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Bruges

51° 12′ nord, 3° 13′ est
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Pour les articles homonymes, voirBruges (homonymie).

Page d’aide sur les redirections

« Brügge » redirige ici. Pour les autres significations, voirBrügge (homonymie).

Bruges
(nl)Brugge
(de)Brügge
Bruges
Photo de l'un des canaux de Bruges, avec vue sur lebeffroi.
Blason de Bruges
Héraldique
Image illustrative de l’article Bruges
Drapeau
Administration
PaysDrapeau de la BelgiqueBelgique
RégionDrapeau de la Région flamande Région flamande
CommunautéDrapeau de la Flandre Communauté flamande
ProvinceDrapeau de la province de Flandre-Occidentale Province de Flandre-Occidentale
ArrondissementBruges
BourgmestreDirk De Fauw(CD&V)(Depuis 2019)
MajoritéCD&V Liste du bourgmestre,Vooruit(2025-2030)
Sièges
CD&V Liste du bourgmestre
Vooruit
N-VA
Vlaams Belang
Groen
Voor Brugge
47(2025-2030)
21
10
5
5
3
3
SectionCode postal
Bruges
Koolkerke
Saint-André
Saint-Michel
Assebroek
Sainte-Croix
Dudzele
Lissewege
8000
8000
8200
8200
8310
8310
8380
8380
Code INS31005
Zone téléphonique050
Démographie
GentiléBrugeois(e) / Brugelin(e)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
120 283(2025)
49,03 %
50,97 
%
853,14 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
16,1 
%
58,55 
%
25,35 
%
Étrangers8,97 %(1er janvier 2025)
Taux de chômage5,58 %(2022)
Revenu annuel moyen22 506 €/hab.(2021)
Géographie
Coordonnées51° 12′ nord, 3° 13′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
140,99 km2(2023)
45,56 
%
15,02 
%
39,42 
%
Localisation
Localisation de Bruges
Situation de la ville au sein de l'arrondissement de Bruges et de la province de Flandre occidentale
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Bruges
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Bruges
Géolocalisation sur la carte :Région flamande
Voir sur la carte administrative de la Région flamande
Bruges
Géolocalisation sur la carte :Flandre-Occidentale
Voir sur la carte administrative de Flandre-Occidentale
Bruges
Liens
Site officielwww.brugge.be
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Bruges (prononcé/bʁyʒ/ ; ennéerlandais :Brugge ;/ˈbrʏɣə/ ; enallemand :Brügge,/ˈbʁʏɡə/) est uneville de Belgique située enrégion flamande,chef-lieu et plus grande ville de laprovince deFlandre-Occidentale.

Toponymie

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Attestations anciennes

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Le nom de la localité est attesté sous les formesBruggas etBruccia en 840 - 875 (monnaies carolingiennes), puisBruciam, Bruociam (lireBrucciam) en 892,[in portu] Bruggensi vers 1010,Bruggis en 1012,Bricge ouBrygce vers 1037,Brygce en 1049,Brugias en 1072[1].

Étymologie

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Selon la plupart des toponymistesBruges est issu du proto-germanique*brugjō-/*brugjǭ, mot féminin reconstitué et signifiant « pont »[2],[1] (brug en néerlandais moderne, équivalent de l'allemandBrücke et de l'anglaisbridge, signifiant tous « pont »). Un premier pont ou ponton de bois aurait été construit à l'époque romaine à la hauteur de laLangestraat et de laHoogstraat.

Dans une étude datant de 1971,Maurits Gysseling émet l’hypothèse queBrugge serait à l’origine une forme dérivée deRogia, le nom originel de la rivièreReie, et que ce nom aurait subi ensuite, auVIIIe siècle ou au début duXIXe siècle, une évolution linguistique qui ne peut s’expliquer que par une influence duvieux norrois[3] ; une contamination aurait en effet eu lieu par le mot scandinavebryggja, lequel signifie « débarcadère » ou « quai d’amarrage ». C’est à partir de cette forme contaminée que le nom actuel de la ville se serait développé. Du reste, pareille influence étrangère sur la dénomination d’une implantation humaine suppose l’existence de contacts intenses et durables avec les étrangers concernés[4]. Contre cette hypothèse, il y a lieu de relever que l'existence de contacts importants et durables avec des étrangers n'a pas nécessairement une influence sur la toponymie. En particulier, les Vikings adaptaient à la phonétique de leur langue des toponymes préexistants ; c'est ainsi qu'ils appelaientDublin,Dyflinn, etRouen,Ruðuborg ouRuða (qui est encore son nom enislandais et formé à partir de la forme*Rotho, abrégée deRothome attestée en 1014), etc., sans que ces formes scandinaves, à l'usage interne du monde viking, aient la moindre influence sur le développement phonétique ultérieur de ces toponymes indigènes. Il en est ainsi, alors même que les implantations durables des colons scandinaves ont laissé des traces importantes dans la toponymie irlandaise et surtoutnormande.

