Pour l’article ayant un titre homophone, voirBeauzelle.
| Bozel | |||||
Héraldique | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
| Département | Savoie | ||||
| Arrondissement | Albertville | ||||
| Intercommunalité | Communauté de communes Val Vanoise (siège) | ||||
| Maire Mandat | Sylvain Pulcini 2020-2026 | ||||
| Code postal | 73350 | ||||
| Code commune | 73055 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Bozelains | ||||
| Population municipale | 2 024 hab.(2022 | ||||
| Densité | 70 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 45° 27′ 08″ nord, 6° 38′ 56″ est | ||||
| Altitude | 860 m Min. 746 m Max. 2 594 m | ||||
| Superficie | 28,8 km2 | ||||
| Type | Bourg rural | ||||
| Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Moûtiers | ||||
| Législatives | Deuxième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Savoie (département) Géolocalisation sur la carte :Auvergne-Rhône-Alpes | |||||
| Liens | |||||
| Site web | mairiebozel.fr | ||||
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Bozel (enarpitanBozé) est unecommune française située dans ledépartement de laSavoie, enrégionAuvergne-Rhône-Alpes.
Bozel est notamment connue pour être très proche de la station deCourchevel.
Bozel est située au cœur de laSavoie, enTarentaise, dans la vallée duDoron. L'altitude du point le plus bas de la commune est de 751 m. Les points les plus élevés sont le sommet du Roc du Bécoin à 2 594 m et dumont Jovet au nord à 2 589 m, et ladent du Villard à 2 284 m au sud. La grande majorité des habitations sont situées sur le versant ensoleillé.
Le centre du village (860 m) comporte les administrations, les écoles et le collège, les commerces et une zone artisanale très active. Sur le versant sud se trouvent les hameaux de Villemartin (1 116 m), Tincave (1 263 m), Le Moulinet (1 111 m), Le Ratelard et Lachenal (1 350 m). Le hameau des Moulins (869 m) est sur le versant nord.
Sa proximité avec lemassif de la Vanoise est appréciée des randonneurs l'été, tandis que le voisinage des grands domaines skiables (3 Vallées etParadiski) intéresse les skieurs et les surfeurs l'hiver.
LeDoron de Bozel reçoit, à la hauteur du chef-lieu, le torrent du Bonrieu venant du nord, et ceux de La Rosière et de Montgellaz venant du sud. Le Doron de Bozel se jette dans l'Isère àMoûtiers.
| Notre-Dame-du-Pré | Aime-la-Plagne | La Plagne Tarentaise |
| Montagny | Champagny-en-Vanoise | |
| Courchevel | Planay |
Une très petite partie du domaine skiable deLa Plagne est situé sur la commune de Bozel[1].
Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat de la Savoie.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat de montagne, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[2]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[3]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[4] et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[5]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[6],[7].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de17,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 951 mm, avec8,9 jours de précipitations en janvier et8,9 jours en juillet[2]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune dePralognan-la-Vanoise à9 km àvol d'oiseau[8], est de6,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 105,6 mm[9],[10]. La température maximale relevée sur cette station est de33,5 °C, atteinte le ; la température minimale est de−27,4 °C, atteinte le[Note 1].
Au, Bozel est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (91,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (37,6 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,9 %), zones urbanisées (2,7 %), prairies (2,6 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Bozel est untoponyme qui selon l'abbé Gros proviendrait dubas latinbuxellus,boxelus,bosellus. Ce sont des diminutifs du motboscus qui désigne un « bois », donnant au pluriel[de] bosellis[16],[17],[18]. L'abbé indique par ailleurs que le toponyme était toujours indiqué sous la forme plurielle dans les différentes mentions,[de] Bosellis, indiquant peut être par là « plusieurs mas boisés dans la même localité »[16].
