1 Ne sont comptabilisés que les matchs en compétitions officielles, quel que soit le statut (amateur et professionnel). Les matchs amicaux ne sont pas comptabilisés. 2 Matchs officiels. Dernière mise à jour : 26 juillet 2023
Sélectionné à 142 reprises en équipe nationale entre 1990 et 2006 (record pour le Brésil), il remporte laCoupe du monde en1994, puis en2002, comme capitaine. Son palmarès exceptionnel fait de lui l'un des meilleurs défenseurs latéraux droits de l'histoire de ce sport. En 2004, il est d'ailleurs choisi parPelé dans laliste des 125 meilleurs footballeurs vivants, et il a été élu dans la meilleureéquipe du Brésil de tous les temps.
Marcos Evangelista de Moraes commence sa carrière en 1988 auSão Paulo FC[2]. Remarqué pour son endurance, sa rapidité et sa capacité à se projeter en attaque, il est rapidement surnomméCafu, en hommage à l'ancien ailier droit brésilienCafuringa(en)[3].
En, Cafu rejoint le club espagnol duReal Saragosse[4]. Le club remporte cette année laCoupe d'Europe des vainqueurs de coupe, mais le Brésilien n'apparaît pas sur la feuille de match de la finale et fait même son retour dès le mois de mai au Brésil. Le groupeParmalat souhaite le faire signer àPalmeiras, mais le transfert est impossible du fait d'une clause du contrat signé par le joueur à son départ en Espagne qui lui interdit de faire directement son retour dans un autre club deSão Paulo. Le groupe agro-alimentaire le fait alors signer àJuventude, un autre club brésilien dont il est le sponsor, afin de pouvoir contourner l'interdiction.
Finalement transféré à Palmeiras pendant l'été, il s'y impose et y gagne définitivement sa place en sélection.
Lors de l'été 1997, Cafu est transféré à l'AS Rome, enItalie. Il joue son premier match pour le club le 31 août 1997, lors de la première journée de lasaison 1997-1998 deSerie A, face à l'Empoli FC. Titulaire, il délivre une passe décisive pourAbel Balbo et participe ainsi à la victoire de son équipe par trois buts à un[5].
Il devient rapidement l'un des joueurs clefs de l'équipe. Latéral très offensif capable de couvrir tout le flanc droit, il acquiert alors le surnom d'il Pendolino, en référence autrain pendulaire italienPendolino[2].
Il inscrit son premier but enLigue des champions le, contre leLokomotiv Moscou. Unique buteur de la partie, Cafu donne donc la victoire à son équipe ce jour-là[6].
Quatrième et sixième de Série A lors de ses deux premières saisons à Rome, il voit ensuiteFabio Capello prendre la direction de l'équipe, qui assiste à l'éclosion deFrancesco Totti, bientôt renforcée par les attaquantsVincenzo Montella etGabriel Batistuta ou encore le défenseurWalter Samuel. Le résultat est immédiat, les Romains remportent lechampionnat d'Italie en2001, et terminent au deuxième rang lasaison suivante, à un point de laJuventus, après une lutte très serrée pour l'obtention du titre.
Lors de l'été 2003, Cafu rejoint leMilan AC. Il joue son premier match sous ses nouvelles couleurs lors de lasupercoupe d'Italie 2003, le 3 août face à laJuventus. Son équipe s'incline aux tirs au but ce jour-là[7]. Il marque son premier but pour les rouges et noirs le 21 décembre 2003 contre l'Udinese Calcio, en championnat. Il voit toutefois son équipe s'incliner par deux buts à un[8].
Avec le Milan il devient champion en2004. Arrivés en finale de laLigue des champions en 2005, les Milanais mènent 3-0 à la mi-temps face aux Anglais deLiverpool mais sont rejoints et finalement battus aux tirs au but. La saison suivante est plus difficile, Cafu, 35 ans, commençant à connaître des soucis avec son genou.
Il doit de plus faire face à une instruction judiciaire ouverte en 2004 pour usage de fauxpasseport qui aurait permis au joueur d'acquérir la nationalité italienne alors qu'il jouait à l'AS Rome[9]. Auteur d'une saison en pointillé, il est finalement acquitté en juin[10] après que le parquet de Rome a requis neuf mois de prison contre lui[11].
Il conserve cependant la confiance de son club qui prolonge son contrat jusqu'en 2008[2], et auquel il donne raison en remportant enfin sa premièreLigue des champions en 2007, en prenant sa revanche en finale sur le club de Liverpool. Dans la foulée il remporte laSupercoupe de l'UEFA et laCoupe du monde des clubs. Il met un terme à sa carrière professionnelle en 2008, à la fin de son contrat avec le Milan AC.
En décembre 2008, à la surprise des observateurs, les médias annoncent l'arrivée du joueur aux 142 sélections dans la modeste équipe deGarforth Town, club de8e division anglaise[12]. Mais finalement le transfert ne se concrétise pas.
Cafu honore sa première sélection avec l'équipe nationale du Brésil le, lors d'un match amical face à l'Espagne. Il est titularisé et son équipe s'incline par trois buts à zéro[1].
EnSeleção, Cafu reste cependant le remplaçant deJorginho, titulaire au moment de laCoupe du monde 1994. Mais alors que les Brésiliens affrontent en finale les Italiens,Jorginho se blesse après 22 minutes de jeu, et Cafu dispute ainsi la plus grande partie de cette finale, remportée finalement aux tirs au but (0-0, 3-2 tab)[13].
En 1997, il remporte laCopa América avec une sélection où il forme avecRoberto Carlos une paire de défenseurs latéraux très offensifs, sans équivalent dans le monde[14]. Il débute pour la première fois une rencontre avec le brassard de capitaine le 9 octobre 1997, lors d'un match amical face auMaroc (victoire 2-0 du Brésil)[15].
Indiscutable en équipe nationale, il atteint la finale de laCoupe du monde 1998, mais ne peut empêcher la défaite finale face auxFrançais (0-3)[16]. Il se console l'année suivante en remportant laCopa América 1999.
Capitaine de laSeleçao à partir de 2001, il mène ses compatriotes brésiliens à leur cinquième titre dechampion du monde en 2002[17]. Cafu devient alors le premier joueur de l’histoire à avoir disputé trois finales de coupe du monde consécutives[2]. Quelques mois plus tard, il est appelé en sélection mondialeFIFA, opposée auReal Madrid, lors des manifestations du centenaire du club.
Lors de l'été 2006, malgré une saison marquée par les blessures, il participe à sa quatrièmeCoupe du monde, au cours de laquelle le Brésil est éliminé dès les quarts de finale par la France.