La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Aa canalisée, le canal de Bourbourg, la Vliet, la Palincdyck, la Vieille Colme, le Grand Meulen Gracht, le Haven, le watergang de l'Ouest de Saint-Pierrebrouck[1], le watergang du Chemin Vert[2], la Ferme Bollart[3], la Vieille Colme[4], la Wezel Gracht[5], le canal Cappelle Gracht[6], le canal du Vieil Enfer[7], le canal Reep Dyck[8], le Muchenbled Nieuwgracht[9], le Nieuwe Gracht[10], le ruisseau le Grand hoymille[11], le watergang de Basse Warande[12], le watergang Denna[13], le watergang Galgue Gracht[14], le watergang la Wassche[15] et divers autres petits cours d'eau[16],[Carte 1].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Delta de l'Aa ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 208 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de l'Aa. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Institution intercommunale des Wateringues[19].
Au, Bourbourg est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29].Elle appartient à l'unité urbaine de Bourbourg[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[30],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31],[32].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (92,9 %), zones urbanisées (4,7 %), prairies (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[33]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bourbourg en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,5 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 4].
Le nom de la localité est attesté sous les formesBrucburgh en 1035,Brucburch en 1037[35],Borburc en 1150[35],Broburg en 1056,Borburc en 1150,Brouburg en 1187[35],Bourbough en 1268,Brouborgh en 1309.
Le nom de la ville vient duflamand « Broek burg », qui signifie « la forteresse du marais »[35], en référence à l'implantation de la commune.
Son nom rappelle l'omniprésence des marais sur le territoire qui forme la commune actuelle de Bourbourg, même si par endroits, des îlots de terre émergeaient. Ainsi, en quelques endroits, dont le lieu-dit le Guindal, ont été retrouvés des vases de terre rouge ou grise d'époquegallo-romaine[34], mais le bourg n'a pu apparaître que progressivement, au fur et à mesure que les marais ont été asséchés, notamment par les moines (watringue).
Bourbourg est apparue sur des terres en partie formées des alluvions descendant de la partie supérieure du bassin de l'Aa.
Vers 800, selon une carte deMalbrancq qui représente la partie orientale du delta de l'Aa, le villageBurgus in broco est indiqué, entouré deEcclesia in broco (Brouckerque),Grunberga (Bergues),Saint-Wilbrordi (Gravelines),Koudekerke (Coudekerque),Spikere (Spycker) ouLoo berga (Looberghe)[37].
À cette époque, Bourbourg est le chef-lieu d'undoyenné de chrétienté chapeautant plusieurs églises et chapelles, dontGravelines, même si l'ensemble dépendait de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, qui y prélevait de nombreusesdîmes[39].
Le hameau de Saint-Nicolas apparait vers 1114. À ses débuts, village autonome, Saint-Nicolas paye lal dîme des harengs, qui était due par les villages côtiers, témoignage de sa proximité probable avec l'ancien estuaire de l'Aa, lequel avec le temps a vu son embouchure dériver vers l'est[40].
Cette situation des droits de Saint-Bertin et de la ville de Saint-Omer à Bourbourg se poursuit, amenant plusieurs conflits entre les autorités de Bourbourg, dont l'abbaye fondée deux siècles plus tard, soucieuses d'échapper à la tutelle de Saint-Bertin : en 1177-1178, le papeAlexandreIII fixe les droits de procuration dus par l'abbaye de Saint-Bertin pour Bourbourg à l'égard de l'évêque de Thérouanne ; en 1180, l'évêque Didier charge ledoyen R. et les autres prêtres de Bourbourg de faire payer la7e partie de la dîme des harengs à l'abbaye de Saint-Bertin, sous peine d'anathème; en 1181, le papeAlexandreIII charge les abbés d'Auxy et deSaint-Jean de Thérouanne d'examiner un différend entre l'abbaye de Saint-Bertin et le doyen de Bourbourg ; en 1232, l'évêquePierre de Doij et le chapitre de Thérouanne notifient les droits attribués à l'évêque en fait de gîte dans les dépendances de Saint-Bertin à Bourbourg et à Merken (en Flandre)[41] ; en 1303, des paroissiens de Bourbourg désignés par le curé de Bourbourg doivent répondre à un interrogatoire mené par lechantre de Saint-Bertin, agissant en qualité de conservateur des privilèges de l'abbaye[42]. Le 13 juin 1310, leParlement de Paris condamne Walter,bailli de Bourbourg et les maire, échevins et jurés de Gravelines à payer des amendes pour avoir attaqué et emprisonné deux jurés et deux échevins de Saint-Omer, qui étaient sous lesauf-conduit du roi de France (les mis en cause, contestaient les privilèges dont les maire, échevins et habitants de Saint-Omer se prévalaient à Gravelines, privilèges confirmés par le Parlement[43]). En 1318, le roi de FrancePhilippe V le Long confirme aux bourgeois de Saint-Omer la charte par laquelle sous approbation de Philippe, comte de Flandre et de Vermandois, les échevins et les élus de la terre de Bourbourg avaient réglé les droits dont jouissaient les bourgeois de Saint-Omer à Bourbourg[44].