Les premières mentions du village[de] Bosellis remontent auXIIe siècle, avecEcclesia de Bosellis (1170, sous une forme pluriel)[17],Parrochia de Bosellis (1184) ou encoreVallis de Bosellis (1186, dont on trouve une variante[de] busellis)[16],[18]. On trouve cependant un document qui remonterait auXIe siècle ou peut être duXIIe siècle parlant d'un « Magister Boso de Boselle »[16]. Les dérivés deviennentBosellam ouBosellarum (XIIIe siècle),Bosel (fin duXIIIe siècle),Bosellorum (XIVe siècle). L'auteur indique que par la suite en langue française on retrouve, selon les documents, les formesBauzey (1648)[19], Bossel (1691),Boselles (1759) ou encoreBozeil (1764), mais que la formeBozel reste la plus usitée[16],[17].
Lors de l'annexion duduché de Savoie par les troupes révolutionnaires françaises, la commune est désignée parFructidor, même si l'on retrouve le toponyme original dans des documents de 1793 ou dans leBulletin des lois de 1801[20].
Enfrancoprovençal, le nom de la commune s'écritBozé (graphie de Conflans) ouBosél / Bozél (ORB)[21].
La situation de« bassin de confluence des Dorons de Champagny et de Pralognan » a permis une installation humaine ancienne[22].
Bozel a gardé une trace ancienne de présence humaine en Savoie, avec le vase trouvé au hameau des Moulins, daté de 2500 ansav. J.-C., et exposé auMusée Savoisien de Chambéry. Une copie en est visible dans laTour Sarrazine. L'étude de ce site archéologique connu sous le nom duChenet des Pierres a révélé qu'il a été occupé à l'époque dunéolithique de -4600 jusqu'au milieu du IIIe millénaireav. J.-C.

AuMoyen Âge, on signale l'existence d'unemaison forte appartenant en 1388 à François de Secal. Ce dernier est également en possession de la moitié de la montagne de la Valette et de Lesturges, qu'il partage avec Jacques Cembey, qui n'en possède qu'un quart[23],[24].
La paroisse de Bozel était constituée de trois quartiers : Villemartin, Tincave, Bozel[17]. Chacun d'eux disposait d'unsyndic et d'un Conseil afin de gérer leurs communaux et leurs revenus[17].
La paroisse de Pralognan fut détachée de celle de Bozel en 1530 et réunie à nouveau à Bozel au début duXVIIe siècle.
L'église de Bozel, érigée auVe siècle, subit à deux reprises le courroux des eaux en crue du torrent le Bonrieu, en 1666 et en 1669.
À la Révolution, Bozel devintFructidor, nom qui évoque les activités agricoles de la population à cette époque mais aussi la prospérité. En effet, la commune possédait alors un important vignoble et, comme activité économique principale, la production de gruyère, dont une partie était exportée vers le Piémont, par le col de la Vanoise.
En 1848, "la population de Bozel possédait "un nombre considérable de goitreux et de crétins", alors que Saint-Bon, village situé en face possédait une population saine, robuste et intelligente. La municipalité, voyant que les conditions hygiéniques étaient les mêmes, et que la seule différence importante entre les deux communes était dans les eaux potables, elle résolut d'abandonner les eaux jusque-là en usage et de les remplacer par celles de la colline de Saint-Bon. Les travaux coûtèrent dix mille francs, et c'est depuis ce changement dans les eaux d'alors que l'endémie du goitre disparut"[25].


Le Bonrieu avait déjà débordé plusieurs fois par le passé, comme en 1630, 1666, ou 1669. En 1630, le ruisseau Bonrieu inonda Bozel et combla l'étage inférieur de latour de Bozel[26].
Dans la soirée du, entre sept et neuf heures, une partie du village de Bozel est détruite dans ces circonstances rappelant la terrible catastrophe de Saint-Gervais en 1892[27].
Au cours d'un violent orage qui sévissait sur la région, le torrent de Bonrieu, qui, en temps ordinaire, roule à peine deux mètres d'eau, se trouvant subitement accru, sortit de son lit, entraînant dans son cours les rocs, les arbres et les terres, et se répandit en une véritable nappe de boue dans les rues de Bozel, détruisant plus de vingt maisons, ruinant trois ponts et engloutissant onze personnes.
Les secours s'organisèrent de suite sous la direction du maire, puis du sous-préfet de Moutiers et du procureur de la République.
Au petit jour, le spectacle des rues envahies par la vase, encombrées de débris de toutes sortes, apparut terrible.
On se préoccupa immédiatement de venir en aide aux malheureux sinistrés :
Cent hommes du158e régiment de ligne et deux compagnies du4e génie ont été envoyés à Bozel pour procéder au déblaiement des routes.
Cette industrialisation a favorisé le maintien de la population en même temps que celui de l'agriculture, permettant ainsi aux habitants d'exercer une double activité. Le phénomène des ouvriers-paysans était ici particulièrement bien représenté.
Parallèlement, la vallée s'est orientée vers le développement des activités touristiques, d'abord d'été avec le thermalisme (Brides-les-Bains) et l'alpinisme (Pralognan), puis d'hiver avec l'expansion des stations de sport d'hiver dans les années 1945-1960, avec notamment la station de Courchevel. Par le décret du 19 février 1959, une partie de la commune de Bozel a été rattachée à la commune deSaint-Bon-Tarentaise, correspondant à une partie de la station deCourchevel - Moriond (ex-1650).
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| 1908 | 1931 (décès) | Georges Machet | Rad.-soc. | Huissier Sénateur de laSavoie(1920 → 1931) Conseiller général ducanton de Bozel(1910 → 1931) |
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| 1942 | 1942 | Édouard Pendarie | DVD | Conseiller général ducanton de Bozel(1955 → 1961) |
| 1959 | 1966 | Honoré Mollier | MRP | Conseiller général ducanton de Bozel(1961 → 1966) |
| 1972 | 1989 | André Germi | ||
| mars 1989 | mars 2001 | Jean-Baptiste Martinot | SE | Commerçant |
| mars 2001 | juin 2006 | Françoise Perrot | DVG[29] | |
| juin 2006 | mars 2008 | Claude Tison | PS | |
| mars 2008 | mars 2014 | Christian Seigle-Ferrand | DVD | |
| mars 2014 | mai 2020 | Jean-Baptiste Martinot | SE | Chef d'entreprise retraité 1er vice-président de laCC Val Vanoise Tarentaise(2014 → 2020) |
| mai 2020 | en cours (au 26 août 2020) | Sylvain Pulcini | SE | Chef d'entreprise retraité 2e vice-président de laCC Val Vanoise(2020 → ) |
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Ses habitantssont appelés lesBozelains[17],[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2022, la commune comptait 2 024 habitants[Note 2], en évolution de +6,53 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 247 | 1 064 | 1 186 | 1 270 | 1 472 | 1 468 | 1 330 | 1 422 | 1 267 |
| 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 231 | 1 250 | 1 316 | 1 201 | 1 166 | 1 124 | 1 172 | 1 186 | 1 246 |
| 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 248 | 1 389 | 1 183 | 1 223 | 1 271 | 1 439 | 1 431 | 1 380 | 1 344 |
| 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 | 2022 | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 504 | 1 690 | 1 854 | 1 975 | 1 992 | 2 019 | 1 841 | 2 024 | - |

Chaque année, le premier samedi du mois de décembre, la petite chapelle Sainte-Barbe est exceptionnellement ouverte, et une messe est célébrée le matin en son sein. Puis s'ensuit une dégustation de soupe traditionnelle, préparée dans la nuit dans un immense chaudron par les habitants du quartier des « Tombettes ». Cette soupe est accompagnée de vin chaud, et partagée entre tous les habitants une fois la messe terminée.
Les vestiges d'unetour diteTour des Sarrasins ou plus simplementtour Sarrasine, datée de la fin duXIIe siècle se trouve sur la rive droite du torrent du Bonrieu, dans le bourg. Elle était associée à une maison forte, distante de quelques mètres, qu'elle protégeait[22]. Cette dernière est dite« maison forte avec tourin angulo villae Bozellarum »[22]. Elle a depuis été reconvertie en habitation rurale[34].
Lesarchevêques-comtes de Tarentaise possédaient également unevilla d'été à proximité de la maison forte[35],[36]. Jacqueline Roubert apporte une description de cettevilla« Dès leXIIIe siècle les archevêquespossédèrent dans cette vallée un vaste château avec tour à l'angle nord-ouest du village », elle était« Situé[e] au bord de la route de Bozel à Moûtiers, [avec] un vaste jardin qui s'étendait au Midi. [...] Des trois étages et de la tour [...], il ne reste plus que le rez-de-chaussée et une partie du premier étage : les révolutionnaires ont démoli le reste »[37].
L'église Saint-François-de-Sales, destyle baroque, a été reconstruite en 1735, puis agrandie en 1877[38]. Elle est consacrée en 1755 par l'archevêque de TarentaiseClaude-Humbert de Rolland, et placée sous le patronage desaint François de Sales[39].
L'église est une des silhouettes les plus reconnaissables de Savoie, avec sa flèche unique à double bulbe.

Une stèle en pierre sculptée est visible sur un mur de l'égliseSaint-François-de-Sales (incrustée à l'extérieur, juste à droite de l'entrée principale).
Elle comporte l'inscription latine suivante :
« H.D.J ET S.R.E
JOANNA MARIA
ROGET NATA IX Kal
X bris ANNO MDCCLXX
PERFECTOREMVITAM
ANHELANS, FACULTA-
TIbUSq, TERRENIS
COELESTES DIVITIAS
COMPARARE CUPIENS
SECESSIT INDOMUM
qUAM EDUCANDIS
PUELLIS FUNDAVERAT.
OBDORMIVITXVKAL
JULII. MDCCCXLV
TIBI PAX ETORATIA
DILECTOE MATRI FILIOE CARITATIS TVOE ».
La dernière ligne est semi-enterrée sous le goudron de la place.
Traduction :
En l'honneur du Seigneur Jésus et de la sainte Église romaine,
Ci-gît et repose Jeanne-Marie Roget née le 22 novembre 1770 ;
Aspirant à une vie plus parfaite
et désirant se préparer les richesses célestes avec les moyens terrestres,
elle se retira dans la maison qu'elle avait fondée pour l'éducation des jeunes filles.
Elle "s'endormit" (décéda) le 16 juin 1845.
- A toi la Paix et la Grâce -
- Pour toi, mère bien-aimée, les filles de ta charité -

Bozel, chef-lieu de canton, abrite également un collège depuis 1960 (en septembre, cette année-là eut lieu la première rentrée scolaire). Situés au centre du village, rue des Écoles, les bâtiments actuels, qui furent construits plus tard, accueillent aujourd'hui 350 élèves de la6e à la3e. Leur architecture s'intègre facilement dans leur environnement.
Le collège comporte une très belle salle d'animation, qui est fréquemment le théâtre d'évènements culturels.
Les élèves viennent également des autres communes de la vallée (Pralognan-la-Vanoise, Champagny-en-Vanoise, Saint-Bon-Tarentaise, Montagny, Feissons-sur-Salins, Les Allues ou La Perrière).
La structure pédagogique comporte une section à vocation sportive ski et une section européenne anglais[40].
Le collège a fêté le vendredi 28 juin 2013 son50e anniversaire : le premier bâtiment avait en effet été construit en 1963. Autour du principal du collège, Damien Raymond, 250 personnes étaient présentes pour l'occasion, dont le député et président du conseil général de la Savoie Hervé Gaymard, le conseiller général, Vincent Rolland, lui-même ancien élève et le maire, Christian Seigle-Ferrand.
