Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Bourg-la-Reine

48° 46′ 47″ nord, 2° 18′ 54″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirLa Reine.

Bourg-la-Reine
Bourg-la-Reine
La mairie en 2023.
Blason de Bourg-la-Reine
Blason
Image illustrative de l’article Bourg-la-Reine
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
DépartementHauts-de-Seine
ArrondissementAntony
IntercommunalitéMétropole du Grand Paris
EPT Vallée Sud Grand Paris
Maire
Mandat
Patrick Donath
2020-2026
Code postal92340
Code commune92014
Démographie
GentiléRéginaburgiens
Population
municipale
21 140 hab.(2022en évolution de +2,97 % par rapport à 2016)
Densité11 305 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 46′ 47″ nord, 2° 18′ 54″ est
AltitudeMin. 43 m
Max. 77 
m
Superficie1,87 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineParis
(banlieue)
Aire d'attractionParis
(commune du pôle principal)
Élections
DépartementalesCanton de Bagneux
LégislativesTreizième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Bourg-la-Reine
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Bourg-la-Reine
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-Seine
Voir sur la carte topographique des Hauts-de-Seine
Bourg-la-Reine
Géolocalisation sur la carte :Île-de-France
Voir sur la carte administrative d'Île-de-France
Bourg-la-Reine
Liens
Site webwww.bourg-la-reine.fr
modifier 

Bourg-la-Reine est unecommune française dudépartement desHauts-de-Seine enrégionÎle-de-France, dans l'arrondissement d'Antony, au sud deParis.

Elle fait partie de lamétropole du Grand Paris créée en 2016.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]

Bourg-la-Reine est située à une dizaine de kilomètres au sud de Paris (Notre-Dame) et cinq kilomètres de laporte d'Orléans. La commune est traversée par laRD 920[1] (anciennement appeléeRN 20) qui la traverse sur toute sa longueur, reprenant[2] le tracé de lavoie romainevia Aurelianensis, qui traversait laGaule du sud au nord, venant d’Espagne pour aller à laColonia Claudia Ara Agrippinensium, l’actuelle ville deCologne.


Carte
Les limites communales de Bourg-la-Reine et celles de ses communes adjacentes.

Hydrographie

[modifier |modifier le code]

Bourg-la-Reine est traversée d’ouest en est par le cours de l’ancien ru de la Fontaine du Moulin, appelé aussi ru des Blagis ou ru de Fontenay. Avant d'être canalisé, il passait le long de l'ancienne église de Bourg-la-Reine qui était située un peu avant le croisement de larue de la Bièvre le long de laquelle il coulait et de l'avenue du Général-Leclerc, et qu'il finit par faire tomber en ruine par les remontées d'eau.

Canalisé et mis en souterrain, ce ru est devenu aujourd’hui le collecteur des Blagis, servant au drainage deseaux pluviales. En amont, exutoire de l’étang Colbert duPlessis-Robinson, il traverseFontenay-aux-Roses (d’où une grande partie de ses eaux est dirigée via des collecteurs secondaires versChoisy-le-Roi et laSeine), puis son débit allégé alimente le réservoir des Blagis, avant d’atteindre Bourg-la-Reine. L’ex-ru/collecteur se jette enfin àL'Haÿ-les-Roses dans une rivière (elle aussi mise en souterrain sur cette partie de son cours) : laBièvre. Bourg-la-Reine est situé sur la rive gauche de celle-ci. Mais contrairement à une idée reçue, aucune partie du cours de la Bièvre n’est située sur le territoire communal réginaburgien. Suivant un axe sud-ouest/nord-est dans sa traversée de L'Haÿ-les-Roses — en direction de Paris où elle se jette dans la Seine —, la rivière ne fait que longer Bourg-la-Reine, mais sans y pénétrer.

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]
Rose des ventsBagneuxBagneux,CachanCachanRose des vents
SceauxNL'Haÿ-les-Roses
O   Bourg-la-Reine   E
S
SceauxAntonyL'Haÿ-les-Roses

Lieux-dits

[modifier |modifier le code]

Le territoire de la commune comprend de nombreux lieux-dits.

Au nord

[modifier |modifier le code]
  • La Faïencerie.
  • Les Hauts-Blagis, au couchant.
  • Mirebeau, à l'est des Hauts-Blagis
  • Le Clos Payen, à l'ouest.
  • Derrière le Clos Saint-Cyr.
  • Le Petit-Bagneux, depuis 1834.
  • Derrière le Jardin du Luxembourg,Tromière, à l'est.
  • Les Blagis, au couchant.
  • Pré Hilduin.

Au sud

[modifier |modifier le code]
  • Clos Marchais, par la suite leClos Saint-Cyr, au levant.
  • Clos du Luxembourg, au couchant.
  • Pavé de l'Haÿ, du levant au couchant.
  • Les Hauts-Blagis, au couchant.
  • Clos Saint-Jacques.
  • Derrière le Clos Saint-Jacques.
  • Petit-Chambord, depuis 1834.

Géologie et relief

[modifier |modifier le code]

La superficie de la commune est de186 hectares ; l'altitude varie de43 à 77 mètres[3].

La commune s'étend sur une couche d'alluvions déposés par laBièvre au-dessus de la couche decalcaire lutétien.

Climat

[modifier |modifier le code]
Articles connexes :Climat de l'Île-de-France etClimat des Hauts-de-Seine.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueSud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 644 mm, avec 10,9 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deChoisy-le-Roi à 7 km àvol d'oiseau[6], est de12,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 607,2 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]

Voies routières

[modifier |modifier le code]

Bourg-la-Reine est traversé par laRD 920 (l'ancienneN 20) sur un axe nord-sud arrivant deCachan et continuant versAntony.Elle se sépare en deux artères, entre la place de la Résistance au nord etcelle de la Libération au sud : leboulevard du Maréchal-Joffre est l’axe de circulation nord-sud et passe notamment devant lagare de Bourg-la-Reine du RER, tandis que l’avenue du Général-Leclerc, (aujourd’hui encore désignée par les plus anciens Réginaburgiens sous son ancien nom de Grand-rue) est l’axe de circulation sud-nord.

Quant aux principaux axes est-ouest, il s'agit de :

  • au nord : les rues Léon-Bloy et du Port-Galand ;
  • au centre : les rues de la Bièvre, du 8-Mai-1945 et de Fontenay ;
  • au sud : les avenues Galois et Victor-Hugo (D 60).

Pistes cyclables

[modifier |modifier le code]

Quelquespistes cyclables sont créées notamment sur les voies départementales, par exemple sur la rue de Fontenay à proximité du collège Évariste-Galois ou encore sur laRD 920 qui voit s'achever en la réfection du tronçon Nord. Larue René-Roeckel, uniquezone piétonne du centre-ville, est interdite aux cyclistes.