En 1057,Baudouin V de Flandre accorde à l'abbaye Saint-Pierre de Gand, qui possède déjà des terres à Bourbourg, le droit de lever la dîme de la pêche à Bruchburch ; cet acte s'explique par la proximité de la mer et des marais, et donc de la pêche, autour de Bourbourg à l'époque[45].
Lors de l'affrontement en 1071 entreRobert Ier de Flandre, dit Robert le Frison, etRichilde de Hainaut pour la possession ducomté de Flandres, Bourbourg comme la plupart des villes flamandes prend parti pour Robert contre Richilde, estimée comme abusant de son pouvoir (bataille de Cassel (1071)[47]. Plus de 1 000 hommes venus de Bourbourg participent à la bataille[34].
Vers 1132, unemaison des lépreux, desservie par des religieuses, et plus tard par les sœurs noires, est fondée à environ un kilomètre au sud de la ville[39] par un dénommé Malger, avec l'assentiment de l'évêque des Morins et de l'abbé de Saint-Bertin. Il y assigne la somme de12 livres de Flandre pour y fonder unechapellenie[51]. l'évêque Milon, en accord avec Simon, abbé de Saint-Bertin, pourvoit au service religieux de la chapelle de cette maison[52]. Il s'agit sans doute du même établissement que l'hôpital de charité pour les vieillards[53], appelé hôpital Saint-Nicolas. L'hôpital reçoit plusieurs dons, de terres ou d'argent : don du châtelain Henride Bourbourgconfirmé par son fils Baudouin devenu châtelain ; en 1150, don de Baudouin Paledig, confirmé par le comte de FlandreThierry d'Alsace[54]; en 1181, le comte de FlandrePhilippe d'Alsace confirme le don d'unfief de 12 mesures (environ5 hectares) situées près du nouveau port (Gravelines) fait par Robert le Fauconnier de Gravelines[55]. Cet établissement bénéficie de la protection de plusieurs papes qui réaffirment ses droits (sans doute était-il l'objet de la convoitise de laïcs et/ou d'ecclésiastiques) : vers 1241,GrégoireIX prend sous sa protection l'hôpital de Bourbourg et en confirme le maître et les frères dans la possession de leurs biens; en 1245,InnocentIV fait de même et, en 1246, charge le doyen de Saint-Pierre de Cassel de faire cesser les troubles apportés à la possession des biens de la maison des lépreux de Bourbourg. En 1249, il déclare que l'hôpital doit être exempt des droits detonlieu pour tous les objets servant à la consommation des personnes de l'hôpital, en 1250, il charge de nouveau le doyen de Cassel de faire cesser les troubles sur la possession de leurs biens; en 1259,AlexandreIV intervient à son tour, à la demande du maître et des frères de l'hôpital, et charge le prieur de Notre Dame Capelle (abbaye liée à l'abbaye Saint-Jean-du-Mont de Thérouanne) de juger quelques débats relatifs à leurs biens[56]. Ces interventions répétées montrent les difficultés rencontrées par l'hôpital pour garder son indépendance.
Leséchevins de Bourbourg ont souvent des tensions avec ceux de Saint-Omer à propos d'un ancien avantage des habitants de cette ville (exemption detonlieu, taxe sur le transport de marchandises, à Gravelines). En 1165, le comte de Flandre intervient pour définir les avantages et droits de chacune des parties : Bourbourg, Gravelines, et Saint-Omer[57].
En 1192, Bourbourg fait partie, entre autres, dudouaire deMathilde de Portugal, veuve du comte de FlandrePhilippe d'Alsace, ce qui ne manque pas de poser des problèmes avec les châtelains de Bourbourg, à la suite des prétentions de cette dernière[Note 5].
Vers 1200, les bourgeois de Bourbourg s'engagent à prendre le parti du roi de FrancePhilippe II Auguste contre leursuzerain lecomte de Flandre (Baudouin VI de Hainaut), si celui-ci ne respecte pas le traitétraité de Péronne conclu entre eux en 1200 (il s'agit d'un moyen de pression de Philippe Auguste contre le comte de Flandre pour s'assurer de sa fidélité; la majorité des villes de Flandre prennent le même engagement[58].
En 1237, comme de très nombreuses villes et de très nombreux seigneurs de Flandre, les échevins et la ville de Bourbourg déclarent qu'ils soutiendront le roi de France (Louis IX autrement dit saint Louis) si la comtesse de Flandre (Jeanne de Constantinople) n'observe pas les conditions du traité de Péronne[60]. Pour la ville, il s'agissait d'éviter ainsi des déboires ou taxations supplémentaires mais les échevins ne se sentaient pas plus engagés que cela par cette promesse, même si les rois de France comptaient bien s'en servir pour les déclarer parjures le cas échéant s'ils revenaient dessus). La ville dut renouveler la promesse en 1238 après le mariage de Jeanne de Constantinople avecThomas II de Piémont dit Thomas de Savoie[61]. Une promesse du même ordre devra être faite en 1305 après la victoire dePhilippe IV le Bel lors de labataille de Mons-en Pévèle sur les troupes flamandes[62].
En 1240, la comtesse Jeanne accorde à la ville de Bourbourg unekeure, c'est-à-dire unecharte communale permettant à la ville de s'administrer de façon plus autonome. Cette attribution s'effectue dans le cadre du mouvement d'émancipation des communes. À la même époque, toutes les villes environnantes de quelque importance reçoivent ou bénéficient déjà de ce genre de droits (exBergues en 1240 également,Lille en 1235...)[39]. Ces libertés communales se symbolisent entre autres par lesceau propre à la ville porté sur les actes officiels de celle-ci. Celui-ci pouvait évoluer au fil du temps, mais souvent après de graves évènements politiques[63]. En 1293, les échevins et coriers (ouKeurheerens, soit hommes de la keure) reconnaissent que leprévôt (représentant de l'abbé) et l'abbaye de Watten, les ont autorisé à percer la digue àWisch, près de Gravelines, mais sans pouvoir porter préjudice au monastère ; il s'agit probablement dans cette région de marais de problèmes d'irrigation et/ou d'évacuation des eaux (voirwatringue)[64].
En septembre 1297, le roiPhilippe IV le Bel, vainqueur du comte de FlandreGui de Dampierre, confirme aux villes de Flandre, dontBergues, Bourbourg,Mardyck, leurs lois et libertés, moyen d'assurer le calme dans ces villes[65].
Les échevins de Bourbourg rencontrent quelques difficultés avec le roi de France : en février 1301, Philippe Le Bel renvoie devant son lieutenant en Flandre un appel interjeté par un nommé J. Richier d'une sentence prononcée par les keuriers de Bourbourg. L'affaire ne progresse pas et le roi décide en septembre 1301 que l'appel de J. Richier est porté devant des personnes neutres, les keuriers de Furnes et de Bergues, et en informe lesbailli et sous-bailli de Bergues. La situation parait figée, après un rappel de ses consignes en novembre 1301, le roi enjoint en janvier 1302 au bailli de Bergues de citer les échevins de Bourbourg devant leParlement de Paris. Néanmoins en février 1302, le roi enjoint à son lieutenant en Flandre,JacquesIer de Châtillon, de veiller à ce que le bailli royal de lachâtellenie de Bourbourg ne prélève pas des amendes exagérées sur les habitants de la châtellenie[66].
Les châtelains et la ville de Bourbourg,vassaux du comte de Flandres, participent aux combats menés par leur suzerain ou se révoltent contre celui-ci lorsqu'ils estiment qu'il outrepasse ses droits : voir l'exemple de 1071 ci-dessus; en 1328, quasi toute la Flandre (y compris Bourbourg,Bergues,Mardick,Gravelines,Bailleul,Dunkerque,Bruges,Courtrai,Ypres etc.) se révolte contre le comte de FlandreLouis de Nevers, les villes sont excommuniées, leroi de FrancePhilippe VI de Valois secourt le comte et écrase les Flamands à labataille de Cassel, en 1329, le roi autorise l'archevêque de Reims, l'évêque de Senlis et le doyen deRouen à lever l'interdit (l'excommunication) encouru du chef d'infraction à la paix, mais les flamands révoltés des châtellenies de Furnes, Bergues, Bourbourg, Dunkerque, Cassel, etc., se verront infliger amendes et confiscations, notamment en 1336[67]; en 1382, les milices de Bourbourg, rangées au côté du comte de FlandresLouis de Male et du Roi de FranceCharles VI s'illustrent par leur bravoure lors de la célèbrebataille de Roosebeke[39].
