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Brunei

5° 18′ N, 113° 12′ E
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Drapeau
Drapeau de Brunei
Blason
Emblème de Brunei
Deviseenmalais : Sentiasa membuat kebajikan dengan petunjuk Allah (« Toujours faire le bien sous la conduite de Dieu »)
Hymneenmalais : Allah Peliharakan Sultan (« Dieu bénisse le sultan »)
Fête nationale
· Événement commémoré
Fin du protectoratbritannique et indépendance ()
Description de cette image, également commentée ci-après
Le Brunei en Asie du Sud-Est (l'ASEAN en gris foncé).
Description de l'image Brunei carte.png.
Administration
Forme de l'ÉtatMonarchie absolueislamique dedroit divin
SultanHassanal Bolkiah
ParlementConseil législatif
Langues officiellesMalais[1]
CapitaleBandar Seri Begawan

4°56'27" N, 114°56'55" E

Géographie
Plus grande villeBandar Seri Begawan
Superficie totale5 765 km2
(classé171e)
Superficie en eau8,6 %
Fuseau horaireUTC +8
Histoire
IndépendanceRoyaume-Uni
date1er janvier1984
Démographie
GentiléBrunéien, Brunéienne
Population totale(2024[2])491 900 hab.
(
classé174e)
Densité85 hab./km2
Économie
PIB nominal(2022)en augmentation 35,555 milliards de$
+ 78,53 %[3]
PIB(PPA)(2022)en augmentation 33,389 milliards de$
+ 12,47 %[3]
PIB nominalpar hab.(2022)en augmentation 79 816,308 de$
+ 78,12 %[4] (22e)
PIB(PPA)par hab.(2022)en augmentation 74 952,916 de$
+ 12,21 %[4] (4e)
Taux de chômage(2022)en stagnation 6,8 % de la pop. active
+ 0 % %
Dette publique brute(2022)Nominale
en stagnation473 millions deBND
+ 0 %
Relative
en diminution 0,989 % du PIB
- 44,09 %
MonnaieDollar de Brunei (BND)
Développement
IDH(2021)en diminution 0,829[5] (très élevé ;51e)
Indice d'inégalité de genre(2021)en stagnation 0,259[5] (61e)
Indice de performanceenvironnementale(2022)en augmentation 45,7[6] (71e)
Divers
Code ISO 3166-1BRN, BN
Domaine Internet.bn
Indicatif téléphonique+673
Organisations internationalesDrapeau des Nations uniesONU
Région géographique de l'Association des nations de l'Asie du Sud-EstASEAN
Icône du CommonwealthCommonwealth
AIIB

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Brunei ouBrunéi[7],[8], en forme longueBrunei Darussalam ouBrunéi Darussalam[9],[10],[11] (enmalais :Negara Brunei Darussalam), est unmicro-État situé dans le nord de l’île deBornéo, enAsie du Sud-Est. Il partage l'île avec laMalaisie et l’Indonésie. Son territoire, coupé en deux parties, est bordé par lamer de Chine méridionale et totalementenclavé dans l'État malaisien deSarawak. Depuis 1968, il est dirigé par lesultanHassanal Bolkiah.

Ancien protectorat britannique, il est l'un des cinq membres duCommonwealth (avec l'Eswatini, leLesotho, laMalaisie et lesTonga) qui possède sa propremonarchie.

Étymologie

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Depuis l'époque desdynasties du Sud (420-589), les textes chinois mentionnent un lieu nommé tour à tour « Boni », « Funi », « Polo », « Poli », « Wenlai », vraisemblablement situé dans la partie Nord-Ouest de Bornéo[12]. Selon l'historien Robert Nicholl, la plus ancienne mention de ce lieu se trouve dans leManshu (蠻書) ouDocument sur les barbares de Fan Chuo (樊綽, mort à la fin duIXe siècle), publié vers 860 de notre ère[13]. Pour Johannes L. Kurz, la plus ancienne mention de « Boni » (渤泥) se trouve dans laTaiping huanyuji (太平環宇記) ouGéographie universelle de l'ère de la Grande paix[14] de Yue Shi (樂史, 930‐1007)[15].

On ne connaît pas exactement les origines du nom « Brunei ». Une étymologie proposée est le nom deVaruna (devanāgarī वरुण [ʋəruɳə]), le dieu de l'océan dans l'hindouisme, qui auXIVe siècle aurait donné « Barunai »[16].

Brunei a donné son nom à l'île deBornéo. Cette confusion entre l’île et un des États qui s’y trouvait vient des Portugais deMalacca (conquise en 1511), qui parlent de « Burney », de « Burneo » ou de « Burne »[17].