Certaines voies communales sont à circulation partagée, cycles et autos, limitées à30 km/h.

Transports en commun

[modifier |modifier le code]

Bourg-la-Reine est desservi par laligne B du RER d'Île-de-France par l'intermédiaire de lagare de Bourg-la-Reine.

Dix-huit lignes de bus relient Bourg-la-Reine à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Bourg-la-Reine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10].Elle appartient à l'unité urbaine de Paris[Note 1], une agglomération inter-départementale regroupant407 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[11],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[I 1]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]
La rue piétonne, en centre-ville, en.
Occupation des sols en 2003
Type d'occupationPourcentageSuperficie
(en hectares)
Espace urbain construit92,54 %137,21
Espace urbain non construit7,46 %13,97
Espace rural0,00 %0,00
Source :Iaurif[14]

L’Insee découpe la commune en huitîlots regroupés pour l'information statistique soit les Bas-Coquarts - les Blagis, le Port-Galant, le Clos du Luxembourg – Centre-ville, Mirebeau, la Faïencerie – le Clos Saint-Cyr, le Pavé de l’Haÿ, le Petit Chambord[15].

Habitat et logement

[modifier |modifier le code]

Le sud et l'est de la ville sont majoritairement pavillonnaires. Les immeubles d’appartements et résidences sont principalement érigés dans le centre et le long de laRD 920 (anciennementroute nationale 20), le nord-ouest et le sud de la ville. Une minorité des immeubles sont desHLM, soit isolés dans la ville, comme près du gymnase de la Faïencerie, ou concentrés au nord-ouest (Bas-Coquarts), à proximité deBagneux.

En 2019, le nombre total delogements dans la commune était de 10 032, alors qu'il était de 9 683 en 2014 et de 9 493 en 2009[I 2].

La commune ne respecte pas les prescriptions qui lui sont faites par l'article 55 dse laLoi SRU de 2000 de disposer d'au moins de 25 % de logements sociaux : Elle est passée de 18,41 % de logements sociaux par rapport à son parc de résidences principales en 2015 à 18,41 % en 2018[16]. Elle envisage d'atteindre le minimum requis en 2025[17]

Parmi ces logements, 91,5 % étaient desrésidences principales, 2,1 % des résidences secondaires et 6,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 19 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 80,4 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bourg-la-Reine en 2019 en comparaison avec celle des Hauts-de-Seine et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (2,1 %) inférieure à celle du département (3,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,2 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (50,6 % en 2014), contre 42,6 % pour les Hauts-de-Seine et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Bourg-la-Reine en 2019.
TypologieBourg-la-Reine[I 2]Hauts-de-Seine[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)91,589,782,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)2,13,89,7
Logements vacants (en %)6,46,58,2

Aménagements récents

[modifier |modifier le code]

Larue René-Roeckel (Bourg-la-Reine) entre lagare de Bourg-la-Reine et la mairie a été aménagée en rue piétonne, seulement accessible aux véhicules d’urgence ou exceptionnellement autorisés.

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Les noms deBurgum Reginæ etBurgus Reginæ sont attestés depuis le début duXIIe siècle. En 1230, on trouvejuxta Burgum Reginæ in censiva dicts Abbatis et en 1247,Burgo Reginæ.

De nombreuses hypothèses ont été échafaudées quant à la reine dont il s'agit. On a parlé deBlanche de Castille, la mère deLouis IX de France mais celle-ci ayant régné auXIIIe siècle, ce n'est pas possible. Cependant diverses traditions anciennes mentionnent la présence ou le passage d'une reine ; le nom de Bourg-la-Reine se serait fixé finalement en référence à la reineAdélaïde de Savoie, épouse deLouis VI le Gros. De fait, le couple royal fonde en ce lieu en 1134 un établissement pour l'abbaye des Dames de Montmartre au lieu-ditVert Pré[18],[19].

En 1793, la commune estrenommée « Bourg de l’Égalité », puis « Bourg-Égalité » en 1801 puis de nouveau « Bourg-la-Reine » en 1812[20].

Histoire

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Histoire des Hauts-de-Seine etHistoire de l'Île-de-France.

Préhistoire

[modifier |modifier le code]

Des silex et une hache en pierre trouvés dans le quartier de la Fontaine Grelot à Bourg-la-Reine, ainsi que des haches en bronze, témoignent de la présence humaine durant la période préhistorique[21].

Moyen Âge

[modifier |modifier le code]

XIIe siècle

[modifier |modifier le code]

Laseigneurie de Bourg-la-Reine est donnée parLouis VI le Gros (1081-1137) en aux dames de l'abbaye de Montmartre[19], fief qu'il avait obtenu des religieuses de l'abbaye Notre-Dame d'Yerres en échange de la terre d'Inoilliers sur la paroisse deBriis-sous-Forges, qu'il avait acquis auprès des chanoines de Notre-Dame de Paris. Les dames d'Yerres tenait cette terre soit par aumône ou par l'une des religieuses[22], abbaye de Montmartre qu'il avait fondée avec sa femme la reineAdélaïde de Savoie : elle le garde jusqu'à laRévolution, sauf de 1710 à 1736 où les dames de Montmartre sont obligées d'aliéner leur domaine par impécuniosité en faveur duduc du Maine. Cette terre a également porté le nom de Pré Hilduin suivant une charte de 1160 deLouis VII, restituant une terre sise au Pont-la-Reine[23],[19].

Les religieuses de Montmartre firent élever l'église de Bourg-la-Reine en 1152 à l'entrée du village en venant de Paris. Ce bâtiment subit les affres du temps et des conflits et fut reconstruit en 1200[19].

XIIIe siècle

[modifier |modifier le code]

Thomas de Mauléon, abbé de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, devenu seigneur du Bourg-la-Reine en 1247,affranchit les habitants[24].

XIVe siècle

[modifier |modifier le code]

En, lors de lachevauchée d’Édouard III, Bourg-la-Reine subit le pillage dessoudards anglais[25].

En 1360,Édouard III d'Angleterre y passe la nuit alors que son armée assiège vainement Paris[26].Henri II de Bourbon-Condé etHenri IV y campent.

XVe siècle

[modifier |modifier le code]

En 1470, on note le passage deLouis XI et un recensement indiquant une centaine d'habitants à la même époque[réf. nécessaire].

Temps modernes

[modifier |modifier le code]

XVIe siècle

[modifier |modifier le code]

En 1544-1549 le Chapitre de l'église Saint-Benoît a une rente sur « les Trois rois » à Bourg-la-Reine, 1544-1549 (d. 4)[27];

Laléproserie dite de laBulbienne, donnée parCharles IX à l'Hôtel-Dieu de Paris et située près du bourg, est détruite en 1564[24].

