Pour le conseiller économique deMarine Le Pen, voirBruno Lemaire.
Bruno Le MaireÉcouterⓘ, né le àNeuilly-sur-Seine, est unhomme politique etécrivainfrançais.
Normalien eténarque, il estdirecteur de cabinet du Premier ministreDominique de Villepin entre 2006 et 2007 puis est éludéputéUMP dans l'Eure à partir de cette dernière année.
Il occupe les fonctions desecrétaire d'État aux Affaires européennes de 2008 à 2009, puis deministre de l'Agriculture pendant près de trois ans au sein des deuxième et troisième gouvernements deFrançois Fillon. Il est de nouveau élu député en2012 et brigue sans succès laprésidence de l'UMP en 2014 face àNicolas Sarkozy. Il se présente à laprimaire de la droite et du centre en vue de l'élection présidentielle de 2017, obtenant 2,4 % des voix.
En, il devientministre de l'Économie dans lepremier gouvernement Philippe, sous la présidence d'Emmanuel Macron. Son portefeuille est élargi aux Finances le mois suivant, dans lesecond gouvernement Philippe, puis à la Relance dans legouvernement Castex. En, après la réélection d'Emmanuel Macron, il reste à Bercy avec l'intitulé « ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique », dans legouvernement Borne ; il est reconduit en 2024 dans legouvernement Attal. Sa principale réforme durant cette période est laloi relative à la croissance et la transformation des entreprises (dite « loi PACTE »), adoptée en 2019.
Après la fin de ses fonctions au sein du gouvernement français en 2024, il a commencé à enseigner les politiques publiques et la géopolitique enSuisse, à l'Université de Lausanne. Ministre de l’Économie et des Finances le plus durable (de 2017 à 2024), il est également le ministre le plus éphémère de laVe République, occupant le poste deministre des Armées pendant seulement un jour dans legouvernement Lecornu I en 2025.
Bruno Le Maire est le fils de Maurice Le Maire et de Viviane Fradin de Bellabre (ou Belabre)[1]. Son père estcadre du groupeTotal, dont il finit secrétaire général. Sa mère est directrice des établissements scolaires privés catholiques Notre-Dame de France dans le13e arrondissement deParis, puis du « petit collège » (primaire) dulycée Saint-Louis-de-Gonzague dans le16e arrondissement, dans lequel Bruno Le Maire étudie jusqu'à l'obtention dubaccalauréat.
Il est le deuxième enfant d'une fratrie de six, il a quatre frères et une sœur[2]. Les quatre frères de Bruno Le Maire travaillent dans le domaine de la finance[3]. Il est par ailleurs le beau-frère du chef d'entrepriseAugustin de Romanet[4].
Après avoir effectué sesclasses préparatoires littéraires aulycée Louis-le-Grand[5], il intègre l'École normale supérieure de la rue d'Ulm en 1989 (section lettres)[6]. Il obtient unelicence d'allemand en 1990[7], puis unemaîtrise de lettres à l'université Paris-IV en 1991 (avec unmémoire intitulé « La statuaire dansÀ la recherche du temps perdu », sous la direction deJean-Yves Tadié). En 1992, il est reçu premier de l'agrégation de lettres modernes et enseigne durant deux ans[7].
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris en 1993 (section Service public)[8], il intègre l'École nationale d'administration (ENA) au sein de lapromotion Valmy, (1996-1998) d'où il sort classé20e[9].

Bruno Le Maire est marié depuis 1998 à Pauline Doussau de Bazignan, d'une famille de labourgeoisielandaise[10] et propriétaire de terrains agricoles. Bruno Le Maire et son épouse ont quatre fils : Louis, Adrien, Matthias et Barthélemy[11]. Son épouse, présentée parParis Match comme« artiste-peintre, petite-fille et nièce d'agriculteurs du Gers »[12],[13],[14], est l'une de sesassistantes parlementaires de 2007 à 2013[15],[16].
En 1998, à sa sortie de l'ENA, Bruno Le Maire entre auministère des Affaires étrangères, à la Direction des affaires stratégiques, de sécurité et du désarmement.
Il rejoint ensuite l'équipe dusecrétaire général de la présidence de la République deJacques Chirac,Dominique de Villepin. Il le suit au ministère des Affaires étrangères en 2002 en tant que conseiller pour les affaires étrangères au sein de son cabinet, auministère de l'Intérieur en 2004 avec la même attribution, puis àMatignon en mai 2005, où il devient son conseiller politique.
En, il est nommédirecteur de cabinet du Premier ministre, en remplacement dePierre Mongin. Il reste à cette fonction jusqu’au départ de Dominique de Villepin en 2007. À ce poste, il suit notamment laprivatisation des autoroutes conclue en 2006. En 2019, alors promoteur de la privatisation d'Aéroports de Paris (présidé par son beau-frèreAugustin de Romanet) en tant que ministre de l'Économie, il reconnaît que « des erreurs ont été faites » à l’époque par manque de « garantie suffisante », et indique en avoir « tiré les leçons ».
Lors desélections législatives de juin 2007, candidat de l'UMP, il est éludéputé avec 58,3 % des suffrages, face à la socialisteAnne Mansouret, dans la1re circonscription de l'Eure, occupée pendant plus de deux décennies parJean-Louis Debré, démissionnaire en raison de sa nomination auConseil constitutionnel[17]. Dans une enquête,Mediapart souligne qu'il n'a alors« aucune attache dans l’Eure, aucune expérience du terrain non plus »[18].

