Pour les articles homonymes, voirBreteau (homonymie).
| Breteau | |||||
La mairie. | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Centre-Val de Loire | ||||
| Département | Loiret | ||||
| Arrondissement | Montargis | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes Berry Loire Puisaye | ||||
| Maire Mandat | René Thiébaut 2020-2026 | ||||
| Code postal | 45250 | ||||
| Code commune | 45052 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | brétaulucien[1] | ||||
| Population municipale | 95 hab.(2022 | ||||
| Densité | 5,8 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 47° 40′ 58″ nord, 2° 53′ 36″ est | ||||
| Altitude | Min. 157 m Max. 189 m | ||||
| Superficie | 16,45 km2 | ||||
| Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Gien (commune de la couronne) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Gien | ||||
| Législatives | Troisième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Loiret Géolocalisation sur la carte :Centre-Val de Loire | |||||
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Breteau est unecommune française, située dans ledépartement duLoiret enrégionCentre-Val de Loire.

La commune de Breteau se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans larégion agricole de laPuisaye, en limite du départementbourguignon de l'Yonne[2]. Àvol d'oiseau, elle se situe à 77,7 km d'Orléans[3],préfecture du département, à 36,7 km deMontargis[4],sous-préfecture, et à 12,8 km deBriare, ancien chef-lieu du canton dont dépendait la commune avant mars 2015. La commune fait partie dubassin de vie de Briare[5].
Les communes les plus proches sont :Champoulet (3,4 km),Bléneau (4,5 km, dans l'Yonne),Dammarie-en-Puisaye (6,4 km),Escrignelles (6,5 km),Ouzouer-sur-Trézée (6,5 km),Rogny-les-Sept-Écluses (7,3 km, dans l'Yonne),Saint-Privé (7,9 km, dans l'Yonne),Batilly-en-Puisaye (7,9 km),Feins-en-Gâtinais (8,1 km) etChampcevrais (8,5 km)[6].
| Ouzouer-sur-Trézée | Rogny-les-Sept-Écluses (Yonne) | Bléneau (Yonne) |
| Bléneau | ||
| Ouzouer-sur-Trézée | Dammarie-en-Puisaye | Champoulet |
Montapeine.
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Centre-Val de Loire etClimat du Loiret.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[8]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[9] et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[10]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,6 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 756 mm, avec11,6 jours de précipitations en janvier et7,3 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deSaint-Privé à8 km àvol d'oiseau[13], est de11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 769,7 mm[14],[15]. La température maximale relevée sur cette station est de41,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de−15,5 °C, atteinte le[Note 1].
Leréseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives «Habitats » et «Oiseaux ». Ce réseau est constitué deZones Spéciales de Conservation (ZSC) et deZones de Protection Spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État Membre. les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l’état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[16],[17]. Un site Natura 2000 est présent sur le territoire communal de Breteau[INPN 1].
| Nom | Numéro | Type | Arrêté | Superficie | Description |
|---|---|---|---|---|---|
| « Étangs de la Puisaye » | FR2400527 | SIC (Directive "Habitats") | 29 novembre 2011[18] | 403 ha | La zone est constituée de vastes étangs à marnage important mis en place auXVIe siècle en vue de l'alimentation du canal de Briare et formant aujourd'hui un réseau d'étangs privés de plus petite taille et ruisseaux associés à des zones humides prairiales et à des roselières. Sont présentes des stations spectaculaires degratiole officinale et de littorelle[INPN 2] (protégées nationalement), d'utriculaires, degentiane pneumonanthe et d'hottonie des marais[INPN 3]. |
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal de Breteau comprend quatre ZNIEFF[INPN 4].
| Désignation | Type | Superficie | Description |
|---|---|---|---|
| « Étang de la Grande rue » | type 1[Note 2] | 136 hectares | Cette zone s'étend sur les communes de Breteau etOuzouer-sur-Trézée. Il s'agit du plus vaste des étangs du système d'alimentation du Canal de Briare. Il se situe à 5 km au nord-est d'Ouzouer-sur-Trézée[DREAL 1]. Son altitude est de 175 m[INPN 5]. Du fait de sa faible profondeur et de son marnage important (lié à sa fonction hydraulique), il découvre en fin d'été de vastes étendues sableuses à sablo-graveleuses avec en particulier la plus belle population de la région (voire de France) deLittorella uniflora sur plusieurs hectares. Les prairies à Gratiole occupent également des superficies très importantes[INPN 6]. |
| « L'Étang bossu et environs » | type 1 | 64 hectares | Cette zone s'étend sur les communes de Breteau etBléneau[DREAL 2]. Son altitude est de 180 m[INPN 7]. L'habitat déterminant est constitué d'eaux douces stagnantes[INPN 8]. |
| « Étang de la tuilerie » | type 1 | 145 hectares | Cet étang concerne trois communes : Breteau,Champoulet etDammarie-en-Puisaye. Second par la taille dans le département du Loiret, il appartient au système d'alimentation ducanal de Briare. Installé sur un écoulement orienté sud-nord , il présente une longueur importante de près de 2,5 km[DREAL 3]. Son altitude est de 180 m[INPN 9]. Sur le plan botanique, il se singularise par la présence d'une importante saulaie inondée àsaule blanc, d'un battement de nappe important, ce qui permet l'expression en été des formations liées à l'étiage (gazons de Littorelle très étendus, Limoselle aquatique, plages à Gratiole officinale, grèves à Bidents) et de plusieurs belles stations deviolette à feuilles de pêcher, (Viola persicifolia)[INPN 10]. |
| « Étangs, bocage, landes et forêts de Puisaye au sud du Loing » | type 2[Note 3] | 18 396 hectares | Cette zone s'étend sur 20 communes[DREAL 4]. Son altitude varie entre 145 et 313 m[INPN 11],[INPN 12]. |

Au, Breteau est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].Elle est située hors unité urbaine[20]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gien, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[20]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,8 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (63,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,7 %),terres arables (35,8 %), prairies (15,7 %), zones agricoles hétérogènes (6,2 %),eaux continentales[Note 5] (1,7 %), zones humides intérieures (0,8 %)[23].
L’évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Laloi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’unSCoT, et ce sous peine de ne plus pouvoir ouvrir à l’urbanisation de nouveaux espaces. En effet, dans certaines conditions, en l’absence de SCoT approuvé, les zones naturelles (N) et les zones d’urbanisation future (AU) ne peuvent plus, sauf dérogation, être ouvertes à l’urbanisation. Tel est le principe posé par l’article L.122-2 du Code de l’urbanisme. En application des dispositions de l'article L.122-18 du Code de l'urbanisme, le Schéma Directeur de la Région de Gien approuvé le avait été maintenu avec valeur de Schéma de Cohérence Territoriale. Le Schéma regroupait les communes deCoullons,Gien,Nevoy,Poilly-lez-Gien,Saint-Brisson-sur-Loire,Saint-Gondon,Saint-Martin-sur-Ocre. En l'absence de délibération de lacommunauté des communes giennoises, sur son évolution à l'échéance du délai de 10 ans à compter du, ce SCot est devenu caduc à compter du 13 décembre 2010[24].
En se dotant de la compétence« élaboration, gestion et suivi d’un Schéma de Cohérence Territoriale à l’échelle du Pays du Giennois » par arrêté préfectoral du 11 mars 2010, le Syndicat mixte du Pays du Giennois s'engage en faveur d’un projet global d’aménagement et de développement durable du territoire du pays du Giennois. Le schéma de cohérence territoriale du pays giennois, qui regroupe 31 communes dont Breteau, a ainsi été prescrit le. Le projet de schéma a été arrêté le 30 juin 2015 puis soumis à l'enquête en octobre 2015 et approuvé le et est opposable depuis le[24],[25].

Laroute départementale 47 traverse le territoire de la commune.
La commune de Breteau est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel oucanicule), mouvements de terrains ousismique (sismicité très faible).Elle est également exposée à unrisque technologique : le risque nucléaire[26].Entre 1989 et 2019, deux arrêtés ministériels ayant portéreconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune pour des inondations et coulées de boues[27].
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement de cavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[28].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à la sécheresse. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[29]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après la canicule de l'été 2003. Une grande partie du territoire de la commune est soumise à un aléa« moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par leBureau de recherches géologiques et minières (BRGM)[30].
Depuis le, la France dispose d’un nouveauzonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[31]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[27].
Dans le domaine desrisques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certainesinstallations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de20 km duPlan particulier d'intervention de lacentrale nucléaire de Belleville. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur lathyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif[Note 6]. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[33].
Les 11 et, se tint auchâteau du Muguet l'avant-dernière rencontre duconseil suprême interallié, connue sous le nom deconférence de Briare. Elle réunit lepremier ministre du Royaume-UniWinston Churchill et son secrétaire à la GuerreAnthony Eden, le président du conseilPaul Reynaud, son vice-président, le maréchalPhilippe Pétain, le généralMaxime Weygand et le tout juste nommé sous-secrétaire d'État à la Guerre et à la Défense nationale, le généralCharles de Gaulle.
La paroisse de Breteau acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[34] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de laConvention nationale du10 brumaire an II ()[35]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[36].
Aucun événement de restructuration majeure du territoire, de type suppression, cession ou réception de territoire, n'a affecté la commune depuis sa création[37].
La commune est membre de laCommunauté de communes du canton de Briare depuis sa création le, uneintercommunalité issue de la transformation encommunauté de communes de l'ancienSIVOM du canton de Briare, créé en mai 1962[38]. Depuis le, la commune est membre de lacommunauté de communes du Berry Loire Puisaye, issue de la fusion de lacommunauté de communes du canton de Briare et de lacommunauté de communes du canton de Châtillon-sur-Loire[39].
La loi du divise le pays en 83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Breteau est alors incluse dans lecanton d'Ouzouer-sur-Trézée, ledistrict de Gien et ledépartement du Loiret[40].
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[41]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[42]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie auxcollectivités territoriales, régions, départements et communes[43]. L'acte II intervient en 2003-2006[44], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Breteau aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
| Circonscription | Nom | Période | Type | Évolution du découpage territorial |
|---|---|---|---|---|
| District | Gien | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée audistrict de Gien de 1790 à 1795[37],[40]. LaConstitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir devendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à laTerreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[45]. |
| Canton | Ouzouer sur Trezée | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le 10 février 1790, la municipalité de Breteau est rattachée au canton d'Ouzouer sur Trezée[46],[37]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du 26 juin 1793, et ne conservent qu'un rôle électoral[45]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[47]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
| Briarre | 1801-2015 | Sous leConsulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre dejustices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[48]. Breteau est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801) au canton deBriarre, sous le nom de Berteau[49],[37]. | ||
| Gien | 2015- | Électorale | La loi du[50] et ses décrets d'application publiés en février et[51] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Gien[51]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement unecirconscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme deconseillers départementaux siégeant auconseil départemental[52]. | |
| Arrondissement | Gien | 1801-1926 | Administrative | Berteau est rattachée à l'arrondissement de Gien par arrêté du 9 vendémiaire an X (30 septembre 1801)[37],[49]. |
| Orléans | 1926- | Sous laTroisième République, en raison d'un endettement considérable et de l'effort nécessaire pour lareconstruction post-Première Guerre mondiale, la France traverse une crise financière. Pour réduire les dépenses de l’État,Raymond Poincaré fait voter plusieurs décrets-lois réformant en profondeur l’administration française : 106 arrondissements sont ainsi supprimés, dont ceux deGien et dePithiviers dans le Loiret par décret du 10 septembre 1926[53]. Breteau est ainsi transférée de l'arrondissement de Gien à celui d'Orléans[54],[55]. | ||
| Circonscription législative | 3e circonscription | 2010- | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Unnouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du. En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[56],[57]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[58]. Breteau, initialement rattachée à la quatrième circonscription, est, après 2010, rattachée à la troisième circonscription[59]. |
La commune de Breteau est rattachée audépartement duLoiret et à larégionCentre-Val de Loire[60], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Depuis lesélections municipales de 2014, leconseil municipal de Breteau, commune de moins de 1 000 habitants, est élu auscrutin majoritaire plurinominal à deux tours, les électeurs pouvant modifier les listes, panacher, ajouter ou supprimer des candidats sans que le vote soit nul[61], pour unmandat de six ans renouvelable[62]. Il est composé de 7 membres[63]. L'exécutif communal est constitué par lemaire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. René Thiébaut est maire depuis 2014.
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| 2001 | 2014 | Clément Gallot | ||
| mars 2014 | mai 2020 | René Thiebaut[64] | retraité agricole | |
| mai 2020 | en cours | René Thiébaut[64],[65] | retraité agricole | |
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de laloi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[66]. Au, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par le syndicat intercommunal d'alimentation en eau potable Région de Bléneau, unsyndicat desservant deux communes : Breteau etChampoulet[67],[68],[69].Laloi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers les communautés de communes sera obligatoire à compter du1er janvier 2020. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[70],[71].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[72]. En 2016, c'est lacommunauté de communes du canton de Briare qui assure leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[73].
En 2016, la commune est membre du syndicat mixte de collecte et de traitement des ordures ménagères des cantons de Gien, Châtillon Coligny, Briare et Châtillon-sur-Loire (SMICTOM). Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 7] en porte à porte, des emballages ménagers recyclables, des encombrants et du verre en points d’apport volontaire[74]. Un réseau de septdéchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune deBriare[75],[76]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II àSaint-Aignan-des-Gués ainsi qu'uneusine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[77]
Depuis le, la« gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de lacommunauté de communes du Berry Loire Puisaye en application de laloi NOTRe du[78].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[79]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[80].
En 2022, la commune comptait 95 habitants[Note 8], en évolution de +14,46 % par rapport à 2016 (Loiret : +1,89 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 208 | 210 | 184 | 192 | 182 | 195 | 207 | 226 | 250 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 249 | 306 | 308 | 334 | 291 | 295 | 309 | 292 | 309 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 265 | 262 | 275 | 233 | 232 | 249 | 210 | 201 | 184 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 178 | 161 | 124 | 97 | 87 | 82 | 78 | 77 | 74 |
| 2018 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 96 | 95 | - | - | - | - | - | - | - |

L'écrivaine et résistanteCharlotte Delbo (1913-1985) y achète en 1961 une maison de campagne qu'elle garde jusqu'à sa mort, afin d'y séjourner avec ses amis, l'ancienne gare de Breteau, la « plus petite gare du monde », écho d’Auschwitz, « la plus grande gare du monde »[83].
La commune est située dans l’académie d'Orléans-Tours.
Communes de lacommunauté de communes du Berry Loire Puisaye | |
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