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Brenne (affluent de la Cisse)

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Pour les articles homonymes, voirBrenne.

Brenne
Illustration
La Brenne près deVilledômer.
Caractéristiques
Longueur53,4 km[1]
Bassin463 km2[2]
Bassin collecteurLoire
Débit moyen1,21 m3/s (Villedômer)[2]
Cours
Sourceau lieu-dit le Moulin à Vent
· LocalisationPray
· Altitude127 m
· Coordonnées47° 41′ 10″ N, 1° 07′ 29″ E
ConfluenceCisse
· LocalisationVernou-sur-Brenne
· Altitude50 m
· Coordonnées47° 24′ 26″ N, 0° 50′ 37″ E
Géographie
Principaux affluents
· Rive gaucheGault, Quintaine
· Rive droiteMadelon,Glaise,Rondy,Cousse
Pays traversésDrapeau de la FranceFrance
RégionCentre-Val de Loire
DépartementsIndre-et-Loire,Loir-et-Cher
ArrondissementVendôme,Tours
Principales localitésChâteau-Renault,Vernou-sur-Brenne

Sources :SANDRE :« K48-0310 »,Géoportail,Banque Hydro
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LaBrenne est unerivière française des deuxdépartements d'Indre-et-Loire et deLoir-et-Cher dans larégionCentre-Val de Loire, et unaffluent droit de laCisse donc un sous-affluent de laLoire.

La Brenne a fait l'objet de pollutions répétées depuis 1963, àAuzouer-en-Touraine sur un site classéSeveso 2, repérées et suivies, sanctionnées encore en 2014...

Étymologie

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Elle portait autrefois (sur des cartes desXVIIe et XVIIIe siècles) le nom de Bransle ou Branle.

Hydronyme préceltique berr = bouillonner et suffixe gaulois ona = source, cours d’eau.

Géographie

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Longue de 53,4 kilomètres[1],[note 1], la Brenne prend sa source à 127 mètres d'altitude près du lieu-dit le Moulin à Vent sur lacommune dePray[3].

Elle conflue dans laCisse (rive droite) àVernou-sur-Brenne, à 50 mètres d'altitude, à l'est deVouvray.

Communes et cantons traversés

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Dans les deux départements d'Indre-et-Loire et de Loir-et-Cher, la Brenne traverse les quinze communes[1], dans quatre cantons, de l'amont vers aval, dePray (source),Lancé,Saint-Amand-Longpré,Saint-Gourgon,Villechauve,Authon,Neuville-sur-Brenne,Le Boulay,Château-Renault,Villedômer,Auzouer-en-Touraine,Neuillé-le-Lierre,Reugny,Chançay,Vernou-sur-Brenne (confluence).

Soit en termes de cantons, la Brenne prend source sur lecanton de Selommes, traverse lescanton de Saint-Amand-Longpré,canton de Château-Renault, et conflue sur lecanton de Vouvray, le tout dans les deuxarrondissement de Vendôme etarrondissement de Tours.

Toponymes

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La Brenne a donné sonhydronyme aux deux communes deNeuville-sur-Brenne etVernou-sur-Brenne.

Bassin versant

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La Brenne traverse les quatre zones hydrographiques K485, K486, K487, K488 pour une superficie totale non précisée dans la fiche du SANDRE 2017[note 1], s'étendant sur les départements de Loir-et-Cher et d'Indre-et-Loire.

La superficie du bassin versant de la Brenne est de 463 km2[4] pour un périmètre de 135 km.

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Organisme gestionnaire

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Le syndicat intercommunal de la Brenne et ses affluents est situé à Château-Renault

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Affluents

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La Brenne a douze affluents référencés[1] dont :

Hydrologie

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La Brenne à Villedômer

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La Brenne a une station hydrologique implantée àVilledômer (Bas Villaumauy Amont) code station : K4873120. Pour un bassin versant de 263 km2, à 80 mètres d'altitude, elle permet d'afficher un module 1,21 m3/s sur 47 ans[2].

