Peuplée de 19 902 habitants en 2022, au cœur d'uneagglomération de 24 307 habitants, et d'une intercommunalité duGrand Cahors de 42 094 habitants en 2022. Cahors est la capitale historique duQuercy. Ses habitants sont appelés les Cadurciens (du latinCadurcum, « Cahors »)[1].
Elle se trouve à110 kilomètres au nord deToulouse, 188 km deLimoges, à232 kilomètres à l'est deBordeaux, à575 kilomètres au sud deParis ainsi qu'à437 kilomètres au nord deBarcelone.
La superficie de la commune de Cahors est de6 472 hectares.
À Cahors, l'altitude varie entre 105 et332 mètres, avec une altitude moyenne de208 mètres au-dessus de la mer[3].
La ville de Cahors a la particularité d'être unepresqu'île. La barre de relief, constituée par l’isthme de la boucle duLot, s’apparente en effet à un pont supplémentaire. Le relief extrêmement accentué est la donnée majeure du site de Cahors. Le site construit de Cahors a pris possession du site naturel et lui a donné sa forme urbaine originale.
La commune est composée de plusieurs quartiers :
Le secteur sauvegardé (Badernes, Chapou, Libération, Soubirous)
Cahors se situe entre deux nœuds autoroutiers (A20-A89 àBrive-la-Gaillarde et A20-A62 àMontauban). L’autoroute A20 est située à quinze minutes au nord et à quinze minutes au sud du centre-ville de Cahors.
À Cahors, les transports collectifs (navette et bus urbain) sont gratuits depuis le mois de novembre 2019[4].
Le 26 juillet 2023, Cahors était également le point de départ de la4e étape duTour de France Féminin, étape qui traversait le département du Lot pour s'achever àRodez[6].
La gratuité des transports en commun est en vigueur depuis 2019.
Évidence, le réseau de transports publics duGrand Cahors, dessert trois communes de l’agglomération : Cahors,Pradines etArcambal.
Instaurée en 2019, lagratuité des transports en commun concerne l’ensemble du réseau et s’est accompagnée d’une restructuration et d’un renforcement de l’offre. En décembre 2022, la fréquentation du réseau de bus a franchi la barre symbolique du million de passagers sur une année[4].
La ville de Cahors est équipée d’unegare ferroviaire SNCF dotée de deux quais centraux et d'un quai latéral encadrés par cinq voies et de connexions multimodales (parc relais, réseau de transport en commun, navette, parking à vélos sécurisé).
des trains du réseauTER Occitanie qui circulent entreToulouse-Matabiau etBrive-la-Gaillarde (la gare de Cahors est desservie par un train par heure aux heures de pointe et par un train toutes les deux heures aux heures creuses, à la suite d'une augmentation des dessertes opérée en faveur de la gare de Cahors par larégion Occitanie).
La ville de Cahors est située à mi-chemin entre l'aéroport international deToulouse-Blagnac et l’aéroportBrive-Vallée de la Dordogne et à12 kilomètres au nord del’aérodrome Cahors-Lalbenque. Ce dernier est doté de deux pistes utilisées pour la pratique d’activités de loisirs et de tourisme. Cet aérodrome est également le support d'un foncier à vocation économique directement accessible depuis le tarmac. Trois hectares sont labellisés "Site industriel clé en mains" depuis le mois d'octobre 2021[7].
Au, Cahors est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[14].Elle appartient à l'unité urbaine de Cahors[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle estville-centre[Note 2],[15],[16]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cahors, dont elle est la commune-centre[Note 3],[16]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (71,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,4 %), zones urbanisées (14,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,4 %), eaux continentales[Note 4] (2,4 %),terres arables (1,4 %), prairies (0,7 %), cultures permanentes (0,6 %)[19]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Confrontée à plusieurs obstacles naturels, la croissance de l’urbanisation de Cahors doit tenir compte de la topographie tourmentée de la vallée duLot. Le développement de Cahors, entravé par les contraintes du site, est resté longtemps contenu dans les limites de la presqu'île. La ville est implantée au sein d'une ceinture d'eau que constitue le cingle duLot et entourée des parois abruptes du cirque des collines qui cernent la boucle.
La vallée ne s'élargit qu'à l'est avec les terrasses de Cabessut et de Terre-Rouge, à l'ouest avec la terrasse de Labéraudie : là, l'expansion est possible bien que limitée par les risques d'inondation et par la persistance d'activités maraîchères. Au sud, les versants abrupts du mont Saint-Cyr et du pech d'Angely constituent une limite naturelle de la ville. La zone commerciale Sud de Cahors s'est développée dans la vallée duBartassec, ce qui représente une menace car ceruisseau est en effet reconnu pour sescrues particulièrement dévastatrices, notamment en 1996, où il avait ravagé toute la vallée et inondé les commerces et habitations sur ses rives. Le développement de la ville s’est ainsi fait essentiellement sur un axe nord/sud.
