L'origine de la lettre C semble être la même que celle de la lettre G ; l'étrusque ne faisant semble-t-il pas de différence entre lesconsonnes occlusivesvélaires sourdes et sonores ([k] et [ɡ] enAPI), l'alphabet étrusque utilisa la troisième lettre de l'alphabet grec, legamma, pour transcrire leur[k]. L'alphabet grec quant à lui avait vraisemblablement emprunté la graphie du « gīmel »phénicien signifiant chameau.
Il semble que lesRomains utilisèrent tout d'abord la graphie étrusque pour représenter à la fois les sons [k] et [ɡ] ; une barre horizontale fut ajoutée par le consulSpurius Carvilius Ruga vers 230 av. J.-C. pour les distinguer et créer le G (un cas unique de création de lettre documentée).
Le dessin de laclef d'ut est dérivé de la lettreC (note pourdo ouut).
Formes majuscules et minuscules manuscrites de la lettre C dans leDictionnaire des abréviations latines et française d’Alphonse Chassant.
exceptionnellement comme une consonne occlusive vélaire sonore ([ɡ] en API) :eczéma,second,zinc.
Leç est d'origine espagnole (XVIe siècle) et se prononce toujours[s].
Ledigrammech transcrit la plupart du temps une consonne fricativepost-alvéolaire sourde ([ʃ] en API) (chemin), mais parfois[k] qui remplace le[x] dans les mots d'origine grecque (chaos, chorale, archétype...).