Bourg-la-Reine est située à une dizaine de kilomètres au sud de Paris (Notre-Dame) et cinq kilomètres de laporte d'Orléans. La commune est traversée par laRD 920[1] (anciennement appeléeRN 20) qui la traverse sur toute sa longueur, reprenant[2] le tracé de lavoie romainevia Aurelianensis, qui traversait laGaule du sud au nord, venant d’Espagne pour aller à laColonia Claudia Ara Agrippinensium, l’actuelle ville deCologne.
Les limites communales de Bourg-la-Reine et celles de ses communes adjacentes.
Bourg-la-Reine est traversée d’ouest en est par le cours de l’ancien ru de la Fontaine du Moulin, appelé aussi ru des Blagis ou ru de Fontenay. Avant d'être canalisé, il passait le long de l'ancienne église de Bourg-la-Reine qui était située un peu avant le croisement de larue de la Bièvre le long de laquelle il coulait et de l'avenue du Général-Leclerc, et qu'il finit par faire tomber en ruine par les remontées d'eau.
Canalisé et mis en souterrain, ce ru est devenu aujourd’hui le collecteur des Blagis, servant au drainage deseaux pluviales. En amont, exutoire de l’étang Colbert duPlessis-Robinson, il traverseFontenay-aux-Roses (d’où une grande partie de ses eaux est dirigée via des collecteurs secondaires versChoisy-le-Roi et laSeine), puis son débit allégé alimente le réservoir des Blagis, avant d’atteindre Bourg-la-Reine. L’ex-ru/collecteur se jette enfin àL'Haÿ-les-Roses dans une rivière (elle aussi mise en souterrain sur cette partie de son cours) : laBièvre. Bourg-la-Reine est situé sur la rive gauche de celle-ci. Mais contrairement à une idée reçue, aucune partie du cours de la Bièvre n’est située sur le territoire communal réginaburgien. Suivant un axe sud-ouest/nord-est dans sa traversée de L'Haÿ-les-Roses — en direction de Paris où elle se jette dans la Seine —, la rivière ne fait que longer Bourg-la-Reine, mais sans y pénétrer.
Bourg-la-Reine est traversé par laRD 920 (l'ancienneN 20) sur un axe nord-sud arrivant deCachan et continuant versAntony.Elle se sépare en deux artères, entre la place de la Résistance au nord etcelle de la Libération au sud : leboulevard du Maréchal-Joffre est l’axe de circulation nord-sud et passe notamment devant lagare de Bourg-la-Reine du RER, tandis que l’avenue du Général-Leclerc, (aujourd’hui encore désignée par les plus anciens Réginaburgiens sous son ancien nom de Grand-rue) est l’axe de circulation sud-nord.
Quant aux principaux axes est-ouest, il s'agit de :
au nord : les rues Léon-Bloy et du Port-Galand ;
au centre : les rues de la Bièvre, du 8-Mai-1945 et de Fontenay ;
au sud : les avenues Galois et Victor-Hugo (D 60).
Quelquespistes cyclables sont créées notamment sur les voies départementales, par exemple sur la rue de Fontenay à proximité du collège Évariste-Galois ou encore sur laRD 920 qui voit s'achever en la réfection du tronçon Nord. Larue René-Roeckel, uniquezone piétonne du centre-ville, est interdite aux cyclistes.
Certaines voies communales sont à circulation partagée, cycles et autos, limitées à30km/h.
Au, Bourg-la-Reine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
L’Insee découpe la commune en huitîlots regroupés pour l'information statistique soit les Bas-Coquarts - les Blagis, le Port-Galant, le Clos du Luxembourg – Centre-ville, Mirebeau, la Faïencerie – le Clos Saint-Cyr, le Pavé de l’Haÿ, le Petit Chambord[15].
Le sud et l'est de la ville sont majoritairement pavillonnaires. Les immeubles d’appartements et résidences sont principalement érigés dans le centre et le long de laRD 920 (anciennementroute nationale 20), le nord-ouest et le sud de la ville. Une minorité des immeubles sont desHLM, soit isolés dans la ville, comme près du gymnase de la Faïencerie, ou concentrés au nord-ouest (Bas-Coquarts), à proximité deBagneux.
En 2019, le nombre total delogements dans la commune était de 10 032, alors qu'il était de 9 683 en 2014 et de 9 493 en 2009[I 2].
La commune ne respecte pas les prescriptions qui lui sont faites par l'article 55 dse laLoi SRU de 2000 de disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux : Elle est passée de 18,41 % de logements sociaux par rapport à son parc de résidences principales en 2015 à 18,41 % en 2018[16]. Elle envisage d'atteindre le minimum requis en 2025[17]
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bourg-la-Reine en 2019 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (2,1 %) inférieure à celle du département (3,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (50,6 % en 2014), contre 42,6 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 pour la France entière[I 4].
Des silex et une hache en pierre trouvés dans le quartier de la Fontaine Grelot à Bourg-la-Reine, ainsi que des haches en bronze, témoignent de la présence humaine durant la période préhistorique[21].
Laseigneurie de Bourg-la-Reine est donnée parLouis VI le Gros (1081-1137) en aux dames de l'abbaye de Montmartre[19], fief qu'il avait obtenu des religieuses de l'abbaye Notre-Dame d'Yerres en échange de la terre d'Inoilliers sur la paroisse deBriis-sous-Forges, qu'il avait acquis auprès des chanoines de Notre-Dame de Paris. Les dames d'Yerres tenait cette terre soit par aumône ou par l'une des religieuses[22], abbaye de Montmartre qu'il avait fondée avec sa femme la reineAdélaïde de Savoie : elle le garde jusqu'à laRévolution, sauf de 1710 à 1736 où les dames de Montmartre sont obligées d'aliéner leur domaine par impécuniosité en faveur duduc du Maine. Cette terre a également porté le nom de Pré Hilduin suivant une charte de 1160 deLouis VII, restituant une terre sise au Pont-la-Reine[23],[19].
Les religieuses de Montmartre firent élever l'église de Bourg-la-Reine en 1152 à l'entrée du village en venant de Paris. Ce bâtiment subit les affres du temps et des conflits et fut reconstruit en 1200[19].
L'église, bâtie en 1152 par les religieuses de Montmartre puis reconstruite en 1200, est ruinée, pillée et brûlée par leshuguenots, en 1567 pendant lesguerres de Religion[24].
En 1709, 68feux sont recensés et en 1745 ils sont 88 dans le dénombrement de l'Élection publié par Doisy. LeDictionnaire Universel de France donne pour 1726 une population de400 habitants[28].
Lefief est acquis en 1710 parLouis-Auguste de Bourbon (1670-1736),duc du Maine qui possèdeSceaux aux dépens des religieuses de Montmartre, obligées d'aliéner leur domaine par suite d'impécuniosité jusqu'en 1736 à la mort de ce dernier[29].
En 1789, le directeur de la manufacture defaïence est élu syndic de la commune. Lecahier de doléances fait mention des mêmes revendications que les autres communes de France, on note toutefois la demande de la reconstruction du pont sur le ruisseau de Fontenay en direction de l'Haÿ et la suppression de la Caisse, c'est-à-dire le privilège de marché des communes de Sceaux et dePoissy.[réf. nécessaire]
Les biens du chapitre Notre-Dame sont confisqués le.[réf. nécessaire]
LaGarde nationale du district avec pour commandant Loridon, dit Claude Étienne Duplessis, dont la fille Lucille a épouséCamille Desmoulins est créée le. Un mois après est créée la milice bourgeoise dont le commandant est Régnier de Rohault[réf. nécessaire].
Sur les900 habitants que compte le village, 40 sont partis défendre les frontières en tant que volontaires[réf. nécessaire].
L'Assemblée nationale décrète, d'après l'avis du comité de constitution, que le département de Paris est divisé en trois districts. L'un est formé par la ville de Paris, un autre à Saint-Denis et le troisième à Bourg-la-Reine. Ces deux derniers sont purement administratifs, de sorte que tous les établissements de judicature seront fixés à Paris[30].
Le, le savantNicolas de Condorcet est incarcéré à la maison d'arrêt du bourg sous son nom d'emprunt Pierre Simon, il meurt dans la nuit.
Chef-lieu dudistrict de Bourg-de-l'Égalité de 1790 à 1795, le village perd en 1795 la qualité de chef-lieu d'arrondissement au profit de Sceaux.
Premier relais sur les routes allant de Paris à Orléans, Toulouse et Bordeaux, cette anciennevoie romaine qui traverse Bourg-la-Reine est très tôt un lieu de rencontres historiques et culturelles.
Ce mode de transport disparaît à la création du chemin de fer de l'ingénieurJean-Claude-Républicain Arnoux, inauguré en 1846 par leduc d'Aumale représentant le roiLouis-Philippe, puis du tramwayL'Arpajonnais. La ligne de celui-ci inaugurée en1893 de laporte d'Orléans àLongjumeau (puis l'année suivante jusqu'àArpajon).L'Arpajonnais transporte à20 kilomètres à l'heure, outre des passagers, les marchandises pour lesHalles ; il est électrifié, mais la section desservant Bourg-la-Reine disparaît en 1933.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[35].
Laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière depolitique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées
L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :
La création d'unagenda 21 local est l'aboutissement d'une démarche qui a associé les élus et des Réginaburgiens. À travers six orientations stratégiques et le plan d'actions « Énergie Durable », cet agenda 21 définit un vaste programme d'actions jusqu'en 2020.
Par ailleurs, la commune de Bourg-la-Reine a signé en 1995 un protocole d'accord avec la commune deYanqing enChine[46], ainsi qu'une charte de l'amitié avec la ville deReghin deRoumanie le.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 5].
En 2022, la commune comptait 21 140 habitants[Note 6], en évolution de +2,97 % par rapport à 2016 (Hauts-de-Seine : +2,75 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 9 922 hommes pour 10 847 femmes, soit un taux de 52,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,6
90 ou +
1,9
5,9
75-89 ans
9,7
13,5
60-74 ans
13,5
17,4
45-59 ans
17,8
21,5
30-44 ans
20,4
21,8
15-29 ans
19,9
19,2
0-14 ans
16,8
Pyramide des âges du département desHauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[50]
La ville administre troisécoles maternelles (Bas-Coquarts, Étienne-Thieulin-la-Faïencerie et Fontaine-Grelot) et troisécoles élémentaires communales (Étienne-Thieulin-la-Faïencerie, Pierre-Loti et République).
Bourg-la-Reine compte un collège public : le collège Évariste-Galois, mais pas de lycée public. Les jeunes Réginaburgiens qui poursuivent leurs études dans l’enseignement général vont surtout aulycée Lakanal àSceaux, qui jouxte Bourg-la-Reine.
Le21 novembre 2013 est inaugurée, au41, boulevard du Maréchal-Joffre, la Faculté libre d'études politiques et en économie solidaire (FLEPES)[54], dans un immeuble qui fut autrefois le siège social de l’entrepriseSellier-Leblanc.
Depuis 1996, l'association CAEL[55] (Centre d’animation d’expression et de loisirs) organise chaque année unfestival réunissant une dizaine d'humoristes[56]. Pendant une semaine, à la fin du mois de janvier, des spectacles de tous genres se déroulent à l'Agoreine, le théâtre municipal[57].
Proche de la limite communale avec Cachan, la clinique Ambroise-Paré au 2, rue Léon-Bloy, qui avait été ouverte en 1964, est fermée depuis 2016[58]. Bourg-la-Reine est proche de deux hôpitaux importants qui sont l’hôpital privé d'Antony et lecentre hospitalier universitaire (CHU)hôpital Antoine-Béclère à Clamart.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : août 2022) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
En 2017, quatre supermarchés (auxenseignesCarrefour Market,Franprix,Intermarché etMonoprix) sont installés sur le territoire de la commune, ainsi que de nombreux commerces familiaux, d'un point presse et de la librairieAgora. Une deuxième librairie,L'infinie comédie, a été ouverte en 2019 à la place de l'ancienFranprix fermé en 2018[68].
Un décret du autorise la construction d'une église sur la place du Champ-de-Mars[72], actuelle place Condorcet. Cette église est finalement construite voie du Chemin-de-Chevilly, actuellement 6,boulevard Carnot, sur un terrain appartenant àM. Barry etMme veuve Lafontaine, par l'architecte départemental Molinar de 1835 à 1837[73],[72]. La bénédiction a lieu le, l'abbé Duverdier étant curé[72]. Le projet d'agrandissement est adopté le et les travaux dureront de 1893 à 1897[72]. L'église prend sa forme decroix latine avectransept à droite et à gauche, un chœur profond et une double sacristie. La construction du nouveau presbytère est décidée par le conseil municipal en 1853, il sera agrandi aux frais des paroissiens et réalisé par l'architecte André David[72]. L'église est orientée nord-sud et non pas est-ouest comme traditionnellement. Elle renferme un certain nombre de tableaux aujourd’hui classés en tant qu'objets à l'inventaire des monuments historiques[74], un orgue de trente jeux a été installé pendant des travaux de rénovation en 2014.
Villa Hennebique : Inscrite en 1972 à l'inventaire général du patrimoine culturel[75], lavilla deFrançois Hennebique, inventeur dubéton armé, est construite de 1901 à 1904 en surplomb de laligne de Sceaux, le long de l'avenue du Lycée-Lakanal. Cette maison familiale possède une architecture unique, véritable vitrine des possibilités novatrices dubéton armé : terrasse enencorbellement, tour-minaret de40 mètres de hauteur faisant office dechâteau d'eau destiné à l'arrosage par gravité desserres et des jardins suspendus de la villa, portées importantes sans piliers,porte-à-faux, différences de niveaux et saillies illustrent à merveille la souplesse du matériau[76],[77].
Maison des Sœurs de Notre-Dame-du-Calvaire : Le château Notre-Dame-du-Calvaire dit « Institution pour déficientes auditives » est construit au début duXVIIe siècle, puis modifié au milieu duXIXe siècle[78]. Sise au 8, rue de la Bièvre, cette institution est agrandie en 1861, sur les conseils du père Bonhomme à la supérieure de la congrégation, mère Marie-Hélène, afin de faire l'acquisition du Clos Saint-Cyr, limité par l'avenue du Général-Leclerc à l'ouest, l'avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny à l'est, le boulevard Carnot au sud et larue de la Bièvre au nord[79].
Maison de Pierre-Adrien Dalpayrat, à l'architecture d'inspiration normande, décorée de faïences, au 43, avenue du Général-Leclerc. Elle est l'ancienne demeure familiale dePierre-Adrien Dalpayrat de 1895 à 1907[82]. Une salle spécialement aménagée en musée y présente depuis 2012 la Collection Dalpayrat de près de120 pièces de céramique constituée depuis quelques années par la Ville de Bourg-la-Reine[83],[84].
Institut Notre-Dame, établissement catholique d’enseignement (école maternelle et primaire, collège et lycée) occupe au sein du clos Saint-Cyr un bâtiment construit en 1936, surélevé d'un étage après 1945 et agrandi en 1962. D’autres transformations, agrandissements et constructions de bâtiments ont été réalisés ultérieurement[85].
Monument àAndré Theuriet, statue en bronze grandeur nature, assis dans un fauteuil, légèrement penché sur le côté, réalisée parCharles Théodore Perron, sculpteur, demeurant à Bourg-la-Reine, signature de l'auteur gravée sur l'œuvre et l'identité du modèle en creux, sur socle indépendant, marque d'atelier en creux sur l'œuvre ; Anc. Fond Thiébaut Fr René Fulda fondeur d'art à Paris, 167 × 119 × 83 cm. Inaugurée parRaymond Poincaré, président de la République française le, érigéplace de la Gare dans le prolongement de larue André-Theuriet.
Monument àCondorcet, buste par le sculpteurFrançois Truphème, (1820-1888), inauguré sur la place Condorcet l'avant dernier dimanche du mois de, aujourd’hui conservé dans les escaliers de la mairie.
Élie Frédéric Forey, buste en marbre conservé dans les escaliers de la mairie
Le cimetière a été établi en 1820[87] et agrandi en 1880. Quelques célébrités non réginaburgiennes y reposent, notammentHortense Allart de Méritens[88], la famille Dupont Couet[89], le maréchal Forey[90], la famille Angot[91], la famille Bon[92], la famille Demmler[93], la famille Hennebique[94].
Maurice Utrillo (1883-1955) a peint quelques œuvres montrant des vues de Bourg-la-Reine, par exemple :Maison de santé du docteur Marteau à Bourg-la-Reine (1923),Bourg-la-Reine sous la neige (plusieurs versions),Maison de l'infante d'Espagne à Bourg-la-Reine, etc.
DansLe Testament,François Villon écrit au sujet de son passage à Bourg-la-Reine en 1455 où il fit franches repues en compagnie de l'abbesse de l'abbaye de Port-Royal, Huguette du Hamel :
Item, donne à Perrot Girard Barbier, juré du Bourg-la-Royne Deux bassins et un coquemard Puis qu'à gaigner mect telle peine Des ans y a demi douzaine Qu'en son hostel, de cochons gras M'apastela une sepmaine; Tesmoing l'abesse de Pourras
Alain Fournier a fait ses manœuvres militaires à Bourg-la-Reine, selon sesLettres à sa famille (13 décembre 1907, lettre à ses parents).
Julien Clerc, ancien élève aulycée Lakanal, évoque la ville de sa jeunesse dans la chansonBourg-la-Reine (texte d'Étienne Roda-Gil et musique de Julien Clerc, 1970) :
Après-midi au parc de Sceaux Dans l'allée tout au bord du Grand Canal À deux pas de Lakanal […]: Tu étais encore lycéenne Chez les sœurs à Bourg-La-Reine Hauts-de-Seine
Trois cinémas ont existé à Bourg-la-Reine,Le Mignon au141, avenue du Général-Leclerc,L'Électrique qui disparut lors de la percée du boulevard Joffre et se trouvait au 55 (actuellement Monoprix) et le plus connu leRégina au3, rue René-Roeckel[Note 7],[95].
Des scènes du filmmoyen métragefrançaisLa Carrière de Suzanne, deuxième volet, sorti en1963, du cycle desSix contes moraux réalisé par lecinéaste de laNouvelle VagueÉric Rohmer se déroulent selon l'intrigue à Bourg-la-Reine. Une partie dutournage a effectivement eu lieu dans la commune ; ainsi desséquences montrent ce qui semble être la villa des Troènes sise14, rue du Colonel-Candelot (la maison du personnage Guillaume Peuch-Drumond)[Note 8], un quai de lagare de Bourg-la-Reine (quand le personnage Bertrand, le narrateur, rentre à Paris), unerame de laligne de Sceaux circulant près de celle-ci et une vue de l'ouest de Bourg-la-Reine, en direction de Bagneux, prise depuis la voiture d'une rame.
Jacques du Breul,Le Théâtre des antiquitez de Paris Augmenté en cette édition d'un supplément contenant le nombre des monastères, églises, l'agrandissement de la ville et fauxbourgs qui s'est faict depuis l'année 1610 jusques à présent, société frd imptimrimeursn O=Paris, 1639(lire en ligne)
Philippe Chaplain et Jean-Pierre Muffang,Bourg-la-Reine, regards sur le passé, Maury imprimeur, octobre 2004(ISBN2-9512661-3-8).
André Joly,Images de Bourg-la-Reine, Éd. SAEP Ingersheim, 1975.
Xavier Lenormand,Bourg-la-Reine, Histoire des Rues, PAO Imprimerie Nouvelle Orléans,no 24932, 1994(ISBN2-9509068-0-X) — Ouvrage édité au profit des œuvres sociales de la mairie.
Jean Lebeuf,Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris.
Paul Mainguy,Notes sur l'histoire de Bourg-la-Reine.
Joseph Meuret,Le chapitre de Notre-Dame de Paris en 1790, Paris, A. Picard 1903.
Georges Poisson,Évocation du Grand Paris. La Banlieue sud, Les Éditions de Minuit, 1956.
Georges Poisson,Maddy Ariès, Christian Gautier,Sceaux, Bourg-la-Reine150 ans de céramique, Sceaux Narboni éditeur, 1986(ISBN2-9501397-0-1) — Catalogue de l'exposition du musée de l'Île-de-France, avril-juin 1986.
F. Proux,Les derniers jours de l'occupation allemande à Bourg-la-Reine, Éditions: Presses De M. Senépart, janvier 1944,12 p.
Régis Singer,L’Ancienne Église de Bourg-la-Reine, Paroisse Saint-Gilles de Bourg-la-Reine, Éditions SEJIM.
Série T//1629. Procès-verbaux d'inventaires de l'an II à IV. - T//1493/10 :pièces particulières au district de Bourg-l'Égalité; lettres des électeurs du district : procès-verbaux de nominations et élections; épurement des agents nationaux: renseignements sur les citoyens qui peuvent dignement remplir les fonctions publiques; tableaux des prisonniers (1791-1795).
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑|Le nom Régina fut proposé par Édith Arnold alors préparatrice à la pharmacie et plus tard ouvreuse dans ce cinéma où elle épousa Fabien Delon le directeur. Ils sont les parents de l'acteurAlain Delon|.
↑La villa des Troènes est toujours existante, cette vaste maison bourgeoise a été le domicile du colonel Candelot jusqu'à sa mort en 1920.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Ariane Riou, « Bourg-la-Reine : un pas de plus vers le quota de logements sociaux »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,(lire en ligne, consulté le)« Mais cela ne semble pas effrayer Patrick Donath. « On atteindra l'objectif de 25 % en 2025 », affirme-t-il. Avant d'émettre une critique contre la loi qui « aurait pu être mieux adaptée aux territoires » auxquelles elles s'appliquent. Pour parvenir à ce quota, deux nouvelles opérations immobilières sont programmées, l'une rue de la Faïencerie, l'autre près de la gare. Elles sortiront de terre « entre deux et cinq ans », précise l'élu ».
↑Un monastère d'hommes existait déjà du côté des Blagis.
↑Agnès Richomme,Pierre Bonhomme : et les Sœurs de Notre-Dame du Calvaire, Fleurus,, 23 p.,p. 120.
↑« La villa Saint-Cyr », surle site de la mairie(consulté le) :« Belle demeure en meulière, la villa Saint-Cyr offre un cadre agréable aussi bien pour les réunions de famille (mariage, anniversaire), que pour les réceptions ou les soirées. ».
↑« Pierre-Adrien Dalpayrat », surle site de la mairie(consulté le) :« Afin de rendre hommage à cet artiste, la Ville a souhaité constituer une collection d’œuvres qui rend compte aujourd’hui plus de quatre-vingts œuvres et qui s’enrichit chaque année. L’ensemble est exposé à la villa Saint-Cyr. ».
↑Jean-Noël Chevreau, « Passé, présent, futur : tout se conjugue »,Bourg-la-Reine Magazine,no 374, octobre 2012,p. 3.
↑Philippe Ancelin, « Un nouveau lieu pour la collection Dalpayrat »,Bourg-la-Reine Magazineno 373, septembre 2012,p. 18.
↑Autrefois abritée dans des vitrines à l'hôtel de ville de Bourg-la-Reine, puis de 2000 à 2012 à la villa Saint-Cyr et enfin depuis 2012 à la Maison Dalpayrat, la collection est visible par le public un samedi par mois, ou en certaines occasions (par exemple, lesJournées européennes du patrimoine), ou sur rendez-vous pour les groupes. Il convient de se renseigner auprès du service « Culture et Patrimoine » de la mairie.