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Bull (entreprise)

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Pour les articles homonymes, voirBull (homonymie).

Bull
logo de Bull (entreprise)
Logo de Bull.
illustration de Bull (entreprise)

Création1931
Dates clés1983 : nationalisée
1994 : privatisée
2014 : achetée par Atos
FondateursFredrik Rosing BullVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridiqueSociété par actions simplifiée àconseil d'administration
Actionplus cotée (voir Atos)
Siège socialLes Clayes-sous-Bois[1]
Drapeau de la France France
DirectionPierre Barnabé
ActionnairesAtos : (95,56 %),Banque centrale de Norvège : (4,43 %)
ActivitéConseil en systèmes et logiciels informatiques

APE 6202A

ProduitsSystème d'information,infogérance,services et conseils,intégrateur

Serveurs,supercalculateurs,logiciels

Société mèreAtos
FilialesAgarik,Amesys, Evidian, HRBC, FastConnect
Effectif3 024 (2018)
SIREN642 058 739
Site webbull.fr

Capitalisationvoir ATOS
Chiffre d'affaires846 118 800 € (2018)
Résultat net-34 173 900 € (2018) perte[2]
modifier -modifier le code -voir Wikidata 

Bull est uneentreprise française spécialisée dans l'informatique professionnelle, fondée en 1930 notamment pour exploiter les brevets de l'ingénieur norvégienFredrik Rosing Bull. En 2014,Atos prend une participation majoritaire de plus de 80 % dans la société, qui se fond ensuite dans le groupe Atos[3].

Si le nom a disparu en2023, l'entreprise est toujours active sous la marqueEviden, une filiale d'Atos.

Histoire

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Bull àMassy.

La société s'est successivement appelée « Bull AG » puis « H.W. Egli Bull » et « Compagnie des Machines Bull », avant d'être associée aux entreprises avec lesquelles elle fusionne après l'affaire Bull de 1963.

Début duXXe siècle

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Un inventeur norvégien, des fondateurs suisses et belges

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Ingénieur à la société d'assurance norvégienne Storebrand,Fredrik Rosing Bull (1882—1925) dépose le un brevet de « trieuse-enregistreuse-additionneuse combinée à cartes perforées »[4]. Le conseil d'administration adopte immédiatement la machine. L'année suivante, Henrik Hartzner, chef des statistiques de l'assureur danoisHafnia, en commande une, après un article d'une revue d'assurance[5]. Quand Fredrik Rosing Bull meurt à 42 ans en 1925, une demi-douzaine d'exemplaires ont été vendus à des entreprises, qui ne sont plus tenues de recourir au géant monopolistique US,IBM, dont lebusiness model consiste à louer ce type d'équipement. Son bras droit Reidnar Knutsen[6] (1888—1983) se consacre au perfectionnement des machines (trieuse horizontale en 1929,imprimante numérique à roues en 1930). Le docteur Émile Marchand, directeur des statistiques deRentenanstalt, société d'assurance-vie[5], lui achète une tabulatrice et une trieuse en 1926. Pour construire une machine à cartes perforées, il fait appel à la société suisse H.W. Egli (calculatrices et ses machines comptables « Madas » et « Millionnaire »)[7]. Son directeurOscar Bannwart prend conseil auprès d'Émile Genon, un belge qui vendait en Italie[5] des machines à calculer Elliott-Fischer et Underwood[7], propriétaire depuis 1927 des droits relatifs aux brevets Bull pour dix pays d'Europe, qui les revend à Oscar Bannwart. Une première machine est livrée aux laboratoiresSandoz en. La fabrication est transférée en àParis, où Émile Genon a ouvert dès 1929 un atelier de réparation, au92 bis, avenue Gambetta.

La reprise par Vieillard, Doury et les Callies

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En,Georges Vieillard et Elie Doury forment avecÉmile Genon le projet d’un « syndicat des utilisants » des machines Bull, qui rachète cinq mois après la moitié des parts, au nez et à la barbe du géant américainRemington Rand. L'effectif triple en deux ans, avec 150 personnes[5].

