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Bucarest

44° 24′ 48″ nord, 26° 05′ 52″ est
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Ne doit pas être confondu avec la capitale hongroiseBudapest.

Bucarest
(ro)București
Blason de Bucarest
Héraldique
Drapeau de Bucarest
Drapeau
L'avenue de la Victoire dans le centre-ville, l'Athénée roumain, larue Lipscani dans la vieille ville, leMusée national d'histoire de Roumanie, la Bibliothèque centrale de l'Université de Bucarest et lacathédrale du salut de la nation roumaine (en construction).
Administration
PaysDrapeau de la RoumanieRoumanie
JudețAucun (capitale à rang unique)
Maire
Mandat
Nicușor Dan
depuis
Code postal010011–062397
Démographie
GentiléBucarestois(e)
Population1 716 961 hab.(2021)
Densité7 597 hab./km2
Population de l'agglomération2 259 665 hab.(2021[1])
Géographie
Coordonnées44° 24′ 48″ nord, 26° 05′ 52″ est
Altitude70 m
Superficie22 600 ha = 226 km2
Fuseau horaire+02:00(heure d'hiver)
+03:00(heure d'été)
Localisation
Géolocalisation sur la carte :Roumanie
Voir sur la carte topographique de Roumanie
Bucarest
Géolocalisation sur la carte :Roumanie
Voir sur la carte administrative de Roumanie
Bucarest
Liens
Site webhttps://www.pmb.ro
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Bucarest (enroumain :București,/bu.ku.ˈreʃtʲ/écouter, ouMunicipiul București en version longue) est lacapitale et le centre culturel, économique et politique de laRoumanie.

Elle se trouve sur la rivièreDâmbovița (sous-affluent du Danube) dans le sud-est de la Roumanie.

La ville estmentionnée pour la première fois en 1459 comme marché fortifié au carrefour des routes commerciales entreTârgoviște, alors capitale de laValachie,Brașov (allemand :Kronstadt) enTransylvanie, et le port deSan-Giorgio fondé par lesGénois sur leDanube. Ce marché s'est rapidement développé et devient, auXVIIe siècle, la capitale de la principauté de Valachie, puis, en 1859, de laRoumanie.

Lors du dernier recensement de 2021, la municipalité comptait 1 716 961 habitants, en diminution par rapport à 2011, 2002 et 1992. Bucarest restela plus grande ville de Roumanie. On la surnomme parfoisMicul Paris, qui signifie « Le petit Paris », ou encore « le Paris des Balkans »[réf. nécessaire].

Étymologie

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Selon la légende attestée auXIXe siècle[2],[3],București viendrait deBucur (en), un berger qui se serait établi le premier sur l’emplacement actuel. Comme, en roumain,bucur signifie « joie », de nombreux écrivains roumains surnomment Bucarest « la ville de la joie ». En fait, en Roumanie, beaucoup detoponymes en…ești sont le pluriel despatronymes en…escu et rappellent l’allégeance des personnes concernées à un fondateur (marchand, fermier libre,boyard,voïvode ouhospodar) : ainsi,București peut parfaitement être le pluriel deBucurescu, patronyme rappelant l’allégeance à un quelconqueBucur (équivalentroumain deHilaire) ; il est seulement peu vraisemblable qu’il s’agisse d’un simple berger, et plus probable qu’il s’agisse d’un important propriétaire de troupeaux, la ville avec ses lacs étant une étape et un marché sur les chemins detranshumance entre lesCarpates (estive) et leDanube (hivernage). La forme française du nom de la ville provient de l'allemand :Bukarest[4].

Géographie

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Communes limitrophes deBucarest
MogoșoaiaOtopeni,VoluntariPantelimon
Chitila,
Chiajna,
Domnești,
Olteni
BucarestGlina,Cernica
BragadiruMăgurele,JilavaBerceni,Popești-Leordeni

Topographie

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Bucarest vu par le satellite Spot.

Bucarest se trouve dans le sud de la Roumanie, entrePloiești au nord etGiurgiu au sud, à moins de 80 kilomètres de laBulgarie.

La plaine de Bucarest, sous-région de laplaine valaque (de l'est de laSerbie au sud-est de la Roumanie), s'étend le long de laDâmbovița, du nord dans lesCarpates, au sud dans la vallée de l'Argeș. Bucarest est au centre-sud de cette plaine, entre 60 et 90 mètres d'altitude.

En tant que capitale, Bucarest est un nœud de transport important, sur le chemin de laroute européenne 81 dePitești àConstanța, et au cœur du réseau deschemins de fer roumains (gare d'origine de cinq lignes principales).

Hydrographie

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Articles détaillés :Dâmbovița (rivière) etColentina (rivière).
Le lac Cișmigiu.

LaDâmbovița traverse la ville d'Ouest, au niveau deChiajna, en Est, au niveau deGlina. La Dâmbovița se jette dans l'Argeș, un affluent duDanube.

LaColentina s'écoule dans la partie nord de Bucarest, se jetant plus en aval de la ville dans la Dâmbovița.

Les deux rivières sont l'objet de nombreux lacs naturels ou artificiels au sein de la ville, particulièrement pour la Colentina lelac Herăstrău, lelac Floreasca, lelac Tei ou lelac Colentina.

Lelac Cișmigiu se situe au centre de la ville, dans leparc portant le même nom. Ledit lac, qui fut utilisé pour les bains à l'époque médiévale, est entouré duparc Cișmigiu, inauguré en 1847 sur les plans de l'architecte allemand Carl F. W. Meyer.

Géologie et relief

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Bucarest comporte trois collines :Cotroceni,Dealul Mitropoliei et labutte de Spirea (siège du palais du Parlement, ancienne maison du Peuple).

Climat

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Le climat de laValachie estcontinental, avec de forts écarts entre des hivers rigoureux et des étés plutôt moites. Les précipitations tombent majoritairement au printemps et en été. Jadisville-jardin, Bucarest atténuait alors ces contrastes, ses nombreuxarbres coupant le vent d'hiver et maintenant la fraîcheur en été. Aujourd'hui livrée aubéton, auverre et à lathrombose automobile (qui envahit même les trottoirs), la cité a accentué ses contrastes climatiques, et il n'est pas rare que les mois d'été, la température diurne dépasse largement30 °C près des façades ou des places sans verdure exposées au soleil.

Relevé météorologique de Bucarest
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)−5,5−3,30,35,610,51415,61511,15,71,6−2,65,6
Température moyenne (°C)−20,45,411,816,920,422,221,817,911,95,80,611,1
Température maximale moyenne (°C)1,54,110,51823,326,828,828,524,618103,816,5
Précipitations (mm)403638467077645842324943595
Source :(en) « Bucuresti/IMH, Romania: Climate, Global Warming, and Daylight Charts and Data », surClimate-charts.com(consulté le).


Transports

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Transport en commun

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Station de métro Titan.
Vidéo :trams ettrolleys de Bucarest, 2014.

Le réseau de transport public de Bucarest est le plus important au niveau national et est l'un des plus étendus d'Europe. Il comporte plusieurs lignes demétros,tramways,trolleybus et bus exploitées par la STB (Societatea de Transport București). Le parc de véhicules, extrêmement vétuste en 1990, a été en grande partie renouvelé et mis aux normes de sécurité et de confort européennes, mais reste insuffisant, d'autant que la rareté des couloirs en site propre englue les véhicules dans les embouteillages. Un système privé de minibus est aussi présent à Bucarest. Le métro était exploité en partie par la CFR (leschemins de fer) et en partie par la STB. Depuis 2007, l'ensemble du métro est exploité par l'Autorité métropolitaine de transport de Bucarest.