Bourbourg, ville fortifiée par lescomtes de Flandre connait plusieurs moments difficiles au cours des siècles : ville assiégée et/ou pillée dans le cadre de la guerre de Cent Ans (croisade d'Henri le Despenser) ou lors de l'affrontement entre la France et les successeurs des Comtes de Flandre (duc de Bourgogne, puisAutriche, puisEspagne). Les adversaires se disputent la suprématie sur la région qui, au fil des guerres, passe des mains des uns à celles des autres. Bourbourg subit ainsi plusieurs envahissements, destructions : 1479 pillage par les Français qui incendient la ville, puis retour à l'Espagne; en 1529, la régente des Pays-Bas pour le compte des Habsbourg,Marguerite d'Autriche, renforce la garnison de Bourbourg, fait démolir le vieux château de Bourbourg situé hors la ville qui pouvait servir de point d'appui par les Français pour attaquer celle-ci, les pierres de l'ancien château sont utilisées pour renforcer les remparts[68]; 1636, année où la peste se déclare à Bourbourg, dont les fortifications sont renforcées par l'Espagne en 1639, 1645 reprise par les Français après un siège d'une dizaine de jours (à l'époque, la ville était considérée comme imprenable, un chroniqueur estima que la ville se serait rendu assez lâchement; la garnions de 1400-1500 hommes est conduite à Gravelines comme prisonniers[69]), reprise par les Espagnols en 1651pendant que la France est affaiblie par laFronde; 1657Turenne prend la ville pour la France et la rase plus ou moins (le bois des charpentes des ruines fut utilisé pour le siège de Gravelines qui suit celui de Bourbourg), nouveau pillage en 1675. La paix n'est durablement retrouvée qu'en 1678, avec letraité de Nimègue, Bourbourg devient définitivement française (elle l'était déjà depuis 1659 par letraité des Pyrénées mais eut à subir les agressions espagnoles jusqu'en 1678)[39].
Pendant une partie de cette période, la ville connait une situation paradoxale : à partir deHenriIV, en 1562 à la mort de son père, les rois de France sont les propriétaires de la seigneurie qui fait toujours partie des possessions de l'Espagne. La situation dure jusqu'en 1659 et le traité des Pyrénées qui attribue définitivement lachâtellenie de Bourbourg à la France.
En 1669, la France décide, dans le cadre de la volonté de favoriser le développement de Dunkerque au détriment de Bergues, cité prédominante jusque là, de creuser lecanal de Bourbourg, destiné à relier l'Aa àDunkerque de façon plus directe que lecanal de la Colme qui oblige à passer parBergues,Vauban en sera l'ingénieur[53].
Pendant toute cette période, plusieurs comtes de Flandre, ducs de Bourgogne, empereur ou roi d'Espagne se rendent à Bourbourg : ainsi en juillet 1549,Charles Quint effectue une tournée en Flandre afin d'y faire reconnaître son filsPhilippe II comme comte de Flandre, il vient à Bourbourg après être passé à Bergues, Dunkerque, Gravelines[70].
Jusqu'en 1789, Bourbourg appartient à un seigneur dont la Cour était dite du Ghiselhuys[71]. Ce seigneur partage le pouvoir avec la châtelain évoqué ci-dessus.
En 1771, le délégué de la ville et de la châtellenie de Bourbourg obtient le privilège de tenir un marché dans la ville[39]. Celui-ci s'est perpétué et a toujours lieu de nos jours. S'y tenaient également des franches foires (foires avec taxes réduites pour faciliter le commerce) en juin et septembre[49].
À la veille de laRévolution française, en 1750, l'église de la ville détient quelques terres, (d'une église à une autre, les situations sont très inégales) situées pour l'essentiel dans la paroisse. Ces biens sont administrés par un « conseil de la fabrique »; les terres sont louées et le produit de la location entre en recettes dans les comptes de l'église. L'église de Bourbourg possède 59 mesures de terre, soit environ 26 hectares. L'église du hameau de Saint-Nicolas a 5 mesures soit environ 2 hectares[72]. Le curé a droit à laportion congrue, dont le montant augmente selon le nombre de vicaires. À côté, la table des pauvres de chaque paroisse détient également quelques terres destinées à aider les indigents, celle de Bourbourg possède 252 mesures de terre , soit environ 113 hectares[73].
Lecahier de doléances de Bourbourg, rédigé en vue desÉtats généraux de 1789 met l'accent sur la corruption des échevins — qui gèrent outre la ville, lachâtellenie — sur le fait que les magistrats sont tous de la ville et qu'ils mettent les charges sur les ruraux[74].