En 1934, le premier bénéfice d'exploitation apparaît (800 000 francs)[7], Bull devient l'année suivante le principal concurrent d'IBM enFrance, avec 15 % du marché. Pour obtenir « une paix tacite »[7] des brevets avec IBM et « développer » Bull au niveau international,Émile Genon lui vend la majorité de la société de commercialisation, sans autorisation du conseil d'administration. Il est évincé parGeorges Vieillard et lesCallies, famille propriétaire des Papeteries Aussedat, qui fournit Bull en cartes mécanographiques. La croissance ralentit, avec 248 salariés en 1939 contre 216 trois ans auparavant[5].

Sous l'Occupation

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Sous l'Occupation allemande (1940-1944), Bull est le principal fournisseur enmécanographie duService national des statistiques fondé parRené Carmille. Celui-ci constitua le fichier du débarquement en Afrique du Nord. Un interminable procès l'oppose àIBM quant à l'invention de lacarte perforée à 80 colonnes[8]. La croissance ne décolle qu'après-guerre (2 200 salariés en 1952 et 15 600 en 1964)[5].

De Bull-General Electric à CII-Honeywell Bull (1964-1983)

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1963, le krach et la première « affaire Bull »

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Action de la Compagnie des Machines Bull S. A. de 1963.

Dès 1962, le bénéfice tombe à 1 % de son chiffre d'affaires[9] et l'endettement obligataire est multiplié par six. Le produit-vedette, l'ordinateurGamma 60, capable d'enregistrer600 000 chiffres en une seconde[pas clair][10], est écrasé par l'IBM 1401, y compris chez les « chasses gardées »[11] de Bull. L'action, qui avait atteint 1 380 francs en 1960[12] après 130 francs en 1958[13], chute à 150 francs lors du krach[14] succédant à la « Tronics mania »[15]. Bull est trop faible par rapport aux gros besoins de clients comme laMarine nationale ouEDF. Le PDGJoseph Callies rencontre le ministre des financesValéry Giscard d'Estaing le[16] pour demander unerecapitalisation par l'américainGeneral Electric (GE) ou une garantie par l'État des emprunts[17]. L'État n'accorde que la seconde, mais à hauteur de vingt fois les 35 millions de francs apportés par la banqueParibas, en complément de 35 millions de francs apportés par un trio d'actionnaires français (Compagnie générale des eaux,CSF etCaisse des dépôts), qui font évaluer l'action à 50 francs, alors queGeneral Electric en avait proposé 200 francs. Le, ils signent le protocole de la solution « dite française »[17], mais n'obtiendront finalement que 51 % ducapital[18], le reste revenant àGeneral Electric, démarché parGeorges Vieillard, pour qui la « solution française » est une extinction[17]. GE garde le haut de gamme et confie à Bull la gamme moyenne. Le bas de gamme, hors informatique, revient àOlivetti.

1970, seconde « affaire Bull » et arrivée d'Honeywell

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De 1964 à 1970, Bull aligne six années de pertes consécutives[19] et n'a plus les moyens de participer, en 1967 à une recapitalisation de 148 millions de dollars[20].General Electric s'en charge et devient largement majoritaire. Mais le géant américain annonce son retrait de l'informatique en[21]. Les actionnaires françaisThomson etCGE refusent de reprendre ses parts ou que l'État ou laCII le fassent[16]. C'est finalement le constructeur américain de matériels militairesHoneywell qui le fait, engendrant des polémiques car il est considéré comme « le symbole même » des fournisseurs de laguerre du Vietnam[16]. Rebaptisé Honeywell Bull, Bull devient deuxième constructeur mondial derrièreIBM[22].

1975, la fusion avec la CII

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LaCompagnie internationale pour l'informatique (CII) a lancé le le consortiumUnidata avecSiemens, rejoint un mois après parPhilips, pour un « Airbus de l'informatique ». Mais laCGE, actionnaire privé de laCII, ne veut pas de Siemens, qui est son concurrent dans la téléphonie et le nucléaire[23].Le Monde du, révèle qu'après un an d'hésitation, le gouvernement français est toujours profondément divisé sur le sujet[24]. Face àMichel d'Ornano et l'entourage du président de la République, au moins trois ministres, dontJacques Chirac maintiennent leur opposition[24],[25]. La fusion avec Honeywell-Bull a déclenché une polémique car :

