth (mois des foins),Aranmanoth (mois des épis / des moissons),Witumanoth (mois du bois),Windumemanoth (mois des vendanges),Herbistmanoth (mois de l'automne) etHeilagmanoth (mois saint).

Introduction de la semaine de sept jours

[modifier |modifier le code]

Le décompte desides et descalendes comportait une « semaine » commerçante de huit jours ounundines. Lasemaine de sept jours apparaît déjà sous Auguste, auIer siècle av. J.-C. Chaque jour est placé sous la tutelle d'un astre :Saturne,Soleil,Luneetc. Le cycle hebdomadaire est un héritage oriental – Perse, Babylone, Chaldée, Syrie – transmis par la coutume juive. Il est utilisé concurremment aux nundines dans leChronographe de 354. Il s'impose progressivement sous l'influence du christianisme et est adopté définitivement auIVe siècleapr. J.-C. Constantin introduit en 321 le dimanche comme jour férié.

Origines des années ou « ères »

[modifier |modifier le code]

Les datations consulaires

[modifier |modifier le code]

Divers systèmes d'identification des années ont été employés avec le calendrier julien. Pour les Romains, la méthode dominante consistait à nommer chaque année d'après les deuxconsuls (dits consulséponymes) qui, depuis l'an153 av. J.-C., prenaient leur office le1er janvier de chaque année. Les Romains utilisèrent aussi parfois l'année de règne de l'empereur ; vers la fin duIVe siècle, les documents étaient de plus datés selon le cycle de 15 ans de l'indiction.

En537,Justinien imposa la mention du nom de l'empereur et de son année de règne, combinée avec la mention de l'indiction et du consul éponyme, tout en autorisant l'usage d'ères locales.

En309 et310, ainsi qu'à certaines dates ultérieures, aucun consul ne fut appointé. Dans ce cas, la date consulaire était donnée en indiquant le nombre d'années depuis le dernier consul (datation post-consulaire). Après541, seul l'empereur fut titulaire du consulat, typiquement pendant une seule année, et la datation postconsulaire devint la norme. Le système, obsolète, fut formellement aboli parLéon VI en888.

La datationab Urbe condita

[modifier |modifier le code]

La datationab Urbe condita (AUC, « à partir de la fondation de la Ville ») ne fut que rarement utilisée pour désigner les années. Cette méthode servait aux historiens romains pour déterminer le nombre d'années entre deux événements et différents historiens pouvaient utiliser différentes dates.

Diverses ères locales

[modifier |modifier le code]

L'adoption du calendrier julien conduisit à plusieurs ères locales, comme l'ère d'Actium ouère hispanique qui prend pour origine l'établissement de laPax romana en Hispanie, le, et certaines furent utilisées durablement. L'ère des Martyrs, également nomméeanno Diocletiani, commence avec l'intronisation deDioclétien, le Grand Persécuteur, le. Elle fut utilisée par les chrétiens d'Alexandrie pour dater leursPâques pendant leIVe siècle et leVe siècle, et elle continue de l'être par les Églisescopte etéthiopienne.

Dans l'est de la Méditerranée, les efforts des chronographes chrétiens tel qu’Anien d'Alexandrie pour dater lacréation du monde d’après laBible conduisirent à l’introduction de diverses èresAnno Mundi fondée sur cet événement. La plus importante est l’Etos Kosmou, utilisée dans lemonde byzantin à partir duXe siècle et enRussie jusqu'en1700, qui fixe son origine à la date supposée de laCréation, le

L'ère moderne ou « ère de l'Incarnation »

[modifier |modifier le code]

En Occident, aux alentours de527,Denys le Petit proposa le système de l’anno Domini, « année du Seigneur », qui s'est graduellement répandu dans le monde chrétien : les années étaient numérotées à partir :

- soit de la date supposée de l'annonciation duChrist, (ouIncarnation), le25 mars de l'an 753AUC,

- soit à partir de la date supposée de sa naissance, le 25 décembre de l'an 753AUC.

Pour des raisons pratiques, le début de l’Ère de l'Incarnation fut reporté à l'année julienne commençant le1er janvier de l'an 754AUC, comptée comme An 1 de l'Ère de l'Incarnation.