Dès les débuts de laRévolution française, en octobre 1789, une « Société des Amis de la Constitution » se crée à Bourbourg[74]. Néanmoins, les échevins restent en place jusqu'aux élections de 1790. En février 1791, les patriotes de Bourbourg estiment que les aristocrates dominent la société des Amis de la Constitution et décident de fonder une nouvelle société : la « Société des Vrais Amis de la Constitution »[75]. La société initiale demande et obtient l'affiliation auclub des jacobins de Paris. Celui-ci n'acceptant d'affilier qu'une seule société par commune, les deux groupes de Bourbourg envisagent de fusionner, mais cela n'aboutit qu'en juillet 1791, la nouvelle entité adoptant le règlement des Jacobins de Dunkerque[76]. Mais dès septembre 1791, se constitue un nouveau groupe hostile au précédent, la « Société de la Paix » ou « Société de Sainte-Barbe », repère d'antirévolutionnaires selon les amis de la Constitution; elle dura jusqu'au 20 ventôse an II (10 mars 1794) date où eut lieu une épuration et une conversion aux idées républicaines[77].
En 1790, les habitants de la campagne veulent obtenir leur indépendance à l'égard des bourgeois de la ville. La sécession aboutit à la mise en place de deux municipalités :Bourbourg-Ville etBourbourg-Campagne (qui ne sont réunies qu'après la Seconde Guerre mondiale, le 12 décembre 1945). La séparation se fait en suivant les fossés des anciennes fortifications[39]. Le hameauQuathove (Quaedhove) était situé à Bourbourg-Campagne[79].
Le 29 novembre 1791, éclate à Bourbourg une émeute contre les grains trop rares, les « accapareurs » étant accusés de les garder, de faire des profits, d'affamer le peuple; l'émeute dure une journée sans faire de gros dégâts[80].
En 1802-1803, il existe sur Bourbourg-Campagne unbac appeléBac des Targuettes utilisé pour franchir l'Aa et faciliter la communication entre Bourbourg et Calais[84].
La ville profite de son canal « en tout temps navigable », de communications faciles, y compris par voie d'eau avec Dunkerque,Bergues,Saint-Omer,Calais etArdres et de chemins soigneusement pavés ou empierrés. En été uncabriolet relie la ville à Bergues et Dunkerque sans jour fixe[85]. Son marché est réputé et la ville voit sa population croître jusqu'à près de deux mille âmes (vers 1820).
Le drainage des marais périphériques met au jour des sols tourbeux riches qui donnent des jardins et pâturages produisant beaucoup de légumes et engraissant beaucoup de volailles et bestiaux.
En 1825, J.F. Grille signale[86] la présence d'une structure vaguement bocagère « Il y a du bois le long des clôtures », « mais il n'est pas à bon marché à Bourbourg et aux environs. On y supplée par lecharbon de terre qui vient deValenciennes, et par une espèce detourbe qu'on tire en creusant la terre à quatre ou cinq pieds de profondeur. On trouve alors un banc de deux pieds d'épaisseur, qui est composé de bois pourri ; on y reconnaît des arbres entiers avec leurs feuilles et leurs fruits. On distingue desglands, desnoisettes ; et des découvertes du même genre ont eu lieu dans plusieurs cantons du département. Comment les expliquer autrement que par des invasions subites et considérables de la mer, qui se sera ensuite retirée, et qui, traversant les forêts, déracinant les arbres, les aura laissés couchés sur la terre spongieuse. Ces arbres, s'étant couverts de sable et de terre dans la suite des siècles, fournissent aujourd'hui à l'homme, sous une forme, le combustible qu'ils avaient été, dans l'origine, destinés à lui donner sous une autre ».
Le pont du chemin de fer au tout début duXXe siècle
En 1888, la prison de Bourbourg sert encore de « chambre de sûreté », (ou dépôt de sûreté), utilisée pour incarcérer les coupables de braconnage etc. avant de les déférer à la prison de Dunkerque[88]. Elle l'était déjà en 1808[89].
La même année, après la victoire en mai aux élections municipales des républicains, le 14 juillet, qui était un samedi, donna lieu à une grande fête avec multiplication d'animations dès le vendredi 13 au soir : annonce de la fête par la sonnerie des cloches et le carillon, retraite aux flambeaux dans les rues de la ville avec en tête la musique municipale et les sapeurs pompiers, jeux de bengale, chants patriotiques. Le 14 au matin, le drapeau est arboré sur les édifices publics et les habitants invités à le faire également. Dès 7h00, nouvelle sonnerie des cloches et carillon, à 9h00 distribution de secours aux pauvres, à 11h30 passage en revue sur la grand place des corps municipaux (musique, sapeurs pompiers) par le conseil municipal. À partir de 14h00, jeux divers avec remise de prix aux vainqueurs : tir à la cible (la liste des gagnants montre qu'on est venu de loin pour y participer : Dunkerque, Saint-Omer, Calais, Béthune ; à l'époque, les concours de tir étaient prisés et considérés comme un entraînement en vue de la guerre plus ou moins latente dans les esprits afin de récupérer l'Alsace et la Lorraine perdues pendant la guerre de 1870), mât de cocagne sur la place de l'Hôtel de ville, jeu de bascule hydraulique, jeu de tourniquet breton, carrousel à pied pour les jeunes gens, grande tombola gratuite pour les enfants, concert de musique par la musique municipale, et en soirée, feu d'artifice, bal public avec entrée gratuite dans le parc de l'Hôtel du commerce, édifices publics illuminés avec invitation aux habitants de le faire également. Les installations foraines étaient exemptées de droit de place pour cette journée, les établissements publics autorisés à rester ouverts pendant la nuit du 14 au 15 pouvaient organiser des jeux et divertissements[90].