Selon la tradition, une statue de Notre-Dame-de-Pitié ou de Compassion était placée dans une niche de la façade de l'église de Bozel, au-dessus du portail. AuxXVe et XVIe siècles, son pouvoir de guérison fut sollicité, et des résultats furent constatés. Cette statue fut alors appelée Notre-Dame Miraculeuse vers le milieu duXVIIe siècle.
Une première chapelle, nommée Notre-Dame, fut érigée en 1664 devant l'église, contre le mur de la façade, pour abriter cette statue miraculeuse.Cette chapelle originelle dut être détruite lors de l'agrandissement de l'église.
La construction d'une nouvelle chapelle, nomméeNotre-Dame-de-Tout-Pouvoir, fut achevée en 1741, dans le cimetière entourant alors l'église, moins de dix ans après la première[41].
Construite « afin d'attirer toujours mieux la dévotion des Chrétiens », mais construite au cœur du village, cette chapelle fut orientée selon un axe nord-sud, avec le chœur au sud, contrairement aux règles canoniques.
Cette chapelle fut un lieu de pèlerinage important pour toute la vallée, et avant 1794, de nombreux ex-voto en ornaient les murs.
En 1835, « une pauvre fille était sourde depuis quinze ans environ, de manière à ne pouvoir entendre le prédicateur à l'église et ceux qui voulaient converser avec elle. Elle fit un vœu à Notre-Dame-de-Tout-Pouvoir, et le jour de la fête du saint Rosaire, comme elle gardait son troupeau, elle fut guérie subitement et depuis lors ne ressentit plus son infirmité »[42].
L'un des plus importants pèlerinages eut lieu le 6 juillet 1875 : une procession venue deMoûtiers se prolongeait sur une longueur de deux kilomètres. Plus de 200 ecclésiastiques, le sous-préfet de Moûtiers et environ 15 000 à 16 000 pèlerins provenant de toute la Tarentaise.
Comme les autres centres de pèlerinages en Tarentaise, cette chapelle est à plan centré « en croix grecque », surmontée d'une voûte orthogonale et d'un lanternon.
Le retable de la chapelle est classé Monument Historique. Des colonnes torses, de style corinthien soutiennent l'entablement au-dessus duquel s'élève un fronton richement décoré, orné de statues et de cariatides.
À l'intérieur du dôme central, les peintures ont été exécutées en 1780, par les frères Pierre et Joseph Desdominique de la Valsesia (Val de Sezia). Elles ornent les huit pans du dôme et retracent les principaux mystères de la vie de la Vierge Marie : sa naissance, sa présentation au temple, son mariage avec Joseph, l'annonciation, la visitation, l'adoration des bergers, l'assomption, et son couronnement au ciel. Certaines de ces scènes se retrouvent sur la façade extérieure.Des médaillons représentant les quatre évangélistes se voient aux quatre pendentifs du dôme.
En 1850, sur les murs et les piliers du Dôme d'où les ex-voto avaient disparu à la Révolution, furent ajoutées des peintures de moins grande valeur dont il ne reste que les quatre Pères de l'église latine.
L’élément le plus somptueux est le retable de 1754, qui échappa à la destruction lors de la Révolution, et fut redoré en 1857. Il fut construit pour mettre en valeur, dans une niche au centre du premier étage, la statue miraculeuse. Cette statue fut malheureusement détruite en 1794 par un acte impie, et remplacée par une statue de la Vierge à l'enfant duXIXe siècle.
Les deux volets latéraux contiennent les statues de saint Joachim et saint Joseph.
Cette chapelle a été restaurée en 1966.
En 2014, la commune obtient le niveau « une fleur » auconcours des villes et villages fleuris[43].
| Villages deTarentaise | |
|---|---|
| Villages deMaurienne | |
| Plus de 1 000 habitants |
|
|---|---|
| Moins de 1 000 habitants | |