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Bourbourg

50° 56′ 50″ nord, 2° 11′ 55″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirBourbourg (homonymie).

Bourbourg
Bourbourg
La mairie de Bourbourg.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionHauts-de-France
DépartementNord
ArrondissementDunkerque
IntercommunalitéCommunauté urbaine de Dunkerque
Maire
Mandat
Éric Gens
2020-2026
Code postal59630
Code commune59094
Démographie
GentiléBourbourgeois
Population
municipale
6 958 hab.(2022en évolution de −2,17 % par rapport à 2016)
Densité181 hab./km2
Géographie
Coordonnées50° 56′ 50″ nord, 2° 11′ 55″ est
AltitudeMin. 0 m
Max. 10 
m
Superficie38,49 km2
TypePetite ville
Unité urbaineBourbourg
(ville isolée)
Aire d'attractionDunkerque
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Grande-Synthe
Législatives14e circonscription du Nord
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Bourbourg
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Bourbourg
Géolocalisation sur la carte :Nord
Voir sur la carte topographique du Nord
Bourbourg
Géolocalisation sur la carte :Hauts-de-France
Voir sur la carte administrative des Hauts-de-France
Bourbourg
Liens
Site webhttps://www.bourbourg.fr/
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Bourbourg est unecommune française, située dans ledépartement duNord enrégionHauts-de-France.

Géographie

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Description

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Bourbourg est un gros bourg deFlandre maritime situé dans le département du nord, limitrophe de celui duPas-de-Calais, à 10 km dulittoral de laManche, à 15 km au sud-ouest deDunkerque, 28 km à l'ouest de lafrontière franco-belge, 22 km deSaint-Omer 23 km à l'est deCalais et à 69 km au nord-ouest de Lille.

Il est situé sur un territoire depolders.

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deBourbourg
Saint-Georges-sur-l'AaCraywick
Saint-Folquin
(Pas-de-Calais)
BourbourgBrouckerque
Sainte-Marie-Kerque
(Pas-de-Calais)
Saint-Pierre-Brouck
Cappelle-Brouck
Looberghe

Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est située dans lebassin Artois-Picardie. Elle est drainée par l'Aa canalisée, le canal de Bourbourg, la Vliet, la Palincdyck, la Vieille Colme, le Grand Meulen Gracht, le Haven, le watergang de l'Ouest de Saint-Pierrebrouck[1], le watergang du Chemin Vert[2], la Ferme Bollart[3], la Vieille Colme[4], la Wezel Gracht[5], le canal Cappelle Gracht[6], le canal du Vieil Enfer[7], le canal Reep Dyck[8], le Muchenbled Nieuwgracht[9], le Nieuwe Gracht[10], le ruisseau le Grand hoymille[11], le watergang de Basse Warande[12], le watergang Denna[13], le watergang Galgue Gracht[14], le watergang la Wassche[15] et divers autres petits cours d'eau[16],[Carte 1].

L'Aa est unfleuve côtierAa canalisée, d'une longueur de 89 km, prend sa source dans la commune d'Arques et se jette dans lamer du Nord· àGravelines. La section traversant la commune est canalisée[17].

Lecanal de Bourbourg relie l'Aa à l'ouest de Bourbourg aux ports intérieurs deDunkerque[18].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Bourbourg[Note 1].
  • Pont sur l'Aa.
    Pont sur l'Aa.
  • Le canal de Bourbourg.
    Le canal de Bourbourg.
  • Canal de la dérivation de la Haute Colme.
    Canal de la dérivation de la Haute Colme.
  • Le Vliet, à Coppenaxfort.
    Le Vliet, à Coppenaxfort.

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Delta de l'Aa ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 208 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de l'Aa. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'Institution intercommunale des Wateringues[19].

La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par lesagences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat des Hauts-de-France etClimat du Nord-Pas-de-Calais.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[20]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[21]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[22] et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[23]. Elle est en outre dans lazone H1a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[24],[25].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,7 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de13,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 725 mm, avec12,3 jours de précipitations en janvier et7,8 jours en juillet[20]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deWatten à13 km àvol d'oiseau[26], est de11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 822,8 mm[27],[28]. La température maximale relevée sur cette station est de41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,3 °C, atteinte le[Note 2].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Bourbourg est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29].Elle appartient à l'unité urbaine de Bourbourg[Note 3], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[30],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dunkerque, dont elle est une commune de la couronne[Note 4],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 66 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[31],[32].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (92,9 %), zones urbanisées (4,7 %), prairies (1,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,9 %)[33]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Lieux-dits, hameaux et écarts

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La commune compte de nombreux hameaux ou lieux-dits : l'Ancre, le Guindal, Coppenaxfort, le Laurier, Quathove, Saint-Nicolas[34].