  • le PDG de CIIMichel Barré et l'un des actionnaires,Thomson, sont contre, Thomson changeant ensuite d'avis après avoir obtenu de très importantes compensations ;
  • les aides publiques ont été investies en recherche CII, sur des produits concurrents de ceux d'Honeywell-Bull ;
  • Honeywell-Bull n'investit que 6 % à 7 % de ses ventes en recherche contre 20 % pour la CII[26] ;
  • laCII a innové dans ledatagramme et l'informatique distribuée, technologies d'avenir utilisées par l'Arpanet ;
  • Honeywell-Bull est trois fois plus gros[27] que laCII, même s'il a une croissance deux fois moins rapide ;
  • les développementsUnidata sont sabordés, alors qu'il[28] a 13,2 % des ventes d'ordinateurs européens en 1973, et 9,8 % du parc européen.

L'entreprise (qui s'appelle dorénavant CII Honeywell Bull) lance cependant en 1977 leDPS, pour en vendre 2 000 par an et investit en recherche, 12 % de ses ventes soit le double d'IBM à l'époque[29]. Un nouveauGCOS intègreSiris 8, toujours conçu eninformatique distribuée, et saDistributed System Architecture obtient une reconnaissance mondiale, en devenant leModèle OSI. Quasiment tous les clients d'Iris 80 y adhèrent. L'équipeIchbiah passe de CII à la nouvelle structure, et propose au nom d'Honeywell la définition dulangage Ada que retiendra le Pentagone (1983).

À cette époque, la firme fait une acquisition qui passe inaperçue, celle de la jeune sociétéR2E qui a inventé, breveté et commercialisé les premiers micro-ordinateurs depuis 1973[30]. La décision du nouveau management de Bull, en 1982, de remplacer ceux-ci par une architecturecompatibles PC entraînera le départ des pionniers de R2E[31].

Au début 1979, laCGE, opposée à l'investissement dans labureautique, vend ses actions, avec une bonneplus-value[32], àSaint-Gobain, qui décide de prendre le contrôle d'Olivetti, contre l'avis des dirigeants de Bull, dont Saint-Gobain ponctionne la trésorerie en augmentant fortement ledividende. En 1982, les deux entreprises sontnationalisées. Saint-Gobain revend ses parts dans Olivetti. Bull absorbe laSociété européenne de mini-informatique et systèmes (SEMS) etTransac.

Fin duXXe siècle

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Les années 1980 : forte croissance et interventions de l’État

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Nationalisée en, Bull emploie 26 000 personnes en 1983, pour un chiffre d'affaires qui atteint 11,6 milliards de francs, après fusion avec laSEMS et laTransac[33](1 100 personnes). Dans les six années suivantes, l'effectif salarié augmente de 68 % et le chiffre d'affaires est multiplié par quatre[19]. L'État apporte des dotations encapital qui atteindront jusqu'à un milliard de francs par an, en partie détournées pour l'achat, contesté[34], d'HIS (Honeywell Information Systems) en 1986. Il pénalise très tôt la société en lui imposant l'ouverture d'une usine àVilleneuve-d'Ascq[35], dans l'agglomération du Premier ministrePierre Mauroy, qui perturbe les flux logistiques et déstabilise les autres[36]. L'État impose aussi l'acquisition auprès duCentre national d'études des télécommunications (CNET) d'un neuvièmesystème d'exploitation[35], qui crée la confusion chez les clients et complique la gestion.

Le groupe gagne cependant des parts d'un marché nouveau et en très forte croissance,UNIX, né en 1982, grâce à son positionnement dans l'informatique distribuée[37]. La disgrâce du directeur responsable d'UNIX, dans un contexte de guerres intestines, vaut cependant à cette activité d'être freinée[38], en négligeant l'approvisionnement enmicroprocesseur, avant d'être accélérée trop tard, en 1988[39], amenant les deux leaders mondiaux,IBM etDEC, inquiets de la percée d'UNIX, à casser violemment les prix sur le marché dès 1990[40].

