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Cahors

44° 26′ 54″ nord, 1° 26′ 29″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article homonyme, voircahors (AOC).

Cahors
Blason de Cahors
Blason
Cahors
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementLot
(préfecture)
ArrondissementCahors
(chef-lieu)
IntercommunalitéGrand Cahors
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Luc Marx(DVG)
2023-2026
Code postal46000
Code commune46042
Démographie
GentiléCadurciens
Population
municipale
19 902 hab.(2022en évolution de +2,56 % par rapport à 2016)
Densité308 hab./km2
Population
agglomération
24 307 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées44° 26′ 54″ nord, 1° 26′ 29″ est
Altitude219 m
Min. 105 
m
Max. 332 
m
Superficie64,72 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineCahors
(ville-centre)
Aire d'attractionCahors
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deCahors-1,Cahors-2 etCahors-3
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Cahors
Géolocalisation sur la carte :France
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Cahors
Géolocalisation sur la carte :Lot
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Cahors
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
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Cahors
Liens
Site webSite officiel
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Cahors[ka.ɔʁ] est unecommunefrançaise du Sud-Ouest de laFrance. Située dans larégion Occitanie, la préfecture duLot, principale ville du département, est également la ville-centre de la communauté d'agglomération duGrand Cahors.

Peuplée de 19 902 habitants en 2022, au cœur d'uneagglomération de 24 307 habitants, et d'une intercommunalité duGrand Cahors de 42 094 habitants en 2022. Cahors est la capitale historique duQuercy. Ses habitants sont appelés les Cadurciens (du latinCadurcum, « Cahors »)[1].

Géographie

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Localisation

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La commune se situe dans la régionOccitanie, dans le sud dudépartement du Lot, à proximité duvignoble portant le même nom et duparc naturel régional des Causses du Quercy.

La ville de Cahors se situe sur l'axe de l'autorouteA20, sur l'axe ferroviaireParis-Orléans-Limoges-Toulouse et à mi-chemin entre les aéroports internationauxToulouse-Blagnac etBrive-Vallée de la Dordogne.

Elle se trouve à110 kilomètres au nord deToulouse, 188 km deLimoges, à232 kilomètres à l'est deBordeaux, à575 kilomètres au sud deParis ainsi qu'à437 kilomètres au nord deBarcelone.

Communes limitrophes

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La ville de Cahors est limitrophe de onze autres communes :Calamane,Saint-Pierre-Lafeuille,Bellefont-La Rauze (Laroque-des-Arcs),Lamagdelaine,Arcambal,Flaujac-Poujols,Le Montat,Labastide-Marnhac,Trespoux-Rassiels,Pradines etMercuès.Les communes limitrophes sontArcambal,Belfort-du-Quercy,Bellefont-La Rauze,Calamane,Flaujac-Poujols,Labastide-Marnhac,Lamagdelaine,Le Montat,Mercuès,Pradines,Saint-Pierre-Lafeuille etTrespoux-Rassiels.

Carte
Les limites communales de Cahors et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deCahors[2]
MercuèsCalamaneSaint-Pierre-Lafeuille
Bellefont-La Rauze
Pradines
Trespoux-Rassiels
Cahors[2]Lamagdelaine
Arcambal
Labastide-MarnhacLe MontatFlaujac-Poujols

Géologie, relief et hydrographie

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La superficie de la commune de Cahors est de6 472 hectares.

À Cahors, l'altitude varie entre 105 et332 mètres, avec une altitude moyenne de208 mètres au-dessus de la mer[3].

La ville de Cahors a la particularité d'être unepresqu'île. La barre de relief, constituée par l’isthme de la boucle duLot, s’apparente en effet à un pont supplémentaire. Le relief extrêmement accentué est la donnée majeure du site de Cahors. Le site construit de Cahors a pris possession du site naturel et lui a donné sa forme urbaine originale.

La commune est composée de plusieurs quartiers :

Vue du cœur de ville cadurcien et des quartiers limitrophes, depuis le mont Saint-Cyr.

Voies de communication et transports

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Voies routières

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Article détaillé :Réseau routier du Lot.

Cahors se situe entre deux nœuds autoroutiers (A20-A89 àBrive-la-Gaillarde et A20-A62 àMontauban). L’autoroute A20 est située à quinze minutes au nord et à quinze minutes au sud du centre-ville de Cahors.

À Cahors, les transports collectifs (navette et bus urbain) sont gratuits depuis le mois de novembre 2019[4].

Voies cyclables

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Cahors a été ville-arrivée duTour de France le pour la19e étape dont le départ était donné àCastelnau-Magnoac. Avec la performance deChristophe Laporte, le boulevard Gambetta de Cahors a été le décor de la seule victoire d'étape française del'édition 2022 du Tour de France. La ville avait accueilli une arrivée du Tour en1994, à l’occasion de la10e étape entre les villes deBergerac et de Cahors[5].

Le 26 juillet 2023, Cahors était également le point de départ de la4e étape duTour de France Féminin, étape qui traversait le département du Lot pour s'achever àRodez[6].

Transports en commun

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Bus et cars
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Réseau urbain Évidence
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La gratuité des transports en commun est en vigueur depuis 2019.

Évidence, le réseau de transports publics duGrand Cahors, dessert trois communes de l’agglomération : Cahors,Pradines etArcambal.

Instaurée en 2019, lagratuité des transports en commun concerne l’ensemble du réseau et s’est accompagnée d’une restructuration et d’un renforcement de l’offre. En décembre 2022, la fréquentation du réseau de bus a franchi la barre symbolique du million de passagers sur une année[4].

Ferroviaire
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Pont ferroviaire de Cahors traversant la rivièreLot.

La ville de Cahors est équipée d’unegare ferroviaire SNCF dotée de deux quais centraux et d'un quai latéral encadrés par cinq voies et de connexions multimodales (parc relais, réseau de transport en commun, navette, parking à vélos sécurisé).

La gare est desservie par :

Transport aérien
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La ville de Cahors est située à mi-chemin entre l'aéroport international deToulouse-Blagnac et l’aéroportBrive-Vallée de la Dordogne et à12 kilomètres au nord del’aérodrome Cahors-Lalbenque. Ce dernier est doté de deux pistes utilisées pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme. Cet aérodrome est également le support d'un foncier à vocation économique directement accessible depuis le tarmac. Trois hectares sont labellisés "Site industriel clé en mains" depuis le mois d'octobre 2021[7].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat du Lot.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[8]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueAquitaine, Gascogne, caractérisée par une pluviométrie abondante au printemps, modérée en automne, un faible ensoleillement au printemps, un été chaud (19,5 °C), des vents faibles, des brouillards fréquents en automne et en hiver et des orages fréquents en été (15 à20 jours)[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 842 mm, avec 11,8 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[8]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune duMontat à 7,53 km àvol d'oiseau[10], est de13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 824,6 mm[11],[12]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[13].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Cahors est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine de Cahors[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle estville-centre[Note 2],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est la commune-centre[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,4 %), zones urbanisées (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), eaux continentales[Note 4] (2,4 %),terres arables (1,4 %), prairies (0,7 %), cultures permanentes (0,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Leplan local d’urbanisme intercommunal (PLUi) en cours d’écriture prend en compte le nouveau paradigme en matière d’urbanisme, veillant à limiter la consommation de l’espace.

