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CQFD (journal)

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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirCQFD.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecCe qu'il faut dire.

CQFD
Titre du mensuel CQFD.

PaysDrapeau de la FranceFrance
LangueFrançais
PériodicitéMensuel
GenreGénéraliste
Presse alternative
Date de fondationAvril 2003
Ville d’éditionMarseille

Directeur de publicationLionel Raymond (2003-)[1]
Nicolas Arraitz[2]
Iffik Le Guen
Directeur de la rédactionPas de directeur de rédaction.
Rédacteur en chefPas de rédacteur en chef, mais un comité de rédaction.
ISSN1761-8061
Site webcqfd-journal.org
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CQFD (sigle deCe qu'il faut dire, détruire, développer, parrétroacronymie duCQFD utilisé en mathématiques) se présente comme un « mensuel decritique et d'expérimentation sociales »[3].

Contenu, diffusion et financement

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Fondée en 2003 autour du journaliste professionnelOlivier Cyran, transfuge deCharlie Hebdo[2], la rédaction deCQFD, sise àMarseille, se compose essentiellement dechômeurs[4] et se présente comme un « mensuelmarseillais d’enquête et de critique sociales »[5].

Ce mensuel aborde des sujets liés à lapauvreté, auxmouvements sociaux[6], à toutes lesrésistances sociales parmi les salariés, dans les périphéries urbaines et aussi dans le milieu agricole. Il présente régulièrement des expériences d'organisation nouvelle concernant les modes de vie. Il est impliqué dans lacritique du capitalisme et desmédias[7]. Ses articles traitent des sujets les plus variés, locaux, nationaux ou internationaux : le chômage, les luttes sociales passées sous silence, le culte du travail, les discriminations, les expulsions, les violences policières, les faux amis, les guerres, les syndicats pro-patronaux, les usagers pris en otage, les prisons, les DRH, la croissance[2].

Ladiffusion moyenne était, en 2011[Passage à actualiser], de 6 000 exemplaires[8].

Sanspublicité[4],[2], ne tirant ses seuls revenus que de ses ventes et de ses abonnés[2], la revue connaît, depuis sa création, des problèmes de financement[9]. En, elle lance un appel à abonnements pour sa survie[10],[11].

Ligne éditoriale

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Les rédacteurs de CQFD se définissent eux-mêmes comme « libertaires », Lionel Raymond se disant « communiste libertaire », avec pour objectifs principaux la « contestation de l’ordre établi » et la dénonciation des injustices[6]. Jane Weston Vauclair et David Vauclair rangent CQFD parmi « la presse alternative de la gauche radicale »[12]. Conspiracy Watch le considère à l’extrême gauche[13]

Collaborateurs

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Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Collaborateur de CQFD.

Parmi les signatures, Sébastien Fontenelle[7],Éric Hazan[7],Olivier Cyran[7],Noël Godin[14] ou encoreJean-Pierre Levaray[15].Jean-Marc Rouillan y écrit après sa mise en semi-liberté en[16].

On y trouve par ailleurs des dessins deCharb,Luz,Jul,Honoré,Tignous[17] ouRémi[18].

Condamnation

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En, CQFD publie un article, « Une croix-rouge sous un képi bleu », où il dénonce ce qu'il estime être une collusion entre laCroix-Rouge et la police[19]. Le président de la Croix-Rouge,Marc Gentilini, juge insuffisante la publication qui lui est faite d'un droit de réponse et déclenche une action en justice. Le tribunal correctionnel de Paris condamne le journal à 500 euros d'amende[20].

Publications

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En, CQFD créé les Éditions le Chien rouge, lesquelles publient[21] :

Mode de diffusion

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CQFD utilise principalement trois modes de diffusion :

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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CQFD fait partie de lapresse alternative etindépendante[22]. Ce journal est comparable en cela à :

Liens externes

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Notes et références

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  1. CQFD. Ce qu'il faut dire, détruire, développer (Marseille). sur le sitebibliographienationale.bnf.fr 2003.
  2. abcd eteJean-Baptiste Ferrière,CQFD : 5 ans de critique sociale - Le mensuel Ce Qu’il Faut Dire, Détruire, Découvrir… fête cinq ans d’indépendance éditoriale,Regards, 24 avril 2008,lire en ligne.
  3. Nicolas Arraitz, Julien Bordier, Mathieu Léonard, Gilles Lucas, « Ce Qu'il Faut Dire, Détruire, Développer... »,Variations, revue de critique et d'expérimentation sociales, 18|2013,[lire en ligne],[PDF][lire en ligne].
  4. ab etcInterview de François Maliet, membre du comité de rédaction deCQFD.
  5. Olivier Pironet, Compléments documentaires,Le Monde diplomatique,Manière de voir, n°158, avril-mai 2018,lire en ligne.
  6. a etbJacques-Olivier Teyssier,CQFD : un journal alternatif aussi par ses pratiques, surAcrimed, 17 mai 2004.
  7. abc etd« Les médias dans le mensuel CQFD (2006-2010) »,Acrimed, 26 avril 2010.
  8. « La presse satirique survit difficilement »,Le Figaro,‎(ISSN 0182-5852,lire en ligne).
  9. CQFD a besoin d’abonnés. Vite !,Acrimed, 17 septembre 2008.
  10. SOS d'un canin en détresse, surCQFD, 3 novembre 2017.
  11. Le mensuel « CQFD » lance un SOS pour survivre,Libération, 8 novembre 2017.
  12. Jane Weston Vauclair et David Vauclair,De Charlie Hebdo à #Charlie : Enjeux, histoire, perspectives, Eyrolles, 2015, p. 69
  13. La Rédaction, « CQFD : encore un effort pour être vraiment critique ! », surConspiracy Watch | L'Observatoire du conspirationnisme, ConspiracyWatchFR,(consulté le).
  14. Articles de Noël Godin sur cqfd-journal.org/.
  15. Articles de Jean-Pierre Levaray sur cqfd-journal.org.
  16. Alain Salles,Jean-Marc Rouillan, cofondateur d'Action directe, en semi-liberté,Le Monde, 7 décembre 2007,lire en ligne.
  17. Rédaction,CQFD. Un « Charlie » marseillais,Libération, 28 mai 2003,lire en ligne.
  18. Rémi, sur cqfd-journal.org].
  19. Une croix-rouge sous un képi bleu, CQFD, n°6, novembre 2003,lire en ligne.
  20. Françoise Lazare,Des titres qui sont l'objet de condamnations judiciaires,Le Monde, 9 mars 2005,lire en ligne.
  21. Marseille : le Chien rouge sur catalogue.bnf.fr.
  22. CQFD est ainsi listé comme média indépendant dans lePetit cours d'autodéfense intellectuelle deNormand Baillargeon publié en 2005.
  23. abcd eteTiens, des journaux debout !, article deJean-Luc Porquet dansLe Canard enchaîné du 7 juillet 2021, page 5.
  24. La feuille, info
  25. Jacques-Olivier Teyssier,La feuille de Villeneuve-sur-lot, un hebdo artisanal et autofinancé,Acrimed, 9 mars 2005.
  26. Rédaction,La Brique dans la vitrine, CQFD n°107 (janvier 2013),lire en ligne.
  27. MartinBrésis, « Du Ravi au Postillon : portraits de journaux locaux irrévérencieux »,Les Inrocks,‎(lire en ligne).

Liens externes

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