Le nom officiel du pays, « Negara Brunei Darussalam », semble avoir pour origine une expression que l'auteur chinois Huang Sheng-ts'eng traduit dans sonHsi-yang-chao-kunglien-lu (1520) parChang-ning-chen, c'est-à-direMarché de la Paix perpétuelle, pour désigner un des quartiers de Boni[18]. En effetDarussalam (بروني دارالسلام) signifie enarabe « demeure de la paix », tandis quenegara signifie « État » enmalais. Ce dernier terme vient lui-même du sanscritNagara (नगर) qui signifie « ville ».

Géographie

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Article détaillé :Géographie de Brunei.

Brunei a une superficie de 5 765 km2. Il possède des frontières terrestres de 381 km avec laMalaisie, dont une bande de territoire coupant le pays en deux. Son littoral a une longueur de 161 km. Le point le plus élevé du pays est à une altitude de 1 850 mètres.

Faune

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On trouve à Brunei de nombreuses espèces qui sont en voie de disparition dans les pays voisins :nasique,civette-loutre,chat à tête plate,ours malais,pygargue blagre,écureuil géant,chat marbré,cigogne de Storm,chat bai,varan malais,calao,gibbon,pangolin,panthère nébuleuse,serpent vert, etc. On y trouve également plus de 3 000 espèces depapillons.Les autorités songent à multiplier les réserves ou les parcs nationaux.[évasif]

Histoire

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Articles détaillés :Histoire du Brunei etEmpire de Brunei.

Brunei est un royaume vieux de plus d'un millénaire. Il était alors un grand port de commerce, ayant des relations commerciales tant avec l'Inde qu'avec laChine, et cela dès977. On sait que cette année-là, Brunei envoya une ambassade dans l'Empire du milieu.

On a trouvé à Brunei une tombe chinoise musulmane. Datée de 1264, elle est celle d'un « Maître Pu » et porte la plus ancienne tombe musulmane de Brunéi[19].

En1363, Awang Lak Betatar devient le premier souverain musulman de Brunei. Il est fondateur de la dynastie royale desBolkiah.

Le nom deBrunei est attesté dès leXIVe siècle. LeNagarakertagama, un poème épique écrit en 1365 dans le royaumejavanais deMajapahit, mentionne en effet « Buruneng » parmi les quelque cent « contrées tributaires » du royaume. En réalité, le territoire contrôlé par Majapahit ne s'étendait que sur une partie de l'est et du centre de Java. Les contrées tributaires étaient en fait des comptoirs formant un réseau commercial dont Majapahit était le centre. Majapahit y envoyait des dignitaires dont le rôle était de s'assurer que ces comptoirs ne s'adonnaient pas à un commerce privé qui échapperait au royaume.

Le royaume de Brunei se développe rapidement après la chute de Majapahit, s'étendant àBornéo et dans l'archipelphilippin.

C'est à cette période de son apogée historique, dans lesannées 1520, que le royaume de Brunei, islamisé, devient un sultanat. Il s'affaiblit ensuite peu à peu alors que les régions voisines sont colonisées par les grandes puissances occidentales (Portugal,Royaume-Uni etEspagne) qui y établissent également des comptoirs commerciaux. Le pays perd peu à peu ses possessions, puis devient en 1906 un protectorat britannique.

Dupétrole y est découvert en 1903 et commence à être exploité en 1929, le premier puits de pétrole est installé àSeria. À l'époque de ladécolonisation (deuxième moitié duXXe siècle), le pays change de nombreuses fois de statut. En 1959, toujours sous protectorat britannique, il accède à l'autonomie interne. Un mouvement nationaliste et démocratique se développe à cette période : il aboutit en 1962 à uneviolente rébellion, rapidement écrasée par les Britanniques. C'est alors que l'état d'urgence est décrété, et laConstitution abolie : depuis, le sultan gouverne seul et par décret.Conformément à un accord avec le Royaume-Uni, Brunei accède à l'indépendance le. Le sultan actuel estHassanal Bolkiah. La doctrine Melayu Islam Beraja (MIB) qui définit l'identité brunéienne comme « malaise, musulmane et monarchique », est érigée en idéologie d'État.

Politique

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Article détaillé :Politique au Brunei.

Le Brunei est un sultanat. Le sultanat a vécu sous protectorat britannique duXIXe siècle jusqu'en 1984. Le pays est unemonarchie islamique, le sultan est le chef religieux et joue par sa fonction monarchique le rôle de chef d’État et de chef du gouvernement, cumulant les statuts de Premier ministre, ministre de la Défense, ministre des Finances, recteur de l'université, chef de la police, chef suprême des forces armées etcommandeur des croyants, depuis l'abolition de laConstitution en 1962. La dernière élection législative, en 1962, avait provoqué une rébellion, poussant l'ancien sultan,Omar Ali SaifuddienIII, à déclarer l'état d'urgence, toujours en vigueur. Depuis, le sultanat surveille tout, notamment les médias. Les autorités peuvent ainsi fermer sans raison les organes de presse et mettre en prison les journalistes accusés d'articles« faux et malveillants ».
[réf. nécessaire]
Photographie de Hassanal Bolkiah dans une salle de conférence du Pentagone.
Hassanal Bolkiah, le sultan de Brunei, lors de sa visite au Pentagone en décembre 2002.