Héraldique

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La ville possède des armoiries qui lui ont été octroyées le 20 octobre 1819, confirmées le 26 février 1842 et octroyées à nouveau le. À l'origine, ces armoiries avaient été octroyées par lesComtes de Flandre en 1304. Le lion est très probablement inspiré par celui de ces comtes mais d'une couleur différente (bleu au lieu du noir). Ces couleurs sont connues depuis leXIVe siècle.Le plus vieux sceau de Bruges date de 1199. Il montrait une forteresse et des fleurs de lys. Le deuxième sceau montrait une composition similaire. Les armoiries apparaissent dans le troisième sceau connu depuis la fin duXIIIe siècle. Il montrait encore une forteresse ou une porte de la ville mais la base du sceau est un petit écu avec les barres et le lion. Dans le sceau de 1289 le nombre de barres a été augmenté de 6 à 8. La signification de ces barres n'est toutefois pas connue.
Blasonnement :Burelé de huit pièces d'argent et de gueules à un lion d'azur, armé et lampassé de gueules, couronné d'or portant au cou un collier avec une croix du même pendante sur sa poitrine.
Source du blasonnement : Heraldy of the World[5].



Géographie

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Photo satellite de Bruges.

Situation

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Emplacement

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Auparavant, la mer atteignait le nord de Bruges. La ville était alors reliée à la côte par un chenal naturel, legetijdengeul qui était soumis à l'action des marées. Lapoldérisation progressive à partir duXIe siècle a fait disparaître ces chenaux[6]. Aujourd'hui, le cœur historique de Bruges se situe à une quinzaine de kilomètres de la mer du Nord. Le rattachement progressif des villes alentour a permis de faire de Bruges une ville côtière dont le port estZeebruges. Les deux ensembles sont reliés depuis 1907 par lecanal Baudouin, d'une longueur de 12 kilomètres.

La ville est toujours traversée par une rivière, laReie, qui est aujourd'hui canalisée dans Bruges[6].

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deBruges
Mer du NordKnokke-Heist
Jabbeke
Zuyenkerque
Blankenberghe
BrugesDamme
Zedelghem -OostkampBeernem

Histoire

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Bruges a joué un rôle important au Moyen Âge, époque au cours de laquelle les riches marchands de la ville relient la Baltique et la Méditerranée, point fort de laspécificité brugeoise au Moyen Âge.

C'est à Bruges que le 10 janvier 1430, lors du dernier jour des festivités de son mariage avecIsabelle de Portugal quePhilippe le Bon (duc de Bourgogne) fonde l'ordre de la Toison d'or.

Moyen Âge

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LeSpiegelrei.

Bruges apparaît auIXe siècle en tant que place forte ducomté de Flandre. Bruges apparaît auMoyen Âge en tant que place fortifiée située le long d'un bras de mer, leZwin.Baudouin, vassal du roi carolingienCharles le Chauve, y habitait avecJudith, la fille de celui-ci qu'il avait enlevée. Pour prévenir de nouvelles querelles, le roi avait envoyé son vassal Baudouin en pays flamand où une population peu nombreuse craignait les invasions normandes qui ravageaient le littoral (Thérouanne,Dixmude,Saint-Omer,Gand…).

Baudouin fonde lecomté de Flandre et étend son domaine de la région côtière jusqu'à l'Escaut et l'Artois. Il fait construire la place forte de Bruges en utilisant notamment les pierres de la cité d'Oudenburg[7]. Nous trouvons le nom de Bruges pour la première fois vers875 sur une pièce de monnaie.

Bruges n'est donc auIXe siècle qu'un rempart avec château et chapelle sur la place où s'élève à présent leBurg (la place du Bourg). Au Burg s'ajoutent un marché, une cour de justice et quelques routes qui mènent à la côte ou à l'intérieur du pays. Des navires viennent y accoster. Ils pénètrent dans l'embouchure du Zwin entre les bancs de sable et la côte flamande. Ainsi Bruges se développe également comme centre commercial.

En928, Bruges obtient le statut de ville, mais elle n'apparaît alors sur aucune carte. La ville est mentionnée sur un document racontant le transfert d'un crucifix en or vers Bruges, peut-être par peur des incursions vikings et laissant donc penser que Bruges était une ville plus sûre, ce qui laisse supposer des fortifications et une garnison.

Dans les années 1000, le Burg devient un port. Les attaques des Vikings cessent, l'artisanat et le commerce se développent, les murs de la ville et des canaux sont construits. Les comtes de Flandre confient le château de Bruges à des châtelains qui tentent de rendre la fonction héréditaire :

En 1134, unraz-de-marée a pour conséquence bénéfique d'ouvrir un bras de mer, leZwin, donnant à la ville un accès direct à la mer, ce qui entraîne un développement urbain spectaculaire duXIIe au XVe siècle, avec le creusement de nombreux canaux. Les habitants construisent une digue transversale (appeléedamme) à l'extrémité de ce chenal pour participer ainsi au commerce international qui relie l'Angleterre, productrice de laine, laSuède, exportatrice de hareng encaque, laGascogne, productrice de vin, et les producteurs de textiles deFlandre. Le bras de mer passe près de la ville deDamme qui va devenir un avant-poste commercial de Bruges.

