Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Brest

48° 23′ 27″ nord, 4° 29′ 08″ ouest
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecEsboz-Brest ouBrest (Biélorussie).

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirBrest (homonymie).

Brest
De haut en bas, de gauche à droite : latour Tanguy lors desfêtes maritimes, lechâteau de Brest face à la rade. lepont de Recouvrance ; letéléphérique de Brest ; les tours du portail ; leGötheborg III dans le port de Brest.
Blason de Brest
Blason
Image illustrative de l’article Brest
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementFinistère
(sous-préfecture)
ArrondissementBrest
(chef-lieu)
IntercommunalitéBrest Métropole
(siège)
Maire
Mandat
François Cuillandre (PS)
2020-2026
Code postal29200
Code commune29019
Démographie
GentiléBrestois, Brestoises
Population
municipale
140 993 hab.(2022en évolution de +1,18 % par rapport à 2016[1])
Densité2 848 hab./km2
Population
agglomération
205 182 hab.(2022[2]en augmentation)
Géographie
Coordonnées48° 23′ 27″ nord, 4° 29′ 08″ ouest
AltitudeMin. 0 m
Max. 103 
m
Superficie49,51 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineBrest
(ville-centre)
Aire d'attractionBrest
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deBrest-1,Brest-2,Brest-3,Brest-4 etBrest-5
(bureau centralisateur)
Législatives2 circonscriptions :2e et3e
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Brest
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Brest
Géolocalisation sur la carte :Finistère
Voir sur la carte topographique du Finistère
Brest
Géolocalisation sur la carte :Bretagne (région administrative)
Voir sur la carte administrative de Bretagne (région administrative)
Brest
Liens
Site webbrest.fr
modifier 

Brest (/bʁɛst/[Note 1]Écouter) est unecommune française, chef-lieu d'arrondissement dudépartement duFinistère dans larégion Bretagne. C'est unport important,deuxième port militaire enFrance aprèsToulon, situé à l'extrémité ouest de laBretagne.

Avec ses 140 993 habitants(2022), Brest est la26e commune la plus peuplée de France. Forte d'unemétropole de 213 403 habitants(2022)[3], elle représente la première agglomération de l'Ouest breton et la deuxième de la région Bretagne aprèsRennes. Bien que Brest, aussi appelée lacité du Ponant, soit la ville la plus peuplée du Finistère, la préfecture du département estQuimper.

AuMoyen Âge, l'histoire de Brest se confond avec l'histoire de sonchâteau. Par la suite,Richelieu en fait unport militaire. Jusqu'à la seconde moitié duXXe siècle, Brest se développe autour de sonarsenal. Fortement marquée par des bombardements lors de laSeconde Guerre mondiale, la ville a vu son centre historique presque entièrement renouvelé pendant laReconstruction. À la fin duXXe et au début du XXIe siècle, la désindustrialisation de la ville s'accompagne du développement dusecteur tertiaire. Brest est labelliséeVille d'art et d'histoire.

Brest est aujourd'hui uneville universitaire rassemblant un peu plus de 30 000 étudiants[4]. Sonuniversité est pluridisciplinaire et comporte notamment une faculté de médecine. Par ailleurs, Brest et sonpays comptent plusieurs grandes écoles : des écoles d'ingénieurs (IMT Atlantique,ENSTA Bretagne,ENIB,ISEN,CESI etESIAB), l'école de commerceBrest Business School, l'école d'actuariat EURIA… Brest est aussi un pôle de recherche important, axé sur la mer. Elle accueille à ce titre le siège social et le plus grand des centresIfremer[5], leCEDRE, leSHOM, l'Institut universitaire européen de la mer ou encore l'Institut polaire français. LeTechnopôle Brest-Iroise facilite la mise en œuvre de ces compétences scientifiques et techniques dans le domaine économique et industriel.

Brest a toujours été très marquée par son passé maritime : l'Académie de marine y fut fondée en1752, leporte-avionsCharles de Gaulle y fut construit, et tous les quatre ans, en juillet, Brest accueille lagrande fête internationale de la mer, des bateaux et des marins. Brest accueille également l'École de maistrance (formation initiale desofficiers mariniers), l'École des mousses (auCentre d'instruction naval), l'École navale et lelycée naval, ainsi que de nombreuses entreprises nautiques au sein de laSailing Valley bretonne.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

Brest est située à l'ouest de la Bretagne, dans le Nord du Finistère, département dont elle est une dessous-préfectures. C'est également une des troispréfectures maritimes de France, portée sur l'Atlantique.

Brest se trouve à la pointe nord-ouest de lapéninsule armoricaine, en bordure de larade de Brest et fait partie historiquement dupays de Léon. La ville de Brest est excentrée dans l'espace français et européen. Brest est par exemple un terminus ferroviaire, une seule voie ferrée y aboutissant (Ligne Paris-Montparnasse – Brest), un terminus routier (deux voies express, lesroute nationale 12 etroute nationale 165, venant de Paris et Nantes-Quimper s'y achèvent). Brest est éloigné enespace-temps de Paris et du centre de gravité économique de l'Union européenne, bénéficiant certes désormais d'une desserte par ramesTGV mais sansligne à grande vitesse au-delà deRennes.

Installée sur une péninsule, le Léon, Brest donne, au sud, directement sur une vasterade, au-delà de laquelle la presqu'île deCrozon regarde versDouarnenez et plus loin versQuimper, tandis qu'à l'ouest et au nord la mer n'est qu'à une vingtaine de kilomètres, et à l'estLanderneau etMorlaix ont longtemps limité son influence[pas clair]. Au sud, l'estuaire de l'Élorn a contribué à l'isolement de Brest (d'ailleurs historiquement cet estuaire séparait le Léon de laCornouaille) car, avant la construction dupont Albert-Louppe, mis en service en 1930, seul un bac permettait de le franchir, ou il fallait faire le détour par Landerneau. Désormais ce pont a été doublé par lepont de l'Iroise qui a limité les embouteillages en direction du sud.

Le désenclavement par la voie maritime n'a pas eu le succès escompté : si Brest est le port de France métropolitaine le plus proche du continent américain, la tentative d'y créer un port transatlantique pour passagers ne fut que fugitive sous le Second Empire ; Brest n'a même aucune liaison maritime directe parferries avec lesîles Britanniques (c'estRoscoff qui l'a obtenue avec laBrittany Ferries), ni avec lapéninsule Ibérique.

  • Topographie de Brest.
    Topographie de Brest.
  • Brest et ses alentours.
    Brest et ses alentours.
  • Brest vue de la rade.
    Brest vue de la rade.

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]

Les communes limitrophes sontBohars,Bourg-Blanc,Gouesnou,Guilers,Guipavas,Milizac-Guipronvel etPlouzané.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 2].
Communes limitrophes deBrest
GuilersBohars
Milizac-Guipronvel
Bourg-Blanc
Gouesnou
PlouzanéBrestGuipavas
Rade de BrestRade de BrestRade de Brest
Plougastel-Daoulas

Relief, géologie

[modifier |modifier le code]
Carte géologique du Massif armoricain.
Articles connexes : géologie du Massif armoricain etglossaire de géologie.

La ville de Brest, constituée majoritairement sur lesorthogneiss de Brest, datés duCambrien (529 à 504Ma)[6], s'est développée sur un plateau situé à une centaine de mètres d'altitude, une situation paradoxale pour un port, « tournant le dos à la mer » alors que l'axe urbain principal (place de Strasbourg –rue Jean-Jaurèsplace de la Libertérue de Siam – rue de la Porte – rue Anatole-France – rue Victor-Eusen) parallèle à la côte. Les espaces proches de la mer ont été urbanisés tardivement, à l'exception de laPenfeld et de ses abords (château de Brest,Recouvrance). La présence de falaises élevées qui matérialisent une des failles majeures du Massif armoricain, qui limitent au sud le plateau du Léon et dominent la rade de Brest, explique ce paradoxe, que les entraves à l'urbanisation littorale liées aux servitudes militaires du port de guerre ont accentué.

La topographie brestoise se caractérise aussi par unrelief en creux lié à la reprise de l'érosion après lapénéplanation survenue à l'ère secondaire, formant unsynclinorium àrelief appalachien selon la direction NE-SO. Le resoulèvement du Massif armoricain à l'ère tertiaire a provoqué la destruction de lapénéplaine armoricaine réduite à l'état de lambeaux de plateaux séparés les uns des autres par des ravins encaissés (de l'ouest vers l'est, vallons de Maison-Blanche, des Quatre-Pompes, de la Grande-Rivière, de la Penfeld et de ses affluents comme le ravin du Moulin-à-Poudre, de la rue Pierre-Semard, du Dour-Bras, du Vieux Bourg de Saint-Marc, du Stang-Alar) difficiles à franchir sauf à construire des ponts (pont Robert-Schumann sur le ravin du Moulin-à-Poudre, ponts de l'Harteloire et de la Villeneuve sur la Penfeld, pont du Forestou enjambant la rue Pierre-Semard). L'étroitesse et la profondeur de ces vallons encaissés provoque parfois des inondations comme celles qui surviennent périodiquement dans le quartier de Kérinou[7].

C'est l'aber encaissé de la Penfeld, vestige du lit de l'Aulne avant qu'elle ne creuse le passage duGoulet[8] qui a constitué un havre, seul lieu propice à l'établissement d'un port avant les extensions portuaires datant duSecond Empire. À son embouchure un éperon rocheux fournissait un site défensif qui porte lechâteau de Brest et qui est le site originel de la « cité du Ponant ».

Par le jeu de latectonique des plaques et de ladéformation isostatique, Brest se soulève (subsidence) de 0,7 mm/an +/- 0,25. Les données ne pouvant être« ni régionalisée, ni extrapolées dans le temps »[9], cela permet de corriger les mesures directes faites par lemarégraphe de Brest qui, de 1889 à 1962, a enregistré une « élévation relative du niveau marin » de 1,8 mm/an. Cela porte la variation absolue à 2,5 mm/an si l'on tient compte de lasurrection de la croûte terrestre (de 0,7 mm/an) dans cette région (selon les mesures de nivellement)[9].

Brest se situe dans ledomaine structural de la zone de Léon qui constitue un vasteantiforme métamorphique de 70 km sur 30 km orienté NE-SW. Cet antiforme forme une vaste série d'unmétamorphisme croissant depuis les zones externes (fossé de l'Élorn, bassin de Morlaix) où l'on observe essentiellement desschistes etquartzites, jusque vers le centre (région de Lesvenen) où l'on trouve desgneiss d'origine variable partiellementanatectiques[10]. Cette région est considérée comme un« empilement denappes[Note 3] déplacées du Sud vers le Nord dans des conditionsductiles lors de l'orogenèse hercynienne » (phase tardive duViséen)[11]. L'antiforme« est parsemé d'éclogites et percé d'intrusions pré-orogéniquesPaléozoïque inférieur et tardi ou post-orogéniques (Carbonifère) ». Postérieurement au métamorphisme hercynien, se développe un importantplutonisme : le chapelet nord de granites rouges tardifs (ceinturebatholitique de granites individualisée pour la première fois par le géologueCharles Barrois en 1909[12]), formant de Flamanville à Ouessant un alignement de directioncadomienne, contrôlé par les grands accidents directionnels WSW-ENE, datés de 300Ma, correspond à unmagmatismepermien[13]. L'orogenèse hercynienne se termine par la formation de deux accidentscrustaux majeurs qui décalent les granites carbonifères : le décrochement dextre nord-armoricain (faille de Molène – Moncontour) et le cisaillement senestre de Porspoder-Guissény (CPG)[14]. Le plutonisme dans cette région s'étend d'un pôlegabbroïque à un pôleleucogranitique, la majorité des venues étant à associer au fonctionnement des grandscisaillements : le décrochement nord-armoricain et celui de Porspoder-Guissény[15].

L'intérêt géologique de la région réside dans la qualité desaffleurements et leur facilité d'accès, ainsi que la simplicité de la structure permettant une compréhension aisée. Lesorthogneiss de Brestaffleurent depuis lapointe Saint-Mathieu à l'ouest jusqu'àGuiclan à l'est (environ 70 km de long, pour une largeur variant de 5 à 0,5 km[16]. La nature et l'origine de cette formation composite (orthogneiss dominants avec probablement de nombreuses passées deparagneiss associées à desarkoses et desmicaschistes)[17], sont au cœur de controverses pas encore terminées, ce qui lui vaut l'appellation de « complexe des Gneiss de Brest »[18],[16]. Composé delits clairsquartzo-feldspathiques et de lits sombres àbiotite, l'orthogneiss présente unefoliation d'orientation N70° àpendage de 30° à 40°[19]. La présence d'enclaves sombres dediorite dans le plan de foliation de ce gneiss montre que la roche dérive d'une anciennegranodiorite (datée de 504Ma) transformée par le métamorphisme général en un orthogneiss à biotite[20].

Une promenade géologique à Brest permet de découvrir l'utilisation de pierres proximales (privilégiées pour des raisons de coût) et distales, témoignant de la diversité de la palette lithologique des constructions. Depuis leXVIe siècle, les constructions témoignent de la richesse du substrat géologique local mais aussi de la diversité des approvisionnements en pierres exogènes qui déterminent pour partie le rang social des propriétaires[21]. L'orthogneiss dont la nuance gris-bleu de la roche saine passe au brunâtre paraltération, est dépourvu de qualité architecturale[Note 4], aussi est-il utilisé enmoellons (muraille de l'arsenal, murs des cours, tours du château de Brest)[22] ; legranite de Trégana (donjon du château de Brest, chapelle Sainte-Anne-du-Portzic, quelques maisons rues Vauban, de Keranquéré, de Saint-Malo…) ; le granite porphyroïde rose d'Aber-Ildut[Note 5] (tablettes des quais de l'Arsenal, quais du port de commerce, halles etéglise Saint-Martin,chaînage de l'église Saint-Sauveur, remparts en association avec le gneiss, bordure de trottoir ou dalles de chaussée, marches, bornes) ; lemicrogranite de l'Île Longue limité[23] à la confection du pavage des rues, cours et quais[24] ; lakersantite de couleur sombre (église Saint-Louis, tablettes des quais et formes de radoub à l'arsenal et au port de commerce, hôtels particuliers édifiés parJoseph Philippe dans le boulevard Gambetta, rue Traverse) ; la pierre deLogonna (microgranite ocre-blond dans l'église Saint-Louis, maison Crosnier) ; les galets dequartzite de la place Wilson[25] ; granite rougeâtre de Ploumanac'h et granite bleu de Lanhélin (art funéraire)[26]. Lareconstruction de Brest privilégie le granite duHuelgoat[Note 6], nettementporphyroïde[27], caractérisé par l'abondance d'un minéral gris sombre à vert, à section rectangulaire, d'un à deux centimètres, appelécordiérite. Il est notamment utilisé pour la Banque de France, le palais de Justice ou plusieurs bâtiments autour de la place de la Liberté. Son approvisionnement étant insuffisant, il est fait grandement appel au granite gris-bleuté du massif de Dinan (monument aux morts, résidence du préfet maritime, gendarmerie) et au granite porphyroïde de Quintin, gris ou gris bleuté (poste avec lapierre de taillebouchardée)[28].

Dans la nuit du au, unséisme demagnitude 3,7 sur l'échelle de Richter a été ressenti à une vingtaine de kilomètres de la ville brestoise. Cet énième séisme (la Bretagne a été touchée plus de700 fois par des séismes de magnitude supérieure à 2 depuis le début des années 2000) s'explique par le passé géologique de la Bretagne[29].

Hydrographie

[modifier |modifier le code]

Pour un article plus général, voirRéseau hydrographique du Finistère.

La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par la Penfeld et divers autres petits cours d'eau[30],[Carte 1].

LaPenfeld, d'une longueur de 16 km, prend sa source dans la commune de Gouesnou et se jette dans la rade de Brest sur la commune, après avoir traverséquatre communes[31].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Brest[Note 11].

Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : l'étang de Kerléguer, d'une superficie totale de2,5 ha (1 ha sur la commune) et l'étang de la Villeneuve, d'une superficie totale de2,3 ha (0 ha sur la commune)[Carte 1],[32].

Climat

[modifier |modifier le code]

Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat du Finistère.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[33]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[34]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[35]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[36]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[37],[38].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de10 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 030 mm, avec16,5 jours de précipitations en janvier et7,8 jours en juillet[33]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deGuipavas à8 km àvol d'oiseau[39], est de11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 229,8 mm[40],[41]. La température maximale relevée sur cette station est de39,3 °C, atteinte le ; la température minimale est de−14 °C, atteinte le[Note 12].

Statistiques 1991-2020 et records station BREST-GUIPAVAS (29)- alt : 92 m, lat : 48°27'13"N, lon : 4°23'28"O
Records établis sur la période du
1er janvier 1945 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)4,64,35,46,38,911,413,113,211,59,6758,4
Température moyenne (°C)7,17,18,610,112,815,31717,115,412,89,87,711,7
Température maximale moyenne (°C)9,71011,913,916,819,120,820,919,31612,510,315,1
Record de froid (°C)
date du record
−14
28.01.1947
−13,4
21.02.1948
−4,9
07.03.1971
−2,4
03.04.22
−0,8
01.05.21
3,7
01.06.22
6
07.07.20
5,8
31.08.20
2,9
18.09.22
−1,5
28.10.03
−6,6
07.11.1980
−10,1
28.12.1970
−14
1947
Record de chaleur (°C)
date du record
16,8
24.01.16
20,7
27.02.19
23,9
19.03.05
28,2
15.04.15
29,5
26.05.17
34,3
27.06.19
39,3
18.07.22
36
13.08.22
32,6
01.09.1961
28,1
08.10.23
20,7
01.11.15
18,3
02.12.1985
39,3
2022
Ensoleillement (h)61,281,7122,2165,4187,5183,9180,1171,8158,410972,361,21 554,6
Précipitations (mm)142,6118,782,291,874,664,670,775,378,6129,4146,7154,61 229,8
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
51,5
24.01.1977
41,8
06.02.14
47,1
15.03.1947
74,3
29.04.12
45,8
18.05.1996
41,4
24.06.07
72
07.07.04
56,4
05.08.1962
45,2
29.09.1962
82,6
24.10.11
47,8
20.11.1949
61,2
21.12.02
82,6
2011
Source :« Fiche 29075001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
4,6
142,6
 
 
 
10
4,3
118,7
 
 
 
11,9
5,4
82,2
 
 
 
13,9
6,3
91,8
 
 
 
16,8
8,9
74,6
 
 
 
19,1
11,4
64,6
 
 
 
20,8
13,1
70,7
 
 
 
20,9
13,2
75,3
 
 
 
19,3
11,5
78,6
 
 
 
16
9,6
129,4
 
 
 
12,5
7
146,7
 
 
 
10,3
5
154,6
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Transports en commun de Brest,Rocade de Brest etPonts de Brest.
Téléphérique de Brest.

L'automobile reste le moyen de transport individuel privilégié par les Brestois, levélo n'étant que peu utilisé, pour partie en raison du relief de la ville et pour partie du fait de l'insuffisance d'aménagements adaptés. L'apparition de nombreuxvélos à assistance électrique semble néanmoins indiquer un changement de tendance. Les travaux accompagnant la mise en place dutramway ont permis la création d'aménagements cyclables.

Deuxvoies express de typeautoroutier et gratuites relient Brest àRennes (RN 12) et àNantes (RN 165). Une troisièmeroute nationale, laRN 265, permet de les relier à l'est. Un tronçon de cette voie fait partie de larocade qui contourne partiellement la ville.

Lagare ferroviaire et routière est desservie quotidiennement par plusieursTGV la reliant notamment à lagare de Paris-Montparnasse. Les trains les plus rapides relient Paris à Brest enh 35 min environ contreh 20 min avant la mise en place deligne à grande vitesse Paris-Rennes en. Un projet nommé "Bretagne à Grande Vitesse" avait comme ambition de réduire ce temps de trajet àh 10 min d'ici à 2020. Depuis, cette ambition semble rester au point mort.

Letramway de Brest.

Brest et son agglomération disposent d'un réseau de transports en commun complet, nomméBibus et doté de près de30 lignes de bus, d'une ligne de tramway (entrée en service le) ainsi que d'une ligne detéléphérique urbain, inauguré le et qui constitue une première en France. Le tram traverse la ville d'est en ouest en reliant la porte de Plouzané aux portes de Gouesnou et Guipavas, desservant les quartiers emblématiques de Recouvrance, Siam et Jean-Jaurès[42]. Uneseconde ligne tram entre la gare et l'hôpital de la Cavale Blanche et uneligne de bus à haut niveau de service entre la gare le quartier deLambézellec sont en cours de construction pour une mise en service prévue en 2026[43].

L'aéroport de Brest-Bretagne, situé sur la commune deGuipavas, est le premieraéroport breton pour le trafic passagers (45 % de ce trafic dans la région). L'aérogare, en forme deraie manta, est en service depuis le et porte la capacité de l'aéroport à 1,8 million de passagers par an[44].

Leport de Brest, premier centre français de réparation navale civile, surtout affecté au transport de vracs agroalimentaires, de marchandises diverses, d'hydrocarbures et deconteneurs, est aussi utilisé pour le transport de passagers, à destination de lapresqu'île de Crozon et des îles de lamer d'Iroise.

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Brest est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[45]. Elle appartient à l'unité urbaine deBrest, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[46],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brest, dont elle est la commune-centre[Note 13],[I 1]. Cette aire, qui regroupe68 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[47],[48].

La commune, bordée par la mer d'Iroise, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[49]. Des dispositions spécifiques d'urbanisme s'y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l'équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des100 mètres, ou plus si leplan local d'urbanisme le prévoit[50].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]
Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (74,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (67,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (51,8 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %),terres arables (2,9 %), forêts (1,8 %), mines, décharges et chantiers (0,9 %), prairies (0,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,8 %), eaux maritimes (0,3 %)[51]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]
La ville de Brest et ses quartiers.

Si Brest est connue pour sonpont de Recouvrance, sonarsenal militaire et sarue de Siam, elle l'est aussi par sonurbanisme décrié. D'abord louée comme la ville la plus moderne de Bretagne dans les années 1950-1960, surnommée « Brest la Blanche », du fait de l'utilisation massive des enduits blancs qui étaient les seuls hydrofuges efficaces bon marché[52], et par référence à son surnom politisé de « Brest la Rouge »[53], l'image de la ville ne tarda pas à se ternir dans les années 1970. Les dernières années ont vu l'ébauche de coloration des façades dont beaucoup étaient devenues grises avec le temps.

Brest s'est toujours construite autour de son arsenal le long de l'embouchure de la rivière de Penfeld : la rive gauche, francophone et bourgeoise, s'est développée autour de son château alors que la rive droite, connue pour son quartier de Recouvrance, s'est constituée autour d'une tour médiévale et reste plus populaire, étant restée bretonnante jusqu'au début duXXe siècle. À ce titre, le château et latour Tanguy sont les deux monuments les plus anciens. Le bâti du centre-ville, rive gauche, a été quasiment entièrement renouvelé dans sa partie historique après-guerre. En revanche, plusieurs rues ont échappé aux destructions de la guerre et de la Reconstruction sur la rive droite, et constituent aujourd'hui des promenades rappelant la ville d'avant-guerre.

Le vieux Brest

[modifier |modifier le code]
Rue Saint-Malo, à proximité des Célestins.
Rue Saint-Malo, à proximité des Capucins.

Une agglomérationgallo-romaine existait et était bien reliée en termes d'axes routiers, celle ci se situait sur l'actuelle « vieux Brest ». Le quartier des « Sept-Saints »[54], construit autour de l'église homonyme des Sept-Saints, fut le noyau historique du centre-ville de Brest, « Brest même » (rive gauche), au bord de la Penfeld avant de monter sur le plateau plus haut. L'église des Sept-Saints ne devait pas son nom auxsept saints fondateurs de la Bretagne mais à une légende évoquant le miracle de sept enfants qui auraient été jeté à la mer par leur père et auraient échoué à Brest[55].

Tout le vieux Brest était ceinturé dans des remparts construits parVauban, et s'organisait rive gauche autour de deux rues principales qui partaient de laporte de Landerneau : la Grand-rue (renommée rueLouis-Pasteur en 1907), l'artère principale de la ville qui descendait jusqu'à l'arsenal, et la rue de Siam. Sur la rive droite autrement appeléeRecouvrance, la rue principale était la rue de la Porte débouchant sur la porte duConquet. Brest fut petit à petit chassé de son cœur historique qu'est la Penfeld, par les militaires qui se l'approprieront complètement à la fin duXIXe siècle ce qui se traduira entre autres par la destruction des quartiers en bordure de la Penfeld comme celui des « Sept-Saints ».

Les bâtiments officiels et militaires étaient marqués par une architecture rigoureuse, sobre etclassique. Lecours Dajot, à partir de sa construction à la fin duXVIIIe siècle était alors habité par la bourgeoisie et les officiers de marine et était le lieu de promenade privilégié des Brestois, tandis que la rive droite était beaucoup plus populaire et déshéritée. La Brest d'avant-guerre était connue comme l'une des villes les plus insalubres de France[56].

Lareconstruction eut raison des vestiges que la guerre avait épargnés sur la rive gauche : lebagne (1750) et la corderie qui n'avaient subi que peu de dégâts, furent rasés pour faire place au boulevardJean-Moulin à la fin des années 1940 ; la façade du théâtre (1766) ne subira le même sort qu'en 1970[57]. Néanmoins, de cette époque, il reste lebâtiment des subsistances dans l'arsenal, l'église Saint-Sauveur, une partie du tissu urbain de Recouvrance, ainsi que quelques ruines ici et là dans le centre-ville reconstruit, comme la porte de l'ancien séminaire de Brest, ou le péristyle de la caserne Fautras.

DuXIXe siècle à 1940

[modifier |modifier le code]

Sous leSecond Empire, Brest commence à changer de visage avec l'arrivée d'une architecture industrielle qu'illustrent lesateliers du plateau des Capucins, ainsi que d'autres bâtiments de l'arsenal et lepont National (aujourd'hui disparu et remplacé par l'actuelpont de Recouvrance depuis la Reconstruction), qui permit de relierBrest même et Recouvrance. LeXIXe siècle vit aussi la ville se développer hors de ses murs, notamment avec l'Annexion, futurs quartiersSaint-Martin et Saint-Michel qui furent peu touchés par laSeconde Guerre mondiale.

Article détaillé :Quartier de Saint-Martin.

La ville est reliée au réseau des chemins de fer dès 1865, avec la création de lagare de Brest. Elle se dote d'unpremier réseau de tramway en 1898, qui circulera jusqu'en 1944, après avoir été également desservie par deschemins de fer secondaires àvoie métrique la reliant àSaint-Pol-de-Léon, lesChemins de fer départementaux du Finistère, dès 1893.

L'Art déco tient une place importante dans le style architectural privilégié dans l'entre-deux-guerres, avec ses immeubles àbow-windows ; la présence américaine a poussé Brest à se moderniser et l'on y construit notamment le Palais du Commerce ditmaison Esders (immeuble Art déco de 1926, architecte :Aimé Freyssinet), l'hôpital Augustin-Morvan (architectes :Raymond Lopez, Raymond Gravereaux), l'hôtel Continental[62] et une nouvelle gare[63] (architecte :Urbain Cassan). On trouve aussi des lotissements mêlant style Art déco etrégionalisme bon marché censés répondre aux besoins des ouvriers et des employés[64].

Les faubourgs de la ville n'ayant subi que peu de dégâts, les constructions de ces époques sont toujours bien visibles aujourd'hui dans le tissu urbain de Brest, par opposition à la vieille ville disparue ; certains de ces immeubles donnent lieu localement à des opérations de rénovation[réf. souhaitée].

Architecture de la Reconstruction

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Reconstruction de Brest.

Le centre-ville de Brest, très endommagé par les bombardements de laSeconde Guerre mondiale, a été reconstruit entièrement sous la direction de l'urbaniste en chefJean-Baptiste Mathon, secondé parMaurice Piquemal[65].

  • Perspective monumentale de la place de la Liberté, ouvrant sur la rue de Siam, avec la rade en arrière-plan, et sur la droite, le clocher de l'église Saint-Louis dépassant du centre reconstruit.
    Perspective monumentale de laplace de la Liberté, ouvrant sur larue de Siam, avec larade en arrière-plan, et sur la droite, leclocher de l'église Saint-Louis dépassant du centre reconstruit.
  • L'ancien théâtre Comœdia, place Wilson, immeuble remarquable du centre reconstruit.
    L'ancien théâtreComœdia, place Wilson, immeuble remarquable du centre reconstruit.
  • Vue de l'hôtel de ville de Brest et du monument aux morts fermant la nouvelle rue de Siam (cliché de 2005).
    Vue de l'hôtel de ville de Brest et dumonument aux morts fermant la nouvelle rue de Siam (cliché de 2005).
  • Hôtel Vauban.
    Hôtel Vauban.

Période contemporaine et projets d'aménagements

[modifier |modifier le code]

Dans les années 1980, les différentes équipes municipales brestoises tentèrent d'embellir la ville en faisant appel à desartistes contemporains de premier plan : les fontaines deMarta Pan (1988) en plein centre de larue de Siam sont emblématiques de cette volonté. Ces fontaines engranit noir d'Afrique du Sud — dont le coût et le résultat avaient défrayé la chronique à l'époque, Marta Pan les nommaitLacs ; elles devaient être le prélude à une tentative — finalement avortée — de remodeler l'ensemble de la rue de Siam en une sorte de parcours d'eau : il devait prendre sa « source »place de la Liberté, se continuer dans la partie existante, et se terminer en delta, dans la partie basse de la rue. Un changement de majorité municipale eut raison de ce projet. L'architecteBernard Huet reprit en partie l'idée du parcours d'eau, ainsi que celle de fosse, lorsqu'il rénova l'ensemble place de la Liberté et dusquare Mathon en 1999.

En ce qui concerne les nouvelles constructions, on peut citer le bâtiment très ajouré de la librairieDialogues, la salle de spectacleQuartz située dans ce qui devait être la « zone verte » duplan Mathon (remanié par Pierre Henri Argouarch en 2008[66]) et la faculté des Lettres et Sciences sociales. Plus récemment, la salle des musiques actuellesla Carène (architecte :Jaques Ripault) rappelant lestyle international duport de commerce et le cinéma multiplexe Liberté, reconnaissable par son placage rouille, participent du renouvellement architectural incessant de la ville.

Le centre-ville de Brest a connu son plus profond remaniement depuis la reconstruction de la ville et la rénovation de laplace de la Liberté, avec l'arrivée dutramway, mis en service en : la rue de Siam est devenue piétonne ce qui profite aussi aux rues adjacentes ; la partie basse de la rue de Siam a vu son aspect entièrement transformé avec le réaménagement de la place des Français-Libres. Larue Jean-Jaurès est passée à sens unique, ce qui a notablement réduit le trafic automobile. Lepont de Recouvrance a reçu un nouveau tablier aux formes plus arrondies ; enfin, la rue commerçante deRecouvrance, la rue de la Porte, a été complètement rénovée.

LaBrest Arena, salle de spectacles d'une capacité modulable de 2 000 à 5 000 places et inaugurée le, a pour vocation d'accueillir à la fois des grandes compétitions sportives, des entraînements d'équipes et des concerts d'ampleur nationale et internationale.

Lequartier des Capucins a été créé sur15 hectares sur un plateau rétrocédé par laMarine nationale. Il accueille lesateliers du plateau des Capucins, entièrement rénovés pour l'occasion. Ceux-ci hébergent des activités commerciales et culturelles (lamédiathèque François-Mitterrand – Les Capucins, lemusée 70.8, un cinéma, une salle d'escalade, une salle de théâtre,...). Untéléphérique urbain, premier ouvrage du type en France, relie le centre-ville à ce nouvel équipement. Le quartier le jouxtant est desservi par letramway.

D'autres projets[67] :

  • la rénovation des halles Saint-Louis, qui devaient initialement être détruites et remplacées par un nouveau bâtiment de style contemporain. Ce dernier devait comprendre les halles à proprement parler, mais aussi un centre commercial géré par la Compagnie de Phalsbourg. Après de nombreux problèmes, la municipalité a repris la main sur le dossier et annulé le projet. Des stalles ont été installées en bordure de l'ancien bâtiment en attendant d'un budget soit voté pour un nouveau projet d'aménagement, qui prévoit de rendre la placeSaint-Louis piétonne. En 2024, un nouveau projet a été voté et engagé[68].
  • la rénovation du théâtreComœdia a été menée par des fonds privés. Le bâtiment, notable par son architecture, était fermé depuis des dizaines d'années ;
  • un ascenseur urbain a été à l'étude entre la gare et le port de commerce[69].

Logement

[modifier |modifier le code]
La place Général-Leclerc en haut de larue de Siam en 2006.

En 2016, le nombre total de logements dans la commune est de 82 667[70].

Parmi ces logements, 89,8 % sont des résidences principales, 3,2 % sont des résidences secondaires et 7,0 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 24,6 % des maisons individuelles, 74,9 % sont des appartements et enfin seulement 0,6 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 43,4 %[70]. Ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 57,6 %. Le nombre de locataires est de 55,1 % sur l'ensemble des logements, ce qui est supérieur à la moyenne nationale de 40,1 %[70]. 1,5 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors que 2,3 % pour l'ensemble de la France.

Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 8,5 % sont des studios, 18,4 % sont des logements de deux pièces, 25,0 % en ont trois, 22,2 % en ont quatre, et 25,8 % ont cinq pièces ou plus[70].

Espaces verts

[modifier |modifier le code]
  • Levallon du Stang-Alar[71] abrite le fameuxconservatoire botanique national de Brest[72], qui regroupe de très nombreuses espèces exotiques.
  • Les rives de Penfeld offrent d'agréables promenades sur les deux rives de ce fleuve côtier, véritable coulée verte en plein tissu urbain[73].
  • Lejardin des Explorateurs, appelé ainsi parce qu'il commémore les marins partis de Brest, offre une vue imprenable sur le port et le château ainsi que sur la rade de Brest[74].
  • Le jardin de l'Académie, tout près du château, domine le port de commerce[75].
  • Le parc d'Éole[76] se trouve près du rond-point de Coat-Tan, à l'angle du boulevard de Plymouth et de la rue Tanguy-Prigent.
  • Des jardins publics plus classiques, comme le jardin Kennedy, lesquare Mathon, le jardin Anne-Marie Rosenbaum, ceux de Lambézellec, Saint-Marc et Kérinou, etc.
  • Des espaces boisés : le bois de Dour-Braz, le bois de la brasserie à Lambézellec, le bois de l'Arch'antel à Saint-Pierre-Quilbignon et, surtout, lebois de Keroual[77], situé sur le territoire de la commune deGuilers. Lavallée du Costour, en fait située sur le territoire des communes deGuipavas et duRelecq-Kerhuon, est aussi toute proche de Brest.
  • Lefort du Questel[78], réhabilité et sécurisé pour en permettre la visite, était un élément important du système de défense de Brest. Ce site de six hectares permet de nombreuses promenades dans un site naturel en partie boisé, qui descend jusqu'aux rives de la Penfeld et de son affluent l'Allégoet.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Attestations anciennes[79].


Article connexe :toponymie bretonne.

AuXIe siècle, elle s'appelait en latinBresta super Caprellam, c'est-à-dire en françaisBrest-sur-Chevrette ; laChevrette désignant laPenfeld[80]. Plusieurs hypothèses prévalent quant à l'origine de son nom.Pour certains[Qui ?], son nom en français proviendrait du nom breton qui serait une forme abrégée deBeg ar Rest (la pointe du château). PourHervé Abalain[81], dans son nom, qui n'est pas directement traduisible en français, on retrouverait l'élément /bre/, fréquent entoponymie bretonne sous les formes /bran/, /bre/, /brec'h/, /bren/, /bri/, qui signifie « mamelon, colline, mont »[82]. Il trouve également ses racines engaulois dans le motbrista signifiantcombat en français et qu'on retrouve dans le bretonbrezel signifiantguerre.

Uneétymologie populaire ferait dériver Brest du nom d'un roi Bristok ou Bristocus duVe siècle mentionné dans la Vie de saint Rioc[83].

En français, Brest se prononce[bʁɛst] et en breton[ˈbrest][Note 17].

Histoire

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Histoire de Brest etChronologie de Brest.

De la préhistoire à 1900, voir l'article détailléHistoire de Brest.

XXe siècle

[modifier |modifier le code]
Le port de guerre vers 1912 (photographieautochrome deJules Gervais-Courtellemont).

Un foyer de francophonie

[modifier |modifier le code]

La présence de laRoyale, devenue Marine nationale, explique que très tôt, Brest a été un îlot de francophonie dans un monde bretonnant, comme en témoigne par exemple une enquête de 1902 : Brest est alors l'une des trois seules communes du Finistère, avec sa voisineSaint-Pierre-Quilbignon etLe Relecq-Kerhuon situé à quelques kilomètres où l'enseignement ducatéchisme est donné exclusivement en français, alors que dans169 communes du département il est donné en breton et en français, que dans123 autres communes le catéchisme est donné en breton alors que les élèves savent le français et que dans une seule commune (Guengat) les instituteurs déclarent que les élèves sont incapables de comprendre le français[84].

Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Première Guerre mondiale.

Brest était alors une ville de garnison (le19e régiment d'infanterie, le2e régiment d'infanterie coloniale, le32e régiment d'infanterie coloniale et le52e régiment d'infanterie coloniale y étaient basés).

En 1914, des troupes composées de soldats bretons ont combattu sur lesol belge et notamment dans la commune deMaissin enprovince de Luxembourg et depuis lors deux voiries communales commémorent ce lien. Elles s'appellent rue de Maissin et rue du19e régiment d'infanterie de Brest. Au cimetière franco-allemand de Maissin figure un calvaire breton duXVIe siècle transféré depuisLe Tréhou.

Navires américains à Brest lors de l'arrivée à Brest duprésident Wilson en 1919.

« Brest vit débarquer sur ses quais tour à tour les troupes russes, portugaises, américaines. De mai à octobre 1918, des centaines de milliers de soldats américains débarquèrent à Brest. Le plus grandsteamer du monde, leLéviathan, desservait uniquement Brest, et il amenait à chaque voyage 10 000 hommes. Des camps étaient établis un peu partout autour de Brest pour loger tous ces soldats en attendant leur transfert vers le front. Le camp dePontanézen contenait à lui seul 110 000 hommes : c'était une véritable ville à côté de la ville. […]. Depuis l'entrée en guerre des États-Unis jusqu'à l'Armistice, la rade de Brest reçut105 transports de troupes et 784 110 hommes. […] Le chiffre des ouvriers de l'arsenal restait toujours voisin de 6 000[85]. »

Entre-deux-guerres

[modifier |modifier le code]

L'activité du port fut grande aussi en 1919-1920, au moment du réembarquement des troupes américaines. La vente des stocks américains fin 1919 et courant 1920 attira à Brest une foule de spéculateurs guettant l'aubaine d'achats à bas prix. Brest devient à cette époque une forteresse ouvrière et syndicale : les manifestations et grèves y sont nombreuses. La ville connaît même un véritable épisode d'émeutes en août 1935[86], déclenché par la décision du gouvernement dePierre Laval de réduire les salaires des ouvriers d'État (de 3 % à 10 % du total mensuel). La répression fait deux morts parmi les ouvriers, une centaine de blessés et des dizaines d'arrestations[87],[88].

Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Pendant laSeconde Guerre mondiale, les troupes allemandes entrent à Brest le. À l'annonce de l'arrivée des Allemands, les marines de guerre et de commerce françaises évacuent rapidement le port, détruisent les installations et mettent hors de service les ponts et plusieurs bâtiments dont quatre sous-marins en réparation. Les Allemands construisent alors, à Laninon, une base sous-marine. C'est à Brest qu'eut lieu, de la part d'un groupe de jeunes militantstrotskistes, une des rares tentatives de recruter et d'organiser des soldats allemands antinazis[89]. Les premiers bombardements des Alliés sur la ville commencent en1941 et dureront jusqu'à l'occupation de la ville le par les troupes américaines, après un siège de quarante-trois jours, labataille de Brest. Les dégâts collatéraux sont alors immenses.

Articles détaillés :Brest pendant la Seconde Guerre mondiale etBase sous-marine de Brest.
Port de Brest,.

Barbara, un poème deJacques Prévert, rappelle la dramatique destruction de Brest dans ces quelques vers :

« 

(…)
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abîmé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.

 »

Entre 1940 et 1944, Brest est la cible de165 bombardements et480 alertes, qui firent965 morts et740 blessés graves. Une soixantaine de Brestois furent fusillés par les Allemands et 146 furent déportés. L'abri Sadi-Carnot, creusé en plein centre-ville de Brest en 1941-1942 servait de refuge aux 2 000 Brestois restés dans la cité, ainsi qu'aux troupes allemandes d'occupation. L'explosion accidentelle survenue dans la nuit du 8 au provoqua la mort de371 Français (dont celle deVictor Eusen, président de la délégation spéciale chargée d'administrer Brest entre 1942 et 1944) et de 500 à600 soldats allemands.

Article détaillé :Explosion de l'abri Sadi-Carnot.

De nombreux Brestois participèrent à des actions de résistance. Parmi eux, legroupe Élie dont11 membres brestois[90] furent condamnés à mort le et fusillés aumont Valérien le[91].Maurice Gillet dirige le sous-secteur de Brest pour leréseau Alliance ; la plupart des membres sont arrêtés à Brest et dans la région en septembre 1943, déportés, et tués le aucamp de concentration de Natzweiler-Struthof[92]. Dix-neuf Brestois[93] sont fusillés le au mont Valérien, après avoir été condamnés à mort le« pour actes de sabotage et de terrorisme contre les troupes d'occupation allemandes »[94]. De nombreux autres méritent d'être cités, commeMathieu Donnart ou Charles Jourde[95]. De nombreux résistants furent fusillés à Brest, par exemple les18 résistants deSaint-Pol-de-Léon membres duréseau Centurie, fusillés le et dont les restes n'ont été retrouvés qu'en 1962 sur le plateau du Bouguen[96] ou Yves Hily, Gaston Viaron et Julien Kervella, fusillés au fort du Bouguen le[97], Marcel Cousquer, Alfred Jameau, Jean-Pierre Gourlaouen, tous troisFTPF, fusillés par les Allemands le rue Coat-ar-Guéven.

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, Brest estassiégée par les2e,8e et29e divisions d'infanterie US[98], membres du8e corps d'armée commandé par le généralTroy Middleton de laIIIe armée américaine ; la ville est libérée le après45 jours de siège du au. Pendant le siège, la ville reçut 30 000 bombes et 100 000 obus ; environ 10 000 militaires alliés ou allemands y laissèrent leur vie. Sur les 16 500 immeubles existant avant-guerre, seuls 200 étaient encore debout, dont quatre seulement dans le centre-ville. L'hebdomadaireLe Courrier du Finistère a publié des témoignages de Brestois ayant subi ces bombardements[99].

Article détaillé :Bataille de Brest (1944).

À l'issue de la Seconde Guerre mondiale, la ville de Brest se voit décerner laLégion d'honneur, lacroix de guerre 1939-1945 et lamédaille de la Résistance française[100].

La formation du Grand Brest et la reconstruction

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Reconstruction de Brest.

Brest s'était agrandie une première fois en 1681 (annexion de Recouvrance au détriment de la paroisse de Saint-Pierre-Quilbignon) et à nouveau en 1861 au détriment de la commune de Lambézellec (annexion du quartier dénommé ensuitel'Annexion allant de l'actuelle place de la Liberté à l'Octroi, incluant entre autres lequartier de Saint-Martin). L'expression localeBrest même, utilisée par les anciens Brestois, désigne Brest dans ses limites traditionnelles d'avant ces annexions, par opposition aux quartiers certes désormais brestois depuis ces annexions, mais qui faisaient partie antérieurement des communes précitées.

Mais c'est en1944 (arrêté du pris parVictor Le Gorgeu, alorscommissaire régional de la République), que la commune de Brest s'agrandit de façon importante, quand commença sa reconstruction, en absorbant trois communes voisines :Lambézellec,Saint-Marc etSaint-Pierre-Quilbignon.

Les habitants, réfugiés pour beaucoup dans d'autres régions (laSarthe notamment), rentrent alors reconstruire, sur les décombres du vieux Brest, une ville nouvelle (1946-1961) selon les plans deJean-Baptiste Mathon.

Brest est alors devenu une ville de conception urbaine moderne, s'opposant au Brest d'avant-guerre, où des quartiers insalubres existaient.

Explosion de l'Ocean Liberty

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Explosion de l'Ocean Liberty.

Le, l'explosion de l'Ocean Liberty[101], unLiberty ship chargé de 3 000 tonnes d'ammonitrates (un engrais très explosif), échoué sur le banc deSaint-Marc, provoque26 morts, une centaine de blessés graves et des dégâts considérables dans toute la ville, l'effet de souffle ayant été très important.« La baraque-hôtel située en bordure de l'avenue Amiral-Réveillère a été entièrement brûlée […]. L'hôpital Ponchelet a été entièrement dévasté […]. Le plafond du cinéma Éden s'est effondré. […]. Les rues sont jonchées de débris de verre », écrit le journalOuest-France[102].

La seconde moitié duXXe siècle

[modifier |modifier le code]

En, débutent les grèves ouvrières des dockers et des ouvriers de la Reconstruction, pour une augmentation de salaire. À la suite d'une manifestation agitée le, réunissant 1 000 à 2 000 ouvriers, des responsables du parti communiste et de laCGT sont arrêtés. Le lendemain, 2 500 grévistes dénoncent ces arrestations et affrontent violemment les forces de l'ordre. La répression fait quarante-neuf blessés et un mort,Édouard Mazé, ouvrier de vingt-six ans tué par les CRS d'une balle dans la tête. Les syndicats lancent alors une grève générale en signe de deuil. Son enterrement réunit près de 20 000 personnes, tandis que l'Assemblée nationale décide de ne blâmer officiellement que la violence des grévistes[103].

Orientée de longue date vers l'industrie d'armement, Brest y puise sa prospérité d'après-guerre. Mais le déclin de cette industrie impose, à la fin duXXe siècle, la reconversion des activités économiques vers les services, la recherche et les nouvelles technologies.

XXIe siècle

[modifier |modifier le code]

Au tournant des années 2000, Brest engage un vaste programme de renouvellement urbain et de mobilité durable. Après sept ans d’études et trois ans de travaux, laligne A du tramway est inaugurée le 23 juin 2012 devant plusieurs dizaines de milliers de Brestois ; elle relie désormais le quartier de Bellevue à celui de Kergaradec sur 14,3 km[104]. La municipalité lance en 2022 le chantier d’uneligne B et d’un BHNS (ligne D) ; la mise en service est annoncée pour 2026 afin de connecter la gare, l’université et l’hôpital de la Cavale-Blanche[105].

Pour atteindre le nouveau cœur culturel de la ville, lesAteliers des Capucins, le premiertéléphérique urbain de France traverse la Penfeld depuis le 19 novembre 2016[106]. Installés dans d’anciens ateliers navals, les Capucins, ouverts fin 2016, franchissent le cap des **dix millions de visiteurs** en octobre 2024, devenant l’une des places publiques couvertes les plus fréquentées de France[107].

LaBrest Arena, équipement polyvalent de 6 000 places, est inaugurée en septembre 2014 ; elle accueille depuis des compétitions internationales (mondiaux de handball 2017, Euro féminin 2018) et de grands concerts, participant au rééquilibrage de la rive droite[108].

Sur le plan économique, l’écosystème numérique obtient dès 2015 le labelFrench Tech Brest +, tandis que le territoire voit croître de 22 % les emplois du secteur entre 2016 et 2019[109].

Du 9 au 11 février 2022, Brest accueille leOne Ocean Summit, premier sommet international dédié à la gouvernance des océans ; vingt-six chefs d’État et de gouvernement y prennent des engagements en faveur de la protection marine[110].

Les54 ministres européens de la Défense et des Affaires étrangères sont accueillis pour un sommet européen auxateliers des Capucins du 12 au[111].

La ville traverse aussi des crises : en mars 2020, une escale duporte-avions Charles-de-Gaulle à Brest est identifiée comme point de départ d’un important cluster deCovid-19 au sein du groupe aéronaval. Trois ans plus tard, dans la nuit du1er au 2 novembre 2023, latempête Ciarán frappe la pointe bretonne : vents jusqu’à 200 km/h, 200 000 foyers finistériens privés d’électricité, réseaux routiers coupés et dégâts matériels significatifs à Brest et dans son arrière-pays[112].

Dans le même temps, le port poursuit sa spécialisation maritime : en décembre 2024, il réceptionne les derniers composants d’une éolienne flottante de 5 MW développée par Eolink, symbole de l’essor industriel des énergies marines renouvelables[113].

La programmation des Fêtes maritimes — devenues « Les Tonnerres de Brest » — est maintenue en 2016, mais l’édition 2020 est reportée sine die en raison de la pandémie[114].

Ces transformations confirment l’orientation prise par Brest auXXIe siècle :accélérer la transition écologique et maritime tout en renouvelant son image de ville-arsenal tournée vers l’innovation, la culture et la qualité de vie.

Brest à un vaste programme, alliant une restructuration de la ville, jusqu'à l'horizon 2025[115].

Héraldique et vexillologie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Armorial des communes du Finistère.
Blason de BrestBlason
Parti d'azur à trois fleurs de lis d'or et d'hermine plain.ou Parti de France et de Bretagne.
Détails
Ceci signifie que l'écu est divisé en deux dans le sens de la hauteur, et que figurent sur la moitié gauche les armes de France (trois fleurs de lis dorées sur fond bleu) et sur la moitié droite les armes de Bretagne (hermine plain : un semis de mouchetures noires sur fond blanc). C'est dans un registre de délibérations du conseil municipal que figure, à la date du 15 juillet 1683, la première mention de ces armoiries brestoises[116].
Elles sont identiques à celles de la ville deBourg-la-Reine..

Premier port duduché,la ville de Brest a arboré, durant les temps qu'elle n'était plus anglaise, plusieursbrisures de l'enseigne navale de celui-ci, laCroazuff[réf. nécessaire], avant d'adopter, dans les suites de l'Union de la Bretagne et de la France, le drapeau actuel :

  • Anciennes armoiries de Brest selon l'Armorial de la planche (1668)
    Anciennes armoiries de Brest selon l'Armorial de la planche (1668)
  • Ancien blason de Brest - "d'azur au navire d'or, aux voiles ferlées d'argent, un pavillon d'argent flottant sur la poupe, voguant sur une mer du même métal, au chef d'argent à trois mouchetures d'hermine de sable"
    Ancien blason de Brest - "d'azur au navire d'or, aux voiles ferlées d'argent, un pavillon d'argent flottant sur la poupe, voguant sur une mer du même métal, au chef d'argent à trois mouchetures d'hermine de sable"
  • Drapeau de Brest au XVe siècle.
    Drapeau de Brest auXVe siècle.
  • Drapeau de Brest au XVIe siècle.
    Drapeau de Brest auXVIe siècle.
  • Drapeau de Brest au XVIIIe siècle.
    Drapeau de Brest auXVIIIe siècle.
  • Le drapeau héraldique de Brest : drapeau brestois le plus utilisé actuellement.
    Le drapeau héraldique de Brest : drapeau brestois le plus utilisé actuellement.

Politique et administration

[modifier |modifier le code]
Hôtel de ville de Brest,place de la Liberté.

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier |modifier le code]
Logo de la Ville de Brest.

La ville est lechef-lieu de l'arrondissement de Brest du département duFinistère. Pour l'élection des députés, elle fait partie, selon les quartiers et depuis 2012 desdeuxième ettroisième circonscriptions du Finistère.

D'après la délimitation établie par l'INSEE, Brest est au centre de l'unité urbaine de Brest, de l'espace urbain de Brest, et de l'aire urbaine de Brest.

Lasous-préfecture occupe rue Parmentier l'aile gauche du bâtiment départemental dominant lecours Dajot, construit après la dernière guerre par l'entreprise Marc, l'aile droite hébergeant à l'origine lachambre de commerce et d'industrie Métropolitaine Bretagne Ouest, transférée dans les années 1980 à proximité de la gare SNCF, sur l'ancien parking de la gare routière. Désormais cette aile droite de l'ensemble immobilier sous-préfecture-CCI a été récupérée par les services du département. La sous-préfecture a été agrandie dans les années 1990 par un appendice de style résolument moderne, destiné à l'accueil du public.

Lapréfecture maritime de l'Atlantique se trouve dans lechâteau de Brest.

La ville possède untribunal de grande instance[117], rue de Denver. Dans le cadre de la nouvelle carte judiciaire, le TGI de Morlaix a fermé en 2010 et c'est le TGI de Brest se voit doté d'un pôle d'instruction chargé de l'ancienne juridiction de Morlaix[118]. Leconseil de prud'hommes, le greffe dutribunal de commerce et letribunal d'instance se trouvent tout près du port du commerce, rue Hemingway[119],[120],[121]. LaBanque de France se situe rue du Château.

Par exception à la règle d'implantation des services départementaux de l'État dans la ville-préfecture, latrésorerie générale du Finistère a son siège à Brest, square Marc-Sangnier.

Cantons

La ville a été divisée dès 1801 en plusieurs cantons[122] :

Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, Brest est désormais lebureau centralisateur de5 cantons, qui répartissent ainsi la commune[124] :

Nom du CantonCommunes composant le canton
Brest-1Partie de la commune de Brest située à l'intérieur d'un périmètre défini par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Guilers, cours de la rivière Penfeld à l'aval du pont de l'Harteloire, rue Tourville, pont de l'Harteloire, rue Portzmoguer, rue du Moulin-à-Poudre, place Albert-Ier, rue Auguste-Kervern, rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, rue du Commandant-Somme-Py, boulevard Léon-Blum, rue Jules-Lesven, rue Marcelin-Duval, rue de Kermaria, rue du Calvaire, place des FFI, rue Maryan-Descharts, rue de Bohars, rue de Kervao, route départementale 3, jusqu'à la limite territoriale de la commune de Bohars
Brest-2Partie de la commune de Brest située à l'intérieur d'un périmètre défini par l'axe des voies et limites suivantes : rive de la rade dans l'axe de la rue Pierre-Semard, rue Pierre-Semard, rue Louis-Le-Guen, boulevard Gambetta, rue Richelieu, rue Saint-Marc, rue Kerfautras, rue Bruat, rue Arago, rue Paul-Masson, rue Mathieu-Donnart, rue Paul-Doumer, place Albert-Ier, rue du Moulin-à-Poudre, rue Portzmoguer, pont de l'Harteloire, rue Tourville, cours de la rivière Penfeld à l'amont du pont de l'Harteloire, pont de Kervallon, route de Kervallon, rue de Guilers, rue du 19-Mars-1962, rue de Roscanvel, place de Roscanvel, rue Cosmao-Prétôt, rue Cosmao-Dumanoir, rue Mesny, rue Anatole-France, rue de Kerbonne, rue d'Alsace-Lorraine, rue du Docteur-Gestin, rue de l'Amiral-Nicol et son prolongement en ligne droite jusqu'au littoral, rivage de la rade.
Brest-31° La commune suivante :Plouzané.
2° La partie de la commune de Brest située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : à partir de la limite territoriale de la commune de Guilers, route départementale 105, boulevard Tanguy-Prigent, avenue de Tallinn, rue de Guilers, rue du 19-Mars-1962, rue de Roscanvel, place de Roscanvel, rue Cosmao-Prétôt, rue Cosmao-Dumanoir, rue Mesny, rue Anatole-France, rue de Kerbonne, rue d'Alsace-Lorraine, rue du Docteur-Gestin, rue de l'Amiral-Nicol et son prolongement en ligne droite jusqu'au littoral.
Brest-41° Les communes suivantes :Bohars,Gouesnou,Guilers.
2° La partie de la commune de Brest non incluse dans les cantons de Brest-1, Brest-2, Brest-3 et Brest-5.
Brest-5Partie de la commune de Brest située au sud et à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : à partir de la rive de la rade dans l'axe de la rue Pierre-Semard, rue Pierre-Semard, rue Louis-Le-Guen, boulevard Gambetta, rue Richelieu, rue Saint-Marc, rue Kerfautras, rue Bruat, rue Arago, rue Paul-Masson, rue Mathieu-Donnart, rue Paul-Doumer, place Albert-Ier, rue Auguste-Kervern, rue Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, rue du Commandant-Somme-Py, boulevard Léon-Blum, rue Jules-Lesven, rue Choiseul, rue du Général-Paulet, boulevard de l'Europe, rue de Gouesnou, rue de la Villeneuve jusqu'à la limite de la commune de Guipavas.

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

De 1973 à 2014, Brest formait avec sept communes voisines lacommunauté urbaine de Brest (CUB), rebaptiséeBrest métropole océane le. Cette communauté urbaine est transformée en unemétropole le sous le nom deBrest Métropole.

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Élections à Brest etÉlections municipales de 2020 à Brest.
Résultats des dernières élections présidentielles

Candidats ayant obtenu plus de 4 % des suffrages exprimés :

Élection présidentielle de 1988[125]
Candidat1er tour2e tour
BrestNationalBrestNational
François Mitterrand38,06 %34,11 %56,91 %54,02 %
Raymond Barre19,41 %16,54 %
Jacques Chirac17,95 %19,96 %43,09 %45,98 %
Jean-Marie Le Pen11,17 %14,38 %
Votants79,10 %81,35 %82,04 %84,06 %
Élection présidentielle de 1995[126]
Candidat1er tour2e tour
BrestNationalBestNational
Lionel Jospin29,70 %23,30 %52,29 %47,36 %
Édouard Balladur20,38 %18,58 %
Jacques Chirac19,46 %20,84 %47,41 %52,64 %
Jean-Marie Le Pen9,73 %15,00 %
Robert Hue7,24 %8,64 %
Arlette Laguiller6,53 %5,30 %
Votants77,31 %78,38 %78,16 %79,66 %
Élection présidentielle de 2002[127]
Candidat1er tour2e tour
BrestNationalBrestNational
Lionel Jospin21,42 %16,18 %
Jacques Chirac20,00 %19,88 %89,75 %82,21 %
Jean-Marie Le Pen11,14 %16,86 %10,25 %17,79 %
François Bayrou7,28 %6,84 %
Noël Mamère6,94 %5,25 %
Arlette Laguiller6,87 %5,72 %
Jean-Pierre Chevènement6,33 %5,33 %
Olivier Besancenot5,84 %4,25 %
Votants69,48 %71,60 %78,39 %79,71 %
Élection présidentielle de 2007[128]
Candidat1er tour2e tour
BrestNationalBrestNational
Ségolène Royal33,20 %25,87 %56,87 %46,94 %
Nicolas Sarkozy26,88 %31,18 %43,13 %53,06 %
François Bayrou20,98 %18,57 %
Jean-Marie Le Pen6,00 %10,44 %
Olivier Besancenot5,09 %4,08 %
Votants82,70 %83,77 %82,90 %83,97 %
Élection présidentielle de 2012[129]
Candidat1er tour2e tour
BrestNationalBrestNational
François Hollande37,41 %28,63 %63,22 %51,64 %
Nicolas Sarkozy21,87 %27,18 %36,78 %48,36 %
Jean-Luc Mélenchon12,52 %11,10 %
François Bayrou9,90 %9,13 %
Marine Le Pen11,62 %17,90 %
Votants78,09 %79,48 %78,52 %80,35 %
Élection présidentielle de 2017[130]
Candidat1er tour2e tour
BrestNationalBrestNational
Emmanuel Macron28,02 %24,01 %78,55 %66,10 %
Jean-Luc Mélenchon22,80 %19,58 %
François Fillon15,52 %20,01 %
Benoît Hamon14,04 %6,36 %
Marine Le Pen12,98 %21,30 %21,45 %33,90 %
Votants79,03 %77,77 %71,52 %74,56 %
 

Récapitulatif de résultats électoraux récents

[modifier |modifier le code]
Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%
Municipales 2014PS42,46DVD27,65DVD9,97RBM9,80PS52,71DVD47,29Pas de3e
Européennes 2014[131]PS19,56FN14,49UMP12,73EELV12,24Tour unique
Régionales 2015[132]PS39,84LR18,57FN16,11EELV6,55PS57,86LR24,62FN17,52
Présidentielle 2017[133]EM28,02LFI22,80LR15,52PS14,04EM78,55FN21,45Pas de3e
Européennes 2019[134]LREM23,24EELV18,43RN14,83PP-PS8,98Tour unique
Municipales 2020PS26,54DVD18,87EELV15,74LREM12,60PS49,69DVD36,41LREM13,89
Régionales 2021[135]PS21,15EELV17,69RN13,54LREM12,37PS31,79EELV21,87LR16,46
Présidentielle 2022[136]LREM28,76LFI28,17RN15,98EELV7,01LREM69,83RN30,17Pas de3e
Européennes 2024[137]PS-PP22,08RN21,06Renaissance13,87LFI12,14Tour unique
Législatives 2024[138]LFI-NFP38,05RN21,84DVC17,35Renaissance16,10LFI-NFP57,34DVC27,38RN15,28

Administration municipale

[modifier |modifier le code]

Lamairie principale de Brest se situe à l'hôtel de ville,place de la Liberté.

Compte tenu de l'importance de la population de la ville, son conseil municipal est composé de55 membres, dont le maire et ses adjoints[139].

Article détaillé :Conseil municipal (France).

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des maires de Brest.
Liste des maires successifs depuis laLibération de la France[140]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
septembre 1944mai 1947Jules Lullien[141]RadicalCommerçant en tissus
Juge au Tribunal de commerce
Président de ladélégation spéciale puis maire
Officier de la Légion d'honneur[142]
octobre 1947mai 1953Alfred Chupin[143]RPF
puisUSDR
Ingénieur de l'École de l'air et de l'École supérieure d'électricité
Chef d'une entreprise de chauffage et plomberie
Député du Finistère(1951 → 1955)
Conseiller général de Brest-3(19491955)
mai 1953février 1954Yves Jaouen[144]MRPExpert-comptable
Sénateur du Finistère(1946 → 1959)
Maire deSaint-Marc(1935 → 1944)
Conseiller général de Brest-2(1934 → 1940 et19451961)
Président duconseil général du Finistère(1945 → 1949)
Démissionnaire[145]
mars 1954mai 1954Lucien Chaix[146] Chef de centre EDF
Président de ladélégation spéciale
mai 1954décembre 1958Yves Jaouen[144]MRPExpert-comptable
Sénateur du Finistère(1946 → 1959)
Conseiller général de Brest-2(1934 → 1940 et19451961)
décembre 1958mars 1959Auguste Kervern[147]MRPPharmacien
Dernier maire deLambézellec[148](1942 → 1944)
mars 1959mars 1973Georges Lombard[149]CNIPAvocat
Président de lacommunauté urbaine de Brest(1974 → 1977)
Député du Finistère(1958 → 1962 et 1967 → 1968)
Sénateur du Finistère(1971 → 1989)
Conseiller général de Brest-2(1967 → 1973)
Conseiller général de Brest-4(1979 → 1992)
octobre 1973mars 1977[150]Eugène Bérest[151]RIProfesseur agrégé de lettres aulycée Kerichen
Député du Finistère2e circ.)(1978 → 1981)
mars 1977juin 1982[152]Francis Le BléPSChef de travaux à l'arsenal de Brest
Conseiller général de Brest-2(1973 → 1982)
Président de lacommunauté urbaine de Brest(1981-1982)
Décédé en fonction
juillet 1982mars 1983Pierre MaillePSProfesseur agrégé de sciences physiques
Président de lacommunauté urbaine de Brest(1982 → 1983 et 1989 → 2001)
mars 1983juillet 1985Jacques Berthelot[150],[153],[154]RPRProfesseur agrégé de mathématiques à l'École navale
Conseiller régional de Bretagne(1998 → 2004)[155]
Démissionnaire
juillet 1985mars 1989Georges Kerbrat[156]RPRMédecin hospitalier
mars 1989[150]mars 2001[157]Pierre MaillePSProfesseur agrégé de sciences physiques
Conseiller général de Brest-2(1985 → 1991)
Conseiller général de Brest-Recouvrance(1991 → 1998)
Conseiller général de Brest-Saint-Pierre(1998 → 2015)
Président duconseil général du Finistère(1998 → 2015)
Président de lacommunauté urbaine de Brest(1982 → 1983 et 1989 → 2001)
mars 2001en cours
(au 7 octobre 2021)
François Cuillandre[158],[159]PSProfesseur dedroit public,
Député du Finistère (3e circ.)(1997 → 2002)
Président deBrest Métropole Océane puis deBrest Métropole(2001 →)
Réélu pour le mandat 2020-2026[160],[161]

Quartiers administratifs

[modifier |modifier le code]
LePilier Rouge, angle des rues Jean-Jaurès et Maria-Chapdelaine.

La ville de Brest est divisée en sept grands quartiers possédant chacun une mairie et un maire délégué[162],[163], dont les maire-adjoints responsables de quartier sont, en 2025 :

  • Bellevue – Jacqueline Héré, 17 462 habitants en 2010 (Bellevue, Le Bergot, Bouguen, Kerbernier, Kergoat, Kerhallet, Lanrédec, Quizac) ;
  • Brest-centre – Yohann Nédélec, 22 851 habitants en 2010 (Kergonan, Pilier Rouge, Saint-Louis,Saint-Martin, Saint-Michel, Sanquer, Bas de Siam, Tour d'Auvergne) ;
  • Europe – Tristan Foveau, 13 551 habitants en 2010 (Le Dourjacq, Kergaradec/l'Hermitage, Kerbernard/Pen-ar-Creac'h, Kergonan, Ménez-Paul,Pontanézen) ;
  • Lambézellec – Sylvie Jestin, 22 761 habitants en 2010 (Bonne Nouvelle, Kerédern, Kerellé, Kerinou, Kervao, Lambézellec, Loscoat, Pen-ar-C'hleuz, Le Restic, Treornou/Croix Rouge) ;
  • Quatre Moulins – Marie-Pierre Creff, 20 454 habitants en 2010 (Le Carpon, Kerangoff, Kerbonne, Le Landais,Mesdoun,les Capucins, Prat-Lédan, Les-Quatre-Moulins, Quéliverzan,Recouvrance) ;
  • Saint-Marc – Gaëlle Morvan, 21 560 habitants en 2010 (Le Bot/Pont Neuf, Forestou, Le Guelmeur, Kerangall/Kerampéré, Keruscun,Moulin-Blanc, Petit-Paris, Port de Commerce, Poul-Ar-Bachet, Saint-Marc, Sébastopol) ;
  • Saint-Pierre – Robert Jestin, 19 030 habitants en 2010 (Cavale Blanche, Keranroux, Kerargaouyat/Le Cruguel, Kerourien, Larc'hantel/Sainte-Anne, Maison-Blanche/Le Portzic, Pouléder/Kernabat,Saint-Pierre, Valy-Hir).

Distinctions et labels

[modifier |modifier le code]

Consulats étrangers

[modifier |modifier le code]

Brest accueille quatre consulats étrangers :

Dans le passé, d'autres pays étaient représentés par des consulats dont (liste non exhaustive) :

Jumelages

[modifier |modifier le code]
Carte
Jumelages et partenariats de Brest.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Brest.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Béjaïa[175],[176]Algériedepuis
BrestBiélorussie
Cadix[177],[176]Espagnedepuis
Constanța[178],[176],[179]Roumaniedepuis
Denver[180],[176]États-Unisdepuis
Dún Laoghaire[181],[176]Irlandedepuis
Kiel[182],[183],[176]Allemagnedepuis
Plymouth[184],[176],[185],[186]Royaume-Unidepuis
QingdaoChine
Saponé[187],[176]Burkina Fasodepuis
Tarente[188],[176]Italiedepuis
Yokosuka[189],[176]Japondepuis

Le jumelage de Brest avec Denver est un des plus anciens jumelages de France. Il a été officiellement signé en 1959, mais les relations entre les deux villes ont débuté dès 1948[190] par l'aide de Denver à la reconstruction. On a fêté les70 ans de relations en 2018[191].

Équipements et services publics

[modifier |modifier le code]

Enseignement

[modifier |modifier le code]

Établissements éducatifs

[modifier |modifier le code]

Brest relève de l'académie de Rennes. Celle-ci évolue sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale.

À l'unanimité de ses élus, le conseil municipal de Brest s'est engagé, le, à proposer une initiation à la langue et la culture bretonnes dans toutes les écoles primaires publiques[192].

Voici ci-dessous la liste des principaux établissements scolaires du secondaire de la commune :

Listes des collèges et lycées (les quartiers derrière la barre oblique)

Collèges publics :

  • Anna-Marly / Europe-Ménez-Paul
  • Harteloire / Centre ville
  • La Fontaine Margot (ex Keranroux) / Rive droite-Kéranroux
  • Joséphine Baker (ex Kerhallet) / Bellevue-Centre
  • Iroise / Saint-Marc-Sébastopol
  • Penn Ar C'hleuz / Lambézellec-Kermaria
  • Quatre Moulins / Rive droite-Quatre Moulins
  • Saint-Pol-Roux / Saint Pierre-Kerargaouyat

Collèges privés :

  • Croix Rouge / Lambézellec-Croix Rouge
  • Estran Charles de Foucauld / Saint-Marc-Petit Paris
  • Estran Saint-Marc / Saint-Marc-bourg (collège fermé)
  • Kerbonne (Javouhey) / Rive droite-Kerbonne
  • Rive droite (Javouhey) / Rive droite-Prat Lédan
  • Saint Anne / Centre ville
  • Saint Vincent / Rive droite-Poulleder

Lycées publics :

  • Amiral Ronarc'h / Rive droite-Cavale Blanche
  • Harteloire / Centre ville
  • Iroise / Saint-Marc-Sébastopol
  • La Pérouse-Kerichen / Europe-Dourjacq
  • Lycée naval / Rive droite-Le Cruguel

Lycées privés :

  • Croix Rouge / Lambézellec-Croix Rouge
  • Estran Fénelon / Saint-Marc-Forestou
  • Rive droite (Javouhey) / Rive droite-Prat Lédan
  • Saint-Anne / Centre ville
  • Estran Charles de Foucauld / Saint-Marc-Petit Paris

Enseignement polyvalent (Lycée professionnel) :

  • Croix Rouge / Lambézellec-Croix Rouge
  • Dupuy de Lôme / Rive droite-Quéliverzan
  • Lanroze / Lambézellec-Lanroze
  • Jules Lesven et Vauban (Groupe Kérichen) / Europe-Dourjacq
  • Rive Droite (Javouhey) / Rive droite-Prat Lédan
 

Recherche et enseignement supérieur

[modifier |modifier le code]
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2021)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Le parvis de la faculté Segalen de Lettres et des Sciences humaines de l'Université de Bretagne-Occidentale (UBO).

Principal pôle économique de la pointe bretonne, Brest et sonpays dispose de nombreux établissements supérieurs et de recherche :

Santé

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Centre hospitalier universitaire de Brest.

La ville de Brest possède unCHU réparti dans différents sites : l'hôpital Augustin-Morvan, l'hôpital de la Cavale Blanche, l'hôpital de Carhaix, l'hôpital de Bohars (hôpital psychiatrique), le centre René-Fortin, le centre desoins de suite et de réadaptation de Guilers et trois EHPAD[194].

Il existe également à Brest unhôpital d'instruction des armées Clermont Tonnerre (hôpital militaire)[195].

Brest possédait, avant sa fermeture en, un centre de rééducation et réhabilitation pour les enfants à la suite d'un accident ou d'une maladie ; le site est depuis abandonné, le temps de trouver une nouvelle utilité au lieu[196].

Sports

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Sport à Brest.

La ville propose au public un équipement varié et de nombreux clubs et événements sportifs.

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]

Brest est la plus grande ville de l'Ouest breton, avec une population de 140 993 habitants(2022), ce qui place Brest au25e rang des villes françaises à cette date.

L'aire d'attraction de Brest compte, en 2022, 378 357 habitants et se classait28e au niveau national (voir l'articleAire d'attraction d'une ville) et deuxième en Bretagne administrative, aprèsRennes. Lepôle métropolitain du pays de Brest regroupe quant à lui 431 407 habitants en 2021[197].

Voici ci-dessous, l'évolution démographique de la ville de Brest de 1876 à 2016 pour le grand Brest, créé en 1945 lors de la fusion de Brest et des trois communes de son agglomérationLambézellec, Saint PierreQuilbignon,Saint Marc.

On y remarque notamment une explosion démographique durant lesTrente Glorieuses, la population brestoise ayant plus que doublé entre1946 et1975. Un lent déclin s'ensuit de 1975 à 2011, la ville ayant perdu plus de 25 000 habitants en l'espace de46 ans. Une stabilisation semble s'opérer depuis.

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
24 18025 86522 13026 36129 86029 77348 22555 82061 160
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
54 66567 83379 84766 27066 82869 11070 77875 85474 538
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
84 28485 29490 54073 96067 86169 84179 34274 991110 713
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
136 104154 023166 826156 060147 956149 634144 548140 547139 342
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
139 619140 993-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[122] puisInsee à partir de 2006[198].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune. En 2020, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 42,5 %, soit un taux supérieur à la moyenne départementale (32,1 %). Le taux de personnes d'un âge supérieur à60 ans (22,4 %) est inférieur au taux départemental (30,4 %).

En 2020, la commune comptait 68 023 hommes pour 71 433 femmes, soit un taux de 51,22 % de femmes, inférieur au taux départemental (51,43 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2020 en pourcentage[I 2]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,9 
5,3 
75-89 ans
9,6 
12,2 
60-74 ans
15,1 
16,7 
45-59 ans
16,8 
20,1 
30-44 ans
16,5 
29,9 
15-29 ans
26,9 
15,1 
0-14 ans
13,4 
Pyramide des âges du département duFinistère en 2021 en pourcentage[199]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,2 
7,8 
75-89 ans
11,5 
19,2 
60-74 ans
20,1 
20,8 
45-59 ans
19,7 
17,7 
30-44 ans
16,6 
17,1 
15-29 ans
14,7 
16,8 
0-14 ans
15,2 

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]

Fête internationale de la mer, des bateaux et des marins

[modifier |modifier le code]
Voilier lors de Brest 2008.

Tous les quatre ans, en juillet, Brest accueillela grande fête internationale de la mer, des bateaux et des marins. Le clou de la fête est la grande régate pendant laquelle l'ensemble de la flotte navigue de Brest àDouarnenez où se prolonge la fête, en longeant la côte rocheuse et découpée de la pointe bretonne, et passant pour grand nombre d'entre eux entre lesTas de Pois.

Brest 1992 en fut la première édition. L'ouverture de laPenfeld aux civils constitua une attraction qui explique en partie le succès inattendu de la fête, avec près d'un million de visiteurs. Le moment fort de la fête fut sans conteste la mise à l'eau, le, d'unegoélette, réplique d'unaviso du début duXIXe siècle. BaptiséeLa Recouvrance, du nom du plus célèbre quartier de Brest, elle porte haut les couleurs de la ville. Depuis cette époque elle propose des croisières, est présente à chaque fête et peut souvent être admirée dans le port de Brest, au quai Malbert.

Brest 2004 accueille près de 2 000 voiliers traditionnels venant de vingt nations différentes. Cette fête apporte des nouveautés majeures, comme desjangadas (bateaux brésiliens) et des bateaux vikings, desyoddlers. Pour sa sixième édition, la fête s'appelleLes Tonnerres de Brest 2012[200].

Festivals

[modifier |modifier le code]
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2021)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Winston McAnuff, lesJeudis du port 2015.

Tous les jeudis soir d'été depuis 1988, réduit à un jeudi sur deux durant juillet et août depuis 2013, pour des raisons financières et de sécurité, la ville organise lesJeudis du port, soirées de concerts gratuits et d'arts de la rue sur les quais du port de commerce[201].

Tous les ans au mois d'avril, laKevrenn Brest Sant Mark lance lePrintemps des sonneurs, qui permet à dix à vingtbagadoù de présenter au public leur répertoire de la saison à venir, après un défilé des différents bagadoù. Il se termine par un « triomphe » où les quelques centaines de musiciens jouent ensemble sur les marches de la mairie,place de la Liberté. Cette fête a pour origine le cinquantième anniversaire de la Kevrenn Brest Sant-Mark qui avait été créée pour récolter des fonds pour aider les victimes de l'explosion de l'Océan Liberty en1947. Brest avait déjà organisé de1953 à1970 leFestival des cornemuses, qui a inspiré en 1972 leFestival interceltique de Lorient.

Le Festival Européen du film court a lieu en novembre. Il est organisé par l'associationCôte Ouest.

Le festival de musique électroniqueAstropolis, se déroule à Brest et auManoir de Keroual, àGuilers, traditionnellement au début du mois d'août ou au début de juillet, comme en 2013. Il prend différentes formes et propose de nombreuses activités liées à la musique électroniques, gratuites ou payantes et s'adressant à tous les publics. Ce festival se décline sous plusieurs formes, entre soutien et partenariats d'événements ou encore sa version Astropolis Hiver au mois de janvier.

D'autres festivals ont également vu le jour dans la ville comme celui du conte Grande Marée (en novembre, organisé par l'ADAO), le festival de la radio et de l'écoute à Brest (en décembre, organisé par l'association Longueur d'onde), le festival international de théâtre d'improvisation Subito (en mars-avril, organisé par la cie Impro Infini), le Festival du film Court (en novembre, organisé par l'association Côte Ouest), et enfin le Festival intergalactique de l'image alternative (en octobre, organisé par Canal Ti Zef).

Chaque week-end de l'Ascension,La Foire aux Croûtes accueille sur la place Guérin environ200 artistes peintres, néophytes ou confirmés, en leur permettant d'exposer leurs œuvres, sous chapiteau et à l'extérieur. Durant trois jours, cette manifestation, complétée par des animations de rue et divers spectacles, permet la découverte et l'expression de nouveaux talents.

Autre évènement attendu par de nombreux Brestois, la foire Saint-Michel. À l'instar de la braderie de Lille, l'hyper centre de la ville de Brest voit ses rues, alors devenues piétonnes, peuplées dès les aurores de vendeurs de vide-greniers et autres camelots. Cette manifestation populaire dure le temps d'un week-end prolongé fin septembre.

Vie associative des quartiers

[modifier |modifier le code]

La ville de Brest dispose de :

  • huit maisons pour tous ;
  • neuf patronages laïques ;
  • six centres sociaux ;

et des associations thématiques telles que leGPAS, le CAP/CSF, leBureau Information Jeunesse,l'Office des Retraités Brestois,Brest à pied et à vélo (Bapav), CLIP l'association des étudiants de la filière audiovisuelle de l'université, etc. À noter également que c'est à Brest qu'a été créé le premier Club 41 Français en 1961.

Ces associations sont animées et gérées par des bénévoles. Elles sont souvent affiliées à une fédération d'éducation populaire.

Culte

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des lieux de culte de Brest.

Médias

[modifier |modifier le code]

Journaux et magazines

[modifier |modifier le code]

Radios

[modifier |modifier le code]

Télévisions

[modifier |modifier le code]
  • France 3 Bretagne est présente à Brest où elle produit le décrochage local « France 3 Iroise ». Elle propose notamment une version bretonne de ses JT dans le 12/13 et le 19/20. Elle peut être reçue à Brest grâce aux sites du Roc Trédudon (TDF), de la ruePierre Mac Orlan (Towercast – Brest 1), de la rue de Casablanca (TDF – Brest 2) et d'Eden Roc (TDF – Brest 3)
  • Tébéo, « Télévision Bretagne Ouest ». Ses studios se trouvent au 19, rue Jean Macé à Brest. Elle émet sur toute la partie Ouest de laBretagne.
  • Canal Ti Zef[205] : la télé différente
  • Télévision générale brestoise, TGB fabrique de la TV, à Brest et autour, en asso et sans but lucratif
  • TV Résidences, association qui produit le magazineChemins de traverse diffusé sur Tébéo

Économie

[modifier |modifier le code]

Malgré son image de ville industrielle dont l'activité dépend en grande partie des commandes militaires — on disait il y a peu encore : « un Brestois sur deux vit de la Marine, l'autre en dépend » —, le tertiaire représente 75 % de l'activité dans le bassin de Brest[206]. Cette tendance à la tertiarisation se poursuit encore, ce qui permet le maintien des effectifs salariés, malgré le déclin industriel[207]. Brest accueille ainsi le siège et de nombreuses filiales du groupe bancaireArkéa, des hôtelsB&B ou du groupe textileOmnium (Eurodif,BoucharaDevred 1902...).

Plusieurs enseignes sont également nées à Brest commeMaisons du Monde,Le Comptoir Irlandais ou laBrioche dorée.

Neuvième port de commerce français en comptant la réparation navale civile, la ville évolue vers les métiers de recherche et de conception, mais reste résolument attachée à la mer. Elle revendique ainsi la place de premier pôle européen pour les sciences et techniques liées à la mer : 60 % de la recherche française dans le domaine maritime est basée à Brest[208].

En 2017, Brest a rejoint le mouvementFab City, suivant l'appel lancé par le maire deBarcelone,Xavier Trias, à ce que toutes les villes du monde deviennentautosuffisantes pour 2054[209].

Revenus de la population et fiscalité

[modifier |modifier le code]

Lerevenu fiscal médian par unité de consommation était de 18 431 € en 2009[210]. Concernant lafiscalité, on dénombre562 Brestois redevables de l'impôt sur la fortune (impôt de solidarité sur la fortune). L'impôt moyen sur la fortune à Brest est de 6 080 € par an contre 5 683 par an pour la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables brestois de l'ISF est estimé à environ 1 761 207 € pour 2012[211].

Emploi

[modifier |modifier le code]

En 2009, le nombre total d'actifs sur la commune de Brest était de 94 133[210]. Le bassin d'emploi de Brest repose sur un tissu économique diversifié. Quatre secteurs se distinguent par leur dimension nationale et internationale :

Activités maritimes, militaires et civiles

[modifier |modifier le code]

Près de 25 000 personnes (soit 27 % des actifs) ont des emplois industriels directs liés à la mer, ce qui fait de Brest le1er port français atlantique d'entretien de la flotte militaire et de réparation navale civile[210].

La ville fait aussi partie des principaux pôles de laSailing Valley bretonne, qui regroupe des entreprises de la filière nautique[212].

Technologies de l'information et de la communication

[modifier |modifier le code]

Environ 11 % des actifs, ou 10 000 personnes, travaillent dans ce secteur. C'est en partie grâce à cela que la Bretagne occupe la4e place des régions françaises dans la thématique[210].

Agriculture et agroalimentaire

[modifier |modifier le code]

La Bretagne est dans le peloton de tête des régions européennes pour la production agricole et l'industrie agroalimentaire. 7 125 salariés travaillent dans ce domaine, donc 8 % des actifs brestois[210].

Activités tertiaires

[modifier |modifier le code]

Le tertiaire est, de loin, le principal secteur d'emploi totalisant 78 % des emplois duPays de Brest. Cette densité des emplois tertiaires est due, d'une part,à la présence à Brest de têtes de réseaux nationaux et internationaux bancaires et commerciaux. D'autre part, les activités tertiaires à haute valeur ajoutée (ingénierie, conseil) se développent à Brest autour des pôles de recherche[210].

L'Arsenal de Brest

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Arsenal de Brest etListe des préfets maritimes de Brest.

Employeurs de l'agglomération

[modifier |modifier le code]

Liste des principaux employeurs Brest Métropole avec le nombre de salariés[213] :

Institutions économiques

[modifier |modifier le code]

Chambre de commerce et d'industrie métropolitaine Bretagne Ouest

[modifier |modifier le code]

Brest est le siège de laChambre de commerce et d'industrie Métropolitaine Bretagne Ouest, l'aéroport de Brest-Bretagne, le port de pêche de Brest, le port deCamaret, le port deLanderneau, le port deLanildut, le port de l'Aber-Wrac'h.

Pôles de compétitivité

[modifier |modifier le code]

Brest est représentée dans troispôles de compétitivité labellisés par l'État en 2005[214] :

Société portuaire Brest Bretagne

[modifier |modifier le code]

Leport de commerce de Brest et le port industriel (dont réparation navale) sont gérés par la société portuaire Brest Bretagne, dont les actionnaires sont la région Bretagne, la CCIMBO et Brest Métropole.

Technopôle Brest-Iroise

[modifier |modifier le code]

LeTechnopôle Brest-Iroise[218] situé à Plouzané, regroupe 4 600 personnes et fédère les mondes de l'entreprise, de l'enseignement supérieur et de la recherche, plus particulièrement dans les domaines dessciences et technologies de la mer, des sciences et technologies del'information et de la communication ainsi que les sciences du vivant (agro-alimentaire – santé – biotechnologie).

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Linguistique

[modifier |modifier le code]

Langue bretonne

[modifier |modifier le code]
Signalisation bilingue français/breton d'une salle communale.

L'adhésion à la charteYa d'ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le, et signée le[219].

À la rentrée 2018,698 élèves étaient scolarisés à l'école Diwan et dans les filières bilingues (soit 5,2 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[220].

Le parler tizef

[modifier |modifier le code]
Cette sectionne cite pas suffisamment ses sources (novembre 2021)
Pour l'améliorer, ajoutezdes références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle{{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.

Contrairement àRecouvrance,Brest même a longtemps été une "île"francophone dans un océanbretonnant. Le français parlé à Brest jusqu'à laSeconde Guerre mondiale, et même quelques décennies plus tard, a donc acquis des caractéristiques originales qui rendaient les Brestois facilement reconnaissables quand ils se déplaçaient.

Parmi ces caractéristiques on peut relever :

  • desarchaïsmes (par exempleespérer pour attendre) ;
  • les termes bretons courants (par exemple dureuz pour du bruit) qui sont aussi passés dans le français parlé dans toute la Bretagne ;
  • des termes bretons plus rares dont l'origine n'est pas toujours comprise par leslocuteurs (par exemplepondalez pour palier qui est orthographié « pont d'allée » parAnne Selle dansBrume sur le grand pont) ;
  • desbretonnismeslexicaux (par exempleenvoyer avec soi pour emporter ou emmener) ;
  • des bretonnismessyntaxiques (comme la formeObjet-Sujet-Verbe :Brestois que je suis) ;
  • des termes maritimes utilisés dans un contexte proche de celui d'origine (par exempleamarrer,baille,carrée…) ;
  • des termes maritimes détournés (par exempledécapeler pour se déshabiller) ;
  • unephonétique originale (pas dee ouvert, pas deo fermé,diphtongues avalées…) qui fait entendrebréçâdbrésmeum pour « Brestois deBrest même » ;
  • un débit apparemment un peu traînant mais qui ne fait que compenser les nombreuxphonèmes avalés ;
  • unaccent tonique plus marqué que lefrançais standard mais moins que le breton ;
  • uneintonation assez marquée.
  • des expressions typiquement brestoises (par exemple "Il a un nez à piquer des gaufres" ce qui signifie " il a un très long nez") du fait de son isolat linguistique.

Parmi les « brestismes », il faut retenirti-zef qui désigne un habitant natif de « Brest même » (intra-muros, rive gauche) etYannick qui désigne un habitant deRecouvrance (Brest intra-muros, rive droite).

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]

Sites maritimes

[modifier |modifier le code]
L'ancienne centrale thermique de Brest-Portzic.

Espaces verts

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Urbanisme.

Lieu de promenade ou de détente, levallon du Stang-Alar abrite l'un des plus prestigieux conservatoires botaniques au monde. Son rôle est non seulement d'assurer la conservation des plantes menacées d'extinction, mais aussi, après étude et culture, de tenter une réintroduction en milieu naturel. Le jardin de22 ha est un très beau parc paysager où alternent les plantes ornementales courantes (magnifiquesmagnolias et nombreuxcamélias) et des espèces menacées. Les serres de 1 000 mètres carrés, dans lesquelles 95 % des espèces présentées sont des plantes menacées de disparition dans la nature, se répartissent en milieux exotiques très différents : l'étage montagnard tropical, les îles subtropicales (à remarquer legéranium de Madère dont la floraison est spectaculaire), les zones tropicales sèches (leruizia cordata, petit arbre endémique de l'île deLa Réunion) et les forêts tropicales humides.

Monuments

[modifier |modifier le code]

Neuf bâtiments de Brest sont inscrits (ou classés) au titre desmonuments historiques :

Église Saint-Sauveur.
Église Saint-Martin.

On peut également signaler :

  • l'église Saint-Luc construite en 1965 sur des plans dePierre Pinsard, dans le quartier Montaigne-Kérichen. Les quatre cloches proviennent d'Oran[221] ;
  • l'église Saint-Martin fut construite entre 1865 et 1877 dans unstyle néo-roman etnéo-gothique. Le quartier l'Annexion prendra le nom deSaint-Martin par la suite[222] ;
  • l'église Saint-Sauveur deRecouvrance, dessinée parFrézier, est la plus vieille église paroissiale de Brest, datant du 1750[223] ;
  • l'église Notre-Dame du Bouguen, place des Fusillés : réalisée par les architectes Péron et Weissen et inaugurée le, cette ancienne église des Carmes, ou « église noire », abrite un triptyque peint en 1949 parJim Sévellec (1897-1971), représentant un parallèle entre l'exode et la fuite des Brestois après la guerre, le retour, la construction. Sa forme épouse un mur de baraque. On y remarque également des signes bretons que l'on retrouve dans certains costumes. Il est peint sur toile, montées sur cadres bois. Unchemin de croix peinta fresco, en 1949, parAndré Mériel-Bussy (1902-1984), est composé de 14 tableaux en bois peints, de style post-cubiste[224] ;
  • le plus ancien édifice religieux de Brest, aujourd'hui en ruine, est lachapelle Saint-Guénolé sur les bords de la Penfeld, ancien site d'un culte des eaux et de la fécondité.

Sculptures

[modifier |modifier le code]

Patrimoine culturel

[modifier |modifier le code]

Médiathèques

[modifier |modifier le code]

Le réseau des médiathèques de Brest est constitué de huit établissements répartis dans les différents quartiers de Brest[225]. Il met à la disposition de chacun plus de 700 000 documents sur différents supports : livres, journaux et revues, CD, partitions, DVD, tablettes et livres numériques, consultables librement et gratuitement. Ouverte en[226], lamédiathèque François-Mitterrand – Les Capucins devient le plus grand site des bibliothèques municipales et contribue à larénovation urbaine de la rive droite de laPenfeld[227].

Article détaillé :Médiathèques de Brest.

Musées

[modifier |modifier le code]
Océanopolis.
Depuis lepont de Recouvrance, panorama sur laPenfeld avec, sur sa rive gauche, lechâteau de Brest, et sur sa rive droite latour Tanguy.

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste de personnalités liées à Brest.

Brest dans la littérature

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Brest dans la littérature.

Films et séries tournés à Brest

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Films et séries tournés à Brest.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Prononciation enfrançais de Franceretranscrite selon lanorme API.
  2. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  3. Semelle degneiss dePlouénan, nappe intermédiaire (le Conquet – Penzé) formée demicaschistes, nappe supérieure à schistesbriovériens recoupés par desgranodiorites très déformées (orthogneiss de Brest), et recouverts de sériespaléozoïquesépimétamorphiques.
  4. Le feuilletage grossier et la fréquence des nodules quartzeux rendent la taille difficile. Plus grave, l'impact des pluies peut entraîner une intense érosion soulignant l'orientation de la roche qui apparaît alors en creux sur plusieurs centimètres.
  5. La particularité de ce granite est de renfermer de nombreusesenclaves noires deplagioclases et debiotites (les « crapauds » des granitiers qui n'étaient pas obligatoirement considérés comme un défaut par les carriers) dont l'origine, complexe et variée, est toujours discutée.
  6. L'édification de l'école navale àSaint-Pierre-Quilbignon semble avoir été le point de départ de l'emprise qu'a pris ultérieurement ce granite à Brest.
  7. Les granites jouent sur les effets dechaînage d'angle et les encadrements des baies.
  8. Encadrements des ouvertures : au rez-de-chaussée et au 1er étage en granite de l'Aber-Ildut ; aux 2e et 3e étages, en kersanton ;allèges en briques rouges de terre cuite, séparées par des panneaux en microgranite de Logonna.
  9. Épargnée par les destructions et restaurée en 1992, elle a un perron en granite de l'Aber-Ildut. Le soubassement et les chaînes d'angle sont appareillés dans la pierre de Logonna. Les fenêtres jouent sur l'opposition entre deslinteaux en kersanton noir, et les montants en pierre de Logonna blonde. L'édicule accolé au pignon est en granite de l'Aber-Ildut, l'inscription en kersanton.
  10. Cette mosaïque située autour du kiosque est réalisée en jouant sur les différences de coloration des galets de la Rade selon qu'ils soient oxydés (rouges) ou non (clairs).
  11. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  12. Les records sont établis sur la période du au.
  13. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  14. Après avoir été évacuée pendant la guerre, la statue ne fut jamais ramenée à Brest mais transférée aumusée du Louvre à laLibération ainsi que les autres statues de Coysevox données à Brest en 1801[59].
  15. Les bâtiments remarquables disparus sont indiqués en rouge (pour la plupart, détruits durant la Reconstruction).
  16. Remontée dans le squareL'Herminier près de larue de Siam.
  17. Prononciation enbreton KLTretranscrite selon lanorme API.

Cartes

[modifier |modifier le code]
  1. a etb« Réseau hydrographique de Brest » surGéoportail(consulté le 7 mai 2025).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]

Site de l'Insee

[modifier |modifier le code]
  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  2. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Commune de Brest (29019). »,(consulté le).

