Le relief de la commune forme un plan incliné vers le sud-est, les altitudes variant entre 66 mètres (au nord-ouest dufinage communal, près de Mané er Groëz, et leniveau de la mer atteint dans l'angle sud-est du territoire communal, là où leLoc'h quitte le territoire communal au niveau du pont ferroviaire de Toul er Goug. Le bourg est vers 50 mètres d'altitude, excentré dans la partie est de la commune.
Le territoire communal a la forme d'un grand rectangle dont la longueur est dans le sens nord-sud. Il est limité à l'est par leLoc'h (partieamont de la Rivière d'Auray), qui sert de limite communale avecPluneret, et sonaffluent derive droite le Ruisseau de Pont-Christ, qui sépare Brech dePluvigner côté nord. À l'est de la commune, le Ruisseau de Tréavrec (affluent du Ruisseau de Kerlino) sépare Brech deLandaul et le Ruisseau de l'Étang du Crannic, qui alimente l'Étang du Crannic ; c'est aussi un affluent du Ruisseau du Moulin de Cochelin, tous les deux servant un temps de limite communale avecLocoal-Mendon : ces modestes cours d'eau se jetant dans l'extrême-nord-est de laRivière d'Étel. La vallée du Loc'h présente un relief rocheux assez accidenté par endroits, présentant un dénivelé de près d'une trentaine de mètres, notamment vers Tréauray.
La vallée du Loc'h au niveau de la commune de Brech
Le Loc'h aux environs du moulin de Treuroux.
Le Loc'h aux environs du moulin de Treuroux.
La "pierre branlante" de Brech, près de Tréauray.
La vallée du Loc'h aux environs du moulin d'Estaing.
La commune de Brech présente un paysage agraire traditionnel debocage avec unhabitat dispersé en de nombreux écarts formées de hameaux (dénommés villages) et fermes isolées. Mais ce paysage a été fortement modifié depuis la seconde moitié duXXe siècle par lapériurbanisation , notamment dans la partie sud-est de la commune, autour de la Chartreuse d'Auray (l'agglomération d'Auray déborde côté nord au-delà de la voie ferrée qui sert à cet endroit de limite communale) dans les quartiers de Kerlois, Kerblois et Kerberluet et côté ouest (Quartier de la Paix, Toul Chignanet, Léaulet). Dans une moindre mesure, la périurbanisation concerne aussi les alentours du bourg de Brech. Larurbanisation concerne plusieurs hameaux qui ont beaucoup grossi par la création de lotissements ou de maisons individuelles à leur périphérie, comme Bonerfaven. Lann Palvern, Lannerheü, ou des créations de lotissements ex nihilo, sans hameau préexistant, comme à Corn er Hoët, lotissement constitué de vastes parcelles constituant un cadre de vie agréable (menacé par les nouvelles dispositions duPlan local d'urbanisme selon des résidants)[1]. Les parties nord et nord-ouest du territoire communal ont davantage conservé leur caractère rural traditionnel, comme ceux de Trévec, Calan, Kerguibran, etc.., ou encore celui de Saint-Dégan, situé, lui, au sud-est du bourg, à proximité de la vallée du Loc'h.
Parc du domaine de Corn er Hoët : murets séparant les parcelles.
Le territoire communal est traversé par plusieurs voies ferrées, principalement celle deParis-Montparnasse à Quimper, mais aussi laligne d'Auray à Pontivy d'une part, laLigne d'Auray à Quiberon d'autre part, qui s'embranchent sur la ligne principale et s'en séparent sur le territoire de Brech. La gare d'Auray était même située sur le territoire de Brech avant les modifications territoriales survenues en 1864 ; elle reste limitrophe de Brech désormais.
Lavoie expressRN 165, de Nantes et Vannes à Lorient et Quimper, traverse la partie sud-ouest de la commune, qui est desservie par l'échangeur n°34, dit de Kerstran, au niveau duquel s'embranche la RD 768 (ancienneRoute nationale 168), qui traverse la commune en passant à l'ouest du bourg et continue en direction de Pluvigner,Baud etPontivy.
La zone d'activités industrielles et commerciales de Kerstran s'est développée aux alentours de cet échangeur.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[3]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Intérieur », exposée à un climat médian, à dominante océanique[4].