Forte de son indépendance communale symbolisée par sonbeffroi, Bruges devient une plaque tournante portuaire, commerciale et financière de l'Europe duMoyen Âge, reliant les pays de lamer du Nord et de laBaltique à laMéditerranée. Les riches marchands brugeois traitent avec ceux de toute l'Europe. Lapremière bourse de valeurs de l'histoire est créée à Bruges auXIIIe siècle.

Le comteThierry d'Alsace investit ensuite la châtellenie Raoul deNesle. Son petit-fils Jean II de Nesle cède ses droits en à la comtesseJeanne de Constantinople.

Lebeffroi, symbole de l'autonomie communale.

En1200, la ville obtient le droit d'organiser un marché annuel et le« privilège du droit de ville » (assorti d'avantages fiscaux) par le comte de Flandre, Philippe. Les marchands du Rhin viennent rapidement jusqu’à Bruges, puis c'est au tour des marchands hanséatiques, venus deLübeck etHambourg. En1253, laHanse y obtient des privilèges et Bruges devientl'un des trois comptoirs hanséatiques enmer du Nord, avecLondres etBergen. Un simple prospectus de marchand du milieu duXIIIe siècle mentionne les relations commerciales avec le royaume d'Angleterre (laine, cuir, plomb, étain, charbon de roche...), le royaume d'Écosse (laine, cuir, fromages, suif, produits de l'élevage de moutons), le royaume de Norvège (bois de construction, poix, cuir bouilli, cuir de bouc pour fabriquer le cuir de Cordoue, suif, graisses, gerfauts), le royaume de Bulgarie (vairs et gris, hermines, zibelines, hermines non mouchetées), le couloir mosan représenté notamment par l'évêché de Liège et Dinant (grands madriers, objets de cuir façonné et battu), le royaume de Portugal ou de Lusitanie (miel, huile, figues, raisins, graines, peaux, cires, cuir, balais), le royaume de Maroc (sucre brut, cumin, cire, cuir, peaux), le royaume de Fez et l'Afrique (cire, cuir, peaux).

Dès la fin duXIIIe et le début duXIVe siècle, les progrès de la navigation marchande italienne, à l'initiative de Gênes, impose définitivement la suprématie de la voie maritime via le détroit de Gibraltar et au loin des côtes de l'océan Atlantique, sur les diverses routes alpestres ou fluviales. Des marchands deGênes, deVenise, deFlorence, deCastille, duPortugal ou d'Écosse comptent parmi les visiteurs réguliers de la ville. L'arrivée des marchands génois en1277 avec le premier convoi maritime permet non seulement le début du commerce des épices avec leLevant, mais également un perfectionnement des techniques bancaires et financières dans la ville. L'hôtel de la famille Van der Buerse est le premier centre financier européen de l'histoire boursière.

Le 18 mai1302, lors desMatines Brugeoises, la population de la ville se révolte contre l'occupation française en assassinant les partisans du Roi de FrancePhilippe le Bel ainsi que la garnison française, puis se rallie au comte de FlandreGui de Dampierre et son fils aînéRobert emprisonnés depuis 1300 par le Roi de France. Deux mois plus tard, la ville prend part à la victoire flamande de labataille des éperons d'or, contre le Roi de France.

Les marchands vénitiens arrivent dans la ville en1314. AuxXIVe et XVe siècles, des marchands deLucques commeDino Rapondi ouLes Époux Arnolfini s'y installent.

Untournoi est donné à Bruges le 11 mars 1392, où se dispute un combat entre Jean IV van der Aa, seigneur de Gruuthuse et le seigneur Gérard de Ghistelles, seigneur deWasquehal[8]. Ce tournoi se dispute sur la grande place de Bruges, avec d'un côté les 49 chevaliers de Jean de Bruges et 48 du côté de Gérard de Ghistelles[9]. Le nom de Jean de Bruges est devenu célèbre dans la chevalerie, par ce tournoi qu’il donne à Bruges. À la suite de ce tournoi,René d'Anjou composera pourLouis de Bruges, fils de Jean IV van der Aa, unTraité des tournois dans lequel il réunit les lois, règlements, usages, cérémonies et détails observés dans ces exercices. C’est sans doute pour en conserver le souvenir que Bruges institue, à partir de 1417, les joutes ou tournois de la société dite « de l’Ours blanc », dont le chef, ou plutôt celui qui y remportait le prix de valeur et d’adresse, était pendant l’exercice de ses fonctions, qui durait un an, qualifié de « Forestier », en mémoire des anciens gouverneurs de la Flandre, que les rois de France avaient revêtus de ce titre.

