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British Museum

51° 31′ 10″ N, 0° 07′ 37″ O
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British Museum
Informations générales
Type
Ouverture
Président
Surface
135 000 m2
Visiteurs par an
6,239,983 (2019)[1]
Site web
Collections
Collections
Afrique
Océanie
Amériques
Proche-Orient antique
Asie
Grande-Bretagne et Europe
Égypte ancienne
Antiquités gréco-romaines
Antiquités japonaises
Monnaies et médailles
Dessins et gravures
Nombre d'objets
50 000 en exposition
Bâtiment
Architecte
Protection
Monument classé de Grade I(d) ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Localisation
Pays
Royaume-Uni
Commune
Adresse
The British Museum
Great Russell Street
London WC1B 3DG
Coordonnées
Carte

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

LeBritish Museum (en français « Musée britannique », appellation couramment utilisée jusqu'auXXe siècle, mais devenue rare) est unmusée de l'histoire et de laculture humaine, situé dans le quartier deBloomsbury àLondres, auRoyaume-Uni. Ses collections, constituées de plus de sept millions d’objets, sont parmi lesplus importantes du monde et proviennent de tous les continents. Elles illustrent l’histoire humaine de ses débuts à aujourd'hui.

Le musée a été fondé en 1753 et ouvert au public en 1759. Son statut actuel denon-departmental public body lui permet d’être financé par ledépartement de la Culture, des Médias et du Sport. Le British Museum compte six millions de visiteurs par an et s'affiche comme le site touristique le plus fréquenté de Grande-Bretagne. Comme dans la plupart des musées et galeries d’art du Royaume-Uni, l’entrée est gratuite, à l’exception de certaines expositions temporaires ; les dons sont encouragés.

Histoire

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Ouverture en 1759

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Le buste deHans Sloane en vitrine au British Museum.

LeBritish Museum est créé en 1753, notamment à partir de l'immense collection de 71 000 objets[2] léguée par le riche médecin et scientifiquesir Hans Sloane[3],[4].

Le musée est ouvert au public le à laMontagu House àBloomsbury, au même emplacement qu'aujourd'hui ; il compte alors quelque 80 000 objets. Les collections s’enrichissent notamment avec les contributions ducapitaine Cook, et deWilliam Hamilton, archéologue et diplomate britannique.

La défaite deNapoléon en Égypte (campagne d'Égypte) permet d’acquérir des pièces d'art égyptiennes, dont lapierre de Rosette. Puis au début duXIXe siècle,lord Elgin, ambassadeur à Constantinople, apporte au musée des sculptures du monde grec.

Nouveau bâtiment, érigé en 1865

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En 1865, un nouveau bâtiment est construit rueGreat Russell dans le quartier deTottenham Court, pour remplacer l'ancien (Montagu House). Le bâtiment comporte une vastesalle de lecture dans laquelle nombre d'écrivains, philosophes et savants illustres ont travaillé, commeKarl Marx ouCharles Dickens.

Les collections d’histoire naturelle furent déplacées dans un nouveau musée (musée d'histoire naturelle de Londres,Natural History Museum) àSouth Kensington en 1880. Jusqu'en 1997, le British Museum hébergeait dans le même bâtiment le musée et la bibliothèque nationale : depuis lors, laBritish Library est située près de lagare de Saint-Pancras). Enfin en décembre 2000 est ajoutée la « Grande Cour[5] ».

Expositions et afflux touristique auXXIe siècle

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La plus importante exposition provisoire hébergée par le British Museum au long de son histoire est celle intitulée « The First Emperor: China's Terracotta Army », du à, qui a rassemblé 120 objets et 12 soldats de terre cuite provenant dumausolée deQin Shi Huang, le premierempereur de Chine[6]. Cette exposition a fait du musée l’attraction culturelle la plus visitée du Royaume-Uni en 2007 et 2008[7],[8].

Une autre exposition mémorable est celle de 1972 consacrée aupharaonToutânkhamon[7].

Le British Museum est devenu auXXIe siècle, avec leTower Bridge, lepalais de Buckingham, ou d'autres grands sites, l'un des piliers du succès touristique de la ville de Londres, confrontée au tourisme de masse[9].

Travail de mémoire autour du fondateur de la collection

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Article connexe :Décolonisation des musées.

En août 2020, à la suite du mouvement de protestationBlack Lives Matter, le British Museum retire de son piédestal le buste de son fondateur,Hans Sloane, médecin et naturaliste enrichi grâce aux plantations esclavagistes de son épouse. Le buste est depuis exposé dans une vitrine en rappelant ses activités. Selon le directeur du musée, Hans Hartwig : « Nous l'avons retiré de son piédestal où personne ne le regardait pour le placer sous le feu des projecteurs »[4].

Bâtiment

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Article détaillé :Queen Elizabeth II Great Court.