Puis viennent des temps noirs avec des brigandages en tous genres,guerres de Religion (1562-1598) et lemassacre de la Saint-Barthélemy en 1572, puis laFronde en 1648 puis laguerre de Trente Ans, la seconde Fronde, et la terrible année 1652 avec sa crise économique, la famine et la peste.

L'église, bâtie en 1152 par les religieuses de Montmartre puis reconstruite en 1200, est ruinée, pillée et brûlée par leshuguenots, en 1567 pendant lesguerres de Religion[24].

Il reste de cette époque troublée la harangue faite au roiHenri III parM. de Pybrac pour le roi de Navarre lorsque sa femme, la reineLouise de Lorraine-Vaudémont, reçoit un mauvais traitement à Bourg-la-Reine.
En 1600, la ville obtient la permission de s'entourer de murailles, dont, à la fin duXIXe siècle, on pouvait encore voir deux portes à l'entrée et à la sortie de la ville.
En 1526, on déplore une crue de la
Bièvre et en 1579 une nouvelle crue affecte son affluent la rivière de Fontenay dit aussi ruisseau de Bourg-la-Reine ou ru de la Fontaine des Moulins.

Henri IV fait bâtir une maison de campagne accompagnée d'un assez grand parc, dont il fait cadeau àGabrielle d'Estrées. C'est dans cette maison qu'en 1722,Louis XV reçoit l'infante d'Espagne[24].

XVIIIe siècle

[modifier |modifier le code]

En 1709, 68feux sont recensés et en 1745 ils sont 88 dans le dénombrement de l'Élection publié par Doisy. LeDictionnaire Universel de France donne pour 1726 une population de400 habitants[28].

Lefief est acquis en 1710 parLouis-Auguste de Bourbon (1670-1736),duc du Maine qui possèdeSceaux aux dépens des religieuses de Montmartre, obligées d'aliéner leur domaine par suite d'impécuniosité jusqu'en 1736 à la mort de ce dernier[29].

Révolution française et Empire

[modifier |modifier le code]

En 1789, le directeur de la manufacture defaïence est élu syndic de la commune. Lecahier de doléances fait mention des mêmes revendications que les autres communes de France, on note toutefois la demande de la reconstruction du pont sur le ruisseau de Fontenay en direction de l'Haÿ et la suppression de la Caisse, c'est-à-dire le privilège de marché des communes de Sceaux et dePoissy.[réf. nécessaire]

Les biens du chapitre Notre-Dame sont confisqués le.[réf. nécessaire]

LaGarde nationale du district avec pour commandant Loridon, dit Claude Étienne Duplessis, dont la fille Lucille a épouséCamille Desmoulins est créée le. Un mois après est créée la milice bourgeoise dont le commandant est Régnier de Rohault[réf. nécessaire].

Sur les900 habitants que compte le village, 40 sont partis défendre les frontières en tant que volontaires[réf. nécessaire].

L'Assemblée nationale décrète, d'après l'avis du comité de constitution, que le département de Paris est divisé en trois districts. L'un est formé par la ville de Paris, un autre à Saint-Denis et le troisième à Bourg-la-Reine. Ces deux derniers sont purement administratifs, de sorte que tous les établissements de judicature seront fixés à Paris[30].

Le, le savantNicolas de Condorcet est incarcéré à la maison d'arrêt du bourg sous son nom d'emprunt Pierre Simon, il meurt dans la nuit.

Chef-lieu dudistrict de Bourg-de-l'Égalité de 1790 à 1795, le village perd en 1795 la qualité de chef-lieu d'arrondissement au profit de Sceaux.

Époque contemporaine

[modifier |modifier le code]

XIXe siècle-XXe siècle

[modifier |modifier le code]
LeM4a3 Sherman, avec son canon de 75 mm, exposé place de la Libération, en[Note 4].

La commune retrouve le calme durant la première partie duXIXe siècle. Le cimetière ancien (face à la place Condorcet en direction du sud) est déplacé dans les lieux actuels.
La ville s'agrandit de deux quartiers en 1834 : le Petit Chambord et le Petit Bagneux.
[réf. nécessaire]. C'est par uneordonnance royale, signée le parLouis-Philippe, annexant à Bourg-la-Reine une partie de la pente méridionale du territoire de Bagneux, qu'apparaît le toponyme les Bas-Coquarts pour désigner ce territoire nouvellement réginaburgien, le distinguant ainsi du lieu-dit les Coquarts, resté balnéonais, dont le coteau culminant à80 mètres domine au nord-ouest Bourg-la-Reine[31].

En1846, laligne de Sceaux est inaugurée. La section de Bourg-la-Reine àOrsay l'est en1854.

Guerre franco-allemande de 1870

[modifier |modifier le code]

Lors dusiège de Paris de 1870, laville est occupée à partir du par les armées prussiennes.

Article connexe :Occupation de la France par l'Allemagne de 1870 à 1873.

Première Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Charles Péguy emménage à Bourg-la-Reine en 1913[32]. Il est l'une des170 victimes réginaburgiennes de laPremière Guerre mondiale.

En 1935, le boulevard du Maréchal-Joffre, déviant la circulation du centre, est percé.

Seconde Guerre mondiale

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
Le Sherman M4a3 historiquement nomméBourg-la-Reine, exposé àPhalsbourg.

LaSeconde Guerre mondiale fait48 morts dans la commune.

Lors des combats de laLibération de la France, la résistance locale bloque une pièce d'artillerie allemande postée au bas de l'allée d'honneur.
Un poste de secours a été installé dans lavilla Hennebique, en face du parc dulycée Lakanal.
Trois résistants locaux,Paul-Henry Thilloy,René Rœckel,Jean-Roger Thorelle, sont fusillés par les Allemands. Et trois autres sont abattus : Roger Place, Marcel Babu, Georges Claude Courby.
Un autre résistantMichel Guillois (1899-1944) d'Honneur de la Police meurt en opération à Paris le, lors d'une échauffouréeplace de l'Opéra.

Les troupes victorieuses deLeclerc traversent la ville et l'un des chars de sa Division porte le nom de la ville de Bourg-la-Reine[33].

On peut d'ailleurs trouver un dessherman de la division exposé àPhalsbourg et portant l'inscription « Bourg-la-Reine ».

Historique des moyens de transport

[modifier |modifier le code]

Premier relais sur les routes allant de Paris à Orléans, Toulouse et Bordeaux, cette anciennevoie romaine qui traverse Bourg-la-Reine est très tôt un lieu de rencontres historiques et culturelles.

Laposte aux chevaux était à la hauteur desno 80-82 de l'avenue du Général-Leclerc dont le maître de poste était Antoine Barbery en 1711. Elle est transférée en 1751 à la Croix de Berny.

À la fin duXVIIIe siècle, on se rend de Paris à Sceaux par descoucous, petitesvoitures hippomobiles à deux roues, au départ de labarrière d'Enfer. Puis viennentLes Élégantes, voitures à quatre roues faisant le trajet quatre fois par jour.

