De haut en bas, de gauche à droite: vue aérienne de Bram, une des rues du village circulaire, l'ancien pigeonnier duchâteau de Lordat, le port sur leCanal du Midi.
Bram est une commune rurale qui compte 3 252 habitants en 2022, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle appartient à l'unité urbaine de Bram et fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne. Ses habitantssont appelés les Bramais ou Bramaises.
Le ruisseau de la Preuille, d'une longueur totale de 16,2 km, prend sa source dans la commune deLa Cassaigne et s'écoule vers l'est puis se réoriente vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans lecanal du Midi sur le territoire communal, après avoir traversé5 communes[11].
Au, Bram est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle appartient à l'unité urbaine de Bram, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[19],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carcassonne, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (58,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,2 %), zones urbanisées (10,2 %), mines, décharges et chantiers (3,4 %),eaux continentales[Note 2] (3,4 %), cultures permanentes (1,7 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Elle dispose d'un échangeur22 sur l'autoroute A61. L'accès se fait également par les départementales 33, 6113 (ancienneroute nationale 113) et 4 (intitulée à l'origine, « de Mirepoix au canal des Deux-Mers en passant par Bram »). Elle est desservie en autocars par laligne B « Carcassonne - Bram » de la régie des Transports deCarcassonne Agglo[23] et la ligne 411, soutenue par la région Occitanie, effectuant la liaison « Bram - Limoux ». Deux aires de covoiturages sont disponibles sur la commune. Une depuis 2019, à proximité de l'autoroute et des points de fort trafic, et à l'entrée Est en bordure du rond-point de « la Gabache » depuis janvier 2024[24]. Une aire d'accueil pour les campings-cars et les vans existe depuis novembre 2021 près du lac de Buzerens[25].
Elle possède unegare desservie par lesTER Occitanie faisant la liaison de la ligne 10 entre Toulouse et Narbonne. Quatrepassages à niveau sont situés sur son territoire. Bram fut desservie entre 1905 et 1933 par trois lignes destramways de l'Aude.
La ville dispose de plusieurs espaces verts, naturels et d'agrément dont :
le jardin public, proche de la gare ;
le parc des Essarts, domaine boisé de plus de deux hectares, situé en centre-ville, abrite un arboretum présenté sous la forme d'un « Chemin du Patrimoine Végétal », une signalétique qui recense et met en valeur, à partir d'une étude menée par l'ONF, dix-neufs arbres et arbustes remarquables situés au cœur du parc, agrémentée d'un reportage photographique réalisé par les élèves du collège Saint-Exupéry et du conseil municipal des jeunes, mettant à l'honneur les richesses botaniques du parc sous forme poétique par plusieurs panneaux explicatifs[31] ;
le lac de Buzerens, ancienne gravière reconvertie en base de loisirs, équipée d'untéléski nautique ;
le lac du Cap de porc, ancienne gravière, où la baignade est interdite, reconvertie pour la pèche ;
Bram possède deux fleurs, obtenues en 2013 et 2024, en tant queville fleurie, décernée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France[33],[34].
Depuis 2021, la commune dans le cadre de l'opération « Une naissance, Un arbre » a planté 22 arbustes, près du lac de Buzerens, choisis parmi les espèces suivantes: Savonnier, Tulipier de Virginie, Érable de Montpellier, Micocoulier et Tilleul[35].
Le parc des Essarts situé en centre-ville.
Le téléski nautique du lac de Buzerens.
La base de loisirs de Buzerens, et sa plage, implantée sur une ancienne gravière.
Le jardin public et son monument aux morts.
Les cèdres du parc des Essarts, vus depuis l'avenue Charles de Gaulle.
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par lerisque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de la Preuille, leFresquel et lecanal du Midi. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 2000 et 2009[38],[36].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bram.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 556 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1556 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[39],[Carte 3].
Carte de la ZNIEFF detype 1 localisée sur la commune.
L’inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF detype 1[Note 3] est recensée sur la commune[41] :
Durant l'antiquité, la localité est fondée par lesVolques Tectosages qui occupent la région. Elle se dénommait alorsEburomagos,magos signifiant en gaulois, la plaine, l'esplanade ou le terrain servant de marché eteburo, l'if. Ce nom peut donc se traduire par « Marché de l'If ». Le nom actuel de l'agglomération, Bram, peut provenir de la contraction de cette ancienne appellation celtique.
LeVicusEburomagus est attesté auIVe siècle et figure sous ce nom sur latable de Peutinger[46]. Le village était situé à un carrefour de lavoie d'Aquitaine. Il y existait un important marché de vins et des ateliers de poteries connus pour leur céramique sigillée à vernis rouge. Les fouilles ont révélé un théâtre, un temple et des thermes. L'administration était entre les mains de troismagistri vici[47],[48].
En 333, l'anonyme de Bordeaux, sur la route de Jérusalem, s'y arrête et note l'étape commeVicus Hebromago.
Lors de lacroisade des albigeois, l'armée croisée conduite parSimon de Montfort prendCarcassonne en 1209. Elle est venue punir les hérétiquescathares. Les seigneurs occitans résistent et l'un d'eux, Giraud de Pépieux, punit deux chevaliers croisés en leur faisant crever les yeux. Peu après, début 1210, l'ost croisé prend d'assaut la petite ville de Bram qui a refusé d'ouvrir ses portes. Simon de Montfort ordonne que soient arrachés le nez et les yeux des survivants, en représailles. Un seul n'est qu'éborgné : il servira de guide aux autres[49], pour conduire ses compagnons jusqu'àLastours afin d'avertir les défenseurs de ce qu'il encourent s'ils ne se rendent pas[50]. Après cet épisode, Simon de Montfort laissa la ville en fief à l'un de ses compagnons :Alain de Roucy. Après la croisade le comte de Toulouse reprit son pouvoir et le confia àOlivier de Termes, lequel vendit ses droits à Pierre III de Voisins. Lafamille de Voisins possédera la baronnie duXIIe siècle auXVIe siècle.
Les plaques portant les noms des lieux assiégés et la date de leur chutes dont celui de Bram, visibles auMémorial Cathare érigé sur le site de la commune desCassés.
Le village s'est développé de manière concentrique autour duchâteau sur motte[51] où se situe depuis leXIIIe siècle l'église Saints-Julien-et-Basilisse. Celui ci s'est ensuite déporté hors du village libérant la place centrale. Aubas Moyen Âge se construit une nouvelle ceinture de fortifications, protégées à l'extérieur par des fossés alimentés par une dérivation de la Preuilhe. Le dernier vestige du château médiéval était une tour servant de prison qui existait encore auXVIIIe siècle.
En 1582, le village et le château sont pris aux huguenots qui tentent vainement de contenir le siège entrepris par les catholiques de la Ligue. C'est dans ce contexte que Paul-Jacques deLordat, seigneur de Prunet (Arzens), dont la famille est originaire ducomté de Foix, achète par contrat la baronnie de Bram le, à lafamille de Bernuy, par l'intermédiaire d'Aldonce de Bernuy (1545-1612). Elle comprenait les paroisses de Bram, Buzarens, Villarzens etVillesiscle, sur laquelle fut transféré en 1719, le titre de baronnie desÉtats de Languedoc rattaché à la terre deClermont-Lodève. Lechâteau actuel fut construit par Louis de Lordat, au début duXVIIIe siècle. Cette famille conservera sondroit seigneurial jusqu'à la Révolution[52],[53].
Jean de Bernuy (1475-1540) qui posséda la baronnie de Bram avant que sa petite-fille, Aldonce (1545-1612) ne la cède à Paul-Jacques de Lordat.
Le baron Paul-Jacques de Lordat (1554-1635) fondateur de la branche de Bram.
Jean de Lordat (1590-1681) baron de Bram, page d'Henry IV et de Louis XIII, maréchal de camp, gouverneur de la Cité de Carcassonne.
Le roiLouis XIII, passa une nuit au village le accompagné ducardinal Richelieu. Sa présence est attestée par une pierre gravée (inscrite aux monuments historiques par arrêté du) portant une inscription visible sur un mur, et quelques mètres plus loin, par un cartouche sculpté sur la façade de l'ancienne boulangerie du « château de la Baronnerie » située dans la rue qui porte son nom. Dix jours plus tard, à Toulouse (auCapitole), il assiste à l'exécution du ducHenri II de Montmorency, vaincu à Castelnaudary en septembre. En 1636, il accorde à la ville la permission de tenir un marché hebdomadaire le mercredi, ainsi que quatre foires annuelles (Jour de l'An, le 23 février, le jour de la Pentecôte et le 10 août)[54],[55].
Cartel apposé rue Louis-XIII devant l'inscription indiquant son passage en 1632.
Cartouche visible sur la façade de l'ancienne boulangerie où résida le roi Louis XIII lors de son passage en 1632.
Durant la Seconde Guerre mondiale, uncamp d'internement français, dit « camp du Pigné », est implanté en zone limitrophe entre les communes de Bram et deMontréal, près de laligne de Bram à Belvèze, allant jusqu'àLavelanet. Actif de 1939 à 1941, entre 15 000 et 18 000 personnes y auront été internées[56], principalement des exilés espagnols de laRetirada[57],[58].
Les 24 et 26 août 1942, 159 juifs dont21 enfants, résidant dans l'Aude, furent raflés sur ordre du gouvernement de Vichy et livrés aux nazis. Ils furent déportés de la gare de Bram vers lecamp d'extermination d'Auschwitz. Une stèle installée devant le parvis rappelle cet épisode tragique de l'Histoire[59].
Mémorial de laRetirada situé sur le territoire limitrophe de la commune de Montréal d'Aude.
Sur le rond-point de laRetirada, la sculpture d'Andres Blume (2004) symbolisant les grilles du camp de Pigné.
Le, Gisèle et Germain Lyon, résidents de Bram, font partie, avec quatre membres de leur famille, des86 victimes de l'attentat terroriste perpétré à Nice sur la promenade des Anglais. Leurs noms figurent sur le monument aux morts de la commune et sur la stèle se trouvant sur le « parvis de la laïcité » créé devant l'hôtel de ville ainsi que sur leMémorial des victimes de l'attentat du 14 juillet 2016 à Nice. La plaque commémorative est illustrée d'uneMarianne dessinée spécialement par Benjamin Régnier, qui a ému la France avec sa « Marianne en pleurs » créée au lendemain de l'attentat du Bataclan[60].
La mairie était située avec l'école dans le village circulaire, rue Alazaïs Raseire, jusqu'au début des années 1950. Époque où un nouvel hôtel de ville fut construit à quelques mètres de cet endroit, en bordure de la voie ferrée, sur un emplacement symbolique, face à l'ancienne entrée duchâteau de Lordat où furent brûlés le 22frimaire de l'an II, les titres féodaux de la famille de Lordat en présence de la garde nationale et des élus[63].
D'anciens maires sont honorés par une rue portant leurs noms. Il s'agit de Jacques Viroligier (1854 à 1855), Charles de Lordat (1868 à 1870 - 1871 à 1876 et 1884 à 1888), Jean-Pierre Sabarthes (1888 à 1892), Bernard (1792 -1796 à 1800) et Firmin Lacroix (1892 à 1894) ainsi que le président de ladélégation spéciale, Joseph Caizergues (1941 à 1944). Un quartier porte le nom de Jacques Rancoule, maire de 1919 à 1941.
En 2024, le maire dirige la ville avec cinq adjoints et seize conseillers municipaux dont trois avec délégations[64].
Depuis 2021, la présidente socialiste de la région Occitanie,Carole Delga, avec son mouvement « La République en commun », organise en septembre des ateliers, des débats et des conférences à Bram, principalement au parc des Essars, intitulées « Rencontres de la gauche » dans le but de relancer le PS en dehors de son alliance avec laNUPES. La quatrième édition en 2024 rassembla près de 2300 personnes. Au fil des années, de nombreuses personnalités ont assisté à cette manifestation dont le syndicalisteJosé Bové, l'ancien président,François Hollande, les anciens ministresBernard Cazeneuve,Benoit Hamon ou l'essayiste et député européen,Raphaël Glucksmann[67],[68],[69],[70],[71],[72],[73],[74],[75].
cinqboîtes à livres, situées dans le parc des Essars, aux abords de l'école maternelle, de l'église, du lac de Buzerens et de l'hôtel de ville dans l'ancienpoids public[80].
le vélo bénéficie d'une piste d'apprentissage à destination des plus jeunes, afin de mieux appréhender les déplacements en zone urbaine. Un service de ramassage scolaire effectué à l'aide d'une « rosalie », un vélo-bus, existe depuis septembre 2024[81],[82].
la salle polyvalente « Espace Idéal », inaugurée en 2019, située à l'emplacement d'un cinéma fermé à la fin des années 1970[83],[84].
La médiathèque gérée par la Communauté de communes.
Le « centre arts et cultures des Essar[t]s ».
La boite à livres située dans le square à côté de l'église.
La piste d'apprentissage pour les jeunes cyclistes située près du stade des Pyrénées.
l'école élémentaire « Marie-Jeanne Estevenon-Ferrasse ». Le décor sculpté entourant la porte d'entrée a été créé dans le cadre du1% artistique et est signéYvonne Gisclard-Cau etPaul Manaut[85];
le collègeSaint-Exupéry, inauguré au début des années 1960 ;
l'école intercommunale des arts (musique, danse et théâtre);
l'école privée catholique « La Providence » située au château de Sainte-Gemme[86].
L'école maternelle Arc-en-Ciel de Bram.
La fresque située devant l'entrée de l'école maternelle en mémoire de laRetirada.
La ville dispose d'un centre médical. Plusieurs médecins, dentistes, infirmiers, ostéopathes, kinésithérapeutes, podologues et orthophonistes sont installés sur son territoire ainsi qu'une pharmacie agrandie en 2013 à la suite de la fusion de deux pharmacies précédemment situées en centre-ville. Cette dernière dispose également d'une cabine de téléconsultation médicale[87],[88]. En 1991, unEHPAD est créé sur la commune. Il fait partie depuis 2006 du groupeKorian[89].
Pour les animaux, uneclinique vétérinaire, remplaçant l'ancien cabinet du centre ville a ouvert ses portes sur la Z.A.E du Lauragais en janvier 2024[90].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[93]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[94].
En 2022, la commune comptait 3 252 habitants[Note 4], en évolution de +1,63 % par rapport à 2016 (Aude : +2,65 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 31,1 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 34 % la même année, alors qu'il est de 32,9 % au niveau départemental.
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[97]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,2
90 ou +
3,3
11,0
75-89 ans
15,3
18,1
60-74 ans
18,6
18,9
45-59 ans
17,7
16,7
30-44 ans
16,8
14,5
15-29 ans
12,6
19,7
0-14 ans
15,9
Pyramide des âges du département de l'Aude en 2021 en pourcentage[98]
juin à septembre: « Les Chemins de photos » organisés depuis 2013 dans 20 communes et 20 lieux privés du territoire situées sur l'axe qui relie Bram à l'Ariège[101],[102];
juillet-août : programme d'animations intitulées « Cet été j'ai Bram » en centre-ville et au parc des Essarts, incluant le 14 juillet, laFête de la République et le « Festival Idéal »: consacré à la lecture et la poésie[103];
septembre: « Les Journées antiques », festival gallo-romain au parc des Essarts[104]. La « fête des associations » au parc des Essarts[105], lesJournées Européennes du patrimoine et les portes ouvertes du musée Eburomagus,Maison de l'archéologie et de son dépôt, accompagnées d’animations ;
La ville compte une quinzaine d'associations sportives, pratiquant diverses disciplines comme l'aïkido, le judo, le sambo, le football, le rugby à XV, le handball, la pétanque, le badminton, le tennis, la randonnée, le cyclisme, la gymnastique, le motocross et le wakeboard[107].
Elle dispose de plusieurs équipements sportifs, parmi lesquels : unCity stade, le gymnase de « La Patriote », le gymnase, le stade et leterrain multi sports, implantés à côté du collège Saint-Exupéry, le stade et les courts de tennis du complexe des Pyrénées, jouxtant un terrain deBeach Tennis et dePadel, unemaison des sports, ainsi qu'un dojo, un boulodrome couvert, des terrains de pétanques, une aire defitness et un terrain de motocross[108],[109].
Le football est représenté par « l'AS Bram » (fondée en 1968) qui évolua en division d'honneur régionale en 1980. Championne de l'Aude de D2 en 2022, l'équipe 1 après une saison en championnat de D1 redescend en championnat départemental 2 (10e niveau national) pour la saison 2024-2025[113],[114]. Bram fait partie de l’école de football du GFPLM « Groupement de Football Piège Lauragais Malepère » avec les communes de Pexiora, Villasavary et Villepinte. Ce club a été créé en 2015 et regroupe plus de200 joueurs et joueuses de 5 à17 ans. Les équipes du GFPLM engagées en football compétition évoluent au premier niveau départemental[115].
En gymnastique, « La Patriote » (fondée en 1908) était destinée à l'origine à la préparation militaire des jeunes hommes. Elle a pour but, aujourd'hui, la pratique de la gymnastique artistique des enfants, la gymnastique d’entretien et d’expression des adultes. Elle est affiliée à l’UFOLEP.
Blason de l'AS Bram XV (1906-2016) visible sur la façade de l'ancien « café Bénazet »[116],[117].
Vue de la tribune du « stade des Pyrénées » jouxtant la « Maison des sports ».
Le complexe sportif « Saint-Exupery » avec le stade, le gymnase et le terrain multisports.
L'un des courts du « Tennis Club du Lauragais ».
Au premier plan le gymnase de « La Patriote » situé à côté de « l'espaceJean Cau ».
En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par des stations locales qui réalisent des émissions, reportages ou décrochages sur place :
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 727 personnes, parmi lesquelles on compte 72,6 % d'actifs (60,9 % ayant un emploi et 11,7 % de chômeurs) et 27,4 % d'inactifs[Note 7],[I 4]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Carcassonne, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 1 349 emplois en 2018, contre 1 496 en 2013 et 1 360 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 076, soit unindicateur de concentration d'emploi de 125,4 % et un taux d'activité parmi les15 ans ou plus de 48,4 %[I 8].
Sur ces 1 076 actifs de15 ans ou plus ayant un emploi, 458 travaillent dans la commune, soit 43 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 79,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,7 % lestransports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
266 établissements[Note 8] sont implantés à Bram au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11].
Secteur d'activité
Commune
Département
Nombre
%
%
Ensemble
266
100 %
(100 %)
Industrie manufacturière, industries extractives et autres
34
12,8 %
(8,8 %)
Construction
29
10,9 %
(14 %)
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration
78
29,3 %
(32,3 %)
Information et communication
3
1,1 %
(1,6 %)
Activités financières et d'assurance
15
5,6 %
(2,7 %)
Activités immobilières
13
4,9 %
(5,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien
34
12,8 %
(13,3 %)
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale
40
15 %
(13,2 %)
Autres activités de services
20
7,5 %
(8,8 %)
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (78 sur les266 entreprises implantées à Bram), contre 32,3 % au niveau départemental[I 12].
Mosaïque signéeJean Camberoque située, place de La République, sur la façade de l'ancienne agence de la Caisse d'Épargne.
Quatre agences bancaires sont installées sur la commune. Il s'agit du « Crédit Agricole », de la « Banque Populaire », de la « Caisse d'Épargne » et celle de « La Poste ».
En 1818, le préfet de l'Aude,Claude Joseph Trouvé, décrit la commune :« Bram, l'une des plus riches du département, réunit aux avantages de sa situation, celui d'être traversée par une grande route qui conduit par Fanjeaux à Mirepoix, et qui s'embranche à celle de Carcassonne à Toulouse. Il est étonnant qu'elle n'ait aucun établissement de commerce. Ses routes, son port sur le canal, l'industrie de ses habitants, en garantiraient le succès[122]. »
Publicité pour l'entreprise de carrelages et mosaïques de Jules Villebrun.
De 1879 à 1988, la manufacture de mosaïques en ciment par incrustation et de carrelages fondée par Jules Villebrun fut l'une des entreprises les plus importantes de la ville. Elle produisait des matériaux réputés dans toute la région[123].
Les six entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus dechiffre d'affaires en 2020 sont[124] :
Moog Organic (Bio Planète), première huilerie bio d'Europe (40 304 K€)[125],[126].
Aude TP, construction de routes et autoroutes (7 521 k€)
Établissements Patebex, exploitation de gravières et sablières, extraction d'argiles et de kaolin (4 133 k€)
Bram Béton, fabrication de béton prêt à l'emploi (1 048 k€)
Quincaillerie Bramaise, commerce de détail de quincaillerie, peintures et verres en petites surfaces (moins de 400 m2) (524 k€)
Fondée en 1920, les sablières Larruy représentent la plus ancienne entreprise en activité de la commune[127].
Vue partielle de la zone d'activités de l'Autan.
En 2024, la ville possède deux zones d'activités économiques. Celle de « l'Autan », municipale, située à l'entrée Est et celle du « Parc technologique du Lauragais » (gérée par lacommunauté des communes Piège-Lauragais-Malepère)[128] située à proximité immédiate de l'échangeur autoroutier de l'A6122, qui ont permis l'installation sur son territoire, avec ceux du centre-ville, d'une cinquantaine de commerces, dont un supermarché, un hôtel-restaurant, un restaurantMc Donald's, ainsi qu'une trentaine de prestataires de services[129],[130],[131],[132].
C'est un pôle d'attraction agricole, notamment céréalier, grâce à la coopérativeArterris, ses immensessilos à grains édifiés près de la gare dans les années 1930 par « Les greniers du Razès », ses laboratoires de recherches, sa station de conditionnement d'asperges, son magasinGamm vert et l'activité commerciale qui en résulte.
Vue d'ensemble des silos, de l'usine et du laboratoire de la coopérative Arterris
Elle bénéficie aussi d'un important et réputé marché de plein vent le mercredi en centre-ville, établi depuis 1636, accordé (ainsi que quatre foires annuelles disparues) par lettres patentes du roi Louis XIII[133]. Il est situé sur l'avenue du Général-de-Gaulle, les places Carnot et République. Le dimanche un marché de producteurs locaux plus modeste est installé sur les places de la République et des Jardiniers, accompagné depuis 2018 d'un marché de producteurs de pays organisé en nocturne début août[134],[135].
En centre-ville, autour de la place Carnot et de l'avenue du Général-de-Gaulle, on trouve principalement des commerces de proximité et services, parmi lesquels : une supérette, des agences bancaires, des assureurs, une agence immobilière, un tabac-maison de la presse, deux cafés, trois restaurants (dont un asiatique), un snack et deux pizzérias, un caviste, un photographe[136], des informaticiens, un architecte, un magasin d'électro-ménager, quatre salons de coiffure, un institut de beauté, un fleuriste, un toiletteur pour chiens et chats, deux boulangeries-pâtisseries, une pâtisserie, une boucherie[137], une charcuterie et une poissonnerie. La municipalité a mis en place, de 2020 à 2022, aux côtés de l'association « Autr'Monde » avec l'aide de laChambre de commerce et d'industrie de l'Aude, un espace de vente mutualisé servant de « boutique tremplin » pour les porteurs de projets[138].
Depuis, dans le cadre du dispositif nationalPetites villes de demain, un manager de commerce et de développement économique est au service de la ville et de la communauté des communes[140],[141],[142].
Les vecteurs économiques, d'hier à aujourd'hui
L'ancienne fabrique de carrelage et mosaïque, fondée par Jules Villebrun.
La zone d'activités du Lauragais, située près de l'échangeur de l'A61.
Un site d'extraction des « sablières Larruy ».
Le site d'Arterris avec son silo à grains situé le long de la voie ferrée.
Le marché du mercredi établi depuis 1636 par lettres patentes du roi Louis XIII.
La commune est dans leRazès, unepetite région agricole occupant l'ouest du département de l'Aude[143]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'exploitation de grandes cultures (horscéréales et oléoprotéagineuses)[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 45 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 21 en 2000 puis à 23 en 2010[145] et à 20 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[146],[Carte 7]. Lasurface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de1 643ha en 1988 à1 401ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 37 à70 ha[145].
En 1812 la vigne était plantée sur66 hectares produisant400 000 hectolitres de vins. Après laRestauration cette culture régresse et ne couvre plus que40 hectares de 1817 à 1820. Terroir limitrophe des vignobles d'Appellation d'origine protégée de laMalepère et duCabardès, la viticulture est représentée à Bram par le « Domaine de Villarzens », qui produit sur2 hectares desvins nature issus des cépages Merlot et Chardonnay. C'est l'un des plus petits domaines de France[147].
Un « chemin du patrimoine historique » a vu le jour en 2012 au cœur du centre-ville. Il détaille l'histoire de la commune et de ses personnalités (de Louis XIII à Jean Cau) en passant par l'église, la halle, les chapelles, le parc des Essars ou le musée Eburomagus. Il valorise les richesses patrimoniales et architecturales de la ville, notamment dans le village circulaire. Un nouveau parcours est inauguré en avril 2023, illustrant du château de Lordat au canal du Midi, une partie de l'histoire duXVIIIe siècle, mettant en lumières, le château, le frontispice du mausolée des Lordat, les anciens moulins, le pigeonnier et le canal[150],[151].
Les différents chemins du patrimoine
Un des cartels du chemin du patrimoine reliant le château de Lordat au canal du Midi.
leMusée Eburomagus - Maison de l'archéologie, inauguré en 2006, labelliséeMusée de France, lieu du rapatriement des pièces du secteur, pour beaucoup de Bram, entreposées jusque-là au dépôt du Présidial, l'ancienChâteau de Castelnaudary. Elle abrite le siège du « Laboratoire d'archéologie du Lauragais ». Un musée « Hors les murs » a été créé en 2019 pour guider les visiteursin situ vers les principaux points de découvertes archéologiques des cinquante dernières années. Il est constitué de onze panneaux explicatifs[152].
L'inscription commémorative du passage de Louis XIII dans la commune en 1632, située dans la rue éponyme, classée au titre desmonuments historiques le 18 mars 1930[154].
lahalleClaude-Nougaro baptisée du nom du chanteur toulousain en 2013, située sur la place Carnot[160]. Du type de celles créées par l'architecteVictor Baltard, inaugurée en 1909, elle accueille diverses manifestations et les délibérations du conseil municipal.
le château de Valgros-Frontenac,(ou ce qu'il en reste après les incendies de 2005 et 2020) construit par l'architecteAndré Denat en 1870[161],[162].
lemémorial de laRetirada, inauguré en 2009, situé à la limite du territoire de Bram, devant l'entrée de l'ancien camp de Pigné sur la commune deMontréal[163],[164]
le parc et la maison des Essars, ancien domaine de La Nauze. Transformé en 2014, après une donation partielle à la ville, en centre d'exposition consacré aux arts visuels et à la culture[165].
Loís Alibèrt (1884-1959), né à Bram,linguisteoccitan, auteur notamment d'une grammaire, et accessoirement d'un dictionnaire, bases de la norme classique de l'occitan.
Raymond Garcia (1948), né à Bram, tailleur de pierre, inventeur, lauréat duconcours Lépine en 2003 et de celui de « l'Inventeur de l'année » surM6 en 2007 pour son « Barbecue vertical »[169],[170],[171].
Personnalités politiques
Alain de Roucy (1172-1221), chevalier, seigneur de Bram de 1214 à 1221.
Olivier de Termes (1200-1274), chevalier, seigneur de Bram de 1240 à 1265.
La famille deLordat à partir de 1598. Originaire de l'Ariège où elle possédait unchâteau, est l'une des plus anciennes de l'Aude. Elle fit construire sonchâteau à Bram qui leur appartiendra jusqu'en 1856. Paul-Jacques (1554-1635) fonda la branche de Bram, suivi par Jean (1590-1681) dont unerue Jean-de Lordat rappelle son nom à Toulouse, Joseph-Marie (1725-1765) et plus tardCharles de Lordat (1829-1908), maire de Bram etdéputé de l'Aude. Cinq de ses membres (Jean, Jacques, Louis, Paul-Jacques II et Joseph-Marie) furentgouverneurs de laCité de Carcassonne[172],[173],[174],[175],[176].
Le roiLouisXIII (1601-1643), séjourna à Bram en 1632 et accorda en 1636 le droit à la ville de tenir son marché le mercredi. Une rue du village circulaire porte son nom. Une autre rue porte celui de son principal ministre, lecardinal de Richelieu présent à ses côtés en 1632.
Paul Vidal de La Blache (1845-1918), éminentgéographe dont les atlas ont fait longtemps autorité en France. Apparenté par sa mère à Bram, née Bar, épouse de son pére, Antoine, il passa une partie de son enfance au domaine « las Brougues », future résidence de son frère cadet, le général François Vidal de la Blache (1848-1917) qui repose au cimetière de Bram[183].
Georges Milhaud (1892-1952), spéléologue, né à Bram, a exploré lagrotte de la Devèze, a fondé le premier club de spéléologie de France (le club de la Montagne Noire et de l'Espinouse) et organisé le premier congrès français de spéléologie en 1939.
Personnalités du sport
Robert Espanol (1929-2024), né à Bram, champion de France de rugby à XV en 1949 et 1950 avec leCastres Olympique[184],[185],[186].
15 mars 1982 :Joseph Francheschi, secrétaire d'État aux Personnes âgées, pour l'inauguration du foyer-restaurant[190] ;
29 octobre 1990 :Paul Quilès, ministre des Postes, des Télécommunications et de l'Espace, pour l'inauguration du nouveau bureau de Poste ;
13 avril 2013 :Valérie Fourneyron, ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative, reçue au point d'information jeunesse[191] ;
19 avril 2013 :Michèle Delaunay, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie, en visite à la maison de retraite[192] ;
18 novembre 2014 :Annick Girardin, secrétaire d'État au Développement et à la Francophonie, venue rencontrer des associations aux Essars[193].
18 novembre 2023 et 22 juillet 2024 :Dominique Faure, ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité, venue assister à des réunions aux Essars consacrées au Canal du Midi[194],[195],[196].
28 septembre 2024:François Hollande. L'ancien président de la République, en compagnie des anciens premier ministre,Bernard Cazeneuve, et ministreBenoît Hamon, sont venus assister, au parc des Essars, aux « Rencontres de la gauche » organisées par la présidente de la Région et ancienne secrétaire d'État,Carole Delga[197].
La spécialité « Le Bramais » est produite par la boulangerie-pâtisserie « Laval ». Il s'agit d'un gâteau à base de meringue, génoise et crème pâtissière[198].
Fondée en 2000, l'association « Los Balents del Dimecres » (Les ballets du mercredi) est chargée de promouvoir les musiques acoustiques du passé à nos jours. Composée d'une trentaine de musiciens, elle accompagne également les manifestations officielles en qualité d'harmonie municipale[199].
Ces armes sont dérivées de celles de la famille de Lordat dont le nom est éteint. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Avers de la médaille d'honneur de la ville de Bram.
Revers de la médaille d'honneur de la ville de Bram.
L'avers de la médaille de la ville est ornée du blason des Lordat soutenu par deux lions affrontés posés sur la devise de la commune. Le revers, représente le plan du village circulaire avec de profil l'église Saints-Julien-et-Basilisse située au centre, posés sur un épi de blé symbolisant l'activité céréalière de la ville.
Le slogan de la ville diffusé depuis 2008 sur les réseaux sociaux et utilisé pour sa communication est :« Bram, la ville à vivre ! »
Sa devise, visible sur le fronton de la mairie et sur sa médaille d'honneur, est :« Cavilhat al teraïre coumo à la libertad » (Chevillé au terroir comme à la liberté).
Chanoine Charpentier, Marquis Charles de Lordat,Un Page de Louis XV. Lettres à son oncle Louis, Comte de Lordat, Baron de Bram, brigadier des armées du Roi. (1740-1747), 422 p., Éditions Plon, Paris, 1908[205].
Chanoine Jean-Pierre Andrieu,Bram sous l'ancien régime, monographie d'une communauté agricole suivie de notes d'histoire locale et de documents inédits, 212 p., Imprimerie Bonnafous, Carcassonne, 1910.
Jean Ramière dit Ramière de Fortanier,Chartes de franchises du Lauragais -recueil de documents relatifs à l'histoire du droit municipal, 794 p., Paris, 1939.
Collectif, « Réfugiés espagnols dans l'Aude, 1939-1940 », catalogue de l'exposition présentée à Bram en juin 2004, 113 p., Édité par les Archives départementales de l'Aude, Carcassonne, 2004(ISBN2-86011-021-6)
Émeline Grisoni, « La diffusion de la céramique sigillé sud-gauloise dans le vicus d'Eburomagus Bram, Aude » Toulouse. Université de Toulouse Le Mirail, mémoire de maîtrise, 2005 (BU Tlse)
Francis Boudou,Communauté de Communes de la Piège et du Lauragais, Canton de Fanjeaux, Éditions Opération Vilatges al Pais 2008(ISBN978-2-9527614-1-3)[206]
Arnaud Barthès, « La vie municipale dans le Lauragais audois au lendemain de la Libération 1944-1945 », 92 p., Éditions du Centre Lauragais d'Études Scientifiques, Castelnaudary 2022(ISBN978-2-9575347-2-2)[207],[208]
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Les ZNIEFF detype 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
↑La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
↑Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
↑L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
↑Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
↑L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
↑Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
↑Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[144].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Gaston Jourdanne,Les bibliophiles, les collectionneurs et les imprimeurs de l'Aude, Carcassonne, Bibliothèque de la revue Méridionale,, 293 p.,p. 203 à 205.
↑Jules Villain,La France moderne. Grand dictionnaire généalogique, historique et biographique. Haute Garonne et Ariège., Marseille, Laffitte Reprints,, 1928 p.,p. 1483 à 1488.
↑Claude Marquié, « Industries du Lauragais audois (XIXe – XXIe siècles) »,Bulletin de la Société d'études scientifiques de l'Aude, tome CXVI,,p. 119 à 129
↑Claude Jacquemay,En Lauragais. Bram sous la Révolution et l'Empire, Quillan, Imprimerie Tinena,, 430 p.,p. 80 à 82.
↑J.P Andrieu, « Les guérisons miraculeuses de la fontaine Notre-Dame de la Miséricorde à Bram en 1667 »,Semaine Religieuse du diocèse de Carcassonne (ADA), 28 avril, 5 et 12 mai 1905
↑Philippe-Georges Richard,Dictionnaire biographique "Les Audois", Carcassonne, Association des amis des archives de l'Aude, Fédération audoise des œuvres laïques, Société d'études scientifiques de l'Aude,, 349 p.(ISBN2-906442-07-0),p. 220
↑M. Lainé,Archives généalogiques et historiques de la noblesse de France T.XI / Généalogie de la maison de Lordat, Toulouse, Privat,.
↑Rémy Pech,Dictionnaire encyclopédique Les Audois, Rouffiac, Association des Amis des Archives de l'Aude, Fédération Audoise des Œuvres Laïques, Société d'Études Scientifiques de l'Aude,, 347 p.(ISBN2-906442-07-0),p. 304