Lecomté de Bourgogne ouFranche-Comté de Bourgogne (qui signifie« comté libre de Bourgogne »), constitue la majeure partie de laFranche-Comté actuelle. Le duché de Bourgogne, quant à lui, correspond à peu près à la région Bourgogne moins la Nièvre.
Labasse Bourgogne est une région de plaines sédimentaires. Elle englobe leSénonais agricole et lepays d'Othe forestier, qui domine les vallées de l'Yonne et de l'Armançon. On y trouve la ville d'Auxerre[2].
Les pays de laSaône correspondent à des plaines d'effondrement couvertes de grasses prairies et de champs (blé, maïs, oléoprotéagineux, maraîchage)[3].
Centre
Les plateaux bourguignons, calcaires, s'inclinent doucement vers le nord-ouest mais s'abaissent brusquement vers le sud-est. Ils comprennent l'Auxerrois, plate-forme rocailleuse où s'est établie la vigne (Chablis), leTonnerrois, d'altitude plus basse, leChâtillonnais, région d'importants massifs forestiers, le carrefour dijonnais et laCôte-d'Or, dernier escarpement abrupt de la « Montagne », qui porte l'un des vignobles les plus fameux de France.
LeMorvan, massif ancien forestier, classéparc naturel régional, est entouré de plaines argileuses où l'on pratique l'élevage, incisé par la dépression houillère de la Dheune-Bourbince.
LeMâconnais, pays de polyculture, d'élevage et de vignoble, s'appuie sur les premiers contreforts duMassif central. Le Mâconnais constitue la partie la plus méridionale de la Bourgogne et offre une géographie particulière avec laplaine de Saône et un paysage plus vallonné culminant à 771 mètres (commune deMontmelard), 758 mètres (commune deTramayes) et 746 mètres (commune dePierreclos)[4].
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TGV
Depuis 1981, leTGV Sud-Est met la capitale de la BourgogneDijon à portée deParis (1 heure 37), deMarseille (3 heures 22), etMontbard à 1 h tout juste de Paris, avec 4 TGV Montbard/Paris et 5 TGV Paris/Montbard chaque jour.
L'agriculture bourguignonne est dynamique, puissante et très spécialisée : céréales (blé et orge dans l'Yonne et la Côte-d'Or), oléagineux, élevage bovin (Charolais, Morvan, Nivernais), viticulture (Côtes de Beaune, Nuits, Hautes-Côtes, Côte Chalonnaise, Mâconnais, Beaujolais,Chablisien). L'agriculture emploie 5 % d'actifs. Lasurface agricole utile (SAU) représente près de 60 % de la superficie de la Bourgogne. Deuxième région productrice de bovins, derrière l'Auvergne, le territoire est surtout spécialisé dans les céréales, les oléagineux et bien sûr le vin, qui occupe près deModèle:Unité:31000 hectares, essentiellement plantés depinot noir et dechardonnay[9].
L'industrie, qui s'est développée dès leXIXe siècle (charbon deMontceau-les-Mines, sidérurgie du Creusot, mines de La Machine), a connu un nouvel essor après 1945, particulièrement dans la vallée de la Saône (Mâcon, Chalon-sur-Saône), à Dijon et dans l'Yonne, mais n'a pas été épargnée par la crise. Parmi les entreprises internationales implantées en Bourgogne peuvent être citéesAmora Maille (groupeUnilever), dont les usines d'Appoigny (Yonne) et deDijon (Côte-d'Or) ont fermé fin, les laboratoires pharmaceutiques Urgo àChenôve etChevigny-Saint-Sauveur, l'usineFulmen, plus gros employeur d'Auxerre (usine fermée), leslaboratoires Vendôme (Le petit Marseillais…) àQuetigny (Communauté urbaine dijonaise) et l'usine historique dugroupe SEB àSelongey.
En revanche, le Nord de la région, pauvre en grandes entreprises, a profité de l'installation d'industries moins lourdes, plus diversifiées : chimie, industrie pharmaceutique, électronique, plasturgie, papeterie, industries mécaniques et automobiles, agroalimentaire.
Enfin, le tourisme avec la gastronomie, l'histoire, la culture, le tourisme fluvial, le thermalisme, le tourisme industriel et le tourisme vert avec les nombreuses bases de loisirs aventure implantées dans les villages de la vallée de l'Armançon et duparc naturel régional du Morvan fournissent à la région ses plus grosses ressources complémentaires.
Le commerce et les services tiennent une place importante en Bourgogne (Avallon est le siège du groupe de distributionSchiever). À titre d'exemple, Dijon est classée ville où les entreprises sont les plus compétitives de France.
Depuis 2005, la Bourgogne affiche la présence de deux pôles de compétitivité : le pôle nucléaire Bourgogne etVitagora Goût-Nutrition-Santé (agroalimentaire).
Le peuplement de la Bourgogne est peu dense et inégalement réparti. La population se concentre sur les axes de communication alors que le Morvan se vide. La Bourgogne est actuellement moins peuplée qu'elle ne l'était en 1851. La région comptait 1 622 908 habitants en 2022.
Depuis 1990, le déséquilibre démographique s'est accentué entre la Bourgogne et les régions dominantes qui l'encadrent (Île-de-France et Rhône-Alpes). À ces deux fortes croissances, la Bourgogne n'oppose qu'une stagnation. Le solde migratoire annuel n'est passé que de –0,03 % à –0,04 % entre les deux derniers recensements mais l'excédent naturel annuel est tombé de 0,13 à 0,04 %. Cela se traduit par un vieillissement de la population, la région attire en effet davantage les retraités que les jeunes ménages.
Région réputée pour sa gastronomie, la Bourgogne est également riche de son patrimoine naturel mais aussi bâti, des châteaux forts auxcadoles, en passant par les abbayes et les cathédrales[11].
Plus de 50 films et téléfilms (répertoriés) ont été tournés — entièrement ou quelques scènes — en Bourgogne, entre 1938 et 2010. En voici les lieux de tournage (par département, anti-chronologiquement), ainsi que les titres et réalisateurs[12][source insuffisante].
Les armoiries de la Bourgogne se blasonnent ainsi : Écartelé : au premier et au quatrième, d'azur semé de fleurs de lys d'or à la bordure componée d'argent et de gueules ; au deuxième et troisième, bandé de six pièces d'azur et d'or à la bordure de gueules. Les armoiries combinent les armoiries des ducs Valois (1 et 4) avec celles des ducs capétiens (2 et 3).
En 2010, une pièce de 10 € en argent, gravée parJoaquin Jimenez, a été mise en circulation en Bourgogne. Elle représente la carte et le drapeau armorié de la région. Elle a cours légal dans toute la France.
C'est parce que leur vin ne se vendait plus après la crise de 1929 que les Bourguignons ont eu l'idée de créer la confrérie des chevaliers dutastevin, àNuits-Saint-Georges en 1934.[citation nécessaire]
De nos jours, près de 40 brasseries artisanales sont en activité dans la région, dont la moitié se sont créées dans les années 2020.
Brasserie de France.
Le campus brassicole Brasserie de France[15],[16], créé en 2020 par l'entrepreneur Jean-Claude Balès[17],[18],[19], regroupe sur le même site une brasserie artisanale, un pôle de formation, un pôle d'éducation autour de partenariats "Ecole - Entreprise",[20],[21], un pôle de création autour d'un bureau de style sur les tendances de consommation[16], et un pôle de recherche sur les procédés fermentaires[22].
Jean-Robert Pitte,Dictionnaire amoureux de la Bourgogne, Paris, Plon, 2015
Yves Baticle, Robert Chapuis, Jean-Bernard Charrier, Jean Chiffre, Danièle Legras et Pierre Levêque,La Bourgogne, Espace et société, civilisations populaires régionales, éd. Horvath, 1987
[Colombet 1985]Albert Colombet,Bourgogne, multiples richesses, Paris, France Empire,
Edme Béguillet,Histoire des guerres des deux Bourgognes sous les règnes de Louis XIII et Louis XIV, 1772[2]