Pour autant, dans un contexte nouveau de retour des habitants des villes moyennes dans les centralités et de l’intérêt suscité chez les habitants des métropoles exprimant un désir d’ailleurs à la suite des confinements successifs, ces contraintes morphologiques semblent constituer un facteur d'attractivité.
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 12 856, alors qu'il était de 10 976 en 1999[20]. Parmi ces logements, 82,5 % étaient des résidences principales, 3,9 % des résidences secondaires et 13,6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 46,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 53,1 % des appartements[21]. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 47,8 %.
La rénovation du bâti ancien, un axe majeur de la reconquête du cœur de ville cadurcien.
L’OPAH-RU cœur d’agglomération, les aides de laRégion Occitanie, duDépartement du Lot, d'Action Logement, de laBanque des Territoires, de la Ville de Cahors et duGrand Cahors (subventions à la fusion, à la sortie de vacance, à l'éco-réhabilitation, à l'accession à la propriété) contribuent, dans le cadre notamment du dispositif Action Cœur de Ville, à la mobilisation d’acteurs privés en faveur de la remise sur le marché de logements[22].
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Cahors, regroupant14 communes concernées par un risque de débordement duLot et duruisseau du Bartassec, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[25]. L'événement passé le plus significatif est la crue des 9 et où le Lot a atteint8,90 m à Cahors après une montée très rapide des eaux. Seules les crues de 1783 et 1833 ont dépassé ces valeurs. Les dégâts ont été très importants. Deux crues survenues sur le Bartassec en 1996 et 2010 ont eu un très fort impact sur les activités économiques de l'agglomération de Cahors. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[26]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1989, 1993, 1999, 2003, 2010 et 2021[27],[23].
Cahors est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire dumassif de la Moyenne vallée duLot. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de200 mètres de terrains en naturede bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de typeméchouis etbarbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[28].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des éboulements, chutes de pierres et de blocs, des glissements de terrain et des tassements différentiels[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 94,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 5 866 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 5 518 sont en aléa moyen ou fort, soit 94 %, à comparer aux 72 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1992, 1993, 2011, 2015, 2017, 2018 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic, une ligne de chemin de fer et une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
La commune est en outre située en aval desbarrages deGrandval et deSarrans, des ouvrages de classe A[Note 5] disposant d'une retenue de respectivement 270,6 millions[34] et296 millions de mètres cubes[35],[36].
Le nomCahors provient de l'expression latineCivitas Cadurcorum qui signifie la cité desCadurques, unpeuple gaulois. Elle est devenueCadurcum, puisCaurs ouCaortz et enfinCahors[37].
Enoccitan, la commune se nommeCaors[kaˈurs, ˈkɔws, ˈkɔw], écrit aussi parfoisCaurs* ouCaus*, mais ces deux dernières formes ne sont pas conformes à l'orthographe normalisée de l'occitan. DansCaors, le graphème-ao- peut se lire[ɔw] ou bien[au][38].
La devise de la ville, en occitan, est : « Sèm de Caors, avèm pas paur », à savoir « Nous sommes de Cahors, nous n'avons pas peur », la prononciation occitane de « Cahors » [kɔw], rimant avec « paur » [pɔw].
L'Arc de Diane, le principal vestige des thermes romains de la cité gallo-romaine Divona Cadurcorum.
La ville, enserrée dans une large boucle du Lot formant un presqu'île, est nomméeDivona Cadurcorum,Divona « divine » étant un terme gaulois qui semble avoir d'abord désigné une source sacrée (Ausone,Ordo, XX.169 «…Divona Celtarum linga fons addite divis »)[40]. C'était le nom d'une source réputée miraculeuse dont la résurgence, non loin dupont Valentré, au pied de la colline nommée La Croix Magne, est toujours active. Des plongeurs y ont découvert de très nombreuses pièces de monnaie antiques.
Ainsi, la cité, qui s'étendait sur l'ensemble du cingle du Lot, dès cette époque de nombreux monuments gallo-romains, basiliques, temples, thermes, théâtres sont pillés et détruits. Elle est relevée de ses ruines par l'évêque saint Didier, dit aussi saint Géry, qui y fit édifier la première cathédrale en 650 ainsi qu'une muraille dont le tracé correspond à l'actuelboulevard Gambetta. Les pierres des anciens vestiges sont alors réutilisées. Mais la ville est à nouveau pillée par lesSarrasins en 732, puis par lesVikings et lesMagyars. De tout ce qui faisait sa splendeur dans l'Antiquité, il ne reste que des ruines. Il n'empêche que Cahors, forte de son emplacement géographique, de la puissance et de la volonté des évêques qui y règnent, se reconstruit et reprend de l'importance.
Reste qu'au sein même de la cité le conflit s'éternise entreévêques,consuls puissénéchaux pour s'arroger le pouvoir.
Le, l'évêque de Cahors, Barthélemy, et les consuls de la ville s'entendent pour nommer des « arbitres et amiables compositeurs » chargés de régler les différends survenus entre eux au sujet des anciennes coutumes et des coutumes nouvelles[44].