La suprématie mondiale des nations « chrétiennes », ou marquées par le christianisme, a imposé universellement l'« ère de l'Incarnation » pour les usages civils et elle constitue la norme actuelle de datation (à l'exception de ladate julienne utilisée dans certains domaines scientifiques).

Jour de l'an

[modifier |modifier le code]

L'année consulaire du calendrier romain débutait le1er janvier depuis et elle ne fut pas modifiée par la réforme julienne (d'autres calendriers pouvaient débuter un autre jour, comme l'année religieuse ou l'année traditionnelle).

Des calendriers locaux alignés sur le calendrier julien conservèrent une date de début d'année différente. EnÉgypte, lecalendrier alexandrin débutait le29 août (le30 août après uneannée bissextile), suivant en cela la tradition ducalendrier pharaonique, qui fixait le début de l'année aulever de Sothis marquant le début de lacrue duNil.

Plusieurs calendriers provinciaux locaux alignèrent le début d'année sur l'anniversaire de l'empereurAuguste, le 23 septembre.

L'indiction provoqua l'adoption du1er septembre comme début d'année dans l'Empire byzantin ; cette date est toujours utilisée dans l'Église orthodoxe pour le début de l'année liturgique. LorsqueVladimirIer de Kiev adopta le calendrier julien en988, l'année fut numérotéeAnno Mundi 6496 et débuta le1er mars, six mois après le début de l'Anno Mundi byzantine de même millésime.

En1492 (Anno Mundi 7000),Ivan III réaligna le début d'année au1er septembre ; l'Anno Mundi 7000 ne dura donc que six mois en Russie, du1er mars au 31 août 1492.

Pendant leMoyen Âge, dans les régions d'Europe de l'Ouest affiliées à l'Église catholique romaine, les calendriers, pour des nécessités civiles, continuèrent à afficher les mois en 12 colonnes de janvier à décembre, en débutant au1er mars (style vénitien[15]) ou au1er janvier (style de laCirconcision deJésus), l’Église y ajoutant uneannée lunaire pour déterminer les fêtes religieuses. Cependant, la plupart de ces pays commencèrent la numérotation de l'année à une fête religieuse importante, comme le25 décembre (style de laNativité deJésus), le25 mars (style florentin oustyle de l'Annonciation, d'où une des hypothèses d'origine de la tradition dupoisson d'avril commémorant l'usage de s'échanger des cadeaux en début d'année de ce style), voire àPâques (style de Pâques) comme dans certaines régionsfrançaises[16].

AuIXe siècle, le 25 mars fut utilisé comme début d'une nouvelle année dans le Sud de l'Europe. Cette pratique s'étendit à la plus grande partie du continent à partir duXIe siècle et en Angleterre à la fin duXIIe siècle. Par exemple, les archives parlementaires anglaises enregistrèrent l'exécution deCharlesIer le, même si la date correspond à ce qui serait actuellement considéré comme le 30 janvier1649.

La plupart des pays d'Europe de l'Ouest déplacèrent lejour de l'an au1er janvier avant leur adoption ducalendrier grégorien (voire avant sa création en1582), principalement pendant leXVIe siècle. La liste suivante en donne quelques exemples :

Réforme grégorienne et désuétude du calendrier julien

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Calendrier grégorien etPassage du calendrier julien au calendrier grégorien.

Réforme grégorienne

[modifier |modifier le code]

Le calendrier julien fut d'utilisation commune depuis l'époque de l'Empire romain, enAfrique du nord jusqu'à la conquête arabe (où il est supplanté par lecalendrier hégirien) et en Europe, jusqu'en1582, lorsque lepapeGrégoire XIII promulgua lecalendrier grégorien. Cette réforme était rendue nécessaire par l'excès de jours intercalaires du système julien par rapport auxsaisons astronomiques. En moyenne, lessolstices et leséquinoxes avancent de 11 minutes par an par rapport à l'année julienne.Hipparque et peut-êtreSosigène avaient déjà pris conscience de ce décalage, mais il ne fut probablement pas jugé important à l'époque de la réforme julienne. Cependant, le calendrier julien se décale d'un jour en 134 ans. En 1582, il était décalé de dix jours par rapport au Soleil. Il en résultait un déplacement de plus en plus important vers l'été de la date dePâques, fête du printemps et du renouveau, fondamentale dans lecalendrier liturgique romain.

La réforme grégorienne eut pour objet de :

  • rétablir l'alignement du calendrier avec le Soleil ;
  • définir un système d'intercalation qui ajuste l'année calendaire sur l'année tropique avec plus de précision ;
  • définir un calcul de la date de Pâques en accord avec le nouveau calendrier et conforme aux prescriptions dupremier concile de Nicée.

Permanences religieuses du calendrier julien

[modifier |modifier le code]

Si, pour les usages civils, tous les pays de culte majoritairement orthodoxe (essentiellement en Europe de l'Est et du Sud-Est) adoptèrent le calendrier grégorien avant 1927, ce n'est pas le cas de leurs Églises nationales. En mai 1923, lecongrès panorthodoxe deConstantinople[17],[18] proposa uncalendrier julien révisé, constitué d'une partie solaire identique au calendrier grégorien (et qui le restera jusqu'en 2800) et d'une partie lunaire calculant la date de Pâques par observation astronomique àJérusalem. Les Églises orthodoxes refusèrent toutes la partie lunaire. Presque toutes les Églises orthodoxes continuent de célébrer Pâques selon le calendrier julien (seule l'Église orthodoxe de Finlande utilise le calendrier grégorien).

La partie solaire du calendrier julien révisé ne fut acceptée que par quelques Églises orthodoxes,dans l'espoir d'un meilleur dialogue avec l'Église d'Occident[réf. souhaitée] : lepatriarcat œcuménique de Constantinople, les patriarcats d'Alexandrie et d'Antioche, les Églises orthodoxes deGrèce,Chypre,Roumanie,Pologne,Bulgarie (en 1963) enAmérique (certaines paroisses y ont toujours le droit d'utiliser le calendrier julien). Les Églises orthodoxes deJérusalem,Russie,Macédoine,Serbie,Géorgie etUkraine (jusqu'au[19]) continuent d'utiliser le calendrier julien (ainsi que certaines Églises schismatiques,vieilles-calendaristes) ainsi que lePatriarcat arménien de Jérusalem et l'Ancienne Église de l'Orient. Elles fêtent par exemple laNativité le25 décembre julien, c'est-à-dire le7 janvier grégorien (jusqu'en 2100). Certaines paroisses occidentales de l'Église orthodoxe russe célèbrent la Nativité le 25 décembre grégorien, ainsi que celles desorthodoxes bulgares d'Amérique, avant et après le transfert en 1976 de ce diocèse de l'Église orthodoxe russe hors frontières à l'Église orthodoxe en Amérique.

Une variante du calendrier julien est utilisée en Égypte, en matière liturgique, par lecalendrier copte.

Permanences civiles du calendrier julien

[modifier |modifier le code]

Outre les Églises déjà citées, le calendrier julien demeure utilisé enAfrique du Nord dans le monde rural en particulier : il a toujours été utilisé dans un but agricole, c'est pourquoi il est appelé « calendrier agricole »,assana alfilahiya en arabe. Depuis la fin duXXe siècle, il a aussi un but festif car il fixe la fête de Yennayer, premier du mois et de l'année. Les noms desmois ont étéarabisés du latin tel qu'on le prononçait enEspagne pendant la périodearabo-espagnole :ianuarius devintyanâyer ;februarius :fabrâyer ;martius :mâris ;aprilis :abrîl ;maius :mây ;iunius :yônyô ;iulius :yôlyôz ;augustus :oughoustous (le song ayant été remplacé pargh qui se prononce comme lerfrançais) ;september devintchotambir ;october :oktôbar ;november :nowanbir ounofambar (le sonv n'existant pas enarabe, il a été remplacé parw comme lewanglais ou français) ;december :dojambir.

Lepremier jour de l'année correspond actuellement au 14 janvier du calendrier grégorien, mais il est fêté le 12 enAlgérie.

Utilisé par les populations rurales d'Afrique du Nord, berbérophones et arabophones[20], en même temps que lecalendrier grégorien et lecalendrier musulman, ce calendrier julien localisé est parfois qualifié aujourd'hui decalendrier berbère (en accord avec une renaissance identitaire culturelle berbère).

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. abcd eteJean Lefort,La saga des calendriers ou le frisson millénariste, Paris, Belin,coll. « Pour la science »,, 192 p.(ISBN 2-84245-003-5), p37 - p61 - p94
  2. Commission Inter-IREM Astronomie,Questions d'astronomie, calendriers et éclipses, Limoges, CRDP du Limousin,, 147 p.(ISBN 2-86224-115-6),p. 21
  3. Paul Couderc,Le calendrier, Paris, Presses universitaires de France,, 127 p.,p. 75
  4. a etb(en) B. Richmond,Time Measurement and Calendar Construction, 1956,p. 113extrait (consulté le 28 mars 2014).
  5. ab etc(en) B. Richmond,Time Measurement and Calendar Construction, 1956,p. 114extrait (consulté le 28 mars 2014).
  6. a etb(la)Censorinus,De Die Natali,
  7. ab etcMacrobe,Les Saturnales
  8. À Rome, lespontifes étaient les prêtres responsables de l'entretien duPont sacré | d'où leur nom – et de la bonne observance des pratiques religieuses ; à ce titre, ils étaient aussi maîtres du calendrier. Afin d'acquérir tous les pouvoirs, César se fit élire « Grand pontife » ('Pontifex maximus en 63av. J.-C. et c'est à ce titre qu'il ordonna la réforme du calendrier. Les empereurs après lui héritèrent de ce titre ; celui-ci, comme tous les autres titres impériaux, passa aupape après la chute de l'Empire romain. Le pape est donc « Souverain pontife » et par conséquent responsable du calendrier ; c'est dont bien en considération de sa fonction que le papeGrégoire XIII instua lecalendrier grégorien.
  9. Soit : 445 - 355 = 90 jours d'avance.
  10. France,Collection complète des lois, décrets d'intérêt général, traités internationaux, arrêtés, circulaires, instructions, etc, volume 6, Recueil Sirey, 1834,p. 297extrait (consulté le 28 mars 2014).
  11. Bède,Sur le Décompte du temps,
  12. Cette erreur provient vraisemblablement de la méthode utilisée par les Romains pour décompter les intervalles de temps. En effet, dans le décompte des intervalles, les Anciens décomptaient le point de départ et le point d'arrivée ; ainsi de l'an 1 à l'an 5, ils comptaient cinq ans (1, 2, 3, 4 et 5) et non pas quatre selon notre méthode moderne de calcul (5 - 1 = 4 ans). Ainsi, la règle spécifiant que l'intercalation devait survenir tous les quatre ans fut interprétée comme arrivant la quatrième année suivant l'année courante, celle-ci décomptée, c'est-à-dire tous les trois ans selon notre décompte moderne. C'est typiquement une d'indice diteerreur off-by-one comme on peut en rencontrer en informatique de nos jours.
  13. a etb[PDF](en) A. R. Jones, "Calendrica II: Date Equations from the Reign of Augustus",Zeitschrift fűr Papyrologie und Epigraphik 129 (2000)p. 159-166. (consulté le 28 mars 2014)
  14. J.P. Parisot, F. Suagher, Calendriers et chronologie, Masson, 1996
  15. On appellestyle un type de datation du début de l'année
  16. RenéKahn,Régulation temporelle et territoires urbains : habiter l'espace et le temps d'une ville, L'Harmattan,, 273 p.(lire en ligne),p. 65-66
  17. La ville ne portera officiellement le nom d'Istanbul qu'à partir du 28 mars 1930.
  18. Le qualificatif depanorthodoxe fut attribué au congrès par ses partisans, mais il est largement usurpé, car une très petite minorité des Églises orthodoxes y participèrent
  19. L'Ukraine fêtera désormais Noël le 25 décembre au lieu du 7 janvier pour se différencier de la Russie
  20. Vincent Battesti, « Les échelles temporelles des oasis du Jérid tunisien »,Anthropos,vol. 95,no 2,‎,p. 419-432(ISSN 0257-9774,lire en ligne)

Annexes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Liste
Type
Principaux
Locaux
(ou d'usage réduit)
Désuets
Proposés
Outils
Fictifs
Notions detemps
et d'hémérologie
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Calendrier_julien&oldid=228875795 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp