Cet article concerne la région administrative de Bourgogne-Franche-Comté. Pour les deux régions culturelles et historiques, voirBourgogne etFranche-Comté.
Sa population s'élevait à 2 803 977 habitants en 2022, ce qui en faisait la troisième région la moins peuplée et la deuxième la moins densément peuplée (58,7 hab./km2).
La dénomination « Bourgogne-Franche-Comté », parfois abrégée « BFC »[1],[2], est unmot composé, formé à partir du nom des deux régions fusionnées, dans l’ordre alphabétique.
Leconseil régional a lancé en février 2016 une concertation locale en ligne[3] où les internautes pouvaient soumettre leurs propositions ; à la date de clôture le 13 mars 2016, 1 461 personnes avaient participé et près de 71 % des suffrages ont opté pour la conservation de l'appellation plutôt que d'autres propositions commeBurgondie ouSéquanie.
À la suite de cette concertation et de l’avis duCESER, l’assemblée régionale confirme ce choix à l'unanimité[4] et transmettra la proposition au gouvernement qui devra être approuvée pardécret en Conseil d'État, avant le[5].
La région est située principalement sur l'auréolejurassique duBassin parisien. Cebassin sédimentaire est en effet structuré comme un mille-feuille de couches sédimentaires disposées en auréoles concentriques et reposant sur unsoclehercynien. L'épaisseur importante des sédiments déposés dans les mers peu profondes du Mésozoïque, s'explique par un phénomène desubsidence très active en lien avec une dynamique de divergence conduisant à la formation de rifts dont certains évoluent en ouvertures océaniques qui entraînent la dislocation de laPangée[8].
Trois principauxmassifs montagneux marquent le paysage. Lemassif des Vosges est situé au nord-est, lepoint culminant dans la région est leballon d'Alsace (1 247 mètres). LeJura s'étend sur toute la limite orientale et culmine dans le département homonyme aucrêt Pela (1 495 mètres), ce dernier est également le plus haut sommet de la région. Les Vosges et le Jura se rejoignent dans latrouée de Belfort. LeMorvan occupe une place centrale dans la partie ouest, son point culminant est leHaut-Folin (901 mètres).
D'autres massifs plus modestes existent. Au nord-est du Morvan se trouve lacôte d'Or, un escarpement créé par la formation d'unrift, qui culmine à 641 mètres d’altitude. LeMassif central atteint la partie sud de la région par leMâconnais qui est dominé par lemont Saint-Cyr (771 mètres).
Les principaux cours d'eau navigables sont laSaône et leDoubs. LaLoire traverse le sud-ouest de la région au niveau deNevers mais elle n'est pas praticable en raison des bancs de sable. LaSeine y prend aussi sa source en Côte-d'Or.
Une partie du réseau hydrographique régional prend sa source en Suisse voisine (notamment le bassin versant de l'Allan).
Le réseau ferré en Bourgogne-Franche-Comté s’organise autour des principales agglomérations :Besançon etDijon. La principale ligne est la ligneParis-Belfort via Dijon et Besançon. Cette ligne est LGV de Paris àMontbard (LGV Sud-Est) et de Dijon à Belfort (LGV Rhin-Rhône). Le territoire est également quadrillé par des voies secondaires, où circulent principalement desTER Bourgogne-Franche-Comté, sur un réseau de 1 951 km[6].
Avec2,9 millions de voyageurs en 2024, lagare de Besançon-Viotte est la deuxième plus importante au niveau régional et le principal nœud ferroviaire deFranche-Comté.
La mise en service de la première phase de la branche Est de laLGV Rhin-Rhône en 2011 a permis de raccourcir significativement les temps de parcours. La durée du trajet entre Belfort et Paris (gare de Lyon) est ainsi passée de3 h à2 h 30 min[14], entre Besançon et Paris de2 h 30 min à2 h[14], entre Besançon et Lyon de2 h 20 min à1 h 55 min[14] et entre Besançon et Strasbourg, de2 h 30 min à1 h 40 min[14]. Dans le même temps, les liaisons entre plusieurs villes de la région ont également été raccourcies, passant d’un trajet de1 h à0 h 30 min entre Dijon et Besançon et de1 h 15 min à0 h 25 min entre Besançon et Belfort[14]. En tout, ce sont 14 gares qui sont desservies par le TGV dans la région[6].
La région est desservie par le seulaéroport de Dole-Jura, propriété duconseil départemental du Jura. Situé entre Besançon et Dijon, il a accueilli 125 141 passagers en 2023[16] et propose plusieurs lignes régulières en France ou à l'étranger.
Les aéroports deBesançon-La Vèze et deDijon-Bourgogne sont uniquement tournés vers les vols d’affaires en l’absence de lignes commerciales régulières.
L'absence de grandes structures aéroportuaires s'explique par la proximité d'aéroports internationaux àParis,Bâle,Genève etLyon, aisément accessibles depuis la région.
LaComté n'est intégrée au royaume de France qu'aprèssa conquête en 1678 par les troupes deLouis XIV et lareddition de Dole, l'ancienne capitale franc-comtoise, cependant queBesançon hérite du statut de capitale. Le duché de Bourgogne et la Franche-Comté forment alors deux provinces et généralités distinctes, avec leur propre capitale de gouvernement (respectivementDijon et Besançon).
Si la majeure partie de son territoire se rattache à ces deux anciennes provinces, la région comprend aussi l'essentiel duNivernais (correspondant à peu près au département de laNièvre), une partie de laChampagne (la partie nord du département de l'Yonne avecSens etTonnerre notamment), une partie de l'Orléanais (la partie sud-ouest de l'Yonne avecToucy), la partie de l'Alsace restée française après 1871 (l'actuelTerritoire de Belfort), ainsi qu'une infime partie de l'Île-de-France (la partie nord-ouest de l'Yonne).
Le 2 juin suivant, les deux régions se retrouvent associées sans surprise sur la carte présentée par leprésident de la République,François Hollande[19]. Ces deux régions sont les seules à s'être rapprochées politiquement pour une fusion[20] et, contrairement à d'autres projets de fusion, l'alliance entre la Bourgogne et la Franche-Comté n'est pas révisée par l'Assemblée nationale ou par leSénat[21]. En effet, les deux régions sont en partie historiquement et économiquement liées[22].
Cependant, en 2015, la volonté de fusionner les deux régions semble principalement être issue de quelques élus, voire desBourguignons. Selon un sondage d'opinionBVA pour la presse régionale[23], les Bourguignons etFrancs-Comtois sont à 49 % satisfaits (contre 41 % insatisfaits) de leur nouvelle région. Le clivage est beaucoup plus prononcé entre Bourguignons et Francs-Comtois : ceux-ci sont respectivement satisfaits à 57 % et 37 % de ce découpage. Les divergences sont encore plus fortes sur la question de la capitale régionale àDijon : 79 % des Bourguignons jugent que c'est plutôt une bonne chose, contre 29 % de Francs-Comtois.
Logo du projet
En 2014.
En 2015.
L'année2015 est une période de transition et de rapprochement pour les deux régions. Trois instances politiques sont mises en place[24] :
la conférence desprésidents de région et de leur entourage direct qui se réunissent chaque mois ;
la commission mixte Bourgogne-Franche-Comté (qui regroupe les différentes tendances politiques) étudie les dossiers sélectionnés par la conférence des présidents ;
Le, les conseillers régionaux choisissent Dijon comme chef-lieu de la région Bourgogne-Franche-Comté, siège de la préfecture de région. Cette décision est entérinée par un décret du Conseil d'État publié le.
Les servicesdéconcentrés de l'État sont répartis entre les deux capitales des anciennes régionsBourgogne etFranche-Comté.Besançon accueille les directions régionales de l'Insee, de laDREETS, de laDREAL, de l'Agence régionale pour la biodiversité et de larégion académique ; àDijon sont notamment implantés les directions régionales de l'ARS et de laDRAC.
Le, les conseillers régionaux choisissentBesançon comme siège de l'Hôtel de région etDijon comme lieu des assemblées duconseil régional. Sur les vingt-neuf directions de services de la région, dix-sept sont localisées à Dijon[32] :
Transport et infrastructures
Mobilités du quotidien
Agriculture et forêt ; Tourisme
Recherche et enseignement supérieur
Culture, sport, jeunesse et vie associative
Numérique éducatif
Aménagement du territoire et numérique
Environnement
Europe et rayonnement international
Prospective
Pilotage de projets
Finances et budget
Ressources humaines
Moyens généraux
Achats
Assemblée
Documentation
Les douze directions restantes sont situées à Besançon :
Cabinet
Relations avec les citoyens
Économie
Formation professionnelle des demandeurs d'emploi
Transitions professionnelles et orientation
Lycées
Cartes des formations, apprentissage, formations sanitaires et sociales
Au, les trois départements les plus peuplés, respectivement laSaône-et-Loire, leDoubs et laCôte-d'Or qui dépassent tous les trois les 500 000 habitants, représentaient largement plus de la moitié (58 %) de la population régionale totale.
Sur la période de 1968 à 2021, l'évolution démographique est proche de la moyenne nationale (+31 %) dans deux départements : le Doubs (+28 %) et la Côte-d'Or (+27 %). La hausse est plus modérée dans leTerritoire de Belfort (+18 %) et dans l'Yonne (+18 %). Elle est trois fois moindre dans leJura et laHaute-Saône avec un taux d'évolution de +11 % et +9 % dans ces deux départements. La population est restée stable en Saône-et-Loire tandis qu'elle a baissé continuellement dans laNièvre qui a perdu 18 % de ses habitants depuis 1968.
On remarque ainsi que la dynamique démographique est très inégale sur le territoire des deux régions : à l'ouest d'une ligne Dijon-Mâcon, la population vieillit et diminue. À l'est, elle est plus jeune et sa croissance est plus soutenue (notamment dans les agglomérations deBesançon etDijon, ainsi que sur la bande frontalière avec laSuisse). LaFranche-Comté comporte dans l'ensemble une population plus jeune et dynamique que laBourgogne.
La région compte treize aires d'attraction de plus de 50 000 habitants, près d'un quart de la population régionale étant concentrée dans celles deBesançon et deDijon.
La région Bourgogne-Franche-Comté englobe les académies deBesançon et deDijon.
Elle compte, à la rentrée 2013, 270 000 écoliers, 220 000 collégiens et lycéens et 75 000 étudiants de l’université ou des classes post-baccalauréat. Parmi eux, un peu moins de 20 000 jeunes suivent une formation en apprentissage[36].
Conséquence d’une démographie régionale atone, les effectifs scolarisés dans le premier degré ont diminué au cours des dernières années,
La répartition des étudiants par type d’études dans l’enseignement supérieur est proche de la structure métropolitaine mais la région Bourgogne-Franche-Comté est parmi les régions qui comptent le moins de diplômés du supérieur parmi les 25-34 ans. À l’inverse la proportion de titulaires d’un CAP ou équivalent place la région au deuxième rang des régions métropolitaines.
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : La COMUE a été dissoute le 1er janvier 2025.
Les deux établissements d'enseignement supérieur principaux, l'université de Bourgogne et l'université de Franche-Comté, se sont rassemblés en 2015 au sein d'unecommunauté d'universités et établissements, l'université Bourgogne - Franche-Comté (UBFC), dont le siège est àBesançon. Rassemblant un total d'environ 56 000 étudiants, elle est répartie sur 22 sites (par ordre décroissant d'effectif estudiantin) : Dijon, Besançon, Belfort, Montbéliard, Le Creusot, Auxerre, Nevers, Chalon-sur-Saône, Mâcon, Vesoul et Lons-le-Saunier. Elle comprend les établissements suivants, qui gardent leur autonomie juridique[37] :
Une des caractéristiques notables de la région est la « fuite » de ses diplômés : 49 % des étudiants ou natifs diplômés du supérieur de la région choisissent après leurs études de vivre dans une autre région.[réf. nécessaire]
Les causes de mortalité sont d'abord : les cancers qui constituent la première cause de mortalité (28 %) suivis par les maladies cardiovasculaires (26 %)[38].
Offre libérale de soins[38] : La population bénéficie d’une offre libérale de soins de premier recours reposant sur près de 5 600 médecins généralistes, 6 400 infirmiers, 5 700 masseurs-kinésithérapeutes et 2 600 chirurgiens-dentistes. Ceux-ci interviennent en amont et en aval du secteur hospitalier. Ces professionnels de santé sont relativement peu nombreux. La région est déficitaire pour l’offre libérale de soins de premier recours, avec des densités en professionnels (nombre pour 10 000 habitants) faibles comparées à celles des autres régions françaises : elle compte ainsi 10 infirmiers pour 10 000 habitants soit 2,5 points de moins que la moyenne nationale. Cet écart est de 1,3 point pour les dentistes et de 2,6 points pour les masseurs-kinésithérapeutes. La région comprend 9,3 médecins généralistes pour 10 000 habitants, une densité inférieure de 0,5 point à la moyenne nationale.
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La Bourgogne-Franche-Comté compte 7 700 clubs de sports rassemblant 600 000 licenciés (21,4 % de la population, trois points en dessous de la moyenne nationale), mais avec une part plus élevée de femmes dans les licenciés (37,14 %).
Les 5 disciplines les plus pratiquées en Bourgogne-Franche-Comté sont :
le football (101 000 licenciés) ;
le tennis (36 000 licenciés) ;
l'équitation (34 000 licenciés) ;
le judo (25 000 licenciés) ;
le handball (18 000 licenciés).
La région compte également 7 clubs professionnels (3 clubs de football, 2 de basket, 2 de handball féminin), 12 pôles de haut niveau, leCREPS et le Centre national de ski nordique et de moyenne montagne (CNSNMM) dePrémanon[6].
La région compte 34 radios associatives dontDiversité FM qui diffuse sur plusieurs régions, mais aussi d'autres telles que Radio Shalom, Auxois FM, Radio Avallon ou encore Villages FM[39].
SelonFrance Stratégie, la fusion des deux régions était économiquement cohérente pour cinq départements sur huit tandis que trois départements (leTerritoire de Belfort mais également laNièvre et laSaône-et-Loire) seraient davantage soumis à l'attraction d'autres régions[41],[42].
1,1 million d’emplois sont situés dans la région à la fin soit 4,1 % de l'emploi national[44].
La région possède deux villes métropoles,Besançon etDijon, et il existe sept aires urbaines peu distantes les unes des autres : Chalon-sur-Saône, Beaune, Dijon, Dole, Besançon, Montbéliard et Belfort. Ces sept aires constituent un arc urbain de 1,1 million d’habitants et de 486 000 emplois. Quatre autres zones significatives existent : Mâcon, Nevers, Sens et Auxerre. Mâcon est davantage tournée vers la métropole lyonnaise. L’aire urbaine de Nevers est isolée du reste de la région par sa position excentrée. L’agglomération de Sens, excentrée elle aussi, se situe dans le prolongement de l’aire d’influence de Paris. L’aire urbaine d’Auxerre est également relativement isolée bien qu'au cœur urbain de la région.
En tout, 25 zones d'emploi sont identifiées dans la région, même si cinq d'entre-elles rassemblent en 2016 56 % des emplois de la région : Dijon (193 050), Belfort-Montbéliard-Héricourt (133 730), Besançon (125 400), Auxerre (81 030), Châlon-sur-Saône (73 570)[6].
L'industrie, qui s'est développée dès leXIXe siècle (charbon deMontceau-les-Mines, sidérurgie du Creusot, mines de La Machine), a connu un nouvel essor après 1945, particulièrement dans la vallée de la Saône (Mâcon, Chalon-sur-Saône), à Dijon et dans l'Yonne, mais n'a pas été épargnée par la crise. Parmi les entreprises internationales implantées en Bourgogne peuvent être citéesAmora Maille (groupeUnilever), dont les usines d'Appoigny (Yonne) et deDijon (Côte-d'Or) ont fermé fin août 2009, les laboratoires pharmaceutiques URGO àChenôve etChevigny-Saint-Sauveur, l'usine Fulmen, plus gros employeur d'Auxerre (usine fermée), lesLaboratoires Vendôme (Le petit Marseillais…) àQuetigny (Dijon Métropole) et l'usine historique dugroupe SEB àSelongey.
En revanche, le nord de la région, pauvre en grandes entreprises, a profité de l'installation d'industries moins lourdes, plus diversifiées : parachimie, industrie pharmaceutique, électronique, plasturgie, papeterie, industries mécaniques et automobiles, agroalimentaire.
Rassemblant 17,3 % des emplois régionaux (170 390 postes), l'industrie contribue à la création de 18,5 % de la valeur ajoutée de la Région. 4 secteurs rassemble 60 % des emplois industriels :
la métallurgie et fabrication de produits métalliques (19 %, 33 930 emplois),
la fabrication de matériel de transports (15 %, 25 820 emplois),
l'agro-alimentaire (14 %, 21 540 emplois),
fabrication de produits en caoutchouc (10 %, 18 650 emplois)
C'est naturellement ce secteur qui supporte la majeure partie des dépenses en recherche et développement (78 % des dépenses R&D de la région)[6].
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Depuis 2005, la Bourgogne affiche la présence de deux pôles de compétitivité : le Pôle Nucléaire Bourgogne et Vitagora Goût-Nutrition-Santé (agroalimentaire).
La Bourgogne a créé la Super CocotteSeb, les avionsJodel et les collantsDim dans les années 1950. Désormais, elle fabrique le cœur descentrales nucléaires, les bogies duTGV, les pansementsUrgo et les cosmétiques desLaboratoires Vendôme.
Avec 43 000 emplois (4,1 % du total), l'agriculture contribue à 4 % de la valeur ajoutée régionale (2 points de plus que la moyenne française), grâce notamment à des filières d'excellence (vin, fromages d’appellation, broutard charolais et volailles de Bresse). On distingue4 grandes filières[6] :
Avec trois grands massifs forestiers (Morvan, Jura, Vosges) la Bourgogne-Franche-Comté dispose d'importantes ressources forestières (1,75 million d'hectares), cependant parfois d'accès difficile. 6 000 établissements sont recensés dans ce secteur[6].
Cassis de Bourgogne : d'après les statistiques du ministère de l'Agriculture de 1927, la Côte d'Or était leader de la production avec 40 % des tonnages. En 2001, àNuits-Saint-Georges au sud deDijon, s'est ouvert le Cassissium, musée consacré à l'étude du cassis qui propose une documentation spécialisée sur cette baie, ainsi qu'une visite guidée de liquoristerie.
Brassiculture
Près de 40 brasseries artisanales sont en activité dans la région, dont la moitié se sont créées dans les années 2020.
Brasserie de France.
Le campus brassicole Brasserie de France[47],[48], créé en 2020 par l'entrepreneur Jean-Claude Balès[49],[50],[51], regroupe sur le même site une brasserie artisanale, un pôle de formation, un pôle d'éducation autour de partenariats "École - Entreprise",[52],[53], un pôle de création sur les tendances de consommation[48], et un pôle de recherche sur les procédés fermentaires[54].
De 2003 à 2015 les emplois dans les services marchands ont, au total, progressé de 5,4 % (de 12,5 % en moyenne pour la France de province)[55].
Part et évolution de l'emploi dans les services marchands (hors intérim)
Secteurs
Nombre d'emplois en 2003
Nombre d'emplois en 2015
Évolution en % 2015/2003
Transports et entreposage
55 535
51 503
-7,3
Hébergement et restauration
29 460
30 127
2,3
Information et communication
9 874
8 190
-17,1
Activités financières et d'assurances
22 819
23 314
2,2
Activités immobilières
6 801
6 950
2,2
Services aux entreprises (1)
51 665
64 361
24,6
Autres services (2)
26 513
29 220
2,2
Total
202 667
213 665
+ 5,4
(1) activités spécialisées, scientifiques et techniques, activités administratives et de soutien (2) divers services aux particuliers, activités récréatives et culturelles
Le commerce et les services tiennent une place importante en Bourgogne (Avallon est le siège du groupe de distributionSchiever).
Le secteur du tourisme (4,1 % de l'emploi régional total, 42 100 emplois en 2015) contribue pour 5,7 % duPIB régional[56] mais souffre de sa faible capacité d'accueil (une des régions les moins denses de France en termes de capacité d'accueil), mais bénéficie d'une importante clientèle étrangère (30 % des nuitées, un des taux les plus élevés de France métropolitaine).
Parmi les nombreuses activités contribuant au tourisme dans la région figure levélorail,« moyen de transport original et ludique » qui a le« vent en poupe »[57]. En Bourgogne-Franche-Comté, levélorail se pratique depuis la gare de Cordesse (Saône-et-Loire), à partir de laquelle deux parcours vont dans le département voisin de Côte-d'Or[58], initiés par un passionné de train, fils de cheminot[58], mènent l'un vers Barnay (8 km aller-retour), l'autre vers Manlay (22 km aller-retour)[58]. Pour franchir le dénivelé (120 m entre le point de départ et d'arrivée), les machines bénéficient d'une assistance électrique[58] et ont succédé au dernier train de voyageurs, en, sur la ligne Autun-Avallon[58].
Un Comité du tourisme régional unique pour la Bourgogne et la Franche-Comté est créé en 2016[59], résultant de la fusion des deux entités précédentes. Les deux sites de Besançon et de Dijon sont conservés. Le nouveau conseil d’administration du CRT Bourgogne-Franche-Comté est composé de 35 membres (conseillers régionaux, professionnels du tourisme ou représentants des collectivités locales). Il existe 122 offices de tourisme dans la région.
Il dispose d'un Observatoire du tourisme qui publie les chiffres et données relatives au tourisme.
La région compte parmi les plus vertes de France, avec un patrimoine naturel important : forêts recouvrant 36 % du territoire, montagnes, cours d'eau, parcs naturels, bocages. Elle dispose de plusieurs sites naturels classés ou remarquables :
La région utilise unlogotype provisoire de sa création le, à la fin. Il comporte seulement les trois mots (dont un mot composé avec trait d'union) en majuscules« Région Bourgogne Franche-Comté » en orange sur deux lignes.
Logos officiels successifs.
De janvier à novembre 2016.
Depuis novembre 2016.
Variante à fond jaune utilisée sur les nouvelles rames TER régionales présentées le1er juillet 2018[61].
Un nouveau logo est mis en place le, sans annonce, sur le site internet de la région et des brochures de communication. Ce nouveau logo, créé par l'agence de communication Dartagnan[62], implantée àParis,Besançon etDijon, est formé de quatre mots en majuscules« Région Bourgogne Franche Comté », superposés et intercalés entre quatre traits jaunes formant les accents et les traits d'union. Ce logo a été commandé dans le but d'offrir une« approche simple et épurée » et de rester politiquement neutre. Il est cependant vivement critiqué pour sa simplicité, sa non-représentativité du territoire, son esthétique et son coût de 18 000 € par des internautes, des habitants et les élus d’opposition régionaux et départementaux (UDI-LR,FN,DLF,MoDem et un ex-socialiste). Ces derniers dénoncent également un manque de concertation et de communication[63],[64],[65]. Unepétition est mise en ligne par l'Union de la droite et du centre pour demander son retrait et lancer un concours à l'intention des lycéens pour le remplacer[66].
Le, la région se dote d'armoiries mêlant celles des anciennes régions sous la forme d'un blason et d'un drapeau[67]. Les armoiries sont présentes sur les plaques d'immatriculation depuis 2018 en remplacement du logo.
↑Strategies.gouv.fr -Note d'analyse - Réforme territoriale et cohérence économique régionale - Arno Amabile, France Stratégie ; Claire Bernard, France Stratégie, et Anne Épaulard, Université Paris-Dauphine et France Stratégie :Trois départements de la région Bourgogne – Franche-Comté sont concernés par des forces centrifuges. C’est le cas du Territoire de Belfort qui a des liens forts avec la grande région du nord-est de la France. Par ailleurs, les départements de la Nièvre et de Saône-et-Loire attirent des travailleurs venus des régions limitrophes. Cela est dû à la situation géographique de Nevers et de Mâcon, à la limite de la région. Cette région se caractérise par des déplacements de travailleurs et des liens financiers relativement soutenus mais elle ne se distingue ni par un degré d’intégration élevé, ni par une ouverture forte.
↑Code général des collectivités territoriales Article L4122-1-1 :Un département et deux régions contiguës peuvent demander, par délibérations concordantes de leurs assemblées délibérantes, une modification des limites régionales visant à inclure le département dans le territoire d'une région qui lui est limitrophe.