Vers 1890, ont été découvertes dans le cimetière, des monnaies duXIVe siècle, on présume qu'elles ont été enfouies lors du siège de Bourbourg en 1383 (croisade d'Henri le Despenser)[34].
Le dimanche 30 décembre 1894, dans l'après-midi, un incendie se déclare dans l'église de Bourbourg,a priori à partir des décorations de Noël (des enfants auraient fait tomber une petite lampe à huile sur du papier doré décorant la crèche). Les pompiers de Bourbourg doivent lutter contre deux foyers. Il neige et il y a du vent, on craint que les vitraux ne cèdent et que le vent attise le feu. Grâce au courage des pompiers et de l'abbé, le feu est éteint en deux heures, l'église est préservée mais une chapelle récemment restaurée et un tableau offert par la famille Schallier (famille d'un des deux notaires de Bourbourg) ont beaucoup souffert. L'incendie a mis en lumière un problème ancien à Bourbourg : le manque d'eau et de prises d'eau, malgré la présence du canal où il a fallu aller puiser[91].
Pendant laPremière Guerre mondiale, Bourbourg est à l'arrière du front qui part deNieuport, suit le cours de l'Yser vers lesmonts des Flandres. En 1916 et 1917, Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, placées sous l'autorité du commandement d'étapes[92] deGravelines, de même queSaint-Pierre-Brouck,Cappelle-Brouck,Loon-Plage,Grande-Synthe, sont le lieu de passage et de cantonnement de troupes, soldats français et belges, d'hôpitaux auxiliaires (de laCroix-Rouge) ou temporaires, de répartition entre les communes concernées de travailleurs agricoles (136 à 143 selon les moments), et de différents corps de troupes (intendance, service photographique...) ou de soutien aux troupes (boulangerie, boucherie, parc de bétail...). Fin septembre 1916, Bourbourg-Ville et Bourbourg-Campagne accueillent ainsi 16 officiers, 1 346 hommes de troupe dont 354 hospitalisés, 21 chevaux, 10 voitures[93]. Ce commandement d'étapes dispose de l'autorité, pour, par exemple, en fin septembre 1916, ordonner la fermeture temporaire, pendant8 jours, d'estaminets ayant donné à boire à des militaires en dehors des heures réglementaires[94]. La ville dépend également, un temps, du commandement d'étapes installé àSaint-Folquin[95].
Le 7 août 1917, un avion français, piloté par un sergent aviateur, s'est posé dans un champ (champ deMr Bluster). Aucun dégât n'est à déplorer et l'aviateur est indemne[96]. Le 6 janvier 1918, vers midi, un avion anglais victime d'une avarie doit atterrir sur la commune, à proximité de la route de Loon-Plage. L'état-major d'aviation anglais prévenu par téléphone à Dunkerque envoie une équipe de réparation et l'appareil peut décoller dans l'après midi par ses propres moyens[97].
La ville bénéficie de la présence de soldats sur la commune : le, un incendie se déclare à Bourbourg-Campagne dans une sècherie de chicorée. Des soldats (des G.V.C. : gardes des voies de communication) sur place mettent aussitôt en batterie unepompe à bras, puis utilisent une pompe à vapeur belge afin de noyer les décombres. Après une heure et trente minutes, tout danger est écarté[98].
Le, unetorpille non éclatée est trouvée sur la route deSaint-Nicolas à Bourbourg-Campagne. Legarde champêtre est chargé de guider le détachement envoyé pour procéder à son enlèvement[99].
Lacommune de Bourbourg-Ville, instituée par laRévolution française, absorbe en 1945 celle de Bourbourg-Campagne en 1945 et reprend alors le nom de Bourbourg[100].
Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVG menée par le maire sortant Francis Bassemon obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés avec 2 610 voix (76,80 %, 26 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement celle également DVG menée par l'ancien maire Michel Nicolet[101], qui a recueilli 788 voix (23,19 %, 3 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin, 30,53 % des électeurs se sont abstenus[102].
Mors du second tour desélections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DIV menée par Éric Gens[103] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 234 voix (51,01 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant de49 voix celle, également DIV, menée par le maire sortant Francis Bassemon[104], qui a recueilli 1 185 voix (48,98 %, 7 conseillers municipaux élus). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 49,09 % des électeurs se sont abstenus[105],[106].
Rentier, échevin en 1789, ancien bourgmestre, Membre de la « Société des Amis de la Constitution », patriote modéré mais sincère, éliminé par les aristocrates en 1791, et réélu lors de la défaite de ceux-ci en 1792
novembre 1791
1792
Philippe Depaepe,
Notable, ancien bourgmestre, ancien conseiller pensionnaire en 1789, élu par les aristocrates[108]
La ville de Bourbourg, il y a 8 maisons médicales, 3 pharmacies, 10 infirmiers, 4 dentistes, 3 pédicures podologues, 1 dermatologue, 2 orthophonistes, 3 kinésithérapeutes et 1 audioprothésiste.[Quand ?][réf. nécessaire]
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Le ministère des Sports a décompté 39 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013[131]. Il y a du football, de la pétanque, du basket-ball, du tennis, du tennis de table, du tir à l'arc, de la musculation,tous les sports de combat, un groupe de majorettes…
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[132]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[133].
En 2022, la commune comptait 6 958 habitants[Note 7], en évolution de −2,17 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 444 hommes pour 3 727 femmes, soit un taux de 51,97 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[135]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
1,9
6,5
75-89 ans
11,1
14,4
60-74 ans
15,4
19,2
45-59 ans
17,2
18,4
30-44 ans
17,4
20,0
15-29 ans
17,6
20,8
0-14 ans
19,3
Pyramide des âges du département duNord en 2021 en pourcentage[136]
Le Journal de Bourbourg et du canton de Gravelines, hebdomadaire puis" bi-hebdomadaire "puis" hebdomadaire, politique, d'intérêt local, agricole et littéraire, paraissant le mercredi, commence en 1882 (et parait toujours en 1895), édité par l'imprimeur Spas, de tendance conservatrice[138].
La Gazette de Bourbourg et de ses environs, ouGazette de Bourbourg et du canton de Gravelines, journal d'intérêt local, commercial, agricole et littéraire... : désigné pour la publication des annonces judiciaires et légales, paraît de 1898 à 1940, de tendance plus progressiste[139].
Tous les mardis matin a lieu à Bourbourg un marché (il existait déjà en 1893[140]) attirant des personnes venant de tout l'ancien canton. Il existait également un marché aux bestiaux.
La ville, située dans une plaine fertile propice à l'agriculture, est réputée pour deux types de volailles : lecanard de Bourbourg et surtout lapoule de Bourbourg.
Bourbourg, ancien chef-lieu de canton, compte de nombreux commerces et entreprises au service de la population, ainsi que des structures telles que maison de retraite (maison Olivier Varlet), association d'aide à domicile[141],[142]. La ville a un passé industriel notable (tréfileries, chocolaterie, sècherie de chicorée, minoterie avec « Les Moulins de Bourbourg »...).
La prison : toute proche de l'église Saint-Jean-Baptiste, édifiée auXVIIe siècle[144], se trouvent encore les anciens cachots de ce qui fut la prison de la ville. Construite en 1539, en briques jaunes, avec l'encadrement des fenêtres en pierre, le bâtiment est inscrit, depuis 1992, auxmonuments historiques[145].
Le château de Withof — ancien restaurant devenu un gite d'hôtes — 238 chambres.
En 1979, l'hôtel de ville contient une table-bureau enbois de rose avec application de cuivre ciselé d'époque Louis XV et vingt-deux chaises en bois mouluré duXVIIIe siècle[34].
Jean de Bourbourg est abbé àBergues vers 1200,a priori de l'abbaye de Saint-Winoc, mais il existe un doute sur l'abbaye précise qu'il dirige, Bergues en comptant plusieurs.
Georges Bellanger (1861 - 1902), religieux catholique français, déclarévénérable par le pape Jean-Paul II., y est né en 1861.
Julien Gracq (1910 - 2007),écrivainfrançais, s'est battu à Bourbourg et dans son voisinage en mai 1940, ainsi qu'il le relate dans sesSouvenirs de Guerre.
Abbé Gustave Monteuuis,Notice sur Bourbourg suivie de Le siège de Bourbourg en 1383, Lille, 1896, 67 pages.
Abbé Gustave Monteuuis,Deux châtelains de Bourbourg : Thémard le Martyr mort en 1127, Henri le glorieux (1127-1169), Lille : Impr. V. Ducoulombier, 1897. (lire en ligne).
Georges Dupas,Le clergé, les couvents et leurs biens dans la châtellenie de Bourbourg avant la Révolution, Coudekerque-Branche, Galaad,.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Une résidence de personnes âgées dépendantes de la ville porte le nom de ce maire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Aymard Drieux et Yves Lemaire,Brouckerque, Coppenaxfort, 2005,(ISBN2-9525621-0-5).
↑Henri Piers,Histoire de la ville de Bergues-Saint-Winoc : notices historiques sur Hondschoote, Wormhoudt, Gravelines, Mardick, Bourbourg, Watten, etc, Imprimerie de Vanelslandt,(lire en ligne),p. 123.
↑abcdefgh etiAbbé G. Monteuuis cité dans la bibliographie
↑Georges Dupas,Histoire de Gravelines, porte de Flandreet de ses hameaux, des origines à la Libération, Westhoeck éditions, 1981, avec Patrick Oddone comme collaborateur, p. 15.
↑Stanislas Bormans, Joseph Halkin,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1946. Tome XI,3e partie, Année 1301-1302.
↑Stanislas Bormans, Joseph Halkin,Table chronologique des chartes et diplômes imprimés concernant l'histoire de la Belgique, 10 volumes en 11 tomes, Bruxelles, 1866 à 1946. Tome XI,3e partie, Année 1336.
↑Georges Dupas,Histoire de Gravelines, porte de Flandre et de ses hameaux, des origines à la Libération,, Westhoeck éditions,,p. 50.
↑Georges Dupas,Histoire de Gravelines. Porte de Flandre, Westhoeck Editions,,p. 70.
↑Louis de Baecker,Recherches historiques sur la ville de Bergues(lire en ligne),p. 58.
↑« Bourbourg: l'ancien maire Michel Nicolet revient dans la course des municipales : Maire de 1975 à 1978 et de 1995 à 2001, Michel Nicolet repart au combat des municipales. À 72 ans, il mène la liste « Bourbourg en action », sur laquelle il mêle anciens élus et nouvelles têtes. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑Marine Fritsch, « Municipales : Éric Gens devient maire de Bourbourg avec 51,01 % des voix : Ce dimanche 28 juin, à l'issue du second tour des élections municipales, Eric Gens a été désigné maire avec 51,01 % des voix. Il s'impose face au maire sortant, Francis Bassemon »,Le Journal des Flandres,(lire en ligne, consulté le).
↑Mémoire de la Société dunkerquoise pour l'encouragement des sciences, des lettres et des arts, 1862-1864, neuvième volume, p. 574-575,lire en ligne.
↑a etb« VARLET Jean : Ancien sénateur du Nord »,Anciens sénateurs Vème République, sursenat.fr(consulté le)« En 1953, il fait son entrée au conseil municipal de Bourbourg. Réélu, il occupe les fonctions d'adjoint au maire puis de maire de la ville en 1965. En 1958, il devient conseiller général du canton de Bourbourg. Il devient ensuite vice-président du Conseil général, puis rapporteur du budget de l'assemblée départementale ».
↑Virginie Courteaux, « Souvenirs de campagne de l'ancien maire de Bourbourg: « Voter Defferre » écrit au goudron : Chaque semaine, nous allons vous raconter des souvenirs de campagne présidentielle vécues par des hommes et des femmes de la Flandre. Pour cette première semaine, c'est Michel Nicolet, ancien maire de Bourbourg, qui se souvient d'une « campagne épouvantable »,Le Journal des Flandres,(lire en ligne, consulté le).
↑« Bourbourg: Francis Bassemon siégera-t-il dans l'opposition? «Je ne pense pas» : Maire depuis 2001, Francis Bassemon n'effectuera pas un quatrième mandat. Battu de justesse par Éric Gens, ce dimanche soir, l'élu entend désormais laisser la place aux jeunes. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« - Bourbourg: Éric Gens met fin à dix-neuf ans de règne de Francis Bassemon »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Bourbourg: le nouveau maire, Éric Gens, veut redynamiser le centre-ville : Après le bilan des maires avant les élections, « La Voix du Nord » consacre une nouvelle série aux projets des maires et de leur équipe pour le mandat à venir. Quels engagements ? Quels grands chantiers ? Quelles priorités ? Zoom sur Bourbourg, avec le maire Éric Gens. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑En mai 1888, l'école communale de Bourbourg était dirigée depuis trente ans par les Frères de la doctrine chrétienne- Source : le Journal de Bourbourg de mai 1888