Malgré ces progrès, le réseau ne répond pas bien aux besoins, car les modifications apportées par ladictature à l'époque deNicolae Ceaușescu ont été conservées à cause de la priorité absolue donnée à l'automobile : de nombreux passages piétons ont été supprimés, or certains seulement sont remplacés par des tunnels, pas toujours accessibles aux moins mobiles, et surtout le réseau detramways qui, avant 1985, était interconnecté au centre de la ville, Place de l'Union, n'a pas été à nouveau raccordé : les terminus des différents réseaux se trouvent donc à plus d'un kilomètre les uns des autres, obligeant les voyageurs à de longues et périlleuses marches et traversées de rues. La mairie a lancé en 2023 les travaux pour relier de nouveau les deux réseaux de tramways.

Métro
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Article détaillé :Métro de Bucarest.

Le plus fiable des modes de transport en commun de Bucarest est le métro, aujourd'hui exploité par la société « Metrorex ».

Le réseau est composé en 2013 de quatre lignes :

Le réseau actuel est donc constitué de 86 km et 63 stations. Les stations sont en moyenne espacées de 1,5 km l'une de l'autre. Il constitue le moyen de transport le plus rapide de la ville.

En plus du prolongement de la ligne M4, il est également prévu :

Transport de surface
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Articles détaillés :Autobus de Bucarest,Tramway de Bucarest etRégie Autonome des Transports de Bucarest.

Le transport en commun de surface est de la responsabilité de laSociété de Transport Bucarest (ro) (STB) et comprend un réseau à la fois d'autobus, detrolleybus, de tramway et demétro léger. Le réseau de la STB est l'un des plus denses d'Europe, gérant le déplacement de près de 2,3 millions de passagers par jour sur 105 lignes de bus, 18 lignes de trolley et 25 lignes de tramway. Le réseau de tramway estactuellement[Quand ?] en transition : les lignes desservant le centre-ville en ont été démantelées, d'autres sont converties en métros légers. L'acquisition de nouveaux véhicules pour les autobus est lancée.

Lestaxis sont très nombreux à Bucarest (9 500 chauffeurs autorisés en 2008) avec des tarifs autour de 1,4 lei la minute (soit environ 30 centimes d'euro). Certains sont trois fois plus chers mais le tarif est obligatoirement indiqué sur la carrosserie.

Transport aérien

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Nouvelle aérogare de l'aéroport d'Otopeni.

La ville est desservie par deux aéroports :

Henri-Coandă est le plus grand aéroport roumain avec un trafic de 5 millions de passagers en 2007. La principale compagnie en est la société nationale roumaineTarom.

L'aéroport international Aurel-Vlaicu, plus petit, est utilisé pour des vols de fret et des vols à bas coût.

Transport ferroviaire

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Bucarest est le nœud ferroviaire principal de la compagnie nationale deschemins de fer roumains. La gare la plus importante est lagare du Nord d'où partent et arrivent tous les jours des trains provenant ou vers de nombreuses localités roumaines et également de grandes villes européennes, par exemple :

De la Gare du Nord, le trafic journalier est constitué de 283 trains de la compagnie des voyages de la CFR et 2 de l'opérateur privéRegiotrans.

Il existe encore d'autres gares à Bucarest, à savoir : Ouest (Basarab), Băneasa, Est (Obor), Progresul et Titan-Cățelu, mais leur utilisation est très réduite car l'ensemble de gares multiples (inspiré deParis etLondres) mis en place auXIXe siècle a été remplacé, dans la seconde moitié duXXe siècle, par un réseau centralisé à la Gare du Nord (surtout pour les relations internationales), plus pratique pour lapolice politique de ladictature communiste dans sa tâche de surveillance des déplacements. La Gare du Sud (Filaret) a même été fermée en tant que terminus ferroviaire et convertie en gare routière inter-urbaine.

À partir de la ville, il existe aujourd'hui 5 lignes principales[5] :

ainsi que deux lignes secondaires :

Transport routier

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Durant plus de cinquante ans (1960-2010), une politique du « tout-automobile » s'est traduite à Bucarest par un grand développement des voies de circulation routière : percement à travers le centre de grands et larges boulevards de forte circulation, reliant le centre urbain à la périphérie, recul du transport électrique de surface (disparition de lignes de tramway et de trolleybus), raréfaction des arrêts (un sur trois a été supprimé). Cette politique à largement favorisé l'afflux des automobiles en ville, notamment depuis 1990, selon le phénomène connu des urbanistes sous le nom d'« aspirateur à voitures », notamment le long des axes principaux (Nord-Sud, Est-Ouest, Nord-Ouest-Sud-Est) et des deux anneaux (intérieur et extérieur) constamment engorgés.

Les autres rues de la ville sont également bondées, tant aux heures de pointe, par les voitures de passage cherchant désespérément des raccourcis, qu'aux heures calmes où les piétons ne peuvent plus circuler sur les trottoirs, convertis en parkings sauvages. Chaque jour, plus d'un million de véhicules circulent dans la ville (un pour deux habitants). Les encombrements, les accidents, la pollution atmosphérique et sonore (l'usage duklaxon est permanent et omniprésent), la formation de trous et de nids de poule sont les conséquences directes de cette situation qui dégrade fortement la qualité de vie, met celle des plus faibles (enfants, personnes âgées, handicapés) en danger, et est devenue le problème principal de la municipalité.

Bucarest est également un nœud principal du réseau de routes nationales roumaines, ainsi que le point de départ de troisautoroutes (laA1 versPitești, laA2 versConstanța et laA3 versPloiești) et des nouvelles routes nationales (DN1 versOradea,DN1A versBrașov,DN2 versSuceava,DN3 versCălărași,DN4 versOltenița,DN5 vers Girgiu,DN6 versTimișoara etCenad,DN7 versNădlac etDN71 versSinaia).

Environnement

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Bucarest, où est née lagéonomie sous les auspices deGrigore Antipa au début duXXe siècle, a pendant longtemps été une « ville-jardin », où il y avait trois arbres pour un immeuble et cinq mètres carrés de verdure pour un mètre carré bâti. Tout cecouvert végétal avait une double utilité :

  • régulatrice climatique, elle protégeait du lourd soleil, de la poussière et des orages soudains de l'été continental et du glacial blizzard d'hiver (leclimat continental étant très contrasté) ;
  • nourricière, elle pallia, pendant ladictature, les constantespénuries de l'économie (mal)planifiée, en permettant aux Bucarestois de produire eux-mêmes quelques fruits et légumes dans leurs jardins, y compris autour des immeubles collectifs où, à la place de pelouses, on voyait pousser poireaux, aubergines, poivrons, tomates ou pommes de terre.

Les Bucarestois aimaient alors leurs arbres et ne coupaient (à lascie manuelle) que leurs branches mortes (c'est le véritable sens du mot « élaguer »), laissant leur ramure se déployer et ombrer rues et jardins. Nombreux étaient les coins de rue où l'on voyait des arbres centenaires dominer des immeubles de plusieurs étages. En outre, les jardins publics étaient nombreux et très étendus, mais, depuis la deuxième moitié duXXe siècle, l'idéologieproductiviste de la « lutte de l'homme civilisé contre la nature sauvage », adoptée tant par le régimecommuniste des années 1945-1989 que par le régimelibéral qui lui a succédé, a progressivement imprégné les décideurs et l'opinion. Ainsi, l'aspect environnemental est aujourd'hui complètement négligé dans le mode de développement récent de la ville, malgré les efforts du ministère de l'Environnement[6].

