Pour les articles homonymes, voirBrice,Saint Brice etSaint-Brice.
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Brice de Tours, puissaint Brice (en latinsanctus Brictius), mort en 444, est unsaintchrétien formé au monastère de Tours sous l'égide desaint Martin. Il lui succède en 397 commeévêque deTours, mais sa conception de la vie ecclésiastique lui vaut une période d'exil de 430 à 437. Il est cependant canonisé après sa mort.
Fêté le13 novembre, il est lesaint patron desjuges.

Moine puis prêtre, il est finalement choisi par Saint Martin,dont il se moque ouvertement[pas clair], pour le remplacer à sa mort.Brice, à l'inverse de Saint Martin, dont il méprisait la pauvreté voulue, préférait s'entourer de jolies servantes et esclaves, ainsi que de beaux chevaux.[réf. nécessaire]
L'entourage de Saint Martin voit d'un mauvais œil ce futur évêque fastueux et beau parleur et lui déconseille vivement ce choix. En vain. Saint Martin répondra :« Sile Christ a supportéJudas, je puis bien supporter Brice. »
Saint Martin meurt en397 et Brice lui succède.
Dans son ouvrageLibellus, l'ecclésiaste et biographe desaint Martin,Grégoire de Tours, met ainsi en évidence la primo-succession de Brice à la mort du Saint martinien, en :
« [...]post excessum beati Martini [...] Brictius ad episcopatum succedit [...] quartus Brictius ordinatur episcopus. »
— Grégoire de Tours,Libellus,, II, 1p. 37 et X, 31, 4p. 528[1].
Au début duVe siècle, le successeur de saint Martin, en dépit d'une volonté clairement affichée d'éclipser ce dernier[réf. nécessaire], n'en fait pas moins édifier une basilique (laBasilique Saint-Martin de Tours[Note 1]) en lieu et place du tombeau duSaint Patron martinien. Postérieurement, l'ordre de bâtir la construction religieuse permet à Brice de Tours« d'être associé au culte de Saint Martin »[3].
Vers 430, après 33 ans d'épiscopat, Brice, devenu un vieillard, scandalise ses ouailles lorsqu'il est accusé d'avoir mis enceinte une de ses servantes. Expulsé de Tours, il va plaider son innocence àRome, qu’il obtient parordalie. Un successeur est désigné. Dans les années qui suivent, Justinianus, puis Armentius lui succèdent à la tête de l'évêché tourangeau[1].
Au bout de sept années, Brice revient à Tours et pendant sa halte, la nuit, à quelqueslieues de la ville, son successeur meurt. Brice redevient évêque de Tours jusqu’à sa mort en444.
Il est canonisé et enterré auprès de son bienfaiteur.
En580,Grégoire de Tours fait transférer ses reliques àClermont-Ferrand. Son culte se répand jusqu'en Lorraine et Barrois où l'église deSaulny lui est consacrée en649.
En 1002,en cette date[pas clair], a lieu en Angleterre un massacre de Danois qui est ensuite nommé « massacre de la Saint-Brice ».
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