Elle est située dans la proche banlieue sud de Paris, à deux kilomètres des portes d'Orléans et d'Italie et à 7,4 kilomètres au sud de lacathédrale Notre-Dame de Paris[2].
La commune s'étend sur toute la largeur de la vallée de laBièvre, d'un coteau à l'autre. Au sommet ducoteau, le parc panoramique offre une vue quasi exhaustive de la commune ainsi qu'une belle vue sur les ponts-aqueducs de Médicis et de la Vanne et sur le sud-ouest deParis avec laTour Eiffel.
De nombreuses carrières ont existé au nord de la commune.
Les romains avaient choisi cette partie de la vallée pour construire le pont-aqueduc qui permettait à l'eau, captée àWissous, de la franchir pour rejoindre Lutèce.
La partie amont de laBièvre à partir du territoire de l'Haÿ-les-Roses fut recouverte en 1910 jusqu'au moulin de Cachan. Son parcours correspond à l’avenue de la Division-Leclerc, passe sous les ensembles d’immeubles entre cette avenue et l’avenue de Lattre-de-Tassigny puis sous cette avenue et gagne le moulin dont la rue du Moulin-de-Cachan conserve le souvenir.À partir de ce moulin, laBièvre se divisait en deux bras.
Le bras vif en ligne droite dans l’axe de l’actuelle rue du Parc-de-Cachan, passait sous la place Eustache-Descamps, à l’arrière de la rue Cousté, s’orientait à gauche, croisait cette rue, puis la rue du Docteur-Hénouille et longeait la rue du Fief-des-Arcs jusqu’à l’aqueduc.
Le bras mort entre l’avenue Dumotel et l’avenue Camille-Desmoulins (ZAC Desmoulins). Cette partie recouverte en 1952 a été mise en valeur en 2006 par la promenade paysagère desRives de Bièvre comprenant un petit tronçon mis en eau.
Les deux bras se rejoignaient à l’entrée d’Arcueil sous l’aqueduc. Les deux bras sont réunis et enterrés en 1900 de la rue Guichard jusqu'à Arcueil[4].
Le passage de laBièvre et son rôle dans l’économie locale sont rappelés par des panneaux sur l'ensemble de l'ancien cours des deux bras : en 1900 130 blanchisseries étaient en activité à Cachan et encore 75 en 1937.
Bièvre en eau.
Remise en eau.
Bièvre retrouvée.
Rives de Bièvre.
Bièvre recouverte rue Cousté.
Promenade des Rives de Bièvre au sud de l'aqueduc.
Au, Cachan est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[13]. Cette aire regroupe 1 929 communes[14],[15].
Cachan compte 10 828 résidences principales réparties comme suit :
23 % de pavillons,
75 % de logements collectifs,
2 % de structures d'hébergement spécifique,
44 % des habitants sont propriétaires,
53 % des habitants sont locataires,
3 % hébergés ou logés à titre gratuit.
Le parc social représente 3 729 résidences principales. Il est composéde logements allant du F1 au F5. En termes de typologie, les F3 représentent 44 % du parc social, les logements de type 4 et 5 étant peu nombreux.
Cachan compte onze bailleurs sociaux :
dont trois offices publics : Cachan-Habitat OPH (aujourd'hui Valdevy, après la fusion avec Opaly, puis les OPH de Vitry-sur-Seine et Villejuif) qui gère un patrimoine de 2043 logements (1431 logements OPH + 612 SAIEM, soit 52 % de l’offre sociale communale), Valophis (800 logements soit 21 % de l’offre sociale communale) et Paris-Habitat.
dont huit SA HLM : I3F, Efidis, Batigère, Aximo, OGIF, Osica, La Sablière, Moulin Vert.
Le raccordement auréseau de chaleur alimenté par lagéothermie continue à s'étendre. Unforage sub-horizontal, technique inédite dans ce domaine, est utilisé en 2018 pour augmenter les capacités du réseau exploité parDalkia[16].
En 2005, la dalle du marché de la Plaine et le parc de stationnement souterrain qu'elle surmonte ont été réaménagés[17].
Le théâtre Jacques Carat[18] et ses 587 places a été entièrement rénové en 2017.
Un écoquartier[19] « Cachan Pluriels » est en construction autour de la gare RER Arcueil-Cachan, qui accueillera le Grand Paris Express.
Le nom de la localité est attesté sous la formeCaticantus en 829[20].
Il s'agit d'une formation toponymique celtique (gauloise)[20],[21].