Devenu conseiller politique de l'UMP en, il est nommésecrétaire d'État aux Affaires européennes le, en remplacement deJean-Pierre Jouyet[19],[20].
Le, à la faveur d'un remaniement ministériel, Bruno Le Maire est nomméministre de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche[21].
Peu après sa nomination, il déclare que chercher à rétablir le régime desquotas laitiers reviendrait à« livrer [une] bataille inutile ou perdue d’avance »[22].
Lors duConseil des ministres du, il présente un projet de loi de modernisation de l'agriculture et de la pêche, dont le texte est promulgué six mois plus tard[23].
Seul candidat, Bruno Le Maire est désigné par les militants UMP pour conduire la liste du parti aux élections régionales de en Haute-Normandie. Il ne réussit pas à ravir la région au président sortant socialiste,Alain Le Vern, la liste qu'il conduit obtenant 30,70 % des voix dans le cadre d'une triangulaire avec le Front national ; il est néanmoins éluconseiller régional[24],[25].
Lors de la formation dutroisième gouvernement Fillon, le, il est reconduit dans ses fonctions ministérielles, et obtient en plus les portefeuilles de laRuralité et de l'Aménagement du territoire. Sa connaissance de la langue allemande est présentée comme un atout dans le cadre de négociations avec les dirigeants européens[26].

Lors du second tour desélections législatives de 2012, il est réélu député dans la1re circonscription de l'Eure avec 58 % des voix. Il démissionne ensuite du corps des conseillers aux affaires étrangères, estimant que le statut d'élu doit être incompatible avec le maintien dans la fonction publique[27],[28]. Il prône alors la réduction du nombre de parlementaires et l'impossibilité pour ceux-ci d'effectuer plus de trois mandats successifs[28].
En, après la défaite de la droite aux élections présidentielle puis aux législatives, il se déclarecandidat à la présidence de l'UMP, mais ne parvient pas à recueillir les parrainages nécessaires à sa candidature[29],[30]. Il refuse de prendre parti dans le duel entreJean-François Copé etFrançois Fillon et apparaît comme le chef de file des élus « non alignés » du parti[31]. À l'automne 2012, il tente selon plusieurs sources de lancer son propre parti politique, ce dont il se défend, préférant parler de« nouvelle offre politique »[31].
Bruno Le Maire est à nouveaucandidat à la présidence de l'UMP en 2014. Il propose alors plusieurs mesures[source secondaire nécessaire] : transparence des comptes et financements du parti (en référence à l'affaire Bygmalion) ; élaboration d'un nouveau projet politique porté par les militants lors d'« assises du renouveau » se tenant au sein des fédérations locales de l'UMP, ouvertes aux militants mais aussi à tous signataires d'une Charte de valeurs[source secondaire nécessaire] ; respect de la loi deparité homme/femme ; consultation accrue des élus locaux avec la création d'un conseil national devant être consulté avant chaque grande orientation du parti ; investitures du parti accordées aux élus par les fédérations locales[source secondaire nécessaire]. Opposé à l'ancien présidentNicolas Sarkozy et àHervé Mariton, il bénéficie du soutien de52 parlementaires UMP[32]. Le, il obtient 45 317 voix sur 155 285 exprimées, soit 29,18 %[33].

En àVesoul, Bruno Le Maire officialise sa candidature à laprimaire française de la droite et du centre de 2016[34].
Invité deL'Émission politique surFrance 2 le, Bruno Le Maire présente et détaille quelques-unes de ses propositions[35] :
Il déclare également vouloir, en cas d’élection, « gouverner parordonnances […] au lieu de négocier avec les syndicats »[36].
Il se classe cinquième du premier tour de la primaire avec 2,4 % des voix. Pour le second tour, il annonce voter pourFrançois Fillon, après avoir pourtant assuré durant sa campagne qu'il« ne [se] rallierai[t] à aucun candidat au second tour »[37].
Il est nommé représentant pour les affaires européennes et internationales dans le cadre de la campagne présidentielle de François Fillon[38]. Il démissionne de cette fonction le, à la suite de la convocation par leparquet national financier pourmise en examen du candidat dans le cadre de l'affaire Fillon. Il annonce toutefois le qu'il votera pour François Fillon en vertu des engagements pris dans le cadre de la primaire[39].
Après avoir estimé durant la campagne pour l'élection présidentielle de 2017 qu'Emmanuel Macron est« l'homme sans projet »[40] et qu'il porte« une idéologie qui a planté la France »[41], il se dit prêt, quelques heures après la victoire du candidatEn marche, à le rejoindre, souhaitant avec lui« travailler dans une majorité de gouvernement ». Il est alors qualifié de« traître » par plusieurs personnalités desRépublicains[42],[43].

Le, il est nomméministre de l'Économie dans legouvernement Édouard Philippe I.Bernard Accoyer, secrétaire général des Républicains, annonce alors qu'il n'est plus membre du parti[44]. SiFrançois Baroin annonce dès le lendemain qu'il n'est pas formellement exclu du parti[45], Bruno Le Maire se présente toutefois pour un nouveau mandat sous l'étiquetteLa République en marche (LREM), le parti d'Emmanuel Macron, dans lapremière circonscription de l'Eure lors desélections législatives[46]. Dans un contexte de forte abstention, il est réélu au second tour face à la candidate du Front national, Fabienne Delacour.