1989, l'achat de Zenith Data Systems entraîne des pertes faramineuses

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En 1991-1992, Bull recentre ses activités :serveurs moyenne et grande gamme, services clients etlogiciel. Il est affaibli par l'achat en deZenith Data Systems (ZDS). ZDS était, aprèsToshiba[40] le deuxième constructeur mondial demicro-ordinateurs portables, nouveau marché, en très forte croissance, grâce à un miraculeux contrat avec l'US Air Force[41], mais n'a pas déposé un seul brevet depuis sept ans[42]. Le gouvernement américain s'adressa immédiatement à d'autres fournisseurs, en raison deslois américaines sur les marchés publics. L'achat de ZDS échoue à son objectif, donner du travail à l'usine deVilleneuve-d'Ascq[36] et a coûté au moins 5,5 milliards de francs à Bull[43] : 3,8 milliards[39] de pertes en trois ans, ajoutés à 1,2 milliard de francs de provisions pourdépréciation d'actifs[44], sans compter le coût d'acquisitions (0,55 milliard de francs) et la confusion chez les clients causée par le trop grand nombre de marques[44], la plus emblématique s'effondrant dès son rachat[44]. ZDS est revendue cinq ans après[45] àPackard Bell. Son PDG avait été remercié peu après l'achat[43].

Dès l'année 1990, Zenith Data Systems perd à lui seul 1,5 milliard de francs, soit 25 % de ses ventes[46] et la moitié de la perte opérationnelle de Bull, selon un rapport de laCour des Comptes. Bull fait les gros titres des journaux télévisés car il y ajoute 3,6 milliards de francs dedépréciations d'actifs, ce qui démolit en partie sa bonne réputation technique.

Bull affichera 18,4 milliards de francs de pertes en trois ans et demi (6,8 milliards en 1990, 3,3 milliards en 1991 et 4,7 milliards en 1992, puis encore 3,5 milliards au premier semestre 1993)[44], soit 87 % du total des pertes depuis le début des années 1960[19].TF1 annonce que le contribuable a perdu en trois ans plus que le coût de laguerre du Golfe. Un rapport accablant de laCour des comptes aboutit au départ deFrancis Lorentz[47]. Il révèle que les frais de distribution et d'administration ont culminé à 33,2 % du chiffre d'affaires en 1990[46],[48].

Le, l'assemblée générale approuve l'entrée d'IBM à hauteur de 5,68 % du capital à travers une augmentation de capital de 540 millions de francs qui lui est réservée. Au terme de l'opération l'État français demeure l'actionnaire majoritaire (72,03 %) aux côtés deFrance Télécom (16,17 %), IBM (5,68 %) etNEC (4,43 %)[49]

1994-2001, la privatisation et le passage à l'an 2000 / euro

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Les années 1994 à 1997 voient le retour à la privatisation progressive du groupe Bull, sous la responsabilité deJean-Marie Descarpentries, avec constitution d’un socle d’actionnaires (dontFrance Télécom etNEC) et l’ouverture du capital au public. Cette étape fait passer la part de l’État français à 17,3 %. Le groupe sera totalement redevenu privatisé en 2004.

Le groupe Bull passe lecap de l'an 2000 grâce à unplan stratégique lancé en 1992, visant à remplacer, dans les filiales européennes, les anciennes applications par desprogiciels de gestion intégrés (ERP) sousUnix, capables de gérer également l'euro.

Fin 2000, le groupe vend son activitécartes à puce àSchlumberger, devenuAxalto (Axalto a fusionné en 2006 avecGemplus pour formerGemalto), ce qui met fin aux actions visant à démanteler la société sous l'impulsion du DGCyrille du Pelloux et du PDGGuy de Panafieu. Après une période intérimaire,Pierre Bonelli était nommé PDG de Bull, qu'il allait sauver, puis redresser en pilotant le groupe d'une main de fer.

XXIe siècle

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À partir des années 2000, sous l'impulsion de quelques ingénieurs de Bull, avec l'appui de quelques gens du CEA, et fort du soutien actif de son PDGPierre Bonelli, Bull commence à investir dans lessupercalculateurs. Une première tentative avait été faite alors queGuy de Panafieu était PDG, mais ce dernier l'avait rejetée. La montée en puissance va être rapide. Le premier grand supercalculateur industriel conçu par Bull a été livré au CEA sous le nom de Tera 10. Puis, et notamment sous la conduite active deDidier Lamouche, alors PDG, les supercalculateurs sont devenus le moteur du renouveau de Bull, tant sur le plan technologique que commercial et sur le plan de la communication. En 2009 était présentée pour la première fois la gamme « bullx », dont le design technologique comme esthétique a constitué une véritable révolution : pour la première fois, un constructeur européen entrait dans le peloton de tête des constructeurs mondiaux dans le domaine si stratégique qu'est devenu le supercalcul.

