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Lesîles Britanniques sont connues des peuples méditerranéens plusieurs siècles avant la conquête romaine, sous les noms d'Hierne (l'Irlande) et d'Albion (La Grande-Bretagne). À la fin duVIe siècle av. J.-C., l'explorateur carthaginoisHimilcon atteint leurs côtes. Deux siècles plus tard,Pythéas navigue à son tour dans les eaux britanniques[1]. Il désigne les îles Britanniques[2] comme « îles Prétaniques »[3] (αἱ Βρεττανίαι soitai Brettaníai etPretannike(en). Les peuples de ces îles sont désignés comme Πρεττανοί (Prettanoí),Priteni,Pritani ouPretani, peut-être transmis à Pythéas par lesgaulois[4] et peut-être de mêmeétymologie que πρυτανεία (prytania : « élite », qui est aussi l'une des significations possibles du mot « celtes »[5]). Ces noms deviennent « îles Britanniques » chezStrabon[6],Ératosthène,Polybe[7],Diodore de Sicile,Pline l'Ancien et, par eux, chez les Romains.
Les récits plus ou moins fantastiques des voyageurs pré-romains, ainsi que les écrits d'auteurs plus tardifs commeStrabon etDiodore de Sicile, décrivent ces îles comme « regorgeant d'étain »[1].
Outre l'étain de Cornouailles par exemple, les îles Britanniques étaient riches enminerais tels que l'or d'Irlande. Cela explique les relations commerciales avec lesGrecs et lesPhéniciens dès l'époque archaïque, car les ressources en étain constituaient un élément essentiel pour produire dubronze, mais elle étaient limitées autour du bassin méditerranéen. Hérodote parle desîles Cassitérides, « îles de l'étain », du grec Κασσίτερος, et les Romains citent aussi les mines destannum. Les Romains connaissaient aussi l'Irlande (Hibernia) sans la coloniser et appelaient les îles Britanniques (au plurielinsulae Britannicae) « les terres les plus écartées ».Tacite écrit : « Il n’y a plus de peuples au-delà, rien que des flots et des rochers ».
Ouvertes aux influences continentales, notammentlaténiennes ethallstattiennes, les îles Britanniques ne s'articulent pas pour autant autour d'une culture uniforme. Certaines zones de l'ouest et du nord semblent avoir été peu perméables à ces influences. Les populations du sud de la Grande-Bretagne entretenaient des liens étroits avec lesBelges de Gaule[8]. Les îles Britanniques comptaient deux principaux groupes linguistiques appartenant à la famille deslangues celtiques. Il s'agit des languesgoïdéliques en Irlande, et les dialectesbrittoniques, en Grande-Bretagne[8].
Le commerce de la Bretagne avec le monde méditerranéen
Les Romains achèvent la conquête du sud-est de la Gaule en -118 et y établissent la province deGaule narbonnaise. Cela renforce l'influence romaine dans le reste de la Gaule, à travers le commerce et les alliances avec certains peuples, notamment lesÉduens. En -58,Jules César, qui après avoir étéconsul, est nommé gouverneurproconsul de la Narbonnaise, et intervient dans un conflit entre lesÉduens et lesHelvètes, puis contre une offensive germaine (Arioviste)[1] : c'est le début de laguerre des Gaules, qui va permettre aux légions de César de conquérir tout le pays.
Les opérations de César en Gaule lui font prendre conscience des relations étroites qui existent entre Gaulois et Bretons. Les Bretons sont mentionnés à plusieurs reprises dans laGuerre des Gaules. Un roisuession, Divitiacus, est décrit comme ayant régné aussi sur l'île de Bretagne. Les commentaires de laGuerre des Gaules affirment que de nombreux Gaulois se sont réfugiés chez les Bretons, qui étaient intervenus auprès desVénètes contre les forces romaines. À cela, il faut ajouter l'image que dressent les récits de l'époque à propos des îles Britanniques, territoire riche et mal connu. Strabon indique que vers cette époque, Publius Crassus, probablement l'un deslieutenants de César, est le premier Romain à découvrir la « route des Cassitérides » et qu'il reconnait la richesse de leurs gisements d'étain[1].
L'idée d'une conquête de l'île de Bretagne a probablement germé dans l'esprit de César dès -57, mais la révolte desArmoricains en -56 et la nécessité de soumettre définitivement lesMorins et lesMénapiens qui contrôlent les côtes duPas de Calais l'empêchent de lancer son expédition dans l'immédiat. Ce n'est finalement qu'à la fin du moins d'août 55 av. J.-C. que César débarque pour la première fois sur l'île de Bretagne[1].
Au cours de la conquête de laGaule chevelue[9] (-58/-52), Jules César débarque à deux reprises enBretagne, en et en. Ces deux débarquements aboutissent au ralliement à César de plusieurs rois celtiques de Bretagne qui lui laissent des otages (lesTrinovantes, lesCantiaci, etc.), mais aucun territoire n'est annexé. Le chef gaulois desAtrébates,Commios, quitte la Gaule pour s'établir en Bretagne.
La protection offerte par les légions romaines contre les raids desPictes, peuple du nord de l'île, a favorisé le protectorat romain sur les royaumes bretons : auIer siècle de notre ère, des marchands romains s’y installent ; plusieurs rois bretons sont fastueusement reçus à Rome par l'empereurAuguste puis par ses successeurs[10]. L'archéologie montre un fort développement de l'artisanat du cuir, des textiles, de la métallurgie, de la joaillerie, de la verrerie, de la poterie, de la charpenterie et de la sculpture d'art à la mode de Rome, surtout au sud-est de l'île et le long de la côte sud où les inscriptions attestent d'un début deromanisation et où de vraies villes fortifiées apparaissent, remplaçant les gros villages de torchis et de bois caractéristiques de l'époque précédente. Le port deDouvres (Dubris) se développe, en lien avec le port continental deGesoriacum (l'actuelleBoulogne-sur-Mer)[11].
Un temps, l'empereurAuguste (qui règne de 26 av. J.-C. à 14 apr. J.-C.) envisage d'envahir l'île de Bretagne, mais ne dispose pas de la logistique nécessaire pour acheminer des légions ni d'une flotte suffisante : il renonce vers, d'autant qu'en l'an 9 enGermanie, ladéfaite romaine de Teutoburg anéantit trois légions menées par le gouverneurVarus.
En 39,Caligula masse des troupes près deGesoriacum et y fait édifier un phare, mais doit lui aussi renoncer pour des raisons budgétaires[12].
L’empereurClaude souhaite neutraliser les cultesdruidiques dont les bases subsistent en Bretagne, et qui sont susceptibles d’être un appui pour les opposants gaulois[13]. L'intérêt des commerçants romains a également pu influer sur sa décision.
Une bataille décisive a lieu contre lesCantiaci (ouCantii) sur laMediovia (près de l'actuelleRochester dans le Kent)[14]. Cette victoire romaine encourage les rois Bretons à s'allier aux Romains. Claude se rend lui-même en Bretagne, y tisse des alliances puis revient à Rome célébrer sontriomphe, prenant le titre deBritannicus, transmis à sonfils.
En 60,Néron fait occuper l’île de Mona (Anglesey) et détruire le sanctuaire druidique.
En 60 et 61, à la suite du legs à Rome de son royaume par le roi desIcènes,Prasutagos, un conflit éclate entre les commerçants et les administrateurs romains et sa veuve, la reineBoadicée, dont les Icènes prennent le parti. Leurs troupes prennent plusieurs villes, massacrent les garnisons romaines et pillentCamulodunum,Verulamium et Londres (Londinium). SelonSuétone,Néron envisage d’évacuer l’île, maisSuetonius Paulinus mate la révolte. Les historiens romains annoncent un bilan terrible : 70 000 Romains massacrés au début de la révolte, et sûrement beaucoup plus de Bretons.
L'occupation romaine s'arrête d'abord aumur d'Hadrien (95 kilomètres), dans lenord de l'actuelleAngleterre, puis au mur d'Antonin dans le sud de l'actuelleÉcosse. La protection et la surveillance des peuples bretons soumis à Rome exige le maintien de trois légions et de troupes auxiliaires, soit de 20 000 à 30 000 hommes. Une grande partie de ces dernières était recrutée sur place. La Bretagne est uneprovince impériale, dont le responsable,légat proconsul (ancienconsul) nommé par l'empereur (et non pas par leSénat), résideàColchester (Camulodunum),York (Eboracum) ou peut-être à Londres (Londinium)[pas clair].
la province proprement dite, répartie entre une zone militarisée et une zone pacifiée, divisée en cités ;
des royaumes-clients, incorporés à la province seulement au cours de la seconde moitié duIer siècle (Togodumnus au sud,Prasutagos à l'ouest...).
Tandis que les royaumes-clients gardent une forme d'autonomie, le reste du territoire se fond dans le schéma impérial général des cités, constituées en fonction des tribus préexistantes, comme en Gaule (Catuvellaunes,Atrébates, etc.). Les cités romaines sont créées sur la base des tribus existantes telles que lesAtrébates, lesTrinovantes, lesIcènes, lesCoritanes, lesOrdovices, lesSilures, lesDémètes et lesBrigantes. La cité est formée par le chef-lieu et un territoire plus ou moins étendu.
Les divisions territoriales ont évolué au fil du temps avec des noms commeBretannia prima, Bretannia secunda, Bretannia flavia, Bretannia maxima, Bretannia valentia, Bretannia superior, Bretannia inferior...
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Parfois, une bourgade celtique existe déjà et la cité britto-romaine la développe, par exemple àCalleva,Verulamium ouCamulodunum. Parfois un nouveau centre est fondé par déplacement de population (Noviomagus,Durovernum,Corinium Dobunnorum...
Les noms de ces villes comportent des éléments qu'on retrouve en Gaule, notamment-dunum (forteresse, cf.Lugdunum,Lyon),-magus/-magos (marché, cf.Rotomagos,Rouen),medio- (centre, cf.Mediolanum Santonum,Saintes).
L'archéologie des villes britto-romaines a révélé quelques bâtiments caractéristiques de laromanisation, notamment les thermes de Bath, dont le nom latin connote déjà la fonction thermale (Aquae, « les eaux », cf.Aquae Sextiae,Aix-en-Provence).
Lelatin, langue officielle de l'Empire romain, sert de langue véhiculaire pour les Romains et les populations celtiques locales, estimées à un million d'habitants, que les Romains appellentBrettones (Bretons).
Cependant, laromanisation linguistique des habitants de l'île reste limitée ; elle semble avoir surtout concerné le sud-est de la province (bassin de Londres) et les chefs-lieux de cités, surtout dans l'élite, tandis que le fonds celtique (ou germanique pour ce qui est des Belges[15]) perdure dans les campagnes et dans certaines régions, particulièrement enCambrie, restée autonome, où les Romains s'implantent peu.
« En fait, les populations locales et rurales ne furent pas assimilées par Rome. La langue latine resta une langue étrangère, sans doute nécessaire pour les relations avec les Romains. La latinisation des villes fut plus importante, mais pas au point de faire changer de langue les habitants. »
Fort romain de Templeborough dans le Yorkshire. Reconstruction pour le musée Rotherham.
Entre 119 et 122, puis en 142, des soulèvements deBrigantes soutenus par les tribus insoumises de Calédonie (Écosse) se produisirent sur la frontière nord de la Bretagne, obligeant à un renforcement dulimes (fortification sur la frontière extérieure de l'empire).
C’est au cours du voyage que l'empereurHadrien (117-138) effectua en Calédonie en 121-122 que la construction dumur d'Hadrien commença pour se terminer en 128. Ce mur était entouré de fossés, jalonné de fortins, de casernes, de toute une infrastructure militaire qui fut efficace pendant plus de trois siècles. Il s’agissait pour l'Empire romain de soulager les forces armées de la pression des Pictes, qui se faisait de plus en plus forte (certains historiens parlent davantage d’une ligne de « démarcation » que d’une ligne de fortification). En 142, l'empereurAntonin le Pieux fit construire un autre mur, entre leForth et laClyde, qui « doublait » au nord la fortification déjà édifiée par son père adoptif Hadrien.
Au cours duIIIe siècle, les troupes romaines de Bretagne participent aux troubles politiques de l’Empire romain et font face à des attaques venues du nord et de la mer, mais qui n’ont pas la gravité des assauts germaniques sur le Rhin ou le Danube.
En 193, le légatClodius Albinus s’insurge après l’assassinat de l’empereurPertinax. En 197, il débarque en Gaule pour affronterSeptime Sévère, et se fait battre àLyon.
De 208 à 211, Septime Sévère combat les incursions des Calédoniens. Il divise la Bretagne en deux provinces, laBretagne supérieure (capitaleDeva) et laBretagne inférieure (capitaleEburacum), le long de la ligne allant de laSevern à laHumber. Septime Sévère abandonne lemur d'Antonin pour revenir aumur d'Hadrien dont il remanie et améliore les défenses. Il meurt àEburacum en 211.
La Bretagne compte alors quatre colonies militaires romaines :Camulodunum (Colchester),Eburacum (York),Lindum (Lincoln) etGlevum (Gloucester). Les villes, établies sur des sites celtiques anciens ou à proximité immédiate, sont construites selon les principes de l’urbanisme romain (plan géométrique, forum, basilique, thermes, temples). Elles ne regroupent pas plus de 10 % de la population totale. Les campagnes sont organisées en deux structures typiques : au sud de laTamise, de grands domaines (villae) sont des propriétés de l’élite locale, indigène ou non ; au nord, de multiples villages perpétuent des types d’exploitation datant de l’âge du fer. Le réseau routier a une importance stratégique, permettant d’acheminer rapidement des troupes vers les régions peu sûres. Pour le transport des marchandises, les routes sont concurrencées par les cours d’eau et le cabotage, rapide et plus sûr. L’économie est basée sur la culture des céréales, l’élevage et avant tout l’exploitation des métaux : plomb (verrerie), fer, cuivre, bronze, étain des îlesCassitérides. Ces produits sont échangés contre du vin, de l’huile et des objets en métal nécessaires aux légions stationnées dans l’île.
Vers l'an 250, l'émigration desFrisons (probablement avec l'accord des autorités romaines pour protéger la région des incursions des Calédoniens) vers la côte est de la Bretagne insulaire atteint son summum à la suite de la montée des eaux. De 259 à 274, la Bretagne soutient les empereurs gaulois et fait partie de l'empire des Gaules. En 286, le généralCarausius usurpe le pouvoir en Bretagne, et contrôle avec sa flotte la côte de la Gaule de l’Escaut à la Seine. L’augusteMaximien Hercule accaparé par la défense contre les Germains ne parvient pas à le réduire. En 293, lecésarConstance Chlore oblige Carausius à quitter ses positions en Gaule.Allectus, fonctionnaire soutenu par les marchands de Londres, assassine Carausius, se proclame empereur à son tour et ramène ses légions en Bretagne. Constance Chlore débarque en Bretagne en 296. Allectus est tué dans les combats et l’Empire reprend le contrôle de la province. En 306, Constance Chlore meurt àEburacum (York), alors qu’il s’apprêtait à marcher contre les Pictes révoltés.
Dioclétien, empereur de 284 à 305, est à l'origine d'une profonde réforme de l'empire, caractérisée par la création de laTétrarchie (quatre empereurs : deux Auguste et deux César), par la création de nouvelles circonscriptions, lesdiocèses et lespréfectures du prétoire, et par la division des provinces existantes.
Le diocèse est divisé en plusieurs provinces, mal connues en raison du manque de sources, mais qui se présentaient probablement de la façon suivante du nord au sud :
Maxime césarienne, province au nord de la Tamise, entre la mer et le pays de Galles, capitaleLondinium (Londres) ;
La date de création de ces 4 provinces est inconnue mais elles sont citées vers 312-314 dans laListe de Vérone. Cette réorganisation territoriale se double d'une séparation nette entre les pouvoirs civils aux mains des gouverneurs et pouvoirs militaires confiés auxduces[1].
Une cinquième province, laValentia, est citée parAmmien Marcellin. Sa localisation et sa date de création sont sujet à débat.
En 383,Magnus Maximus aurait mené campagne en Gaule avec l'armée de Bretagne. Après la défaite de Maxime, il ne semble pas certain que ses troupes aient regagné laBritannia. Dès cette période, la province ne semble plus en moyen de lutter efficacement contre les Scots et les Pictes. La campagne deStilicon en 396-398 contre ces derniers parvient à peine à rétablir en équilibre précaire que déjà, en 401, Stilicon retire des troupes de l’île pour défendre l'Italie contreAlaric[1].
En 407, la majeure partie de l'armée de Bretagne passe en Gaule pour contrer l'avancée de plusieurs peuples barbares à la suite duPassage du Rhin (406). Proclamé empereur par les troupes de Bretagne, l'usurpateurConstantin III stoppe l'avancée des barbares mais est vaincu et exécuté avec son filsConstant en 411 par l'empereur légitimeHonorius[1].
L'année 410 marque une rupture. SelonZosime, l'empereur Honorius aurait écrit une lettre conseillant aux cités bretonnes de se défendre par elles-mêmes face aux pirates saxons. L'empereur ne dispose alors plus de troupes de réserve. Zosime indique que l'administration civile est chassée par l'aristocratie indigène[1].
Après 410, les sources, principalement hagiographiques, ne permettent plus de retracer correctement le fil des événements. Il semble toutefois qu'existe dans l'île deux partis. Le premier parti est mené par lesuperbus tyrannusVortigern et est favorable à l'autonomie de la province. Fortement marquée par l'hérésie pélagienne, il s'agit d'une aristocratie profondément anti-romaine, dont l'opulence est attestée dans la Vie desaint Germain d'Auxerre. Le parti de Vortigern est à l'origine de l'installation de contingents saxons dans le sud-est de laBritannia, afin de prévenir toute velléité romaine de ramener la province dans le giron impérial. Le second parti, favorable à l'autorité romaine, ne reste pas inactif. Dans le cadre de la lutte contre l'hérésie pélagienne, les évêques de Bretagne envoient une plainte au pape Celestin. La vigueur de ce parti est confortée par la réussite des deux missions de saint Germain d'Auxerre (429 et 446-447). C'est probablement ce même groupe pro-romain qui adresse àAetius la fameuse« Plainte des Bretons » en 446[1].
Vers 440, les Saxons installés par Vortigern se soulèvent. Aetius ne peut intervenir et Vortigern est chassé du pouvoir. Lui succède alorsAmbrosius Aurelianus, personnage semi-légendaire. Si les récits hagiographiques indiquent que ces parents avaient porté la pourpre[18], rien n'est dit sur ses volontés de rapprochement avec les autorités romaines[1].
Mur d'Hadrien, dont le fort deVindolanda, à Chesterholm, où l'on a découvert d'exceptionnels restes de correspondances des soldats stationnés dans ce fort,
↑d'Arbois de Jubainville, « L’île Prétanique, les îles Prétaniques, les Brittones ou Brittani »,Revue Celtique, n° 13, 1892, p.398–403en ligne sur le site Codecs.
Patrick Galliou,« Ombres et lumières sur la Bretagne antique », dans Bernadette Cabouret-Laurioux, Jean-Pierre Guilhembet et Yves Roman),Rome et l’Occident : IIe s. av. J.-C. au IIe s. apr. J.-C., Presses Universitaires du Mirail,(ISBN978-2-8107-0052-3,lire en ligne),p. 351-372.