Il reçoit des conseils en matière législative d'un corps de21 membres non élus. Le seul parti autorisé, le Parti national solidarité, est sous les ordres du sultan et n'a aucune existence réelle.[réf. nécessaire]

Le pays est membre de l'Association des nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN), duCommonwealth depuis son indépendance, après avoir été longtemps sous protectorat britannique.

En 2009, Hayati Salleh était la première femme à devenirprocureur général. Et, en 2011, deux anciennes boursières parties à l'étranger, Salbiah Binti Sulaiman et Zatia binti Sirin, étaient nommées auConseil législatif de Brunei.

En, avec une mise en application progressive au cours des six mois suivants[20] et après17 ans d'efforts du sultan en ce sens (depuis 1996)[20], Brunei a instauré lacharia (également appelée loi ou code pénal islamique) qui ne s'applique qu'aux musulmans, les deux tiers de la population de ce pays[21] qui compte environ 400 000 habitants (les bouddhistes représentent 13 % de la population, les chrétiens 10 %)[20]. Ce nouveau code prévoit notamment laflagellation comme punition à la consommation d'alcool (également requise pour l'avortement), l'amputation des membres pour les voleurs et lalapidation en cas d’adultère[20]. L'homosexualité, jusque-là punie de10 ans de prison, est désormais passible de mort par lapidation[22]. Le sultan a déclaré à cette occasion que les Brunéiens remplissaient ainsi leur devoir enversAllah[20]. Brunei devient le premier et jusqu'à présent le seul État d'Asie du Sud-Est à introduire la charia[23],[20] sur l'ensemble de son territoire, ce qui n'est pas le cas pour l'Indonésie, pays musulman voisin, sauf pour la province autonome d'Aceh, sur l'île deSumatra, qui avait déjà adopté cette loi[20]. Jusqu'en 2013, dans ce sultanat où l'islam est lareligion officielle, dont la pratique était déjà connue comme plus conservatrice qu'en Indonésie et enMalaisie (autre pays musulman limitrophe), il existait deux systèmes législatifs, l'un civil et l'autre islamique. Mais ce dernier se limitait alors à la gestion de litiges mineurs comme les différends matrimoniaux[20]. En 2019, Brunei instaure la peine de mort par lapidation pour les hommes, musulmans ou non, reconnus coupables de relations homosexuelles, et pour les personnes reconnues coupables d'adultère[24].

Certains habitants de Brunei voient une contradiction entre la mise en application de la charia et l'ouverture du pays au monde moderne. Dans son discours du, le sultan a estimé que la charia n'entamait en rien la politique du pays en tant que membre de la famille des Nations. L'Organisation de défense des droits de l'Homme,Human Rights Watch (pour l'Asie), représentée par Phil Robertson, directeur adjoint, pense que« le Brunei montre ses caractéristiques féodales, comme un état qui appartient auXVIIIe siècle, plutôt que comme un membre important de l'Asie du Sud-Est duXXIe siècle ». Il qualifie cette loi islamique« d'abjecte et absolument injustifiable »[20]. En mai 2014, plusieurs personnalités, dontRichard Branson, propriétaire de la marqueVirgin, ont déclaré qu'elles boycotteraient les hôtels appartenant au sultan de Brunei, à la suite de l'instauration de la charia. L'entrepreneur britannique a indiqué surTwitter qu'il demandait à son personnel de ne pas séjourner dans les hôtels de la chaîne Dorchester Collection qui inclut le Dorchester àLondres, l'Hôtel Bel-Air et leBeverly Hills Hotel àLos Angeles[25]. Le, l'humoriste et animatriceEllen DeGeneres appelle également au boycott des hôtels après la promulgation par le sultan d'une peine de lapidation à mort pour les personnes accusées d'homosexualité[26]. Devant le tollé, Hassanah Bolkiah annonce unmoratoire sur l'application des jugements relevant du code pénal de la charia[27].

Par la suite, dès la mise en place effective de la charia, le sultan interdit aux musulmans de fêterNoël[28]. Les autres habitants peuvent célébrer cette fête mais en privé uniquement et sans en faire la promotion. Les décorations et les chapeaux dePère Noël sont formellement interdits. Les contrevenants s'exposent à une peine de cinq ans de prison et 20 000 dollars d'amende[28]. Cette mesure a été motivée par la pensée selon laquelle fêterNoël consiste à imiter une autre religion. Sur Facebook, sous le hashtag #MyTreedom, des chrétiens vivant dans les pays où les personnalités de cette confession sont opprimées, en majorité des pays musulmans (pas seulement Brunei mais aussi l’Irak, l’Iran, le Pakistan, etc.), publièrent des photos de sapins et de décorations de Noël[28].