Morphologie urbaine

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Confrontée à plusieurs obstacles naturels, la croissance de l’urbanisation de Cahors doit tenir compte de la topographie tourmentée de la vallée duLot. Le développement de Cahors, entravé par les contraintes du site, est resté longtemps contenu dans les limites de la presqu'île. La ville est implantée au sein d'une ceinture d'eau que constitue le cingle duLot et entourée des parois abruptes du cirque des collines qui cernent la boucle.

La vallée ne s'élargit qu'à l'est avec les terrasses de Cabessut et de Terre-Rouge, à l'ouest avec la terrasse de Labéraudie : là, l'expansion est possible bien que limitée par les risques d'inondation et par la persistance d'activités maraîchères. Au sud, les versants abrupts du mont Saint-Cyr et du pech d'Angely constituent une limite naturelle de la ville. La zone commerciale Sud de Cahors s'est développée dans la vallée duBartassec, ce qui représente une menace car ceruisseau est en effet reconnu pour sescrues particulièrement dévastatrices, notamment en 1996, où il avait ravagé toute la vallée et inondé les commerces et habitations sur ses rives. Le développement de la ville s’est ainsi fait essentiellement sur un axe nord/sud.

Pour autant, dans un contexte nouveau de retour des habitants des villes moyennes dans les centralités et de l’intérêt suscité chez les habitants des métropoles exprimant un désir d’ailleurs à la suite des confinements successifs, ces contraintes morphologiques semblent constituer un facteur d'attractivité.

Logement

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En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 12 856, alors qu'il était de 10 976 en 1999[20]. Parmi ces logements, 82,5 % étaient des résidences principales, 3,9 % des résidences secondaires et 13,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,1 % des appartements[21]. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 47,8 %.

La rénovation du bâti ancien, un axe majeur de la reconquête du cœur de ville cadurcien.

L’OPAH-RU cœur d’agglomération, les aides de laRégion Occitanie, duDépartement du Lot, d'Action Logement, de laBanque des Territoires, de la Ville de Cahors et duGrand Cahors (subventions à la fusion, à la sortie de vacance, à l'éco-réhabilitation, à l'accession à la propriété) contribuent, dans le cadre notamment du dispositif Action Cœur de Ville, à la mobilisation d’acteurs privés en faveur de la remise sur le marché de logements[22].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Cahors est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et larupture d'un barrage[23]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].

Risques naturels

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La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Cahors, regroupant14 communes concernées par un risque de débordement duLot et duruisseau du Bartassec, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[25]. L'événement passé le plus significatif est la crue des 9 et où le Lot a atteint8,90 m à Cahors après une montée très rapide des eaux. Seules les crues de 1783 et 1833 ont dépassé ces valeurs. Les dégâts ont été très importants. Deux crues survenues sur le Bartassec en 1996 et 2010 ont eu un très fort impact sur les activités économiques de l'agglomération de Cahors. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[26]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1989, 1993, 1999, 2003, 2010 et 2021[27],[23].

Cahors est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire dumassif de la Moyenne vallée duLot. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de200 mètres de terrains en naturede bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de typeméchouis etbarbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[28].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 94,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 866 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 518 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[31],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2011, 2015, 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[23].

Risques technologiques

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Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].

La commune est en outre située en aval desbarrages deGrandval et deSarrans, des ouvrages de classe A[Note 5] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[34] et296 millions de mètres cubes[35],[36].

Toponymie

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Attestée sous les formesΔουεονα parPtolémée auIIe siècle, latinisé enDivona auIVe siècle, dérivé dedevona oudivona (« divine »), du gauloisdēuo-,devo-, un mot de la famille indo-européenne désignant le « dieu » (*deiwo) à rapprocher desdeivos oudeus latin, du sanskritdeváh, du bretondoue, du galloisduw, du vieil-irlandaisdia, etc. Sans doute en référence à une source sacrée, aujourd’hui dite la Fontaine des Chartreux.

Le nomCahors provient de l'expression latineCivitas Cadurcorum qui signifie la cité desCadurques, unpeuple gaulois. Elle est devenueCadurcum, puisCaurs ouCaortz et enfinCahors[37].

Enoccitan, la commune se nommeCaors[kaˈurs, ˈkɔws, ˈkɔw], écrit aussi parfoisCaurs* ouCaus*, mais ces deux dernières formes ne sont pas conformes à l'orthographe normalisée de l'occitan. DansCaors, le graphème-ao- peut se lire[ɔw] ou bien[au][38].

La devise de la ville, en occitan, est : « Sèm de Caors, avèm pas paur », à savoir « Nous sommes de Cahors, nous n'avons pas peur », la prononciation occitane de « Cahors » [kɔw], rimant avec « paur » [pɔw].

Histoire

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Les premières traces humaines

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LeQuercy, dont le département duLot est un des composants, était habité il y a 335 000 ans, comme le montrent les grottes de Pradayrol[39] àCaniac-du-Causse ou celles de la vallée duCélé comme lagrotte du Pech Merle àCabrerets.

Un des peuplesgaulois du Sud-Ouest, lesCadurques, vint s'installer par la suite sur les hauteurs où il subsiste des vestiges de leursoppida fortifiés. Une de leurs places-fortes,Uxellodunum, est en 51av. J.-C., l'un des derniers bastions résistant à la conquête deCésar. Il fait d'ailleurs référence à ce peuple dans sesCommentaires sur la guerre des Gaules.

Divona Cadurcorum

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Article détaillé :Divona Cadurcorum.
L'Arc de Diane, le principal vestige des thermes romains de la cité gallo-romaine Divona Cadurcorum.

La ville, enserrée dans une large boucle du Lot formant un presqu'île, est nomméeDivona Cadurcorum,Divona « divine » étant un terme gaulois qui semble avoir d'abord désigné une source sacrée (Ausone,Ordo, XX.169 «…Divona Celtarum linga fons addite divis »)[40]. C'était le nom d'une source réputée miraculeuse dont la résurgence, non loin dupont Valentré, au pied de la colline nommée La Croix Magne, est toujours active. Des plongeurs y ont découvert de très nombreuses pièces de monnaie antiques.