Le, il est nommé ministre de l'Économie et des Finances dans legouvernement Édouard Philippe II. Sondirecteur de cabinet estEmmanuel Moulin, passé par ladirection générale du Trésor,Eurotunnel et la banque d'affairesMediobanca, ancien directeur de cabinet adjoint deChristine Lagarde à Bercy, ex-conseiller économique de Nicolas Sarkozy aupalais de l’Élysée, et ami d’Alexis Kohler, secrétaire général de l'Élysée[47],[48]. Son directeur de cabinet adjoint estBertrand Dumont, lui aussi ancien du Trésor, passé par la banqueHSBC[47]. Le journalisteLaurent Mauduit estime, au regard de ces nominations, que« tout l'encadrement du cabinet du ministre vient de la banque privée » et qu'il n'y a« rien d'excessif à constater que la finance a procédé à une véritable colonisation de l'État »[47].
Le Maire annonce rejoindre le parti présidentiel, La République en marche, le[49].
En, il promeut la double surtaxe sur les très grandes entreprises. Cette surtaxe de 5,4 milliards d'euros compense le contentieux perdu par l'État sur la taxe à 3 % sur les dividendes[50],[51].
En 2018, il porte laLoi relative à la croissance et la transformation des entreprises (loi PACTE). Elle est définitivement adoptée par leParlement le[52].
Bruno Le Maire indique en qu'il n'est pas candidat à un poste auFonds monétaire international (FMI) ou à laCommission européenne après le début de la procédure de nomination deChristine Lagarde, directrice générale du FMI, à la présidence de laBanque centrale européenne[53],[54],[55].
Début 2020, Bruno Le Maire appelle les entreprises à augmenter le salaire des employés[56]. Il considère que« le gouvernement a fait sa part du chemin », avec la défiscalisation des heures supplémentaires, la baisse de l'impôt sur le revenu et l'augmentation de la prime d'activité[57],[58].
En pleinepandémie de Covid-19, en, il interpelle l'industrie automobile, qui a selon lui« trop délocalisé »[59],[60].

Il est maintenu à la tête de son ministère au sein dugouvernement Jean Castex, en obtenant de nouvelles attributions : lescomptes publics, la mise en œuvre du plan de relance et de sa bonne exécution, le « renforcement des chaînes de valeur et d’approvisionnement critiques », l’économie sociale et solidaire et la politique de l’espace[61].
En, alors que plusieurs membres de l'exécutif réfléchissent à la possibilité de reculer l'âge légal de départ à la retraite d'ici à l'élection présidentielle de 2022, il se déclare favorable à ce que le gouvernement recule cet âge de 62 à 64 ans, estimant qu'il ne faut pas« remettre à demain ce que l'on peut faire aujourd'hui »[62].
Le, quelques semaines après la victoire d'Emmanuel Macron à l'élection présidentielle, Bruno Le Maire annonce qu'il ne sera pas candidat auxélections législatives de juin, estimant qu'une circonscription n'est« ni un droit ni une rente ». Il affirme cependant vouloir continuer à rester « pleinement engagé dans la politique nationale »[63]. Sa suppléante des élections de 2017,Séverine Gipson, échoue à se faire élire dans lapremière circonscription de l'Eure et est battue au second tour par la candidate duRassemblement nationalChristine Loir, faisant basculer la circonscription historique de Bruno Le Maire à l'extrême droite[64].
Quelques semaines après la réélection d’Emmanuel Macron, Bruno Le Maire est reconduit dans ses fonctions au sein dugouvernement Élisabeth Borne[65]. Il devient alors numéro deux du Gouvernement dans l'ordre protocolaire après la Première ministre[66]. Son portefeuille ministériel est élargi lors du remaniement du 4 juillet 2022, le ministre ayant désormais sous sa responsabilité quatre ministres délégués[67].
D'aprèsLe Monde, Bruno Le Maire a notifié à son entourage et notamment à Emmanuel Macron son ambition de prendre la direction générale du FMI, dont le renouvellement est prévu en 2024. Dans cette optique, il se constitue un réseau d'appuis, dont l’ancien secrétaire au Trésor américain sousDonald Trump,Steven Mnuchin[68].
Lors duprojet de loi de finances 2023, Bruno Le Maire décide de supprimer la taxe sur les« super-dividendes », pourtant votée à l'Assemblée nationale, la jugeant« injuste »[69].
En, un rapport parlementaire au Sénat accuse Bruno Le Maire de ne pas avoir informé le parlement d’un dérapage probable du déficit alors qu’il en était informé. Le fossé entre les dépenses et les recettes en 2023 a atteint 5,5 % duproduit intérieur brut (PIB) contre une prévision de 4,9 %. Selon le rapport, cet écart qui atteint 0,6 point de PIB est« inédit depuis 25 ans »[70],[71]. Celui-ci est parfois appelé« M. Quoi qu’il en coûte » ou« M. 1000 milliards de dette »[72]
En juillet 2024, dans un contexte où la Commission européenne s’apprête à proposer l’ouverture d’une procédure pour« déficit excessif » à l’encontre de la France, la Cour des comptes critique le bilan économique de Bruno Le Maire au ministère de l'Économie et des Finances et juge la situation des finances publiques« très dégradée ». Notant un déficit public établi à 5,5 % du PIB, soit 154 milliards d’euros, à 0,6 point au-dessus des prévisions (4,9 %), malgré un contexte 2023« bien meilleur », partiellement dû à une faible croissance des prélèvements obligatoires qui aurait dû être anticipée dans les prévisions du gouvernement, elle pointe du doigt des« mesures discrétionnaires » de baisse d’impôts et de cotisations combinées à« l’absence d’économies structurelles »[73],[74]. La juridiction réfute l'excuse selon laquelle le creusement de la dette publique, estimée à 3 100 milliards d’euros, soit près de 110 % de PIB serait lié à l’augmentation des dépenses liées à la gestion de lacrise économique liée à la pandémie de Covid-19, faisant remarquer que« les partenaires de la zone euro » qui ont pris« des mesures exactement comparables » ne font pas face aux mêmes résultats, le président de la Cour des comptes soulignant que la France a pris« 10 points de plus que nos partenaires en termes de dette, avec les mêmes mesures Covid »[73],[75].