Critiquer le gouvernement est passible d’une amende, voire d'une peine de prison[29].

Relations étrangères

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Organisations internationales et régionales

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C’est en 1984 que le tournant diplomatique de Brunei s’opère sur la scène internationale lorsque le pays intègre lesNations unies : « En septembre 1984, lors de son entrée aux Nations Unies, il a fait don d'un million de dollars américains à l'Organisation des Nations Unies »[30].

Par la suite cette même année, le pays rejoint également l’ASEAN[31], leCommonwealth[32] et, de surcroît, leForum de Coopération économique Asie-Pacifique (APEC)[33] Il est également membre duDialogue Asie Europe depuis sa création en 1998, dont il est d’ailleurs un des membres fondateurs[34].

Brunei a rejoint l’ASEAN au lendemain de son indépendance en 1984. Brunei a, selon l’ASEAN, fortement contribué aux développement des relations diplomatiques entre l’association et laChine. D’une part, le pays a mené un travail d’amélioration et d’augmentation des relations diplomatiques entre les dirigeants chinois et les responsables de l’ASEAN. De l’autre, il a également joué un rôle central dans les négociations concernant le conflit toujours présent, enmer de chine méridionale. En 2013, un sommet a été organisé à Brunei, avec les membres du gouvernement chinois et les principaux responsables de l’ASEAN dans le but de discuter du conflit. À l’issue de ce sommet, laChine a accepté d’entrer en consultation avec l’ASEAN concernant la mise en place d’un code de conduite concernant cet enjeu maritime[35]. Le, le diplomate de BruneiLim Jock Hoi (en) est nommé quatorzième secrétaire général de l'ASEAN[36].

Relations bilatérales

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Japon

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LeJapon est l’un des pays avec lequel Brunei échange le plus, économiquement parlant. En effet, en 2012 le pays est le premier partenaire économique de Brunei. 44 % du total des exportations sont à destination du Japon, dont 87 % sont représentés par la vente de gaz naturel. Ceci n’est pas un phénomène récent. Depuis plus de trente ans, les deux pays commercent ensemble dans la vente du gaz naturel. Depuis 1972, les deux pays ont signé des conventions bilatérales concernant les exportations de gaz naturel, renouvelées à quatre reprises. La dernière convention a été ratifiée en 2013 pour une durée de dix ans[37].

Cependant, les relations diplomatiques entre les deux États ne se limitent pas seulement à la coopération économique énergétique. Depuis des années, leJapon se montre coopératif dans le partage du savoir faire technologique avec Brunei dans leurs efforts de diversification économique, notamment, en matière d’énergie renouvelable. En 2011, aux alentours deSéria, l’entreprise automobile nipponeMitsubishi a financé la construction de champs de panneaux photovoltaïques[37].

Brunei possède une ambassade àTokyo et leJapon en possède également une àBandar Seri Begawan.

États-Unis

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Les relations diplomatiques entre lesÉtats-Unis et Brunei relèvent dans un premier temps du champ des alliances stratégiques et sécuritaires. Lors de la période de laGuerre Froide, la position géographique de Brunei suscitait un intérêt particulier pour les États-Unis. En effet, Brunei se situait sur la route qui connectait les bases militaires américaines auxPhilippines, àSingapour, enThaïlande et enAustralie[37].

Depuis 2010, avec la nouvelle diplomatie américaine mise en place par l'administration Obama envers le sud est asiatique « Pivot to Asia », lesÉtats-Unis investissent et développent de plus en plus de relations bilatérales avec les États du sud est asiatique. De fait, Brunei est désormais un partenaire économique et diplomatique desÉtats-Unis. En effet,les États-Unis et Brunei ont ainsi développé la mise en place et l'application de deux programmes bilatéraux :

  • Le « Brunei-US English-Language Enrichment Programme forASEAN ». Ce programme vise a renforcer la présence et la bonne utilisation de l’anglais au sein de l’ASEAN à travers des formations linguistiques dispensées par des experts de Brunei et desÉtats-Unis. Ces formations sont ainsi majoritairement suivies par les membres du gouvernement de Brunei et ou les membres de l’ASEAN.
  • Le « US-Asia Pacific Comprehensive Energy Partnership ». Ce programme inclut également la participation de l’Indonésie. Il vise à développer l’accès aux énergies pour les populations des régions d’Asie Pacifique.