Le Smirke Building fut conçu par sirRobert Smirke dans unstyle néoclassique, et l'idée développée en 1823 ; la construction s'est achevée près de trente ans plus tard. Construit au départ pour abriter la bibliothèque personnelle du roiGeorge III, ce nouveau bâtiment de forme carrée est situé au nord de Montagu House. L'aile sud du Smirke Building a finalement remplacé la vieille maison.

La salle de lecture circulaire, recouverte d'un dôme de 42,5 m de diamètre, fut bâtie en 1857 par Sidney Smirke, frère cadet de Robert Smirke.

L'Aile blanche, conçue par l'architecte John Taylor, fut ajoutée trente ans plus tard. Les galeries du roiÉdouard VII, qui sont une addition dans le styleArt nouveau, devinrent partie intégrante du musée en 1914.

Les ailes contenant les collections sont situées autour de laGrande CourElizabeth II, qui est la plus grande place couverte d'Europe[10]. Elle a été conçue parFoster and Partners qui a gagné le concours lancé en 2000 dans trois buts : révéler les espaces cachés, repenser les anciens espaces, en créer de nouveaux.Norman Foster s'inspire de sa création pour leReichstag deBerlin pour le toit. La cour est inaugurée le 6 décembre 2000 par la ReineElisabeth II[11].

Départements

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Les salles sont regroupées en plusieurs départements, définis selon une grande région ou un thème, et d’autres qui sont temporaires :

Égypte et Soudan antiques

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Article détaillé :Département de l'Égypte ancienne et du Soudan du British Museum.
Jeunes visiteurs devant la pierre de Rosette, en 1985.
Affluence devant la pierre de Rosette, désormais en vitrine (2014).

LeBritish Museum héberge une des premières collections mondiales d'art de l'Égypte antique, avec des objets provenant de toutes périodes.

Les sept galeries égyptiennes permanentes du musée exposent seulement 4 % des objets conservés. La salle 4, la plus grande, abrite des pièces de sculpture monumentale et d’architecture pharaoniques, souvent couvertes d'hiéroglyphes.

Beaucoup d’autres aspects de la culture égyptienne antique sont représentés : les sarcophages et les momies, mais aussi des meubles, bijoux et autres objets trouvés dans les sépultures. Ils reflètent la pratique des enterrements somptueux pour les plus riches, dont les familles royales et les représentants du gouvernement[12].

Quelques pièces remarquables :

Fresque de l'Étang dans un jardin de la tombe de Nebamoun, Louxor, vers -1350.
  • La momie « Ginger » (environ -3300) ;
  • fausse porte en calcaire dumastaba de Ptahchepsès (-2380) ;
  • statue en granite deSésostris III (-1850) ;
  • grande tête en granite d’Aménophis III (-1350) ;
  • grande tête provenant d’une statue d’Amenhotep III (-1350) ;
  • grand buste en calcaire d’Amenhotep III (-1350) ;
  • les peintures de latombe de Nebamon (-1350) ;
  • morceau de la barbe dusphinx de Gizeh (-1300) ;
  • statue en calcaire d’un mari et femme (-1300).
  • Statue colossale d'Amenhotep III, vers -1370.
    Statue colossale d'Amenhotep III, vers -1370.
  • Statue colossale d'Amenhotep III, en quartzite, vers -1350.
    Statue colossale d'Amenhotep III, en quartzite, vers -1350.
  • Grande tête en granite d’Aménophis III (−1350).
    Grande tête en granite d’Aménophis III (−1350).
  • Statue en calcaire des époux Horemheb et Amenia, vers -1300/-1250.
    Statue en calcaire des époux Horemheb et Amenia, vers -1300/-1250.
  • Grand buste de Ramsès II (−1250).
    Grand buste deRamsès II (−1250).
  • Chat de bronze, époque tardive, entre -664 et -332. Salle 4.
    Chat de bronze, époque tardive, entre -664 et -332. Salle 4.
  • Peinture du Fayoum : portrait d'un Grec établi à Thèbes, IIe siècle. Salle 62.
    Peinture du Fayoum : portrait d'un Grec établi à Thèbes, IIe siècle. Salle 62.

Antiquités grecques et hellénistiques

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Caryatide de l'Érechthéion

Le British Museum possède l'une des plus vastes et des plus complètes collections d’antiquités dumonde gréco-latin, avec plus de 100 000 objets répartis dans24 salles : ce secteur est le plus important du musée. Pour le monde grec, les collections proposent des objets allant du début de la préhistoire jusqu'à l’ère byzantine[13]. L’archéologie auXIXe siècle n'en était qu'à ses premiers balbutiements ; des chercheurs isolés :Charles Newton,John Turtle Wood,Robert Murdoch Smith etCharles Fellows, commençaient seulement à mettre au jour différents sites tout autour de la Méditerranée.

Les vestiges hellènes proviennent de l'ensemble du monde grec antique : de Grèce continentale et des îles Égéennes, jusqu'aux colonies d'Asie Mineure et d’Égypte en Méditerranée orientale, et même destyrannies deGrande Grèce (Sicile et Italie méridionale). On y retrouve lescultures cycladique,minoenne etmycénienne, puis laGrèce classique avec d'importantessculptures du Parthénon à Athènes, ainsi que des éléments de deux desSept Merveilles du monde : lemausolée d'Halicarnasse et letemple d'Artémis à Éphèse.