En1409[10], unebourse est créée et la ville devient le marché financier le plus sophistiqué des Pays-Bas durant leXVe siècle. La population de la ville passe de 35 000 habitants en 1340 à près de 100 000 en 1500. AuXVe siècle, c'est la plus grande place financière d'Europe. Cet essor économique entraîne une floraison culturelle et artistique. Elle est le centre le plus important des peintresprimitifs flamands, qui révolutionnent la peinture occidentale. Mais le Zwin s'ensable auxXVe et XVIe siècles, éloignant progressivement la ville de son accès à la mer, ce qui provoque un déclin économique irrémédiable au profit d'Anvers. Bruges tombe alors au rang de simple ville provinciale, dans le cadre desPays-Bas espagnols.

Pont des Carmes dans la ville de Bruges

L'âge d'or de la ville entre lesXIIe et XVe siècles est donc dû à un commerce florissant axé principalement sur la draperie. À cette époque, Bruges est une véritable plaque tournante du commerce européen. Le commerce s'établit avec Londres, le nord de l'Europe et les grands ports d'Italie, Gênes et Venise.

AuXVe siècle, la ville est sous la tutelle des ducs de Bourgogne. En 1436, les milices brugeoises et gantoises, de retour des sièges qu'elles ont menés en Picardie, revendiquent entre autres le retour de la souveraineté de Bruges sur le port maritime deL'Écluse[11]. Le 21 mai 1437, les bourgeois se soulèvent contrePhilippe III de Bourgogne (qui échappe de peu à la mort), etlynchent son représentant, le maréchalJean de Villiers de L'Isle-Adam (épisode dit des « vêpres brugeoises »). Le bourgmestre Gilles III Lauwereyns, nommé en octobre 1437, doit aller demander pardon au duc de Bourgogne en janvier 1438 à Arras[12]. La Déclaration des Droits, approuvée par Philippe III, amène la ville à un haut degré de développement économique, architectural et culturel. À la fin duMoyen Âge, Bruges est la ville la plus riche d'Europe du Nord.

Durant cette époque faste, certains riches marchands ont pris possession des marais entourant Bruges depuis le raz-de-marée et imposaient une taxe de passage pour ceux qui voulaient entrer ou sortir de la ville. Ces commerçants ont gardé le nom de leur position tels les « van Hollemeersch » – littéralement « De (van) l'entrée (Holle) des marais (Meersch) » – qui possédaient les marais du sud, sud-est. Les différentes invasions et changements de « nationalité » (Espagne, Autriche, France, etc.) ont altéré le nom d'origine et l'on trouve maintenant des van Allemeersch et des noms qui ont perdu la particule (Hollemeersch, Vanhollemeersch, etc.)

Renaissance

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À la fin duXVe siècle, la baie duZwin s'ensable progressivement et la liaison directe entre la ville et la mer est rompue. La Cour de Bourgogne quitte Bruges et l'empereurMaximilienIer restreint les droits de la ville.Anvers, qui bénéfice au contraire d'un accès à la mer privilégié grâce à sa position sur le fleuve Escaut, devient la ville dominante des Flandres, toujours sous domination étrangère. La ville de Bruges s'appauvrit et passe sous domination espagnole.

La sécession desPays-Bas espagnols, en 1584, mène au déclin final de la ville. En 1600, Bruges n'est plus qu'une ville de province. Durant leXVIIe siècle, diverses initiatives sont prises pour renouer avec le passé, les installations portuaires sont modernisées mais sans beaucoup de succès.

Le Développement auXXe siècle

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Bruges la Mort Bruges la Nouvelle, 1904
Gustave De Smet
Musée de Bruges

Ce n'est qu'auXXe siècle que Bruges connaît un nouveau développement grâce à la création du vasteport de Bruges-Zeebruges, partie intégrante duRange nord-européen. La longue période de torpeur d'après la Renaissance a permis à l'essentiel du tissu urbain médiéval et à une bonne partie des monuments anciens de rester préservés. La « belle endormie » est alors apparue auxXIXe et XXe siècles comme l'un des joyaux du patrimoine européen, méticuleusement restauré et mis en valeur. Une architecture néogothique de qualité s'est aussi développée parallèlement, faisant véritablement renaître le style local et redonnant au centre historique un aspect médiéval plus complet. Comme d'autres villes, elle est parfois surnommée la « Venise du Nord » du fait de ses canaux qui encerclent ou traversent la vieille ville dans un cadre pittoresque.

Première Guerre mondiale

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Des soldats allemands font ostensiblement traverser la Grand-Place de Bruges à des prisonniers de guerre anglais, mi-juillet 1917 (soldats capturés lors de l'attaque de la division d'infanterie de marine sur l’Yser, le 11 juillet 1917).

Pendant laPremière Guerre mondiale, la ville était occupée par l'armée allemande.

Le nouveau port maritime, inauguré àZeebruges en 1907, ne connut sa véritable éclosion que durant le dernier quart duXXe siècle.