En, le supercalculateurTERA-100 duCommissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) se classe à la sixième place mondiale[50] avec 1,05 pétaFLOPS sur Linpack et 1,25 en puissance crête théorique. C'est le tout premier calculateur européen à passer la barre symbolique du pétaFLOPS et il est constitué de 4 370 serveurs bullx pour un total de 17 480 processeurs octo-cœursIntel Xeon 7500 (près de 140 000 cœurs en tout). Le CEA va utiliser cet ordinateur pour simuler le fonctionnement des armes nucléaires afin d'assurer la fiabilité de ladissuasion française.

Le, leFonds stratégique d'investissement (FSI) entre dans le capital du groupe à hauteur de 25 millions d'euros[51].

En, trois supercalculateurs Bull font partie des 20 machines les plus puissantes[52] : Curie (11), Helios (15) etTERA-100 (20).

En 2013, Bull lance un smartphone nativement sécurisé appelé Hoox[53].

En, Bull installe à l'Université Joseph Fourier de Grenoble[54], un de ses premiers supercalculateurs refroidis par de l'eau tiède avec le système « Direct Liquid Cooling » (DLC)[55]. Ce système permet une grandeefficacité énergétique en réduisant considérablement la quantité d'énergie nécessaire au refroidissement des machines.

Le,Météo-France annonce avoir remplacé ses supercalculateurs. C'est l'offre de Bull qui a été retenue, qualifiée de« la plus performante et la plus compétitive dans le cadre de l’enveloppe budgétaire fixée[56] ». Météo-France passe d'une architecture composée deNEC SX9 à une plus performante grâce à 2 Bull B710 DLC[55]. Ce déploiement lui permet de multiplier par 12 sa puissance de calcul par rapport à la configuration précédente, pour une puissance crête totale de 1 pétaFLOPS[57].

En[58], le françaisAtos réussit uneOPA amicale sur Bull pour 620 millions d'euros et détient 84,25 % du capital. À la suite de cette opération,Thierry Breton est nommé président du conseil d'administration[59].

Le 25 avril 2024, leministère des Finances prend un arrêté autorisant le prêt de 50 millions d'euros de l'État à travers le FDES (Fonds de développement économique et social) à la filiale d'Atos, Bull SAS, qui contrôle des activités souveraines sensibles[60].

En novembre 2024, l’État français décide l’acquisition d’une action de préférence dans Bull SAS. La Convention de protection des actifs stratégiques mise en place entre l’État et Atos le 28 juin 2024, en contrepartie du prêt octroyé à Atos par le FDES, prévoyait l’émission d’une action de préférence dans Bull SAS au bénéfice de l’État[61].

Hélène Bringer devient directrice générale de Bull SAS le 26 novembre 2024[62].

Effectifs et restructurations

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La croissance de Bull est dans un premier temps exponentielle : elle passe de 200 salariés en 1935 à 15 600 salariés en 1964, en passant par 2 200 en 1952[63].

Depuis le milieu des années 1980, le groupe a connu plusieursrestructurations. La dernière s'est achevée en 2004. L'État a versé le une dotation de 517 M€, après feu vert de laCommission européenne, la clause de retour à meilleure fortune prévoyant qu'une partie du profit des huit années suivantes sera affecté à son remboursement. Seuls quelques millions ont été remboursés. Début 1999, les effectifs étaient encore légèrement supérieurs à 20 000 personnes, puis tombent à 10 000 personnes fin 2001. En 2008, Bull emploie environ 7 800 salariés, et recommence à embaucher (1 000 personnes en 2008) : l'effectif salarié remonte à 8 850 en 2009. Le chiffre d'affaires est de 1,28 milliard d'euros en 2012[64], réalisé à 56,8 % en France[65].