Les points forts de la collection comprennent :

Temple d'Héphaïstos
  • Cadre de coffre en marbre et coffre de la colonnade, (449-415 av. J.-C.)
Parthénon
Propylées
  • Chapiteau et tambour à colonnes, (437-432 av. J.-C.)
Érechthéion
Temple d'Athéna Nikè
  • Dalles et chapiteaux de la frise, (427-424 av. J.-C.)
Sanctuaire d'Apollon à Daphni
  • Colonnes cannelées, bases de colonnes et chapiteaux ioniques (399-301 av. J.-C.)
Monument chorégique de Thrasyllos
  • Statue de Dionysos, (270 av. J.-C.)
Tour des Vents
  • Chapiteau corinthien en marbre (50 av. J.-C.)
Temple de Bassae
  • Vingt-trois blocs de la frise intérieure du temple, (420-400av. J.-C.)
  • Salle 12. Boucle d'oreille en or, trésor d'Égine, -1700/-1500.
    Salle 12. Boucle d'oreille en or, trésor d'Égine, -1700/-1500.
  • Salle 22. Tête colossale d'Asclépios, Mélos, -325/-300.
    Salle 22. Tête colossale d'Asclépios,Mélos, -325/-300.
Mausolée d'Halicarnasse
Temple d'Artémis à Éphèse
  • L'une des bases de colonnes sculptées (340-320 av. J.-C.)
  • Partie de la frise ionique située au-dessus de la colonnade, (330-300av. J.-C.)
Cnide, en Asie Mineure
  • Salle 22. Colonne du temple d'Artémis à Éphèse, -IVe siècle.
    Salle 22. Colonne dutemple d'Artémis à Éphèse, -IVe siècle.
  • Vase en or, Cnide, époque claudienne.
    Vase en or, Cnide, époqueclaudienne.
  • Salle 22. Couronne de chêne dorée avec une abeille et deux cigales, Turquie occidentale, -350/-300.
    Salle 22. Couronne de chêne dorée avec une abeille et deux cigales, Turquie occidentale, -350/-300.
Xanthe, enLycie, Asie Mineure

Antiquités romaines

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Le département possède les plus vastes collections d’antiquités hors d’Italie, depuis leChalcolithique jusqu'aux premières civilisationsitaliques et lacivilisation étrusque, ainsi que nombre de témoignages sur lacivilisation ancienne de Chypre et des colonies barbares deLycie et deCarie en Asie Mineure. Il présente également plusieurs vestiges de l'époque de laRépublique romaine, mais son point fort est la variété des artefacts antiques provenant de tout l’Empire romain, à l’exception toutefois de la Grande-Bretagne (qui forme le cœur des collections du département de la Préhistoire en Europe).

Ses collections de bijoux et de bronzes, devases grecs (la plupart tirés de tombes d’Italie méridionale, et qui proviennent des collections deWilliam Hamilton et duchevalier Durand), deverrerie romaine dont le célèbrevase Portland àcamées et lacoupe de Lycurgue, demosaïques romaines provenant deCarthage et d’Utique enAfrique proconsulaire dégagées parNathan Davis (en), et d'argenterie romaine dont lacoupe Warren, levase des quatre saisons de Tourdan et plusieurs grands trésors d'argent deGaule romaine notamment ceuxde Chaourse,de Chatuzange,de Caubiac etde Mâcon (ces deux derniers légués par le philanthrope et parrain du musée,Richard Payne-Knight), sont particulièrement importantes. Les antiquités chypriotes sont également bien représentées : elles proviennent du rachat de la collection de sirWilliam Hamilton ainsi que du legs d'Emma Turner en 1892, qui avait financé plusieurs campagnes de fouille à travers l'île. Les sculptures romaines (plusieurs sont de simples copies d’originaux grecs) sont présentes en grand nombre grâce aufonds Townley et d'autres sculptures provenant de la célèbrecollection Farnèse.

Les collections du département de la Grèce antique et de Rome sont réparties dans différentes pièces du musée, mais les principauxvestiges architecturaux et monuments sont au rez-de-chaussée, à travers les galeries 5 à 23. Au premier étage, les galeries contiennent des objets de taille plus modeste, provenant aussi bien d'Italie et de l’Empire romain, que de Grèce et de Chypre.

Proche-Orient

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Salleno 9 : les bas-reliefs du palais deNinive (entre 701 et 681av. J.-C.).