Chine

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LaChine et Brunei ont une relation diplomatique vieille de plus de 2 000 ans remontant à la dynastie desHan. Jusque dans les années 1500, les deux pays commerçaient régulièrement. À la suite du protectorat britannique, ces relations se sont peu à peu éclipsées. Ce n’est que lors de la période de laGuerre Froide que les relations diplomatiques entre les deux pays se sont progressivement rétablies. En 1991, les deux pays ratifient des accords de relations diplomatiques[38].

En termes de géopolitique, les deux États ont des rivalités communes. En effet, Brunei et laChine ont tous les deux des revendications quant à la souveraineté territoriale de lamer de Chine méridionale[35]. Les deux pays ont cependant signé des accords d’explorations communes sur la zone du litige. Contrairement aux autres États revendiquant aussi le territoire, les deux États n’ont pas mené de bataille frontale et physique. À l’instar de ce à quoi on a pu assister entre laChine et lesPhilippines ou laChine et leVietnam. Par ailleurs, Brunei n'insiste pas non plus de manière formelle sur sa revendication envers lerécif Luisa, qui fait pourtant partie de sazone économique exclusive, comme notifié au sens de la Convention desNations unies régissant ledroit de la mer. La gestion non conflictuelle et peu médiatisée du différend territorial entre Brunei et laChine illustre la stratégie diplomatique de base de Brunei en matière de gestion des litiges à l’international[38].

Australie

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En 1984, l’Australie est devenue l’un des premiers pays à établir des relations diplomatiques avec Brunei[39]. Les deux pays entretiennent des relations bilatérales animées par un passé historique commun ; les militaires australiens ayant libéré Brunei de l'occupation japonaise en juin 1945[30]. Au Brunei, sur la plage deMuara, àBandar Seri Begawan, un monument commémorant cet événement fut érigé et est désormais le lieu ou se déroule une cérémonie annuelle. Celle ci estla journée de l’ANZAC (corps d'armée australien et néo-zélandais) célébré annuellement enAustralie, enNouvelle-Zélande, auSamoa, auxTonga, auxîles Cook, àNiue, enNouvelle-Calédonie et enPolynésie française, et dorénavant à Brunei[30].

Les deux pays participent également aux négociations et à l'Accord de partenariat transpacifique. Brunei dispose d’un haut-commissariat dans la capitale australienneCanberra et l'Australie possède un bureau àBandar Seri Begawan. Les deux pays sont membres duCommonwealth[37].

Bangladesh

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Le Bangladesh et Brunei ont des relations diplomatiques très fournies[40],[38]. Ils sont tous deux membres de l'Organisation de la coopération islamique, du Commonwealth et duMouvement des pays non alignés et partagent des points de vue communs sur des questions régionales et internationales. Brunei a rapidement reconnu leBangladesh et d’autres pays d’Asie du Sud-Est. LeBangladesh dispose d'un haut-commissariat àBandar Seri Begawan. Brunei a un haut-commissariat àDhaka.

France

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La France dispose d’une ambassade àBandar Seri Begawan. Depuis 2014, elle partage ses locaux avec l’Ambassade d’Allemagne à Brunei. La France est un des trois pays européens à disposer d’une ambassade à Brunei. Brunei a, quant à lui, ouvert un point de représentation diplomatique àParis en juillet 1989. Un ambassadeur y siège depuis 1991. La première visite diplomatique de Brunei enFrance date de 1996. En 2006, le prince héritier,Al-Muhtadee Billah, s’est rendu à Paris dans le cadre d’une visite de travail. Il s’est par la suite entretenu avec le Président de la République de l’époque,Jacques Chirac.

La France et Brunei échangent commercialement à hauteur de22 millions d’euros (selon les chiffres du gouvernement français) en 2016. Les deux principaux secteurs d’échanges commerciaux sont l’aviation (en majorité l’entrepriseAirbus, qui a vendu sept avions au pays en 2014) et la banque. En effet, Brunei, cherchant à diversifier son économie encore largement dépendante de la rente pétrolière, a établi, à l’image de ce qui s’est fait avec leJapon, des partenariats de coopération économique[41].

De plus, le sultan de Brunei possède deux palaces emblématiques de la capitale française,Le Meurice et lePlaza Athénée. Cet élément a cependant déclenché une vive polémique au sein de la société française. En effet, à l’annonce de cette acquisition, de nombreux médias et associations françaises ont alors appelé au boycottage des deux palaces. Quelques jours plus tard, le phénomène prend une ampleur mondiale. Le motif invoqué est le suivant : l’application de laloi islamique au sein de Brunei. Depuis 2013, le pays applique laCharia. Celle-ci implique notamment la lapidation des homosexuels et des personnes ayant des relations extra-conjugales (adultère), l’amputation de la main en cas de vol, la pénalisation de la consommation d’alcool et de l’avortement, l'embrigadement des enfants, etc.