À partir duIer siècle, Cahors est une cité gallo-romaine opulente avec un pont sur leLot, un aqueduc amenant les eaux du Vers à partir d'une source se trouvant au pied de l'oppidum de Murcens[41], dont on peut voir des traces à Laroque-des-Arcs[42], des villas somptueuses ornées de mosaïques, des temples (on a retrouvé en 2002les fondations de l'un d'eux à l'occasion de travaux à l'hôpital et on suppose l'existence du principal sous l'emplacement actuel de la cathédrale), un théâtre susceptible d'accueillir plusieurs milliers de spectateurs (6500), des thermes (dont seuls subsistent près de la gare l'« Arc de Diane » et des éléments de pierres sculptées au musée Henri-Martin), une basilique et, révélé récemment, un vasteamphithéâtre (en forme d'ovale de 110 m de long sur 90 m de large) dont on n'a découvert qu'en 2006-2007 les vestiges, à l'occasion d'excavations pour la construction d'un parking souterrain en plein centre de la ville actuelle[43]. Le parking ouvert le 4 avril 2009, a été aménagé de sorte que l'on puisse admirer ces vestiges depuis une balustrade aménagée au premier sous-sol. Cahors exportait notamment jusqu'àRome ses étoffes de lin et son vin, produit par un vignoble important créé dès 50av. J.-C.

Article détaillé :Divona.

Pillages barbares et disputes médiévales

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La ville de Cahors a longtemps été disputée, et assiégée plus souvent qu'à son tour : du RomainJules César ou du FrancThibert au roi deNavarreHenriIV en passant par les prétentions anglaises deRichard Cœur de Lion puis, plus tard, duPrince Noir.

Lacathédrale Saint-Étienne de Cahors, inscrite aupatrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins deSaint-Jacques-de-Compostelle.

Ainsi, la cité, qui s'étendait sur l'ensemble du cingle du Lot, dès cette époque de nombreux monuments gallo-romains, basiliques, temples, thermes, théâtres sont pillés et détruits. Elle est relevée de ses ruines par l'évêque saint Didier, dit aussi saint Géry, qui y fit édifier la première cathédrale en 650 ainsi qu'une muraille dont le tracé correspond à l'actuelboulevard Gambetta. Les pierres des anciens vestiges sont alors réutilisées. Mais la ville est à nouveau pillée par lesSarrasins en 732, puis par lesVikings et lesMagyars. De tout ce qui faisait sa splendeur dans l'Antiquité, il ne reste que des ruines. Il n'empêche que Cahors, forte de son emplacement géographique, de la puissance et de la volonté des évêques qui y règnent, se reconstruit et reprend de l'importance.

Le cloître de lacathédrale Saint-Étienne de Cahors, véritable chef-d'œuvre de l'art gothique flamboyant.

Reste qu'au sein même de la cité le conflit s'éternise entreévêques,consuls puissénéchaux pour s'arroger le pouvoir.

Le, l'évêque de Cahors, Barthélemy, et les consuls de la ville s'entendent pour nommer des « arbitres et amiables compositeurs » chargés de régler les différends survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles[44].

Le, dans une déclaration faite publiquement dans l'église cathédrale de Cahors, Raymond, évêque de la ville, reconnaît qu'il tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumôniers (généreux dans leurs aumônes), prieurs et dévots[44].

JeanXXII, un pape cadurcien

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Un pape âgé en Avignon

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Jean XXII, un Cadurcien élu pape de l'Église catholique en 1316.

AuXIVe siècle, Cahors bénéficie des largesses du papeJeanXXII, né Jacques Duèze en 1244, à Cahors, élu pape en 1316. Lafamille Duèze est bien établie dans la ville et liée aux notables.

La Tour du papeJeanXXII, l'un des phares médiévaux de la cité cadurcienne.

Mort en Avignon en 1334,JeanXXII s'était beaucoup soucié de sa ville natale, de sa famille et de ses concitoyens. Son frèrePierre Duèze construisit une demeure familiale, lepalais Duèze, dont il reste encore quelques éléments et une tour, encore nommée « du papeJeanXXII ».JeanXXII fonde en 1331 l’université de Cahors, qui fut l'une des premières créées en France. Cetteuniversité était composée des quatrefacultés dethéologie,droit,médecine,arts ou belles-lettres. Elle attira de grands professeurs de droit notammentRoaldes etCujas et rivalisa autour de 1450 avec lesuniversités les plus célèbres de France. Ses étudiants jouissaient des mêmes privilèges que ceux des universités deParis et deToulouse. En 1751, lorsqu'elle est fusionnée avec celle de Toulouse sur décision duchancelier du roiLa Moignon, elle comptait 1 600 étudiants[45].

À l'époque médiévale, Cahors est une place financière de première importance dans l'Europe d'alors, où affluent lesbanquiers lombards. Le prêt sur gages et l'usure y sont pratiqués par des chrétiens à partir duXIIe siècle, et auXIVe siècle cettefranchise est officiellement reconnue[46],[Note 6].

Occupation par les Anglais

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Pendant laguerre de Cent Ans, la ville passe pour un temps sous domination anglaise. Le, elle doit se rendre au lieutenant du roi d'Angleterre,Chandos, en présence dumaréchal françaisBoucicaut. Le, les consuls de Cahors jurent de porter secours auroi de FranceCharlesV déclarant que, « même sous la domination anglaise, ils n'avaient jamais cessé d'avoir le cœur français ».

Par ailleurs, la ville ainsi que l'université conservaient ses privilèges, par les lettres patentes deLouisXI en 1472, à la suite de la mort du duc de Guyenne, frère du roi[47],[48].

Les Templiers et les Hospitaliers

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Le,JeanXXII rachète augrand maître desHospitaliersHélion de Villeneuve tout ce qui avait appartenu auxTempliers à Cahors[49] et le donne auxChartreux.

Renaissance

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L'Hôtel de Roaldès, la maison où le roiHenri IV aurait séjourné durant lesguerres de religion.

À laRenaissance, Cahors demeure une ville artisanale et industrielle active. Ses vins, connus depuis les Romains et appréciés dans le monde de l'époque, qui lui assurent des revenus, subissent la concurrence féroce de ceux de Bordeaux, soutenus par les Anglais. En novembre 1561 puis en 1562, une trentaine puis une dizaine de protestants sont massacrés lors d'un culte chez un notable de la rue des Soubirous, puis dans les rues[50],[Note 7]

En mai 1580, durant laseptième guerre de religion,Henri de Navarre fait le siège de la riche cité catholique. Le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition. Les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville après trois jours et trois nuits de combats de rue,barricade par barricade. La tradition assure qu'entré dans la cité, Henri de Navarre s'installa à l’hôtel de Roaldes. Cette prise contre des forces supérieures en nombre et en armement contribue énormément au prestige du futurHenriIV[51]. Un mémorialiste contemporain, P. de L'Estoile, nous apprend que « la friandise du grand nombre de reliques et autres meubles et joyaux précieux étant dedans Cahors, fut la principale occasion de l'entreprise »[52]. Une autre lecture de l'évènement envisage qu'en tant que roi de Navarre & époux de Marguerite de Valois, Henri chercha à se faire obéir par la ville rebelle à son autorité.

Le pèlerinage de Compostelle

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La ville est traversée par un des chemins dupèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, lavia Podiensis.

Lepont Valentré, emblème médiéval de la ville de Cahors, est inscrit aupatrimoine mondial de l'UNESCO au titre des Chemins deSaint-Jacques-de-Compostelle.

Lesjacquets arrivaient deSaint-Cirq-Lapopie pour ceux qui avaient emprunté la vallée duCélé, ou deVaraire pour ceux qui avaient emprunté la vallée duLot.

La sortie de la ville et la traversée du Lot qui se faisait aux premiers siècles de l'ère chrétienne comme de nos jours en face du quartier Saint-Georges, il se fit aussi à partir duXIVe siècle par lepont Valentré.

Les pèlerins remontaient alors par un chemin assez raide jusqu'à la Croix de Magne et de là, après un dernier regard sur le panorama de l'ancienne cité des Cadurques, reprenaient leur chemin dans la direction que leur indiquait toujours laVoie lactée. Sur ce parcours, la prochaine commune estLabastide-Marnhac.

Cahors eut plusieurs hôpitaux dont celui de Saint-Jacques qui fut d'abord près de l'actuelle place Galdémar. En 1683, il fut transféré au lieu-dit la Croix des Capucins. Une chapelle dédiée à l'apôtre de l’Espagne fut appelée auXVIe siècle Saint-Jacques-des-Pénitents à partir du moment où elle fut le siège d'uneconfrérie des Pénitents Bleus, un très intéressant retable y était conservé.

Du roi Soleil à Gambetta

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La ville qui accueille un nombre fort élevé de couvents et de congrégation est menée d'une main vigoureuse par les évêques et les prélats. Parmi les exemples, ceux d'Alain de Solminihac, évêque de Cahors de 1636 à 1659, ou deFrançoise de Boissy, qui, aidée par le duc de Lévis-Mirepoix, gouverneur, son épouse et les évêques, mène une action importante d'éducation pour les jeunes filles et écrit de très nombreuses lettres de spiritualité. Mais au cours des siècles, la ville perd de son lustre et de son prestige politique et culturel. Ainsi l'université, une des plus anciennes de France, qui était très renommée duXIVe auXVIe siècle est fermée auXVIIe siècle. Plus tard, le vaste département du Lot, dont Cahors est le chef-lieu, est amputé, en 1808, de sa partie sud au profit du nouveau département deTarn-et-Garonne et de Montauban, ancienne sous-préfecture du Lot. La ville conserve néanmoins un excellent établissement d'enseignement secondaire, hérité de l'école des Jésuites, lycée Royal ou Impérial, qui deviendra lelycée Gambetta. Ce lycée — et avant lui le collège de Jésuites — a formé au long des siècles de nombreuses (futures) célébrités : juristes, poètes, maréchaux d'Empire, sommités médicales, hommes politiques, journalistes…

Statue à l'effigie du CadurcienLéon Gambetta, l'un des fondateurs de laTroisième République, située à proximité ducollège et duboulevard éponymes.

L'établissement porte le nom de l'un de ses anciens élèves,Léon Gambetta, né dans la ville tout près du lycée, avocat, qui s'était opposé à l'empereurNapoléonIII, homme politique républicain célèbre, qui serait mort stupidement en nettoyant une arme, ce qui lui vaudra le surnom, de la part de ses opposants, de « Grand Béta ».

Au cours desXVIIe et XVIIIe siècles, les puissants de la ville, magistrats de la Cour des Aides, professeurs de l'Université, hommes de loi et ecclésiastiques notamment, achètent des terres àPradines (commune voisine) et les font cultiver par les agriculteurs de ce village qui devient une extension de Cahors ou, selon l'expression de l'historienneFrançoise Auricoste, la « métairie de Cahors »[53]

Le paisible chef-lieu du Lot a connu, malgré tout, un certain développement de sa presse locale. Ainsi,Le petit écho de Cahors, un mensuel destiné aux habitants du département et principalement aux agriculteurs a été imprimé dans la ville de 1890 à 1915. Et surtoutLe Journal du Lot de 1861 (appartenant à la famille Laytou qui l'avait fondé)[54] et qui a été édité jusqu'en 1944.

Début duXXe siècle : Darquier et de Monzie

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Médecin, époux de Louise Émilie Victoria Laytou, née en 1877, (dont le grand-père, imprimeur[54], a été le fondateur duJournal du Lot) — et qui a hérité à la suite du décès de son frère, de tous les biens de sa famille — membre duParti radical,Pierre Darquier, devient maire de Cahors en 1906, puisconseiller général. Élevé dans une famillecatholique, il n'est pasfranc-maçon, ni foncièrementanticlérical, ni d'ailleursantisémite (comme le sera violemment son fils Louis, ditDarquier de Pellepoix, qui deviendra commissaire aux Affaires Juives dans la Collaboration). Mobilisé pendant la guerre de 1914-1918, chirurgien militaire, médecin-chef, sur le front d'abord (Marne, Aisne, Ypres, Chemin des Dames…), affecté ensuite à l'hôpital militaire de Tours en décembre 1914, puis au Centre de réforme de Clignancourt en 1917, Pierre Darquier quitte Cahors en 1919 pour s'installer à Paris. Il « laisse » alors la mairie de Cahors àAnatole de Monzie[55], député du Lot depuis 1909. Celui-ci, élu dès 1904, à vingt-huit ans, conseiller général deCastelnau-Montratier,Lot, est adhérent d'un petit groupe, lerépublicain-socialiste. Il le restera jusqu'en 1919, deviendra sénateur du Lot en 1920 jusqu'en 1929, avant de redevenir député de 1929 à 1940. Très souvent ministre de laIIIe République (notamment des Finances, l'Instruction publique et des Beaux Arts…), Anatole de Monzie sera également maire de Cahors de 1919 à 1942.

En temps de guerre, Occupation et Résistance

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Après le départ forcé d'Anatole de Monzie, dans le régime de « L'État français », la mairie de Cahors est dirigée par Xavier Gisbert (1942-1944). Située d'abord en « zone nono » (non occupée) Cahors sera occupée par l'armée allemande à partir du 11 novembre 1942[56]. Au début de 1944, on dénombre à Cahors400 soldats de laWehrmacht. La Résistance se manifeste dans le Lot et son chef-lieu notamment dès l'année 1940. Les noms dePierre Bourthoumieux, Étienne Verlhac, Louis Parazines ouJacques Chapou (qui prend en 1942 la direction départementale du MouvementLibération-Sud où il est secondé par Metges) ont marqué les mémoires. L'Armée Secrète mise sur pied dans le département par Noël Poujade et Jean Larminat est dirigée à Cahors par Imbert et Rouvière, Le MouvementCombat est animé par les docteurs Mendailles et Garnal, Paul Jouclas et Estival… On compte aussi : laRésistance-Fer des cheminots, la Résistance-PTT, les groupes « Froment » avec le commandant Collignon, le CommandantDelmas et Raymond Picard, l'O.R.A. — l'Organisation de Résistance de l’Armée (avec Wurtesein et Trémolière) —, ainsi que Résistance Catholique,Francs-Tireurs et Partisans (FTP), lesCorps-Francs Pommiès, « Libérer et Fédérer », avec Raoul Couderc, Breil et Thévenot…

Plusieurs livres ou revues ont été publiés à Cahors pendant cette période, notamment la revue « Quercy », animée par Joseph Maureille avec un très intéressant supplément sur la Poésie ; « Les étoiles du Quercy »[Note 8], suite, dans la France libérée, de la précédente revue, publiée par les libérateurs dont Jean Lurçat et avec le même Joseph Maureille comme secrétaire général[57] un livre de poésie deTristan Tzara, intituléÇa va, édité par Le centre des Intellectuels, 12, rue Wilson, Cahors ; une autre deClaude Aveline, du même éditeur,Lettre aux Américains (1944 ?), imprimé chez Coueslant[58] ; un autre de Charles Vildrac,Enfance, 1945).

Après la Libération les maires de Cahors seront M. Teysseyre (Communiste) (1944-1945) ; leDr Jean Calvet (Radical socialiste) (1945-1955).

« Cahors Mundi » : Cahors ville du monde

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André Breton, le fondateur du surréalisme en 1924.

En 1949, à l'initiative deRobert Sarrazac et d'Émile Baynac, instituteur, fondateur d'un mouvement proche duParti communiste français, lesFrancs et franches camarades, et avec le soutien des élus locaux, Cahors, chef-lieu du département français du Lot, fut la première ville à se déclarer ville citoyenne du monde :Cahors Mundi. L'année suivante, les 24 et 25 juin 1950, Cahors fêtera en grande pompe ce premier anniversaire en présence duprix Nobel de la paix 1949, l'écossais LordBoyd Orr, fondateur de laFAO à l'ONU.André Breton, « le pape dusurréalisme », participe aux festivités organisées près du monument médiéval, lepont Valentré. Cette manifestation a marqué le début d'un mouvement qui a impliqué un millier de territoires dans13 pays[59],[60].

Rencontre des co-princes d'Andorre

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Le, la ville de Cahors est le lieu d'une rencontre historique et inédite entre les deux co-princes d'Andorre : le présidentGeorges Pompidou et l'évêque d'UrgelJoan Martí i Alanis. Cette rencontre fut soigneusement tenue secrète : elle ne fut annoncée qu'à l'occasion de l'émission du timbre andorran en célébrant le premier anniversaire. Elle se tint à l'évêché de Cahors. Il s'agissait de préparer l'adoption par la principauté d'une constitution. Pourquoi la ville de Cahors a-t-elle été choisie ? L'évêque catalan connaissait l'évêché, le viguier français aussi et le président avait une résidence àCajarc, non loin de là.

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Articles connexes :Élections municipales de 2014 dans le Lot etÉlections municipales de 2020 à Cahors.
Gaston Monnerville, sénateur du Lot, en 1947.

Personnalité du Parti Radical,Gaston Monnerville préside à Cahors leconseil général du Lot de 1951 à 1971. Élu auConseil de la République (Guyane) en 1946. Il devient président de ce conseil — de laIVe République — en. En 1948, il est élu dans leLot. Puis il sera encore président de la Haute Assemblée (de laVe République) en étantprésident du Sénat de 1959 à 1968.

En, le général de Gaulle, président de la République, vient à Cahors en visite officielle. Il est accueilli par le préfet du Lot, Frantz Gaignerot, et reçu parMe Mellac, faisant office de maire. Le président Monnerville est à ses côtés.

Élu maire de la ville de Cahors en 1965,Pierre Ségala (1926-1967), docteur en médecine, a cédé sa place àMaurice Faure, conformément à leurs accords préalables. Il a occupé la place de maire adjoint de la ville de Cahors jusqu'en, date de sa mort survenue prématurément à l'âge de41 ans consécutive à sa déportation politique pendant la Seconde Guerre mondiale dans lecamp de concentration de Neuengamme en Allemagne.

Maire de Cahors de 1965 à 1989,Maurice Faure, agrégé d'histoire et géographie, docteur en droit, élu député (radical socialiste) du Lot en 1951 puis membre à partir de 1958 de laFGDS (fédération de la gauche démocratique et socialiste) demeure député jusqu'en 1983, puis devient sénateur jusqu'en 1988. Plusieurs fois ministre sous laIVe République, il fut en 1957 l'un des signataires du traité de Rome créant la Communauté européenne. Garde des Sceaux du au, il est ministre de l'Équipement et du Logement du au, avant d'être nommé membre duConseil constitutionnel. Maurice Faure décède le 6 mars 2014 à Cahors, à l'âge de92 ans. Un hommage lui est rendu à Cahors par le président de la RépubliqueFrançois Hollande le 10 mars 2014.

Bernard Charles, député radical socialiste du Lot, à partir de 1983, lui succède à la mairie de 1989 à 2001.

Lors de son mandat, il accueillera à Cahors, le,Jacques Chirac, président de la République,Tony Blair, Premier ministre de Grande-Bretagne etLionel Jospin, Premier ministre à l'issue du sommet franco-britannique.

En, faisant basculer à droite la gestion municipale,Michel Roumegoux, député UDF puis UMP du Lot lui succède alors avant d'être lui-même remplacé parMarc Lecuru à la suite de son invalidation.

Jean-Luc Marx, actuel maire de Cahors.

En, avec l'élection du maire socialiste Jean-Marc Vayssouze-Faure, la mairie de Cahors retourne à sa tradition de gauche, ancrée en 1919 parAnatole de Monzie qui sera maire de la ville jusqu'en 1942, puis rénovée après la guerre par une alternance de maires communistes et radicaux.

Le 23 mars 2014, Jean-Marc Vayssouze-Faure est réélu dès le premier tour avec 55 % des voix[61]. Le 15 mars 2020, il est de nouveau réélu maire de Cahors dès le premier tour : il obtient alors 57 % des suffrages[62]. Il est également président de la communauté d’agglomération duGrand Cahors[63].

En septembre 2023, à la suite de son élection comme sénateur, il est contraint de quitter ses fonctions de maire et président de l'intercommunalité. Le 16 octobre 2023, le premier adjointJean-Luc Marx (DVG) le remplace à la tête de la cité cadurcienne.

La municipalité crée ou rénove des équipements en cœur de ville : cinéma Le Grand Palais, auberge de jeunesse Le CHAI, complexe aquatique Divonéo, centre universitaire Maurice-Faure, musée Henri-Martin et parc Tassart. Au cœur de la stratégie municipale figure la reconquête du cœur de ville avec la rénovation de la halle alimentaire, la rénovation de900 logements depuis 2015 et la requalification d’espaces publics[64].

Autour de Jean-Marc Vayssouze-Faure, la municipalité de Cahors favorise le renouvellement des actifs du territoire. En 2022,130 emplois sont créés avec l'installation d'un lieu de vie de l'Institut des Jeunes Aveugles à Bégoux[65], d'un service de la direction des finances publiques[66] et d'une annexe del'Inspection générale de la Gendarmerie nationale[67] au résultat de trois appels à projets engagés par le Département et le Gouvernement.