Ce mode de transport disparaît à la création du chemin de fer de l'ingénieurJean-Claude-Républicain Arnoux, inauguré en 1846 par leduc d'Aumale représentant le roiLouis-Philippe, puis du tramwayL'Arpajonnais. La ligne de celui-ci inaugurée en1893 de laporte d'Orléans àLongjumeau (puis l'année suivante jusqu'àArpajon).L'Arpajonnais transporte à20 kilomètres à l'heure, outre des passagers, les marchandises pour lesHalles ; il est électrifié, mais la section desservant Bourg-la-Reine disparaît en 1933.

[réf. nécessaire]

Politique et administration

[modifier |modifier le code]

Rattachements administratifs et électoraux

[modifier |modifier le code]

La ville était historiquement lechef-lieu ducanton de Bourg-la-Reine. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie ducanton de Bagneux.

Bourg-la-Reine relève dutribunal d'instance d'Antony, dutribunal de grande instance, dutribunal pour enfants, dutribunal de commerce de Nanterre, duconseil de prud'hommes deBoulogne-Billancourt, de lacour d'appel de Versailles, dutribunal administratif deCergy-Pontoise et de lacour administrative d'appel de Versailles[34].

Intercommunalité

[modifier |modifier le code]

La commune était membre de lacommunauté d'agglomération des Hauts-de-Bièvre créée en 2002.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le, lamétropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[35].

Laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière depolitique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

La commune fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Vallée Sud Grand Paris, créé par un décret du[36].

L'EPT exerce, outre les compétences attribuées par la loi à cette catégorie d'établissement public de coopération intercommunale (EPCI), celles que les communes avaient transféré aux anciennes intercommunalités supprimées à l'occasion de sa création :

Articles détaillés :métropole du Grand Paris,établissement public territorial etétablissement public territorial Vallée Sud Grand Paris.

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?
Article connexe :Élections municipales de 2020 dans les Hauts-de-Seine.

Administration municipale

[modifier |modifier le code]

Le nombre d'habitants au dernier recensement étant compris entre 10 000 et 19 999, lenombre de membres du conseil municipal est de 33[37].

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des maires de Bourg-la-Reine.
Jean-Noël Chevreau, maire de1991 à2016, en octobre2006.
Liste des maires depuis laLibération de la France[38]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
19441945Henri VernetMLN 
19451947Charles Felgines  
19471953Paul MainguyUNRMédecin radiologue
1953mars 1977Étienne ThieulinDVD
puisCDS
Professeur agrégé de lettres
mars 197719 avril 1991Alfred NomblotUDF-CDSPépiniériste
Conseiller général de Bourg-la-Reine(1973 → 1998)
Démissionnaire
19 avril 199113 juin 2016[39]Jean-Noël Chevreau[40],[41],[42]UDF
puisNC
puisUDI
Ingénieur, ex-cadre à Saint-Gobain
Conseiller général de Bourg-la-Reine(1998 → 2004)
Vice-président de l'EPT Vallée Sud Grand Paris(2016 → )
Démissionnaire
13 juin 2016[43]en cours
(au 25 octobre 2020)
Patrick DonathUDIIngénieur, directeur deRenater[44]
Réélu pour le mandat 2020-2026

Politique de développement durable

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

La ville a engagé une politique ambitieuse dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2010[45].

La création d'unagenda 21 local est l'aboutissement d'une démarche qui a associé les élus et des Réginaburgiens. À travers six orientations stratégiques et le plan d'actions « Énergie Durable », cet agenda 21 définit un vaste programme d'actions jusqu'en 2020.

Jumelages

[modifier |modifier le code]

La ville estjumelée avec[46] :

Par ailleurs, la commune de Bourg-la-Reine a signé en 1995 un protocole d'accord avec la commune deYanqing enChine[46], ainsi qu'une charte de l'amitié avec la ville deReghin deRoumanie le.

Population et société

[modifier |modifier le code]

Démographie

[modifier |modifier le code]

Évolution démographique

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[47],[Note 5].

En 2022, la commune comptait 21 140 habitants[Note 6], en évolution de +2,97 % par rapport à 2016 (Hauts-de-Seine : +2,75 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
7497198226589921 0761 4351 4821 484
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 6761 9202 2692 1862 5232 7412 9543 0093 649
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
4 1814 5375 0116 0387 3468 9469 83810 24411 708
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
17 69418 71118 22118 07018 49918 25119 52119 98220 531
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
20 81021 140-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puisInsee à partir de 2006[48].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,8 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 22,7 % la même année, alors qu'il est de 20,0 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 9 922 hommes pour 10 847 femmes, soit un taux de 52,23 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (52,41 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[49]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,9 
5,9 
75-89 ans
9,7 
13,5 
60-74 ans
13,5 
17,4 
45-59 ans
17,8 
21,5 
30-44 ans
20,4 
21,8 
15-29 ans
19,9 
19,2 
0-14 ans
16,8 
Pyramide des âges du département desHauts-de-Seine en 2021 en pourcentage[50]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
5,2 
75-89 ans
7,2 
12,1 
60-74 ans
13,5 
19,3 
45-59 ans
19,4 
22,6 
30-44 ans
21,9 
20,2 
15-29 ans
18,9 
19,9 
0-14 ans
17,4 

Enseignement

[modifier |modifier le code]

Bourg-la-Reine est situé dans l'académie de Versailles.

La ville administre troisécoles maternelles (Bas-Coquarts, Étienne-Thieulin-la-Faïencerie et Fontaine-Grelot) et troisécoles élémentaires communales (Étienne-Thieulin-la-Faïencerie, Pierre-Loti et République).

Bourg-la-Reine compte un collège public : le collège Évariste-Galois, mais pas de lycée public. Les jeunes Réginaburgiens qui poursuivent leurs études dans l’enseignement général vont surtout aulycée Lakanal àSceaux, qui jouxte Bourg-la-Reine.

Un établissement privé d'enseignement général,l'institut Notre-Dame (en) comprend une école maternelle, une école élémentaire, un collège et un lycée[51], classé11e lycée de France (en février 2009) par le magazineL'Express[52] et l'institut des jeunes sourds[53], installé dans la maison des sœurs de Notre-Dame du Calvaire.

Le21 novembre 2013 est inaugurée, au41, boulevard du Maréchal-Joffre, la Faculté libre d'études politiques et en économie solidaire (FLEPES)[54], dans un immeuble qui fut autrefois le siège social de l’entrepriseSellier-Leblanc.

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]

Festival de l'humour

[modifier |modifier le code]

Depuis 1996, l'association CAEL[55] (Centre d’animation d’expression et de loisirs) organise chaque année unfestival réunissant une dizaine d'humoristes[56]. Pendant une semaine, à la fin du mois de janvier, des spectacles de tous genres se déroulent à l'Agoreine, le théâtre municipal[57].