Le, dans une déclaration faite publiquement dans l'église cathédrale de Cahors, Raymond, évêque de la ville, reconnaît qu'il tient les consuls et habitants de cette ville pour bons et vrais catholiques, aumôniers (généreux dans leurs aumônes), prieurs et dévots[44].
La Tour du papeJeanXXII, l'un des phares médiévaux de la cité cadurcienne.
Mort en Avignon en 1334,JeanXXII s'était beaucoup soucié de sa ville natale, de sa famille et de ses concitoyens. Son frèrePierre Duèze construisit une demeure familiale, lepalais Duèze, dont il reste encore quelques éléments et une tour, encore nommée « du papeJeanXXII ».JeanXXII fonde en 1331 l’université de Cahors, qui fut l'une des premières créées en France. Cetteuniversité était composée des quatrefacultés dethéologie,droit,médecine,arts ou belles-lettres. Elle attira de grands professeurs de droit notammentRoaldes etCujas et rivalisa autour de 1450 avec lesuniversités les plus célèbres de France. Ses étudiants jouissaient des mêmes privilèges que ceux des universités deParis et deToulouse. En 1751, lorsqu'elle est fusionnée avec celle de Toulouse sur décision duchancelier du roiLa Moignon, elle comptait 1 600 étudiants[45].
Pendant laguerre de Cent Ans, la ville passe pour un temps sous domination anglaise. Le, elle doit se rendre au lieutenant du roi d'Angleterre,Chandos, en présence dumaréchal françaisBoucicaut. Le, les consuls de Cahors jurent de porter secours auroi de FranceCharlesV déclarant que, « même sous la domination anglaise, ils n'avaient jamais cessé d'avoir le cœur français ».
Par ailleurs, la ville ainsi que l'université conservaient ses privilèges, par les lettres patentes deLouisXI en 1472, à la suite de la mort du duc de Guyenne, frère du roi[47],[48].
À laRenaissance, Cahors demeure une ville artisanale et industrielle active. Ses vins, connus depuis les Romains et appréciés dans le monde de l'époque, qui lui assurent des revenus, subissent la concurrence féroce de ceux de Bordeaux, soutenus par les Anglais. En novembre 1561 puis en 1562, une trentaine puis une dizaine de protestants sont massacrés lors d'un culte chez un notable de la rue des Soubirous, puis dans les rues[50],[Note 7]
En mai 1580, durant laseptième guerre de religion,Henri de Navarre fait le siège de la riche cité catholique. Le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition. Les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville après trois jours et trois nuits de combats de rue,barricade par barricade. La tradition assure qu'entré dans la cité, Henri de Navarre s'installa à l’hôtel de Roaldes. Cette prise contre des forces supérieures en nombre et en armement contribue énormément au prestige du futurHenriIV[51]. Un mémorialiste contemporain, P. de L'Estoile, nous apprend que « la friandise du grand nombre de reliques et autres meubles et joyaux précieux étant dedans Cahors, fut la principale occasion de l'entreprise »[52]. Une autre lecture de l'évènement envisage qu'en tant que roi de Navarre & époux de Marguerite de Valois, Henri chercha à se faire obéir par la ville rebelle à son autorité.
La sortie de la ville et la traversée du Lot qui se faisait aux premiers siècles de l'ère chrétienne comme de nos jours en face du quartier Saint-Georges, il se fit aussi à partir duXIVe siècle par lepont Valentré.
Les pèlerins remontaient alors par un chemin assez raide jusqu'à la Croix de Magne et de là, après un dernier regard sur le panorama de l'ancienne cité des Cadurques, reprenaient leur chemin dans la direction que leur indiquait toujours laVoie lactée. Sur ce parcours, la prochaine commune estLabastide-Marnhac.
Cahors eut plusieurs hôpitaux dont celui de Saint-Jacques qui fut d'abord près de l'actuelle place Galdémar. En 1683, il fut transféré au lieu-dit la Croix des Capucins. Une chapelle dédiée à l'apôtre de l’Espagne fut appelée auXVIe siècle Saint-Jacques-des-Pénitents à partir du moment où elle fut le siège d'uneconfrérie des Pénitents Bleus, un très intéressant retable y était conservé.
La ville qui accueille un nombre fort élevé de couvents et de congrégation est menée d'une main vigoureuse par les évêques et les prélats. Parmi les exemples, ceux d'Alain de Solminihac, évêque de Cahors de 1636 à 1659, ou deFrançoise de Boissy, qui, aidée par le duc de Lévis-Mirepoix, gouverneur, son épouse et les évêques, mène une action importante d'éducation pour les jeunes filles et écrit de très nombreuses lettres de spiritualité. Mais au cours des siècles, la ville perd de son lustre et de son prestige politique et culturel. Ainsi l'université, une des plus anciennes de France, qui était très renommée duXIVe auXVIe siècle est fermée auXVIIe siècle. Plus tard, le vaste département du Lot, dont Cahors est le chef-lieu, est amputé, en 1808, de sa partie sud au profit du nouveau département deTarn-et-Garonne et de Montauban, ancienne sous-préfecture du Lot. La ville conserve néanmoins un excellent établissement d'enseignement secondaire, hérité de l'école des Jésuites, lycée Royal ou Impérial, qui deviendra lelycée Gambetta. Ce lycée — et avant lui le collège de Jésuites — a formé au long des siècles de nombreuses (futures) célébrités : juristes, poètes, maréchaux d'Empire, sommités médicales, hommes politiques, journalistes…
L'établissement porte le nom de l'un de ses anciens élèves,Léon Gambetta, né dans la ville tout près du lycée, avocat, qui s'était opposé à l'empereurNapoléonIII, homme politique républicain célèbre, qui serait mort stupidement en nettoyant une arme, ce qui lui vaudra le surnom, de la part de ses opposants, de « Grand Béta ».
Le paisible chef-lieu du Lot a connu, malgré tout, un certain développement de sa presse locale. Ainsi,Le petit écho de Cahors, un mensuel destiné aux habitants du département et principalement aux agriculteurs a été imprimé dans la ville de 1890 à 1915. Et surtoutLe Journal du Lot de 1861 (appartenant à la famille Laytou qui l'avait fondé)[54] et qui a été édité jusqu'en 1944.
Médecin, époux de Louise Émilie Victoria Laytou, née en 1877, (dont le grand-père, imprimeur[54], a été le fondateur duJournal du Lot) — et qui a hérité à la suite du décès de son frère, de tous les biens de sa famille — membre duParti radical,Pierre Darquier, devient maire de Cahors en 1906, puisconseiller général. Élevé dans une famillecatholique, il n'est pasfranc-maçon, ni foncièrementanticlérical, ni d'ailleursantisémite (comme le sera violemment son fils Louis, ditDarquier de Pellepoix, qui deviendra commissaire aux Affaires Juives dans la Collaboration). Mobilisé pendant la guerre de 1914-1918, chirurgien militaire, médecin-chef, sur le front d'abord (Marne, Aisne, Ypres, Chemin des Dames…), affecté ensuite à l'hôpital militaire de Tours en décembre 1914, puis au Centre de réforme de Clignancourt en 1917, Pierre Darquier quitte Cahors en 1919 pour s'installer à Paris. Il « laisse » alors la mairie de Cahors àAnatole de Monzie[55], député du Lot depuis 1909. Celui-ci, élu dès 1904, à vingt-huit ans, conseiller général deCastelnau-Montratier,Lot, est adhérent d'un petit groupe, lerépublicain-socialiste. Il le restera jusqu'en 1919, deviendra sénateur du Lot en 1920 jusqu'en 1929, avant de redevenir député de 1929 à 1940. Très souvent ministre de laIIIe République (notamment des Finances, l'Instruction publique et des Beaux Arts…), Anatole de Monzie sera également maire de Cahors de 1919 à 1942.
Après le départ forcé d'Anatole de Monzie, dans le régime de « L'État français », la mairie de Cahors est dirigée par Xavier Gisbert (1942-1944). Située d'abord en « zone nono » (non occupée) Cahors sera occupée par l'armée allemande à partir du 11 novembre 1942[56]. Au début de 1944, on dénombre à Cahors400 soldats de laWehrmacht. La Résistance se manifeste dans le Lot et son chef-lieu notamment dès l'année 1940. Les noms dePierre Bourthoumieux, Étienne Verlhac, Louis Parazines ouJacques Chapou (qui prend en 1942 la direction départementale du MouvementLibération-Sud où il est secondé par Metges) ont marqué les mémoires. L'Armée Secrète mise sur pied dans le département par Noël Poujade et Jean Larminat est dirigée à Cahors par Imbert et Rouvière, Le MouvementCombat est animé par les docteurs Mendailles et Garnal, Paul Jouclas et Estival… On compte aussi : laRésistance-Fer des cheminots, la Résistance-PTT, les groupes « Froment » avec le commandant Collignon, le CommandantDelmas et Raymond Picard, l'O.R.A. — l'Organisation de Résistance de l’Armée (avec Wurtesein et Trémolière) —, ainsi que Résistance Catholique,Francs-Tireurs et Partisans (FTP), lesCorps-Francs Pommiès, « Libérer et Fédérer », avec Raoul Couderc, Breil et Thévenot…
Plusieurs livres ou revues ont été publiés à Cahors pendant cette période, notamment la revue « Quercy », animée par Joseph Maureille avec un très intéressant supplément sur la Poésie ; « Les étoiles du Quercy »[Note 8], suite, dans la France libérée, de la précédente revue, publiée par les libérateurs dont Jean Lurçat et avec le même Joseph Maureille comme secrétaire général[57] un livre de poésie deTristan Tzara, intituléÇa va, édité par Le centre des Intellectuels, 12, rue Wilson, Cahors ; une autre deClaude Aveline, du même éditeur,Lettre aux Américains (1944 ?), imprimé chez Coueslant[58] ; un autre de Charles Vildrac,Enfance, 1945).
André Breton, le fondateur du surréalisme en 1924.
En 1949, à l'initiative deRobert Sarrazac et d'Émile Baynac, instituteur, fondateur d'un mouvement proche duParti communiste français, lesFrancs et franches camarades, et avec le soutien des élus locaux, Cahors, chef-lieu du département français du Lot, fut la première ville à se déclarer ville citoyenne du monde :Cahors Mundi. L'année suivante, les 24 et 25 juin 1950, Cahors fêtera en grande pompe ce premier anniversaire en présence duprix Nobel de la paix 1949, l'écossais LordBoyd Orr, fondateur de laFAO à l'ONU.André Breton, « le pape dusurréalisme », participe aux festivités organisées près du monument médiéval, lepont Valentré. Cette manifestation a marqué le début d'un mouvement qui a impliqué un millier de territoires dans13 pays[59],[60].
Le, la ville de Cahors est le lieu d'une rencontre historique et inédite entre les deux co-princes d'Andorre : le présidentGeorges Pompidou et l'évêque d'UrgelJoan Martí i Alanis. Cette rencontre fut soigneusement tenue secrète : elle ne fut annoncée qu'à l'occasion de l'émission du timbre andorran en célébrant le premier anniversaire. Elle se tint à l'évêché de Cahors. Il s'agissait de préparer l'adoption par la principauté d'une constitution. Pourquoi la ville de Cahors a-t-elle été choisie ? L'évêque catalan connaissait l'évêché, le viguier français aussi et le président avait une résidence àCajarc, non loin de là.
Élu maire de la ville de Cahors en 1965,Pierre Ségala (1926-1967), docteur en médecine, a cédé sa place àMaurice Faure, conformément à leurs accords préalables. Il a occupé la place de maire adjoint de la ville de Cahors jusqu'en, date de sa mort survenue prématurément à l'âge de41 ans consécutive à sa déportation politique pendant la Seconde Guerre mondiale dans lecamp de concentration de Neuengamme en Allemagne.
Bernard Charles, député radical socialiste du Lot, à partir de 1983, lui succède à la mairie de 1989 à 2001.
Lors de son mandat, il accueillera à Cahors, le,Jacques Chirac, président de la République,Tony Blair, Premier ministre de Grande-Bretagne etLionel Jospin, Premier ministre à l'issue du sommet franco-britannique.
En, faisant basculer à droite la gestion municipale,Michel Roumegoux, député UDF puis UMP du Lot lui succède alors avant d'être lui-même remplacé parMarc Lecuru à la suite de son invalidation.
En, avec l'élection du maire socialiste Jean-Marc Vayssouze-Faure, la mairie de Cahors retourne à sa tradition de gauche, ancrée en 1919 parAnatole de Monzie qui sera maire de la ville jusqu'en 1942, puis rénovée après la guerre par une alternance de maires communistes et radicaux.
Le 23 mars 2014, Jean-Marc Vayssouze-Faure est réélu dès le premier tour avec 55 % des voix[61]. Le 15 mars 2020, il est de nouveau réélu maire de Cahors dès le premier tour : il obtient alors 57 % des suffrages[62]. Il est également président de la communauté d’agglomération duGrand Cahors[63].
En septembre 2023, à la suite de son élection comme sénateur, il est contraint de quitter ses fonctions de maire et président de l'intercommunalité. Le 16 octobre 2023, le premier adjointJean-Luc Marx (DVG) le remplace à la tête de la cité cadurcienne.
La municipalité crée ou rénove des équipements en cœur de ville : cinéma Le Grand Palais, auberge de jeunesse Le CHAI, complexe aquatique Divonéo, centre universitaire Maurice-Faure, musée Henri-Martin et parc Tassart. Au cœur de la stratégie municipale figure la reconquête du cœur de ville avec la rénovation de la halle alimentaire, la rénovation de900 logements depuis 2015 et la requalification d’espaces publics[64].
Autour de Jean-Marc Vayssouze-Faure, la municipalité de Cahors favorise le renouvellement des actifs du territoire. En 2022,130 emplois sont créés avec l'installation d'un lieu de vie de l'Institut des Jeunes Aveugles à Bégoux[65], d'un service de la direction des finances publiques[66] et d'une annexe del'Inspection générale de la Gendarmerie nationale[67] au résultat de trois appels à projets engagés par le Département et le Gouvernement.
Entre 2016 et 2022, la ville de Cahors enregistre une progression de la population de321 habitants et la population augmente de897 habitants à l'échelle de l'agglomération duGrand Cahors[68]. Le 1er janvier 2023, l'INSEE dévoile les chiffres du recensement correspondant à la population de la commune au 1er janvier 2020 : la ville de Cahors enregistre une augmentation de 222 habitants et franchit la barre des 20 000 habitants avec une population municipale de 20 159 habitants et une population totale de 21 081 habitants[69].