Entre 2016 et 2022, la ville de Cahors enregistre une progression de la population de321 habitants et la population augmente de897 habitants à l'échelle de l'agglomération duGrand Cahors[68]. Le 1er janvier 2023, l'INSEE dévoile les chiffres du recensement correspondant à la population de la commune au 1er janvier 2020 : la ville de Cahors enregistre une augmentation de 222 habitants et franchit la barre des 20 000 habitants avec une population municipale de 20 159 habitants et une population totale de 21 081 habitants[69].

L'Hôtel de Ville de Cahors, inscrit au titre desMonuments historiques depuis 1975.

Du 26 au 28 octobre 2021, Cahors accueille les Rencontres des villes moyennes organisées par la Fabrique de la Cité. Lors de ce rendez-vous, de nombreux élus locaux, chercheurs et chefs d'entreprises prennent la parole afin de contribuer aux réflexions autour du regain d'attractivité des villes d'équilibre[70].

Liste des maires

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L'actuel maire de Cahors est Jean-Luc Marx. Il remplace Jean-Marc Vayssouze-Faure, élusénateur du Lot et atteint par le cumul des mandats, depuis le. Ce dernier était premier édile depuis mars 2008 et a été réélu à deux reprises dès le premier tour desélections municipales.

Article détaillé :Liste des maires de Cahors.

Politique de développement durable

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Composée de citoyens tirés au sort à la suite d'un appel à candidatures, de représentants de la société civile et d’élus locaux, la commission extra-municipale du temps long de la Ville de Cahors a pour objectif de veiller à la prise en compte des enjeux du temps long (changement climatique, politiques écologiques, mutations sociales, etc.) dans les politiques municipales[71].

Reconstruire la ville sur la ville, un axe majeur de la stratégie municipale pour lutter contre l'étalement urbain

Dans l'objectif de conforter l’indépendance de la collectivité, un programme de production d’énergie photovoltaïque est en cours. Il consiste à équiper les toitures de plusieurs bâtiments publics et à étudier la faisabilité d’implanter des ombrières photovoltaïques sur des parkings de la ville[72].

Le remplacement complet de l’éclairage public au profit de latechnologie LED permettant d’éclairer moins et mieux concernera prochainement l’intégralité de la ville de Cahors[73]. Les économies réalisées à l’issue de cette opération pourront atteindre les 320 000 € par an. Des opérations d’extinction de l’éclairage public ont débuté en 2022 dans divers quartiers entre minuit et 5 h du matin afin de gagner en sobriété et de limiter l’impact sur la faune nocturne[74].

En matière de réduction des déchets, la Ville de Cahors a déployé des corbeilles permettant de réaliser le tri des déchets dans l’espace public ainsi que plusieurs composteurs collectifs implantés dans divers quartiers cadurciens. En mai 2022, la Ville de Cahors a été labellisé « ville éco-propre » par l’Association des Villes pour la Propreté Urbaine[75].

Sur le volet des mobilités, la gratuité totale du bus urbain a été instaurée en novembre 2019[76].

Instances judiciaires et administratives

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Le Palais de Justice de Cahors, le square Verdun et la statueŒdipe, l'homme et son destin de Jean Gattant (1987).

Sont implantées sur le territoire de la commune, les juridictions civiles, pénales et spécialisées suivantes :

  • le Tribunal de Grande Instance de Cahors ;
  • le Tribunal d'Instance de Cahors ;
  • la Cour d’Assises du Lot ;
  • le Conseil des Prud'hommes ;
  • le Tribunal de Commerce de Cahors ;
  • le Tribunal pour Enfants de Cahors.

Le Palais de Justice de Cahors est situé sur le boulevard Gambetta. Ce bâtiment de style néo-classique est inauguré en 1865[77]. Il se situait auparavant dans l'ancien couvent de la Daurade (place de la Libération)[78]. Le square Verdun, doté d'une sculpture en bronze de Jean Gattant[79], se situe au pied de l'édifice.

Finances locales

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Cette section est consacrée auxfinances locales de Cahors de 2000 à 2020[Note 9].

Les comparaisons desratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de20 000 à 50 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la mêmestrate fiscale.

Budget général

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Pour l'exercice 2020, le compte administratif dubudget municipal de Cahors s'établit à 34 931 180 € endépenses et 37 611 840 € enrecettes :

Fonctionnement

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T1p - Section de fonctionnement de Cahors en 2020
Cahors
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Résultat comptable138 127 Picto disque blanc : écart nul
Charges de personnels637 764 Picto cercle bleu : écart moyen
Achats et charges ext.186 265 Picto cercle bleu : écart moyen
subventions versées120 106 Picto cercle bleu : écart moyen
charges financières32 25 Picto cercle bleu : écart moyen
contingents13 58 Picto disque bleu : écart fort
Impôts locaux855 653 Picto disque bleu : écart fort
dotation globale de fonctionnement119 202 Picto disque bleu : écart fort
Autres impôts93 110 Picto cercle bleu : écart moyen
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ;Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ;Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Pour Cahors en 2020, la section de fonctionnement[Note 10] se répartit en 23 886 510 € de charges (1 148 € par habitant) pour 26 759 180 € de produits (1 286 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 2 872 670 € (138 € par habitant) :

La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2019.

Fiscalité communale

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T2p - Fiscalité de Cahors en 2020
Cahors
(%)
Strate
(%)
Taxe d'habitation16,5519,93Picto cercle bleu : écart moyen
Taxe foncière sur le bâti37,6723,46Picto disque bleu : écart fort
Taxe foncière sur le non bâti160,8954,40Picto disque bleu : écart fort
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ;Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ;Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Le tableau T2p compare lestaux d'imposition locaux à ceux des autres communes de la mêmestrate fiscale.

Les taux destaxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Cahors. Ils ont varié de la façon suivante par rapport à 2019 :

Investissement

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T3p - Investissement de Cahors en 2020
Cahors
(€/hab.)
Strate
(€/hab.)
Dépenses d'équipement315 320 Picto disque blanc : écart nul
Remboursements d'emprunts164 97 Picto disque bleu : écart fort
Nouvelles dettes139 77 Picto disque bleu : écart fort
subventions reçues69 67 Picto disque blanc : écart nul
fctva47 46 Picto disque blanc : écart nul
Écart par rapport à la moyenne de la strate :
Picto disque blanc : écart nul de 0 à 10 % ;Picto cercle bleu : écart moyen de 10 à 30 % ;Picto disque bleu : écart fort supérieur à 30 %

Cette section détaille lesinvestissements[Note 19] réalisés par la commune de Cahors.

Les emplois d'investissement en 2020 comprenaient par ordre d'importance :

Les ressources en investissement de Cahors se répartissent principalement en :

Endettement

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L'endettement de Cahors au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 22], l'annuité de la dette[Note 23] et sa capacité de désendettement[Note 24] :

G4b - Nombre d'années pour rembourser la dette en fonction de laCAF de Cahors
Valeurs en années
Cahors,  :Point bleu Ratio = Encours de la dette / CAF

Population et société

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Démographie

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Population (2020)
Commune20 159
Unité urbaine24 529
Aire urbaine45 809

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[80],[Note 25].

