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Bourgogne-Franche-Comté

47° 14′ nord, 6° 01′ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Cet article concerne la région administrative de Bourgogne-Franche-Comté. Pour les deux régions culturelles et historiques, voirBourgogne etFranche-Comté.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirBFC.

Bourgogne-Franche-Comté
Bourgogne-Franche-Comté
Logotype.
Blason de Bourgogne-Franche-Comté
Blason
Drapeau de Bourgogne-Franche-Comté
Drapeau
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
Siège du conseil régionalBesançon
PréfectureDijon
Départements etcollectivités territorialesCôte-d'Or (21)
Doubs (25)
Jura (39)
Nièvre (58)
Haute-Saône (70)
Saône-et-Loire (71)
Yonne (89)
Territoire de Belfort (90)
Arrondissements24
Cantons152
Communes3 697
Conseil régionalConseil régional de Bourgogne-Franche-Comté
Président du conseil régional
Mandat
Jérôme Durain (PS)
2025-2028
PréfetPaul Mourier
Code Insee27
Code ISO 3166-2FR-BFC
Démographie
GentiléBourguignons
et Francs-Comtois
Population2 803 977 hab.(2022)
Densité59 hab./km2
Rang (population)11e sur 18
Langues
régionales
Bourguignon-morvandiau
Brionnais-charolais
Franc-comtois
Francoprovençal (burgondan,jurassien,mâconnais)
Géographie
Coordonnées47° 14′ nord, 6° 01′ est
Superficie47 784 km2
Rang6e sur 18
Localisation
Localisation de Bourgogne-Franche-Comté
Liens
Site webbourgognefranche
comte.fr
modifier 

LaBourgogne-Franche-Comté (parfois abrégéeBFC) est unerégion administrative située dans le quart nord-est de laFrance. Elle est issue de la fusion administrative, le, des deux anciennes régions deBourgogne et deFranche-Comté. Ses habitants sont appelés lesBourguignons et lesFrancs-Comtois.

D'une superficie de 47 784 km2, elle est la cinquième plus vaste des treize régions deFrance métropolitaine et rassemble huitdépartements : laCôte-d'Or, leDoubs, laHaute-Saône, leJura, laNièvre, laSaône-et-Loire, leTerritoire de Belfort et l'Yonne.

Sa population s'élevait à 2 803 977 habitants en 2022, ce qui en faisait la troisième région la moins peuplée et la deuxième la moins densément peuplée (58,7 hab./km2).

Sonchef-lieu estDijon tandis queBesançon accueille lesiège duconseil régional.

Toponymie

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La dénomination « Bourgogne-Franche-Comté », parfois abrégée « BFC »[1],[2], est unmot composé, formé à partir du nom des deux régions fusionnées, dans l’ordre alphabétique.

Leconseil régional a lancé en février 2016 une concertation locale en ligne[3] où les internautes pouvaient soumettre leurs propositions ; à la date de clôture le 13 mars 2016, 1 461 personnes avaient participé et près de 71 % des suffrages ont opté pour la conservation de l'appellation plutôt que d'autres propositions commeBurgondie ouSéquanie.

À la suite de cette concertation et de l’avis duCESER, l’assemblée régionale confirme ce choix à l'unanimité[4] et transmettra la proposition au gouvernement qui devra être approuvée pardécret en Conseil d'État, avant le[5].

Géographie

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Article détaillé :Géographie de Bourgogne-Franche-Comté.

Situation

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Carte de la Bourgogne-Franche-Comté.

La région est située dans le quart nord-est de la France. Elle est limitrophe des régionsGrand Est au nord,Île-de-France etCentre-Val de Loire à l'ouest,Auvergne-Rhône-Alpes au sud, et elle partage unefrontière avec la Suisse à l'est.

La région Bourgogne-Franche-Comté, qui résulte de la fusion de deux collectivités territoriales (Bourgogne etFranche-Comté) décidée dans le cadre de laréforme territoriale de 2014, s’étend sur 47 784 km2. Elle est, en superficie, la cinquième des treize régions deFrance métropolitaine (avec 9 % du territoire métropolitain[6]), et possède ainsi un territoire de taille comparable à des pays tels que laSlovaquie, laSuisse ou l'Estonie. Elle est l'une des deux régions constitutives duGrand Est français avec la régionGrand Est.

La composition de la région en départements est la suivante.

Liste des départements de la région Bourgogne-Franche-Comté au
NomCode
Insee
Superficie
(km2)
Population
(dernièrepop. légale)
Densité
(hab./km2)
Modifier
Côte-d'Or218 763,00537 577(2022)61modifier les données
Doubs255 234,00548 662(2022)105modifier les données
Haute-Saône705 360,00233 920(2022)44modifier les données
Jura394 999,00258 405(2022)52modifier les données
Nièvre586 817,00202 299(2022)30modifier les données
Saône-et-Loire718 575,00549 136(2022)64modifier les données
Territoire de Belfort90609,00140 082(2022)230modifier les données
Yonne897 427,00333 896(2022)45modifier les données
Bourgogne-Franche-Comté2747 783,302 803 977(2022)59modifier les données

Géologie

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Carte géologiquede la France. Les mers duMésozoïque de faible profondeur (inférieure à 200 m) ont laissé dans la région un empilement de sédiments dont l'épaisseur atteint près de 3 000 m à la pointe nord de l'Yonne[7].
Les ressources minéralogiques de la région.

La région est située principalement sur l'auréolejurassique duBassin parisien. Cebassin sédimentaire est en effet structuré comme un mille-feuille de couches sédimentaires disposées en auréoles concentriques et reposant sur unsoclehercynien. L'épaisseur importante des sédiments déposés dans les mers peu profondes du Mésozoïque, s'explique par un phénomène desubsidence très active en lien avec une dynamique de divergence conduisant à la formation de rifts dont certains évoluent en ouvertures océaniques qui entraînent la dislocation de laPangée[8].

Lesous-sol contient de l'argile, dugrès, ducalcaire (qui fournit par exemple lespierres de constructiondu Châtillonnais,de Comblanchien etde Molay), dugypse et desalluvions (sablières deLure) exploités dans descarrières et de nombreuses ressources anciennement exploitées dans desmines telles que desmétaux précieux, duminerai de fer et dusel gemme :dans le Jura (salinesd'Arc-et-Senans,de Salins-les-Bains etde Lons-le-Saunier) eten Haute-Saône avec lessalines de Gouhenans,Saulnot etMélecey.

La principale ressource du sous-sol est lecharbon, dont l'extraction est abandonnée depuis la seconde moitié duXXe siècle, surtout localisée dans le sud de la Bourgogne avec leshouillères de Blanzy formées de trois gisements : Blanzy,Épinac etDecize entourés de petits gisements restés indépendants :La Chapelle-sous-Dun etAubigny-la-Ronce. L'importantgisement du Sud Nivernais découvert assez récemment (son existence a été rendue publique en) est inexploité pour ne pas nuire à l'environnement. À l'est, lesbassins houillers des Vosges et du Jura comptent trois gisements sur le territoire comtois : lesous-vosgien et lebassin keupérien ont été exploités dans une moindre mesure que Blanzy, seules leshouillères de Ronchamp, fermées en ayant été industrialisées ; le bassinstéphanien jurassien est uniquement prospecté et seules de faibles quantités degaz y ont été extraites jusqu'en. De l'anthracite estextrait à Sincey-lès-Rouvray jusqu'en et dulignite anciennement exploité enCôte-d'Or, dans l'Yonne et dans leDoubs. Le sous-sol contient également duschiste bitumineux, exploité de façon industrielle jusqu'en dans lamine des Télots dans legisement de schiste bitumineux d'Autun et plus brièvement, dans l'entre-deux-guerres, danscelle de Creveney, non loin deVesoul.

Topographie

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Carte topographique et hydrographique.

Trois principauxmassifs montagneux marquent le paysage. Lemassif des Vosges est situé au nord-est, lepoint culminant dans la région est leballon d'Alsace (1 247 mètres). LeJura s'étend sur toute la limite orientale et culmine dans le département homonyme aucrêt Pela (1 495 mètres), ce dernier est également le plus haut sommet de la région. Les Vosges et le Jura se rejoignent dans latrouée de Belfort. LeMorvan occupe une place centrale dans la partie ouest, son point culminant est leHaut-Folin (901 mètres).

D'autres massifs plus modestes existent. Au nord-est du Morvan se trouve lacôte d'Or, un escarpement créé par la formation d'unrift, qui culmine à 641 mètres d’altitude. LeMassif central atteint la partie sud de la région par leMâconnais qui est dominé par lemont Saint-Cyr (771 mètres).

Hydrographie

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Les principaux cours d'eau navigables sont laSaône et leDoubs. LaLoire traverse le sud-ouest de la région au niveau deNevers mais elle n'est pas praticable en raison des bancs de sable. LaSeine y prend aussi sa source en Côte-d'Or.

Une partie du réseau hydrographique régional prend sa source en Suisse voisine (notamment le bassin versant de l'Allan).

La région possède des dizaines de lacs, comme lelac des Rousses,lac de Chalain,lac du Vernois, lac deLamoura,lac de Vesoul-Vaivre,lac de Saint-Point (3e plus grand lac naturel de France),lac de Remoray,lac de Bonlieu,lac de Narlay, lelac des Settons, lelac de Pannecière et le fameuxlac de Vouglans qui est la troisième retenue artificielle française avec 605 millions de mètres cubes. Dans lesVosges saônoises se trouve leplateau des Mille étangs.

Axes de communication et transports

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La Bourgogne-Franche-Comté est un carrefour entre l'Allemagne, laSuisse, l'Italie à l'est et l'Île-de-France, lacôte atlantique française à l'ouest, mais aussi entre leBenelux au nord et lamer Méditerranée au sud.

Transports routiers

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L'autoroute A36 àMontbéliard.

La région est composée d'un réseau de 868 km d'autoroutes[6] : l'axe autoroutier principal est l'A6, diteAutoroute du Soleil, qui relieParis etLyon en traversant la région du nord-ouest au sud sur près de 300 km et dessert les villes d'Auxerre,Beaune,Chalon-sur-Saône etMâcon. La seconde autoroute d'importance est l'A36, surnomméeLa Comtoise, qui part de Beaune, au centre de la région, et part vers l'est pour rejoindre l'Alsace et la frontière allemande au niveau deMulhouse. Parcourant environ 200 km au sein de la Bourgogne-Franche-Comté, elle dessert les agglomérations deDole,Besançon,Montbéliard etBelfort. Comptabilisant 120 km sur le territoire régional, l'A39 relieDijon au sud de la région selon un axe nord-sud qui permet de délester l'A6 en passant à proximité de Dole etLons-le-Saunier. Partant de Beaune vers le nord, l'A31 (80 km en Bourgogne-Franche-Comté) permet de rejoindre la Lorraine et le Luxembourg en passant par Dijon. L'autorouteA77 dessert exclusivement le département de laNièvre sur 80 km, selon un axe nord-sud le long de la limite occidentale de la région : elle relieNevers à l'Île-de-France. Quelques barreaux autoroutiers de moindre importance complètent le réseau, l'A5 (40 km), l'A19 (30 km), l'A38 (40 km), l'A40 (3 km), l'A406 (2 km), l'A391 (4 km), l'A311 (5 km).

Le réseau routier principal est complété par 768 km deroutes nationales. ReliantNancy à lafrontière franco-suisse selon un itinéraire nord-sud, laroute nationale 57 parcourt 180 km à travers les départements de laHaute-Saône et duDoubs en passant parLuxeuil-les-Bains,Vesoul,Besançon etPontarlier. La N 151 relieAuxerre àLa Charité-sur-Loire (100 km) viaClamecy. La N 19Langres-Belfort qui compte une centaine de kilomètres d'est en ouest à travers la Haute-Saône dessert Vesoul etLure. EnSaône-et-Loire, laN 79 qui traverse le département d'est en ouest sur 80 km, deMâcon àDigoin en passant parParay-le-Monial, laN 70 qui relie cette dernière àMontchanin sur 40 km et laN 80 de Montchanin àChalon-sur-Saône (30 km), constituent la portion bourguignonne de laroute Centre-Europe Atlantique (RCEA). Connue pour son accidentologie élevée, elle est progressivement transformée en voie rapide à 2x2 voies. La N 5 sillonne le département du Jura sur 70 km de Poligny à Champagnole et jusqu'auxRousses, à la frontière entre la France et la Suisse. De Besançon à Poligny, laN 83 s'étire sur une soixantaine de kilomètres.

Transports ferroviaires

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Article détaillé :TER Bourgogne-Franche-Comté.
Le réseau ferré de la région.

Le réseau ferré en Bourgogne-Franche-Comté s’organise autour des principales agglomérations :Besançon etDijon. La principale ligne est la ligneParis-Belfort via Dijon et Besançon. Cette ligne est LGV de Paris àMontbard (LGV Sud-Est) et de Dijon à Belfort (LGV Rhin-Rhône). Le territoire est également quadrillé par des voies secondaires, où circulent principalement desTER Bourgogne-Franche-Comté, sur un réseau de 1 951 km[6].

La plus grande gare de la région estDijon-Ville, qui en 2023 accueille 7,6 millions de voyageurs[9] ; viennent ensuite les gares deBesançon-Viotte (2,7 millions de voyageurs en 2023[10]), deChalon-sur-Saône (1,6 million de voyageurs en 2023[11]), deBelfort (1,3 million de voyageurs en 2023[12]) et deDole (1 million de voyageurs en 2023[13]). Toutes les autres gares ont desservi moins d'un million de voyageurs en 2023. Les villes deBesançon,Belfort etMontbéliard disposent d'une deuxième gare sur laLGV Rhin-Rhône (Besançon Franche-Comté TGV etBelfort - Montbéliard TGV) et que les villes duCreusot et deMâcon disposent d'une deuxième gare sur laLGV Sud-Est (Le Creusot TGV etMâcon-Loché-TGV).

Avec2,9 millions de voyageurs en 2024, lagare de Besançon-Viotte est la deuxième plus importante au niveau régional et le principal nœud ferroviaire deFranche-Comté.

La mise en service de la première phase de la branche Est de laLGV Rhin-Rhône en 2011 a permis de raccourcir significativement les temps de parcours. La durée du trajet entre Belfort et Paris (gare de Lyon) est ainsi passée deh àh 30 min[14], entre Besançon et Paris deh 30 min àh[14], entre Besançon et Lyon deh 20 min àh 55 min[14] et entre Besançon et Strasbourg, deh 30 min àh 40 min[14]. Dans le même temps, les liaisons entre plusieurs villes de la région ont également été raccourcies, passant d’un trajet deh àh 30 min entre Dijon et Besançon et deh 15 min àh 25 min entre Besançon et Belfort[14]. En tout, ce sont 14 gares qui sont desservies par le TGV dans la région[6].

Plusieurs prolongements de la LGV Rhin-Rhône sont envisagés : la deuxième phase de la branche Est, qui constituera 50 km de ligne nouvelle dont 35 km à l'est et 15 km à l'ouest, pourrait être financée d'ici 2027 ou 2038[15] ; labranche Ouest, en projet, destinée à raccorder labranche Est à laLGV Sud-Est, et ainsi à la région parisienne, en traversant l'agglomération dijonnaise par sa bordure orientale ; enfin, labranche sud, également au stade de projet, qui représenterait environ 150 km de ligne nouvelle pour relier labranche Est àLyon et à laLGV Méditerranée, assurant une connexion des bassins de population des villes de l'Est de la France, duBenelux, de l'Allemagne et du nord de laSuisse à lamétropole lyonnaise et à l'arc méditerranéen.

Transports aériens

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L’aéroport de Dole-Jura, aéroport régional de Bourgogne-Franche-Comté.

La région est desservie par le seulaéroport de Dole-Jura, propriété duconseil départemental du Jura. Situé entre Besançon et Dijon, il a accueilli 125 141 passagers en 2023[16] et propose plusieurs lignes régulières en France ou à l'étranger.

Les aéroports deBesançon-La Vèze et deDijon-Bourgogne sont uniquement tournés vers les vols d’affaires en l’absence de lignes commerciales régulières.

L'absence de grandes structures aéroportuaires s'explique par la proximité d'aéroports internationaux àParis,Bâle,Genève etLyon, aisément accessibles depuis la région.

Transports fluviaux

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La région est desservie par de nombreux canaux (canal du Rhône au Rhin,canal de Bourgogne,canal du Centre,canal du Nivernais,canal latéral de Roanne à Digoin).

Histoire

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Articles connexes :Histoire de la Bourgogne etHistoire de la Franche-Comté.

Moyen Âge

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Le territoire des actuellesBourgogne etFranche-Comté est inclus auVe siècle dans leroyaume des Burgondes, que prolonge leroyaume de Bourgogne mérovingien. Sous lesCarolingiens, letraité de Verdun en conduit à distinguer une « Bourgogne franque », à l'origine duduché de Bourgogne (Bourgogne actuelle), et une « Bourgogne impériale », ou « Haute Bourgogne », où se constitue lecomté de Bourgogne (Franche-Comté). Les deux provinces passent sous vassalité commune (mais restent sous souverainetés différentes) de 1330 à 1361, par lapremière maison de Bourgogne, puis par lesducs-comtes Valois (1384-1477/1493) au sein desÉtats bourguignons. Elles sont séparées à la fin duXVe siècle, le duché étant incorporé audomaine royal français alors que le comté reste sujet de la comtesseMarie de Bourgogne et de ses descendants, lesHabsbourg-Bourgogne[17].

Époque moderne

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LaComté n'est intégrée au royaume de France qu'aprèssa conquête en 1678 par les troupes deLouis XIV et lareddition de Dole, l'ancienne capitale franc-comtoise, cependant queBesançon hérite du statut de capitale. Le duché de Bourgogne et la Franche-Comté forment alors deux provinces et généralités distinctes, avec leur propre capitale de gouvernement (respectivementDijon et Besançon).

Si la majeure partie de son territoire se rattache à ces deux anciennes provinces, la région comprend aussi l'essentiel duNivernais (correspondant à peu près au département de laNièvre), une partie de laChampagne (la partie nord du département de l'Yonne avecSens etTonnerre notamment), une partie de l'Orléanais (la partie sud-ouest de l'Yonne avecToucy), la partie de l'Alsace restée française après 1871 (l'actuelTerritoire de Belfort), ainsi qu'une infime partie de l'Île-de-France (la partie nord-ouest de l'Yonne).

Lesanciennes provinces de France sont supprimées pendant laRévolution.

Carte de la région avec ses départements, montrant les provinces et États qui existaient sur son territoire auXVIIIe siècle.

Époque contemporaine

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De à, unepréfecture régionale durégime de Vichy regroupe Bourgogne et Franche-Comté, tout comme l'igamie de Dijon de à. Cependant, lors de la création desrégions commeétablissements publics en puis commecollectivités locales en, Bourgogne et Franche-Comté forment deux régions séparées.

En 2009, le comité Balladur propose une première fois de fusionnerBourgogne etFranche-Comté.

Le, les présidents des régionsBourgogne etFranche-Comté, respectivementFrançois Patriat etMarie-Guite Dufay, annoncent, lors d'une conférence de presse, vouloir rapprocher leurs deux régions à la suite des déclarations duPremier ministreManuel Valls qui souhaite simplifier ledécoupage administratif français[18].

Le 2 juin suivant, les deux régions se retrouvent associées sans surprise sur la carte présentée par leprésident de la République,François Hollande[19]. Ces deux régions sont les seules à s'être rapprochées politiquement pour une fusion[20] et, contrairement à d'autres projets de fusion, l'alliance entre la Bourgogne et la Franche-Comté n'est pas révisée par l'Assemblée nationale ou par leSénat[21]. En effet, les deux régions sont en partie historiquement et économiquement liées[22].

Cependant, en 2015, la volonté de fusionner les deux régions semble principalement être issue de quelques élus, voire desBourguignons. Selon un sondage d'opinionBVA pour la presse régionale[23], les Bourguignons etFrancs-Comtois sont à 49 % satisfaits (contre 41 % insatisfaits) de leur nouvelle région. Le clivage est beaucoup plus prononcé entre Bourguignons et Francs-Comtois : ceux-ci sont respectivement satisfaits à 57 % et 37 % de ce découpage. Les divergences sont encore plus fortes sur la question de la capitale régionale àDijon : 79 % des Bourguignons jugent que c'est plutôt une bonne chose, contre 29 % de Francs-Comtois.

  • Logo du projet
  • En 2014.
    En 2014.
  • En 2015.
    En 2015.

L'année2015 est une période de transition et de rapprochement pour les deux régions. Trois instances politiques sont mises en place[24] :

  • la conférence desprésidents de région et de leur entourage direct qui se réunissent chaque mois ;
  • la commission mixte Bourgogne-Franche-Comté (qui regroupe les différentes tendances politiques) étudie les dossiers sélectionnés par la conférence des présidents ;
  • la conférence des territoires est chargée de faire le lien avec les autrescollectivités (départements etcommunes notamment).

Dans le cadre de l'acte III de la décentralisation, la fusion des deux régions est adoptée le[25]. Son entrée en vigueur est effective le[26].

L'instauration d'un droit d'option dans laloi relative à la délimitation des régions permet toutefois auTerritoire de Belfort de se prononcer, après le1er janvier 2016, pour une intégration à la nouvelle régionGrand Est (Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine)[27], évoquée par certains élus[28],[29],[30],[31].

Politique et administration

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Article détaillé :Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté.

Préfecture de région et directions régionales de l'État

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Le, les conseillers régionaux choisissent Dijon comme chef-lieu de la région Bourgogne-Franche-Comté, siège de la préfecture de région. Cette décision est entérinée par un décret du Conseil d'État publié le.

Les servicesdéconcentrés de l'État sont répartis entre les deux capitales des anciennes régionsBourgogne etFranche-Comté.Besançon accueille les directions régionales de l'Insee, de laDREETS, de laDREAL, de l'Agence régionale pour la biodiversité et de larégion académique ; àDijon sont notamment implantés les directions régionales de l'ARS et de laDRAC.

Direction régionaleVilleAdresse
Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (ADEME)Besançon44, rue de Belfort
Agence régionale de la biodiversité (ARB)Besançon4, rue Gabriel-Plançon
Agence régionale de santé (ARS)Dijon2, place des Savoirs
Agence de services et de paiement (ASP)Dijon18 A, boulevard Winston-Churchill
Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (CROUS)Besançon40, avenue de l’Observatoire
Chambre régionale des comptes (CRC)Dijon28-30, rue Pasteur
Délégation régionale à la Recherche et à la Technologie (DRRT)Dijon22 avenue Garibaldi
Délégation régionale académique à la Jeunesse, à l'Engagement et aux Sports (DRAJES)Dijon10, boulevard Carnot
Direction régionale des Affaires culturelles (DRAC)Dijon39, rue Vannerie
Direction régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Forêt (DRAAF)Dijon4 bis, rue Hoche
Direction régionale de l'Économie, de l'Emploi, du Travail et des Solidarités (DREETS)Besançon5, place Jean-Cornet
Direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)Besançon5, voie Gisèle-Halimi
Direction régionale des Finances publiques (DRFiP)Dijon1 bis, place de la Banque
Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE)Besançon5, voie Gisèle-Halimi
Rectorat de région académiqueBesançon10, rue de la Convention

Hôtel de région, directions du conseil régional et réunions

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Le, les conseillers régionaux choisissentBesançon comme siège de l'Hôtel de région etDijon comme lieu des assemblées duconseil régional. Sur les vingt-neuf directions de services de la région, dix-sept sont localisées à Dijon[32] :

  • Transport et infrastructures
  • Mobilités du quotidien
  • Agriculture et forêt ; Tourisme
  • Recherche et enseignement supérieur
  • Culture, sport, jeunesse et vie associative
  • Numérique éducatif
  • Aménagement du territoire et numérique
  • Environnement
  • Europe et rayonnement international
  • Prospective
  • Pilotage de projets
  • Finances et budget
  • Ressources humaines
  • Moyens généraux
  • Achats
  • Assemblée
  • Documentation

Les douze directions restantes sont situées à Besançon :

  • Cabinet
  • Relations avec les citoyens
  • Économie
  • Formation professionnelle des demandeurs d'emploi
  • Transitions professionnelles et orientation
  • Lycées
  • Cartes des formations, apprentissage, formations sanitaires et sociales
  • Transition énergétique
  • Évaluation
  • Systèmes d'information
  • Affaires juridiques et archives
  • Patrimoine et gestion immobilière

Rôles

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Article connexe :Loi portant nouvelle organisation territoriale de la République.
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Tendances politiques

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Articles connexes :Élections régionales françaises de 2015,Élections régionales de 2015 en Bourgogne-Franche-Comté,Élections régionales françaises de 2021 etÉlections régionales de 2021 en Bourgogne-Franche-Comté.

Récapitulatif des résultats électoraux récents

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ScrutinDépartement1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%Abs1er%2e%3e%4e%Abs
Présidentielle 2012Bourgogne-Franche-Comté
PS27,12
UMP26,65
FN20,74
FG10,6617,93
PS50,02
UMP49,98Pas de3ePas de4e17,62
21
UMP28,57
PS27,79
FN18,84
FG9,5116,99
UMP51,55
PS48,4516,59
25
UMP28,49
PS26,28
FN19,19
FG10,9617,20
UMP51,91
PS48,0916,74
39
UMP25,83
PS24,60
FN20,41
FG12,5516,42
UMP50,58
PS49,4216,34
58
PS32,64
UMP22,51
FN19,58
FG11,9519,24
PS58,81
UMP41,1918,85
70
PS26,38
UMP25,23
FN25,12
FG9,6416,84
UMP50,36
PS49,6416,48
71
PS28,69
UMP26,01
FN20,03
FG10,6418,92
PS51,86
UMP48,1418,69
89
UMP27,62
PS24,00
FN23,68
FG10,0519,26
UMP53,12
PS46,8819,12
90
PS26,01
UMP23,88
FN23,74
FG11,4119,37
PS50,52
UMP49,4818,97
Européennes 2014Bourgogne-Franche-Comté
FN27,82
UMP22,85
PS14,18
MODEM7,8854,45Tour unique
21
FN26,44
UMP22,07
PS15,25
MODEM8,7753,53
25
FN26,77
UMP24,39
PS14,14
MODEM7,8853,93
39
FN26,69
UMP22,07
PS13,00
MODEM8,5452,50
58
FN27,33
UMP18,56
PS16,63
FG8,5555,29
70
FN34,23
UMP22,43
PS13,15
MODEM6,7950,85
71
UMP25,36
FN24,91
PS14,91
MODEM7,2957,19
89
FN31,37
UMP21,99
PS12,02
MODEM7,7455,03
90
FN30,24
UMP21,53
PS13,22
MODEM8,9155,95
Régionales 2015Bourgogne-Franche-Comté
FN31,48
UDI24,00
PS22,99
DLF5,1749,44
PS34,67
UDI32,89
FN32,44Pas de4e38,85
21
UDI30,75
FN27,71
PS22,26
DLF4,3347,38
UDI38,55
PS32,98
FN28,4736,95
25
FN31,74
PS26,09
UDI22,78
DLF4,3548,32
PS37,42
FN31,29
UDI31,2937,14
39
FN29,93
UDI23,34
PS23,19
DLF5,5747,88
PS36,11
UDI32,89
FN31,0036,64
58
FN31,36
PS24,51
UDI18,06
FG7,3652,04
PS39,38
FN33,83
UDI26,7942,16
70
FN37,35
PS23,88
UDI20,89
DLF4,7644,79
FN38,54
PS33,14
UDI28,3334,71
71
FN28,99
UDI25,12
PS22,89
DLF6,3153,17
PS34,91
UDI34,42
FN30,6842,28
89
FN36,19
UDI22,45
PS18,42
DLF6,2350,68
FN37,63
UDI32,73
PS29,6440,95
90
FN34,76
PS20,72
UDI18,76
MODEM7,9949,71
FN35,30
PS34,40
UDI30,3039,08
Présidentielle 2017Bourgogne-Franche-Comté
FN25,09
EM21,89
LR19,70
LFI17,9320,63
EM60,48
FN39,52Pas de3ePas de4e22,65
21
EM23,65
FN22,52
LR21,26
LFI17,8419,04
EM64,17
FN35,8321,42
25
FN23,45
EM22,50
LR21,09
LFI17,8820,68
EM63,77
FN36,2322,98
39
FN24,14
EM21,33
LFI20,28
LR18,9719,19
EM61,37
FN38,6321,58
58
FN24,76
EM22,71
LFI19,16
LR17,2522,24
EM59,92
FN40,0823,95
70
FN31,36
EM19,59
LR18,05
LFI15,8819,52
EM51,71
FN48,2920,81
71
FN24,28
EM22,33
LR19,39
LFI17,8321,35
EM61,63
FN38,3723,29
89
FN28,52
LR19,91
EM19,63
LFI16,7021,80
EM55,04
FN44,9623,56
90
FN26,89
EM20,64
LFI19,10
LR17,7022,71
EM58,18
FN41,8224,33
Européennes 2019Bourgogne-Franche-Comté
RN26,26
LREM20,41
EELV11,62
UDC9,6746,96Tour unique
21
RN23,91
LREM22,46
EELV12,84
UDC9,4045,89
25
RN22,54
LREM21,59
EELV13,84
UDC10,3848,21
39
RN24,55
LREM20,29
EELV13,01
UDC9,2445,11
58
RN28,04
LREM19,45
EELV8,91
UDC7,0846,37
70
RN32,80
LREM16,57
EELV10,06
UDC9,1444,18
71
RN25,30
LREM21,27
UDC11,54
EELV10,5149,06
89
RN31,85
LREM18,29
EELV9,83
UDC8,6746,66
90
RN27,11
LREM19,08
EELV12,22
UDC9,2148,00
Régionales 2021Bourgogne-Franche-Comté
UG26,52
RN23,19
LR21,04
LREM11,6965,12
UG42,20
LR24,23
RN23,78
LREM9,7963,46
21
UG24,68
RN22,02
LR21,42
LREM12,9263,93
UG41,94
LR25,21
RN22,15
LREM10,7067,09
25
UG32,17
RN22,47
LR19,26
EELV10,1565,94
UG46,92
RN23,33
LR22,38
LREM7,3664,16
39
UG29,25
LR22,05
RN20,56
EELV11,9964,47
UG45,56
LR25,43
RN21,74
LREM7,2162,80
58
LREM25,40
UG23,20
RN23,03
LR10,3865,96
UG40,38
RN24,27
LREM22,58
LR12,7763,14
70
UG29,10
RN26,98
LR19,81
LREM9,7959,84
UG41,06
RN28,62
LR21,73
LREM8,6057,30
71
LR28,68
UG24,42
RN19,85
LREM10,9367,43
UG39,82
LR32,07
RN19,45
LREM8,6566,13
89
RN30,15
UG22,78
LR18,50
LREM10,6665,08
UG38,31
RN31,01
LR21,86
LREM8,8263,84
90
UG24,15
RN23,93
LR19,78
EELV11,5566,77
UG43,28
LR24,03
RN23,95
LREM8,7570,35
Présidentielle 2022Bourgogne-Franche-Comté
RN27,35
LREM26,31
LFI18,56
REC7,1522,92
LREM52,88
RN47,12Pas de3ePas de4e25,17
21
LREM28,55
RN24,44
LFI19,05
REC7,6621,23
LREM57,27
RN42,7324,41
25
LREM27,55
RN24,07
LFI20,06
REC7,0322,83
LREM57,16
RN42,8425,91
39
RN26,29
LREM24,88
LFI19,89
REC6,6521,84
LREM53,07
RN46,9324,06
58
RN29,20
LREM25,51
LFI17,72
REC6,5625,20
RN50,11
LREM49,8926,64
70
RN34,60
LREM22,42
LFI15,65
REC7,1821,97
RN56,88
LREM43,1222,80
71
LREM27,61
RN27,39
LFI17,49
REC6,9123,67
LREM53,33
RN46,6725,39
89
RN31,25
LREM24,14
LFI17,90
REC7,3324,18
RN51,59
LREM48,4125,94
90
RN27,37
LREM24,07
LFI20,96
REC8,0223,73
LREM51,44
RN48,5626,68

Circonscriptions législatives

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La Bourgogne-Franche-Comté compte au total 27 circonscriptions (soit une moyenne de 103 910 habitants par circonscription) :

Côte-d'OrDoubsJuraNièvre
Haute-SaôneSaône-et-LoireYonneTerritoire de Belfort
CirconscriptionDéputé.e.s et leurs groupes à l'assemblée nationale
Côte-d'OrDoubsJuraNièvre
PremièreUG-NFPOcéane GodardEnsLaurent CroizierEnsDanielle BruleboisEnsPerrine Goulet
DeuxièmeUG-NFPCatherine HervieuUG-NFPDominique VoynetLRMarie-Christine DallozRNJulien Guibert
TroisièmeUG-NFPPierre PribetichÀD!Matthieu BlochLRJustine Gruet
QuatrièmeLRHubert BrigandRNGéraldine Grangier
CinquièmeRNRené LioretLRAnnie Genevard
CirconscriptionHaute-SaôneSaône-et-LoireYonneTerritoire de Belfort
PremièreRNAntoine VilledieuEnsBenjamin DirxRNDaniel GrenonLRIan Boucard
DeuxièmeRNÉmeric SalmonLRJosiane CorneloupÀD!Sophie-Laurence RoyUG-NFPFlorian Chauche
TroisièmeRNAurélien DutrembleRNJulien Odoul
QuatrièmeÀD!Éric Michoux
CinquièmeRNArnaud Sanvert

Grands espaces de coopération intercommunale

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La région compte deuxpôles métropolitains : lepôle métropolitain Centre Franche-Comté, composé des agglomérations deBesançon,Dole,Lons-le-Saunier,Pontarlier,Vesoul etMorteau, totalise 362 000 habitants.

Lepôle métropolitain Nord Franche-Comté s'organise autour duGrand Belfort et duPays de Montbéliard et intègre également les troiscommunautés de commune desVosges du Sud, duSud Territoire duPays d'Héricourt. Il comptait 306 000 habitants en 2017.

Population et société

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Démographie

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Article détaillé :Démographie de la Bourgogne-Franche-Comté.

Le département le plus peuplé est laSaône-et-Loire. Après le plus petit département, leTerritoire de Belfort (609 km2, 230 hab./km2) qui fait exception, leDoubs est le département le plus dense de la région, avec une densité proche de la moyenne métropolitaine (104,8 hab./km2). Les autres départements sont beaucoup moins denses. La superficie du territoire de Bourgogne-Franche-Comté représente 9 % du territoire national, soit la5e région française, mais la densité de population est deux fois moindre que la moyenne : la région compte 2,8 millions d'habitants soit 4,4 % de la population nationale[6].

Évolution de la population régionale

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Évolution de la population
185118561861186618721876188118861891
2 698 6612 605 6282 637 6602 669 8562 615 6132 665 9052 679 7082 673 8792 625 732
Évolution de la population, suite (1)
189619011906191119211926193119361946
2 585 4922 546 2782 516 3322 469 6702 256 2102 266 2902 256 9832 219 5902 161 043
Évolution de la population, suite (2)
195419621968197519821990199920062010
2 230 8512 353 7272 495 3792 631 2602 680 1032 706 9292 727 1262 779 4512 813 878
Évolution de la population, suite (3)
201520202022------
2 820 9402 801 6952 803 977------
(Sources : INSEE[33],[34],[35])

Évolution récente par département

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Au, les trois départements les plus peuplés, respectivement laSaône-et-Loire, leDoubs et laCôte-d'Or qui dépassent tous les trois les 500 000 habitants, représentaient largement plus de la moitié (58 %) de la population régionale totale.

Sur la période de 1968 à 2021, l'évolution démographique est proche de la moyenne nationale (+31 %) dans deux départements : le Doubs (+28 %) et la Côte-d'Or (+27 %). La hausse est plus modérée dans leTerritoire de Belfort (+18 %) et dans l'Yonne (+18 %). Elle est trois fois moindre dans leJura et laHaute-Saône avec un taux d'évolution de +11 % et +9 % dans ces deux départements. La population est restée stable en Saône-et-Loire tandis qu'elle a baissé continuellement dans laNièvre qui a perdu 18 % de ses habitants depuis 1968.

Depuis le début duXXIe siècle (période 1999-2021), tous les départements de la région connaissent une évolution démographique inférieure à la moyenne nationale (+12 %). Le département du Doubs est celui dont la population a le plus augmenté sur cette période (+10 %), suivi de la Côte-d'Or (+6 %), du Jura (+3 %), du Territoire de Belfort (+2 %), de la Haute-Saône (+2 %) et la Saône-et-Loire (+1 %). L'évolution du nombre d'habitants est quasiment nulle dans l'Yonne tandis que la Nièvre connaît une baisse marquée (-10 %).

On remarque ainsi que la dynamique démographique est très inégale sur le territoire des deux régions : à l'ouest d'une ligne Dijon-Mâcon, la population vieillit et diminue. À l'est, elle est plus jeune et sa croissance est plus soutenue (notamment dans les agglomérations deBesançon etDijon, ainsi que sur la bande frontalière avec laSuisse). LaFranche-Comté comporte dans l'ensemble une population plus jeune et dynamique que laBourgogne.

AnnéePopulation au1er janvier
Côte-d'OrDoubsJuraNièvreHaute-SaôneSaône-et-LoireYonneTerritoire de BelfortBourgogne-Franche-Comté
1968421 192426 458233 441247 702214 396550 364283 376118 4502 495 379
1975456 070471 082238 856245 212222 254569 810299 851128 1252 631 260
1982473 548477 163242 925239 635231 962571 852311 019131 9992 680 103
1990493 866484 770248 759233 278229 650559 413323 096134 0972 706 929
1999506 755499 062250 857225 198229 732544 893333 221137 4082 727 126
2010524 358527 770261 534219 584239 548555 663342 510142 9112 813 878
2020535 078545 209258 798202 670234 601551 063334 156140 1202 801 695
2022537 577548 662258 405202 299233 920549 136333 896140 0822 803 977
Évolution
1968-2022
en augmentation  +27,6 %en augmentation  +28,7 %en augmentation  +10,7 %en diminution  −18,3 %en augmentation  +9,1 %en stagnation  −0,2 %en augmentation  +17,8 %en augmentation  +18,3 %en augmentation  +12,4 %
Évolution
1999-2022
en augmentation  +6,1 %en augmentation  +9,9 %en augmentation  +3,0 %en diminution  −10,2 %en augmentation  +1,8 %en stagnation  +0,8 %en stagnation  +0,2 %en augmentation  +1,9 %en augmentation  +2,8 %

Aires d'attraction

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La région compte treize aires d'attraction de plus de 50 000 habitants, près d'un quart de la population régionale étant concentrée dans celles deBesançon et deDijon.

Aire d'attractionNombre de
communes
(2020)
Population
(2019)
Variation
moyenne
annuelle
2008-2019
Pop.
(2008)
Variation
1999-2008
Pop.
(1999)
Variation
1990-1999
Pop.
(1990)
Variation
1982-1990
Pop.
(1982)
1Dijon333412 1890,40 %en augmentation394 8200,44 %en augmentation379 6250,44 %en augmentation365 0250,78 %en augmentation343 608
2Besançon310280 8680,42 %en augmentation268 4910,79 %en augmentation250 6150,76 %en augmentation234 5950,72 %en augmentation221 772
3Montbéliard137180 026−0,15 %en diminution183 073−0,01 %en stagnation183 156−0,23 %en diminution187 051−0,61 %en diminution196 577
4Chalon-sur-Saône109154 9500,25 %en augmentation150 8140,44 %en augmentation145 0920,18 %en augmentation142 7740,30 %en augmentation139 409
5Mâcon105137 4350,64 %en augmentation128 3410,83 %en augmentation119 4430,22 %en augmentation117 1410,37 %en augmentation113 816
6Belfort91133 038−0,03 %en stagnation133 4170,46 %en augmentation127 9390,32 %en augmentation124 3940,06 %en stagnation122 176
7Nevers93114 731−0,52 %en diminution121 733−0,23 %en diminution124 253−0,16 %en diminution126 0790,11 %en augmentation125 497
8Auxerre104112 151−0,19 %en diminution114 5100,36 %en augmentation110 9570,22 %en augmentation108 8220,43 %en augmentation105 208
9Sens6581 2400,29 %en augmentation78 7000,49 %en augmentation75 3700,60 %en augmentation71 5200,99 %en augmentation66 290
10Lons-le-Saunier13971 3470,08 %en stagnation70 7580,55 %en augmentation67 3970,14 %en augmentation66 5610,07 %en stagnation66 215
11Dole8769 4860,10 %en augmentation68 7670,52 %en augmentation65 677−0,05 %en stagnation65 9800,33 %en augmentation64 270
12Vesoul15867 216−0,07 %en stagnation67 7470,34 %en augmentation65 7510,04 %en stagnation65 5330,17 %en augmentation64 648
13Beaune6450 493−0,13 %en diminution51 2430,60 %en augmentation48 6350,39 %en augmentation46 9920,77 %en augmentation44 251

Unités urbaines

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Unité urbaineNombre de
communes
(2020)
Population
(2020)
Variation
annuelle
2010-2020
Population
(2010)
Variation
annuelle
1999-2010
Population
(1999)
Variation
annuelle
1990-1999
Population
(1990)
1Dijon15248 466en augmentation 0,48 %237 117en stagnation 0,01 %236 953en augmentation 0,31 %230 451
2Besançon13140 290en augmentation 0,17 %137 896en stagnation 0,07 %136 902en augmentation 0,46 %131 484
3Montbéliard25112 848en diminution -0,21 %115 301en diminution -0,27 %118 868en diminution -0,39 %123 152
4Chalon-sur-Saône1379 701en augmentation 0,21 %78 051en diminution -0,20 %79 764en diminution -0,19 %81 144
5Belfort1677 788en diminution -0,42 %81 167en augmentation 0,13 %80 049en augmentation 0,24 %78 387
6Mâcon1661 497en augmentation 0,43 %58 981en augmentation 0,37 %56 673en diminution -0,22 %57 811
7Nevers758 231en diminution -0,55 %61 647en diminution -0,62 %66 162en diminution -0,28 %67 891
8Auxerre341 486en diminution -0,46 %43 467en diminution -0,34 %45 171en diminution -0,26 %46 244
9Sens638 784en augmentation 0,70 %36 243en diminution -0,40 %37 931en augmentation 0,15 %37 440
10Montceau-les-Mines537 046en diminution -0,81 %40 301en diminution -0,46 %42 458en diminution -0,93 %46 338
11Le Creusot631 848en diminution -0,72 %34 316en diminution -0,96 %38 349en diminution -0,89 %41 681
12Dole830 373en diminution -0,16 %30 872en stagnation 0,06 %30 686en diminution -0,53 %32 223
13Vesoul828 310en diminution -0,29 %29 155en diminution -0,23 %29 916en augmentation 0,10 %29 647
14Lons-le-Saunier1126 488en diminution -0,25 %27 161en diminution -2,3 %27 658en diminution -1,8 %28 175
15Pontarlier422 898en augmentation 0,12 %22 634en augmentation 0,30 %21 922en augmentation 0,57 %20 850
16Beaune120 122en diminution -1,01 %22 394en augmentation 0,20 %21 923en augmentation 0,33 %21 289
Localisation des agglomérations de Bourgogne-Franche-Comté de plus de 5 000 habitants.


Légende :
Légende :
Agglomération de plus de 100 000 hab.

Agglomération de 50 000 à 100 000 hab.

Agglomération de 20 000 à 50 000 hab.

Agglomération de 10 000 à 20 000 hab.

Agglomération de 5 000 à 10 000 hab.


Éducation et enseignement

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La région Bourgogne-Franche-Comté englobe les académies deBesançon et deDijon.

Elle compte, à la rentrée 2013, 270 000 écoliers, 220 000 collégiens et lycéens et 75 000 étudiants de l’université ou des classes post-baccalauréat. Parmi eux, un peu moins de 20 000 jeunes suivent une formation en apprentissage[36].

Conséquence d’une démographie régionale atone, les effectifs scolarisés dans le premier degré ont diminué au cours des dernières années,

La répartition des étudiants par type d’études dans l’enseignement supérieur est proche de la structure métropolitaine mais la région Bourgogne-Franche-Comté est parmi les régions qui comptent le moins de diplômés du supérieur parmi les 25-34 ans. À l’inverse la proportion de titulaires d’un CAP ou équivalent place la région au deuxième rang des régions métropolitaines.

Effectif scolarisé
TotalDont

apprentissage

évolution 2013 / 2008

(en %)

1er degré269 931-1,4
2e degré
1er cycle131 4152,1
2e cycle général et technologique57 1003,1
2e cycle professionnel41 96314 740-11,4
Enseignement adapté4 6364,0
Total2e degré235 11414 740-1,0
Enseignement supérieur (1)80 1425 0304,3
Total585 18719 770-0,5

(1) y compris classes post-baccalauréat BTS et CPGE
sources : MESR-DGESUP-DGRI-SES ; ESA DEPP

Enseignement supérieur

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Raison : La COMUE a été dissoute le 1er janvier 2025.

Les deux établissements d'enseignement supérieur principaux, l'université de Bourgogne et l'université de Franche-Comté, se sont rassemblés en 2015 au sein d'unecommunauté d'universités et établissements, l'université Bourgogne - Franche-Comté (UBFC), dont le siège est àBesançon. Rassemblant un total d'environ 56 000 étudiants, elle est répartie sur 22 sites (par ordre décroissant d'effectif estudiantin) : Dijon, Besançon, Belfort, Montbéliard, Le Creusot, Auxerre, Nevers, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Vesoul et Lons-le-Saunier. Elle comprend les établissements suivants, qui gardent leur autonomie juridique[37] :

Une des caractéristiques notables de la région est la « fuite » de ses diplômés : 49 % des étudiants ou natifs diplômés du supérieur de la région choisissent après leurs études de vivre dans une autre région.[réf. nécessaire]

Santé

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La région possède deuxcentres hospitaliers universitaires (CHU) :celui de Besançon etcelui de Dijon. Il existe de nombreuxcentres hospitaliers plus modestes tel quecelui de Vesoul ou encore l'hôpital Nord Franche-Comté.

L'espérance de vie à la naissance est, en 2013, proche de la moyenne nationale : 78 ans pour les hommes et 85 ans pour les femmes[38].

Les causes de mortalité sont d'abord : les cancers qui constituent la première cause de mortalité (28 %) suivis par les maladies cardiovasculaires (26 %)[38].

Offre libérale de soins[38] : La population bénéficie d’une offre libérale de soins de premier recours reposant sur près de 5 600 médecins généralistes, 6 400 infirmiers, 5 700 masseurs-kinésithérapeutes et 2 600 chirurgiens-dentistes. Ceux-ci interviennent en amont et en aval du secteur hospitalier. Ces professionnels de santé sont relativement peu nombreux. La région est déficitaire pour l’offre libérale de soins de premier recours, avec des densités en professionnels (nombre pour 10 000 habitants) faibles comparées à celles des autres régions françaises : elle compte ainsi 10 infirmiers pour 10 000 habitants soit 2,5 points de moins que la moyenne nationale. Cet écart est de 1,3 point pour les dentistes et de 2,6 points pour les masseurs-kinésithérapeutes. La région comprend 9,3 médecins généralistes pour 10 000 habitants, une densité inférieure de 0,5 point à la moyenne nationale.

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Sports

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La Bourgogne-Franche-Comté compte 7 700 clubs de sports rassemblant 600 000 licenciés (21,4 % de la population, trois points en dessous de la moyenne nationale), mais avec une part plus élevée de femmes dans les licenciés (37,14 %).

Les 5 disciplines les plus pratiquées en Bourgogne-Franche-Comté sont :

  • le football (101 000 licenciés) ;
  • le tennis (36 000 licenciés) ;
  • l'équitation (34 000 licenciés) ;
  • le judo (25 000 licenciés) ;
  • le handball (18 000 licenciés).

La région compte également 7 clubs professionnels (3 clubs de football, 2 de basket, 2 de handball féminin), 12 pôles de haut niveau, leCREPS et le Centre national de ski nordique et de moyenne montagne (CNSNMM) dePrémanon[6].

Clubs

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Basket :

Football :

Ligue 1 :

National :

National 2 :

Rugby :

Handball :

Médias

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La région est couverte par le réseau local des antennes deFrance 3 : ainsi,France 3 Bourgogne etFrance 3 Franche-Comté se sont associées pour formerFrance 3 Bourgogne-Franche-Comté ; les rédactions de chacune des antennes gardent cependant leur indépendance et les journaux télévisés sont séparés.

Le réseau local deFrance Bleu est également présent (France Bleu Auxerre,France Bleu Besançon,France Bleu Bourgogne,France Bleu Belfort Montbéliard).

La région compte 34 radios associatives dontDiversité FM qui diffuse sur plusieurs régions, mais aussi d'autres telles que Radio Shalom, Auxois FM, Radio Avallon ou encore Villages FM[39].

La presse écrite varie d'un département à l'autre : ainsi,L'Est républicain est distribué enFranche-Comté sauf dans leJura, où c'estLe Progrès qui est implanté. Le quotidienLe Bien public est distribué enCôte d'Or, àChalon-sur-Saône est baséLe Journal de Saône-et-Loire et àAuxerreL'Yonne républicaine.

Religion

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Environnement

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Production d'énergies renouvelables

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Production d'électricité renouvelable (GWh) par filière
200820102012201520162017201820192020202120222023% 2023
Éolien64141271695,4779,41 101,61 310,81 769,71 943,31 921,32.017,12.638,256,4 %
Hydraulique ren[Note 1].1 000,5877,41 050,4727,6944,2620,8803,1862,2704,1982,5707,9842,918,0 %
Solaire1,119,6102,2219,6215,5235,1291,7367,2385,1409,5674,6827,017,7 %
Bioénergies47,874,789,7122,4125,8137,1206,4229,3308,8333,8381,3370,47,9 %
Total1 113,41 112,71 513,31 7652 064,92 094,62 612,03 228,43 341,33 647,23.780,94.678,5100,0 %
Sources : Ministère de l'Écologie (base de données Pégase)[40]

Qualité de l'environnement

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Faune et flore

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La région compte plusieurs réserves naturelles où sont protégées la faune et la flore :

Parcs naturels

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Articles détaillés :Parc national de forêts,Parc naturel régional du Haut-Jura,Parc naturel régional du Morvan,Parc naturel régional des Ballons des Vosges etParc naturel régional du Doubs Horloger.

La région Bourgogne-Franche-Comté compte unparc national, leparc national de forêts et quatre parcs naturels régionaux (PNR) : leparc naturel régional du Morvan, leparc naturel régional des Ballons des Vosges, leparc naturel régional du Haut-Jura et leparc naturel régional du Doubs Horloger.

Économie

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Articles détaillés :Économie de la Bourgogne etÉconomie de la Franche-Comté.
  • Le centre d'affaires de la City à Besançon.
    Le centre d'affaires de la City àBesançon.
  • Le quartier d'affaires Clemenceau à Dijon.
    Le quartier d'affaires Clemenceau àDijon.

SelonFrance Stratégie, la fusion des deux régions était économiquement cohérente pour cinq départements sur huit tandis que trois départements (leTerritoire de Belfort mais également laNièvre et laSaône-et-Loire) seraient davantage soumis à l'attraction d'autres régions[41],[42].

Les deux régions partageaient déjà des liens économiques avant leur projet de fusion, notamment dans l'enseignement et la recherche comme lacommunauté d'universités et établissements deBourgogne-Franche-Comté[43].

L'économie bourguignonne et franc-comtoise est tournée vers l'export : la région génère en 2016 le2e meilleur excédent commercial français, sur 5 secteurs principaux :

Revenus de la population et fiscalité

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Emploi

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1,1 million d’emplois sont situés dans la région à la fin soit 4,1 % de l'emploi national[44].

La région possède deux villes métropoles,Besançon etDijon, et il existe sept aires urbaines peu distantes les unes des autres : Chalon-sur-Saône, Beaune, Dijon, Dole, Besançon, Montbéliard et Belfort. Ces sept aires constituent un arc urbain de 1,1 million d’habitants et de 486 000 emplois. Quatre autres zones significatives existent : Mâcon, Nevers, Sens et Auxerre. Mâcon est davantage tournée vers la métropole lyonnaise. L’aire urbaine de Nevers est isolée du reste de la région par sa position excentrée. L’agglomération de Sens, excentrée elle aussi, se situe dans le prolongement de l’aire d’influence de Paris. L’aire urbaine d’Auxerre est également relativement isolée bien qu'au cœur urbain de la région.

En tout, 25 zones d'emploi sont identifiées dans la région, même si cinq d'entre-elles rassemblent en 2016 56 % des emplois de la région : Dijon (193 050), Belfort-Montbéliard-Héricourt (133 730), Besançon (125 400), Auxerre (81 030), Châlon-sur-Saône (73 570)[6].

La région a un profil davantage industriel (1re région de France en part d'emploi industriel) et agricole (2e région en création de valeur ajoutée) comparée aux autres régions françaises, même si le secteur tertiaire concentre la grande majorité des emplois (71,7 % de l'emploi).

Répartition de l'emploi par secteur d'activité (en 2016)[6]
Tertiaire marchand38,8 %
Tertiaire non marchand32,9 %
Industrie17,3 %
BTP6.9 %
Agriculture4,1 %

Industries

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L'industrie, qui s'est développée dès leXIXe siècle (charbon deMontceau-les-Mines, sidérurgie du Creusot, mines de La Machine), a connu un nouvel essor après 1945, particulièrement dans la vallée de la Saône (Mâcon, Chalon-sur-Saône), à Dijon et dans l'Yonne, mais n'a pas été épargnée par la crise. Parmi les entreprises internationales implantées en Bourgogne peuvent être citéesAmora Maille (groupeUnilever), dont les usines d'Appoigny (Yonne) et deDijon (Côte-d'Or) ont fermé fin août 2009, les laboratoires pharmaceutiques URGO àChenôve etChevigny-Saint-Sauveur, l'usine Fulmen, plus gros employeur d'Auxerre (usine fermée), lesLaboratoires Vendôme (Le petit Marseillais…) àQuetigny (Dijon Métropole) et l'usine historique dugroupe SEB àSelongey.

En revanche, le nord de la région, pauvre en grandes entreprises, a profité de l'installation d'industries moins lourdes, plus diversifiées : parachimie, industrie pharmaceutique, électronique, plasturgie, papeterie, industries mécaniques et automobiles, agroalimentaire.

Rassemblant 17,3 % des emplois régionaux (170 390 postes), l'industrie contribue à la création de 18,5 % de la valeur ajoutée de la Région. 4 secteurs rassemble 60 % des emplois industriels :

  • la métallurgie et fabrication de produits métalliques (19 %, 33 930 emplois),
  • la fabrication de matériel de transports (15 %, 25 820 emplois),
  • l'agro-alimentaire (14 %, 21 540 emplois),
  • fabrication de produits en caoutchouc (10 %, 18 650 emplois)

C'est naturellement ce secteur qui supporte la majeure partie des dépenses en recherche et développement (78 % des dépenses R&D de la région)[6].

Pôles de compétitivité

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Depuis 2005, la Bourgogne affiche la présence de deux pôles de compétitivité : le Pôle Nucléaire Bourgogne et Vitagora Goût-Nutrition-Santé (agroalimentaire).

La Bourgogne a créé la Super CocotteSeb, les avionsJodel et les collantsDim dans les années 1950. Désormais, elle fabrique le cœur descentrales nucléaires, les bogies duTGV, les pansementsUrgo et les cosmétiques desLaboratoires Vendôme.

Fleurons industriels

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Le site industrielPeugeot - Citroën Sochaux est le premier de France avec 7 000 salariés en septembre 2019. Il produitactuellement[Quand ?] lesPeugeot 308 I etII,Peugeot 3008,Peugeot 5008 et laCitroën DS5. L'usine PSA de Vesoul du même groupe compte plus de trois mille salariés. La famillePeugeot est originaire de Franche-Comté où se sont développées les premières entreprises portant ce nom.

Legroupe Bel, fabricant de produits laitiers tels queLa vache qui rit,Mini Babybel,Kiri,Leerdammer,Boursin, est originaire du Jura et possède des usines àDole etLons-le-Saunier.

Le groupe chimique belgeSolvay possède àTavaux, à côté deDole,son plus grand site, couvrant près de300 hectares.

ÀBelfort se situent les usinesAlstom spécialisées dans la production ferroviaire, notamment pour lesTGV, ainsi que l'ingénierie et les ateliers deGeneral Electric (GE Vernova] construisant des alternateurs, desturbines à vapeur et desturbines à combustion industriels.

AuCreusot se trouve l'ancien site industriel deCreusot-Loire aujourd'hui composé deAreva Creusot-Forge, Industeel (ArcelorMittal), Thermodyn (General Electric) etAlstom Transport, ainsi que d'usines plus récentes, commeSnecma (Safran).

ÀChalon-sur-Saône etSaint-Marcel, à l'est de Chalon-sur-Saône, sont implantées deux usinesAreva avec environ mille salariés chacune.

Parmi les entreprises internationales implantées en Bourgogne peuvent aussi être citéesAmora Maille (groupeUnilever), dont les usines d'Appoigny (Yonne, fermée) et deChevigny-Saint-Sauveur, legroupe Urgo (produits pharmaceutiques) àChenôve et Chevigny-Saint-Sauveur, l'usine Fulmen, plus gros employeur d'Auxerre (usine fermée), lesLaboratoires Vendôme (Le petit Marseillais…) àQuetigny (Dijon Métropole) et l'usine historique dugroupe SEB àSelongey.

Agriculture

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Avec 43 000 emplois (4,1 % du total), l'agriculture contribue à 4 % de la valeur ajoutée régionale (2 points de plus que la moyenne française), grâce notamment à des filières d'excellence (vin, fromages d’appellation, broutard charolais et volailles de Bresse). On distingue4 grandes filières[6] :

  • l'élevage bovin-laitier à l'est,
  • l'élevage allaitant au sud-ouest,
  • les grandes cultures au nord,
  • la viticulture sur des secteurs localisés.

La part d'agriculture biologique s'élève en 2018 à 7 % de lasurface agricole utile (SAU), ce qui en fait la8e région de France sur la production engagée en bio[45].

Productions végétales

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Productions animales

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Production viticole

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Articles détaillés :Vignoble de Bourgogne etVignoble du Jura.

Autres productions

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  • Sylviculture

Avec trois grands massifs forestiers (Morvan, Jura, Vosges) la Bourgogne-Franche-Comté dispose d'importantes ressources forestières (1,75 million d'hectares), cependant parfois d'accès difficile. 6 000 établissements sont recensés dans ce secteur[6].

  • Cassis de Bourgogne : d'après les statistiques du ministère de l'Agriculture de 1927, la Côte d'Or était leader de la production avec 40 % des tonnages. En 2001, àNuits-Saint-Georges au sud deDijon, s'est ouvert le Cassissium, musée consacré à l'étude du cassis qui propose une documentation spécialisée sur cette baie, ainsi qu'une visite guidée de liquoristerie.
  • Brassiculture

Près de 40 brasseries artisanales sont en activité dans la région, dont la moitié se sont créées dans les années 2020.

Brasserie de France.

Le campus brassicole Brasserie de France[47],[48], créé en 2020 par l'entrepreneur Jean-Claude Balès[49],[50],[51], regroupe sur le même site une brasserie artisanale, un pôle de formation, un pôle d'éducation autour de partenariats "École - Entreprise",[52],[53], un pôle de création sur les tendances de consommation[48], et un pôle de recherche sur les procédés fermentaires[54].

Industrie

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Les services marchands

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De 2003 à 2015 les emplois dans les services marchands ont, au total, progressé de 5,4 % (de 12,5 % en moyenne pour la France de province)[55].

Part et évolution de l'emploi dans les services marchands (hors intérim)
SecteursNombre d'emplois en 2003Nombre d'emplois en 2015Évolution en % 2015/2003
Transports et entreposage55 53551 503-7,3
Hébergement et restauration29 46030 1272,3
Information et communication9 8748 190-17,1
Activités financières et d'assurances22 81923 3142,2
Activités immobilières6 8016 9502,2
Services aux entreprises (1)51 66564 36124,6
Autres services (2)26 51329 2202,2
Total202 667213 665+ 5,4

(1) activités spécialisées, scientifiques et techniques, activités administratives et de soutien
(2) divers services aux particuliers, activités récréatives et culturelles

Le commerce et les services tiennent une place importante en Bourgogne (Avallon est le siège du groupe de distributionSchiever).

Tourisme

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Le secteur du tourisme (4,1 % de l'emploi régional total, 42 100 emplois en 2015) contribue pour 5,7 % duPIB régional[56] mais souffre de sa faible capacité d'accueil (une des régions les moins denses de France en termes de capacité d'accueil), mais bénéficie d'une importante clientèle étrangère (30 % des nuitées, un des taux les plus élevés de France métropolitaine).

Parmi les nombreuses activités contribuant au tourisme dans la région figure levélorail,« moyen de transport original et ludique » qui a le« vent en poupe »[57]. En Bourgogne-Franche-Comté, levélorail se pratique depuis la gare de Cordesse (Saône-et-Loire), à partir de laquelle deux parcours vont dans le département voisin de Côte-d'Or[58], initiés par un passionné de train, fils de cheminot[58], mènent l'un vers Barnay (8 km aller-retour), l'autre vers Manlay (22 km aller-retour)[58]. Pour franchir le dénivelé (120 m entre le point de départ et d'arrivée), les machines bénéficient d'une assistance électrique[58] et ont succédé au dernier train de voyageurs, en, sur la ligne Autun-Avallon[58].

Le Comité du tourisme régional

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Un Comité du tourisme régional unique pour la Bourgogne et la Franche-Comté est créé en 2016[59], résultant de la fusion des deux entités précédentes. Les deux sites de Besançon et de Dijon sont conservés. Le nouveau conseil d’administration du CRT Bourgogne-Franche-Comté est composé de 35 membres (conseillers régionaux, professionnels du tourisme ou représentants des collectivités locales). Il existe 122 offices de tourisme dans la région.

Il dispose d'un Observatoire du tourisme qui publie les chiffres et données relatives au tourisme.

Patrimoine régional

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Sites classés au patrimoine mondial

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La Bourgogne-Franche-Comté abrite plusieurs monuments inscrits aupatrimoine mondial de l'UNESCO :

Sites historiques et architecturaux remarquables

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Se trouvent également dans la région :

Grands sites naturels

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La région compte parmi les plus vertes de France, avec un patrimoine naturel important : forêts recouvrant 36 % du territoire, montagnes, cours d'eau, parcs naturels, bocages. Elle dispose de plusieurs sites naturels classés ou remarquables :

Identité visuelle

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Logotype

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La région utilise unlogotype provisoire de sa création le, à la fin. Il comporte seulement les trois mots (dont un mot composé avec trait d'union) en majuscules« Région Bourgogne Franche-Comté » en orange sur deux lignes.

Polémique

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Un nouveau logo est mis en place le, sans annonce, sur le site internet de la région et des brochures de communication. Ce nouveau logo, créé par l'agence de communication Dartagnan[62], implantée àParis,Besançon etDijon, est formé de quatre mots en majuscules« Région Bourgogne Franche Comté », superposés et intercalés entre quatre traits jaunes formant les accents et les traits d'union. Ce logo a été commandé dans le but d'offrir une« approche simple et épurée » et de rester politiquement neutre. Il est cependant vivement critiqué pour sa simplicité, sa non-représentativité du territoire, son esthétique et son coût de 18 000 € par des internautes, des habitants et les élus d’opposition régionaux et départementaux (UDI-LR,FN,DLF,MoDem et un ex-socialiste). Ces derniers dénoncent également un manque de concertation et de communication[63],[64],[65]. Unepétition est mise en ligne par l'Union de la droite et du centre pour demander son retrait et lancer un concours à l'intention des lycéens pour le remplacer[66].

Emblèmes

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Article détaillé :Armoiries de la Bourgogne-Franche-Comté.

Le, la région se dote d'armoiries mêlant celles des anciennes régions sous la forme d'un blason et d'un drapeau[67]. Les armoiries sont présentes sur les plaques d'immatriculation depuis 2018 en remplacement du logo.

Lacroix de Bourgogne a été l'emblème des ducs-comtes de Bourgogne (puis desPays-Bas ainsi que des Habsbourg d'Espagne et leur empire) à partir de JeanIer de Bourgogne, ditJean sans Peur,duc de Bourgogne,comte de Flandre, d'Artois,comte palatin de Bourgogne (c'est-à-dire deFranche-Comté) (° àDijon - †). Lacroix de Bourgogne est fréquente dans l'héraldique espagnole (connue sous le nom decruz de Borgoña), et a fait partie desarmes du roi d'Espagne jusqu'en 2014. En tant qu'emblème national[68] et de sescomtes Valois et Habsbourg, elle est aussi fréquemment employée enFranche-Comté jusqu'à laRévolution.

  • Drapeau de la région.
    Drapeau de la région.
  • Blason de la région, présent sur les plaques d'immatriculation.
    Blason de la région, présent sur les plaques d'immatriculation.
  • Blason de la Bourgogne historique.
    Blason de la Bourgogne historique.
  • Blason de la Franche-Comté historique.
    Blason de la Franche-Comté historique.
  • Croix de Bourgogne.

Notes et références

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Notes

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  1. L'hydraulique renouvelable exclut les productions des centrales depompage-turbinage.

Références

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  1. « Première convention BFC, le rassemblement est en marche avec Joyandet ! », surLe Bien Public,(consulté le).
  2. « Grande région BFC: paroles aux Francs-Comtois! », suruniv-fcomte.fr(consulté le).
  3. Nom de la nouvelle région : donnez votre avis ! sur le site du conseil régional
  4. 1123, 10418 La région s’appellera « Bourgogne-Franche-Comté » !
  5. « La carte des régions en 2015 », survie-publique.fr.
  6. abcdefghijk etl« La stratégie de mandat 2016-2021 », surcalameo.com(consulté le).
  7. Pierre Rat,La Bourgogne. Une longue histoire inscrite dans le sol, Éd. de l'Armançon,,p. 21
  8. Pierre Rat,La Bourgogne. Une longue histoire inscrite dans le sol, Éd. de l'Armançon,,p. 21-23
  9. SNCF Open Data,Lire en ligne (consulté en novembre 2024).
  10. SNCF Open Data,Lire en ligne (consulté en novembre 2024).
  11. SNCF Open Data,Lire en ligne (consulté en novembre 2024).
  12. SNCF Open Data,Lire en ligne (consulté en novembre 2024).
  13. SNCF Open Data,Lire en ligne (consulté en novembre 2024).
  14. abcd eteDes gains de temps significatifs, www.lgvrhinrhone.com.
  15. « Analyse de la deuxième phase de la branche Est de la ligne à grande vitesse Rhin-Rhône », surcgedd.developpement-durable.gouv.fr,(consulté le),p. 7.
  16. Union des aéroports français, « Statistiques annuelles de l'aéroport de Dole - Jura », suraeroport.fr(consulté le).
  17. Paul Delsalle,La Franche-Comté au temps de Charles Quint, Presses universitaires de Franche-Comté, (1re éd. 2000), 349 p.(ISBN 978-2-84867-077-5,lire en ligne),p. 11-13.
  18. « 14 avril 2014 : les présidents des régions Franche-Comté et Bourgogne annoncent qu’ils veulent « se rapprocher » »,Chronique d'une fusion annoncée, surFrance 3 Franche-Comté.
  19. « Réforme territoriale : la Bourgogne et la Franche-Comté réunies…sans surprise », surChronique d'une fusion annoncée deFrance 3 Franche-Comté.
  20. « Redécoupage des régions: Franche-Comté et Bourgogne prêtes à fusionner », surL'Express.
  21. « Les députés reprennent leur carte des régions », surLe JDD.
  22. Strategies.gouv.fr -Note d'analyse - Réforme territoriale et cohérence économique régionale - Arno Amabile, France Stratégie ; Claire Bernard, France Stratégie, et Anne Épaulard, Université Paris-Dauphine et France Stratégie :Trois départements de la région Bourgogne – Franche-Comté sont concernés par des forces centrifuges. C’est le cas du Territoire de Belfort qui a des liens forts avec la grande région du nord-est de la France. Par ailleurs, les départements de la Nièvre et de Saône-et-Loire attirent des travailleurs venus des régions limitrophes. Cela est dû à la situation géographique de Nevers et de Mâcon, à la limite de la région. Cette région se caractérise par des déplacements de travailleurs et des liens financiers relativement soutenus mais elle ne se distingue ni par un degré d’intégration élevé, ni par une ouverture forte.
  23. « Élections régionales 2015 - Les Français et le redécoupage des régions », surBVA Group(consulté le).
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  27. Code général des collectivités territoriales Article L4122-1-1 :Un département et deux régions contiguës peuvent demander, par délibérations concordantes de leurs assemblées délibérantes, une modification des limites régionales visant à inclure le département dans le territoire d'une région qui lui est limitrophe.
  28. DNA - Les élus du Territoire-de-Belfort pensent à un rattachement avec l’Alsace
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