Acquisitions

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Bull a acquis en 2005 la société françaiseEnatel spécialisée dans la sécurisation d'accès aux réseaux d'entreprise par authentification unique[66] ; la société françaiseAgarik, spécialisée dans l'infogérance et l'hébergement web haute disponibilité en 2006[67] ; la sociétéHuman Resources Business Consulting (HRBC) spécialisée dans les systèmes d'information des ressources humaines en 2006[68] ; lasociété de services en ingénierie informatique (SSII)polonaise spécialisée dans les télécomsAMG en 2006[69] ;Serviware, une société française spécialisée dans lecalcul à haute performance (HPC) en 2007[70] ;Siconet,SSIIespagnole spécialisée dans les services bancaires en 2007[71] ;CSB consulting,SSIIbelge en 2008[72] ; la société françaiseSirus spécialisée dans les systèmes d'information de l'action sociale et les collectivités territoriales en 2008[73] ; laSSIIfrançaise spécialisée dans ladéfense et lestélécomsAmesys en 2010 et ses partenaires (dontElexo) ; la sociétéfrançaiseTRCOM spécialisée dans les réseaux sans fil en 2011[74] ; la sociétéfrançaiseFastConnect spécialiste ducloud computing et desbig datas en 2013[75].

Bull a parallèlement cédé en 2007 sa filiale portugaiseBull Portugal àGFI Informatique[71], puis en 2013 ses activités dans la formation au groupe O2I[76].

Identité visuelle (logo)

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  • Logo Bull de 1982 à 2005.
    Logo Bull de 1982 à 2005.
  • Logo Bull de novembre 2005 à août 2014.
    Logo Bull de à.
  • Logo Bull à partir d'août 2014.
    Logo Bull à partir d'.

Activités

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Les secteurs d'activité de Bull sont :

Le matériel et les logiciels associés

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Le conseil, les services, et l'infogérance

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  • Leslogiciels libres (open source), avec le portail Novaforge.org ;
  • Le conseil, la fourniture deservices informatiques et le développement de solutions adaptées auxclients ;
  • Les services d'intégration de système, notamment pour les télécoms, le secteur public, la santé, la défense, l'énergie, la banque, etc. ;
  • L'infogérance (Agarik, filiale de Bull) ;
  • Lesservices d'assistance (gérés par l'entité Bull Support logiciel) ;
  • La formation.

La sécurité informatique et les solutions de souveraineté

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Solutions logicielles de sécurité d'Evidian, filiale de Bull :

  • lasupervision des systèmes, des réseaux et des applications avec l'offre OpenMaster.

Vente de technologies de surveillance de masse à des dictatures

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Fin, Bull a aidé laJamahiriya arabe libyenne deMouammar Kadhafi à surveiller et censurer l'Internet libyen dès 2009, par l'intermédiaire de sa filialeAmesys[77]. Selon des documents dévoilés par le journal en ligneMediapart en plus d'avoir vendu un système d'espionnage du net, Amesys a intercepté des e-mails libyens. Pour étouffer l'affaire, la filiale de Bull a menacé ses anciens salariés de poursuites judiciaires[78].

En,Le Canard enchaîné révèle qu'Amesys, via la filiale Serviware, a fourni du matériel d'espionnage aux services secrets marocains pour 2 millions de dollars. Le nom de code du projet est "Popcorn". La presse soupçonne le pouvoir marocain d'utiliser le logicielEagle pour intercepter les communications et e-mail d'opposants politiques[79].

En,Richard Stallman réalise avec des activistes tunisiens une intervention artistique sous la forme d'une séance d'exorcisme dans les locaux de Bull à Tunis destinée à dénoncer la présence d'installations de surveillance dans de nombreux pays[80].

En 2013, Bull a cédé les activités polémiques de sa filiale Amesys liées à la cybersécurité et au logiciel Eagle (dédié à l'interception de données sur Internet) à Nexa Technologies, dont le PDG est l'ancien chef de cette division chez Amesys[81],[82],[83],[3],[84],[85].