Habitat et logement

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En 2019, le nombre total delogements dans la commune était de 3 309, alors qu'il était de 3 107 en 2014 et de 2 805 en 2009[I 2].

Parmi ces logements, 90,6 % étaient desrésidences principales, 0,6 % des résidences secondaires et 8,8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 78,4 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 21,1 % desappartements[I 3].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bourbourg en 2019 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (0,6 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 50,1 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (52,5 % en 2014), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 4].

Le logement à Bourbourg en 2019.
TypologieBourbourg[I 2]Nord[I 5]France entière[I 6]
Résidences principales (en %)90,690,682,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)0,61,69,7
Logements vacants (en %)8,87,88,2

Voies de communication et transport

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Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesBrucburgh en 1035,Brucburch en 1037[35],Borburc en 1150[35],Broburg en 1056,Borburc en 1150,Brouburg en 1187[35],Bourbough en 1268,Brouborgh en 1309.

Son nom rappelle l'omniprésence des marais sur le territoire qui forme la commune actuelle de Bourbourg, même si par endroits, des îlots de terre émergeaient. Ainsi, en quelques endroits, dont le lieu-dit le Guindal, ont été retrouvés des vases de terre rouge ou grise d'époquegallo-romaine[34], mais le bourg n'a pu apparaître que progressivement, au fur et à mesure que les marais ont été asséchés, notamment par les moines (watringue).

Histoire

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Moyen Âge

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Bourbourg est apparue sur des terres en partie formées des alluvions descendant de la partie supérieure du bassin de l'Aa.

Vers 800, selon une carte deMalbrancq qui représente la partie orientale du delta de l'Aa, le villageBurgus in broco est indiqué, entouré deEcclesia in broco (Brouckerque),Grunberga (Bergues),Saint-Wilbrordi (Gravelines),Koudekerke (Coudekerque),Spikere (Spycker) ouLoo berga (Looberghe)[37].

LesNormands ruinent la cité vers 880. Lecomte de FlandresBaudouin II (Baudouin le Chauve) entoure la ville reconstruite de remparts et de fossés vers 900.Baudouin III de Flandre poursuit cette action en 958[38].

À cette époque, Bourbourg est le chef-lieu d'undoyenné de chrétienté chapeautant plusieurs églises et chapelles, dontGravelines, même si l'ensemble dépendait de l'abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer, qui y prélevait de nombreusesdîmes[39].

Le hameau de Saint-Nicolas apparait vers 1114. À ses débuts, village autonome, Saint-Nicolas paye lal dîme des harengs, qui était due par les villages côtiers, témoignage de sa proximité probable avec l'ancien estuaire de l'Aa, lequel avec le temps a vu son embouchure dériver vers l'est[40].

Cette situation des droits de Saint-Bertin et de la ville de Saint-Omer à Bourbourg se poursuit, amenant plusieurs conflits entre les autorités de Bourbourg, dont l'abbaye fondée deux siècles plus tard, soucieuses d'échapper à la tutelle de Saint-Bertin : en 1177-1178, le papeAlexandreIII fixe les droits de procuration dus par l'abbaye de Saint-Bertin pour Bourbourg à l'égard de l'évêque de Thérouanne ; en 1180, l'évêque Didier charge ledoyen R. et les autres prêtres de Bourbourg de faire payer la7e partie de la dîme des harengs à l'abbaye de Saint-Bertin, sous peine d'anathème; en 1181, le papeAlexandreIII charge les abbés d'Auxy et deSaint-Jean de Thérouanne d'examiner un différend entre l'abbaye de Saint-Bertin et le doyen de Bourbourg ; en 1232, l'évêquePierre de Doij et le chapitre de Thérouanne notifient les droits attribués à l'évêque en fait de gîte dans les dépendances de Saint-Bertin à Bourbourg et à Merken (en Flandre)[41] ; en 1303, des paroissiens de Bourbourg désignés par le curé de Bourbourg doivent répondre à un interrogatoire mené par lechantre de Saint-Bertin, agissant en qualité de conservateur des privilèges de l'abbaye[42]. Le 13 juin 1310, leParlement de Paris condamne Walter,bailli de Bourbourg et les maire, échevins et jurés de Gravelines à payer des amendes pour avoir attaqué et emprisonné deux jurés et deux échevins de Saint-Omer, qui étaient sous lesauf-conduit du roi de France (les mis en cause, contestaient les privilèges dont les maire, échevins et habitants de Saint-Omer se prévalaient à Gravelines, privilèges confirmés par le Parlement[43]). En 1318, le roi de FrancePhilippe V le Long confirme aux bourgeois de Saint-Omer la charte par laquelle sous approbation de Philippe, comte de Flandre et de Vermandois, les échevins et les élus de la terre de Bourbourg avaient réglé les droits dont jouissaient les bourgeois de Saint-Omer à Bourbourg[44].

En 1057,Baudouin V de Flandre accorde à l'abbaye Saint-Pierre de Gand, qui possède déjà des terres à Bourbourg, le droit de lever la dîme de la pêche à Bruchburch ; cet acte s'explique par la proximité de la mer et des marais, et donc de la pêche, autour de Bourbourg à l'époque[45].

AuXIe siècle, la cité devient le siège de laChâtellenie de Bourbourg, qui regroupe les paroisses de Bourbourg,Saint Georges sur l'Aa,Saint Pierre Brouck,Cappelle-Brouck,Craywick,Loon,Drincham,Eringhem,Looberghe (en partie, une partie relève de la châtellenie deBergues Saint Winoc),Millam,Merckeghem,Holque[46]. Les premiers châtelains appartiennent à lafamille de Bourbourg, puis auxcomtes de Guînes avant d'arriver à d'autres possesseurs, alors que dans le même temps les seigneurs de Bourbourg sont les comtes de Flandre successifs, avant de relever au fil des successions et mariages des possessions desrois de France.

Article détaillé :châtellenie de Bourbourg.

Lors de l'affrontement en 1071 entreRobert Ier de Flandre, dit Robert le Frison, etRichilde de Hainaut pour la possession ducomté de Flandres, Bourbourg comme la plupart des villes flamandes prend parti pour Robert contre Richilde, estimée comme abusant de son pouvoir (bataille de Cassel (1071)[47]. Plus de 1 000 hommes venus de Bourbourg participent à la bataille[34].

Vers 1099, au retour de lapremière croisade de son mari et comte de Flandres,Robert II de Flandre,Clémence de Bourgogne fonde l'abbaye Notre-Dame de Bourbourg au sud de la ville, abbaye réservée aux jeunes filles nobles, plus tard transformée en chapitre noble de chanoinesses[34]. Clémence de Bourgogne s'y fait inhumer[48]. L'abbaye debénédictines est intégrée à la ville en 1551, par ordre deCharles Quint, à l'abri des remparts[39]. Le 10 septembre 1782, la reineMarie-Antoinette donne à l'abbaye de Bourbourg le titre de chapitre de la Reine et prend le titre de1re chanoinesse[49].

Article détaillé :abbaye Notre-Dame de Bourbourg.

Bourbourg abrite trois couvents supplémentaires au fil du temps : leCouvent des Capucines de Bourbourg créé en 1614 parMme Maes-Taffin, native deSaint-Omer (en religionFrançoise de Saint-Omer), demeurant à Bourbourg, à l'origine d'un ordre religieux, leCouvent des Sœurs noires de Bourbourg ou des sœurs grises du Tiers-Ordre de Saint-François (religieuses hospitalières) et le couvent desCapucins de Bourbourg en 1621. Les quatre établissements disposent d'un îlot particulier dans la ville[39],[50].

Articles détaillés :Couvent des Sœurs noires de Bourbourg,Couvent des Capucines de Bourbourg etCapucins de Bourbourg.