Lors de son audition au Sénat en novembre 2024, il attribue en partie le dérapage du déficit à une « erreur d’évaluation » des recettes fiscales par ses services, tout en niant toute dissimulation ou faute intentionnelle majeure[76].
En, Bruno Le Maire devient professeur invité au Centre Entreprise for Society, établissement créé par l’Université de Lausanne, l'International Institute for Management Development et l’École polytechnique fédérale de Lausanne[77]. Son arrivée enSuisse est cependant contestée par certains étudiants[78],[79].
Trois mois après son départ du ministère de l’Économie, le comité exécutif du groupe néerlandaisASML annonce le recrutement de Bruno Le Maire, à compter du, comme « conseiller stratégique extérieur ». Valorisé près de 290 milliards d’euros en bourse, ASML fabrique des machines de production pour l’industrie en hyper-croissance des semi-conducteurs. L’ancien ministre de l’Économie« aidera le comité exécutif d’ASML à construire une coalition pour investir dans l’écosystème européen des semi-conducteurs », indique le groupe auMonde[80].
Début octobre 2025, en marge de son arrivée augouvernement Lecornu I, Bruno Le Maire quitte ses fonctions au sein de ASML[81].
Moins de deux semaines après avoir « totalement exclu » d'entrer dans le prochain gouvernement, déclarant à cette occasion qu'il n'existait pas de « marges de manœuvre nécessaires pour agir clairement et fermement au service des Français »[82], il est nommé, le,ministre d'État,ministre des Armées etdes Anciens Combattants dans legouvernement Lecornu I[83]. Plusieurs personnalités de l’opposition fustigent déjà le nouveau gouvernement deSébastien Lecornu qui avait promis la rupture.
Moins de 14 heures après l'annonce de sa composition, Sébastien Lecornu annonce la démission de son gouvernement. Bruno Le Maire décide dans la foulée, face aux tensions suscitées par son retour, de quitter le gouvernement avec effet immédiat sans même attendre la nomination de son successeur. Il transfère ses responsabilités de ministre démissionnaire des Armées au Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu[84],[85].
En quittant le gouvernement dès l'annonce de sa démission, Bruno Le Maire devient le ministre le plus éphémère de laCinquième République avec un seul jour en poste[86]. Le record était jusqu'ici co-détenu parLéon Schwartzenberg en 1988 etThomas Thévenoud en 2014 qui n'étaient restés en poste que 9 jours[87].
Bruno Le Maire a écrit plusieurs livres (14 à mars 2024 et 6 de 2017 à 2024) ayant été plutôt bien accueillis par la critique littéraire et ayant rencontré un certain succès en librairie[non neutre]. C’est notamment le cas deDes hommes d'État, en 2008[88]. Grand lecteur deProust[89], il publie les romansMusique absolue (2012)[90],Jours de Pouvoir (2013)[91],[92] ou encorePaul (2019)[93],[94].
En s'inspirant de sa femme, il est par ailleurs l'auteur de romans érotiques[95]. Le plus connu estLe Ministre (2004)[96]. Vers sa vingtaine d'années, il aurait écrit un livre aux éditionsHarlequin sur le thème d'une histoire d'amour dans le milieu hospitalier, sous le pseudonyme « Duc William »[97].
En 2023, il sort un livre,Fugue américaine, raillé en raison de son style, en particulier d'un passage technico-érotique[98]. En 2024, il publieLa voie française.
Le politologuePascal Perrineau situe Bruno Le Maire dans la famille« néo-gaulliste »[99].
Le, Bruno Le Maire démissionne de la fonction publique (corps des conseillers des affaires étrangères). Il considère que tout élu doit faire de même afin de promouvoir un « renouvellement des pratiques démocratiques ». Il dénonce une « logique de caste » qui permet aux hommes politiques membres de la fonction publique de pouvoir jouir d'une « sécurité totale » tout en demandant des efforts au reste des Français[100]. Il prône la suppression de lafonction publique territoriale et la fusion desconseils départementaux etrégionaux[101].
Bruno Le Maire se prononce en contre lecumul des mandats[102] et avait déjà déposé, en 2012, uneproposition de loi prévoyant une limitation de trois mandats successifs par élu[100].Néanmoins, il a cumulé à partir de 2010 son mandat de député et celui de conseiller régional pendant un peu moins de six ans ; en outre, cette prise de position publique intervient deux mois après la fin de son cumul. De plus, il a voté en janvier 2014 contre la loi interdisant le cumul des fonctions exécutives locales avec le mandat de représentant au Parlement européen[source secondaire nécessaire][103].
Lorsque la question de l'abrogation de laloi de 2013 ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe s'est posée dans la campagne pour laprésidence de l'UMP en 2014, Bruno Le Maire s'est prononcé contre l'abrogation[104]. Lors du vote de la loi, il s'était abstenu[105].
En 2015, Bruno Le Maire réclame uncode du travail de 150 pages, une allocation sociale unique[106], un traitement en six mois desdemandes d’asile, une réforme complète de la fiscalité favorable au risque et au travail induisant selon lui la suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune[107] et l'abaissement de l'impôt sur les plus-values.