Ces éléments ont suscité une indignation de la part d’une grande partie de la population française, et de surcroît, de la communauté internationale. De nombreuses personnalités étant habituées de ces deux palaces, ont ainsi exprimé le fait que, par souci d’éthique et de conscience, elles ne pouvaient plus séjourner dans les établissements concernés. L’Organisation non gouvernementaleHuman Rights Campaign a ainsi relayé la parole de plusieurs de ces personnalités, notamment la rédactrice en chef de l’édition américaine du magazineVogueAnna Wintour[42]. Cette dernière a ainsi déclaré à propos de l’hôtel Meurice ne plus pouvoir y séjourner, ainsi que toute son équipe, en bon état de conscience. Le patron du groupeKering,François-Henri Pinault, a également déclaré, par le biais de sa fondationKering For Women, dans un tweet du 9 mai 2014 « Je condamne fermement la décision du Sultan de Brunei et boycotte ses hôtels »[42]. Depuis, le sujet est encore polémique.

Enfin, la France mène une politique culturelle abondante à Brunei. En effet, en 1986 se crée l’Alliance française de Brunei. Cette dernière met en place de nombreux événements promotionnels tel que la semaine de la francophonie, ou encore des bourses d’études en coopération entre les deux pays.

Singapour

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Brunei entretient des relations diplomatiques importantes avecSingapour et cela dès 1984. Brunei possède un haut commissariat àSingapour et Singapour en possède également un àBandar Seri Begawan. Les deux pays collaborent activement économiquement. Tout comme avec lesPhilippines, de nombreux accords de coopération bilatérales ont été signés. De plus, les deux pays ont établi un accord monétaire d’interchangeabilité. En effet, le dollar de Singapour peut être utilisé à Brunei et inversement[43]. Militairement, les deux pays coopèrent activement. Ainsi, les forces armées de Singapour ont formé des soldats de Brunei. Dès 1994, les deux pays organisent des exercices militaires communs, le plus connu étant l’exercice Pélican. entre les deux armées navales. Un des buts de cet exercice est notamment de s’entraîner à exercer une défense rapide dans le cadre du conflit en mer de Chine méridionale. Les exercices concernent les forces aériennes et navales. En 2017, les deux pays mettent en place une politique bilatérale de défense[37]. Depuis 2012, les deux pays ont mis en place un programme annuel institutionnalisé appelé Young Leaders Program. Celui-ci a été lancé afin de renforcer les liens entre les deux pays par le biais de la jeunesse[44],[45].

Philippines

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Depuis l’indépendance de Brunei en 1984, les deux pays ont commencé a établir des relations diplomatiques. LesPhilippines ont même établi un consulat général en 1983, l’année précédant l’indépendance de Brunei, àBandar Seri Begawan. Brunei s’est quant à lui établi la même année dans la ville deMakati (située dans la périphérie de Manille), avec une ambassade[38].

Au regard de l’étude des relations entre les deux pays depuis les trente dernières années,l’Islam apparaît comme un point essentiel liant les deux nations. En effet, Brunei a financièrement soutenu de nombreux projets d’édifications de mosquées au sein du pays. En 2011, la mosquéeHaji Hassanal Bolkiah a vu le jour dans la ville deCotabo. La construction a entièrement été financée par le sultan de BruneiHaji Hassanal Bolkiah lui-même, dans l’optique de promouvoir et étendre la pratique de lareligion musulmane dans le sud desPhilippines. Le coût total de la construction s’étend à48 millions de dollars américains.

Depuis le milieu des années 2000, la coopération économique s’est accélérée entre les deux pays. En effet, en 2009, Brunei et lesPhilippines ont signé un protocole d’entente bilatérale où la composante majeure concerne la coopération dans le secteur agricole. Celui-ci regroupe les biotechnologies, l’agriculture, la gestion de l’eau et l’industrieHalal. En 2019, plus de vingt-et-un mille travailleurs philippins sont répertoriés à Brunei[37].

Indonésie

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Les deux pays disposent de relations diplomatiques anciennes, antérieures à l’ère coloniale européenne. Elles datent ainsi du quatorzième siècle. Pendant la période coloniale européenne, l'Indonésie était administrée par lesPays-Bas tandis que Brunei était lui sous l’égidebritannique, ce qui a peu à peu effacé la diplomatie entre les deux états. Au lendemain de son indépendance en 1984, Brunei rétablit les relations diplomatiques avec l’Indonésie. Brunei a ouvert une ambassade àJakarta. L'Indonésie, quant à elle, a une ambassade àBandar Seri Begawan. Brunei et la province indonésienne deBornéo sont tous deux situés sur la même île. Il n'y a pas de frontière terrestre entre les deux états. Les deux pays disposent d’un référentiel commun concernant leur histoire et leur culture, du notamment au passé colonial. Les deux pays ont une majorité de leur population qui pratiquent l'islam. Les deux États sont de fait, membres de l’Organisation de la coopération islamique. En 2012, 58 000 indonésiens travaillent à Brunei[37].

Malaisie

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Brunei et laMalaisie jouissent d’une culture et d’un passé commun dû à l’appartenance de l’Est du pays à l'empire de Brunei (1368-1888), qui favorisent ainsi la mise en place d’une diplomatie bilatérale[37]. De plus, la proximité géographique des deux États, tous deux situés sur l’île deBornéo, facilitent ces processus. Les deux pays ont établi des institutions les représentant. Brunei possède un haut commissariat à Kuala Lumpur ainsi que deux consulats généraux à Kota Kinabalu et Kuching. La Malaisie possède un haut commissariat àBandar Seri Begawan. Les deux États sont membres de l’ASEAN et du Commonwealth.

La frontière entre les deux États fut l’objet de conflits ; les deux pays revendiquant l’appartenance de la ville et région de Limbang (actuellement en Malaisie dans le nord duSarawak).« Brunei ne récupérera jamais le Limbang. Or, la rivière du Limbang était l’axe de circulation en direction de la cité portuaire du même nom, point d’articulation entre deux flux opposés : dans un sens les produits forestiers acheminés vers la Chine ou l’Inde »[46]. Ainsi, Brunei et laMalaisie durent conjointement cesser leurs explorations de ressources en hydrocarbures. En 2009, un accord officieux est passé entre les deux pays. Depuis, la région est toujours source de tensions[46],[47].

Les deux pays ont des revendications de souveraineté territoriale enmer de Chine méridionale. Cependant, ils ont tous deux décidé de suivre une diplomatie en adéquation avec les principes plus pacifistes et non frontaux de la ligne diplomatique del'ASEAN. De plus, en novembre 2002, l'ASEAN ratifie la déclaration sur la conduite des parties enmer de Chine méridionale. Brunei et laMalaisie, à l'instar d'autres États revendiquant des intérêts enmer de Chine méridionale, suivent cette déclaration[48].

Subdivisions

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Article détaillé :Subdivisions du Brunei.

Actuellement, Brunei, d'une superficie de 5 765 km2, est séparé en quatre districts, ayant chacun unchef-lieu :

Économie

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Article détaillé :Économie du Brunei.

L'économie de Brunei est fondée essentiellement sur une seule ressource : leshydrocarbures, et principalement lepétrole, exploité dans ce pays à partir de 1929. La commercialisation de cette ressource permet au pays d'atteindre une croissance annuelle importante (4,1 % en 2001), ce qui se répercute sur le développement humain du pays : Brunei, qui a unIDH de 0,829, est au51e rang mondial (sur191 pays) en 2021. Il affiche unPIB par habitant de 31 800 dollars, un taux de chômage insignifiant. Brunei est, selon laBanque mondiale, l'un des pays d'Asie où l'on vit le mieux. En 2025, Brunei est classé en88e position pour l'indice mondial de l'innovation[49].

Bien que Brunei dispose sans doute du meilleur système social de la région (logements subventionnés voire gratuits, gratuité des soins hospitaliers, de l'éducation et de l'université, impôts inexistants, etc.), sa société demeure plus disparate qu'il n'y paraît. En effet, près de 20 % des Brunéiens vivent en dessous du seuil de pauvreté[réf. nécessaire].

Ces dernières années, la présence des étrangers et le dynamisme économique ont permis d'améliorer la condition des femmes sur le territoire. Seules 20 % d'entre elles travaillaient en 1971, elles sont 57 % en 2012, dont 28 % de cadres supérieures.

Brunei fait partie de laCoopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) depuis 1989. Brunei est signataire de l'Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) en 1992 et fait donc partie de l'OMC depuis 1995.

En, le pays figure sur la liste française desparadis fiscaux[50].

L'État brunéien a lancé une politique facilitant l'installation d'entreprises étrangères : zones franches, exonération d'impôts… En dix ans, une cinquantaine de sociétés se sont déjà implantées à Brunei. Depuis 2007, Brunei tente aussi de développer l'écotourisme.

Contrairement à ses voisins (Malaisie,Indonésie), Brunei n'a jamais encouragé le commerce du bois. Résultat : 75 % du territoire est encore occupé par lajungle.

Démographie

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Article détaillé :Démographie du Brunei.
Graphique représentant la population totale du Brunei. De 85 000 habitants en 1961, elle atteint 360 000 habitants en 2003 de façon linéaire.
Évolution de la démographie entre 1961 et 2003 (chiffre de laFAO, 2005). Population en milliers d'habitants.