Du 26 au 28 octobre 2021, Cahors accueille les Rencontres des villes moyennes organisées par la Fabrique de la Cité. Lors de ce rendez-vous, de nombreux élus locaux, chercheurs et chefs d'entreprises prennent la parole afin de contribuer aux réflexions autour du regain d'attractivité des villes d'équilibre[70].
L'actuel maire de Cahors est Jean-Luc Marx. Il remplace Jean-Marc Vayssouze-Faure, élusénateur du Lot et atteint par le cumul des mandats, depuis le. Ce dernier était premier édile depuis mars 2008 et a été réélu à deux reprises dès le premier tour desélections municipales.
Composée de citoyens tirés au sort à la suite d'un appel à candidatures, de représentants de la société civile et d’élus locaux, la commission extra-municipale du temps long de la Ville de Cahors a pour objectif de veiller à la prise en compte des enjeux du temps long (changement climatique, politiques écologiques, mutations sociales, etc.) dans les politiques municipales[71].
Reconstruire la ville sur la ville, un axe majeur de la stratégie municipale pour lutter contre l'étalement urbain
Dans l'objectif de conforter l’indépendance de la collectivité, un programme de production d’énergie photovoltaïque est en cours. Il consiste à équiper les toitures de plusieurs bâtiments publics et à étudier la faisabilité d’implanter des ombrières photovoltaïques sur des parkings de la ville[72].
Le remplacement complet de l’éclairage public au profit de latechnologie LED permettant d’éclairer moins et mieux concernera prochainement l’intégralité de la ville de Cahors[73]. Les économies réalisées à l’issue de cette opération pourront atteindre les 320 000 € par an. Des opérations d’extinction de l’éclairage public ont débuté en 2022 dans divers quartiers entre minuit et 5 h du matin afin de gagner en sobriété et de limiter l’impact sur la faune nocturne[74].
En matière de réduction des déchets, la Ville de Cahors a déployé des corbeilles permettant de réaliser le tri des déchets dans l’espace public ainsi que plusieurs composteurs collectifs implantés dans divers quartiers cadurciens. En mai 2022, la Ville de Cahors a été labellisé « ville éco-propre » par l’Association des Villes pour la Propreté Urbaine[75].
Sur le volet des mobilités, la gratuité totale du bus urbain a été instaurée en novembre 2019[76].
Le Palais de Justice de Cahors, le square Verdun et la statueŒdipe, l'homme et son destin de Jean Gattant (1987).
Sont implantées sur le territoire de la commune, les juridictions civiles, pénales et spécialisées suivantes :
le Tribunal de Grande Instance de Cahors ;
le Tribunal d'Instance de Cahors ;
la Cour d’Assises du Lot ;
le Conseil des Prud'hommes ;
le Tribunal de Commerce de Cahors ;
le Tribunal pour Enfants de Cahors.
Le Palais de Justice de Cahors est situé sur le boulevard Gambetta. Ce bâtiment de style néo-classique est inauguré en 1865[77]. Il se situait auparavant dans l'ancien couvent de la Daurade (place de la Libération)[78]. Le square Verdun, doté d'une sculpture en bronze de Jean Gattant[79], se situe au pied de l'édifice.
Les comparaisons desratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de20 000 à 50 000habitants appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la mêmestrate fiscale.
L'endettement de Cahors au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 22], l'annuité de la dette[Note 23] et sa capacité de désendettement[Note 24] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[80],[Note 25].
En 2022, la commune comptait 19 902 habitants[Note 26], en évolution de +2,56 % par rapport à 2016 (Lot : +1,31 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La Ville de Cahors investit plusieurs millions d’euros dans la rénovation de ses bâtiments scolaires. C’est notamment le cas avec la rénovation de l'école élémentaire Jean-Calvet qui bénéficie, en 2023, d’une opération de réhabilitation énergétique complète, d’une mise en accessibilité et d’une amélioration des espaces intérieurs pour un montant de 3 millions d’euros[83].
Les spectacles programmés au théâtre municipal, aux Docks ou à l’auditorium mettent à l’honneur des figures montantes de la scène nationale. Afin de promouvoir un accès plus juste à l’offre artistique, la Ville de Cahors et leGrand Cahors ont notamment impulsé la mise en place des « Escapades culturelles » (représentations au sein des quartiers de la ville)[84] et des « Bols d’airs » (représentations au sein des communes de l’agglomération)[85]. Une billetterie en ligne a été créée en 2021 afin de faciliter les modalités d’accès aux spectacles de la saison culturelle[86].
Lemusée Henri-Martin expose la plus importante collection publique d’œuvres du peintre postimpressionniste Henri Martin ainsi que des pièces archéologiques et peintures d’artistes du Quercy. Des expositions temporaires, des visites et des ateliers y sont proposés. De nouveau accessible après un important chantier de modernisation et d'agrandissement, le musée Henri-Martin a accueilli plus de 25 000 visiteurs en une année[87]. En 2022 et 2023, il a notamment accueilli une exposition inédite d'une sélection d'œuvres deSa Majesté la Reine Margrethe II de Danemark, dans le cadre de l'Année du Danemark à Cahors et du50e anniversaire de son règne. Cette exposition a été inaugurée par la Reine du Danemark le 17 août 2022 à Cahors[88].
Une trentaine de médecins généralistes est implantée au sein du territoire duGrand Cahors. Un certain nombre d’initiatives est mise en œuvre par les professionnels de santé, par la Ville de Cahors et par leGrand Cahors afin de conforter l’offre de soin. LeGrand Cahors a candidaté auprès du groupement d'intérêt public Ma santé, Ma Région pour accueillir, au sein de la ville de Cahors notamment, un centre de santé dans lequel interviendraient des médecins généralistes salariés[89]. La candidature de la communauté d'agglomération a été retenue par laRégion Occitanie[90].
Lepont Valentré, emblème de la ville de Cahors, accueille chaque année plus de 200 000 visiteurs.
Les monuments dont le nom est suivi de la mention MH sont classés au titre desmonuments historiques
Lepont Valentré (MH)[91] est l'emblème de la ville de Cahors. Bâti à partir de 1308, ce pont d'une longueur de 172 mètres de long est un témoignage unique de l'architecture médiévale. Situé au cœur de la ville, le monument fortifié est classé au titre des monuments historiques et inscrit, depuis 1998, sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre duchemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Franchissant larivière Lot, lepont Valentré dispose de huit arches et de trois tours emblématiques. Sur la tour centrale, une statue en pierre sculptée représente un diable, en référence à la légende dupont Valentré. Le monument a été restauré en 1880 par l'architectePaul Gout. Depuis 1995, lepont Valentré est piéton[92]. L'accès au pont est gratuit. Sa situation en cœur de ville permet d'accéder à pied aux sites emblématiques de Cahors (maison de l'eau, fontaine des Chartreux, Jardins secrets,cathédrale Saint-Étienne, cloître, vestiges de l'amphithéâtre gallo-romain, halle alimentaire, rues et maisons médiévales, musée Henri-Martin, horloge à billes, hôtel de Roaldès, tour Jean XXII, arc de Diane, porte fortifiée Saint-Michel, tour Saint-Jean, Barbacane, bibliothèque patrimoniale, etc.[93]). Selon l'époque de l'année et les événements particuliers, le pont s'illumine de différentes couleurs. Le traditionnel feu d'artifice du 13 juillet est tiré chaque année aux abords du monument.
Tours de Vayrols : palais détruit dans les années 1980, la façade est un pastiche médiéval dans laquelle on a place les anciennes fenêtres deXIIIe siècle.
Vestiges de l'ancienne église Saint-Laurent sur la place Metges.
Chapelle Saint-Michel de l'ancien collège des Jésuites, rue Wilson.
Église Notre-Dame de Saint-Georges, du faubourg Saint-Georges, rue Victor Lafage.
Chapelle de l'ermitage, chemin de l'Ermitage.
Ancienne chapelle à Arnis.
Église Saint-Martin, chemin de Saint-Cirice de Bégoux.
Église de la Rosière, route de la Rozière.
Église Saint-Cyr-et-Sainte-Juliette de Saint-Cirice, route de Saint-Cirice. L'édifice est référencé dans labase Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[99]. Plusieurs objets sont référencer dans labase Palissy[99].
Chapelle au Combe Saint-Julien.
Église Saint-Pierre-aux-Liens de Lacapelle, chemin de Lou Traver.
Dotée d'espaces de nature en ville, Cahors est labellisée Jardins remarquables. La cité dispose notamment d'un parc de près de 10 000 m2, leparc Tassart, situé à proximité immédiate dumusée Henri-Martin et composé d’arbres bicentenaires. La ville de Cahors est également dotée de plus de vingt « Jardins secrets » implantés à proximité des principaux monuments cadurciens.
La présence de la biodiversité en ville est préservée grâce à la technique du fauchage tardif, de l'éco-pâturage ou encore du désherbage manuel sans produits phytosanitaires. Les jardins de la Ville de Cahors sont entretenus dans le respect de la charte du jardinier éco-responsable.
La cité cadurcienne dispose de deux monuments inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO au titre du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle :
La ville de Cahors a obtenu le labelVille d'art et d'histoire en 2005. Le visiteur peut découvrir l'identité architecturale de la ville par le biais de plusieurs équipements :
Georges Gorse (1915-2002), homme politique né à Cahors
François Heaulmé (1927-2005), artiste peintre expressionniste, vécut à Cahors (Saint-Cirice) de 1967 à 2005.
Alexandre Lacassagne, médecin français, fondateur de l'anthropologie criminelle, né à Cahors le 17 août 1843.
Guillaume Lacoste, jurisconsulte, historien, proviseur d'un lycée de Cahors.
Eugène Lagarde (1801-1859), haut fonctionnaire, préfet de Seine-et-Marne, préfet du Gers.
Augustin de Lapeyrière, né à Cahors, receveur des finances de la Seine, collectionneur. Sous la Restauration, l'homme le plus riche de France (fortune :11 millions de francs).