Il existe de nombreux écarts et lieux-dits dont la plupart sont habités. Saint-Dégan (Saint-Dégan (en1427),Cendegan (en1815),Saint-Dégan (en1839) est le plus vaste hameau de la commune de Brec'h, peut-être fondé, auVIe siècle, parsaint Dégan[9], disciple de saintPétroc de Bodmin (ou saint Perreux, Perec ou Pereg en breton). AuXVe siècle Cendegan est unefrairie, sous le patronage desaint Laurent. (Il est mentionné, une ancienne chapelle Saint-Laurent datant de 1890)
Au, Brech est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine d'Auray[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant trois communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[11],[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[13],[14].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[15]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (34,9 %),terres arables (31,2 %), forêts (16,8 %), zones urbanisées (6,6 %), prairies (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,5 %), eaux continentales[Note 4] (1,4 %), zones humides côtières (1 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Deuxdolmens ruinés se trouvent sur le territoire communal, l'un à Kerhouarin, l'autre à Brégoarn. Unlec'h, christianisé par des gravures, se trouve à Saint-Dégan, où il sert de pilier d'angle à un bâtiment[18].
Un dépôt gaulois a été mis au jour en 1888 près du village de Guervec. Daté duIer siècle av. J.-C., le dépôt, attribué auxVénètes, contient un ensemble de petitsbillons armoricains et d'objets de parure en pâte de verre polychrome et métallique, en bronze et en or[19].
Lavoie romaine allant de Vannes à Quimper passait par Saint-Dégan, puis au nord de la Villeneuve et au sud de l'étang du Crannic[20].
Le futur ducJean de Montfort[22] triomphe de son rivalCharles de Blois. Celui-ci est tué, tandis que son second, le chevalierBertrand Du Guesclin, est fait prisonnier. Cette victoire met fin à laguerre de Succession de Bretagne.Jean de Montfort, désormaisJean IV de Bretagne, fonda le une chapelle, nommée "Saint-Michel-du-Champ", dotée de 8chapelains (leur cédant notamment pour leur entretien lachâtellenie deLanvaux), à l'endroit où s'étaient déroulés les combats, « afin d'importer la miséricorde de Dieu pour ceux qui avaient perdu la vie ». Cette chapelle était aussi destinée à accueillir les assemblées de l'Ordre de l'Hermine, qu'il créa alors[23]. Le ducFrançois II donna en 1480 la capelle et l'établissement religieux aux Chartreux ; il prit alors le nom de "Chartreuse d'Auray".
La paroisse, qui dépendait dudoyenné dePou-Belz, faisait partie des relais mentionné en 1648 sur la carte des chemins deSaint-Jacques-de-Compostelle. Elle possédait 11 chapelles (Notre-Dame-des-Fleurs (dans le bourg), Saint-Jacques (proche du bourg), Sainte-Marie-Madeleine, Saint-Goal (hameau de Calan), Saint-Laurent (à Saint-Dégan), Saint-Clément (près de Kerhouarin), Notre-Dame-de-Grâces ( à Tréavrec), Saint-Quirin (à Saint-Guérin), Saint-Pierre-et-Saint-Paul (près de Brégoarn) et Saint-Cado (au Reclus, désormais en Auray) qui, avec l'église paroissiale, constituaient les 12frairies de la paroisse ; celle-ci possédait aussi 6chapellenies (Saint-Sébastien, Saint-Jacques, Saint-Laurent, Saint-Joseph, Saint-Julien et Saint-Jean)[20].
« Brech ; sur une hauteur ; à 4lieues à l'Ouest-Nord-Ouest deVannes, sonévêché ; à 22 lieues ½ de Rennes et à 1 lieue ¼ d'Auray, sasubdélégation et sonressort. On y compte2 200 communiants[Note 5]. Lacure est à l'Ordinaire ; le Roi est leseigneur de laparoisse. Son territoire, couvert de bois, est divisé en vallons et collines. On y voit des terres fertiles enfroment,seigle et menus grains, des prairies et des landes[23]. »
Jean-Pierre Thorin, curé de Brech depuis 1751 prêta d'abord le serment de fidélité à laConstitution civile du clergé en septembre 1792, puis il se rétracta, devenant doncprêtre réfractaire ; il fut alors emprisonné jusqu'en décembre 1796[25].