Selon le recensement de 2011, la population de Brunei est de 393 162 habitants, contre 332 844 habitants en 2001[51]. En 2012, cette population était composée de manière estimée à 25 % de moins de15 ans, à 71,3 % de personnes entre 15 et65 ans et à 3,7 % de personnes de65 ans ou plus. La densité de population est à cette date de 71,7hab./km2. Le pays connait uneespérance de vie de 76,6 ans en 2013. Letaux de croissance de la population de 1,6 % en 2012, avec untaux de natalité de 17,7 ‰, untaux de mortalité de 3,3 ‰, un taux demortalité infantile de 11,1 ‰, untaux de fécondité de 1,99 enfant/femme et un taux de migration de 2,51 ‰.

Évolution démographique depuis 1950
1950196019701980199020002010201620202024
44 98383 037127 554185 220252 887325 297395 027436 620464 478491 900

Langues

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Article détaillé :Langues au Brunei.

La langue des habitants de Brunei est lemalais de Brunei (Melayu Brunei), une forme demalais qui est classée dans le sous-groupe ditmalais local deslangues malaïques de la branchemalayo-polynésienne deslangues austronésiennes.

Ancienprotectorat britannique, Brunei a au moins 50 % de sa population qui parleanglais (anglais du Brunei (en)), qui de plus, est la langue commerciale, avec lemandarin.

L'arabe est une langue de culture, etreligieuse, connue surtout par des religieux ou des étudiants enmadrasas islamique : il serait parlé parfaitement par environ 10 % de la population du royaume. De nombreux autres musulmans de Brunei ont des connaissances partielles, ou limitées de l'arabe.

Religions

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Articles détaillés :Islam au Brunei etReligion au Brunei.
Vue de la mosquée Omar Ali Saifuddin depuis le lac. Un navire de cérémonie est accosté près de l'édifice.
Mosquée Omar Ali Saifuddin

La population de Brunei comprend 78,8 % demusulmans[53],[54]. Les habitants figurent parmi les musulmans les plus pratiquants et conservateurs d'Asie : obligation d'assister à laprière collective du vendredi (avec fermeture de tous les commerces conformément auverset 9 de lasourate62 duCoran)[20], enseignement obligatoire duCoran à l'école publique[55] et vente d'alcool interdite sur le territoire[56]. Si 78,8 % de la population est musulmane, 8,7 % estchrétienne, 7,8 % estbouddhiste, et 4,7 % autre, dont une part d'animistes[54].

Avant, l'hindouisme était la religion majoritaire[réf. nécessaire] à Brunei, suivie immédiatement par le Bouddhisme[57]. En, les Hindous ne sont plus que quelques centaines dans le pays[58].

En mai 2014, Brunei instaure lacharia[59],[55] ;cf. rubrique « Politique ».

Photographie d'un quartier pauvre de la capitale, Bandar Seri Begawan. Au premier plan se trouvent des maisons sur pilotis délabrées. En arrière-plan se trouve la mosquée Omar Ali Saifuddin et des immeubles modernes en béton.
Bandar Seri Begawan, capitale du pays et chef-lieu du district de Brunei-Muara. Vue sur le village flottant de Kampong Ayer

Culture

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Fêtes et jours fériés
DateNom françaisNom localRemarques
1er janvierJour de l’An
23 févrierFête nationale
1er juinJournée des Forces armées
15 juilletAnniversaire du sultanLes festivités durent un mois
  • De nos jours, il est interdit de fêter Noël dans le sultanat de Brunei[60].

Notes et références

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  2. « East Asia/Southeast Asia :: Brunei — The World Factbook - Central Intelligence Agency », surcia.gov(consulté le)
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  4. a etbFonds monétaire international, World Economic Outlook Database -Données pour l'année 2022.
  5. a etbRapport sur le développement humain 2021/2022 : Temps incertains, vies bouleversées : façonner notre avenir dans un monde en mutation,New York,Programme des Nations unies pour le développement,, 337 p.(ISBN 978-92-1-126452-4,lire en ligne).
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  8. Ange Bizet, « Mettre l'accent »,DLF,no 286,‎ 4e trimestre 2022,p. 51(lire en ligne)
  9. Commission nationale de toponymie, conseil national de l'information géographique,Pays, territoires et villes du monde juillet 2021,, 34 p.(présentation en ligne,lire en ligne[PDF]),p. 5
  10. Commission d'enrichissement de la langue française, « Recommandation concernant les noms d'États, d'habitants, de capitales, de sièges diplomatiques ou consulaires : JORFno 0095 du 21 avril 2019 », surlegifrance.gouv.fr,Journal officiel de la République française,(consulté le).
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  60. Arnaud Focraud, « En Somalie et dans le sultanat de Brunei, il est interdit de fêter Noël », surwww.lejdd.fr(consulté le)

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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