XXIe siècle

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Bruges possède de nombreux musées, des lieux touristiques, comme lebeffroi, un nouveau port moderne et important (Zeebruges) mais aussi et encore deux clubs de football : leFC Bruges enpremière division belge et leCercle de Bruges KSV enpremière division belge, tous les deux évoluent dans lestade Jan Breydel.

Membre de l'Organisation des villes du patrimoine mondial depuis l'an2000,capitale européenne de la culture en2002 avec la villeespagnole deSalamanque, Bruges figure trois fois sur la liste duPatrimoine mondial de l'UNESCO, pour son centre historique, sonbéguinage et sonbeffroi, tout en appartenant aussi auPatrimoine culturel immatériel de l'humanité de l'UNESCO pour saprocession du Saint-Sang du jour de l'Ascension[13]. Bruges est ainsi devenue la ville la plus touristique de Belgique. Comme à Venise, le centre historique a perdu sa fonction marchande, pour devenir une des attractions du tourisme mondial, posant desproblèmes de fréquentation et la question dutourisme durable[14].

Urbanisme

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Article détaillé :Réseau viaire de Bruges.

Transports

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Axes routiers
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Chemin de fer
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Lagare principale de Bruges est reliée par trainsInterCity avec toutes les autres villes importantes de Belgique (Bruxelles,Gand,Anvers,Liège,Courtrai,Ostende…) et avecLille.

Elle est aussi desservie par d'autres trains, régionaux et locaux.

La gare principale accueille aussi leThalysParis - Bruxelles - Ostende.[réf. nécessaire]

Gare de bus’t Zand.
Port
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Article détaillé :Port de Bruges-Zeebruges.
Le Elly Mærsk, ici à Zeebruges, un des porte-conteneurs les plus grands du monde.

Le port de Bruges est Zeebruges. C'est un des ports les plus importants d'Europe.

Aéroport
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L'aéroport le plus proche de Bruges est l'aéroport international d'Ostende-Bruges àOstende, à 25 kilomètres du centre-ville de Bruges.

Transport public urbain

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Bruges possède un réseau de bus extensif, exploité parDe Lijn. Il y a des lignes urbaines et régionales et des lignes desservant la banlieue.

Organisation administrative et politique

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Les sections de la commune de Bruges : I : Bruges ; II : Koolkerke ; III : Saint-André ; IV : Saint-Miche; V : Assebrouck ; VI : Sainte-Croix ; VII : Dudzele ; VIII : Lissewege
Communes voisines : a.Blankenberghe ; b.Zuyenkerque ; c.Jabbeke ; d.Zedelghem ; e.Oostkamp ; f.Beernem ; g.Damme ; h.Knokke-Heist.

En1971, la commune de Bruges afusionné avec d'autres communes pour former une nouvelle entité. Désormais, la ville de Bruges se compose de huit municipalités associées. Six d'entre elles ont un caractère urbain : Bruges,Saint-André,Saint-Michel,Assebrouck,Sainte-Croix etKoolkerke ; et deux ont un caractère rural :Dudzele etLissewege.

Voici les sections (deelgemeenten) de la commune :

#NomSurface
(km²)
Population
(31/12/2014)
#NomSurface
(km²)
Population
(31/12/2014)
I




Bruges(section)
- Centre
-Christ-Roi
-Saint-Joseph
-Saint-Pierre
29,91

1,01

13,70
36.967

19.418

4.583

5.416

7.550

VAssebrouck8,5219.737
IIKoolkerke4,173.361VISainte-Croix16,8415.892
IIISaint-André20,6519.818VIIDudzele21,922.565
IVSaint-Michel9,5912.045VIII



Lissewege
- Lissewege
-Zeebruges
-Zwankendamme
26,80
11,44


7.412
2.431
4.301
680

Élections communales de 2024

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Article détaillé :Élections communales et provinciales belges de 2024.
PartiVoix%+/-Sièges+/-
Liste du bourgmestre (CD&V)21 29938,39en augmentation 6,4921en augmentation 4
Vooruit11 29220,35en augmentation 0,9710en stagnation
Nieuw-Vlaamse Alliantie (N-VA)6 12711,04en diminution 0,655en stagnation
Vlaams Belang (VB)5 81810,49en augmentation 1,325en augmentation 1
Groen4 6718,42en diminution 2,403en diminution 2
Voor Brugge4 3967,92Nv.3en augmentation 3
Parti du travail de Belgique (PVDA)1 4292,58en augmentation 0,780en stagnation
SVD2970,53Nv.0en stagnation
Voor U1500,27Nv.0en stagnation
Suffrages exprimés55 47999,50
Votes blancs et nuls2770,50
Total55 756100-47en stagnation
Abstention36 30139,43
Inscrits/Participation92 05760,57

Institutions

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Bruges héberge leCollège d'Europe, une école qui prépare des étudiants d'une soixantaine de pays à une carrière auprès des institutions européennes[15].