Santé

[modifier |modifier le code]

Proche de la limite communale avec Cachan, la clinique Ambroise-Paré au 2, rue Léon-Bloy, qui avait été ouverte en 1964, est fermée depuis 2016[58]. Bourg-la-Reine est proche de deux hôpitaux importants qui sont l’hôpital privé d'Antony et lecentre hospitalier universitaire (CHU)hôpital Antoine-Béclère à Clamart.

Sports

[modifier |modifier le code]

La commune possède un stade, trois gymnases (Bas-Coquarts, Faïencerie et Carnot) et une salle d'armes. Une association sportive très développée (ASBR) propose la pratique de nombreux sports : tennis, football (masculin et féminin), escrime, handball, etc. D'autres associations (EBR pour le basket-ball, les Dauphins pour la natation) complètent l'éventail offert.

Leschampionnats de France 2016 defleuret senior se déroulent à Bourg-la-Reine, les 7 et 8 mai, au gymnase des Bas-Coquarts[59].

Médias

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Cultes

[modifier |modifier le code]

Les Réginaburgiens disposent de lieux de cultecatholique etprotestant.

Culte catholique

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Paroisses des Hauts-de-Seine.

Depuis janvier 2010, la commune de Bourg-la-Reine fait partie du doyenné de la Pointe Sud, l'un des neufdoyennés dudiocèse de Nanterre[60].

Au sein de ce doyenné, les deux lieux de culte catholique relèvent des deuxparoisses de Montrouge[61] :

Culte protestant

[modifier |modifier le code]

Letemple protestant de Bourg-la-Reine est un lieu de culte luthérien rattaché à l'Église protestante unie de France[64]. Il est fondé durant leSecond Empire par l'arrière-grand-père deFrançoise Dolto[65].

Économie

[modifier |modifier le code]

Revenus de la population et fiscalité

[modifier |modifier le code]
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : août 2022)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

En 2011, lerevenu fiscal médian par ménage était de 44 515 €, ce qui plaçait Bourg-la-Reine au 1 271e rang parmi les 31 886 communes de plus de49 ménages en métropole[66].

En 2009, 25,1 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[I 7].

Emploi

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Entreprises et commerces

[modifier |modifier le code]

Bourg-la-Reine dispose d'un village artisanal, situé près du cimetière. En mars 2009, le village regroupe quinze artisans.

AuXIXe siècle les briqueteries Arsène Lafontaine y avaient leur siège social auno 11 de l'avenue du Petit-Chambord. Elles produisaient dans leur usine de l'Haÿ-les-Roses12 millions de briques[67].

En 2017, quatre supermarchés (auxenseignesCarrefour Market,Franprix,Intermarché etMonoprix) sont installés sur le territoire de la commune, ainsi que de nombreux commerces familiaux, d'un point presse et de la librairieAgora. Une deuxième librairie,L'infinie comédie, a été ouverte en 2019 à la place de l'ancienFranprix fermé en 2018[68].

  • Le village artisanal en mars 2009.
    Le village artisanal enmars 2009.
  • Le village artisanal en mars 2009.
    Le village artisanal enmars 2009.

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]

La commune comprend plusieurs monuments répertoriés à l'inventaire général du patrimoine culturel de la France[69] :

Édifices

[modifier |modifier le code]
L'église Saint-Gilles.
  • Un décret du autorise la construction d'une église sur la place du Champ-de-Mars[72], actuelle place Condorcet.
    Cette église est finalement construite voie du Chemin-de-Chevilly, actuellement 6,boulevard Carnot, sur un terrain appartenant àM. Barry etMme veuve Lafontaine, par l'architecte départemental Molinar de 1835 à 1837[73],[72]. La bénédiction a lieu le, l'abbé Duverdier étant curé[72].
    Le projet d'agrandissement est adopté le et les travaux dureront de 1893 à 1897[72]. L'église prend sa forme decroix latine avectransept à droite et à gauche, un chœur profond et une double sacristie. La construction du nouveau presbytère est décidée par le conseil municipal en 1853, il sera agrandi aux frais des paroissiens et réalisé par l'architecte André David[72]. L'église est orientée nord-sud et non pas est-ouest comme traditionnellement. Elle renferme un certain nombre de tableaux aujourd’hui classés en tant qu'objets à l'inventaire des monuments historiques[74], un orgue de trente jeux a été installé pendant des travaux de rénovation en 2014.
Article détaillé :Église Saint-Gilles de Bourg-la-Reine.
  • Église de la Pentecôte, située à Bourg-la-Reine, en limite deBagneux.
  • L'entrée de l'église de la Pentecôte.
    L'entrée de l'église de la Pentecôte.
  • L'église de la Pentecôte.
    L'église de la Pentecôte.
Le temple de l'église luthérienne.
Lavilla Hennebique.
  • Villa Hennebique :
    Inscrite en 1972 à l'inventaire général du patrimoine culturel[75], lavilla deFrançois Hennebique, inventeur dubéton armé, est construite de 1901 à 1904 en surplomb de laligne de Sceaux, le long de l'avenue du Lycée-Lakanal.
    Cette maison familiale possède une architecture unique, véritable vitrine des possibilités novatrices dubéton armé : terrasse enencorbellement, tour-minaret de40 mètres de hauteur faisant office dechâteau d'eau destiné à l'arrosage par gravité desserres et des jardins suspendus de la villa, portées importantes sans piliers,porte-à-faux, différences de niveaux et saillies illustrent à merveille la souplesse du matériau[76],[77].
Articles détaillés :Villa Hennebique etFrançois Hennebique.
  • Maison des Sœurs de Notre-Dame-du-Calvaire :
    Le château Notre-Dame-du-Calvaire dit « Institution pour déficientes auditives » est construit au début duXVIIe siècle, puis modifié au milieu duXIXe siècle[78].
    Sise au 8, rue de la Bièvre, cette institution est agrandie en 1861, sur les conseils du père Bonhomme à la supérieure de la congrégation, mère Marie-Hélène, afin de faire l'acquisition du Clos Saint-Cyr, limité par l'avenue du Général-Leclerc à l'ouest, l'avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny à l'est, le boulevard Carnot au sud et larue de la Bièvre au nord[79].
Cette propriété existe déjà sousHenri IV qui aime y rencontrerGabrielle d'Estrées. Le bâtiment actuel, duXVIIe siècle, est situé dans un parc de quarantearpents. Il y avait dans cette propriété un pavillon où aurait séjourné Gabrielle d'Estrées, détruit il y a quelques années pour faire place à une résidence.