À titre d'exemple, malgré le climat contrasté de Bucarest, depuis lachute du régime communiste, l'agglomération a subi laprolifération de l'automobile, la réduction des transportsélectriques et surrail, la diminution des espaces verts (qui ne représentent plus aujourd'hui qu'un sixième de la superficie urbaine) et l'émondage excessif des arbres survivants (à latronçonneuse mécanique), ainsi que la multiplication des hautes constructions de béton et de verre àeffet de serre, de 8 à 20 étages pour la plupart. Pour compenser les effets climatiques négatifs de cette évolution, on abuse du chauffage l'hiver et de laclimatisation l'été. Les émissions de dioxyde de carbone de plus en plus importantes ontchangé le climat de la ville, beaucoup plus contrasté qu'auparavant[7], avec descanicules estivales devenues habituelles, des précipitations de plus en plus violentes, et des gels hivernaux qui, en congelant l'eau infiltrée sous les revêtements routiers, créent des nids de poule au dégel. Les Bucarestois, respirant un air vicié et soumis à des contrastes thermiques accrus, développent de plus en plus de maladies infectieuses et d'allergies[8][réf. incomplète].

Transformations de la Place de l'Université

Urbanisme

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Blocuri (préfabriqués de typepanelak) à Pantelimon datant des années 1980.

L'urbanisme bucarestois est éclectique : plusieursséismes, incendies etinvasions ont partiellement détruit la ville, des plans d'ensemble ont été élaborés à plusieurs reprises, plusieurs ont été commencés dans la période de l'entre-deux guerres et sous lerégime communiste, mais aucun n'a pu être mené à son terme, et les architectes ne tiennent en général compte que de leurs propres idées, pas du paysage urbain ni des styles présents alentour.

Morphologie urbaine

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Comme pour de nombreuses villes européennes, l'urbanisme de Bucarest a été organisé par la volonté des dirigeants politiques, une fois la ville parvenue au statut de capitale, mais ces dirigeants ont rarement eu le temps d'aller au bout de leurs intentions. Bucarest offre une grande variété architecturale, mêlant bâtiments traditionnels roumains, constructions influencées par l'école française, bâtiments issus de la période communiste, sans oublier les constructions les plus récentes, de l'architecture contemporaine.

Le centre-ville est un mélange d'architecturebaroque,néo-classique etart nouveau. Quelquesgratte-ciel staliniens mis à part, architecture de l'ère communiste est essentiellement d'allure utilitaire, avec des immeubles géants de faible qualité, en béton préfabriqué comme dans tout lebloc de l'Est, appelésblocuri enroumain (etpanelaks dans les pays voisins, dutchécoslovaque « en panneaux ») : elle domine le long des grands boulevards, dans les parties les plus excentrées de la ville (qui en font administrativement partie) et dans quelques communes de banlieue.

L'influence française sur une partie de l'architecture bucarestoise des années 1870-1935 fut telle, que Bucarest était alors appelée le « Petit Paris ». On doit cette influence à des architectes commeIon Mincu ouPetre Antonescu tous deux élèves de l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et représentants du style architecturalnéo-brancovan. Preuve de leur importance : l'Université d'architecture et d'urbanisme porte le nom d'Ion Mincu.

À la suite de la prise de pouvoir duParti communiste roumain en 1945 (qui appliqua sur le terrain le couplet del'Internationale « Du passé faisons table rase ») la ville a connu des transformations morphologiques importantes sous le mandat deNicolae Ceaușescu, notamment après letremblement de terre de 1977. Des bâtiments anciens du centre-ville, bien qu'ayant souvent mieux résisté que lesblocuri (oupanelaks), ont été jugés trop fragiles, notamment les églises, et ont été détruits pour être remplacés par de nouveaux blocs résidentiels. Un monument imposant destyle stalinien, la « maison du peuple » fut également construit durant cette période à la place de tout un quartier du centre-ville historique ; il est le second plus vaste bâtiment administratif du monde après lePentagone américain.

Le patrimoine de Bucarest a subi de nombreuses pertes, d'une part lors de ces convulsions naturelles ou historiques, mais aussi avec la transformation de la société roumaine depuis le début des années 2000. La faiblesse des lois protégeant le patrimoine, le petit nombre d'immeubles inscrits sur la liste du Patrimoine Historique, ainsi que lacorruption endémique ont créé un terreau fertile pour les promoteurs peu scrupuleux. De nombreuses constructions purement fonctionnelles, sans souci esthétique ni aucune recherche architecturale, ont remplacé les maisons, jardins, villas et palais typiquement bucarestois qui constituaient une richesse architecturale et culturelle unique[réf. nécessaire].

Mais depuis les années 2010, souvent sous lapression dela jeune génération qui a formé des associations et des ligues de défense du patrimoine, d'anciens palais et immeubles du centre ancien commencent à être restaurés et quelques-uns ont été classés aupatrimoine mondial[9].

Architecture historique

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Église Stavropoleos.
Intérieur duCercle militaire.
Style roumain néoclassique de l'École centrale pour les filles (maintenant l'École centrale de Bucarest).

De l'architecture bucarestoise ancienne, les rares édifices qui avaient survécu jusqu'à l'époque moderne ont été détruits sous lagouvernance communiste notamment avec le processus desystématisation engagé à la suite duséisme de 1977 : seules les ruines dupalais princier médiéval ont été conservées. Quelques constructions de la Renaissance ont aussi survécu : ce sont surtout des églises. Beaucoup d'immeubles du quartier deLipscani datent de la première moitié duXIXe siècle : c'est le cas ducaravansérail d'Emmanuel Mârzaian. Depuis la fin duMoyen Âge, ce quartier était le cœur du commerce à Bucarest. Abandonné comme « vieillerie de l'ère bourgeoise-nobiliaire » (vechitură burghezo-moșierească) ce centre-ville ancien est tombé en ruines dans les années durégime communiste de Roumanie, et plusieurs bâtiments historiques se sont même effondrés. En 2005, la zone deLipscani a été rendue piétonne et elle est en cours de restauration.

Derrière les rangées monumentales d'immeubles modernes de l'« ère Ceaușescu » qui longent les grands boulevards, le centre-ville a conservé une partie de son patrimoine architectural de la fin duXIXe siècle et du début duXXe siècle, et en particulier de la période d'entre-deux-guerres, considérée comme l'« âge d'or » de Bucarest, avec notamment un important parc immobilier « art nouveau » et « bauhaus ». À cette époque, sous l'égide d'Ion Mincu, l'architecture urbaine valorisait l'identité culturelle locale, en s'inspirant de l'architecture religieuse et laïque de la Renaissance roumaine, comme l'église du monastère Stavropoleos ou l'église (disparue à l'époque communiste) du monastère Văcărești, et aussi des motifs décoratifs de l'architecture populaire paysanne, présentée aumusée du Village de Bucarest.

Deux constructions remarquables de cette époque sont lePalais Crețulescu abritant aujourd'hui les services roumains de l'UNESCO et lePalais Cotroceni, ancienpalais royal secondaire, puisPalais des pionniers, puis résidence pour les visiteurs d'État du régime communiste, et aujourd'hui siège de laprésidence de la République. Beaucoup de constructions imposantes telles que lagare de Bucarest Nord, laBanque nationale de Roumanie et lePalais des Téléphones datent de cette période.

Dans les années 2000, les bâtiments historiques du centre-ville ont été en grande partie restaurés. Dans certains quartiers résidentiels de la ville, en particulier dans les quartiers centraux etnord avec une population à revenus élevés, de nombreuses villasXXe siècle ont également été restaurées dans la décennie qui a suivi larévolution.

Constructions historiques

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L'hôpital Colțea, l'un des plus anciens de la ville, date de 1704.

Certaines rues sont bordées de somptueux palais néobaroques protégés comme :

Bâtiments modernes

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Depuis lachute du communisme en 1989, plusieurs bâtiments de l'ère communiste ont été rénovés, modernisés et utilisés à d'autres fins. Ainsi, plusieurs ensembles obsolètes de vente au détail ont, par exemple, été reconvertis en centres commerciaux. Dotés de salles circulaires géantes, que l'on surnommait autrefoisironiquement « cirques de la faim » en raison des pénuries alimentaires vécues dans les années 1980, ces complexes furent construits à l'époque de Ceaușescu et devaient accueillir marchés alimentaires et restaurants. Cependant la plupart étaient inachevés au moment de la chute de la dictature.

Les centres commerciaux modernes commeUnirea,Centre commercial de Bucarest, laRomania et laPlaza City Mall ont tous été élevés sur les structures préexistantes de ces « cirques de la faim ». Autre exemple intéressant, la modernisation et la transformation du grand bâtiment du Centre Civique (Centrul Civic) en hôtel Marriott. Ce processus s'est accéléré dans les années 2000, lorsque la ville a connu unboom immobilier. De nombreux bâtiments du centre-ville datant de l'ère communiste sont alors devenus des cibles de choix en raison de leur emplacement. Ces dernières années, de nombreux immeubles de l'ère communiste ont également été rénovés pour améliorer leur aspect extérieur.

Le développement d'une architecture contemporaine à Bucarest a eu lieu après la chute du communisme et en particulier après 2000, lorsque la ville a connu une période de renouvellement urbain et architectural, profitant de la forte croissance économique roumaine. Les bâtiments construits alors sont principalement constitués de verre et d'acier et s'élèvent souvent à plus de dix étages. Il en existe de nombreux exemples, que ce soit des centres commerciaux (en particulier le Centre commercial de Bucarest, réalisé à partir de la transformation et de l'extension d'un bâtiment abandonné), des immeubles de bureaux, ou encore des banques, etc.

Depuis 2005, un nombre important d'immeubles de bureaux sont en construction, en particulier dans les quartiers nord et est de la ville. En outre, une tendance apparue ces dernières années consiste à ajouter des ailes ou des façades modernes à des bâtiments historiques à l'architecture plus classique. Le bâtiment de l'Association des architectes, bâtiment moderne de verre et d'acier construit derrière une façade classique en pierre, en constitue un des exemples les plus remarquables.

En dehors de bâtiments utilisés par des entreprises ou des institutions officielles, différentes nouvelles constructions sont en cours. La plupart concernent des immeubles de bureaux de grande hauteur ainsi que des copropriétés résidentielles en banlieue. Ces projets sont de plus en plus importants au nord de Bucarest, moins densément peuplé, car il abrite un nombre important de Bucarestois des classes supérieures en raison du processus degentrification (de plus en plus cher) en cours dans ces quartiers.

Siège de l'Union des architectes de Roumanie. L'immeuble a gardé la façade d'un bâtiment de finXIXe siècle que lesballes et incendies de 1989 ravagèrent.
  • Magasins sur le boulevard Magheru
  • Mémorial de la renaissance : (Memorialul Renașterii) est unmémorial qui commémore les victimes de laRévolution roumaine de 1989. Il est constitué d'une colonne pointue en marbre de 25 mètres de haut où est fixée une colonne en métal.
  • Mémorial desRésistants contre la dictature communiste, dit « monument des trois ailes ».
  • Palais de justice de Bucarest : réalisé sur les plans d'Albert Ballu (architecte notamment du palais de justice deCharleroi enBelgique) et deIon Mincu, le palais de justice a été terminé en 1895. Il est situé sur leSplaiul Independenței, le long de laDâmbovița
  • Palais du Parlement ou « palais du Peuple » : cette construction gigantesque destyle stalinien a été édifiée entre 1984 et 1989. Le projet initial visait à regrouper toutes les institutions de l'État ainsi que la résidence deNicolae Ceaușescu.
  • Floreasca City Center (en) est un projet de nombreux bâtiments destinés à de nombreuses activités, dans le quartierAviației. En 2012, laSky Tower, tour de 137 mètres a été terminée. Il s'agitactuellement[Quand ?] du plus haut bâtiment de Bucarest en attendant la réalisation définitive de la Tower Dorobanti.
  • Dâmbovița center est l'ancienne maison de la radio. Il est situé à proximité de laDâmbovița et de la collineCotroceni.
  • Sema Parc : complexe de bureaux et d'appartements situé sur l'ancienne usine Semănătoarea fabriquant des machines agricoles, dans la zoneGrozăvești.
  • Tour de Dorobanti est une tour de 200 mètres de hauteur en construction.
  • Tower Center International est un bâtiment destiné à des bureaux construit sur les plans deVladimir Arsene de 106,3 mètres de haut.
  • Asmita Gardens : complexe résidentiel situé au carrefour de laCalea Văcărești et duSplaiul Unirii réalisé par l'architecteCălin Negoescu.
  • City Gate Towers : le City Gate est un complexe formé de deux tours destinées à des bureaux de 18 étages, situé près de laPiața Presei Libere et terminé en.

Voirie

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Articles détaillés :Liste des places de Bucarest etCentura București.

Places

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Place de la Révolution.
Place de l'université à Noël,by night

Rues

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Boulevards

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Le Boulevard Unirii vu depuis le Palais du Parlement.
  • Boulevard de l'Union : construit sur les ordres de Ceaușescu (selon ses plans) et devant s'appeler à l'origine « Boulevard de la Victoire du Communisme » (« sur la Ville », ajoutait l'humour bucarestois), il est de 30centimètres plus large que lesChamps-Élysées. Le Boulevard Unirii est aussi le plus long boulevard (ou avenue) de l'Europe avec 3 500 mètres.

Héraldique

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De gueules au saint Démétrios de carnation habillé d'or et de gueules, couvert d'un manteau d'azur, tenant en pal à droite une pique d'argent emmanchée d'or et à gauche une croix latine d'or.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de Bucarest.

Moyen Âge

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Les ruines deCurtea Veche, cour royale auMoyen Âge.

L'histoire de Bucarest est plus ancienne que son statut de capitale de la Roumanie, qui date seulement du milieu duXIXe siècle.

En effet, la cité fut fondée auXIVe siècle parMircea l'Ancien (Mircea cel Bătrân), après sa victoire sur les Turcs, comme « forteresse de Bucarest » (et il est alors possible queBucur ait pu en être le premier gouverneur militaire). La capitale de laValachie était alors dans lesCarpates, àCurtea de Argeș, et plus tard àTârgoviște. C'est en 1459, lorsqueVlad III l'Empaleur (Vlad Țepeș), prince de Valachie y fit des escales prolongées, que la vieille courvoévodale de Bucarest,Curtea Veche, fut bâtie.

Plus tard, durant le règne deRadu III le Beau (Radu cel Frumos), Bucarest devient la résidence secondaire régulière de la cour. Toutefois Bucarest n'a jamais eu de remparts, et, en cas de guerre, les habitants, avec leurs biens et bétail, se réfugiaient à proximité, dans l'épaisse forêt de Vlăsia ou dans les marais de Călugăreni, véritables pièges pour les différents envahisseurs[10].

Renaissance, nouvelle capitale

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Incendiée par lesTurcs en 1595, durant les guerres deMichel le Brave, Bucarest est rebâtie et continue à grandir en taille et en prospérité. Son centre se situe autour de la « grand'rue »Ulița mare qui, à partir de 1589, est surnomméeLipscani d'après le nom des marchands qui importaient objets, étoffes et denrées de lafoire de Leipzig (dans leslangues slaves:Lipsca, « la ville destilleuls »). AuXVIIe siècle, Bucarest devient le centre commercial le plus important de la Valachie et, en 1698, le prince régnantConstantin Brâncoveanu la choisit comme capitale de la principauté. Vers la fin duXVIIIe siècle, elle devient, avecJassy enMoldavie, le principal foyer de larenaissance culturelle roumaine.

Temps des révolutions

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La rue Blănari (rue des fourreurs) à Bucarest en 1836, parDieudonné Lancelot.

AuXIXe siècle, alors que la Roumanie sert de théâtre d'opérations aux guerres des empires voisins et que lesRoumains se soulèvent lors des révolutionsde 1821 etde 1848, Bucarest est fréquemment occupée et pillée par lesOttomans, lesAutrichiens et lesRusses. Elle est longuement occupée deux fois par ces derniers, en 1828-1833 et en 1853-1854, puis par une garnison autrichienne en 1854-1857. En outre, le, 2 000 bâtiments de Bucarest sont la proie d'un incendie, qui détruit un tiers de la cité. Ces ravages font disparaître une partie du patrimoine le plus ancien.

Capitale de l'Union des pays roumanophones

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Bucarest en 1837.

En 1861, lors de l'union des « principautés danubiennes » deValachie etMoldavie, Bucarest devient la capitale de la nouvelleprincipauté de Roumanie. Grâce à ce nouveau statut, la population et la surface bâtie de la ville augmentent considérablement dans la seconde partie duXIXe siècle. La richesse architecturale et la culture cosmopolite de cette période valent à Bucarest son surnom deParis oriental, avec l'avenue de la Victoire (Calea Victoriei) commeChamps-Élysées. Mais la fracture sociale entre riches et pauvres, décrite en ce temps-là parFerdinand Lassalle, en fait un nid de tensions à la fois sociales et nationales (les minorités, installées depuis longtemps et bien représentées en milieu urbain, sont plus instruites et aisées que les Roumains d'origine rurale qui y affluent).

Entre le et, la ville est occupée par les Allemands et la capitale est transférée àIași.

Après laPremière Guerre mondiale, Bucarest devient la capitale du royaume de laRoumanie unifiée, qui inclut désormais laTransylvanie et laBucovine jusque-làaustro-hongroises, et laMoldavie orientale (annexée par l'Empire russe en 1812). Entre les deux guerres, la ville eut le surnom dePetit Paris, tant les Français y sont nombreux (la Roumanie forme, avec laTchécoslovaquie et laYougoslavie, la « Petite Entente » alliée à laFrance). Quelques bâtiments monumentaux ont été construits par des architectes français (l'Athénée, le Palais CEC (Caisse d'Epargne :Palatul Casei de Economii și Consemnațiuni), mais la ville a surtout été le théâtre d'expression de styles architecturaux multiples tels l'Art nouveau, leBauhaus ou les styles purement locaux ditsNéo-brancovan etNéo-vénitien dont il reste, malgré les destructions ultérieures, d'intéressants exemples.

Comme toute la Roumanie, Bucarest dut subir les régimes dictatoriauxcarliste,fasciste etcommuniste de à. Pendant laSeconde Guerre mondiale, Bucarest souffre à la foisdes bombardements anglo-américains (pendant lerégime Antonescu, allié duTroisième Reich) et allemands (après que la Roumanie arejoint les Alliés).

Période communiste

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Dans l'ensemble, leniveau de vie a considérablement baissé par raport à l'entre-deux-guerres. Le gouvernmenet va investir des sommes importantes pour masquer le «Bucarest gris», avec des résultats mitigées[11].

Aupouvoir du au, leParti communiste roumain développe un urbanisme volontariste, déconnecté des réalités et des besoins de la population, qui se traduit sur le terrain par une série de destructions de monuments historiques (notamment de statues et d'églises, jugées porteuses des souvenirs d'un passé révolu), par la construction de grandes barres d'immeubles collectifs anonymes, appelésblocuri (oupanelaks : termetchécoslovaque utilisé dans lebloc de l'Est car bâtis à partir de panneaux préfabriqués) et où chauffage et eau manquent dans les étages supérieurs, et par la dégradation des transports urbains soumis aux caprices des dictateurs successifs, mais aussi d'urbanistes amis des premiers, qui, ralentis dans leurs trajets en automobile par les transports en commun et l'afflux de voyageurs dans les stations et gares, raréfient les arrêts et déconnectent les lignes, soumettant la population à des marches d'autant plus prolongées que les véhicules anciens ne sont pas remplacés au rythme de leur mise hors-service[12].

Palais du Parlement

Ce processus empire après 1977, lorsque letremblement de terre de 1977 de magnitude 7,4 sur l'échelle de Richter fait 1 500 victimes et donne un « coup d'accélérateur » au programme communiste denettoyage des traces du passé bourgeois-aristocratique (selon la terminologie officielle omniprésente). Sous la présidence deNicolae Ceaușescu (1965-1989), la plus grande partie du centre historique de la ville est ainsi détruite et remplacée par des immeubles de style soviétique, dont le meilleur exemple est leCentre civique, qui inclut lepalais de la République, pour lequel un quartier historique entier a été rasé. L'exécution sommaire du dictateur et de son épouse en 1989, après un simulacre de procès, sauve certains quartiers historiques, encore debout aujourd'hui.

Bucarest est le principal théâtre de larévolution de, commencée àTimișoara, puis en 1990, des manifestations étudiantes (Golaniades) et de leur répression sauvage (Minériades) par les mineurs de la vallée duJiu, eux-mêmes manipulés par le pouvoirpost-communiste.

Période contemporaine

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Centre de Bucarest, Rue Selari. Strada Selari.

Depuis 1990, avec le rétablissement de ladémocratie et l'ouverture des frontières, la ville évolue rapidement. De très nombreux commerces s'ouvrent et le nombre de véhicules individuels explose, posant des problèmes de circulation qui gênent aussi les transports urbains et pèsent sur la santé des Bucarestois.

Après 2000, profitant du début duboom économique en Roumanie, la ville se modernise : des immeubles de grande taille, des centres commerciaux et des quartiers résidentiels modernes surgissent, surtout dans les quartiers nord, alors que le centre historique de Bucarest subit une importante dégradation : si certains monuments classés sont restaurés, beaucoup d'autres se dégradent au même rythme que les immeubles anciens non classés et finissent par être démolis en dépit de la loi[13]. La ville renouvelle cependant sa voirie et ses réseaux d'adduction d'eau et de gaz, son réseau électrique et ses véhicules des transports urbains, domaines dans lesquels l'offre reste inférieure aux besoins, d'autant que la fin des restrictions imposées par le régime communiste ouvre la ville à un importantexode rural.

L'offre reste insuffisante également parce que les modifications apportées par le régime Ceaușescu au réseau ont été conservées à cause de la priorité absolue donnée à l'automobile. Par exemple, de nombreux passages piétonniers ont été remplacés par des tunnels peu accessibles aux moins mobiles ; de plus, le réseau destrams qui, avant 1985, était interconnecté au centre de la ville, Piața Unirii, n'a pas été de nouveau raccordé : les terminus des différents réseaux se trouvent donc à plus d'un kilomètre les uns des autres, obligeant les voyageurs à de longues et périlleuses marches et traversées de rues. Ainsi le progrès n'empêche pas la capitale roumaine d'être de plus en plus dangereuse pour lespiétons et lescyclistes, comme en témoigne l'augmentation des accidents[14].

Traités signés à Bucarest

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  1. Traité du, à la fin de laguerre russo-turque de 1806-1812. LaMoldavie perd laBessarabie.
  2. Traité du, à la fin de laguerre serbo-bulgare.
  3. Traité du, à la fin de ladeuxième guerre balkanique.
  4. Traité du, le traité d'alliance entre la Roumanie et l'Entente (France,Grande-Bretagne,Russie etItalie).
  5. Traité du, traité entre la Roumanie et lesempires centraux mais qui n'a jamais été ratifié.

Décoration française

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La commune a été décorée le de lacroix de guerre 1914-1918[15].

Politique et administration

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Organisation administrative

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Article détaillé :Secteurs de Bucarest.
Les secteurs de Bucarest.

Bucarest est la seule ville de Roumanie qui n'appartient pas à unjudeț. Elle est dirigée par un maire — dit maire général —, en 2023Nicușor Dan. La ville a une superficie totale de 228 km2, qui est divisé en 6secteurs administratifs dirigés par unmaire de secteur.

Les limites des secteurs sont distribuées de manière radiale et la numérotation des secteurs est effectuée en sens horaire.

Le maire général est responsable des services publics (eau, transports, artères routières principales), tandis que le maire de secteur a pour responsabilités les liens entre les citoyens et les conseils locaux, les artères routières secondaires, les parcs, les écoles et les services d'assainissement (ramassage d'ordures).

Répartition des secteurs

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Zone métropolitaine

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La zone métropolitaine de Bucarest (ZMB) comprendactuellement[Quand ?] approximativement 2,4 millions d'habitants (des sources non officielles donnent le chiffre de 3,4 millions). Conformément aux projets du maire de Bucarest, la ZMB est destinée à être constituée de 94 unités administratives et territoriales sur une zone d'environ 5 000 km2.

Qualité de vie

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Conformément aux études concernant la qualité de vie, émises de manière annuelle par l'entreprise de consultants Mercer, Bucarest atteint la94e place du top mondial, en 2001, et descend à la108e place en 2009.

Bucarest est également avant-dernière du classement concernant la qualité de vie des capitales de l'Union européenne devantSofia, capitale de laBulgarie.

Politique

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Liste des maires successifs

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Article détaillé :Maire de Bucarest.
NomPartiDébut du mandatFin du mandat
Crin HalaicuPNL19921996
Victor CiorbeaPNȚCD19961997
Viorel LisPNȚCD19972000
Traian BăsescuPD20002004
Răzvan Gheorghe MurgeanuPDL20042005
Adriean VideanuPDL20052008
Sorin OprescuInd20082015
Ștefănel-Dan MarinUNPR20152015
Răzvan SavaPNL20152016
Gabriela FireaPSD20162020
Nicușor DanInd20202028

Composition du Conseil général de la municipalité de Bucarest

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Résultats desélections municipales de 2020[16]
PartiSièges
Parti social-démocrate (PSD)
21  / 55
Alliance USR-PLUS (USR-PLUS)
17  / 55
Parti national libéral (PNL)
12  / 55
Parti Mouvement populaire (PMP)
5  / 55

Budget et fiscalité

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Instances judiciaires et administratives

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Jumelage et partenariats

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Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Évolution démographique (ligne 1)
1798183118771930194819561966
30 00061 000178 000633 0001 025 0001 178 0001 367 000
Évolution démographique (ligne 2)
19771992200220112022--
1 807 0002 067 0001 926 0001 883 4251 785 000--
Évolution démographique de 1930 à 2011

Religions

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Religion1930[17]2002[18]2011[19]
Orthodoxes76,4 %96,05 %84,31 %
Romano-catholiques5,6 %1,21 %1,18 %
Musulmans0,2 %0,49 %0,48 %
Pentecôtistes0,28 %0,27 %
Adventistes du septième jour0,22 %0,22 %
Gréco-catholiques2,0 %0,39 %0,21 %
Baptistes0,19 %0,18 %
Chrétiens selon l’Évangile0,11 %0,10 %
Témoins de Jéhovah0,10 %
Évangéliques0,12 %0,09 %
Juifs11,8 %0,13 %0,08 %
Réformés1,1 %0,09 %0,07 %
Luthériens1,9 %0,03 %0,02%
Autres0,7 %0,05 %0,12 %
Athées/sans religion0,2 %0,18 %0,59 %
Non-renseigné0,1 %0,10 %11,80 %

En 1877, Bucarest compte 177 646 résidents. D'un point de vue confessionnel, on y recensait une prédominance chrétienne composée à 75 % d'orthodoxes (132 987), 10 % de catholiques romains (16 991), 3 % de protestants (5 854), 0,5 % de chrétiens arméniens et 0,12 % d'orthodoxes lipovènes. Concernant les autres religions, la confession la plus importante était lejudaïsme (12 % de la population de Bucarest, en majoritéashkénaze, en minoritéromaniote mais de riteséfarade).

Parmi les confessionschrétiennes de Roumanie, l'orthodoxie domine (Église orthodoxe roumaine, mais aussi églises orthodoxes bulgare, grecque, russe, serbe, ukrainienne) et il existe également des groupes religieuxcatholiques romains,catholiques de rite grec etprotestants de différentes obédiences (parmi lesquelles domine leluthéranisme). Beaucoup de catholiques romains, de luthériens et decalvinistes de Bucarest sont destransylvains, soithongrois d'originemagyare ousicule, soitallemands d'originesouabe ousaxonne.

Concernant l'Islam, beaucoup de musulmans de Bucarest sont soit desDobrogéens d'origineturque outatare, soit desArabes duMoyen-Orient venus faire du commerce et d'origine souventsyrienne,libanaise,palestinienne ouégyptienne.

Communautés ethno-linguistiques minoritaires

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Ethnie1930[20],[21]1992[22]2002[18]2011[23]
Roumaine77,7 %97,61 %97,02 %85,95 %
Rom1,2 %1,21 %1,41 %1,27 %
Hongroise3,7 %0,40 %0,30 %0,18 %
Turque0,2 %0,04 %0,12 %0,12 %
Juive10,8 %0,19 %0,12 %0,07 %
Allemande2,2 %0,21 %0,12 %0,06 %
Autres4,1 %0,32 %0,89 %0,67 %
Non-renseignée0,1 %0,02 %0,02 %
  • Hongrois

Alors que lesHongrois représentent environ 4 % de la population de Bucarest en 1930, ils ne représentent plus que 0,18 % de la population en 2011. Lelycée Ady Endre de Bucarest est un établissement scolaire delangue hongroise et laCasa Petőfi est le centre culturel de la communauté.

  • Allemands

La présence de lacommunauté allemande date duXVIIIe siècle. Selon une légende urbaine, elle aurait donné le nom au quartierLipscani, lieu central du marché de la ville,Lipsca l'ancien nomroumain de la ville deLeipzig, mais les historiens affirment que tout commerçant qui allait se fournir à la foire de Leipzig était appelélipscan sans nécessairement être allemand. Cette communauté allemande, composée d'Autrichiens (le plus souvent desSaxons de Transylvanie connaissant leroumain) et de Prussiens, était connue pour ses activités artisanales et commerciales. Il existe un établissement germanophone, leCollège Goethe de Bucarest.

  • Arméniens

Une communauté avec des anciennes traditions culturelles et économiques à Bucarest vient d'Arménie. Cette présence est attestée par l'existence de larue de l'Arménie, unecathédrale et son groupe épiscopal, et un cimetière arménien. Cette communauté comporte 815 personnes selon le recensement de 2002.

  • Grecs

Lacommunauté grecque possède une longue tradition à Bucarest. La présence de cette communauté est attestée dès avant lapériode phanariote (1715 – 1821). Mais il y a aussi des Grecs d'originepontique venus deDobrogée, et issus des rangs duParti communiste de Grèce, surnomméskoukoués (d'après le sigle grecKKE de ce parti), venus deGrèce après leur défaite lors de laguerre civile grecque (1949). En 2002, elle représente 0,67 % de la population de la ville.

  • Bulgares

La présence de lacommunauté bulgare est attestée auXVIIe siècle. Les autorités communistes avaient fermé le lycée bulgare, mais la ville l'a rouvert en 1999. Il accueille trois classes avec environ 80 élèves au total, délivrant un enseignement en langue bulgare. Cette réouverture a été réalisée via une action parallèle de réouverture du lycée roumain deSofia. Les Bulgares vivent principalement dans des quartiers en périphérie de la ville ou dans les villes environnantes (Brănești,Bragadiru,Glina (Ilfov),Dobroești,Pantelimon,Colentina,Chiajna,Popești-Leordeni).

  • Polonais

La présence d'unecommunauté polonaise s'explique par le fait que laRoumanie a accueilli, avant 1918, de nombreux polonais persécutés par les autoritésallemandes,autrichiennes ourusses, qui y ont fait souche. Parmi les membres de cette communauté, on peut citer H. Dabrowski qui fut maire de Bucarest durant la période 1940-1942. Larue de la Pologne a été nommée ainsi à la suite de la présence de cette communauté, qui s'est agrandie en 1939 avec l'arrivée de réfugiés fuyant l'invasion germano-soviétique.

  • Albanais

Bucarest est le centre névralgique de la communauté albanaise de Roumanie. Cette communauté est attestée dès leXVIIe siècle à travers les gardesarvanites (en roumainarnăuți) deshospodars et desboyards, mais s'est étoffée au milieu duXIXe siècle, quandBucarest est devenu le centre d'initiatives culturelles d'intellectuels commeDora d'Istria,Naim Frashëri,Jani Vreto ouNaum Veqilharxhi (auteur du premier abécédaire albanais).Aleksander Stavre Drenova y a composé les paroles de l'hymne nationalalbanais,Hymni i Flamurit (« L'Hymne au drapeau ») quand il logeait à Bucarest. Beaucoup d'intellectuels albanais ont fui leur pays pour se réfugier en Roumanie afin d'éviter l'oppression ottomane.

Immigration

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Enseignement

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Établissements scolaires

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Vie universitaire

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Universités d'État
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Santé

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Sports

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Plusieurs institutions omnisports sont principalement présentes tels que :

  • CSA Steaua Bucarest : club sportif de l'Armée Étoile, dépendant du ministère de la Défense. Fondé en à l'initiative de hauts gradés de l'armée royale.
  • Dinamo Bucarest : club émanant du Ministère de l'Intérieur
  • Rapid Bucarest : club lié initialement aux cheminots

Football

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Handball

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Médias

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Presse écrite

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La presse écrite de Bucarest est principalement liée à celle de l'ensemble du pays.Sont édités notamment à Bucarest :

Des quotidiens allophones sont publiés à Bucarest, notamment :

  • l'Allgemeine Deutsche Zeitung für Rumänien, un quotidien germanophone[24] ;
  • Nine O'Clock, un quotidien anglophone[25].

Radio

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Plusieurs stations publiques et privées de radio sont diffusées à Bucarest,București FM étant une des radios locales.

Télévision locale

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Cultes

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Personnalités liées à Bucarest

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Voir les catégories :Naissance à Bucarest etDécès à Bucarest.

Économie

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Article détaillé :Économie de Bucarest.
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Bucarest est le centre de l'économie roumaine et de l'industrie, représentant environ 22,7 % (2010) duPIB du pays et environ un quart de sa production industrielle, tout en étant habité par seulement 9 % de la population du pays. Près d'un tiers des impôts nationaux sont payés par les citoyens et les entreprises de Bucarest. En 2009, àparité de pouvoir d'achat, Bucarest avait un PIB par habitant de 29 100 €, soit 124 % de la moyenne de l'Union européenne et plus de deux fois la moyenne roumaine. Après une relative stagnation dans les années 1990, la forte croissance économique a revitalisé la ville et a conduit à l'élaboration de nombreux centres commerciaux, de quartiers et d'immeubles de bureaux de grande hauteur. En, Bucarest avait un taux de chômage de 2,6 %, nettement inférieur au taux de chômage national de 5,7 %.

Revenus de la population et fiscalité

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Entreprises et commerces

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Quartiers d'affaires

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Tourisme

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Culture locale et patrimoine

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Bucarest a une scène culturelle variée et croissante, exposée dans nombre de domaines, y compris les arts visuels et la vie nocturne. Contrairement aux autres régions de la Roumanie, comme la côte de lamer Noire ou laTransylvanie, la scène culturelle de Bucarest est beaucoup plus éclectique, sans style défini, intégrant différents éléments de la culture roumaine et internationale.

  • Église Crețulescu.
    Église Crețulescu.
  • Monastere d'Antim.
    Monastere d'Antim.
  • Chambre des députés à gauche et basilique du Patriarcat orthodoxe à droite.
    Chambre des députés à gauche et basilique duPatriarcat orthodoxe à droite.

Monuments et lieux touristiques

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Monuments

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Églises principales

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Autres lieux de culte

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Parcs et jardins publics

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Cimetières notables

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Patrimoines culturels

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Musées

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Bibliothèques

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Opéras, théâtres et salles de spectacle

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Cinéma

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Depuis 2004, le Festival international du film de Bucarest (BIFF) présente une sélection de longs métrages du monde entier en compétition[26].

Cafés, restaurants et hôtels

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Bucarest dans les arts et la culture

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Littérature

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Dans leParc Cișmigiu, un monument nomméLa rotonde des écrivains siège près du lac. Les écrivains représentés sous forme de bustes sont :

Peinture et la sculpture

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  • Simona Ertan, artiste peintre, graveur et céramiste née en 1923 à Bucarest.
  • Dana Roman, artiste peintre née en 1945 à Bucarest.

Musique

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Photographie

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Cinéma

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Culture populaire

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Notes et références

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  1. (ro)Institut national de statistique, « Populaţia rezidentă după grupa de vârstă, pe județe și municipii, orașe, comune, la 1 decembrie 2021 »,(consulté le).
  2. (ro) Constantin C. Giurescu,Istoria Bucureștilor din cele mai vechi timpuri pînă în zilele noastre, Bucarest, Pentru Literatură,,p. 42.
  3. (ro) Ion Ionaşcu et Vlad Zirra,chap. II« Mănăstirea Radu Vodă și biserica Bucur », dans Muzeul de Istorie a Orașului București,Bucureștii de odinioară, Bucarest, Științifică,,p. 56.
  4. Louis Deroy et Marianne Mulon,Dictionnaire des noms de lieux, Dictionnaires Le Robert,(ISBN 285036195X et978-2-85036-383-2).
  5. (ro)« Carte interactive du réseau CFR »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surChemins de fer roumains.
  6. Sur les négligences envers le patrimoine végétal et monumental, voir[1] et[2].
  7. (en) « Bucuresti/IMH, Romania: Climate, Global Warming, and Daylight Charts and Data », surClimate-charts.com(consulté le).
  8. Source: Revista Medicală Română - Romanian Medical Journal (Ro Med J.) sur[3]
  9. CommeSOS Patrimoniu,[4]
  10. Muzeul de Istorie a Orașului București,Bucureștii de odinioară, Ed. științifică, Bucharest, 1959: (Chap. I.) Sebastian Morintz, D. V. Rosetti,Din cele mai vechi timpuri și pînă la formarea Bucureștilorp. 11-35.
  11. Cioroianu, p. 83
  12. Sources : Association pour la défense et la gestion du patrimoine[5].
  13. Source : Romania curata (association contre la corruption) sur[6].
  14. Étude de l'Institut de Prévention Routière sur« Le nombre d'accidents croît au rythme de l'économie ») : en 1991, avec deux millions de véhicules dans toute la Roumanie, il y avait 19 700 accidents et 3 700 morts, dont 8 % dans la capitale ; de 2003 à 2008, le nombre d'accidents a augmenté de 60 % et aujourd'hui, avec 1,5 million de véhicules roulant chaque jour dans Bucarest, on compte une moyenne de 16 000 accidents et de 900 morts par an sans compter les blessés graves restant handicapés. Piétons et cyclistes fournissent le gros des victimes. Toutefois, par rapport au nombre de véhicules et des kilomètres parcourus, le nombre d'accidents et de victimes a diminué, les conducteurs maîtrisant mieux leurs automobiles.
  15. Communes décorées de la Croix de guerre 1914-1918
  16. (ro) « Rezultate finale 27 septembrie 2020 », surprezenta.roaep.ro(consulté le).
  17. (ro) « Recensământul general al populației României din 29 decembrie 1930 ».
  18. a etb(ro) « Structura Etno-demografică a României », suredrc.ro(consulté le).
  19. (ro)« Tab13. Populația stabilă după religie – județe, municipii, orașe, comune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surInstitutul Național de Statistică din România(consulté le).
  20. (ro) « Recensământul general al populației României din 29 decembrie 1930 (2) ».
  21. (ro) « Recensământul general al populației României din 29 decembrie 1930 (3) ».
  22. (ro) « Populația după etnie la recesamântile », surinsse.ro(consulté le).
  23. (ro)« Tab8. Populația stabilă după etnie – județe, municipii, orașe, comune »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surInstitutul Național de Statistică din România(consulté le).
  24. (de)adz.ro, le site de l'Allgemeine Deutsche Zeitung für Rumänien, le quotidien germanophone de Bucarest
  25. (en)nineoclock.ro, le site deNine O'Clock, le quotidien anglophone de Bucarest
  26. (ro) « Bucharest International Film Festival (BIFF) »(consulté le).

Galerie

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  • Parc Herăstrău, et Casa Presei Libere à l'arrière-plan.
    Parc Herăstrău, etCasa Presei Libere à l'arrière-plan.
  • Parc Herăstrău, statue du sculpteur Jef Lambeaux.
    Parc Herăstrău, statue du sculpteurJef Lambeaux.
  • Le métro de Bucarest à Pipera.
    Lemétro de Bucarest à Pipera.
  • Un tramway de Bucarest.
  • Rivière Dâmbovița.
    RivièreDâmbovița.
  • Place de la Victoire, Musée national d'histoire naturelle « Grigore Antipa » et gratte-ciel.
  • La place d'Espagne, avec le buste de Cervantes et des immeubles néo-roumains et bauhaus des années 1920-1930.
    La place d'Espagne, avec le buste de Cervantes et des immeubles néo-roumains etbauhaus des années 1920-1930.
  • Strada Franceză (« rue française »).
    Strada Franceză (« rue française »).
  • Maison bucarestoise du début du XIXe siècle (monument historique) avenue Șerban Vodă, devant un immeuble du début du XXe siècle, voisine d'un immeuble du XXIe siècle et sur fond d'immeubles des années 1960.
    Maison bucarestoise du début duXIXe siècle (monument historique) avenue Șerban Vodă, devant un immeuble du début duXXe siècle, voisine d'un immeuble duXXIe siècle et sur fond d'immeubles des années 1960.
  • Immeuble d'habitation de la fin du XIXe siècle en style néo-brancovan.
    Immeuble d'habitation de la fin duXIXe siècle en stylenéo-brancovan.
  • Immeubles d'habitation de la fin du XXe siècle.
    Immeubles d'habitation de la fin duXXe siècle.
  • Portail du Palais présidentiel (Cotroceni).
    Portail du Palais présidentiel (Cotroceni).
  • Musée national d'Art.
    Musée national d'Art.
  • Faculté de médecine « Carol Davila ».
    Faculté de médecine « Carol Davila ».
  • Ancien Palais des Postes, devenu Musée d'histoire de la Roumanie.
    Ancien Palais des Postes, devenu Musée d'histoire de la Roumanie.
  • Cercle militaire.
    Cercle militaire.
  • Banque nationale de Roumanie.
    Banque nationale de Roumanie.
  • Palais de la Caisse d'Épargne.
    Palais de la Caisse d'Épargne.
  • L'ancien Parlement, en face du Patriarcat.
    L'ancien Parlement, en face duPatriarcat.
  • Athénée.
    Athénée.
  • Théâtre de l'Odéon.
    Théâtre de l'Odéon.
  • L'Université.
    Bibliothèque universitaire.
  • Bibliothèque universitaire.
    Bibliothèque universitaire.
  • L'ancienne bibliothèque centrale.
    L'ancienne bibliothèque centrale.
  • L'université de Bucarest.
  • Centre européen de la culture et de la jeunesse pour l'UNESCO « Nicolae Bălcescu ».
    Centre européen de la culture et de la jeunesse pour l'UNESCO « Nicolae Bălcescu ».
  • Le bâtiment du Dr. Steiner par l'architecte français Albert Galeron (Galleron).
    Le bâtiment du Dr. Steiner par l'architecte français Albert Galeron (Galleron).
  • Parc Cismigiu.
    Parc Cismigiu.
  • L'église Cașin.
    L'église Cașin.

Voir aussi

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