En 2022, la commune comptait 19 902 habitants[Note 26], en évolution de +2,56 % par rapport à 2016 (Lot : +1,31 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
12 00011 72811 44612 22412 05012 41712 85213 37613 350
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
13 67613 84614 11514 59313 66015 52415 62215 36914 502
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
14 01813 20213 65011 86611 77512 66713 26915 34515 384
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
17 04619 12820 22619 70719 73520 00320 06220 22419 405
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
20 14119 902-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[81] puisInsee à partir de 2006[82].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'aire urbaine de Cahors est composée de 43 communes. Ses 42 107 habitants font d'elle la171e aire urbaine de France.

Le tableau suivant détaille la répartition de l'aire urbaine dans le département (les pourcentages s'entendent en proportion du département) :

DépartementCommunesCommunes (%)Superficie (km2)Superficie (%)Population (2012)Population (%)
Lot4312,6636,3412,242 29424,3

Enseignement primaire

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La Ville de Cahors investit plusieurs millions d’euros dans la rénovation de ses bâtiments scolaires. C’est notamment le cas avec la rénovation de l'école élémentaire Jean-Calvet qui bénéficie, en 2023, d’une opération de réhabilitation énergétique complète, d’une mise en accessibilité et d’une amélioration des espaces intérieurs pour un montant de 3 millions d’euros[83].

Manifestations culturelles et festivités

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Installation artistique provisoirement installée dans le cloître de lacathédrale Saint-Étienne de Cahors, dans le cadre de la10e édition du festival Cahors Juin Jardins.

Les spectacles programmés au théâtre municipal, aux Docks ou à l’auditorium mettent à l’honneur des figures montantes de la scène nationale. Afin de promouvoir un accès plus juste à l’offre artistique, la Ville de Cahors et leGrand Cahors ont notamment impulsé la mise en place des « Escapades culturelles » (représentations au sein des quartiers de la ville)[84] et des « Bols d’airs » (représentations au sein des communes de l’agglomération)[85]. Une billetterie en ligne a été créée en 2021 afin de faciliter les modalités d’accès aux spectacles de la saison culturelle[86].

Lemusée Henri-Martin expose la plus importante collection publique d’œuvres du peintre postimpressionniste Henri Martin ainsi que des pièces archéologiques et peintures d’artistes du Quercy. Des expositions temporaires, des visites et des ateliers y sont proposés. De nouveau accessible après un important chantier de modernisation et d'agrandissement, le musée Henri-Martin a accueilli plus de 25 000 visiteurs en une année[87]. En 2022 et 2023, il a notamment accueilli une exposition inédite d'une sélection d'œuvres deSa Majesté la Reine Margrethe II de Danemark, dans le cadre de l'Année du Danemark à Cahors et du50e anniversaire de son règne. Cette exposition a été inaugurée par la Reine du Danemark le 17 août 2022 à Cahors[88].

Santé

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Centre hospitalier Jean-Rougier

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La ville de Cahors bénéficie de l’implantation en centre-ville du centre hospitalier Jean-Rougier.

Confortement de l'offre de soins médicaux

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Une trentaine de médecins généralistes est implantée au sein du territoire duGrand Cahors. Un certain nombre d’initiatives est mise en œuvre par les professionnels de santé, par la Ville de Cahors et par leGrand Cahors afin de conforter l’offre de soin. LeGrand Cahors a candidaté auprès du groupement d'intérêt public Ma santé, Ma Région pour accueillir, au sein de la ville de Cahors notamment, un centre de santé dans lequel interviendraient des médecins généralistes salariés[89]. La candidature de la communauté d'agglomération a été retenue par laRégion Occitanie[90].

Cultes

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Lacathédrale Saint-Étienne de Cahors, inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre duchemin de Saint-Jacques-de-Compostelle

Économie

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Le marché bihebdomadaire de Cahors

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Cahors.
Lepont Valentré, emblème de la ville de Cahors, accueille chaque année plus de 200 000 visiteurs.

Les monuments dont le nom est suivi de la mention MH sont classés au titre desmonuments historiques

  • Lepont Valentré (MH)[91] est l'emblème de la ville de Cahors. Bâti à partir de 1308, ce pont d'une longueur de 172 mètres de long est un témoignage unique de l'architecture médiévale. Situé au cœur de la ville, le monument fortifié est classé au titre des monuments historiques et inscrit, depuis 1998, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre duchemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Franchissant larivière Lot, lepont Valentré dispose de huit arches et de trois tours emblématiques. Sur la tour centrale, une statue en pierre sculptée représente un diable, en référence à la légende dupont Valentré. Le monument a été restauré en 1880 par l'architectePaul Gout. Depuis 1995, lepont Valentré est piéton[92]. L'accès au pont est gratuit. Sa situation en cœur de ville permet d'accéder à pied aux sites emblématiques de Cahors (maison de l'eau, fontaine des Chartreux, Jardins secrets,cathédrale Saint-Étienne, cloître, vestiges de l'amphithéâtre gallo-romain, halle alimentaire, rues et maisons médiévales, musée Henri-Martin, horloge à billes, hôtel de Roaldès, tour Jean XXII, arc de Diane, porte fortifiée Saint-Michel, tour Saint-Jean, Barbacane, bibliothèque patrimoniale, etc.[93]). Selon l'époque de l'année et les événements particuliers, le pont s'illumine de différentes couleurs. Le traditionnel feu d'artifice du 13 juillet est tiré chaque année aux abords du monument.

Quartier de la Barre

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Quartier situé à l'extrême nord du vieux Cahors.

  • Barbacane (MH). La Barbacane protégeait la porte de la Barre.
  • Porte fortifiée Saint-Michel.
  • Tour Saint-Jean dite tour des pendus (MH), bâtie sur un rocher dominant leLot.

Quartier des Soubirous

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Portail médiéval du 88 rue des Soubiroux.

Quartier situé au nord de la ville, entre la place de la Libération et la place Lafayette.

Quartier de la Cathédrale

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Tympan sculpté roman du portail nord de la cathédrale.

Quartier situé au centre de la ville, entre la rue Clemenceau et la place de la Libération.

Quartier des Badernes

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Le quai Champollion et le moulin de Saint-James.

Quartier situé au sud de la ville, entre la rue Clemenceau et l'extrême-sud de la ville

Cabessut

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Le Palais de Via et le quai de Regourd, vus depuis Cabessut.
  • Église duSacré-Cœur, rue des Jacobins.
  • Vestiges de l'église des Jacobins, rue des Jacobins.
  • Chapelle de la verrerie, place de la Verrerie (ensemble scolaire).

Extérieur

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  • Église Notre-Dame de Saint-Georges, du faubourg Saint-Georges, rue Victor Lafage.
  • Chapelle de l'ermitage, chemin de l'Ermitage.
  • Ancienne chapelle à Arnis.
  • Église Saint-Martin, chemin de Saint-Cirice de Bégoux.
  • Église de la Rosière, route de la Rozière.
  • Église Saint-Cyr-et-Sainte-Juliette de Saint-Cirice, route de Saint-Cirice. L'édifice est référencé dans labase Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[99]. Plusieurs objets sont référencer dans labase Palissy[99].
  • Chapelle au Combe Saint-Julien.
  • Église Saint-Pierre-aux-Liens de Lacapelle, chemin de Lou Traver.