Organisation

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Directions successives et dénominations

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Fondée en 1930 parÉmile Genon[7], Bull est reprise en 1936 par la famille Callies-Aussedat, desPapeteries Aussedat, fournisseur en cartes mécanographiques[86], elle-même évincée par la quasi-faillite de l'« Affaire Bull ». Les actionnaires américains maintiendront les PDGHenri Desbruères etJean-Pierre Brulé, renversé en 1979 parSaint-Gobain. En 81 ans, dont douze comme société nationalisée (1982 à 1994), Bull a connu quinze PDG.

À compter de l'acquisition de Bull par Atos en 2015, l'entreprise cesse d'avoir un président-directeur général. PDG d'Atos, Thierry Breton en a pris la présidence jusqu'à son départ du groupe fin 2019[87].

Depuis, la présidence de Bull est assurée parPierre Barnabé[88].

Organisation sociale du groupe

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Groupe Bull :

  • Bull SAS :
    • Agarik :infogérance et hébergement web haute disponibilité ;
    • HRBC : système d'information des ressources humaines ;
    • Bull PI : ingénierie, études techniques ;
    • Sirus : système d'information de l'action sociale ;
  • Bull agence internationale ;
  • Bull international SAS ;
  • Evidian : gestion des identités et des accès ;
  • Serviware :calcul à haute performance ;
  • Amesys SAS :
    • Amesys Conseil (dont Amesys International) ;
    • Amesys RSS (dont TRCOM) ;
  • Fastconnect : data science et big data ;
  • Elexo : distribution d’équipements de hautes technologies.

Organisation géographique

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Siège aux Clayes-sous-Bois.

Bull a occupé de nombreux autres sites en France et dans le monde[91].

Capital

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Code ISIN :FR0010266601

Structure de l'actionnariat (Nombre d'actions : 120.786.647) du à 2014 était réparti comme suit : Crescendo Industries : 20,00 % ;France Télécom : 10,07 % ; Mn Services : 4,99 % ;Deutsche Bank : 4,7 % ; KBL Richelieu Gestion : 4,36 % ;NEC : 3,04 % ; Tocqueville Finance : 2,83 % ; Debeka : 2,07 % ;JP Morgan Asset Management : 1,72 % ; Salariés et part société : 1,73 % ;flottant : 44,49 %.

En[58], le capital est détenu à 84,25 %, puis 95,56 % à l’automne 2014 parAtos et le restant par laBanque centrale de Norvège (Norges Bank) : 4,43 %.

Fournisseur européen et mondial

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Bull est un groupe coté en Bourse, bénéficiaire (depuis 2007) et en croissance relative. Il constitue le dernier « résistant » en Europe dans le secteurinformatique. Tous ses concurrents européens ont en effet été rachetés un à un par des multinationales américaines ou japonaises.

Son objectif est d'être l'un des principaux fournisseurseuropéens et mondiaux ensystèmes d'information ouverts. Le groupe se développe rapidement dans les services d'intégration de systèmes, notamment pour les très grands projets :télécommunications,secteur public,défense. Il prévoit d'embaucher 1 000 personnes en 2012 dans le monde.

Offre en supercalculateurs

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Bull est aussi devenu l'un des spécialistes mondiaux dessupercalculateurs. La compagnie a livré auCommissariat à l'énergie atomique en2006[92] et2007 le plus puissant complexeeuropéen desupercalculateurTERA-10/CCRT, et doit livrer en2009 un supercalculateur de près de 300 Tflops dans le cadre duGENCI.

Lors du salon Supercomputing2009 qui a réuni àPortland près de 10 000 congressistes, Bullx[93] a été désigné meilleur supercalculateur au monde (Best HPC server product or technology) par la rédaction de HPCwire, principale revue dans la simulation numérique et lecalcul haute performance (HPC ou High Performance Computing).

Au choix de la rédaction s'ajoute celui des lecteurs de HPCwire qui ont classé Bullx parmi les cinq nouvelles technologies à suivre (Top 5 new products or technologies to watch). À la fin du1er trimestre2010, Bull renouvelle et enrichit ses supercalculateurs Bullx pour offrir une des gammes les plus complètes et les plus performantes du marché de l'Extreme Computing.