Riche d'une collection de quelque 330 000 objets[14], le British Museum possède la plus grande et la plus importante collection d’antiquitésmésopotamiennes hors d’Irak. Elle concerne les civilisations du Proche-Orient ancien et des régions voisines : laMésopotamie, laPerse, lapéninsule Arabique, l’Anatolie, leCaucase, une partie de l’Asie centrale, laSyrie, laTerre sainte et les coloniesphéniciennes de l'Ouest de laMéditerranée de lapériode préhistorique jusqu'aux débuts de l’islam, auVIIe siècle. En particulier, les collections d’antiquitésassyriennes,babyloniennes etsumériennes, parmi les plus complètes au monde, forment des salles entières aux murs recouverts de bas-reliefs d’albâtre provenant des palais assyriens deNimrod, deNinive et deKhorsabad. Seules les collections du Moyen-Orient duLouvre et dumusée de Pergame à Berlin peuvent rivaliser par le nombre et la qualité des vestiges.

Le noyau de la collection s’est constitué autour du legs d’objetsmésopotamiens deC. J. Rich en 1825. Puis cette collection s’est considérablement enrichie avec le produit des fouilles d'A. H. Layard sur les sitesassyriens deNimrod et deNinive entre 1845 et 1851. À Nimrod, Layard avait mis au jour le palais du Nord-Ouest d'Assurnazirpal II, ainsi que trois autres palais et divers temples ; par la suite il découvrit le palais deSennachérib à Ninive, qui ne comportait « pas moins de71 salles ». Grâce à ces recherches, un grand nombre delammasu, de bas-reliefs et destèles, y compris l’obélisque noir deSalmanazar III, se trouvent aujourd'hui au British Museum.

Salleno 6 : une paire delions ailés et des bas-reliefs deNimrod devant les portes en bronze deBalawat (vers 860av. J.-C.).
Salleno 52 (Perse) : lecylindre de Cyrus (entre 559 et 530av. J.-C.), souvent considéré comme la première charte desdroits de l'homme.

Les fouilles de Layard furent poursuivies par son assistant,Hormuzd Rassam et en 1852–1854, ce dernier localisa le palais du Nord d’Assurbanipal à Ninive et y mit au jour de magnifiques bas-reliefs, notamment une célèbre scène de chasse royale au lion. Il découvrit aussi la « bibliothèque d'Assurbanipal », collection detablettescunéiformes d’une importance historique énorme dont on a recensé 130 000 pièces.W. K. Loftus a effectué des fouilles à Nimrod entre 1850 et 1855 et a mis la main sur un lot destatuettes d'ivoire dans le palais incendié. De 1878 à 1882 Rassam a continué d'enrichir les collections du Musée par une multitude de vestiges, parmi lesquels leCylindre de Cyrus trouvé àBabylone, les portes en bronze deBalawat, et une belle collection de bronzes d’Urartu provenant deToprakkale.

Au début duXXe siècle,D. G. Hogarth,Leonard Woolley etT. E. Lawrence entreprirent de nouvelles fouilles àKarkemish, enTurquie. Les fouilles menées dans le Sud de l'Irak après laPremière Guerre mondiale ont continué d'enrichir les collections mésopotamiennes : letell al-Ubaid, exploré parH. R. Hall entre 1919 et 1924, a révélé les meubles en bronze d’un templesumérien, notamment des statues grandeur nature de lions et un panneau gravé représentant le lion à tête d'aigleIndugud. Woolley a poursuivi les fouilles du site d'Ur de 1922 à 1934, où il a mis au jour la nécropole royale duIIIe millénaire av. J.-C. Il y a parmi ces chefs-d'œuvre l'étendard d'Ur, le « bélier au cannelier », lejeu royal d'Ur et deuxlyres ornées de têtes de taureau. Le département possède aussi trois statuettes endiorite deGudea, satrape deLagash ; deskudurru de calcaire et desbornes milliaires rapportées de différents points de laMésopotamie antique.

Bien que les collections concernent principalement la Mésopotamie, la plupart des régions voisines sont bien représentées. La collectionAchéménides a bénéficié de l’incorporation duTrésor de l'Oxus en 1897 et des objets mis au jour par l’universitaire allemandErnst Herzfeld et l’explorateur britannique d'origine hongroiseAurel Stein. SirGore Ouseley (1825) et lecomte d'Aberdeen (1861) ont fait don au musée de bas-reliefs et de sculptures provenant du site dePersépolis. En outre, le musée a pu faire l’acquisition de l’un des plus grands assortiments d'argenterie achéménide au monde. De l’Empire sassanide tardif, on peut admirer des plats et coupes d'argent ciselés, dont une grande partie représente les princes chassant le lion et le cerf. Les antiquités phéniciennes sont de provenances très diverses, mais les colonnes deTharros (Sardaigne) et les multiples stèles phéniciennes deCarthage sont d’un art admirable. Lesantiquités yéménites du musée, souvent dédaignées du public, constituent pourtant l'un des plus beaux témoignages de cette civilisation hors de la péninsule Arabique. Enfin, le musée s'enorgueillit d’un fonds considérable de vestiges de la civilisation deDilmun et de l'Empire parthe, tirés des tumulus d’A'ali et de Shakhura auBahreïn.

Les quelque40 bustes funéraires proviennent presque tous dePalmyre enSyrie, et d'un groupe debas-reliefs tirés des excavations deMax von Oppenheim autell Halaf dont le musée a fait l’acquisition dans les années 1920. Les fouilles deMax Mallowan auxtells de Tchagar et deBrak en 1935-1938, et celles de Woolley àAlalakh dans lesannées 1940 ont permis de compléter les connaissances sur la Syrie antique. Après la guerre, Mallowan et sa femmeAgatha Christie sont retournés à Nimrod et ils en ont rapporté au musée de belles pièces en ivoire gravé. La collection d'art philistin a pu être enrichie grâce aux fouilles menées parKathleen Kenyon àJéricho dans lesannées 1950 et à l’acquisition en 1980 de près de 17 000 objets trouvés àHevel Lakhish par l'expédition Wellcome-Marston de 1932-1938. Les fouilles archéologiques se poursuivent partout où c'est encore possible au Proche-Orient : selon la situation militaire du pays, le musée continue de recevoir des vestiges provenant de sites commeTell es Sa'idiyeh (de) en Jordanie.

La collection d’art islamique du musée représente près de 40 000 objets[15], ce qui en fait l'une des plus grandes au monde : elle comporte une multitude de céramiques, d'objets peints, de briques, de vestiges en métal, de verrerie, de sceaux et des inscriptions provenant de l'ensemble du monde islamique, de l’Espagne à l’Inde. Le British Museum est particulièrement renommé pour sa collection de céramiques d’İznik (la plus grande au monde), ainsi que quelques artefacts remarquables comme la lampe de mosquée dudôme du Rocher ; leVaso Vescovali, récipient en métal représentant les constellations duzodiaque ; un choix d’astrolabes et depeinture moghole ou la grande tortue en jade d'Allahabad exécutée pour l’empereur Djahângîr. Des milliers d’objets ont été dégagés après la guerre par les archéologues responsables des sites iraniens deSiraf (David Whitehouse (en)) et de la forteresse d’Alamut (Peter Willey). La collection s’est enrichie en 1983 d’objets d’Iznik et defaïence hispano-mauresque et proto-iranienne grâce aulegs Godman. Les artefacts du monde islamique sont exposés dans la galerieno 34 du musée.

Les treize galeries du département du Moyen-Orient ne présentent qu'un choix des pièces archéologiques les plus significatives, soit 4 500 objets. Une enfilade de salles du rez-de-chaussée est consacrée aux bas-reliefs sculptés des palais assyriens de Ninive, de Nimrod et de Khorsabad, tandis que les artefacts duMoyen-Orient sont répartis dans8 galeries du premier étage. La réserve contient des vestiges de taille généralement plus petite, allant de billes à des sculptures, et environ 130 000 tablettescunéiformes de Mésopotamie[16].

Asie

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La section Asie est constituée de plusieurs ensembles. La plus grande salle présente un groupement d'œuvres de toute l'Asie :Chine, mais surtoutInde etAsie du Sud-Est, puis d'autres salles sont plus spécifiquement conçues pour leJapon, laCorée et une salle en particulier conserve une immense collection decéramiques chinoises récoltées par sir Percival David.

La collection rassemble plus de 75 000 objets couvrant la culture de tout le continent asiatique (de l'Est, du Sud, de l'Asie centrale et du Sud-Est) du Néolithique à nos jours. Beaucoup de ces objets ont été collectés par des officiers coloniaux et des explorateurs dans les anciennes parties de l' Empire britannique, en particulier le sous-continent indien. Un grand nombre d'antiquités chinoises ont été achetées au banquier anglo-grecGeorge Eumorfopoulos dans les années 1930. Les quelque 1800estampes etpeintures japonaises de la collectionArthur Morrison ont été acquises au début duXXe siècle. Dans la seconde moitié duXXe siècle, le musée a grandement bénéficié du legs du philanthrope P.T. Brooke Sewell, qui a permis au département d'acheter de nombreux objets et de combler des lacunes[17],[18],[19].

Les collections ethnographiques d'Asie couvrent tout le continent, le Proche-Orient, l'Inde, la Chine, le Japon. Une grande partie du matériel ethnographique provient de cultures tribales de chasseurs-cueilleurs, dont les modes de vie ont pour la plupart disparu au siècle dernier. De précieuses collections proviennent des îlesAndaman et Nicobar, duSri Lanka, du nord de laThaïlande, du sud-ouest de la Chine, desAïnous deHokaidu au Japon, deSibérie et des îles de l'Asie du Sud-Est, commeBornéo, et un groupe unique d'objets deJava, dont des marionnettes d'ombres et un décor musical degamelan.

La principale galerie consacrée à l'art asiatique est la galerie 33, avec son exposition complète d'objets chinois, du sous-continent indien et de l'Asie du Sud-Est. Une galerie adjacente présente les sculptures et monumentsAmaravati. D'autres galeries aux étages supérieurs sont consacrées aux collections japonaises, coréennes, de peinture et de calligraphie, et de céramiques chinoises.

Afrique, Océanie et Amériques

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Dans cette section, le musée héberge une grande collection d'objets de l’Afrique subsaharienne. Il y a aussi des œuvres des îles du Pacifique (Micronésie,Mélanésie etPolynésie) et desMaoris de la Nouvelle-Zélande, mais pas l'art des aborigènes de l'Australie, qui est traité comme une culture séparée. Les collections des Amériques sont des cultures précolombiennes. Le musée a la chance d'avoir quelques-unes des collections océaniques les plus vieilles ; elles ont été rassemblées par les membres des expéditions deJames Cook et deGeorge Vancouver, ou par les administrateurs coloniaux, avant l'influence significative de la culture occidentale sur les cultures indigènes.

Grande-Bretagne, Europe et Préhistoire

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Monde étrusque

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Article détaillé :Antiquités étrusques au British Museum.

La salle 71 est dédiée au mondeétrusque. Les premiers éléments achetés par le British Museum sur la thématique étrusque datent de 1837 et concernent des sarcophages et divers objets qui étaient exposés à l'exposition de Pall Mall desfrères Campanari[20]. Le musée conserve aujourd'hui des objets en provenance deCære, notamment desplaques de terre cuite[21].

  • Statuette votive d'homme nu, Chiusi, vers -550.
    Statuette votive d'homme nu,Chiusi, vers -550.
  • Statuette de femme portant une offrande, bronze, vers -500.
    Statuette de femme portant une offrande, bronze, vers -500.
  • Vase à figure féminine, terre cuite peinte, vers -320.
    Vase à figure féminine, terre cuite peinte, vers -320.
  • Tête féminine, vase en terre cuite, Canosa, -300.
    Tête féminine, vase en terre cuite,Canosa, -300.
  • Sarcophage de Thanunia Seianti, marbre peint, Chiusi, -150.
    Sarcophage de Thanunia Seianti, marbre peint,Chiusi, -150.

Préhistoire et histoire européenne

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Le département de la Préhistoire et d'histoire européenne a été institué en 1969 : il rassemble des collections recouvrant un grand intervalle de temps et d'espace, puisqu'il contient aussi bien les plus anciens artefacts humains d’Afrique orientale (vieux de plus de 2 millions d'années), que des objetspréhistoriques et néolithiques du monde entier, ou les objets d'art et les témoignages archéologiques de l’Europe depuis la Préhistoire jusqu'à l'époque contemporaine.

Les chantiers de fouilles archéologiques portant sur lessites préhistoriques se sont multipliés auXXe siècle, enrichissant ce département de millions d’objets du monde entier, se rattachant aux périodesPaléolithique,Mésolithique ouNéolithique, à l’âge du bronze et à l’âge du fer en Europe. Les artefacts de l'âge de pierre provenant d'Afrique viennent des legs d'archéologues illustres, telsLouis etMary Leakey, ouGertrude Caton-Thompson. Les collections du Paléolithique deSturge (en),Christy etLartet contiennent certains des plus anciens objets d'art européens. Plusieurs artefacts de l'âge du bronze venus de toute l'Europe s'y sont ajoutés tout au long duXIXe siècle, réunis en vastes collections par des chercheurs et des universitaires commeGreenwell (en) en Grande-Bretagne,Tobin (en) et Cooke en Irlande,Lukis àla Grandière en Bretagne,Worsaae au Danemark,Siret àEl Argar en Espagne, et deKlemm et Edelmann en Allemagne. Grâce aux fouilles menées parEvans/Lubbock et grâce aumusée national suisse (site deGiubiasco dans leTessin), le British Museum possède un ensemble représentatif d’artefacts de l’âge du fer (civilisation de Hallstatt).

En outre, les collections du British Museum relatives à la période qui s’étend desgrandes invasions au Moyen Âge sont parmi les plus riches au monde : géographiquement, elles couvrent un territoire s’étendant de l’Espagne auPont-Euxin et de l’Afrique du Nord à laScandinavie ; depuis 2010, une sélection de ces collections a été présentée dans une galerie entièrement rénovée. Les collections les plus riches de la périodeviking sont celles deJohann Karl Bähr pour l'histoire balte (Lettonie), d’Alfred Heneage Cocks pour laNorvège, de sir James Curle pour l’île deGotland et de Philippe Delamain pour lemonde franc ; mais le joyau des collections du haut Moyen Âge est sans conteste le trésor de la sépulture royale deSutton Hoo, léguée à la nation britannique parEdith Pretty, propriétaire du site de fouille. Le département gère aussi la collection nationale d'horlogerie. Certaines des plus belles pièces viennent des fondsMorgan (en) etIlbert (en).

Le département assure par ailleurs la conservation des objetsbritto-romains : le musée détient de loin le plus grand nombre de vestiges en Grande-Bretagne, et il s’agit d’une des plus grandes collections d’histoire nationale derrière l’Italie, avec un très grand nombre de pièces d’argenterie duBas-Empire, la plupart provenant d’East Anglia, comme letrésor de Mildenhall. Plusieurs objetsbritto-romains, qui ont longtemps été le clou de la collection, ont été achetés à l’antiquaireCharles Roach Smith en 1856.

Les collections de ce département sont essentiellement exposées au premier étage du musée, dans une enfilade de galeries (no 38 àno 51). Seule une petite partie peut être exposée au public : le reste est stocké dans les archives, à l’intention des chercheurs.

Parmi les nombreux trésors conservés au musée, il y a lieu de citer ceux deMildenhall, de l’Esquilin, deCarthage, lepremier trésor de Chypre (en), deLampsaque, deWater Newton, deHoxne et de lavallée de York (IVe au Xe siècle).

Estampes et dessins

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Le département desestampes et desdessins conserve la collection nationale des œuvres graphiques de l'art occidental. C'est l'un des plus grands et prestigieuxcabinets des estampes du monde, avec l'Albertina deVienne (Autriche), ledépartement des estampes et de la photographie de la Bibliothèque nationale de France et lemusée de l'Ermitage. Les œuvres sont facilement accessibles au grand public dans la Salle d'étude, au contraire de bien d'autres collections de ce type[24], et le département possède sa propre galerie en salle 90, où les expositions changent fréquemment[25].

Depuis sa création en 1808, la collection d'estampes et dessins a obtenu une grande reconnaissance internationale. On compte environ 50 000 dessins et plus de deux millions d'estampes[25]. La collection recouvre la période allant duXIVe siècle à nos jours. Les mécènes les plus importants ont étéClayton Mordaunt Cracherode,Richard Payne-Knight, John Malcolm,Campbell Dodgson, César Mange de Hauke etTomás Harris (en).

Le British Museum conserve plusieurs groupes de dessins deLeonardo da Vinci,Raphaël,Michel-Ange (dontEpifania, la seule série complète de l'artiste à avoir survécu dans sa taille originale),Albrecht Dürer (plus de 130 dessins),Pierre Paul Rubens,Rembrandt,Claude Lorrain etAntoine Watteau, ainsi que de grandes collections d'estampes des plus grands graveurs tels que Albrecht Dürer (près de 500 estampes, dont la grande majorité sont desgravures sur bois), Rembrandt etFrancisco de Goya.

Plus de 30 000 dessins etaquarelles britanniques des plus importants artistes britanniques tels queWilliam Hogarth,Paul Sandby,J. M. W. Turner,Thomas Girtin,John Constable,John Sell Cotman,Cox,James Gillray,Thomas Rowlandson etGeorge Cruikshank, ainsi que les grandsvictoriens. Il y a près d'un million d'estampes dont plus de 20 000 satires.

Les onze volumes duCatalogue of Political and Personal Satires Preserved in the Department of Prints and Drawings in the British Museum[26], composé entre 1870 et 1954 est l'ouvrage de référence pour l'étude des estampes satiriques du British Museum.

En 2011, un don d'un million de livres permet au musée d'acquérir une collection complète de la sérieSuite Vollard dePablo Picasso[27].

Monnaies et médailles

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Le British Museum abrite l'une des plus belles collections numismatiques au monde, comprenant environ un million d'objets, dont des pièces de monnaie, des médailles, des jetons et du papier-monnaie. La collection couvre toute l'histoire de la monnaie depuis ses origines, duVIIe siècle av. J.-C. à nos jours, couvrant tout à la fois l'Orient et l'Occident. Le département des monnaies et médailles a été créé en 1861[28].

Conservation et recherche scientifique

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Ce département a été fondé en 1920. La conservation compte six domaines spécialisés : la céramique et le verre ; les métaux ; les matières organiques (y compris textiles) ; la pierre ; les peintures murales et mosaïques ; l'art pictural. Le département des sciences[29] est chargé de dater les objets et d’identifier les matériaux utilisés dans leur fabrication, les lieux où les objets ont été fabriqués et les techniques utilisées pour les créer. Il publie régulièrement les résultats de ses travaux.

Controverses

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Le musée a fait face à de nombreuses controverses au fil des années. Certains objets de sa collection, tels que lesmarbres du Parthénon et lesbronzes du Bénin, font l'objet de demandes de restitution. Le nettoyage des marbres du Parthénon parJoseph Duveen dans les années 1930 qui a détruit leur surface d’origine, y compris leurs pigments est une autre controverse[30]. En 2023, il a été révélé que près de 2000 objets de la collection du musée avaient été volés sur une période de vingt ans, ce qui a conduit le musée à faire face à une crise historique[31]. Le scandale a mené à la démission du directeur[32].

Fréquentation

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Fréquentation annuelleWikidata

4 868 176()[33]
4 536 064()[34]
4 837 878()[35]
5 418 265()[36]
5 932 897()[37]
5 569 981()[38]
5 842 138()[39]
5 848 534()[40]
5 575 946()[41]
6 701 036()[42]
6 695 213()[43]
6 820 686()[44],[45]
6 420 395()[46]
5 906 716()[47]
5 820 000()[48]
6 239 983()[49]
1 275 466()[50]
1 327 120()[51]
4 097 000()[52]
5 821 000()[52]

Notes et références

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  1. Art Newspaper annual museum survey, 9 April 2020
  2. « Sir Hans Sloane »[archive du], surThe British Museum
  3. (en-US) BruceBoucher, « The Man Whose Cabinet of Curios Helped Start the British Museum »,The New York Times,‎(ISSN 0362-4331,lire en ligne, consulté le)
  4. a etb« Le British Museum se penche sur son histoire en mettant en lumière le passé esclavagiste de son fondateur »[archive], surFranceinfo,(consulté le)
  5. Le British Museum, guide souvenir, édition en français de 2007.
  6. (en) « British Museum - The First Emperor: China's Terracotta Army », British Museum.
  7. a etb(en) CharlotteHiggins, « Terracotta army makes British Museum favourite attraction »,The Guardian, London,‎(lire en ligne, consulté le).
  8. (en)« British Museum sees its most successful year ever »[archive du],Best Western,.
  9. "Tourisme de masse à Londres : quel impact cause-t-il ?" le 28 septembre 2023 dans leQuotidien du Tourisme[1]
  10. Explication et vue panoramique à 360°.
  11. (en) « Great Court », surThe British Museum(consulté le)
  12. (en)Page de l’Égypte antique sur le site du musée.
  13. (en)Page de la Grèce antique sur le site du musée.
  14. British Museum : département du Moyen-Orient.
  15. « Museum With No Frontiers », surDiscover Islamic Art(consulté le).
  16. « History of the Collection: Middle East », surBritish Museum,(consulté le).
  17. Babs.Guthrie,« Collection page »[archive du], Untold London(consulté le)
  18. « Embassy of Japan in the UK »[archive du], Japan Embassy(consulté le)
  19. « Department of Asia », surBritish Museum,(consulté le)
  20. Jean-Marc Irollo,Histoire des Étrusques,p. 36.
  21. Jean-Marc Irollo,Histoire des Étrusques,p. 131.
  22. « British Museum - Ain Sakhri lovers figurine »,British Museum.
  23. « BM Reindeer », surpage-flip.co.uk.
  24. (en) « Study room page », surBritish Museum,.
  25. a etb(en) « Prints and Drawings galleries », surBritish Museum,.
  26. (en) « LeCatalogue of Political and Personal Satires Preserved in the Department of Prints and Drawings in the British Museum numérisé », surarchive.org(consulté le).
  27. (en) Anita Singh, « City fund manager in £1m Picasso giveaway », surThe Daily Telegraph,.
  28. The British Museum and the Future of UK Numismatics. Proceedings of a conference held to mark the 150th anniversary of the British Museum’s Department of Coins and Medals, 2011, edited by Barrie Cook (British Museum Research Publication 183, 2011)(ISBN 978-086159-183-1).
  29. « British Museum – Conservation and Scientific Research », surthebritishmuseum.ac.uk
  30. (en)CatharineTiti,« The British Museum and the Marbles », dansThe Parthenon Marbles and International Law, Springer International Publishing,(ISBN 978-3-031-26357-6,DOI 10.1007/978-3-031-26357-6_6,lire en ligne),p. 139–186
  31. (en) CatharineTiti, « Avec 2 000 objets disparus, le British Museum affronte une crise historique, mais ce n’est pas la première », surThe Conversation,(consulté le)
  32. « Démission du directeur du British Museum après une série de vols », surFranceinfo,(consulté le)
  33. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=603 »(consulté le)
  34. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=602 »(consulté le)
  35. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=601 »(consulté le)
  36. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=600 »(consulté le)
  37. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=599 »(consulté le)
  38. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=595 »(consulté le)
  39. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=596 »(consulté le)
  40. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=597 »(consulté le)
  41. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=598 »(consulté le)
  42. « https://www.theguardian.com/culture/2014/jan/14/british-museum-record-visitor-numbers »
  43. Visits made in 2014 to visitor attractions in membership with ALVA,[lire en ligne].Voir et modifier les données sur Wikidata
  44. Visits made in 2015 to visitor attractions in membership with ALVA,[lire en ligne].Voir et modifier les données sur Wikidata
  45. Visitor Figures 2015 (texte),,[lire en ligne].Voir et modifier les données sur Wikidata
  46. Visitor Figures 2016 (hors-série),,[lire en ligne].Voir et modifier les données sur Wikidata
  47. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=608 »(consulté le)
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  49. Art's most popular (hors-série),,[lire en ligne].Voir et modifier les données sur Wikidata
  50. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=615 »(consulté le)
  51. « https://www.alva.org.uk/details.cfm?p=616 »(consulté le)
  52. a etbGlobal attractions Attendance Report 2023 (rapport),TEA etAecom,,[lire en ligne],p. 72.Voir et modifier les données sur Wikidata

Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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