On distingue dans la commune (également visible sur lacarte géologique, quelques affleurements tertiaires, comme aussi dans la proche région àAumerval,Divion,Bourecq,Fléchin. Ces affleurements ducénozoïque peuvent abriter une flore originale.
Dans ce cadre, on trouve sur le territoire de la commune un terrains géré par le conservatoire d'espaces naturels desHauts-de-France : leterril de Burbure, d'une superficie de34ha[17].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend deux ZNIEFF detype 1[Note 4] :
leterril 16 de Ferfay. Ce terril est situé en bordure descollines de l'Artois et dont l’édification date de 1855[18] ;
leterril 20 de Burbure. Ce terril tabulaire date de 1870[19].
Au, Burbure est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[20].Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 5], une agglomération inter-départementale regroupant94 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 6],[21],[22]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7],[22]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[23],[24].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (56,7 %), zones urbanisées (21,1 %), prairies (14,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (7,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[25]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesBurbuires (1209) ;Buirbures (1256) ;Burbuira (1329) ;Brebuires (1331) ;Burbuire (1335) ;Burbuieres (1386) ;Brebuires (1429) ;Bourbuires (vers 1512) ;Burbur (1560)[28],[29],Burbure (1793) ;Burbar etBurbure depuis 1801[2].
Nom dérivé debure au pluriel,Ernest Nègre y voit un dérivé dugermaniquebrida, « planche » (pour « baraques de planches »). PourAlbert Dauzat &Charles Rostaing, le premier élément pourrait être le germaniqueburg (pour « le bourg des cabanes »).
Alexandre Obert,écuyer, estseigneur de Burbure, Mazinghem (surLillers). Fils de Louis, seigneur deGaudiempré, Mazinghem, licencié es lois,bourgeois d'Arras, procureur général d'Artois, et de Marie le François, Alexandre prend pour femme par contrat passé à Lille le, Marie de Landas, fille de Louis, seigneur deWannehain, et de Jeanne de Cambry. L'épouse meurt en 1666[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[39].
En 2022, la commune comptait 2 827 habitants[Note 8], en évolution de −3,35 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 381 hommes pour 1 464 femmes, soit un taux de 51,46 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,5 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[41]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,4
4,7
75-89 ans
10,7
16,1
60-74 ans
17,5
19,5
45-59 ans
19,9
20,8
30-44 ans
19,0
17,1
15-29 ans
14,8
21,1
0-14 ans
16,6
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[42]
Eugène Maquet (1893-1973), ancien directeur de l’école des garçons de Burbure et résistant desForces françaises de l'intérieur (FFI), qui a donné son nom à l'école primaire de Burbure[44].
De sable à la croix ancrée d'argent, à l'écusson brochant en cœur, de gueules au moulin à vent d'or posé sur un tertre du même mouvant de la pointe ; au chef cousu de gueules chargé d'un pic et d'une hache de mineur d'argent passés en sautoir et à la lampe d'or brochant sur les outils[45].
Philippe Vincent-Chaissac et Philibert Berrier,Burbure : Des origines à 1945, et après, Office de tourisme intercommunal du Lillérois,, 255 p.(ISBN9782952052511).
Jean-Louis Remy,René Déjardin, prêtre et ouvrier à la CGT, Editions Karthala, Collection Signes des temps, 2017, 280 p.(ISBN978-2-8111-1877-8)
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune etBruay-la-Buissière) et92 communes de banlieue.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune, le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes :carte de Cassini (XVIIIe siècle),carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Auguste de Loisne,Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais : comprenant les noms de lieu anciens et modernes, Paris, Imprimerie nationale de Paris,, 499 p.(lire en ligne surGallica),p. 77.
↑Paul-Denis du Péage,Recueil de généalogies lilloises. Tome 3 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909(lire en ligne),p. 1043-1045.