En matière d'éducation, il veut que le collège soit constitué d'un tronc commun de vingt heures par semaine dans lequel seraient enseignés mathématiques, français, histoire et langues vivantes et auquel seraient adjointes des options. Il se prononce contre leprojet de réforme du collège présenté parNajat Vallaud-Belkacem au printemps 2015[108].
Concernant l'Union européenne, il souhaite« un nouvel élan franco-allemand », qui conduirait à la redéfinition par les six États fondateurs des objectifs de la construction européenne. En ce qui concerne la France, il souhaite demander unréférendum « consultatif » dans le courant d'un éventuel quinquennat, afin de « refermer lablessure de 2005 »[109]. Celui-ci porterait« sur les modifications des traités nécessaires à de nouvelles orientations européennes »[110]. Après l'échec de la fusion-acquisition d'Alstom Transport par Siemens, dont il fut un ardent défenseur, il se déclare favorable à la refonte du droit européen de la concurrence[111].

Il plaide en faveur d’uneintervention au en Syrie, notamment après lesattentats du 13 novembre 2015[22].
En 2016, lui-même rémunéré à plus de 130 000 euros net par an, il considère la classe politique « mal rémunérée », une déclaration qu'il fait dans le cadre du thème de la corruption des politiciens, une théorie affirmant que des hauts revenus pourraient les en prémunir[112]. Lui-même a reçu unemontre de 85 000 euros offerte par l'émir du Qatar en 2009, mais a décidé qu'il ne pouvait pas garder un cadeau d'une telle valeur, estimant que cela serait se mettre « sous influence d'un État étranger »[113]. Bruno Le Maire déclare au sujet des dirigeants desmonarchies du Golfe : ils« fonctionnent avec de la flatterie. Ils sont d'une grande amabilité. Ils vous proposent des cadeaux. Regardez les poignets de bon nombre de ministres ! »[114].
En, il dit refuser« les risques de spéculation et les possibles détournements » liés auBitcoin et auxcryptomonnaies. Il confie àJean-Pierre Landau, anciensous-gouverneur de la Banque de France, une mission sur ce sujet[115].
Cet article possède une liste decontroverses qui par leuraccumulation excessive rend l'article non neutre().
Le,Mediapart révèle que Pauline Le Maire, l’épouse de Bruno Le Maire, a été rémunérée aux frais de l’Assemblée nationale en tant qu’assistante parlementaire à temps plein entre 2007 et 2013, période entrecoupée d’une longue interruption pour congé de maternité[116]. Le média rappelle que Pauline Le Maire n’a jamais été présentée publiquement comme l'assistante parlementaire de son mari, et suggère qu'elle a bénéficié à cette époque d’un emploi non pas à proprement parler,fictif mais de complaisance. L’absence de référence explicite à cet emploi de la part de Bruno Le Maire a été interprétée comme un élément intrigant, propre à susciter des doutes sur la nature exacte des fonctions concernées[117],[118],[119]. Sa rémunération pouvait atteindre 4 600 € net par mois[120].
Le,Le Canard enchaîné révèle dans un article que Bruno Le Maire aurait ignoré un rapport de l'Inspection générale des finances qui soulignait les surprofits des deux plus importantsconcessionnaires autoroutiers et préconisait une baisse des tarifs despéages et un raccourcissement des concessions en cause afin de récupérer une partie des 55 milliards d'euros de « rente indue »[121]. Ce choix est pointé du doigt par des élus de l'opposition à l'Assemblée nationale, et notamment par des membres de laNUPES, dontBoris Vallaud etManuel Bompard[122].
Le, Bruno Le Maire déclare sur le plateau deBFM TV, au sujet de prestations sociales liées à l'inflation, que les Français« n'ont aucune envie de voir que des personnes peuvent bénéficier d'aides, les renvoyer au Maghreb ou ailleurs, alors qu'ils n'y ont pas droit »[123]. Il est accusé par une partie de la classe politique de chercher à diviser les Français pour les détourner de l'opposition à la réforme des retraites[124], récemment adoptée en force via la mise en œuvre de l'article 49.3 de la constitution. Pour lepremier secrétaire duparti socialisteOlivier Faure,« mobiliser des préjugés racistes pour éviter de rappeler que la fraude sociale est essentiellement le fait des employeurs et la fraude fiscale est sans commune mesure. L’extrême-droite remplit dangereusement le vide gouvernemental »[125],[126],[124].
Pour le sociologue Vincent Dubois,« le gouvernement assimile désormais de façon explicite la question de la fraude aux prestations sociales à la question de l’immigration. Cela renvoie à un imaginaire : derrière la figure du fraudeur, il y a celle de l’immigré qui abuse, voire même de l’immigré polygame ou de l’immigré qui se servirait du RSA pour financer le terrorisme islamiste »[127].
Leparquet de Paris ouvre en 2023 une enquête au sujet du micro-parti de Bruno Le Maire,Avec BLM, à la suite d'un signalement de laCommission nationale des comptes de campagne et des financements politiques. Le parti n'aurait pas payé les factures de prestataires depuis 2016, ce qui pourrait constituer un financement illégal de campagne[128],[129]. L'enquête est classée sans suite en pour cause d’absence d’infraction, la justice considérant que les abandons de créances ne sont pas des financements illicites[130].
| Année | Parti | 1er tour | ||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Issue | |||||
| 2016[131] | LR | 102 168 | 2,38 | 5e | Éliminé | |||
| Année | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| [132] | UMP | 1re de l'Eure | 18 114 | 37,51 | 1er | 26 838 | 58,27 | 1er | Élu | |
| [133] | 19 906 | 41,35 | 1er | 26 961 | 57,97 | 1er | Élu | |||
| [134] | LREM | 17 967 | 44,46 | 1er | 21 398 | 64,53 | 1er | Élu | ||
En, Bruno Le Maire annonce qu'il ne briguera pas de quatrième mandat auxélections législatives, ayant promis qu'il n'en ferait pas plus de trois[135].
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
| Année | Parti | Région | 1er tour | 2d tour | Sièges obtenus | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| 2010[136] | MAJ | Haute-Normandie | 142 927 | 25,00 | 2e | 193 126 | 30,70 | 2e | 12 / 55 | |
| Année | Parti | 1er tour | Issue | Adversaires | |||
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | |||||
| 2014[33] | UMP | 45 317 | 29,18 | 2e | Battu | Nicolas Sarkozy (élu),Hervé Mariton | |

Le Maire apparait dans plusieurs œuvres de fiction, que ce soit sous son nom ou sous les traits d’un personnage fictif.
Dans lefilm biographiqueLa Conquête (2011) deXavier Durringer, qui retrace lacampagne présidentielle française de 2007 de Nicolas Sarkozy, il est interprété par l'acteurEmmanuel Noblet[152].
Il apparaît dans le filmQuai d'Orsay (2013) deBertrand Tavernier, jouant son propre rôle[153].
Dans le romanAnéantir deMichel Houellebecq (Flammarion, 2022), le personnage Bruno Juge, ministre de l'Économie et des Finances, est inspiré de Bruno Le Maire[154],[155].
Sur les autres projets Wikimedia :
| Sous laprésidence deNicolas Sarkozy | ||||||||||||
| Écologie, Énergie, Développement durable etMer, en charge des Technologies vertes et des Négociations sur le climat |
| François Fillon Premier ministre | ||||||||||
| Justice et Libertés,garde des sceaux |
| |||||||||||
| Affaires étrangères eteuropéennes |
| |||||||||||
| Intérieur,Outre-mer etCollectivités territoriales |
| |||||||||||
| Travail, Relations sociales,Famille,Solidarité etVille puisTravail,Solidarité etFonction publique (2) |
| |||||||||||
| Économie,Industrie etEmploi |
| |||||||||||
| Budget, Comptes publics,Fonction publique etRéforme de l'ÉtatpuisBudget, Comptes publics etRéforme de l'État (2) | Éric WoerthpuisFrançois Baroin (2) | |||||||||||
| Éducation nationale | Luc Chatel,porte-parole du Gouvernement | |||||||||||
| Alimentation, Agriculture et Pêche | Bruno Le Maire | |||||||||||
| Culture et Communication | Frédéric Mitterrand | |||||||||||
| Espace rural etAménagement du territoire | Michel Mercier | |||||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Valérie Pécresse | |||||||||||
| Défense |
| |||||||||||
| Santé etSports |
| |||||||||||
| Immigration, Intégration, Identité nationale et Développement solidaire | Éric Besson | |||||||||||
| Jeunesse et Solidarités actives (2) | Marc-Philippe Daubresse | |||||||||||
| Ministre,secrétaires d'État et haut-commissaire auprès duPremier ministre |
| |||||||||||
| ||||||||||||
| Sous laprésidence deNicolas Sarkozy | |||||||||
| Défense etAnciens Combattants |
| François Fillon Premier ministre | |||||||
| Affaires étrangères eteuropéennes |
| ||||||||
| Écologie, Développement durable,Transports etLogement |
| ||||||||
| Justice et Libertés,garde des sceaux | Michel Mercier | ||||||||
| Intérieur,Outre-mer,Collectivités territoriales etImmigration |
| ||||||||
| Économie, Finances etIndustrie |
| ||||||||
| Travail, Emploi etSanté |
| ||||||||
| Éducation nationale,Jeunesse et Vie associative |
| ||||||||
| Budget, Comptes publics,Fonction publique etRéforme de l'État puisBudget, Comptes publics etRéforme de l'État (3) |
| ||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Valérie PécressepuisLaurent Wauquiez (3) | ||||||||
| Agriculture, Alimentation, Pêche,Ruralité etAménagement du territoire | Bruno Le Maire | ||||||||
| Culture et Communication | Frédéric Mitterrand | ||||||||
| Solidarités et Cohésion sociale |
| ||||||||
| Ville | Maurice Leroy | ||||||||
| Sports | Chantal JouannopuisDavid Douillet (4) | ||||||||
| Fonction publique (3) | François Sauvadet | ||||||||
| Ministre auprès duPremier ministre |
| ||||||||
| |||||||||
Gouvernement Philippe I(15 mai –) | |||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||||||
| Intérieur | Gérard Collomb,ministre d'État | Édouard Philippe Premier ministre | |||||||
| Transition écologique et solidaire |
| ||||||||
| Justice,garde des sceaux | François Bayrou,ministre d'État | ||||||||
| Armées | Sylvie Goulard | ||||||||
| Europe etAffaires étrangères |
| ||||||||
| Cohésion des Territoires | Richard Ferrand | ||||||||
| Solidarités et Santé | Agnès Buzyn | ||||||||
| Culture | Françoise Nyssen | ||||||||
| Économie | Bruno Le Maire | ||||||||
| Travail | Muriel Pénicaud | ||||||||
| Éducation nationale | Jean-Michel Blanquer | ||||||||
| Agriculture et Alimentation | Jacques Mézard | ||||||||
| Action et Comptes publics | Gérald Darmanin | ||||||||
| Enseignement supérieur,Recherche et Innovation | Frédérique Vidal | ||||||||
| Outre-Mer | Annick Girardin | ||||||||
| Sports | Laura Flessel | ||||||||
| Secrétaires d'État auprès duPremier ministre |
| ||||||||
| Ordonnancement parordre de préséance (← CAZENEUVE) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PHILIPPE II→) | |||||||||
| Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||||||||
| Intérieur |
| Édouard Philippe Premier ministre | |||||||||
| Transition écologique et solidaire |
| ||||||||||
| Justice,garde des sceaux | Nicole Belloubet | ||||||||||
| Europe etAffaires étrangères |
| ||||||||||
| Armées |
| ||||||||||
| Cohésion des territoires |
| ||||||||||
| Solidarités et Santé | Agnès Buzyn | ||||||||||
| Économie et Finances |
| ||||||||||
| Culture | Françoise Nyssen | ||||||||||
| Travail | Muriel Pénicaud | ||||||||||
| Éducation nationale | Jean-Michel Blanquer | ||||||||||
| Agriculture et Alimentation | Stéphane Travert | ||||||||||
| Action et Comptes publics |
| ||||||||||
| Enseignement supérieur,Recherche et Innovation | Frédérique Vidal | ||||||||||
| Outre-Mer | Annick Girardin | ||||||||||
| Sports | Laura FlesselpuisRoxana Maracineanu (2) | ||||||||||
| Secrétaires d'État auprès duPremier ministre |
| ||||||||||
| |||||||||||
Gouvernement Philippe II( –)après leremaniement du | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||||||||
| Transition écologique et solidaire |
| Édouard Philippe Premier ministre | |||||||||
| Justice,garde des sceaux | Nicole Belloubet | ||||||||||
| Europe etAffaires étrangères |
| ||||||||||
| Armées |
| ||||||||||
| Solidarités et Santé |
| ||||||||||
| Économie et Finances |
| ||||||||||
| Travail |
| ||||||||||
| Éducation nationale etJeunesse |
| ||||||||||
| Action et Comptes publics |
| ||||||||||
| Intérieur |
| ||||||||||
| Enseignement supérieur,Recherche et Innovation | Frédérique Vidal | ||||||||||
| Cohésion des territoires etRelations avec les collectivités territoriales |
| ||||||||||
| Outre-Mer | Annick Girardin | ||||||||||
| Culture | Franck Riester | ||||||||||
| Agriculture et Alimentation | Didier Guillaume | ||||||||||
| Sports | Roxana Maracineanu | ||||||||||
| Ministre etsecrétaires d'État auprès duPremier ministre |
| ||||||||||
| Ordonnancement parordre de préséance (← PHILIPPE I) Gouvernement précédent ••••• Gouvernement suivant (→ CASTEX) | |||||||||||
| Sous laprésidence d’Emmanuel Macron | |||||||||||||
| Europe et Affaires étrangères |
| Jean Castex Premier ministre | |||||||||||
| Transition écologique |
| ||||||||||||
| Éducation nationale,Jeunesse etSports |
| ||||||||||||
| Économie, Finances et Relance |
| ||||||||||||
| Armées |
| ||||||||||||
| Intérieur |
| ||||||||||||
| Travail,Emploi et Insertion |
| ||||||||||||
| Outre-mer | Sébastien Lecornu | ||||||||||||
| Cohésion des territoires etRelations avec les collectivités territoriales |
| ||||||||||||
| Justice,garde des sceaux | Éric Dupond-Moretti | ||||||||||||
| Culture | Roselyne Bachelot | ||||||||||||
| Solidarités et Santé |
| ||||||||||||
| Mer | Annick Girardin | ||||||||||||
| Enseignement supérieur,Recherche et Innovation | Frédérique Vidal | ||||||||||||
| Agriculture et Alimentation | Julien Denormandie | ||||||||||||
| Transformation et Fonction publiques | Amélie de Montchalin | ||||||||||||
| Ministres délégués etsecrétaires d'État auprès duPremier ministre |
| ||||||||||||
| |||||||||||||
Gouvernement Borne( —) jusqu'auremaniement du | |||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||||||||
| Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique |
| Élisabeth Borne Première ministre | |||||||||
| Intérieur |
| ||||||||||
| Europe et Affaires étrangères |
| ||||||||||
| Justice,garde des sceaux | Éric Dupond-Moretti | ||||||||||
| Transition écologique etCohésion des territoires |
| ||||||||||
| Éducation nationale etJeunesse | Pap Ndiaye | ||||||||||
| Armées | Sébastien Lecornu | ||||||||||
| Santé et Prévention | Brigitte Bourguignon | ||||||||||
| Travail,Plein emploi et Insertion | Olivier Dussopt | ||||||||||
| Solidarités, Autonomie et Personnes handicapées | Damien Abad | ||||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Sylvie Retailleau | ||||||||||
| Agriculture et Souveraineté alimentaire | Marc Fesneau | ||||||||||
| Transformation et Fonction publiques | Stanislas Guerini | ||||||||||
| Outre-mer | Yaël Braun-Pivet (dém)puis par intérimÉlisabeth Borne(1) | ||||||||||
| Culture | Rima Abdul Malak | ||||||||||
| Transition énergétique | Agnès Pannier-Runacher | ||||||||||
| Sports et Jeux olympiques et paralympiques | Amélie Oudéa-Castéra | ||||||||||
| Ministres délégués etsecrétaires d'État auprès de laPremière ministre |
| ||||||||||
| |||||||||||
| Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||||||||||
| Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique |
| Élisabeth Borne Première ministre | |||||||||||
| Intérieur etOutre-mer |
| ||||||||||||
| Europe et Affaires étrangères |
| ||||||||||||
| Justice,garde des sceaux | Éric Dupond-Moretti | ||||||||||||
| Armées |
| ||||||||||||
| Travail,Plein emploi et Insertion |
| ||||||||||||
| Éducation nationale etJeunesse |
| ||||||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Sylvie Retailleau | ||||||||||||
| Agriculture et Souveraineté alimentaire | Marc Fesneau | ||||||||||||
| Transition écologique etCohésion des territoires |
| ||||||||||||
| Transition énergétique | Agnès Pannier-Runacher | ||||||||||||
| Culture | Rima Abdul Malak | ||||||||||||
| Santé et Prévention | François Braun | ||||||||||||
| Solidarités, Autonomie et Personnes handicapées |
| ||||||||||||
| Transformation et Fonction publiques | Stanislas Guerini | ||||||||||||
| Sports et Jeux olympiques et paralympiques | Amélie Oudéa-Castéra | ||||||||||||
| Ministres délégués etsecrétaires d'État auprès de laPremière ministre |
| ||||||||||||
| |||||||||||||
Gouvernement Borne( —) après leremaniement du | |||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||||||||||
| Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique |
| Élisabeth Borne Première ministre | |||||||||||
| Intérieur etOutre-mer |
| ||||||||||||
| Europe et Affaires étrangères |
| ||||||||||||
| Justice,garde des sceaux | Éric Dupond-Moretti | ||||||||||||
| Armées |
| ||||||||||||
| Travail,Plein emploi et Insertion |
| ||||||||||||
| Éducation nationale etJeunesse |
| ||||||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Sylvie Retailleau | ||||||||||||
| Agriculture et Souveraineté alimentaire | Marc Fesneau | ||||||||||||
| Transition écologique etCohésion des territoires |
| ||||||||||||
| Transition énergétique | Agnès Pannier-Runacher | ||||||||||||
| Culture | Rima Abdul Malak | ||||||||||||
| Santé et Prévention |
| ||||||||||||
| Solidarités etFamilles |
| ||||||||||||
| Transformation et Fonction publiques | Stanislas Guerini | ||||||||||||
| Sports et Jeux olympiques et paralympiques | Amélie Oudéa-Castéra | ||||||||||||
| Ministres délégués etsecrétaires d'État auprès de laPremière ministre |
| ||||||||||||
| |||||||||||||
| Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||||||||||
| Économie, Finances et Souveraineté industrielle et numérique |
| Gabriel Attal Premier ministre | |||||||||||
| Intérieur etOutre-mer |
| ||||||||||||
| Travail,Santé etSolidarités |
| ||||||||||||
| Éducation nationale etJeunesse |
| ||||||||||||
| Agriculture et Souveraineté alimentaire |
| ||||||||||||
| Culture | Rachida Dati | ||||||||||||
| Armées |
| ||||||||||||
| Justice,garde des sceaux |
| ||||||||||||
| Europe et Affaires étrangères |
| ||||||||||||
| Transition écologique etCohésion des territoires |
| ||||||||||||
| Transformation et Fonction publiques | Stanislas Guerini | ||||||||||||
| Sports et Jeux olympiques et paralympiques | Amélie Oudéa-Castéra | ||||||||||||
| Enseignement supérieur etRecherche | Sylvie Retailleau | ||||||||||||
| Ministres délégués etsecrétaires d'État auprès duPremier ministre |
| ||||||||||||
| |||||||||||||
| Sous laprésidence d'Emmanuel Macron | |||||
| Éducation nationale,Enseignement supérieur et Recherche | Élisabeth Borne(ministre d'État) | Sébastien Lecornu Premier ministre | |||
| Outre-mer | Manuel Valls(ministre d'État) | ||||
| Justice,garde des sceaux | Gérald Darmanin(ministre d'État) | ||||
| Intérieur | Bruno Retailleau(ministre d'État) | ||||
| Armées etAnciens Combattants | Bruno Le Maire(ministre d'État) | ||||
| Travail,Santé, Solidarité,Familles,Autonomie et Personnes handicapées | Catherine Vautrin | ||||
| Culture | Rachida Dati | ||||
| Économie, Finances, Souveraineté industrielle et énergétique | Roland Lescure | ||||
| Europe et Affaires étrangères | Jean-Noël Barrot | ||||
| Aménagement du territoire, Décentralisation etLogement | Éric Woerth | ||||
| Transition écologique, Biodiversité, Forêt,Mer et Pêche | Agnès Pannier-Runacher | ||||
| Agriculture et Souveraineté alimentaire | Annie Genevard | ||||
| Comptes publics | Amélie de Montchalin | ||||
| Transformation et Fonction publiques,Intelligence artificielle et Numérique | Naïma Moutchou | ||||
| Transports | Philippe Tabarot | ||||
| Sports, Jeunesse et Vie associative | Marina Ferrari | ||||
| Ministres délégués auprès duPremier ministre |
| ||||
| |||||
Ministres français de l'Agriculture(depuis 1871) | |
|---|---|
| IIIe République (1871-1940) |
|
| Régime de Vichy (1940-1944) | |
| IVe République (1946-1959) | |
| Ve République (depuis1959) |
|
Ministres français de la Défense(depuis 1871) | |
|---|---|
| Ministère de la Défense | |
| IIIe République (1871 -1940) |
|
| Gouvernement provisoire (1944 -1946) | |
| IVe République (1946 -1958) |
|
| Ve République (depuis1958) |
|