Jumelages

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Carte
Jumelages et partenariats de Bruges.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Bruges.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePays
BurgosEspagne
Guadalajara[16]Mexique
SalamanqueEspagne

Population et société

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Elle comptait, au, 118 489 habitants (57 656 hommes et 60 833 femmes), soit une densité de 856,13 habitants/km²[17] pour une superficie de 138,40 km2.

Le ratio annuel Population locale/Touristes est de 1 habitant pour 21 touristes[18].

Démographie

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Démographie: Avant la fusion des communes

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Démographie: Commune fusionnée

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Nombre d'habitants de 1992 à nos jours (au1er janvier)
Évolution démographique[19]
AnnéePopulationÉvolution 1992=index 100
1992116 717100,0
1993116 871100,1
1994116 724100,0
1995116 27399,6
1996115 81599,2
1997115 50099,0
1998115 57399,0
1999115 99199,4
2000116 24699,6
2001116 55999,9
2002116 836100,1
2003116 811100,1
2004117 025100,3
2005117 327100,5
2006117 224100,4
2007116 982100,2
2008117 113100,3
2009116 969100,2
2010116 741100,0
2011116 885100,1
2012117 170100,4
2013117 577100,7
2014117 377100,6
2015117 886101,0
2016118 053101,1
2017118 187101,3
2018118 284101,3
2019118 325101,4
2020118 656101,7
2021118 467101,5
2022118 509101,5
2023119 541102,4
2024119 869102,7
2025120 283103,1
 

Culture locale et patrimoine

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Vue du beffroi vers le nord-ouest.

Langues

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Lebrugeois est un dialecte duflamand occidental.

Patrimoine civil

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Édifices et lieux civils importants

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La Grand-Place.
LeBurg au lever du soleil.
La place de 't Zand avec leConcertgebouw.
Lepalais provincial

Principaux musées

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Les principaux musées de Bruges, remarquables par leur importance historique et culturelle, sont tous des musées communaux ; une structure spécifique regroupe ces onze musées communaux historiques : leBruggemuseum (leur appartenance est abrégée de cette manière : Bgm).

Musées communaux

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Musées privés

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Patrimoine religieux et lieux de cultes actuels

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Reliquaire du Sang Précieux, durant la procession.
Enclos dubéguinage de Bruges (Monastère de la Vigne).
Lacathédrale Saint-Sauveur.
La haute tour (115,6 m) en brique jaune et rouge de l'église Notre-Dame.

Patrimoine militaire

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LeKruispoort.
  • Les deux tours à poudre (poertorens) et les anciennes portes conservées : laSmedenpoort, laEzelpoort, laKruispoort et laGentpoort. LaBoeveriepoort, laDampoort et laKatelijnepoort n'existent plus.

Sport

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Le stade Jan-Breydel.

Bruges a deux équipes de football professionnelles, leFC Bruges et leCercle Bruges KSV, toutes deux enJupiler Pro League. Les deux jouent austade Jan-Breydel (30 000 sièges) àSt.-Andries. Toutefois, il y a des propositions pour un nouveau stade d'environ 45 000 sièges dans le sud de la ville, près de l'échangeur entre l'E40 et l'E403. En 2000, Bruges était une des huit villes hôtes duChampionnat d'Europe de football.

En termes de cyclisme, le point de départ pour leTour des Flandres est situé à la Grand-Place de Bruges.

Évènements locaux

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Processions et manifestations spéciales

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Festivals

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  • Festivals de musique
    • Airbag (festival d'accordéon)
    • Ars Musica (musique contemporaine)
    • Blues in Bruges
    • Brugge Tripel Dagen
    • Brugges Festival (musiques du monde)
    • Cactusfestival
    • Elements Festival (musique électronique)
    • Fuse on the Beach (festival de dance à Zeebruges)
    • Hafabrugge (festival des harmonies et fanfares)
    • Internationale Fedekam Taptoe
    • Jazz Brugge (festival de jazz)
    • Koorfestival (festival des chœurs)
    • Festival van Vlaanderen -MAfestival (musique ancienne)
    • Music in Mind (musique (rock) atmosphérique)
    • September Jazz (festival de jazz)
    • Sint-Gillis Blues- en Folkfestival
    • Beaucoup de petits festivals de rock ; les plus connus sont :
      • BurgRock
      • Comma Rocks
      • Red Rock Rally
      • Thoprock
  • Festivals culturels ou culinaires
    • Aristidefeesten
    • BAB-bierfestival (festival de bière)
    • Brugse Kantdagen ("Jours brugeois de la Dentelle")
    • Chapter 2 (convention de jonglerie)
    • Choco-Laté (festival du chocolat)
    • Cinema Novo (festival de film)
    • Cirque Plus
    • European Youth Film Festival of Flanders
    • Jonge Snaken Festival
    • Midwinterfeest
    • NAFT (festival de théâtre)
    • Poirot in Bruges - Knackthrillerfestival
    • Razor Reel Fantastic Film Festival
    • Reiefeest (fête des canaux)
  • Festivals musicaux culturels
    • Come On!
    • Coupurefeesten ("Fêtes de la Coupure")
    • December Dance (festival de danse)
    • Feest In 't Park ("Fête au parc")
    • FEST!
    • Klinkers
    • Polé Polé Beach (à Zeebruges)
    • Sint-Michielse Feeste
    • Summer End Festival
    • Vama Veche