Bull a été choisi en2011 pour fournir un supercalculateur Bullx de 1,3 petaflops de puissance crête pour effectuer des tâches de modélisation et de simulation dans le cadre du programme de recherche Approche Élargie sur lafusion nucléaire contrôlée, qui regroupe le F4E (Fusion For Energy) côté Europe et la JAEA (Japan Atomic Energy Agency) côté Japon, qui sera installé àRokkasho au Japon, au sein de l’IFERC (International Fusion Energy Research Center).

Offre en systèmes ouverts

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Depuis2002, Bull annonce un retour en force par le moyen dessystèmes ouverts et de l'informatique libre.

Cettestratégie conduit :

  • dès2002 à la fondation du premierconsortium mondial consacré aux logiciels d’infrastructure libres, ObjectWeb, devenu aujourd'huiOW2[94] ;
  • au lancement en2003 d’une nouvelle génération de serveurs ouverts pour les applications commerciales et scientifiques, NovaScale ;
  • au lancement en2005 d’une offre de service globale permettant de concevoir, bâtir et exploiter les applications critiques d’entreprise en s’appuyant sur toute la richesse fonctionnelle deslogiciels libres.

En2005, Bull change de logo et confirme sa stratégie en se positionnant commeArchitecte d'un monde ouvert[95]

Cettestratégie aboutit à la signature de contrats d’envergure mondiale en 2005 et 2006.

En2007, Bull a annoncé le lancement progressif de sept initiatives stratégiques pour accompagner les entreprises et les administrations dans le développement de systèmes d'information ouverts, le programme 7i[96].

Offre en sécurité informatique

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Dès2010, Bull adopte une stratégie en sécurité d'information. En effet, il a officialisé la sortie de GloBull. GloBull[97], permet de concilier la sécurité de l'information avec la mobilité. C'est un disque dur externe à brancher sur n'importe quel ordinateur muni d'un port USB 2.0. Il possède un disque de 60 Go chiffré à la volée enAES 256. L'accès à l'appareil est protégé par une authentification forte sur l'écran tactile issue des technologies de défense (Crypto Ignition Key). Lorsque le travail est terminé, l'appareil ne laisse aucune trace sur l'ordinateur utilisé.

Il existe deux types de GloBull, le premier est destiné aux entreprises (GloBull standard) et le second, GloBull Confidentiel Défense, est destiné à tous les organismes, administrations et entreprises publiques. Ce dernier nécessite une autorisation de l'ANSSIAgence nationale de la sécurité des systèmes d'information.

De plus, la société Bull a présenté le son Sphone. Le Sphone est un téléphone mobile sécurisé disposant de son propre système d'exploitation.

Le Sphone[55] est un téléphone mobile offrant une protection intégrée contre les écoutes de communication qu'elles soient vocales ou bien SMS. Ce mobile sécurise de bout en bout les communications et les données locales stockées dans le téléphone. Ceci regroupe aussi bien la liste des contacts et le journal d'appels que la mémoire de masse. Toute cette sécurité est maîtrisée, contrôlée, hébergée et administrée par la société qui l'utilise. Ce système utilise la solution de Device Management permettant l'administration à distance des mobiles. Ce téléphone est codéveloppé avec la sociétéERCOM qui est un spécialiste des communications sécurisées et utilise la solution de sécurité Cryptosmart.

Cependant, le groupe esten train de développer une version Android[Quand ?][98].

Logiciel libre

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Bull est un acteur deslogiciels libres. Dès 2002, Bull initie le consortiumOW2,association (loi de 1901) dédiée au développement d’intergiciels libres de qualité industrielle.

En 2007, Bull lance un portail pour promouvoir des logiciels libres d'entreprise, Novaforge. Cetteforge comporte les fonctionnalités suivantes :

Bull est aussi le principal développeur duserveur d'applications libreJOnAS.

Notes et références

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  7. abcd ete« BULL l'histoire très internationale d'un géant français », surwww.feb-patrimoine.com(consulté le).
  8. Voir à ce sujet la thèse de doctorat de Paulette Richomme,Une entreprise à l'épreuve de la Guerre et de l’Occupation, « La Compagnie des machines Bull » 1939-1945, Université Paris X Nanterre, 2006-2007[PDF]feb-patrimoine.com, Tome 1feb-patrimoine.com, Tome 2
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  15. "Stock market efficiency, insider dealing and market abuse", par Paul Barnes page 75
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Bibliographie

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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