Ferdinand de Laroussilhe (1852-1919), écrivain quercynois, président de la Société des Études du Lot en 1890.
Féao Latu, né le 16 avril 1980 aux Tonga et décédé le 11 janvier 2009 à Cahors, est un joueur de rugby à XV Tongien évoluant au poste de troisième ligne. Il meurt d'un malaise cardiaque au cours d'un match entre son équipe duClub athlétique Périgueux Dordogne et leCahors rugby à l'âge de28 ans.
Degueules au pont d’argent maçonné de sable posé sur des ondes aussi d’argent chargé de cinq tours couvertes du même maçonnées et ajourées de sable, sommées de cinq fleurs de lis d’or rangées en chef.
Marguerite Vidal Conservateur des musées de Moissac, Jean Maury Agrégé de l'Univsité, Jean Porcher Conservateur en chef du cabinet des manuscrits à la Bibliothèque Nationale. Photographies de Jean Dieuzaide,Quercy roman, La Pierre-Qui-Vire (Yonne, Zodiaque,, 342 p.
Marius Pracy (F. de Laroussilhe),Les Félibres à Cahors, Girma, Cahors, 1883.
Marius Pracy (F. de Laroussilhe),Le monument Gambetta à Cahors (à l’occasion de l’inauguration), Girma, Cahors, 1884.
A. de Roumejoux, « Les rues de Cahors », dansBulletin de la Société des études littéraires, scientifiques et artistiques du Lot, 1886, tome 11,p. 5-32(lire en ligne).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Cahors comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Le classement des barrages est fonction de deux paramètres : hauteur et volume retenu[33].
↑Dante place Cahors au plus bas degré des enfers pour sa pratique de l'usureDante,La Divine ComédieL’Enfer(lire sur Wikisource), « Chant XI ».
L'édition originale de l'essai biographique de Mariéjol est parue en 1920 à la Librairie Hachette.
↑SurLes étoiles du Quercy. La revue mensuelle est née le 20 septembre 1944« anniversaire de Valmy sous le patronage d'honneur de Jacques Decour, Saint-Pol Roux, Politzer, Hoog, Max jacob, Saint-Exupéry, Maurice Jaubert » (tous morts au front ou tués par les nazis). Elle a été« fondée à Cahors par un groupe d'intellectuels venus de tous les coins de la France à qui se sont joints, sur place, dans le but de combattre un ennemi commun : le nazisme, d'autres intellectuels, fils du Quercy. Dans ses deux premiers numéros, la revue a publié des textes d'Aragon, Saint-Exupéry, Jean Cassou, Paul Éluard, René Huyghe, André Chamson, Jean Lurçat, Léon Moussinac, Debu-Bridel, Luc Estang, Jean Marcenac, Tristan Tzara, René Kerdyk, Agamemnon, Pierre Mazars, Yves Salgues, Jean Rivier… ».
↑La « section de fonctionnement » est constituée desdépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune. Y figure aussi leremboursement desintérêts desemprunts. Elle enregistre également lesrecettes fiscales, lesdotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
↑Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés.
↑Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble dessubventions à des associations votées par leconseil municipal.
↑Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
↑Les « contingents » représentent des participations obligatoires au financement de services départementaux, notamment auxsapeurs-pompiers du département.
↑Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
↑Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
↑L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée
↑L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
↑La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Cahors.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Il fut notamment ambassadeur de France au Niger de 1970 à 1972.
↑a etb« La hausse des inégalités entraîne une hausse des préoccupations des personnes à ce sujet mais cet effet est plus modéré sur les préférences en matière de redistribution »,Les inégalités comptent-elles ?,(DOI10.1787/4aa45efd-fr,lire en ligne, consulté le)
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(ISSN1278-3366,DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑GastonBazalgues et JacquelineBazalgues,À la découverte des noms de lieux du Quercy et des communes du Lot : Toponymie lotoise, Aubenas, Gourdon : Éditions de la Bouriane et du Quercy,, 133 p.(ISBN2-910540-16-2,BNF40220401),p. 108.
↑Jean Dufau, Jacques Favarel et Marie-Roger Seronie-Vivien, « Un site pléistocène moyen à hominidé en Quercy : la grotte de Pradayrol à Caniac-du-Causse (Lot) »,Préhistoire du Sud-Ouest, Préhistoire du Sud-Ouest,nos 11-2,,p. 132(ISSN1268-7944,présentation en ligne).
↑Xavier Delamarre,Dictionnaire de la langue gauloise, Éditions Errance, 2003,p. 142 rubriquedeuos.
↑Pierre de L'Estoile,Journal pour le règne deHenriIII, Gallimard, 1943.
↑Histoire dePradines. Le village devenu ville au bord du Lot deFrançoise Auricoste, avec Claude Lufeaux, préface de Didier Mercereau. Avant-propos d'Agnès Sevrin-Cance, édité par la Mairie de Pradines, 2013(ISBN978-2-9546041-0-7).