Parcs et espaces verts

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Dotée d'espaces de nature en ville, Cahors est labellisée Jardins remarquables. La cité dispose notamment d'un parc de près de 10 000 m2, leparc Tassart, situé à proximité immédiate dumusée Henri-Martin et composé d’arbres bicentenaires. La ville de Cahors est également dotée de plus de vingt « Jardins secrets » implantés à proximité des principaux monuments cadurciens.

La présence de la biodiversité en ville est préservée grâce à la technique du fauchage tardif, de l'éco-pâturage ou encore du désherbage manuel sans produits phytosanitaires. Les jardins de la Ville de Cahors sont entretenus dans le respect de la charte du jardinier éco-responsable.

Patrimoine culturel

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Patrimoine mondial de l'UNESCO

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La cité cadurcienne dispose de deux monuments inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle :

Label Ville d'art et d'histoire

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La ville de Cahors a obtenu le labelVille d'art et d'histoire en 2005. Le visiteur peut découvrir l'identité architecturale de la ville par le biais de plusieurs équipements :

  • leCentre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine (CIAP), installé au cœur du domaine cathédral ;
  • la maison de l'eau, ancienne station de pompage réaménagée pour accueillir des expositions sur la thématique de l'eau ;
  • la maison Quéval qui abrite le service patrimoine de la Ville de Cahors.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Armes de Cahors

Elles peuvent seblasonner ainsi aujourd’hui :

Degueules au pont d’argent maçonné de sable posé sur des ondes aussi d’argent chargé de cinq tours couvertes du même maçonnées et ajourées de sable, sommées de cinq fleurs de lis d’or rangées en chef.

Le pont qui figure sur le blason n'est pas lepont Valentré (XIVe siècle), ouvrage militaire célèbre qui fait une partie de la renommée touristique de Cahors, qui ne compte en effet que trois tours. Il s'agit du pont Vieux ou pont Notre-Dame, qui prolongeait au sud de la ville la rue principale pour traverser le Lot. Ce pont a été abattu en 1868 et on ne peut voir, par temps de sécheresse, que ses piles émergeant des eaux du Lot. Longtemps daté de l'époque gallo-romaine (on a retrouvé des monnaies antiques dans ses piles), il semble n'avoir été construit qu'au Moyen Âge sur les piles du pont gallo-romain. Un autre pont a été construit auXIXe siècle, non loin de là, pour assurer le passage du Lot vers le sud de la ville. Il s'agit du pont Louis-Philippe.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Cahors comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[33].
  6. Dante place Cahors au plus bas degré des enfers pour sa pratique de l'usureDante,La Divine ComédieL’Enfer(lire sur Wikisource), « Chant XI ».
  7. D'autres sources évoquent le nombre de30 victimes, commeJean Hippolyte Mariéjol :« Quelques jours auparavant (19 novembre 1561), la populace de Cahors avait assailli, enfumé et égorgé une trentaine de réformés qui célébraient le culte dans un de leurs logis (…) », cf.Jean-Hippolyte Mariéjol,Catherine de Médicis, 1519-1589, Paris,éd. Tallandier,coll. « Figures de proue »,, 645-[16](ISBN 2-235-00673-6,BNF 34663040,lire en ligne),p. 171
  8. SurLes étoiles du Quercy. La revue mensuelle est née le 20 septembre 1944« anniversaire de Valmy sous le patronage d'honneur de Jacques Decour, Saint-Pol Roux, Politzer, Hoog, Max jacob, Saint-Exupéry, Maurice Jaubert » (tous morts au front ou tués par les nazis). Elle a été« fondée à Cahors par un groupe d'intellectuels venus de tous les coins de la France à qui se sont joints, sur place, dans le but de combattre un ennemi commun : le nazisme, d'autres intellectuels, fils du Quercy. Dans ses deux premiers numéros, la revue a publié des textes d'Aragon, Saint-Exupéry, Jean Cassou, Paul Éluard, René Huyghe, André Chamson, Jean Lurçat, Léon Moussinac, Debu-Bridel, Luc Estang, Jean Marcenac, Tristan Tzara, René Kerdyk, Agamemnon, Pierre Mazars, Yves Salgues, Jean Rivier… ».
  9. Cette section est réalisée à partir des données du sitehttps://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global duministère de l'Économie et des Finances.Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 4.0.1 : Yin Yang Tau a effectué la synthèse des tableaux du sitehttps://www.data.gouv.fr/fr/datasets/comptes-individuels-des-communes-fichier-global concernant Cahors.Finances locales est unlogiciel libre distribué encopyleft souslicenceGNU GPL version 3.
  10. La « section de fonctionnement » est constituée desdépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune. Y figure aussi leremboursement desintérêts desemprunts. Elle enregistre également lesrecettes fiscales, lesdotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
  11. Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés.
  12. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau,énergie...), le petit matériel, les achats decrédits-bails, leslocations,primes d'assurances...
  13. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble dessubventions à des associations votées par leconseil municipal.
  14. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
  15. Les « contingents » représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment auxsapeurs-pompiers du département.
  16. Les « impôts locaux » désignent lesimpôts prélevés par lescollectivités territoriales pour alimenter leur budget. Ils regroupent lesimpôts fonciers, lataxe d'habitation ou encore, pour lesentreprises, lescotisations foncières ou sur lavaleur ajoutée.
  17. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, enFrance, des concours financiers de l'État aubudget descollectivités territoriales.
  18. Les « autres impôts » couvrent certains impôts ettaxes autres que lesimpôts locaux.
  19. La section « investissement » concerne essentiellement les opérations visant àacquérir des équipements d’envergure et aussi auremboursement du capital de ladette.
  20. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  21. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  22. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée
  23. L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  24. La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Cahors.
  25. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  26. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  27. Il fut notamment ambassadeur de France au Niger de 1970 à 1972.
  28. Il fut viguier d'Andorre de 1972 à 1977.
  • Cartes
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Références

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  102. « Yad-Vashem France »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
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-- Depuis la vallée duCélé --
Saint-Cirq-Lapopie
ou
--Depuis la vallée duLot --
Flaujac-Poujols
ou
--Depuis laVia Arvernha --
Labastide-Murat
Via Podiensis +Via Arvernha
(? km jusqu'àSaint-Jacques-de-Compostelle)
Labastide-Marnhac
v ·m
Plus de 5 000 habitantsCahors
Plus de 1 000 habitants
Moins de 1 000 habitants
v ·m
Villes de la régionOccitanie
Plus de 300 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
v ·m
Les agglomérations les plus peuplées d'Occitanie
Lesunités urbaines de plus de 10 000 habitants en 2022.
Plus de 1 000 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
v ·m
France métropolitaine
Outre-mer
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