Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Céline Hoyeau

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Céline Hoyeau
une illustration sous licence libre serait bienvenue
Biographie
Activité
Autres informations
A travaillé pour

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Céline Hoyeau, née àAngers (Maine-et-Loire), est unejournaliste française, directrice du service Religion deLa Croix. Spécialiste des enquêtes sur lesdérives sectaires et lesabus sexuels dans l'Église catholique, elle est l'auteure de l'ouvrageLa Trahison des pères, traduit dans plusieurs langues.

Biographie

[modifier |modifier le code]

Originaire d'Angers, Céline Hoyeau est diplômée de l'Institut pratique du journalisme[1]. Après avoir passé quatre ans àRadio Vatican (Rome), elle entre en 2009 au service Religion du quotidien catholiqueLa Croix[1]. Son premier reportage à l'étranger porte sur lerapport Murphy (en) et l'omertà desévêques irlandais à propos d'abus sexuels dans l'Église catholique[1]. Son travail l'amène ensuite à enquêter surPoints-Cœur et sur les communautés liées àMarie-Dominique Philippe et àMansour Labaky[1].

Elle est cheffe du service Religion deLa Croix[2].

C'est en 2019 que commence son enquête sur les « communautés nouvelles » duRenouveau charismatique, qu'elle publiera en 2021 sous le titre deLa Trahison des pères[3]. Cespères sont les fondateurs de ces mouvements catholiques dont Céline Hoyeau s'est elle-même sentie proche ; elle appartient à la « générationJean-Paul II » qui a été particulièrement réceptive à ce type decharisme[3],[4]. Or certains de ces fondateurs ont fait scandale en raison de dérives sectaires ou d'abus sexuels longtemps passés sous silence[3]. Dans cet ouvrage, l'auteure analyse le comportement d'une quinzaine d'entre eux, dontJean Vanier,Gérard Croissant,Thierry de Roucy,Georges Finet ou les frères Marie-Dominique etThomas Philippe[3], en mettant au jour les techniques demanipulation mentale utilisées par ces « maîtres de l’emprise » qui ont su profiter de la vulnérabilité des victimes et des « défaillances de la hiérarchie »[4],[5].

Publications

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. abc etdIsabelle Demangeat, « Céline Hoyeau, sur l'autel de la vérité », surarchidiocèse de Paris,(consulté le).
  2. « Céline Hoyeau », surLa Croix(consulté le).
  3. abc etdPierre de Charentenay, sj, « La trahison des pères de Céline Hoyeau »,Études,no 4283,‎(lire en ligne, consulté le).
  4. a etbCéline Béraud, « Céline Hoyeau,La trahison des pères. Emprise et abus des fondateurs de communautés nouvelles, compte rendu »,Archives de sciences sociales des religions,vol. 196 ,‎,p. 303-305(DOI 10.4000/assr.64804,lire en ligne, consulté le).
  5. Arnaud Join-Lambert, « La Trahison des pères, compte rendu »,Lumen Vitae,vol. LXXVI,no 3,‎,p. II(lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Céline_Hoyeau&oldid=230653562 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp