Située au sud de Belley, Brens est entouré par laforêt de Rothonne à l'ouest et par leRhône à l'est. La commune est située dans la zone de délimitation des vins AOC duBugey.
Les limites communales de Brens et celles de ses communes adjacentes.
Au, Brens est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle appartient à l'unité urbaine deBelley, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Belley, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 31 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (66,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35,9 %),terres arables (23,9 %), forêts (17,8 %), zones urbanisées (14,9 %), prairies (3,8 %), eaux continentales[Note 3] (3,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,2 %)[17].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le nom de la localité est attesté sous les formesde Brengo etBrengs en 1339[18],Breins en 1361,ecclesia de Brens vers 1400,Brens en 1444.
D'aprèsErnest Nègre, ce toponyme dériverait de l'anthroponyme germaniqueBeringus[18]. Nous pouvons aussi, et c'est une autre hypothèse, y trouver un toponyme d'origine celtique dérivant deBre- (colline, hauteur)[réf. souhaitée].
La ville bénéficie d'une gare sur laligne de Pressins à Virieu-le-Grand à partir de. Si le trafic voyageur cesse en, le trafic marchandise continue jusqu'en. Bien qu'une grande campagne de travaux ait lieu jusqu'en 2014 et que le trafic ait repris trois ans durant, la ligne révèle malgré tout un état d'usure et de fatigue jugé dangereux par laSNCF etRéseau ferré de France. Faute d'accords financiers, elle est laissée en l'état et progressivement abandonnée[22],[23],[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[27]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[28].
En 2022, la commune comptait 1 117 habitants[Note 5], en évolution de −4,45 % par rapport à 2016 (Ain : +5,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑a etbErnest Nègre - Toponymie générale de la France - Volume 2 - Page 834 -(ISBN2600001336)
↑Guigue, « Les établissements des Templiers et des chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem ou de Malte dans le département de l'Ain »,Revue de la Société littéraire, historique et archéologique du département de l'Ain,,p. 24-25(lire en ligne).
↑M.J. Brossard,Inventaire sommaire des Archives départementales antérieures à 1790 : Ain - Archives ecclésiastiques - Série G & H,(lire en ligne),p. 310-312.