Débit moyen mensuel (en m3/s)
Station hydrologique : K4873120 - La Brenne à Villedômer (Bas Villaumauy Amont) pour un bassin versant de 263 km2 et à 80 mètres d'altitude[2]
(le 08-02-2014 - données calculées sur 47 ans de 1968 à 2014)
Source :Banque Hydro -Ministère de l'écologie et du développement durable

Étiage

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Concernant l'étiage, ou les basses eaux, leVCN3 lorsqu'une quinquennale sèche s'établit à 0,230 m3/s

Crues

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Concernant lescrues, leQIX 2 est de 24 m3/s, le QIX 5 de 38 m3/s, le QIX 10 de 48 m3/s, le QIX 20 de 57 m3/s, le QIX 50 de 69 m3/s.

De plus, le débit instantané maximal a été de 72,60 m3/s le ce qui en fait un débit d'ordre centennal puisque encore non calculé vu la période d'observation de 47 ans, et le débit journalier maximal a été de 41,60 m3/s le. La hauteur d'eau maximale instantanée a été de 2 080 mm le 24 novembre 1984, soit 2,08 m.

Lame d'eau et débit spécifique

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Lalame d'eau sur lebassin versant s'établit à 146 mm/an et ledébit spécifique ou QSP s'établit à 4,6 l/s/km2.

Aménagements et écologie

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La vallée de la Brenne entreVilledômer etAuzouer-en-Touraine, et le moulin de Courquigny.

État écologique et sanitaire

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La Brenne a été gravement polluée à plusieurs reprises par une usine sise àAuzouer-en-Touraine (aux portes de Château-Renault)[5] :

  • en 1988 une explosion suivie de l'incendie de l'usineProtex (devenue par la suiteSynthron) avaient provoqué une importante pollution de la Brenne et de laCisse, et avaient privé la ville de Tours d'eau potable pendant plusieurs jours ; auparavant de 1963 à 1987, cinquante-six pollutions avaient été relevées sur le site[6].
  • À plusieurs reprises, des avertissements pour non-conformité ont été signifiés par l'administration à cette entreprise (stockage de déchets dangereux sans précautions adaptées, sacs éventrés, sols recouverts de produits chimiques, etc.).
  • En juillet 2004, le rejet d'eaux souillées par cette même usine (classéeSeveso 2), a provoqué une pollution sur près de 5 km. Défendue par lecabinet Huglo-Lepage[7],[8], elle a été condamnée à 300 000 euros d'amende au pénal et au civil en juillet 2008[9]. Ce jugement du tribunal de grande instance de Tours du 24 juillet 2008 est historique en droit de l'environnement puisqu'il reconnait la possibilité de demander réparation dupréjudice écologique pur, c'est-à-dire celui « causé directement à l’environnement », après la recevabilité de l’action civile des associations et indépendamment des préjudices économiques éventuels[10].
  • Elle demeure sous étroite surveillance des services de l'État en raison de sa situation[11].
  • Suspectant une pollution des nappes, le préfet interdit l'utilisation de l'eau de nappe autour de l'entreprise[12], diligente une perquisition hors normes[13], bloque le fonctionnement d'ateliers jugé dangereux[14].
  • Décembre 2009 : à la suite de l'ouverture d'une information judiciaire, une soixantaine de gendarmes, inspecteurs du travail, de la Drire, de la Cram, de l'office de lutte contre les atteintes à l'environnement, investissent le site Synthron d'Auzouer pour une importante perquisition de plusieurs jours. Puis devant la gravité des faits le tribunal de Tours s'est dessaisi du dossier au profit du Pôle santé publique du Tribunal de Paris[15].
  • Mars 2011, la justice reprend la main et met en examen comme personne morale la société Synthron et aussi son PDG Robert Moor pour manquements à la sécurité dans l'usine d'Auzouer-en-Touraine (« mise en danger délibérée » d'autrui, « poursuite d'exploitation non conforme », « exploitation d'une installation classée non conforme à l'autorisation » et « non-déclaration d'incident », selon le parquet de Paris). Première fois que M. Moor était poursuivi à titre personnel. Par ailleurs, une information judiciaire a été simultanément ouverte au Tribunal de grande instance de Paris, pour « mise en danger de la vie d'autrui », « exploitation non conforme », « non déclaration d'accident ou d'incident dans une installation classée »)[16].
  • Septembre 2014 : Robert Moor, le P-DG du groupe Protex, dont fait partie l’usine Synthron d’Auzouer-en-Touraine, est condamné à six mois avec sursis par la31e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris. Robert Moor a été condamné à six mois de prison avec sursis, 30 000 € d'amende pour les délits et 10 500 € pour les contraventions. La société Synthron écope de 250 000 € d'amende pour les délits et 52 500 € pour les contraventions[15].
  • Octobre 2014 : Interrogé, Robert Moor, 84 ans, répond qu'il ne voit pas pourquoi sa condamnation l'empêcherait de continuer[17]...

La succession d'accidents survenus dans l'usine Synthron du groupe Protex est répertoriée dans la base officielle du ministère chargé des risques technnologiques(base ARIA), notamment :

  • Février 2003 : pollution de la rivière à la suite d'une mauvaise manipulation
  • Décembre 2003 : explosion suivie d'un incendie se produit dans le laboratoire situé dans un bâtiment de 4 étages
  • Janvier 2004 : pollution de la rivière après inondation partielle du site
  • Juillet 2004 : pollution grave de la rivière (sept fois le seuil autorisé en phénols)

Voir aussi

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Bibliographie

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  • ThierryMoreau et JackChampion,Étude globale de la Brenne et de ses affluents., Auzouer-en-Touraine, Comité Départemental de Protection de la Nature et de l’Environnement - Syndicat intercommunal pour l’entretien et l’aménagement de la Brenne et de ses affluents,, 88 p.(lire en ligne[PDF]).

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Notes et références

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Notes

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  1. a etbil faut noter que pour leSANDRE 2017 la fiche K48-0310 reste bloquée à 14 % sans afficher les affluents ni l'occupation du bassin versant : constaté le dimanche 19 mars 2017 à 13h15
  2. rd pourrive droite et rg pourrive gauche

Références

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  1. abc etdSandre, « Fiche cours d'eau - La Brenne (K48-0310) »(consulté le)
  2. abc etdBanque Hydro -Ministère de l'Écologie, « Synthèse de la Banque Hydro - La Brenne à Villedômer (Bas Villaumauy Amont) (K4873120) »(consulté le)
  3. Géoportail -IGN, « Géoportail »(consulté le)
  4. « etude globale de la brenne et de ses affluents »,(consulté le)
  5. CamilleCruz, « Synthron, l’AZF de », surChâteau-Renault(consulté le)
  6. Ouvrièreno 1824 du 18 juillet 2003
  7. Source : NRCO
  8. Source : Canard Enchaine 4 octobre 2010
  9. Communiqué Usine Nouvelle
  10. « Une nouvelle réparation du préjudice écologique par le juge du fond. - (à propos du jugement du TGI de Tours, 24 juill. 2008,no 1747 D) - Etude par Mathilde BOUTONNET maître de conférences en droit privéuniversité de Rennes I(laboratoire IODE, UMR CNRS 6262) - Environnement », surwww.lexisnexis.fr(consulté le)
  11. Préfecture d'Indre-et-Loire
  12. Arrêté du Préfet d'Indre-et-Loire
  13. Perquisition de masse de Synthron (Dèc. 2009)
  14. Interdictions prononcées (janvier 2010)
  15. a etb« Le P-DG de Synthron écope de six mois avec sursis », surwww.lanouvellerepublique.fr(consulté le)
  16. Dépêche AFP (Mars 2011)
  17. « Robert Moor (Synthron) : " Je suis à la barre et j'y reste " », surwww.lanouvellerepublique.fr(consulté le)
v ·m
Affluents et (sous-affluents) de laLoire
de 300 à 500 km
Rive droite
Rive gauche
de 100 à 299,99 km
Rive droite
Rive gauche
de 50 à 99,99 km
Rive droite
Rive gauche
de 30 à 49,99 km
de 10 à 29,99 km
< à 10 km
Les sous-affluents de laLoire sont indiqués entre-parenthèses.
v ·m
Cours d’eau principaux desbassins versants Loire-Bretagne
Allier - Loire Amont
Loire Moyenne
Maine - Mayenne - Sarthe - Loir
Vienne et Creuse
Loire aval et côtiers vendéens
Vilaine et côtiers bretons
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