Le second élément-chan représente le mot gaulois*cantos (passé au latin sous la formecanthus chezQuintilien) « brillant, hauteur »[20], ou plutôt « cercle (de la roue), cerclage »[21],[22]. Il se perpétue dans le françaischant « côté » (cf. expressionà chant) et le bretoncant « cercle », galloiscant « bord d'un cercle »[21]. En toponymie cet élément se retrouve pareillement en seconde position dansLarchant (Seine-et-Marne,Liricantus vers 1040) et en première position dansChantôme (Indre,Cantomagus)[21].
En revanche, le premier élémentCa- (<Cati-) est plus obscur, peut-être le gauloiscatu- « combat » que l'on retrouve dansCaen etCahors[20], bien que la formeCati- au lieu de*Catu- semble s'y opposer.
En 1894, ce lieu-dit de la commune d'Arcueil a pris une telle importance que son nom est rattaché à celui de la commune pour former désormais un unique bloc :Arcueil-Cachan. C'est en 1922 que les habitants de Cachan obtiennent la séparation des deux bourgs et que Cachan devient une commune autonome[réf. nécessaire].
La plus ancienne trace humaine identifiée dans les parages de l'actuelle commune de Cachan concerne un habitat situé sur l'emplacement approximatif de laredoute des Hautes-Bruyères (aujourd'hui à Villejuif), non loin de la Fontaine Couverte (Pezée) sur le Coteau de Cachan. Les vestiges de ce village néolithique ont été découverts en 1896.
Le site, élevé, des Hautes-Bruyères, sur leplateau de Longboyau séparé de celui de Châtillon par la largeur de la vallée de la Bièvre, soit cinq kilomètres environ, est topographiquement une position de choix, tant pour la surveillance que pour la défense du flanc sud de Paris. Site fortifié pendant laguerre de 1870, une redoute y fut édifiée qui conserva une importance stratégique et demeura utilisée à des fins militaires jusqu'au dernier conflit mondial.
"Le grand nombre d'instruments lithiques trouvés dans ce site donne à penser que la population y fut relativement dense, davantage sur le versant de la fortification, au-dessus de Cachan".
Il a été soutenu que la source principale captée aujourd'hui sous le nom de Fontaine Couverte (ou Fontaine Pezée), expliquait la naissance de la cité actuelle. L'agglomération se serait légèrement déplacée à l'époque protohistorique, par suite d'une tendance générale des hommes à s'établir non plus sur les lieux élevés, mais à flanc de colline.
La collectivité humaine aurait ainsi quitté le Plateau des Hautes-Bruyères, trop exposé au ruissellement et aux intempéries, pour se regrouper autour de la source.
Telle était l'hypothèse deCamille Jullian. Jusqu'à présent, aucun vestige d'habitation, aucun objet susceptible de prouver l'installation permanente des néolithiques dans le voisinage de « La Fontaine Couverte » n'ont été découverts.
D'ailleurs, l'antique village dut demeurer longtemps sur son aire initiale. Deux raisons majeures l'y déterminaient :
1) Son étendue en limite des champs de culture de ses habitants, lesquels pouvaient surveiller et, au besoin, défendre leurs récoltes ;
2) L'avantage de sa situation sur le chemin de crête qui, au bord du plateau, surplombant le lit de la rivière, desservait les hameaux ou villages de l'Hay,Chevilly, la Rue,Fresnes etVillejuif. L'existence de cette voie très ancienne a été reconnue.
Cela, jusqu'à ce qu'un chemin de pénétration dans la vallée de la Bièvre eût été pratiqué (au plus tôt à l'époque de l'occupation romaine de la Gaule) le village néolithique se maintint sur la hauteur.
Le berceau d'Arcueil-Cachan dut se constituer dans le voisinage du pont-aqueduc romain, ouvrage dont la garde et l'entretien nécessitaient, sur place, une collectivité de manœuvres ouvriers, fontainiers et agents. D'autre part, pour construire leur aqueduc, desservir les chantiers et permettre la circulation des matériaux et des hommes (carriers, glaisiers, briquetiers, maçons, charretiers, charrons, forgerons, etc.), les Romains créèrent des voies d'accès parallèles. Or, les deux plus anciennes de nos voies locales, laRue Émile-Raspail àArcueil (ancienne Grande Rue) et la rue des Tournelles à Cachan (ancienne Grande Rue) d'appellation identique, suivent assez précisément le tracé de l'antique rigole, ce qui autorise à penser que ces deux chemins ont été ouverts au moment de la construction romaine.
Cachan possède, sur son territoire, les seuls vestiges d'unpont-aqueduc de l'ancienne Lutèce : deux massifs de maçonnerie engagés dans les bâtiments de la maison Renaissance. Après avoir traversé la commune deL'Haÿ-les-Roses, l'aqueduc suivant la rive droite de la Bièvre, pénétrait sur le territoire de Cachan, longeant à peu près parallèlement la rue des Vignes. Il faisait ensuite un brusque coude vers l'ouest, traversait la route départementale deParis àBourg-la-Reine, profitait d'un défilé de la Bièvre connu sous le nom caractéristique de Longboyau, pour passer sur les voûtes d'un pont-aqueduc de la rive droite à la rive gauche de la rivière ; il pénétrait ensuite dansArcueil vers Paris.
Les plus anciens textes attestent l'existence de ce hameau. Le premier document qui consacre l'existence historique de la terre de Cachan est daté de 829. C'est un acte de confirmation des biens de l'abbaye de Saint Germain des Prés parLouis le Pieux etLothaire. Cette charte fut renouvelée en 872 parCharles le Chauve.
L'historien l'abbé Lebeuf a prétendu quePépin le Bref avait un palais à Cachan. Un document accrédite sa thèse : c'est un diplôme deLouis le Bègue datant de 878. On trouve, des allusions à Cachan en 1309, divers arrêts du Parlement dont l'un en présence du Roi. Plusieurs ordonnances royales furent datées de Cachan.
Les vers de Deschamps, seuls, permettent de se faire une idée de ce château disparu, autour duquel s'étendaient plusieurs jardins allant jusqu'aux rives de la Bièvre. Le cours d'eau, au clair murmure, avait été soigneusement aménagé pour la pêche, avec maints réservoirs à poissons. Au-delà des vignes étagées sur le coteau, et dont le vin était servi au personnel et à la garnison du château, des bois giboyeux et proches ajoutaient un attrait à ce lieu enchanteur. Les prés, alternant avec les grasses terres, les granges débordantes des produits d'une culture facilitée par une judicieuse irrigation, les grands arbres et les arbrisseaux.
Cachan, comme toute la banlieue sud, eut à souffrir de laguerre de Cent Ans. Le mardi 7 avril 1360, le roi d'Angleterre reprit sa marche sur Paris avec le gros de son armée, se hâtant d'occuper les points culminants de la partie sud ouest, entre la rive gauche de la Seine et le cours de la Bièvre.
Jean le Bon agrandit le manoir royal de Cachan par l'acquisition, en 1353, moyennant 4 000 écus d'or, d'une terre appartenant à Jeanne de Trie, veuve de Charles de Chambly. Peu après, cette terre fut constituée en apanage : elle échut alors auduc de Berry qui en fit don àLouis d'Anjou, par un acte daté du 8 juillet 1317.
Le domaine de Cachan passa de Louis II à Louis III, son fils, en 1417 ; puis, en 1439, à Charles d'Anjou par héritage de son frère René, roi de Sicile. Ensuite, il fut aux mains de divers particuliers que l'on ne peut identifier, mais, un siècle plus tard, on trouve encore mention de l'« Hostel du Roi », et, en 1555, un lieu-dit s'appelait les Grands Rois.
Une légende veut queBertrand Du Guesclin ait habité Cachan. Le seul document qui existe, attestant la propriété d'un « hôtel » à Cachan par le Connétable est un acte de donation, par ce dernier, de ladite possession au duc Louis d'Anjou (8 juillet 1377).
On ignore siCharles VI y séjourna, le 19 avril 1381, premier vendredi après Pâques. Sacré depuis six mois à peine, le roi avait alors treize ans ; il vint à Cachan, chez son oncle, le duc d'Anjou, auquel appartenait le château.
Ainsi, le souvenir du domaine royal de Cachan s’est maintenu pendant six siècles consécutifs.
Si, au temps de Ronsard, Cachan fut choisi comme un but de promenade par les écoliers de l'Université de Paris et par les poètes de laPléiade, à cause de la beauté du site, des vestiges de l'aqueduc romain et de la fraîcheur de la Fontaine Couverte, le village eut à pâtir des horreurs de la guerre civile. En 1562, leprince de Condé fit occuper Arcueil et Cachan par seslansquenets qui vécurent sur le pays avant de le piller ; les Cachanais durent, par prudence, se réfugier dans la chapelle du château.
En 1589,Henri IV vint mettre le siège devant Paris. Ses troupes attaquèrent par la porte Saint-Jacques ; de même que les autres bourgades environnantes, Cachan fut victime de nombreuses dévastations.
D'autre part, l'approvisionnement en eau potable de la rive gauche de Paris où, depuis la détérioration de la canalisation romaine, l'eau ne se trouvait plus qu'au fond de puits de vingt à vingt cinq mètres de profondeur. Afin de pourvoir à l'alimentation du quartier de l'Université, en accroissement démographique, Henri IV et Sully ordonnèrent de rechercher les sources du plateau de Longboyau ; Sully acheta plusieurs champs àRungis, en 1609, mais l'assassinat du roi fit tout arrêter.
Heureusement,Marie de Médicis, qui avait acquis l'hôtel du Luxembourg et les terrains contigus pour y édifier un palais, reprit le projet. La construction du pont-aqueduc d'Arcueil-Cachan fut décidée sur les plans et dessins deThomas Franchini, « Conducteur des Fontaines du Roy ». Les travaux d'adduction pont-aqueduc compris, furent adjugés à Jehan Coing, maître maçon à Paris.
Les 13 et 17 juillet 1613,Louis XIII vint à Cachan, à l'occasion de la pose de la première pierre du grand regard à Rungis. Les narrations des visites du jeune Roi à Cachan prouvent que le château de l'endroit était assez vaste pour recevoir une centaine de seigneurs, compagnons ou familiers du monarque.
Quelques détails qui ont leur importance :
En 1671, les eaux du Coteau de Cachan furent introduites dans l'aqueduc sous réserve de concession d'un pouce d'eau par jour au domaine des moines de Saint-Germain.
Un document conservé auxArchives Nationales nous fournit un état des maisons situées dans la seigneurie de Cachan en 1694 outre le château, la ferme attenante, le pressoir et les bergeries, on compte 18 maisons appartenant à divers propriétaires : quelques-unes sont qualifiées « grandes », d'autres « petites ».
On a longtemps dit queCamille Desmoulins avait habité Cachan. Le tribun vint seulement s'y promener en compagnie de Lucile, propriétaire à Bourg-la-Reine ; dans sa dernière lettre à son épouse, la nuit précédant son exécution, il évoqua les heures vécues ensemble à Cachan.
Au recensement qui eut lieu en 1801 : Arcueil-Cachan comptait 1126 habitants. Le développement industriel et l'extension de Paris allaient bientôt accroître la densité démographique.
De grandes transformations eurent lieu à partir de l'Empire. En 1811, le vieux cimetière attenant à l'Église paroissiale d'Arcueil fut transféré chemin du Bateau, sur Cachan ; c'est notre cimetière communal. La viabilité, fort défectueuse, fut améliorée ; vers 1825/26, construction d'un pont à l'extrémité de la rue Hénouille ; enlèvement des ordures dans les deux principales rues ; cession officielle de15 300 litres d'eau aux habitants de Cachan en 1843 et édification d'une fontaine publique place Gambetta, en 1845 ; réglementation des constructions en bordure de laBièvre en 1852 ; création de l'égout latéral à la rivière. Les moyens de transport furent modernisés : ligne ferroviaire avec station Arcueil-Cachan (1848) ; chemin de fer sur route de Paris àArpajon ; mise en viabilité de la route de l'Hay (1880). Pose d'une boîte aux lettres et création d'un bureau de tabac, place de Cachan.
En 1884, ouverture d'une école « maternelle publique et laïque », rue Bronzac, fréquentée, en 1899 par 123 enfants. Une cabine téléphonique fut installée rue C. Desmoulins. À la veille de la guerre de 1870, le pont aqueduc de la Vanne, long de 990 m, haut de 38 m, était presque achevé.
Guerre de 1870, prise et reprise de la redoute des Hautes-Bruyères
Toute la banlieue sud eut à pâtir du premier conflit franco-allemand. Le 8 septembre 1870, les habitants de Cachan, qui risquaient de se trouver sous les feux des artilleries françaises et allemandes, furent invités à rentrer dans l'enceinte de Paris et à brûler les approvisionnements qu'ils ne pouvaient emporter.
Les Prussiens s'emparèrent de la redoute des Hautes-Bruyères, le 19 septembre. Le 23, elle fut reprise. Le 30, Cachan fut occupée par les Prussiens. Le 7 octobre, les Français, descendant tout à coup des Hautes Bruyères, délogèrent l'ennemi, lequel évacua les lieux après avoir vidé les caves, brûlé les meubles.
Une batterie d'artillerie fut installée dans la propriété de Benjamin Raspail, parallèlement à la rue Marcel-Bonnet.
La commune de Cachan[23] date du 26 décembre 1922. Elle était auparavant un hameau puis un quartier d'Arcueil. L'étymologie de son nom est discutée. Les diverses interprétations du latinCaticantus sont toutes conjecturales et les spécialistes de la toponymie consultés ont préféré s'abstenir plutôt que de se risquer à de nouvelles suppositions.
Depuis 1894[24], Arcueil est devenueArcueil-Cachan. La ville compte alors 7 064 habitants et fête près de 200 naissances par an. C'est une commune encore largement rurale, dominée par l'activité économique des 150blanchisseurs[25] et des maraîchers qui ont pris la relève des vignerons.
Dès 1911, les habitants de Cachan réclament une séparation d'avec Arcueil et l'obtiennent avec un projet de loi présenté à l'Assemblée nationale le 26 décembre 1922.
En 1923, Amédée Picard devient le premier maire de Cachan. Ces années d'entre deux guerres sont celles de la modernité, conduite par LéonEyrolles. L'éclairage public se généralise, le réseau d'assainissement se développe, on inaugure un marché aux comestibles. Les quartiers se transforment, avec le lotissement du Coteau et les premiers projets autour du Pont Royal. Les édifices publics voient le jour : la mairie, inaugurée en 1935 ainsi que trois écoles (Coteau, Belle Image etPaul Doumer). Au recensement de 1931, la ville compte 12 790 habitants. La guerre de 1939-1945 et l'occupation amènent pénurie, rationnement et répression, mais la résistance s'organise.
En 1945, la ville compte 15 156 habitants.
Aux élections de 1953,Jacques Carat est élu. Il restera 45 ans à la tête de la commune et inaugure une période de transformation de Cachan. Les premières acquisitions foncières de 1954 annoncent la naissance du quartier La Plaine, suivie un an plus tard de la création de l'Office municipal de HLM. On multiplie les ouvertures de crèches et de classes, les créations de rues, les élargissements de voies.
S'ouvre alors une décennie consacrée à la culture et aux loisirs : premiers grands spectacles de théâtre et de variétés, premier salon d'arts plastiques, ouverture du cinéma la Pléiade et de la piscine, implantation de l'IUT. Après la transformation de la Cité-jardins et des quartiers de La Plaine et de La Prairie entamée au début des années soixante, les deux décennies suivantes sont celles de la rénovation du centre ville. Les équipements publics continuent aussi de se développer : agrandissements et rénovations d'écoles, construction du stadeLéo-Lagrange et des tennis à Dumotel, ouverture du parcRaspail, inauguration de la bibliothèque du centre ville et de laMaison Renaissance (aujourd’hui conservatoire de musique), modernisation du théâtre, des centres socioculturels...
Dans le même temps, l'implantation d’entreprises importantes marque Cachan.
Pour ses 70 ans, la ville a un centre ville transformé et l'on projette le futur quartier Desmoulins.
En 1998, Jacques Carat démissionne et remet son écharpe de maire àJean Yves Le Bouillonnec, premier adjoint depuis 1992.
Courant, plusieurs centaines d'immigrés d'Afrique subsaharienne majoritairement en situation régulière[26] sont expulsés d'un bâtiment appartenant auCrous deCréteil sur le campus de l'École normale supérieure. Le bâtiment était alors désaffecté en vue d'une prochaine démolition. Les personnes se retrouvant dans la rue malgré une proposition de relogement d'un mois, le maire de Cachan souhaite apaiser les choses en les relogeant exceptionnellement dans le gymnase d'une école. L'affaire est d'autant plus complexe qu'ils souhaitent être relogés dans un même lieu. Le dossier se complique ensuite avec l'arrivée au gymnase d'autres personnes sans rapport avec les « squatters de Cachan ». La préfecture annonce qu'elle limitera ses offres de relogement à 102 familles soit environ 220 personnes, mais la mairie recense 516 occupants dans le gymnase. Le,Lilian Thuram etPatrick Vieira créent une polémique en invitant, pour un match de football, certains de ces expulsés. Initiative approuvée par certaines associations telle queSOS Racisme mais critiquée par certains hommes politiques de droite commePhilippe de Villiers[27]. Mercredi,Patrick Gaubert etDominique Sopo, président deSOS Racisme ainsi quePierre Henry, directeur général deFrance terre d'asile, acceptent une mission de médiation à la demande deNicolas Sarkozy, ministre de l'Intérieur. Selon le ministère de l'Intérieur et les explications deClaude Guéant, cette mission aurait débuté plusieurs jours avant l'annonce faite à la presse, voirLe Monde[28] etLe Figaro[29].
Un an après l'affaire des « squatters de Cachan », la plupart des personnes ont pu obtenir soit un logement provisoire, soit untitre de séjour[30]. Les associations comme France terre d'asile soulignent que le gouvernement a donné des titres de séjour à 231 des occupants[31].
Plus anecdotiquement, il semble que Cachan ait été le point de départ de la plaisanterie des boîtes aux lettres roses[32] qui se répandit à Montmartre[33].
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre[38].
La municipalité gère notamment la gestion en régie directe plusieurs services à la population comme la restauration scolaire, l’enlèvement des ordures ménagères et des encombrants, les serres municipales, etc[43].
Une maison des services publics est installée en face de l’hôtel de ville.
Une priorité à la « circulation douce » est favorisée en particulier par les promenades inter-quartiers, des rues piétonnes, des pistes cyclables[réf. nécessaire].
Dans le cadre d’une convention d’association, les quatre villesArcueil, Cachan,Fresnes etL'Haÿ-les-Roses ont élaboré ensemble en 1998 et en partenariat avec l’État unecharte intercommunale pour l'environnement[53]. Un programme d’actions prévoit de doter les quatre villes d'un outil commun pour la mise en œuvre d'une charte. Ce projet a été retenu par le ministère de l'Aménagement du Territoire et de l'Environnement[réf. nécessaire].
Le comité des relations internationales et des jumelages[54](CRIJ) a pour mission de favoriser les relations internationales des citoyens de Cachan sous toutes leurs formes.
Les principales actions organisées par le CRIJ ou soutenues au travers d'autres associations sont des séjours de scolaires et de jeunes à l'étranger, avec voyage retour à Cachan de nos partenaires, des actions de solidarité internationales par le support à des projets de développement, des rencontres sportives ou culturelles internationales, et les cours de langue.
Les premiers rapprochements avec l’Allemagne ont eu lieu après la Deuxième Guerre mondiale pour renforcer l’amitié franco-allemande. Cachan noua des liens privilégiés avec le district de Braunschweig, en Basse-Saxe. Une initiative qui déboucha en 1969 sur la création d’un véritable jumelage entre Cachan et Braunschweig d’abord, puis avec le district de Wolfenbüttel, à la suite d’un redécoupage administratif en Allemagne en 1986. Dans le cadre de ce jumelage, des échanges scolaires entre écoliers allemands et français sont organisés par le Comité des Relations Internationales et des Jumelages de Cachan (CRIJ) et les associations et établissements scolaires[56].
Diakon (Mali) depuis 1988[55]. L'action de solidarité internationale du CRIJ a démarré avec l'association Solidarité Cachan Soroma, à Diakon au Mali, puis s'est étendue en majorité vers l'Afrique subsaharienne[réf. nécessaire].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1926. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[57],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 30 526 habitants[Note 5], en évolution de +1,05 % par rapport à 2016 (Val-de-Marne : +3 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Cachan est située dans l'académie de Créteil. Cachan accueille de nombreux établissements d'enseignement, dont des établissements d'enseignement supérieur de renom.
Le département gère deuxcollèges (collège Victor-Hugo et collège Paul-Bert)[61] et la régionÎle-de-France unlycée[62], le lycée polyvalent de Cachan. Ce dernier est le résultat de la fusion de deux anciens lycées : le lycée polyvalent Gustave-Eiffel[63] et lelycée d'enseignement général et technologique Maximilien-Sorre(en)[64]. Il dispose de classes préparatoires aux concours des grandes écoles pour les sciences de l'ingénieur et l'économie-gestion.
Chaque année, début septembre, les nombreuses associations[67] proposent et présentent leurs activités au Forum des associations sur le terrain de sport de l'E.S.T.P..
Associations subventionnées en 2016
Sports
ADIL
Amicale Laïque de Cachan
A.E.R.A (accueil, écoute, rencontre, adolescence)
Association sport police de Gentilly
AGAESCC
Association sportive collège Paul-Bert
A.P.S.I Association prévention soins et insertion
Association sportive collège Saint-Joseph
A.R.A.C association républicaine des anciens combattants et victimes de guerre
Association sportive collège Victor-Hugo
Accueil et développement
Association sportive lycée Gustave-Eiffel
AIDES section Ile-de-France
Association sportive lycée Maximilien-Sorre
APCC - Amicale du personnel communal
Cachan haltérophilie musculation
Association de défense et de protection des enfants et adultes déficients
F.N.A.C.A Fédération nationale des anciens combattants en Algérie
Odaces
Maroc et Tunisie
Office municipal des sports
Justice et ville
Shorei ryu karaté do
La Croix bleue des arméniens de France section Cachan
Tennis club de Cachan
La Croix-Rouge Française section Arcueil-Cachan
Culture
Les médaillés militaires
Ensemble choral G. Migot
Les pupilles de l'enseignement public
Horizons
Ligue contre le cancer comité
La ménagerie technologique
Mission locale - INNOVAM
Les ateliers du Val-de-Bièvre
Secours catholique
Les carrées d'Art
Société d'entraide des membres de la Légion d'Honneur
Liba Théâtre
SOS amitié
Musique en Bièvre
U.N.A.F.A.M section du Val-de-Marne
Ola Rock
Vivre
Papoter à points comptés
Relations Internationales
Radioweb banlieue sud
Association de développement de Faleya (solidarité)
Rythme expression danse
Association Puya de Raimondi (solidarité)
Scouts de France section Cachan
Comité de jumelage - CRIJ
Sortilége
Essonne Sahel
Théâtroscope
Développement économique
Ultimatum school
Association des commerçants du centre ville de Cachan
Groupe folklorique des portugais de Cachan
Développement durable
Yad Fal Yad
La Bouilloire
Les Butineurs du Val de Bièvre
Social
A.C.P.G Anciens combattants prisonniers de guerre
Les Ateliers du Val de Bièvre[68], association d'histoire locale, publie les Chroniques du Val deBièvre (revue trimestrielle).
L'association Afrique sur Bièvre[69] qui organise chaque année en novembre un festival de films africains: Ciné-regards africains[2].
L'association d'aide au développement Solidarité Normalienne[70], basée sur le campus de l'ENS de Cachan, agit pour le développement des pays du sud, et également au niveau local avec des projets concernant l'éducation et l'environnement.
Praccis (PouR l'ACquisition d'une CItoyenneté Scientifique) tente, par des ateliers ludiques au collège Victor Hugo, de donner goût à des collégiens aux études scientifiques.
LePrix littéraire de l'ENS de Cachan (en partenariat entre la ville de Cachan, l'ENS et une librairie locale). Le prix existe depuis2001. Les livres primés sont des premiers romans. Le jury est composé de 15 normaliens qui lisent une sélection de 15 livres, parus depuis un an maximum, établie par un comité de pilotage[71].
Le festival d'arts vivantsLes sENS de l'Art[72], organisé tous les ans à l'ENS de Cachan. Sur une durée de cinq jours se succèdent courts-métrages, spectacles de théâtre, d'improvisation, de danse, de cirque, d'humour, et surtout des concerts lors de la soirée du samedi. Le dernier jour, dimanche, est consacré aux enfants, invités à participer à des activités culturelles.
Le Festnoz de Cachan
Le Festival de cinéma africainAfrique sur Bièvre[73] a lieu tous les ans en novembre-décembre dans le Val-de-Bièvre.
Les Cachanais disposent de lieux de cultes chrétiens (deux églises catholiques, dont l'une accueille aussi le culte orthodoxe), un juif et un musulman.
La commune de Cachan appartient au « secteur du Val-de-Bièvre »> dudiocèse de Créteil. La paroisse dispose de deux lieux de culte : l'égliseSainte-Germaine et l'égliseSaint-Jean-l'Évangéliste[74] ; cette dernière accueille chaque dimanche la paroisse orthodoxe roumaine Saint-Apôtre-et-Évangéliste-Jean.
En 1927, Cachan était la seule commune du département de la Seine à n'avoir ni église, ni chapelle[78]. La première église de Cachan, Sainte-Germaine, fut construite de 1929 à 1935. Mais son premier curé prit rapidement conscience de l'isolement, dans la nouvelle paroisse, de la Cité-Jardin construite près deBourg-la-Reine au début desannées 1920. Elle est décorée en 1941 d'une fresque deMarthe Flandrin.
La commune abrite plusieurs espaces verts témoignant de son riche passé :
le parcRaspail, situé en plein cœur de la ville, derrière l'hôtel de ville. Ce parc est le plus grand de Cachan avec ses3,08 hectares. Il constitue la dépendance d'unchâteau aux dimensions modestes édifié auXVIIIe siècle et est agrémenté d'uneorangerie (de1903 à1940 et à nouveau depuis lesannées 1990, transformée en espace d'expositions artistiques), ainsi qu'une richebambouseraie ;
le jardin panoramique, situé en hauteur, sur le quartier du Coteau, ce jardin de1,66 hectare offre unevue panoramique sur toute la commune et au-delà, jusqu'àParis[82] ;
Sur le parcours de la Bièvre recouverte suivant les tronçons en 1900, 1910 et au début des années 1950 pour cause d'insalubrité, la promenade piétonne des "Rives de Bièvre" est aménagée depuis le 21 octobre 2006.
La fontaine couverte ou Pezée
La Ninfe Bièvre
La fontaineGallieni : anciennement située place Gambetta.
L'aqueduc Médicis, construit sur ordre deMarie de Médicis à partir de1613 pour alimenter son château etjardin du Luxembourg (actuelSénat), les congrégations religieuses et les fontaines de Paris;
Les restes de l'aqueduc gallo-romain classés en 1862
Château des Arcs dit Fief des Arcs, dit château de Provigny, dit maison Renaissance ; construit sur les vestiges de l'aqueduc gallo-romain, classé en 1875[85],[86]
Demeure dite fondation Raspail, inscrite le 6 mars 1933[87]
Aqueduc des Eaux de Rungis, classé le 26 février 1991[88],[89]
Les regards X, XI, XII, de l'ancien aqueduc des eaux de Rungis ouaqueduc Médicis, inscrits à l'inventaire le 26 février 1988[88]
Sébastien Japrisot (1931–2003) - Écrivain, a vécu dans cette commune entre 1959 et 1963.
André Desguine (1902-1981) - Historien local, bibliophile, il a légué52 000 livres au département des Hauts de Seine (fonds Desguine[93]).
Maurice Rajsfus (1928-2020) - Historien et journaliste, résident à Cachan sur la fin de sa vie[94].
Jacques Carat - Maire de Cachan de 1953 à 1998, il a profondément marqué l'histoire de sa ville.
Né le 21 septembre 1919 à Paris, enfant d'une famille modeste venue deLituanie qui s’installe à Cachan en 1934, il est passionné de littérature et de théâtre. Mobilisé en 1940,prisonnier de guerre en Allemagne, il adhère à Lasection française de l'Internationale ouvrière (SFIO) à son retour de captivité, en 1945. Jacques Carat devient secrétaire de rédaction puis rédacteur en chef de la revue littéraire « Preuves ». Son activité journalistique ne prendra fin qu'en 1969, lorsque ses mandats de sénateur, maire et conseiller général ne lui en laisseront plus la disponibilité. Militant socialiste et européen convaincu, Jacques Carat se voulait proche de ceux qui l'avaient élu. Les projets menés pour la ville témoignent d'une vision éclairée et humaniste de sa ville. Jacques Carat s'est éteint le 19 mars 2009, onze ans après avoir quitté ses fonctions municipales[95]. Le théâtre de Cachan porte son nom.
Écartelé : au premier et au quatrième d'azur semé de fleurs de lys d'or, au deuxième et au troisième d'argent à l'aigle bicéphale au vol abaissé desable, becquée, membrée et armée degueules, au bâton du mêmebrochant sur le tout[97].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑LL Veyssière,Arcueil et Cachan, Cachan, Les Amis du vieil Arcueil,, 212 p.,p. 10.
↑a etbLa Bièvre Tome II La banlieue de Paris, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton,, 128 p.(ISBN2-84253-946-X),p. 63.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Anne-Laure Abraham, « Municipales à Cachan : la gauche divisée, la droite unie : trois candidats sont en lice pour remporter la mairie : Jean-Yves Le Bouillonnec (PS), maire sortant, Thierry Didier (DVG), Alfred Spehner (UMP). »,Le Parisien, édition du Val-de-Marne,(lire en ligne, consulté le).
↑Anne-Laure Abraham, « Cachan : Jean-Yves Le Bouillonnec annonce sa démission : Le socialiste était à la tête de la ville où il est né depuis presque vingt ans. L’élection du prochain maire devrait avoir lieu le 8 avril »,Le Parisien, édition du Val-de-Marne,(lire en ligne, consulté le).
↑Denis Courtine, « Val-de-Marne : « Honorée d’être la première femme maire de Cachan » : L’ancienne première adjointe Hélène de Comarmond (PS) a succédé ce dimanche à Jean-Yves Le Bouillonnec »,Le Parisien, édition du Val-de-Marne,(lire en ligne, consulté le)« Elle est élue au conseil municipal en 2008 avant de devenir première adjointe en 2014. Elle revendique d’être nommée l’année d’après au conseil départemental. Elle en est du reste une des vice-présidentes. Une fonction qu’elle va abandonner, a-t-elle annoncé ce dimanche, même si elle conserve la présidence du groupe socialiste ».
↑Lucile Métout, « Municipales à Cachan : Hélène de Comarmond (PS) fait déjà l’union à gauche »,Le Parisien, édition du Val-de-Marne,(lire en ligne, consulté le)« La maire sortante mènera une liste d’union en mars, contrairement à 2014. Ce « collectif » avec « l’ensemble de la gauche et les écologistes » a été annoncé ce vendredi soir. ».
↑Lucile Métout, « Le « renouvellement » autour d’Hélène de Comarmond (PS) à Cachan : Élue maire par le conseil municipal mardi soir, la sortante entame ce mandat avec dix nouveaux adjoints et conseillers municipaux »,Le Parisien, édition du Val-de-Marne,(lire en ligne, consulté le)« Tête de liste plébiscitée à hauteur de 61,86 % le 15 mars, Hélène de Comarmond (PS) vient d'être réélue maire de Cachan par le conseil municipal. Celle qui a succédé au socialiste Jean-Yves le Bouillonnec (PS) en avril 2018 mènera donc ce second mandat avec une équipe « de renouvellement ». Panachée aux couleurs de l'union formée en amont des élections ».