Avant 1650, le propriétaire Claude Simonet, laisse cette propriété à sa fille Élisabeth, qui épouse le le premier lieutenant duprévôt de l'Île-de-FrancePierre Marchais. La propriété passe ensuite à leur fille Geneviève Laure qui épouse le sieur Louis-Hippolyte Gourdon de Saint Cyr, gendarme de la Garde ordinaire du Roi.
En 1815, le fils de la vicomtesse emprisonnée sous laRévolution française est nommé conseiller municipal pendant laRestauration.
La propriété passe à la famille Jannon-Marbeau.M. Jannon-Quatremère, négociant, adjoint au maire de Paris fait faire des réparations importantes sous la direction de l'architecte Donjon.
Dans la seconde moitié du
XIXe siècle, la propriété est vendue et devient un collège de garçons. En 1856 y sont installées les sœurs aveugles de Saint-Paul qui quittent les lieux en 1858 et sont remplacées par lessœurs de Saint-Vincent-de-Paul qui vont peu après s'installer à l'angle du boulevard Carnot et de la place Condorcet.
En 1861, les sœurs du Calvaire y installent de jeunes sourdes. En 1902, on y prépare les enfants au certificat d'études primaires.
En 1903, après le vote interdisant aux religieuses d'enseigner, Lucie Chuzac, fille de la fondatrice, reprend le flambeau. La sœur Louis Stanislas, sécularisée poursuit l'œuvre. En 1930 l'établissement assure l'enseignement secondaire.
Aujourd’hui, cet établissement jouit d'une renommée nationale dans la rééducation de la surdité et l'apprentissage de la parole et de la lecture labiale.

[réf. nécessaire]
  • Maison de Pierre-Adrien Dalpayrat, à l'architecture d'inspiration normande, décorée de faïences, au 43, avenue du Général-Leclerc.
    Elle est l'ancienne demeure familiale dePierre-Adrien Dalpayrat de 1895 à 1907[82].
    Une salle spécialement aménagée en musée y présente depuis 2012 la Collection Dalpayrat de près de120 pièces de céramique constituée depuis quelques années par la Ville de Bourg-la-Reine[83],[84].
  • Institut Notre-Dame, établissement catholique d’enseignement (école maternelle et primaire, collège et lycée) occupe au sein du clos Saint-Cyr un bâtiment construit en 1936, surélevé d'un étage après 1945 et agrandi en 1962. D’autres transformations, agrandissements et constructions de bâtiments ont été réalisés ultérieurement[85].

Statuaire

[modifier |modifier le code]
  • Monument àAndré Theuriet, statue en bronze grandeur nature, assis dans un fauteuil, légèrement penché sur le côté, réalisée parCharles Théodore Perron, sculpteur, demeurant à Bourg-la-Reine, signature de l'auteur gravée sur l'œuvre et l'identité du modèle en creux, sur socle indépendant, marque d'atelier en creux sur l'œuvre ; Anc. Fond Thiébaut Fr René Fulda fondeur d'art à Paris, 167 × 119 × 83 cm. Inaugurée parRaymond Poincaré, président de la République française le, érigéplace de la Gare dans le prolongement de larue André-Theuriet.
  • Monument àCondorcet, buste par le sculpteurFrançois Truphème, (1820-1888), inauguré sur la place Condorcet l'avant dernier dimanche du mois de, aujourd’hui conservé dans les escaliers de la mairie.
  • Élie Frédéric Forey, buste en marbre conservé dans les escaliers de la mairie

Faïenceries

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Faïenceries de Bourg-la-Reine.

Les faïenceries ont occupé une place importante auXIXe siècle à Bourg-la-Reine, notamment la faïencerieJacques etJullien, installée en 1773 et active jusqu'en 1805 ; la faïencerieJean-Charles Auboin; la faïenceriePierre-Claude Poussin, dite faïencerieno 2 ; la faïencerieLouis-François Laurin ; la faïenceriePierre-Adrien Dalpayrat. Des fouilles effectuées en 1998-1999[86] ont permis de localiser quatre faïenceries duXVIIIe siècle, les faïenceries de la première moitié duXIXe siècle, la première faïencerie royale duXVIIIe et de situer la première faïencerie de Jacques et Jullien.

Cimetière

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Cimetière de Bourg-la-Reine.

Le cimetière a été établi en 1820[87] et agrandi en 1880. Quelques célébrités non réginaburgiennes y reposent, notammentHortense Allart de Méritens[88], la famille Dupont Couet[89], le maréchal Forey[90], la famille Angot[91], la famille Bon[92], la famille Demmler[93], la famille Hennebique[94].

Bourg-la-Reine dans les arts et la culture

[modifier |modifier le code]
  • Jean-Charles-Joseph Rémond (1795-1875) a peintPrairie à Bourg la Reine, huile sur toile (vers 1840).
  • Maurice Utrillo (1883-1955) a peint quelques œuvres montrant des vues de Bourg-la-Reine, par exemple :Maison de santé du docteur Marteau à Bourg-la-Reine (1923),Bourg-la-Reine sous la neige (plusieurs versions),Maison de l'infante d'Espagne à Bourg-la-Reineetc.
  • DansLe Testament,François Villon écrit au sujet de son passage à Bourg-la-Reine en 1455 où il fit franches repues en compagnie de l'abbesse de l'abbaye de Port-Royal, Huguette du Hamel :

Item, donne à Perrot Girard
Barbier, juré du Bourg-la-Royne
Deux bassins et un coquemard
Puis qu'à gaigner mect telle peine
Des ans y a demi douzaine
Qu'en son hostel, de cochons gras
M'apastela une sepmaine;
Tesmoing l'abesse de Pourras

Alain Fournier a fait ses manœuvres militaires à Bourg-la-Reine, selon sesLettres à sa famille (13 décembre 1907, lettre à ses parents).

Après-midi au parc de Sceaux
Dans l'allée tout au bord du Grand Canal
À deux pas de Lakanal
[…]:
Tu étais encore lycéenne
Chez les sœurs à Bourg-La-Reine
Hauts-de-Seine

Bourg-la-Reine et le cinéma

[modifier |modifier le code]

Trois cinémas ont existé à Bourg-la-Reine,Le Mignon au141, avenue du Général-Leclerc,L'Électrique qui disparut lors de la percée du boulevard Joffre et se trouvait au 55 (actuellement Monoprix) et le plus connu leRégina au3, rue René-Roeckel[Note 7],[95].

Des scènes du filmmoyen métragefrançaisLa Carrière de Suzanne, deuxième volet, sorti en1963, du cycle desSix contes moraux réalisé par lecinéaste de laNouvelle VagueÉric Rohmer se déroulent selon l'intrigue à Bourg-la-Reine. Une partie dutournage a effectivement eu lieu dans la commune ; ainsi desséquences montrent ce qui semble être la villa des Troènes sise14, rue du Colonel-Candelot (la maison du personnage Guillaume Peuch-Drumond)[Note 8], un quai de lagare de Bourg-la-Reine (quand le personnage Bertrand, le narrateur, rentre à Paris), unerame de laligne de Sceaux circulant près de celle-ci et une vue de l'ouest de Bourg-la-Reine, en direction de Bagneux, prise depuis la voiture d'une rame.

Bourg-la-Reine et la botanique

[modifier |modifier le code]

Un descultivars d'Agastache mexicana, uneplante herbacée cultivée comme plante ornementale,aromatique etcondimentaire est l'Agastache mexicana 'Bourg-la-Reine', qui existe en différentes teintes (rose, violet ou jaune).

Personnalités liées à la commune

[modifier |modifier le code]
Tombes dans un cimetière.
La tombe de Gabriel Galois et lecénotaphe d’Évariste.
Article détaillé :Liste de personnalités liées à Bourg-la-Reine.


Héraldique

[modifier |modifier le code]
Blason de Bourg-la-ReineBlason
Détails
Ces armes sont identiques à celles deBrest.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Sources primaires

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Paris comprend une ville-centre et406 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Un char de combat Sherman M4A3 75 mm, tardivement baptisé, bien après sa réforme,Bourg-la-Reine pour être exposé à Bourg-la-Reine (d'abord à un angle de la rue de la Bièvre et de l'avenue du Général-Leclerc, puis à son emplacement actuel, place de la Libération), rappelle qu'historiquement un autre char baptiséBourg-la-Reine de laDivision Leclerc participa à la libération de Bourg-la-Reine le puis à celle de l'est de la France. Ce véritable charBourg-la-Reine est quant à lui exposé route de Sarrebourg àPhalsbourg, enMoselle.
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  7. |Le nom Régina fut proposé par Édith Arnold alors préparatrice à la pharmacie et plus tard ouvreuse dans ce cinéma où elle épousa Fabien Delon le directeur. Ils sont les parents de l'acteurAlain Delon|.
  8. La villa des Troènes est toujours existante, cette vaste maison bourgeoise a été le domicile du colonel Candelot jusqu'à sa mort en 1920.

Références

[modifier |modifier le code]

Insee

[modifier |modifier le code]
  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Bourg-la-Reine ».
  2. a etb« Chiffres clés - Logement en 2019 à Bourg-la-Reine »(consulté le).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Bourg-la-Reine - Section LOG T2 »(consulté le).
  4. « Chiffres-clés - Logement en 2019 à Bourg-la-Reine - Section LOG T7 »(consulté le).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans les Hauts-de-Seine »(consulté le).
  6. « Chiffres clés - Logement en 2019 dans la France entière »(consulté le).
  7. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.

Autres sources

[modifier |modifier le code]
  1. « Aménagement de la route départementale 920 », surun site spécifique créé par leconseil général des Hauts-de-Seine(consulté le).
  2. Yvonne Firino,Antony - Cinq siècles de rues et de lieux-dits, APPA, Antony, 1998(ISBN 2-9512-9240-6).
  3. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière,[lire en ligne].
  4. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  6. « Orthodromie entre Bourg-la-Reine et Choisy-le-Roi », surfr.distance.to(consulté le).
  7. « Station Météo-France « Choisy-le-Roi » (commune de Choisy-le-Roi) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  8. « Station Météo-France « Choisy-le-Roi » (commune de Choisy-le-Roi) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le)
  10. « La grille communale de densité », surle site de l'Insee,(consulté le).
  11. « Unité urbaine 2020 de Paris », surle site de l'Insee(consulté le).
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », surle site de l'Insee(consulté le).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  14. Fiche communale d'occupation des sols sur le site de l'Iaurif. Consulté le 8 septembre 2009
  15. « Plan d'assemblage Grands Quartiers - IRIS 2000 – Bourg-la-Reine », surle site de l'Insee(consulté le).
  16. « 21 communes des Hauts-de-Seine devront produire 12 000 logements sociaux pendant la période de rattrapage SRU 2020-2022 », Observatoire précarité mal-logement 92,(consulté le).
  17. Ariane Riou, « Bourg-la-Reine : un pas de plus vers le quota de logements sociaux »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎(lire en ligne, consulté le)« Mais cela ne semble pas effrayer Patrick Donath. « On atteindra l'objectif de 25 % en 2025 », affirme-t-il. Avant d'émettre une critique contre la loi qui « aurait pu être mieux adaptée aux territoires » auxquelles elles s'appliquent. Pour parvenir à ce quota, deux nouvelles opérations immobilières sont programmées, l'une rue de la Faïencerie, l'autre près de la gare. Elles sortiront de terre « entre deux et cinq ans », précise l'élu ».
  18. Un monastère d'hommes existait déjà du côté des Blagis.
  19. abc etdHistoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, volume 3.
  20. a etbDes villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  21. André Joly,Images de Bourg-la-Reine, éd. SAEP Ingersheim, 1975,pp. 12-13.
  22. Jean-Marie Alliot,Histoire de l'abbaye des religieuses bénédictines de Notre-Dame d'Yerres, Paris, A. Picard, 1899.
  23. Archives nationales de France, LL.1030,no 26.
  24. abc etdErmete Pierotti,Dictionnaire historique des environs de Paris.
  25. Histoire de La ville de Poissy depuis ses origines jusqu'à nos jours,p. 58,[lire en ligne].
  26. Jean Froissard,Chroniques,p. 259-260,[lire en ligne].
  27. Archives nationales de France : S//893/A
  28. Abbé Lebeuf,op. cit.,p. 387.
  29. A. Joly,Bourg-la-Reine, 1975,p. 17.
  30. Archives parlementaires de 1787 à 1860, première série (1787 à 1799), t.XI,p. 539.
  31. «Les Bas-Coquarts : au cœur des mémoires »,BLR magazineno 441, juin-juillet-août 2019,p. 12.
  32. Xavier Lenormand,Histoire des rues de Bourg-la-Reine,p. 19.
  33. Le char historiqueBourg-la-Reine, exposé à Phalsbourg.
  34. « Liste des juridictions compétentes pour une commune », surle site du ministère de la Justice et ds libertés(consulté le).
  35. Décret n° 2015-1212 du 30 septembre 2015 constatant le périmètre, fixant le siège et désignant le comptable public de la métropole du Grand Paris, sur Légifrance
  36. Décretno 2015-1655 du relatif à la métropole du Grand Paris et fixant le périmètre de l'établissement public territorial dont le siège est à Antony surLégifrance.
  37. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
  38. « Les maires de Bourg-la-Reine », surfrancegenweb.org(consulté le).
  39. Pascale Autran, « Le maire (UDI) de Bourg-la-Reine fait comme il a dit »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎(lire en ligne, consulté le).
  40. « Le maire de Bourg-la-Reine s'appelle Jean-Noël Chevreau »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎(lire en ligne).
  41. Pascal Autran, « Municipales à Bourg-la-Reine : Jean-Noël Chevreau (UDI) garde sa mairie »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎(lire en ligne).
  42. « Liste des maires des Hauts-de-Seine »[PDF], le site de la préfecture des Hauts-de-Seine,(consulté le).
  43. Pascale Autran, « Patrick Donath élu maire de Bourg-la-Reine »,Le Parisien, édition des Hauts-de-Seine,‎(lire en ligne).
  44. Guillaume Mollaret, « Patrick Donath, directeur de Renater – Des besoins grandissants »,Alliancy, le mag,‎(lire en ligne).
  45. FICHE | Agenda 21 de Territoires - Bourg-la-Reine, consultée le 27 octobre 2017.
  46. a etb« Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », surle site du ministère des Affaires étrangères(consulté le).
  47. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  48. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  49. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Bourg-la-Reine (92014) »,(consulté le).
  50. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département des Hauts-de-Seine (92) »,(consulté le).
  51. « le site de l'Institut Notre-Dame »(consulté le).
  52. « Quels sont les meilleurs lycées ? », surle site du magazineL'Express(consulté le).
  53. « le site de l'Institut des jeunes sourds »(consulté le).
  54. Présentation de la faculté, sur le site de l’association Initiatives, (consulté le 30 janvier 2014).
  55. Le CAEL : une Maison des jeunes et de la culture à Bourg-la-Reine.
  56. « Festival d’humour Archives - CAEL », surcaelmjc.com.
  57. « Les temps forts de la Ville - Bourg-la-Reine », surbourg-la-reine.fr.
  58. Le Parisien, « Fermeture houleuse à la clinique Ambroise-Paré de Bourg-la-Reine »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le).
  59. Site officiel des championnats de France de fleuret 2016.
  60. « Carte des doyennés janvier 2010 », surle site dudiocèse de Nanterre(consulté le).
  61. « Liste des paroisses des Hauts-de-Seine », surle site dudiocèse de Nanterre(consulté le).
  62. « Paroisse Saint-Gilles de Bourg-la-Reine », surle site de la paroisse Saint-Gilles de Bourg-la-Reine(consulté le).
  63. « Paroisse Saint-Stanislas des Blagis », surle site du sous-doyenné Bagneux - Les Blagis(consulté le).
  64. « Page d'accueil », sursite de la paroisse protestante de Bourg-la-Reine(consulté le).
  65. « L'Eglise luthérienne de Bourg-la Reine », sursite dudiocèse de Nanterre(consulté le).
  66. « Fichier RFDM2011COM : Revenus fiscaux localisés des ménages - Année 2011 », surle site de l'Insee(consulté le).
  67. Papier à lettres à entête des briqueteries, visible au musée d'Antony, situé à la Maison des Arts d'Antony.
  68. Par Marjorie LenhardtLe 21 novembre 2019à 12h06, « Bourg-la-Reine retrouve une nouvelle librairie », surleparisien.fr,(consulté le).
  69. « Bourg-la-Reine », sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  70. Noticeno IA00117398, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  71. Xavier Lenormand,Histoire des rues de Bourg-la-Reine,p. 45.
  72. abcde etfXavier Lenormand,Histoire des rues de Bourg-la-Reine,p. 46.
  73. Noticeno IA00117397, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  74. « Inventaire de la Paroisse Saint-Gilles de Bourg-la-Reine », surle site de la paroisse Saint-Gilles(consulté le).
  75. Noticeno IA00117415, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  76. « 21 photos de la maison Hennebique »(consulté le).
  77. Jean-Pierre Lyonnet et Christine Desmoulin,Villas modernes, éditions alternatives,[lire en ligne].
  78. Noticeno IA00117402, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  79. Agnès Richomme,Pierre Bonhomme : et les Sœurs de Notre-Dame du Calvaire, Fleurus,, 23 p.,p. 120.
  80. « La villa Saint-Cyr », surle site de la mairie(consulté le) :« Belle demeure en meulière, la villa Saint-Cyr offre un cadre agréable aussi bien pour les réunions de famille (mariage, anniversaire), que pour les réceptions ou les soirées. ».
  81. « Pierre-Adrien Dalpayrat », surle site de la mairie(consulté le) :« Afin de rendre hommage à cet artiste, la Ville a souhaité constituer une collection d’œuvres qui rend compte aujourd’hui plus de quatre-vingts œuvres et qui s’enrichit chaque année. L’ensemble est exposé à la villa Saint-Cyr. ».
  82. Jean-Noël Chevreau, « Passé, présent, futur : tout se conjugue »,Bourg-la-Reine Magazine,no 374, octobre 2012,p. 3.
  83. Philippe Ancelin, « Un nouveau lieu pour la collection Dalpayrat »,Bourg-la-Reine Magazineno 373, septembre 2012,p. 18.
  84. Autrefois abritée dans des vitrines à l'hôtel de ville de Bourg-la-Reine, puis de 2000 à 2012 à la villa Saint-Cyr et enfin depuis 2012 à la Maison Dalpayrat, la collection est visible par le public un samedi par mois, ou en certaines occasions (par exemple, lesJournées européennes du patrimoine), ou sur rendez-vous pour les groupes. Il convient de se renseigner auprès du service « Culture et Patrimoine » de la mairie.
  85. Noticeno IA00117400, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  86. « La Manufacture Royale de faïence et de porcelaine », surle site de la Fédération nationale du patrimoine(consulté le).
  87. Noticeno IA00117387, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  88. Histoire des rues de Bourg-la-Reine,p. 35.
  89. Noticeno IA00117390, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  90. Noticeno IA00117391, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  91. Noticeno IA00117392, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  92. Noticeno IA00117393, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  93. Noticeno IA00117394, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  94. Noticeno IA00117395, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  95. Henri Rode,Le fascinant Monsieur Delon, Pac,,p. 20.
  96. Xavier Lenormand,Histoire des rues de Bourg-la-Reine,p. 19.
  97. Acte de décès Bourg-la-Reine 1914 cote E_NUM_BRG_D1914 page 16/19 acte N°55
v ·m
Communes des Hauts-de-Seine
v ·m
GéographieGare de Bourg-la-Reine
Communes limitrophes
Politique et administrationCanton de Bourg-la-Reine
Culture locale et patrimoine
Précédé parSuivi par
Bagneux
(3 km à pied)
Via Turonensis
-- Itinéraire directOrléans --
(1 738 km jusqu'àSaint-Jacques-de-Compostelle)
Sceaux
(2 km à pied)
v ·m
Plus de 2 000 000 d'habitantsParis
Plus de 100 000 habitants
Plus de 75 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 25 000 habitants
Moins de 25 000 habitants1 792 autres communes
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Bourg-la-Reine&oldid=228883445 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp