Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Somme aval et Cours d'eau côtiers ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 835 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de laSomme canalisée. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[4].
Au, Braches est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (70,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (66,9 %), forêts (26,6 %), zones urbanisées (4,3 %), zones humides intérieures (2,1 %), eaux continentales[Note 4] (0,1 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
En 1050,Braczo est mentionné.Brachum apparaît en 1127, puisBracheum etBrachium (1185), formes latinisées. En 1224, c'estBrach qui est mentionné, ensuiteBrache en 1569.
LaBrache, bras de l'Avre qui passe au bas du village semble être à l'origine du toponyme[1].
Des cercueils en pierre datant, suppose-t-on de l'époquegallo-romaine, ont été découverts lors des travaux concernant la voie ferrée[1], ainsi que de petitessubstructions de constructionsgallo-romaines[16].
AuMoyen Âge, lefief de Braches a d'abord appartenu à la famille de Gaucourt puis à celle d'Ailly.
Filescamps, d'origine distincte, a relevé d'une famille de Filescamps puis de celle d'Ainval. Le mariage de François d'Ainval, en 1683, avec l'héritière du second fief a réuni les deux territoires[1].
En 1775, un violent incendie ravage le village qui ne comptera ensuite plus qu'une douzaine de foyers[1].
Le village se voit doté d'une gare sur laligne d'Ormoy-Villers à Boves lors de la mise en service de la section d'Estrées-Saint-Denis à Longueau en 1883. Cette gare est désormais fermée.
Le village s'est retrouvé dans la zone des combats de laPremière Guerre mondiale, notamment de labataille de la Marne pendant laquelle, le, une nouvelle offensive alliée, entreMorlancourt et Braches, inflige un revers sans précédent à l'armée allemande : c'est le « jour de deuil de l'armée allemande », selon l'expression deLudendorff[17].
Le village et le château de Filescamp sont détruits à l'issue de la guerre[18]. La commune a été décorée de laCroix de guerre 1914-1918 le[19].
La commune était membre de lacommunauté de communes du canton de Moreuil, créée par un arrêté préfectoral du 4 décembre 1992 et renomméecommunauté de communes Avre Luce Moreuil (CCALM) par arrêté préfectoral du 6 mai 1996.
Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveauschéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) prévoyant la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Après des hypothèses de regroupement des communautés de communes duGrand Roye (CCGR), ducanton de Montdidier (CCCM), duSanterre et d'Avre, Luce et Moreuil[22], la préfète dévoile en octobre 2015 son projet qui prévoit la « des communautés de communes d'Avre Luce Moreuil et duVal de Noye », le nouvel ensemble de 22 440 habitants regroupant 49 communes[23],[24]. À la suite de l'avis favorable des intercommunalités[25] et de lacommission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[26] puis des conseils municipaux et communautaires concernés, la fusion est établie par un arrêté préfectoral du 22 décembre 2016[27], qui prend effet le.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2022, la commune comptait 205 habitants[Note 5], en évolution de −20,54 % par rapport à 2016 (Somme : −1,26 %,France horsMayotte : +2,11 %).
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:05 TU à partir des 661 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/1968 au 01/06/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits »,Le Courrier picard,(lire en ligne).
↑Carlos Da Silva, « Intercommunalité - Moreuil accepte l'idée de fusionner avec le Val de Noye, mais veut voir plus grand : Les élus de la CCALM (Communauté de communes Avre, Luce et Moreuil) ont validé le projet de fusion avec Ailly-sur-Noye, mais veulent aussi étudier l'idée d'un rapprochement plus élargi, avec notamment Montdidier et Roye »,Le Courrier picard, édition du Santerre,(lire en ligne).
↑« Somme, la CDCI valide des projets de fusion d'ECPI »,Décideurs en région,(lire en ligne).
↑« Braches aura un nouveau maire samedi 23 mai »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le)« Le maire actuel, William Douchet, arrête. Mario Petit a obtenu le plus de suffrages dimanche 15 mars, 95 voix sur 102 votants ».
↑« Hargicourt : Un centre de loisirs en milieu rural avec une vocation intercommunale : Le centre de loisirs d'Hargicourt, une petite commune de 470 habitants près de Montdidier, n'a rien à envier aux structures urbaines »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Cécile Latinovic, « Agrandissement de la mairie à Braches : C'est le gros chantier 2017 à Braches : la réduction du logement communal au profit de la mairie »,Le Courrier picard,(lire en ligne, consulté le).
↑Section photographique de l'armée, « Photo : Braches. L'église »,Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 11, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine,(consulté le).