Autres sites

[modifier |modifier le code]
  1. « Finistère : la population des communes au 1er janvier 2017 - Insee Flash Bretagne - 56 », surinsee.fr.
  2. « Dossier complet − Unité urbaine 2020 de Brest (29701) », surinsee.fr(consulté le).
  3. « Brest. Qui gagne des habitants ? Qui en perd ? Découvrez la population du Finistère, ville par ville », surLe Télégramme,.
  4. « Baby-boom, plus de formations, loyers moins chers... Brest attire toujours plus d'étudiants », surOuest-France.fr,(consulté le).
  5. « Brest - Siège d'Ifremer. Transfert effectif au1er janvier », surLe Telegramme,(consulté le).
  6. Eric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-René Darboux, Catherine Guerrot,, « Géochronologie revisitée du dôme du Léon (Massif armoricain, France) »,Géologie de la France,no 1,‎,p. 17(lire en ligne).
  7. Jacques Garreau, « Structure et relief de la région de Brest [note critique] »,Norois,no 108,‎,p. 541-548(lire en ligne).
  8. Jacques GarreauStructure et relief de la région de Brest, Norois, 1980p. 546.
  9. a etbBRGM,Revue du BRGM pour une Terre Durable BRGM's journal for a sustainable Earth,no 9 ; avril 2009 - Voir chapitre :Les flux sédimentaires, témoins de l'évolution des reliefs des marges continentales (page 18 et suivantes)
  10. Bruno Cabanis,Découverte géologique de la Bretagne, Cid éditions,,p. 84.
  11. Eric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-René Darboux, Catherine Guerrot, « Géochronologie revisitée du dôme du Léon (Massif armoricain, France) »,Géologie de la France,no 1,‎,p. 18(lire en ligne).
  12. C. Barrois,Carte géologique à 1/80000, feuille Lannion (1re édit.), 1909.
  13. Louis Chauris, « Le granite porphyroïde de Porzpaul dans l'île d'Ouessant: un nouvel élément dans la ceinture des « granites rouges » du Massif armoricain (France) »,Comptes Rendus de l'Académie des Sciences, Paris, iI,vol. 313,‎,p. 245-250.
  14. Eric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-René Darboux, Catherine Guerrot, « Géochronologie revisitée du dôme du Léon (Massif armoricain, France) »,Géologie de la France,no 1,‎,p. 19-20.
  15. Marcoux,op. cit.,p. 27.
  16. a etbEric Marcoux, Alain Cocherie, Gilles Ruffet, Jean-René Darboux, Catherine Guerrot, « Géochronologie revisitée du dôme du Léon (Massif armoricain, France) »,Géologie de la France,no 1,‎,p. 20.
  17. « Coupe du Massif armoricain ».
  18. Chauriset al.,Notice explicative de la feuille Brest, éditions du BRGM, 1980,p. 6.
  19. Michel Ballèvre, « Léon (29) », sursgmb.univ-rennes1.fr,.
  20. Yves Cyrille, « Sortie géologique en Pays de Léon », suravg85.fr,.
  21. Max Jonin et Louis Chauris,Promenade géologique à Brest, Biotope,,p. 10.
  22. Ce gneiss est masqué par les enduits sur les façades principales.
  23. Il est exceptionnellement utilisé dans les murs.
  24. Max Jonin et Louis Chauris,Promenade géologique à Brest, Biotope,,p. 14.
  25. Max Jonin et Louis Chauris,Promenade géologique à Brest, Biotope,,p. 12-13.
  26. Louis Chauris, « Errances pétrographiques dans les cimetières de Brest »,Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest,vol. 103,no 4,‎,p. 125(lire en ligne).
  27. Riche en cristaux feldspathiques allongés sur plusieurs centimètres à biotite
  28. Louis Chauris, « Brest : vieilles pierres et pierres neuves dans une cité reconstruite »,Mémoires de la Société d'histoire et d'archéologie de Bretagne,vol. XC,‎,p. 5-36(lire en ligne).
  29. « Un tremblement de terre en pleine nuit à Brest », surBFMTV(consulté le).
  30. « Fiche communale de Brest », surlesystème d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire(consulté le)
  31. Sandre, « la Penfeld »
  32. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
  33. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155).
  34. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
  35. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le).
  36. « Les zones climatiques en Bretagne. », surbretagne-environnement.fr,(consulté le).
  37. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le).
  38. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  39. « Orthodromie entre Brest et Guipavas », surfr.distance.to(consulté le).
  40. « Station Météo-France « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le).
  41. « Station Météo-France « Brest-Guipavas », sur la commune de Guipavas - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  42. « Infoagro », surletram-brest.fr(consulté le).
  43. « Mon réseau grandit », surBrest Metropole amenagement,(consulté le).
  44. « Source : site officiel de l'aéroport de Brest Bretagne », surairport.cci-brest.fr(version du surInternet Archive).
  45. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  46. « Unité urbaine 2020 de Brest », surinsee.fr(consulté le).
  47. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Brest », surinsee.fr(consulté le).
  48. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  49. « Les communes soumises à la loi littoral. », surwww.observatoire-des-territoires.gouv.fr,(consulté le).
  50. « Loi relative à l'aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », surwww.cohesion-territoires.gouv.fr(consulté le).
  51. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  52. Boulaire et Le Bihan 2004,p. 164.
  53. Georges-Michel Thomas,Brest la Rouge, Brest, Éditions de la Cité,, 168 p..
  54. Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France,p. 818 (Brest) surGoogle Livres.
  55. « Bulletin de la Société académique de Brest », surGallica,(consulté le).
  56. Pierre Le Goïc,Brest en reconstruction,Presses universitaires de Rennes, 2001lire en ligne.
  57. Boulaire et Le Bihan 2004,p. 158.
  58. « Dictionnaire biographique de Coysevox ».
  59. Noticeno 3679,base Atlas,musée du Louvre.
  60. Noticeno 3681,base Atlas,musée du Louvre.
  61. Noticeno 3682,base Atlas,musée du Louvre.
  62. L'histoire de l'Hôtel Le Continental Groupe Oceania Hôtels
  63. Boulaire et Le Bihan 2004,p. 122 à 125.
  64. Ville de Brest,Balade urbaine à Saint-Martin, pdf, 2007.
  65. Maurice Piquemal (1902-1995), inspecteur général desPonts et Chaussées et directeur de la délégation départementale du MRU, le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme créé en 1944
  66. « Site de Pierre Henri Argouarch ».
  67. « Brest.fr : Projets de Brest Métropole Océane ».
  68. « Les futures halles Saint-Louis | Brest métropole », surbrest.fr(consulté le)
  69. « À Brest, l'ascenseur entre le port de commerce et le centre-ville est « toujours d'actualité » », surOuest-France,
  70. abc etdDonnées INSEE année 2016 -
  71. « Le vallon du Stang-Alar », surbrest.fr.
  72. « Le conservatoire botanique national de Brest », surbrest.fr.
  73. « Les rives de Penfeld », surbrest.fr.
  74. « Le jardin des explorateurs », surbrest.fr.
  75. « Le jardin de l'Académie », surbrest.fr.
  76. « Le parc d'Éole », surbrest.fr.
  77. « Le bois de Keroual », surbrest.fr.
  78. « Le fort du Questel », surbrest.fr.
  79. « Résultats concernant « Brest » », surla base KerOfis,Office public de la langue bretonne(consulté le).
  80. Claude Sterckx, Gwenaël Leduc,Les fragments inédits de la vie de Saint Goëznou inAnnales de Bretagne, 1971, T. 78,no 2,p. 278.[1]
  81. Hervé Abalain,Noms de lieux bretons, Éditions Jean-Paul Gisserot,,p. 59.
  82. En gallois on trouve l'équivalent /bryn/.
  83. ÉmileGrimaud,Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou,vol. 43 à 44, J. Forest, aîné,(lire en ligne),p. 318.
  84. Émile Combes,Campagne laïque (1902-1903),Gallica
  85. S. Castel,Brest, étude de géographie urbaine, Annales de Bretagne, 1932,Gallica
  86. JournalL'Ouest-Éclairno 14155 du 9 août 1935,Gallica
  87. BenoîtKermoal, « Colère ouvrière à la veille du Front populaire », surLe Monde diplomatique(consulté le).
  88. JournalL'Ouest-Éclairno 14155 du 9 août 1935,Gallica
  89. André Calvès,J'ai essayé de comprendre, Mémoires :1re partie : 1920-1950, mai 1993
  90. Louis Élie, né le àMelleran (Deux-Sèvres) fut le fondateur de ce réseau de résistance et fut l'un des fusillés. Les autres fusillés furent Roger Grozeleau, Joseph Thoraval, Joseph Prigent, Roger Ogor, René Gourvennec, Albert Muller, François Quéméner, Louis Stéphan, Georges Bernard, Robert Busillet.
  91. « Bretons du groupe Elie - ANCÊTRES BRETONS ET NORMANDS », suraieux-bretons-et-normands.eklablog.com.
  92. Jean-Louis Ponnavoy, « Gillet, Maurice Marie Albert », surfusilles-40-44.maitron.fr,Le Maitron(consulté le).
  93. parmi eux, Albert Abalain, Lucien Argouach, André Berger, Louis Departout, Yves Giloux, Henri Moreau, Albert Rannou, Albert Rolland, Joseph Ropars, Jean Teurroc
  94. « Plaques commémoratives à Brest — Wiki-Brest », surwiki-brest.net.
  95. Membre des réseaux Ronsard-Marathon de laFrance combattante, arrêté le, déporté,mort pour la France le auCamp de concentration de Flossenbürg
  96. « Réseau de résistants. Hommage à la cathédrale », surLe Telegramme,.
  97. « Ploudalmezeau le 24 avril 1944 — Wiki-Brest », surwiki-brest.net.
  98. Stéphane Simonnet, Claire Levasseur (cartogr.) et Guillaume Balavoine (cartogr.) (préf. Olivier Wieviorka),Atlas de la libération de la France : 6 juin 1944- 8 mai 1945 : des débarquements aux villes libérées, Paris, éd. Autrement,coll. « Atlas-Mémoire », (1re éd. 1994), 79 p.(ISBN 978-2-746-70495-4 et2-746-70495-1,OCLC 417826733,BNF 39169074),p. 25.
  99. « Finistère Hebdo ».
  100. Les armoiries de Brest.
  101. Wiki-Brest - L'Océan Liberty vient de tuer
  102. dervenn, « 28 juillet 1947, l'Ocean Liberty explose », surbrest.maville.com.
  103. Cette histoire fait l'objet de la bande dessinéeUn homme est mort d'Étienne Davodeau et Kris, qui a été inspirée par un film destiné à être diffusé sur les piquets de grève, dont la seule copie a été perdue.
  104. Emmanuelle Gourvès, « Il y a pile dix ans, le tram de Brest s’ébranlait », surLe Télégramme,(consulté le)
  105. « Les tracés des nouvelles lignes de transport collectif », surMon réseau grandit, Brest métropole,(consulté le)
  106. (en) « Brest Cable Car », surThe Gondola Project,(consulté le)
  107. « À Brest, les Ateliers des Capucins ont franchi le cap des 10 millions de visiteurs », surLe Télégramme,(consulté le)
  108. Éric Daniellou, « Brest. L’Arena change le décor », surLe Télégramme,(consulté le)
  109. « Numérique : un bond de 22 % en trois ans sur le pays de Brest », surLe Télégramme,(consulté le)
  110. « A Brest, de nombreux engagements pour l’océan, et quelques mesures concrètes », surLe Monde,(consulté le)
  111. « À Brest, les 54 ministres européens de la Défense et des Affaires étrangères accueillis aux Capucins »,Ouest-France,‎(lire en ligne)
  112. « Tempête Ciarán : le Département du Finistère mobilisé », surConseil départemental du Finistère,(consulté le)
  113. (en) « Last Components for Eolink’s 5 MW Floating Wind Turbine Arrive at the Port of Brest », surOffshoreWind.biz,(consulté le)
  114. « Les fêtes maritimes de Brest reportées : pas de nouvelle date annoncée », surLe Télégramme,(consulté le)
  115. « Au conseil de Brest métropole, « on se projette pour 20 ans » », surLe Télégramme,(consulté le)
  116. Malte-Brun dansLa France illustrée de 1882 donne un autre blason en parallèle à celui ci-dessus :D'azur à un navire d'or, au chef d'hermine
  117. « Coordonnées du Tribunal de grande instance de Brest », surannuaire-administration.com(consulté le).
  118. « Aide à la recherche - Fonds des Tribunaux de grande instance du Finistère », surArchives départementales du Finistère(consulté le).
  119. « Conseil de prud'hommes de Brest », surlannuaire.service-public.fr(consulté le).
  120. « Tribunal de commerce de Brest », surlannuaire.service-public.fr(consulté le).
  121. « Tribunal judiciaire de Brest », surcours-appel.justice.fr,(consulté le).
  122. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  123. Décret no 91-211 du 27 février 1991 portant modification et création de cantons dans le département du Finistère, surLégifrance.
  124. Décretno 2014-151 du 13 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Finistère, surLégifrance.
  125. « Tous les jeux de données de 1965 à 2012 au format XLS en une archive »[xls], surdata.gouv.fr(consulté le).
  126. « Résultats de l'élection présidentielle de 1995 dans la commune de : Brest », surpolitiquemania.com(consulté le).
  127. « Résultats de l'élection présidentielle 2002 », surinterieur.gouv.fr(consulté le).
  128. « Résultats de l'élection présidentielle 2007 », surinterieur.gouv.fr(consulté le).
  129. « Résultats de l'élection présidentielle 2012 », surinterieur.gouv.fr(consulté le).
  130. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », surinterieur.gouv.fr(consulté le).
  131. « Résultats des élections européennes 2014 ».
  132. « Résultats des élections régionales 2015 ».
  133. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 ».
  134. « Résultats des élections européennes 2019 ».
  135. « Résultats des élections régionales 2021 - Brest (29) ».
  136. « Résultats des élections présidentielle 2022 - Brest (29) ».
  137. « Résultats des élections européennes 2024 », surbrest.fr,(consulté le).
  138. « Les résultats électoraux | Brest métropole », surbrest.fr(consulté le)
  139. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, surLégifrance.
  140. « Les maires de Brest », surfrancegenweb.org(consulté le).
  141. « Jules Lullien : un dévouement absolu à Brest : Dans ce quartier du Petit Paris, deux anciens maires brestois sont honorés sur les plaques bleues des rues »,Le Télégramme,‎(lire en ligne, consulté le).
  142. « JULES LULLIEN », sursmlh29n.fr(version du surInternet Archive)
  143. « Alfred, Pierre, Marie Chupin (1916 -) », surSycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  144. a etb« Jaouen Yves, ancien sénateur du Finistère »,Anciens sénateursIVe République, sursenat.fr(consulté le).
  145. « Yves Jaouen (1953 - 1954 puis 1954 - 1958) »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  146. « Lucien Chaix (1954) »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  147. « Auguste Kervern (1958 - 1959) »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  148. « Histoire de la mairie de Lambézellec », surwiki-brest.net,(consulté le).
  149. André Rivier, « Georges Lombard. Le départ d'un bâtisseur : Avec Georges Lombard disparaît, à 85ans, une, sinon la figure majeure de l'histoire de Brest de l'après-guerre. Il en a écrit quelques-uns desprincipaux chapitres aufild'une action marquée parl'amour desaville »,Le Télégramme,‎(lire en ligne, consulté le)« En 1953, à l'âge de 28 ans, il fait son entrée au conseil municipal présidé par le maire d'alors, Yves Jaouen, dont Georges Lombard devient l'adjoint au maire un an plus tard, poste qu'il occupera jusqu'aux élections municipales suivantes, en 1959. Cette année-là, la victoire sourit à une liste de coalition regroupant des UNR (le parti gaulliste de l'époque), des MRP, des non-inscrits, des démocrates-chrétiens et des indépendants brestois, groupe à part à la tête duquel figurait Georges Lombard. Ce dernier est élu maire par 28 voix et 11 bulletins blancs ».
  150. ab etcPierre-Yves Lautrou, « Droite: le syndrome brestois »,L'Express,‎(lire en ligne, consulté le)« Résumons: la droite perd la ville en 1977, après la victoire du socialiste Francis Le Blé, élu, déjà, sur fond de divisions entre Eugène Bérest, maire sortant, et Georges Lombard, président de la communauté urbaine. En 1983, rassemblée pour la seule fois de ces vingt-cinq dernières années, elle reprend la ville dès le premier tour grâce au RPR Jacques Berthelot... qui ne tient que deux ans en place : ses adjoints le débarquent et il tient symboliquement une fameuse conférence de presse à la décharge du Spernot pour dénoncer la "chienlit" de son propre camp. Georges Kerbrat le remplace et se présente sous l'étiquette RPR-UDF en 1989 face au centriste Yannick Marzin, qui se retire au second tour : insuffisant pour barrer la route au socialiste Pierre Maille, vainqueur avec plus de 60% des voix ».
  151. « Eugène Berest (1922 - 1994) », surSycomore, base de données des députés de l'Assemblée nationale.
  152. « 20 ans après sa mort hommage à Francis Le Blé : Francis Le Blé, qui fut maire de Brest pendant cinq ans, est décédé, à l'âge de 52 ans, le 23 juin 1982. Hier, ses amis ont rendu hommage à cette incarnation de la gauche brestoise, à l'occasion du vingtième anniversaire du décès de celui que tout le monde appelait « Francis »,Le Télégramme,‎(lire en ligne, consulté le)« Francis Le Blé, (…) ancien ouvrier de l'arsenal, militant syndicaliste (à la CFTC puis à la CFDT). Puis, engagé dans la politique dans les rangs du Parti socialiste, il joua un rôle important pour faire avancer les idées d'une gauche pour laquelle le Finistère était alors une terre de mission. (…) Francis Le Blé avait été élu maire de Brest en 1977, à la tête d'une liste victorieuse, à la surprise générale avec 33 voix d'avance, face à la droite désunie, représentée, d'une part par le président de la Cub, Georges Lombard, et, d'autre part, par Eugène Bérest, alors maire sortant ».
  153. « Il y a 30 ans. La démission d'un maire amer »,Le Télégramme,‎(lire en ligne, consulté le).
  154. « Jacques Berthelot. Boss des maths »,Le Télégramme,‎(lire en ligne, consulté le).
  155. « Régionales 1998 - résultats Brestagne »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le)
  156. « Georges Kerbrat (1985 - 1989) »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  157. Paul Quinio, « Brest en mal de maire. Après trois mandats, le socialiste Pierre Maille raccroche »,Libération,‎(lire en ligne, consulté le)« Il a entendu dire en ville qu'il partait parce qu'il était malade. « Je n'ai pas vu un médecin depuis quarante ans. » Ou qu'il était lassé après trois mandats (il a été premier adjoint en 1977, puis maire en remplacement de Francis Leblé, décédé en 1982) ».
  158. Pierre-Yves Lautrou, « François Cuillandre, le maire militant »,L'Express,‎(lire en ligne, consulté le)« Le maire de Brest doit beaucoup au PS. Membre depuis 1977 - une adhésion antidatée, car il est à l'époque appelé du contingent ! - François Cuillandre voit sa carrière politique prendre un nouveau tour lorsqu'il est muté de Paris, où il travaille comme inspecteur des impôts, à Brest. Simple militant, il se rapproche de Tino Kerdraon, patron des socialistes finistériens, à l'occasion de la constitution -agitée- des listes des élections régionales et législatives de 1986 ».
  159. « François Cuillandre (PS), un maire 100 % local : Issu du sérail socialiste, le maire de Brest, déçu par le PS, s'est replié sur la gestion de sa commune et revendique son choix »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).
  160. Réélu pour le mandat 2014-2020 :« Municipales à Brest. François Cuillandre réélu maire : Ce samedi matin, le socialiste François Cuillandre a été réélu maire pour un troisième mandat par le nouveau conseil municipal. Il a aussi installé ses 21 adjoints »,Ouest-France,‎(lire en ligne, consulté le).
  161. Réélu pour le mandat 2020-2026 :« Conseil municipal du 4 juillet 2020 : Délibération n°C2020-07-067 »[PDF],Délibérations (Ville de Brest), surbrest.fr(consulté le).
  162. « Les sept quartiers de Brest »,La ville de Brest, surbrest.fr(consulté le).
  163. « Les élus de la ville de Brest | Brest métropole », surbrest.fr(consulté le)
  164. « Site officiel du Label Villes et Villages Fleuris », survilles-et-villages-fleuris.com.
  165. « TERRITORIA Observatoire de l'Innovation Publique », surobservatoireterritoria.fr(consulté le)
  166. Ambassade d'Allemagne en France
  167. Ambassade de Norvège en France
  168. Ministère des Affaires Étrangères des Pays-Bas
  169. Ambassade de Roumanie en France
  170. [2]
  171. Legifrance
  172. [3]
  173. [4]
  174. [5]
  175. « https://www.brest.fr/jumelages-et-cooperations/bejaia-3422.html »
  176. abcdefghi etj« https://www.brest.fr/developper-le-territoire/ouvrir-le-territoire-a-linternational/jumelages-et-cooperations-1777.html »
  177. « https://www.brest.fr/jumelages-et-cooperations/cadix-3423.html »
  178. « https://www.brest.fr/jumelages-et-cooperations/constantza-3424.html »
  179. « http://primaria-constanta.ro/docs/default-source/documente-pwpmc/orase-infratite/brest.pdf?sfvrsn=2 »
  180. « https://www.brest.fr/jumelages-et-cooperations/denver-3425.html »
  181. « https://www.brest.fr/jumelages-et-cooperations/dun-laoghaire-3426.html »
  182. « https://www.brest.fr/jumelages-et-cooperations/kiel-3427.html »
  183. « https://www.kiel.de/de/kiel_zukunft/kiel_international/Brest.php »
  184. « https://www.brest.fr/jumelages-et-cooperations/plymouth-3428.html »
  185. « https://www.plymouthherald.co.uk/whats-on/whats-on-news/plymouths-twin-cities-charming-things-3667510 »
  186. « http://www.visitoruk.com/Plymouth/20th-century-T1342.html »
  187. « https://www.brest.fr/jumelages-et-cooperations/sapone-3429.html »
  188. « https://www.brest.fr/jumelages-et-cooperations/tarente-3430.html »
  189. « https://www.brest.fr/jumelages-et-cooperations/yokosuka-3431.html »
  190. « Denver », surBrest.fr(consulté le).
  191. « Jumelage. Le maire de Denver présent à Brest », surLe Télégramme,.
  192. « Cf. page 8 du compte rendu du conseil municipal du 5 octobre 2007 ».
  193. « IPAG », suruniv-brest.fr(consulté le).
  194. « Nos hôpitaux et résidences. », surCHU Brest(consulté le).
  195. « Hôpital d'Instruction des Armées Clermont-Tonnerre HIACT de Brest », surhopital-armees-brest.fr(consulté le).
  196. « Centre de rééducation Mathieu-Donnart. Des projets après la fermeture », surLe Telegramme,(consulté le).
  197. « BANATIC, la base nationale sur l'intercommunalité », surbanatic.interieur.gouv.fr(consulté le).
  198. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  199. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Finistère (29) »,(consulté le).
  200. « Les tonnerres de Brest 2012 : Un rassemblement maritime universel et vivant », surbrest-evenements-nautiques.fr(version du surInternet Archive)
  201. Les Jeudis du Port 2013 :25 ans de passion !, brest.fr
  202. Yann Guénégou, « Les radios à Brest : RCF donne à entendre tout ce qui se passe dans le Finistère », suractu.fr,(consulté le)
  203. « Pages perso Orange - Domaine obselète », surradio-neptune.perso.orange.fr.
  204. « Radio U - 101.1FM Campus Brest », surRadio U.
  205. « CANAL TI ZEF de l'Éducation Populaire par l'audiovisuel », surcanaltizef.infini.fr.
  206. « Crates Brisbane - Investinbrest », surinvestinbrest.com.
  207. « Chiffres CCI Brest ».
  208. « Invest in Brest, BMO ».
  209. « Fab City Global Initiative », surfab.city(consulté le).
  210. abcde etf[6]
  211. « Combien de redevables de l'ISF dans votre ville ».
  212. « Voile: en Bretagne, la Sailing Valley affiche sa soif de conquête », dansLe Point, le 22 octobre 2018, consulté sur www.lepoint.fr le 14 mai 2020
  213. « Brest Métropole, données économiques 2015-2016 ».
  214. Les pôles de compétitivité en France
  215. « Pôle Mer Bretagne ».
  216. « Images & Réseaux : Innovation Numérique - Pôle de Compétitivité », surimages-et-reseaux.com.
  217. « Valorial: food research and innovation cluster », surpole-valorial.fr.
  218. « Technopôle Brest-Iroise - Experts et outils pour vos projets innovants - Nord-Finistère et Brest », surTechnopôle Brest-Iroise - Experts et outils pour vos projets innovants - Nord-Finistère et Brest.
  219. « Article de Sked à l'occasion de la signature de la charte Ya d'ar brezhoneg ».
  220. « Enseignement - Ofis Publik ar Brezhoneg », surbrezhoneg.bzh.
  221. René Couffon, Diocèse de Quimper et Léon,Nouveau répertoire des églises et chapelles, édition 1988,p. 38.
  222. Jean-Louis Auffret,Brest d'hier à demain, Éditions Cloître, mars 2002, Saint-Thonan France,(ISBN 2-910981-65-7), page 45.
  223. Jean-Louis Auffret,Brest d'hier à demain, Éditions Cloître, mars 2002, Saint-Thonan France,(ISBN 2-910981-65-7), page 25.
  224. Église Notre-Dame du Bouguen surwiki-brest.net.
  225. « Le réseau des médiathèques », surBrest.fr(consulté le).
  226. « Brest - Médiathèque. Déménagement XXL », surLe Telegramme,.
  227. « A Brest, un nouveau pôle culturel et commercial aux Capucins »,Le Monde,‎(lire en ligne, consulté le).

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Ouvrages évoquant le « vieux Brest »

[modifier |modifier le code]

Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]

Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]
  • Max Lagarrigue,Comment les Français vivent-ils les bombardements alliés ?, in 99 questions… La France sous l'occupation, Montepellier, CNDP, 2007.
  • AndréCalvès,J'ai essayé de comprendre, Mémoires :1re partie : 1920-1950,(lire en ligne)
    (Une première version a été publiée sous le titreSans bottes ni médailles – Un trotskyste breton dans la guerre, Éditions La Brèche, Paris 1984)

La reconstruction de Brest

[modifier |modifier le code]
v ·m
Région métropolitaine
Anciennes :
Outre-mer(gérées par lepréfet de département)
v ·m
Plus de 140 000 habitantsBrest
Plus de 10 000 habitants
Moins de 10 000 habitants
v ·m
Communes les plus peuplées de larégion Bretagne(plus de 10 000 habitants)
Plus de 100 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 15 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
v ·m
Unités urbaines de plus de 100 000 habitants en 2022
Plus de 10 000 000 habitants
Plus de 1 000 000 habitants
Plus de 500 000 habitants
Plus de 400 000 habitants
Plus de 300 000 habitants
Plus de 200 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
v ·m
Communes de plus de 100 000 habitants, par ordre décroissant
Plus de 2 000 000
Plus de 500 000
Plus de 200 000
Plus de 100 000
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Brest&oldid=230778596 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp