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Lecalendrier copte, aussi appelécalendrier alexandrin, est le calendrier liturgique de l'Église copte orthodoxe dont les fidèles vivent surtout en Égypte, en diaspora et en Éthiopie (dont c'est le calendrier utilisé au quotidien, voirCalendrier éthiopien). Il dérive ducalendrier de l'Égypte antique mais ne se fonde plus sur les cycles lunaires et comporte des aménagements pour les années bissextiles.
Le calendrier copte fixe pour origine l'an 284, année de prise du pouvoir par l'empereur romainDioclétien, responsable de ladernière grande persécution contre les chrétiens. Cette année marque le début de l'« Ère des Martyrs » (asr al-shuhadä) ou « ère de Dioclétien »[1].
Le Nouvel An copte est le ducalendrier julien , les années précédant une année bissextile comme 287, 291, etc. Le premier jour de l'anI du calendrier copte est donc le vendredi.
Le décalage entre le calendrier julien et le calendrier grégorien est actuellement, et jusqu'en, de 13 jours. La date actuelle du début de l'année copte est donc, dans le calendrier grégorien, le, ou le les années précédant une année bissextile[2].
La date du Nouvel An copte est héritée de l'antiquité pharaonique. Dans lecalendrier de l'Égypte antique, l'année était censée commencer avec le lever héliaque de l'étoileSirius (Sothis), mais elle durait 365 jours, sans intercalation[3]. La coïncidence avec le lever héliaque de Sirius se décalait assez rapidement.Censorin affirme qu'en l'an 139, le1er Thout a été le jour du lever héliaque, qui a cette époque pouvait être observé vers le (julien) àGizeh selon les calculs de l'IMCCE[4].
Selon ce constat, l'an 284 arrive 36 olympiades plus tard, et le1er Thout du calendrier antique, décalé de 36 jours, tombe le, proche du 29. Il est possible que le « constat » de Censorin soit plutôt une extrapolation de lapériode sothiaque, réputée durer 1460 ans[2].
Contrairement aucalendrier de l'Égypte antique, le calendrier copte intercale un jour tous les quatre ans, comme le calendrier julien, et reste synchronisé avec ce dernier[2].
Comme dans lecalendrier de l'Égypte antique, l'année est composée de douze mois de trente jours et de cinq jours complémentaires (ou six jours les années bissextiles) ; ces jours sont dits « jours épagomènes ».
Les noms des douze mois et de la période des jours épagomènes proviennent de l'ancienne langue égyptienne. Dans la liste ci-après le nom transcrit de l'ancienne écriture égyptienne suivi de la prononciation dans l'actuelle langue copte[3], leur date dans le calendrier julien et, entre parenthèses, la correspondance avec lecalendrier grégorien[5] sont :
Comme le calendrier julien, le calendrier copte comporte une année normale de 365 jours et une année bissextile tous les quatre ans. Dans le calendrier copte, le jour supplémentaire est ajouté aux jours épagomènes qui sont alors six jours au lieu de cinq les années normales[2].
Toutefois les années coptes et juliennes ne sont pas bissextiles en même temps : l'année copte est bissextile lorsque le millésimecopte est divisible par quatre ; il en résulte que les années bissextiles coptes tombent une année avant l'année bissextile julienne (et aussi grégorienne). Dans les années proches de notre époque, les années bissextiles coptes sont : 1732 (2015 grégorienne), 1736 (2019), 1740 (2023), 1744 (2027) , etc.[2].
La semaine copte compte sept jours et commence par le dimanche :
On note la parenté entre le nom copte du samedi, issu de l'égyptien ancien, et le nom hébreu[2],[6].
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| Notions detemps et d'hémérologie |
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