| Censeur avec Publius Sulpicius Rufus(d) | |
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| Proconsul de Macédoine | |
| - | |
| Consul avecCicéron | |
| Préteur | |
| Tribun de la plèbe | |
| Sénateur romain |
| Naissance | |
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| Décès | |
| Nom dans la langue maternelle | |
| Époque | République romaine tardive(en) |
| Activités | |
| Père | |
| Mère | NN(d) |
| Fratrie | Antonia(en) Marcus Antonius Creticus |
| Enfants | Antonia Minor Hybrida Antonia Hybrida Major(d) |
| Gens | |
| Statut |
Caius Antonius Hybrida est un homme politique de la fin de laRépublique romaine,consul aux côtés deCicéron, en l'an63 av. J.-C., année de laconjuration de Catilina. Il est l'oncle deMarc Antoine.
Il est le second fils deMarcus Antonius Orator, le frère deMarcus Antonius Creticus, et a une sœurAntonia. On ne connaît pas sa mère[1].
Il a pour neveuMarc Antoine, ainsi queCaius etLucius Antonius[1].
Caius épouse une noble dont le nom est inconnu, qui lui donne deux filles :
Des mariages de ses filles, il a deux petits-enfants :
Quintus Tullius Cicero, frère deCicéron, fait de lui un portrait assassin, l'accusant de couardise, degrivèlerie, et même d'entretenir une maîtresse tirée de la prison des esclaves[a 1].
Il commence sa carrière militaire comme légat commandant la cavalerie deLucius Cornelius Sulla lors desguerres contreMithridate VI[1]. Après le retour de Sylla à Rome, Caius demeure en Grèce avec un contingent de cavalerie. Censé maintenir la paix et l’ordre,il finit par piller le pays et par mettre à sac plusieurs temples et lieux sacrés. Des soupçons d’atrocités commises contre la population, dont la torture, lui valent sonsurnom « Hybrida » (alliance d'une truie et d'un sanglier selonPline l'Ancien[a 2], ou bien dérivation du grec « Hybris », excès, violence).
En76 av. J.-C., il est mis en accusation pour ses exactions par le jeuneJules César, mais échappe à une condamnation en faisant appel auxtribuns de la plèbe, prétextant ne pouvoir plaider à Rome et sous serment de façon équitable face à un Grec[a 3],[a 1]. En70 av. J.-C., il est exclu duSénat par lescenseurs[a 1],[1], pour ses atrocités commises en Grèce.
Malgré sa réputation, il est élu tribun en68 av. J.-C.[1], ce qui lui permet de réintégrer le Sénat, puispréteur en66 av. J.-C. avecCicéron[a 4], et finalement consul également avec Cicéron en63 av. J.-C.[a 5],[1]. Il appuie secrètementLucius Sergius Catilina, mais Cicéron le fait passer de son côté en lui promettant leproconsulat de la riche province deMacédoine, qui avait été assigné à Cicéron[a 6],[a 7]. Lorsque laconjuration de Catilina est démasquée, Caius doit en tant que consul commander une armée enÉtrurie contre Catilina, mais prétextant une opportune crise degoutte, il cède la direction de la bataille au légatMarcus Petreius. Ceci ne l'empêche pas ensuite de recevoir le titre d'imperator pour cette victoire[a 8],[a 9].
Il part ensuite enMacédoine[1], où il se rend si détestable par son oppression et ses extorsions envers la population, qu’il doit quitter cette province. En59 av. J.-C., Caius est accusé à Rome d’avoir pris part à laconjuration de Catilina, et d’extorsion financière dans sa province.César etPompée soupçonnèrentCicéron de s'être entendu avec Caius pour partager le fruit de ses pillages. La défense de Caius par Cicéron deux ans auparavant pour soutenir la proposition de son rappel, ainsi que lors de son procès, accroissent les soupçons[a 10]. Malgré la défense de Cicéron, Caius est condamné et s’exile dans l'île deCéphalonie[N 1],[1].
Il semble que César l’ait rappelé, sans que son neveu n'intervienne, car il participe aux réunions du Sénat en44 av. J.-C. et estcenseur en42 av. J.-C. avecPublius Sulpicius Quirinius grâce cette fois ci au soutien deMarc Antoine[2].
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