CQFD (sigle deCe qu'il faut dire, détruire, développer, parrétroacronymie duCQFD utilisé en mathématiques) se présente comme un « mensuel decritique et d'expérimentation sociales »[3].
Fondée en 2003 autour du journaliste professionnelOlivier Cyran, transfuge deCharlie Hebdo[2], la rédaction deCQFD, sise àMarseille, se compose essentiellement dechômeurs[4] et se présente comme un « mensuelmarseillais d’enquête et de critique sociales »[5].
Ce mensuel aborde des sujets liés à lapauvreté, auxmouvements sociaux[6], à toutes lesrésistances sociales parmi les salariés, dans les périphéries urbaines et aussi dans le milieu agricole. Il présente régulièrement des expériences d'organisation nouvelle concernant les modes de vie. Il est impliqué dans lacritique du capitalisme et desmédias[7]. Ses articles traitent des sujets les plus variés, locaux, nationaux ou internationaux : le chômage, les luttes sociales passées sous silence, le culte du travail, les discriminations, les expulsions, les violences policières, les faux amis, les guerres, les syndicats pro-patronaux, les usagers pris en otage, les prisons, les DRH, la croissance[2].
Sanspublicité[4],[2], ne tirant ses seuls revenus que de ses ventes et de ses abonnés[2], la revue connaît, depuis sa création, des problèmes de financement[9]. En, elle lance un appel à abonnements pour sa survie[10],[11].
Les rédacteurs de CQFD se définissent eux-mêmes comme « libertaires », Lionel Raymond se disant « communiste libertaire », avec pour objectifs principaux la « contestation de l’ordre établi » et la dénonciation des injustices[6]. Jane Weston Vauclair et David Vauclair rangent CQFD parmi « la presse alternative de la gauche radicale »[12]. Conspiracy Watch le considère à l’extrême gauche[13]
En, CQFD publie un article, « Une croix-rouge sous un képi bleu », où il dénonce ce qu'il estime être une collusion entre laCroix-Rouge et la police[19]. Le président de la Croix-Rouge,Marc Gentilini, juge insuffisante la publication qui lui est faite d'un droit de réponse et déclenche une action en justice. Le tribunal correctionnel de Paris condamne le journal à 500 euros d'amende[20].
Nicolas Arraitz, Julien Bordier, Mathieu Léonard, Gilles Lucas, « Ce Qu'il Faut Dire, Détruire, Développer… »,Variations, revue de critique et d'expérimentation sociales, 18|2013,[lire en ligne],[PDF][lire en ligne].
↑abcd eteJean-Baptiste Ferrière,CQFD : 5 ans de critique sociale - Le mensuel Ce Qu’il Faut Dire, Détruire, Découvrir… fête cinq ans d’indépendance éditoriale,Regards, 24 avril 2008,lire en ligne.
↑Nicolas Arraitz, Julien Bordier, Mathieu Léonard, Gilles Lucas, « Ce Qu'il Faut Dire, Détruire, Développer... »,Variations, revue de critique et d'expérimentation sociales, 18|2013,[lire en ligne],[PDF][lire en ligne].