Jean-Louis Béard, maire de Brech depuis 1796, signale aux autorités l'existence àLandaul d'une auberge mal famée, fréquente par Joachim Kermorvant, ditMarmousse, originaire de Kerguengoch en Brech, qui se qualifie de "chef de légion de l'armée catholique" et qui serait en relation avecGeorges Cadoudal ; il fut amnistié en 1802[26].
Bonaparte, alorsPremier Consul, demande le 15 prairial an XI ( à son ministre de la justiceRégnier de demander des renseignements sur les maires et curés de Brech et des communes voisines, « ainsi que sur la situation de l'esprit public de ces communes et ceux des habitants qui pourraient être soupçonnés » de correspondre avecGeorges Cadoudal[27].
En 1808 lecuré d'Auray, Albert Deshayes, rachète la Chartreuse, qui devint une maison de retraite pour lesSœurs de la Sagesse et une institution accueillant des sourdes-muettes[25].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Brech en 1843 :
« Brech, commune formée de l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'huisuccursale ; chef-lieu de perception. (...) Principaux villages : Kergoarec, le Boulat, Pengal, le Haut et le Bas-Kerguiberon, Lesclus, Kerlan, Kerdréan, Talhouet, la Madelaine (chapelle), le Grand et le Peti-Bezit, Kerliguen, le Rozo, Saint-Pierre et Saint-Paul (chapelles), la Chartreuse, Kermoëlo, le Granic, Cendegan (chapelle), Saint-Jacques (chapelle), Saint-Quirin, le Parco. Superficie totale ;4 439 hectares 58 ares, dont (...) terres labourables1 635 ha, prés et pâturages 472 ha, bois 166 ha, Landes et incultes2 033 ha (...) Il y a foire à Saint-Quirin le 24 mars, le lundi qui suit le premier dimanche de mai. Géologie : dans presque toute la commune constitutiongranitique. On parle lebreton[28]. »
LeConseil municipal d'Auray demande dans une délibération en date du l'annexion à Auray d'une partie du territoire des communes de Brech et dePluneret, arguant : « La ville d'Auray n'a pour ainsi dire aucun territoire. Une partie de son agglomération est située en Brech et se trouve comprise dans lecanton de Pluvigner ; c'est là qu'est située la station des deux chemins de fer improprement appelée jusqu'à ce jourgare d'Auray. Du côté deSaint-Goustan, une partie du faubourg dépend de la commune de Pluneret »[29]. Le Conseil général approuva l'annexion en 1864 à Auray « de la gare dite Gare d'Auray, sise sur la commune de Brech, ainsi que de la section entière de cette dernière commune, comprise entre la ville d'Auray et le chemin de fer, à partir du viaduc de Kermadio jusqu'en face de laChartreuse et se dirigeant de là vers la commune deCrach, en englobant les villages de Kerperdrix, de Kerudo, de la partie du village de Kerbois, située en Brech, et les villages de la Ville-Neuve, de Kerléano, jusqu'à la limite de la commune de Crach, et de toute la partie de Pluneret agglomérée au faubourg de Saint-Goustan jusqu'à la route de Sainte-Anne »[30].
Une épidémie dedysenterie fit 30 malades (dont 15 moururent) à Brech en 1876. Le docteur Alfred Fouquet explique la propagation de la maladie par les conditions de vie déplorables des habitants de la région qui « ne prennent absolument aucun soin, soit de leur propreté, soit de celle de leurs maisons. Ils jettent les selles des malades devant leur porte et parfois les vident dans la maison même, au milieu des cochons et des poulets, au milieu desquels ils grouillent. (...) Ils se refusent d'ailleurs à prendre aucun médicament »[31].
En 1919 à l'école des filles les classes sont obscures, exigües et surchargées ; une cloison de carton sépare les classes, « les leçons faites dans l'une s'entendent dans les autres (...) Le matériel scolaire est dans un état de vétusté sans nom et manque en partie »[36].
Brec'h, en breton, signifie « mont ». Il se retrouve aussi sous une forme diminuéeBre- comme à Brelevenez ainsi que dans de nombreux autrestoponymes[réf. souhaitée].
En français le nom de la commune s'écrit Brech ou Brec'h, même si la dénomination de la commune est Brech d'un point de vue administratif (tel que répertorié par le Code officiel géographique de l'Insee[39]). Il se prononce « brèque »[40].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[44].
En 2022, la commune comptait 7 057 habitants[Note 14], en évolution de +6,36 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
À la rentrée2016, 114 élèves étaient scolarisés dans la filière bilingue publique de l'école Pont-Douar (soit 23,4 % des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[47].
Église paroissiale Saint-André (XIIe – XIXe siècle). Leclocher date de 1896. À l'intérieur, lanefromane à trois vaisseaux, longue de 5travées, plus une travée de croisée, est couverte de charpente. Elle ouvre sur les bas-côtés par desarcs deplein cintre à double rouleaux retombant sur des piles carrées accolées de colonnes engagées àchapiteaux sous la face interne de l'arc. La croisée est marquée par un arc d'un diamètre supérieur, sans accentuation. Les 24 chapiteaux romans sont majoritairement sculptés de décors végétaux, de têtes d'animaux, de masques organisés sur lemodèle corinthien[48]. L'un d'eux est orné de deux bustes portés par un socle mouluré inspiré des modèles antiques. Un autre chapiteau se détache de la série très homogène : il est sculpté de personnages en pieds très stylisés (corps plat d’où sortent deux petites jambes, tête ovoïde) avec une facture très différente. La netteté du modelé des chapiteaux pourrait laisser supposer une forte restauration auXIXe siècle, si ce n'est une recréation à partir de modèles romans[49]. Lechœur àchevet plat date duXVIe siècle et est occupé par un grandretable . Lesbas-côtés ont été reconstruits auXVIIIe siècle[50],[51].
Lachartreuse d'Auray construite en 1382 en mémoire des morts de labataille d'Auray ; elle abrite la chapelle sépulcrale, inaugurée en 1829,qui conserve la mémoire des royalistes jugés et fusillés entre le et le à quelques mètres de là, sur les bords du Loc'h.
Lachapelle Saint-Guérin ou Saint-Quirin, située dans le village de Saint-Guérin, construite auXVIIe siècle ; cette ancienne chapelle seigneuriale dépendait de la seigneurie de Kérivalan qui était la propriété de lafamille de Robien (les armes de Sébastien de Robien sont sur le pignon ouest de la chapelle)[53].
La chapelle Saint-Goal (Calan), construite auXVIIIe siècle.
La chapelle Notre-Dame-des-Fleurs (bourg de Brec'h). Cette chapelle duXVIIIe siècle, est un lieu de pèlerinage important au moment du pardon du Printemps. À l’intérieur de la chapelle, Notre-Dame-des-Fleurs est représentée au milieu duretable auxpilastres cannelés.
La chapelle Notre-Dame-de-la-Route (Kervalh) construite en1963 avec des pierres récupérées dans des chapelles ruinées (Saint-Paul, Saint-Pierre de Brégoharn et la chapelle de la Madeleine) ; de style moderne avec son architecture anguleuse caractéristique de l'après-guerre, elle est située dans le village de Mané-Salut.
Chapelle Notre-Dame de la Route : vue extérieure d'ensemble.
Chapelle Notre-Dame de la Route : vue extérieure d'ensemble.
Chapelle Notre-Dame de la Route : vue intérieure d'ensemble.
Brech, dans ses divers hameaux (notamment Saint-Dégan[54], Saint-Guérin[55]) possède de nombreuses maisons rurales anciennes, notamment deschaumières. Des manoirs comme ceux de Kervivalan et la Villeneuve sont des sièges d'anciennes seigneuries.
Chaumière près de Saint-Quirin (hameau de Saint-Guérin).
L'Écomusée de Saint-Dégan[56], dit aussi « Écomusée du Pays d'Auray », retrace la vie rurale de la commune et de la vie en Bretagne autrefois. Situé au cœur du village de Saint-Dégan, l'écomusée se compose d'unechaumière duXVIIe siècle, d'unelongère duXIXe siècle avec ses dépendances, d'un four à pain, etc.
Unverger conservatoire de 6 hectares, dominant la vallée du Loc'h, a été acquis en 1992 par leConseil général du Morbihan. Un parcours pédagogique le long du Loc’h, « le circuit de l’eau », ainsi qu'un rucher pédagogique ont été aussi créés[57].
Le verger conservatoire de Saint-Dégan présentant plus de 200 variétés de pommes à cidre, et d’autres arbres fruitiers (poires, fruits à noyau).
Le Champ des Martyrs où de nombreux chouans et émigrés qui avaient participé à l'expédition de Quiberon ont été fusillés en aout 1795 par les troupes républicaines du général Hoche, et enterrés. Leurs ossements se trouvent aujourd’hui dans le mausolée de La Chartreuse.
Il n'est pas possible de faire le tour du Loc'h, une partie des berges étant propriété privée du « Domaine de Mane Er Hoët ».
Le Domaine de Mane er Hoët est très anciennement occupé ; des vestigesgallo-romains furent trouvés et sont actuellement exposés aumusée de Vannes. Il existe aussi au sein de cette propriété un des derniers chemins creux du Morbihan dont on suppose qu'il suit le tracé d'une des anciennesvoies romaines. Le parc possède une grande variété d'essences typiques de la région. Il est quadrillé par de nombreux murs balisant les anciennes parcelles dont certains remontent à 500 ans. Le Domaine de Mané er Hoët n'est pas ouvert au public.
Brec'h propose une aire de camping-cars à l'entrée du bourg en venant de Corn Er Hoët. On y trouve un point d'eau et un petit panorama sur l'étang du Pont Douar.
On trouve au bourg de Brec'h quelques lieux publics : une boulangerie qui est présente à Brec'h depuis 105 ans (où les générations d'une famille de boulangers se succèdent), deux bars, le Moana et le bar breton, la médiathèque, ainsi qu'un cabinet de kinésithérapie.
Une aire de pique-nique est située à Kérivallan, sur la D 768 qui relie Auray et Pluvigner.
Georges Cadoudal (1771-1804), figure de la chouannerie en Bretagne. Il naquit et vécut au manoir de Kerléano (à l'époque, hameau de la commune de Brech ; désormais dans celle d'Auray).
Mike Birch (1931-2022), navigateur canadien, a vécu dans le village et s'y est éteint.
Si la commune de Brec'h ne possède pas d'armoiries en propre, l'armorial de Bretagne mentionne un seigneur de Brec'h portant les suivantes :« Ecartelé de d'or et de gueules, à la bordure engrélée, de l'un en l'autre »
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Auray comprend une ville-centre et deux communes de banlieue.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑François Robic, né le à Brech, décédé le à Penhoët en Brech.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Jean-Michel Auffret, né le à Brech, décédé le à Brech. NoticeMaitron :[1]
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Autres toponymies apparentées à Saint-Dégan, en Bretagne : Lannegant (= « ermitage de Degan »),Lanrivain (22480). Et un hameau de la commune deGuégon(56120) nommé Bodegon
↑Gildas Salaün, "Les trésors monétaires médiévaux", in "Trésors enfouis de l'âge du fer à la Révolution", Musée d'Histoire et d'Archéologie de Vannes, éditions Locus Solus, 2013,(ISBN978-2-36833-016-6).
↑les historiens le désignent sous les noms de « Jean II » ou « Jean IV »
↑Émile Sageret,Le Morbihan et la chouannerie morbihannaise sous le Consulat. : Tome 3, Paris, A. Picard et fils, 1910-1918(lire en ligne), pages 391 et 392.
↑Morbihan. Conseil général, « Projet d'annexion à la commune d'Auray de parties des communes de Brech et de Pluneret »,Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan,, pages 50 et 51(lire en ligne, consulté le).
↑Morbihan. Conseil général, « Projet d'annexion à la commune d'Auray de parties des communes de Brech et de Pluneret »,Rapports du Préfet et délibérations du Conseil général / Conseil général du Morbihan,, pages 132 et 133(lire en ligne, consulté le).