Théâtres et salles de concert

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LeConcertgebouw.
  • Aquariustheater
  • Biekorf
  • Concertgebouw
  • De Dijk
  • De Werf
  • Het Entrepot
  • Joseph Ryelandtzaal
  • Magdalenazaal
  • Sirkeltheater
  • Stadsschouwburg
  • Studio Hall
  • The English Theatre of Bruges

Cinémas

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  • Cinéma Lumière
  • Cinéma Liberty
  • Kinepolis Bruges

Bruges dans la culture

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Littérature
Au cinema

Contes et légendes

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La maison éclusière duMinnewater et le clocher de l'église Notre-Dame.

LeMinnewater

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C'est le célèbrelac des amoureux à Bruges. La légende raconte qu'un fidèle amant enterra sa promise et déversa les eaux pour former un lac au-dessus de sa tombe.

La châsse de Sainte Ursule

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C'est une peinture d'Hans Memling en forme d'église. Elle raconte l'histoire desainte Ursule qui promit de se marier avec un homme en échange de sa conversion. Elle décida ensuite de faire unpèlerinage àRome, qu'elle fit avec son mari, accompagnée par 10 000 jeunes filles. Cependant, elle fut prise en embuscade à son retour et fut tuée, comme son mari, d'une flèche. Ce qui explique pourquoi on la voit en mariée tenant une flèche à la main sur la première peinture de lachâsse.

Gruuthuse

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Le musée Gruuthuse.

Du vieux flamandgruuthuse qui signifie « maison des herbes » et provient du métier de son habitant, un marchand d'herbe aromatique, legruit, destinée à la fabrication de la bière et dont il détenait le monopole commercial.

Elle fut aussi la demeure des seigneurs de Gruuthuse, dont Louis Gruuthuse qui fut notamment chambellan du Roi de France. Au-dessus du portail d'entrée se trouve la devise de la famille « Plus est en vous… » Au-dessus de la porte d'entrée principale de la maison, se trouve la statuette d'un chevalier, qui rappelle le premier statut de Louis Gruuthuse.

Taxes et vente de gruit

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À l'origine, seule la famille Gruuthuse vendait du gruit. Devant le nombre d'autres commerçants voulant vendre cette herbe ils changèrent de stratégie et permirent aux autres marchands d'en vendre mais en prélevant une taxe sur sa vente, ce qui fut économiquement beaucoup plus intéressant.

Autre

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Cette maison est aujourd'hui un musée consacré à la vie duMoyen Âge, où est exposé du mobilier d'époque.Elle se trouve à côté de l'église Notre-Dame, où la famille Gruuthuse disposait d'une loge particulière à laquelle ils avaient un accès privé depuis leur maison, ce qui était pour l'époque tout à fait exceptionnel.

Personnes liées à Bruges

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Naissance à Bruges

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Voir la catégorie :Naissance à Bruges.

Morts ou ayant vécu à Bruges

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Voir la catégorie :Décès à Bruges.
Georges Émile Lebacq, 1910Neige à Bruges.

Parcs

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Cette ville est très riche en espaces verts, notamment près des canaux encerclant la ville.

Ledelphinarium dans leBoudewijn Seapark.
  • Des jardins publics dans le centre-ville :
    • Baron Ruzettepark
    • Graaf Visartpark
    • Koning Albertpark ou parc du Roi Albert
    • Koningin Astridpark ou parc de la Reine Astrid
    • Minnewaterpark ou parc duMinnewater
    • Pastoor Van Haeckeplantsoen
    • Sincfalpark
    • Stadspark Sebrechts ou parc potager
    • Les vieilles enceintes ou remparts de Bruges
  • LeBoudewijn Seapark, un parc d'attractions et de loisirs, à Sint-Michiels.

Gastronomie

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Truffes et fruits de mer en chocolat.

Parmi les nombreuses spécialités gastronomiques de Bruges, on peut citer :

  • Fruits de mer aux trois chocolats (pralines) ;
  • Brugse Achten : le nœud de Bruges, une viennoiserie en pâte feuilletée en forme de 8 ;
  • Kletskoppen (dentelles de Bruges) : petits gâteaux croquants à base d’amandes et de sucre caramélisés ;
  • Amandelbrood : petits biscuits aux amandes ;
  • Roggemaffen : petits pains au raisins ;
  • Brugs Beschuit : pain au lait ;
  • Brugse Mokken : biscuits au sirop et à la farine de seigle ;
Large choix de bières à Bruges.

Galerie et panoramas

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  • Armoiries de Bruges.
    Armoiries de Bruges.
  • Le Groenerei.
    LeGroenerei.
  • Beffroi.
  • Le Dijver et la haute tour de l'église Notre-Dame.
    LeDijver et la haute tour de l'église Notre-Dame.
  • Marché aux Poissons.
    Marché aux Poissons.
  • Le Groenerei.
    LeGroenerei.
  • Le Groenerei.
    LeGroenerei.
  • Provinciaal Hof sur la Grand-Place.
  • Vue du beffroi de l'hôtel de ville de Bruges.
    Vue du beffroi de l'hôtel de ville de Bruges.
  • Pont Bonifacius.
    PontBonifacius.
  • Entrée du béguinage avec le pont Wijngaard.
    Entrée dubéguinage avec le pontWijngaard.
  • Maisons.
    Maisons.
  • Moulin à l'est de la ville.
    Moulin à l'est de la ville.
  • Le Minnewater.
  • La loge génoise ou Saaihalle.
    Laloge génoise ouSaaihalle.
  • Bruges - Sensibilisation aux déchets plastiques jetés dans la mer.
    Bruges - Sensibilisation aux déchets plastiques jetés dans la mer.
Panorama de la ville pris du beffroi (2009).
Panorama de 360° du 't Zand.
Vue sur leGroenerei (au centre) et leRozenhoedkaai (Quai du Rozenhoed, à droite).
Vue duRozenhoedkaai.
LeSpiegelrei et leLangerei.
Extérieur du béguinage.

Sources

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Références

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  1. a etb(nl)Maurits Gysseling,Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226),(lire en ligne), p.195ab.
  2. Carnoy (Albert),Origines des Noms des Communes de Belgique, y compris les Noms des Rivières et principaux Hameaux, Éditions, Universitas, 1949
  3. (nl) Maurits Gysseling, « Een nieuwe etymologie van Brugge »,Naamkunde,no III,‎,p. 1-4(lire en ligne).
  4. (nl) Marc Ryckaert,Historische stedenatlas van België. Brugge, Bruxelles, Crédit communal de Belgique,, 239 p.(ISBN 90-5066-096-7),p. 88.
  5. (https://www.heraldry-wiki.com/heraldrywiki/index.php?title=Sainte-Ode).
  6. a etbMartin 2014,p. 4.
  7. Vanneufville 2011,p. 44.
  8. Célébration du Tournoi de l'Ours Blanc (lavoixdunord.fr)
  9. Les Arts somptuaires, histoire du costume et de l'ameublement.., Volume 1 (books.google.fr).
  10. Capelle-Blancard - Encyclopédie Universalis.
  11. Bonenfant 1996,p. 56.
  12. de La Chenaye-Aubert 1784,p. 373.
  13. Visit Flanders, « Procession du Saint-Sang à Bruges », surVisit Flanders(consulté le).
  14. Sylvie Brunel,La Planète disneylandisée. Pour un tourisme responsable. Chroniques d'un tour du monde, éditions Sciences humaines, 2006 ; nouvelle édition enrichie, 2012[1].
  15. Etienne Girard, « Au Collège de Bruges, la fabrique des euro-grosses têtes par l'ENA européen », surMarianne,(consulté le).
  16. « https://web.archive.org/web/20161009154216/http://www.chivasdecorazon.com.mx/historia/detalle »
  17. http://www.ibz.rrn.fgov.be/fileadmin/user_upload/fr/pop/statistiques/stat-1-1_f.pdf.
  18. C'est-à-dire en 2ème position quant à lasurfréquentation sur le plan européen, après Dubrovnic en Croatie (1 habitant pour 36 touristes),statista.com, 12 juin 2023 : "Surtourisme Europe"[2].
  19. a etb« Population par commune au 1er janvier 2024 », surstatbel.fgov.be.
  20. « Les maisons-Dieu de Bruges »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  21. « Trois photographies de Maisons-Dieu et texte », survisitworldheritage.com.
  22. Il s'agit de la maionno 1, qui a été aménagée en musée en 1935.
  23. ab etcDelmelle 1973,p. 31.
  24. ab etcÉmile Poumon,Abbayes de Belgique, Office de Publicité, S. A., Éditeurs, Bruxelles, 1954,p. 73.
  25. Delmelle 1973,p. 28.
  26. La Procession du Saint-Sang.
  27. Gaël Dubreuil,À qui profite le kir ? : thriller apéritif, Villeurbanne, Ao éditions,, 208 p.(ISBN 978-2-913897-42-7), ao-editions.com/documents/kir_debut.pdf.
  28. Jean-Marie Warêgne,Johann de Bruges, Monnee, Amazon,, 195 p.(ISBN 9798683361358).

Bibliographie

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Annexes

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Sur les autres projets Wikimedia :

Lectures approfondies

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  • Une balade à travers Bruges, Bruxelles, Editions Thill S.A., 32 p.

Articles connexes

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Liens externes

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