Vers 1132, unemaison des lépreux, desservie par des religieuses, et plus tard par les sœurs noires, est fondée à environ un kilomètre au sud de la ville[39] par un dénommé Malger, avec l'assentiment de l'évêque des Morins et de l'abbé de Saint-Bertin. Il y assigne la somme de12 livres de Flandre pour y fonder unechapellenie[51]. l'évêque Milon, en accord avec Simon, abbé de Saint-Bertin, pourvoit au service religieux de la chapelle de cette maison[52]. Il s'agit sans doute du même établissement que l'hôpital de charité pour les vieillards[53], appelé hôpital Saint-Nicolas. L'hôpital reçoit plusieurs dons, de terres ou d'argent : don du châtelain Henride Bourbourgconfirmé par son fils Baudouin devenu châtelain ; en 1150, don de Baudouin Paledig, confirmé par le comte de FlandreThierry d'Alsace[54]; en 1181, le comte de FlandrePhilippe d'Alsace confirme le don d'unfief de 12 mesures (environ5 hectares) situées près du nouveau port (Gravelines) fait par Robert le Fauconnier de Gravelines[55]. Cet établissement bénéficie de la protection de plusieurs papes qui réaffirment ses droits (sans doute était-il l'objet de la convoitise de laïcs et/ou d'ecclésiastiques) : vers 1241,GrégoireIX prend sous sa protection l'hôpital de Bourbourg et en confirme le maître et les frères dans la possession de leurs biens; en 1245,InnocentIV fait de même et, en 1246, charge le doyen de Saint-Pierre de Cassel de faire cesser les troubles apportés à la possession des biens de la maison des lépreux de Bourbourg. En 1249, il déclare que l'hôpital doit être exempt des droits detonlieu pour tous les objets servant à la consommation des personnes de l'hôpital, en 1250, il charge de nouveau le doyen de Cassel de faire cesser les troubles sur la possession de leurs biens; en 1259,AlexandreIV intervient à son tour, à la demande du maître et des frères de l'hôpital, et charge le prieur de Notre Dame Capelle (abbaye liée à l'abbaye Saint-Jean-du-Mont de Thérouanne) de juger quelques débats relatifs à leurs biens[56]. Ces interventions répétées montrent les difficultés rencontrées par l'hôpital pour garder son indépendance.

Leséchevins de Bourbourg ont souvent des tensions avec ceux de Saint-Omer à propos d'un ancien avantage des habitants de cette ville (exemption detonlieu, taxe sur le transport de marchandises, à Gravelines). En 1165, le comte de Flandre intervient pour définir les avantages et droits de chacune des parties : Bourbourg, Gravelines, et Saint-Omer[57].

En 1192, Bourbourg fait partie, entre autres, dudouaire deMathilde de Portugal, veuve du comte de FlandrePhilippe d'Alsace, ce qui ne manque pas de poser des problèmes avec les châtelains de Bourbourg, à la suite des prétentions de cette dernière[Note 5].

Vers 1200, les bourgeois de Bourbourg s'engagent à prendre le parti du roi de FrancePhilippe II Auguste contre leursuzerain lecomte de Flandre (Baudouin VI de Hainaut), si celui-ci ne respecte pas le traitétraité de Péronne conclu entre eux en 1200 (il s'agit d'un moyen de pression de Philippe Auguste contre le comte de Flandre pour s'assurer de sa fidélité; la majorité des villes de Flandre prennent le même engagement[58].

Bourbourg compte à l'époque une maison appartenant à l'ordre du temple (Templiers) : en 1226, elle est donnée par l'ordre àBaudouin III de Guînes,comte de Guînes,châtelain de Bourbourg etseigneur d'Ardres[59].

En 1237, comme de très nombreuses villes et de très nombreux seigneurs de Flandre, les échevins et la ville de Bourbourg déclarent qu'ils soutiendront le roi de France (Louis IX autrement dit saint Louis) si la comtesse de Flandre (Jeanne de Constantinople) n'observe pas les conditions du traité de Péronne[60]. Pour la ville, il s'agissait d'éviter ainsi des déboires ou taxations supplémentaires mais les échevins ne se sentaient pas plus engagés que cela par cette promesse, même si les rois de France comptaient bien s'en servir pour les déclarer parjures le cas échéant s'ils revenaient dessus). La ville dut renouveler la promesse en 1238 après le mariage de Jeanne de Constantinople avecThomas II de Piémont dit Thomas de Savoie[61]. Une promesse du même ordre devra être faite en 1305 après la victoire dePhilippe IV le Bel lors de labataille de Mons-en Pévèle sur les troupes flamandes[62].

En 1240, la comtesse Jeanne accorde à la ville de Bourbourg unekeure, c'est-à-dire unecharte communale permettant à la ville de s'administrer de façon plus autonome. Cette attribution s'effectue dans le cadre du mouvement d'émancipation des communes. À la même époque, toutes les villes environnantes de quelque importance reçoivent ou bénéficient déjà de ce genre de droits (exBergues en 1240 également,Lille en 1235...)[39]. Ces libertés communales se symbolisent entre autres par lesceau propre à la ville porté sur les actes officiels de celle-ci. Celui-ci pouvait évoluer au fil du temps, mais souvent après de graves évènements politiques[63]. En 1293, les échevins et coriers (ouKeurheerens, soit hommes de la keure) reconnaissent que leprévôt (représentant de l'abbé) et l'abbaye de Watten, les ont autorisé à percer la digue àWisch, près de Gravelines, mais sans pouvoir porter préjudice au monastère ; il s'agit probablement dans cette région de marais de problèmes d'irrigation et/ou d'évacuation des eaux (voirwatringue)[64].

Article connexe :commune (Moyen Âge).

En septembre 1297, le roiPhilippe IV le Bel, vainqueur du comte de FlandreGui de Dampierre, confirme aux villes de Flandre, dontBergues, Bourbourg,Mardyck, leurs lois et libertés, moyen d'assurer le calme dans ces villes[65].

Les échevins de Bourbourg rencontrent quelques difficultés avec le roi de France : en février 1301, Philippe Le Bel renvoie devant son lieutenant en Flandre un appel interjeté par un nommé J. Richier d'une sentence prononcée par les keuriers de Bourbourg. L'affaire ne progresse pas et le roi décide en septembre 1301 que l'appel de J. Richier est porté devant des personnes neutres, les keuriers de Furnes et de Bergues, et en informe lesbailli et sous-bailli de Bergues. La situation parait figée, après un rappel de ses consignes en novembre 1301, le roi enjoint en janvier 1302 au bailli de Bergues de citer les échevins de Bourbourg devant leParlement de Paris. Néanmoins en février 1302, le roi enjoint à son lieutenant en Flandre,JacquesIer de Châtillon, de veiller à ce que le bailli royal de lachâtellenie de Bourbourg ne prélève pas des amendes exagérées sur les habitants de la châtellenie[66].

Les châtelains et la ville de Bourbourg,vassaux du comte de Flandres, participent aux combats menés par leur suzerain ou se révoltent contre celui-ci lorsqu'ils estiment qu'il outrepasse ses droits : voir l'exemple de 1071 ci-dessus; en 1328, quasi toute la Flandre (y compris Bourbourg,Bergues,Mardick,Gravelines,Bailleul,Dunkerque,Bruges,Courtrai,Ypres etc.) se révolte contre le comte de FlandreLouis de Nevers, les villes sont excommuniées, leroi de FrancePhilippe VI de Valois secourt le comte et écrase les Flamands à labataille de Cassel, en 1329, le roi autorise l'archevêque de Reims, l'évêque de Senlis et le doyen deRouen à lever l'interdit (l'excommunication) encouru du chef d'infraction à la paix, mais les flamands révoltés des châtellenies de Furnes, Bergues, Bourbourg, Dunkerque, Cassel, etc., se verront infliger amendes et confiscations, notamment en 1336[67]; en 1382, les milices de Bourbourg, rangées au côté du comte de FlandresLouis de Male et du Roi de FranceCharles VI s'illustrent par leur bravoure lors de la célèbrebataille de Roosebeke[39].

Article connexe :Croisade d'Henri le Despenser.

Époque moderne

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Bourbourg, ville fortifiée par lescomtes de Flandre connait plusieurs moments difficiles au cours des siècles : ville assiégée et/ou pillée dans le cadre de la guerre de Cent Ans (croisade d'Henri le Despenser) ou lors de l'affrontement entre la France et les successeurs des Comtes de Flandre (duc de Bourgogne, puisAutriche, puisEspagne). Les adversaires se disputent la suprématie sur la région qui, au fil des guerres, passe des mains des uns à celles des autres. Bourbourg subit ainsi plusieurs envahissements, destructions : 1479 pillage par les Français qui incendient la ville, puis retour à l'Espagne; en 1529, la régente des Pays-Bas pour le compte des Habsbourg,Marguerite d'Autriche, renforce la garnison de Bourbourg, fait démolir le vieux château de Bourbourg situé hors la ville qui pouvait servir de point d'appui par les Français pour attaquer celle-ci, les pierres de l'ancien château sont utilisées pour renforcer les remparts[68]; 1636, année où la peste se déclare à Bourbourg, dont les fortifications sont renforcées par l'Espagne en 1639, 1645 reprise par les Français après un siège d'une dizaine de jours (à l'époque, la ville était considérée comme imprenable, un chroniqueur estima que la ville se serait rendu assez lâchement; la garnions de 1400-1500 hommes est conduite à Gravelines comme prisonniers[69]), reprise par les Espagnols en 1651pendant que la France est affaiblie par laFronde; 1657Turenne prend la ville pour la France et la rase plus ou moins (le bois des charpentes des ruines fut utilisé pour le siège de Gravelines qui suit celui de Bourbourg), nouveau pillage en 1675. La paix n'est durablement retrouvée qu'en 1678, avec letraité de Nimègue, Bourbourg devient définitivement française (elle l'était déjà depuis 1659 par letraité des Pyrénées mais eut à subir les agressions espagnoles jusqu'en 1678)[39].

Pendant une partie de cette période, la ville connait une situation paradoxale : à partir deHenriIV, en 1562 à la mort de son père, les rois de France sont les propriétaires de la seigneurie qui fait toujours partie des possessions de l'Espagne. La situation dure jusqu'en 1659 et le traité des Pyrénées qui attribue définitivement lachâtellenie de Bourbourg à la France.

En 1669, la France décide, dans le cadre de la volonté de favoriser le développement de Dunkerque au détriment de Bergues, cité prédominante jusque là, de creuser lecanal de Bourbourg, destiné à relier l'Aa àDunkerque de façon plus directe que lecanal de la Colme qui oblige à passer parBergues,Vauban en sera l'ingénieur[53].

Pendant toute cette période, plusieurs comtes de Flandre, ducs de Bourgogne, empereur ou roi d'Espagne se rendent à Bourbourg : ainsi en juillet 1549,Charles Quint effectue une tournée en Flandre afin d'y faire reconnaître son filsPhilippe II comme comte de Flandre, il vient à Bourbourg après être passé à Bergues, Dunkerque, Gravelines[70].

Jusqu'en 1789, Bourbourg appartient à un seigneur dont la Cour était dite du Ghiselhuys[71]. Ce seigneur partage le pouvoir avec la châtelain évoqué ci-dessus.

Bourbourg relève dudiocèse de Thérouanne puis dudiocèse de Saint-Omer lorsqueThérouanne est détruite sur ordre deCharles Quint. L'église est placée sous le patronage de l'Abbaye Saint-Bertin de Saint-Omer[53].

Bourbourg auXVIIe siècle (parAntoine Sandérus dansFlandria Illustratasa - 1641).

Bourbourg est divisée en plusieurs sections auXVIIIe siècle[C'est-à-dire ?].

En 1771, le délégué de la ville et de la châtellenie de Bourbourg obtient le privilège de tenir un marché dans la ville[39]. Celui-ci s'est perpétué et a toujours lieu de nos jours. S'y tenaient également des franches foires (foires avec taxes réduites pour faciliter le commerce) en juin et septembre[49].

À la veille de laRévolution française, en 1750, l'église de la ville détient quelques terres, (d'une église à une autre, les situations sont très inégales) situées pour l'essentiel dans la paroisse. Ces biens sont administrés par un « conseil de la fabrique »; les terres sont louées et le produit de la location entre en recettes dans les comptes de l'église. L'église de Bourbourg possède 59 mesures de terre, soit environ 26 hectares. L'église du hameau de Saint-Nicolas a 5 mesures soit environ 2 hectares[72]. Le curé a droit à laportion congrue, dont le montant augmente selon le nombre de vicaires. À côté, la table des pauvres de chaque paroisse détient également quelques terres destinées à aider les indigents, celle de Bourbourg possède 252 mesures de terre , soit environ 113 hectares[73].

Révolution française et Empire

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Lecahier de doléances de Bourbourg, rédigé en vue desÉtats généraux de 1789 met l'accent sur la corruption des échevins — qui gèrent outre la ville, lachâtellenie — sur le fait que les magistrats sont tous de la ville et qu'ils mettent les charges sur les ruraux[74].

Dès les débuts de laRévolution française, en octobre 1789, une « Société des Amis de la Constitution » se crée à Bourbourg[74]. Néanmoins, les échevins restent en place jusqu'aux élections de 1790. En février 1791, les patriotes de Bourbourg estiment que les aristocrates dominent la société des Amis de la Constitution et décident de fonder une nouvelle société : la « Société des Vrais Amis de la Constitution »[75]. La société initiale demande et obtient l'affiliation auclub des jacobins de Paris. Celui-ci n'acceptant d'affilier qu'une seule société par commune, les deux groupes de Bourbourg envisagent de fusionner, mais cela n'aboutit qu'en juillet 1791, la nouvelle entité adoptant le règlement des Jacobins de Dunkerque[76]. Mais dès septembre 1791, se constitue un nouveau groupe hostile au précédent, la « Société de la Paix » ou « Société de Sainte-Barbe », repère d'antirévolutionnaires selon les amis de la Constitution; elle dura jusqu'au 20 ventôse an II (10 mars 1794) date où eut lieu une épuration et une conversion aux idées républicaines[77].

Le curé de Bourbourg, Marc Martin Debast, et ses vicaires prêtent le serment de fidélité à laconstitution civile du clergé. Le 13 mai 1791, le curé accompagné de plusieurs prêtres, ayant eux aussi prêté le serment, accueillent l'évêque constitutionnel deCambraiClaude François Marie Primat[78].

Article connexe :Église constitutionnelle.

En 1790, les habitants de la campagne veulent obtenir leur indépendance à l'égard des bourgeois de la ville. La sécession aboutit à la mise en place de deux municipalités :Bourbourg-Ville etBourbourg-Campagne (qui ne sont réunies qu'après la Seconde Guerre mondiale, le 12 décembre 1945). La séparation se fait en suivant les fossés des anciennes fortifications[39]. Le hameauQuathove (Quaedhove) était situé à Bourbourg-Campagne[79].

Le 29 novembre 1791, éclate à Bourbourg une émeute contre les grains trop rares, les « accapareurs » étant accusés de les garder, de faire des profits, d'affamer le peuple; l'émeute dure une journée sans faire de gros dégâts[80].

À la fin duXVIIIe siècle, Bourbourg cesse d'être ville de guerre et se développe alors grâce au commerce puis à l'industrie. Toutefois en 1802, elle est encore qualifiée de place fortifiée[81]. En 1803, a lieu à Bourbourg, comme chaque année depuis leMoyen Âge, une grande foire pour toutes marchandises et aux bestiaux le1er jour; cette année là, elle intervient du1er au 9 vendémiaire (23 au 30 septembre)[82]. S'ajoute à cela une foire de seconde classe pour marchandises et bestiaux les 1,2 et 3 messidor (20 au 22 juin) et un franc marché (marché où les ventes sont dispensées de taxes) aux bestiaux chaque mois. Enfin se tient chaque décade (période de dix jours ducalendrier républicain) un marché pour grains, petits animaux et légumes[83].

En 1802-1803, il existe sur Bourbourg-Campagne unbac appeléBac des Targuettes utilisé pour franchir l'Aa et faciliter la communication entre Bourbourg et Calais[84].

La ville profite de son canal « en tout temps navigable », de communications faciles, y compris par voie d'eau avec Dunkerque,Bergues,Saint-Omer,Calais etArdres et de chemins soigneusement pavés ou empierrés. En été uncabriolet relie la ville à Bergues et Dunkerque sans jour fixe[85]. Son marché est réputé et la ville voit sa population croître jusqu'à près de deux mille âmes (vers 1820).

Époque contemporaine

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Le drainage des marais périphériques met au jour des sols tourbeux riches qui donnent des jardins et pâturages produisant beaucoup de légumes et engraissant beaucoup de volailles et bestiaux.

En 1825, J.F. Grille signale[86] la présence d'une structure vaguement bocagère « Il y a du bois le long des clôtures », « mais il n'est pas à bon marché à Bourbourg et aux environs. On y supplée par lecharbon de terre qui vient deValenciennes, et par une espèce detourbe qu'on tire en creusant la terre à quatre ou cinq pieds de profondeur. On trouve alors un banc de deux pieds d'épaisseur, qui est composé de bois pourri ; on y reconnaît des arbres entiers avec leurs feuilles et leurs fruits. On distingue desglands, desnoisettes ; et des découvertes du même genre ont eu lieu dans plusieurs cantons du département. Comment les expliquer autrement que par des invasions subites et considérables de la mer, qui se sera ensuite retirée, et qui, traversant les forêts, déracinant les arbres, les aura laissés couchés sur la terre spongieuse. Ces arbres, s'étant couverts de sable et de terre dans la suite des siècles, fournissent aujourd'hui à l'homme, sous une forme, le combustible qu'ils avaient été, dans l'origine, destinés à lui donner sous une autre ».

En 1873 est mise en service par lacompagnie des chemins de fer du Nord-Est laligne de Watten - Éperlecques à Bourbourg, suivie, en 1876, par laligne de Coudekerque-Branche aux Fontinettes qui relie Dunkerque à Calais de laCompagnie des chemins de fer du Nord. Les deux lignes se rejoignent à lagare de Bourbourg, facilitant les déplacements des habitants et le transport des marchandises. La première des deux lignes a fermé en 1939 pour le service marchandises et en 1958 pour celui des marchandises[87].

En 1888, la prison de Bourbourg sert encore de « chambre de sûreté », (ou dépôt de sûreté), utilisée pour incarcérer les coupables de braconnage etc. avant de les déférer à la prison de Dunkerque[88]. Elle l'était déjà en 1808[89].

La même année, après la victoire en mai aux élections municipales des républicains, le 14 juillet, qui était un samedi, donna lieu à une grande fête avec multiplication d'animations dès le vendredi 13 au soir : annonce de la fête par la sonnerie des cloches et le carillon, retraite aux flambeaux dans les rues de la ville avec en tête la musique municipale et les sapeurs pompiers, jeux de bengale, chants patriotiques. Le 14 au matin, le drapeau est arboré sur les édifices publics et les habitants invités à le faire également. Dès 7h00, nouvelle sonnerie des cloches et carillon, à 9h00 distribution de secours aux pauvres, à 11h30 passage en revue sur la grand place des corps municipaux (musique, sapeurs pompiers) par le conseil municipal. À partir de 14h00, jeux divers avec remise de prix aux vainqueurs : tir à la cible (la liste des gagnants montre qu'on est venu de loin pour y participer : Dunkerque, Saint-Omer, Calais, Béthune ; à l'époque, les concours de tir étaient prisés et considérés comme un entraînement en vue de la guerre plus ou moins latente dans les esprits afin de récupérer l'Alsace et la Lorraine perdues pendant la guerre de 1870), mât de cocagne sur la place de l'Hôtel de ville, jeu de bascule hydraulique, jeu de tourniquet breton, carrousel à pied pour les jeunes gens, grande tombola gratuite pour les enfants, concert de musique par la musique municipale, et en soirée, feu d'artifice, bal public avec entrée gratuite dans le parc de l'Hôtel du commerce, édifices publics illuminés avec invitation aux habitants de le faire également. Les installations foraines étaient exemptées de droit de place pour cette journée, les établissements publics autorisés à rester ouverts pendant la nuit du 14 au 15 pouvaient organiser des jeux et divertissements[90].

Vers 1890, ont été découvertes dans le cimetière, des monnaies duXIVe siècle, on présume qu'elles ont été enfouies lors du siège de Bourbourg en 1383 (croisade d'Henri le Despenser)[34].

Le dimanche 30 décembre 1894, dans l'après-midi, un incendie se déclare dans l'église de Bourbourg,a priori à partir des décorations de Noël (des enfants auraient fait tomber une petite lampe à huile sur du papier doré décorant la crèche). Les pompiers de Bourbourg doivent lutter contre deux foyers. Il neige et il y a du vent, on craint que les vitraux ne cèdent et que le vent attise le feu. Grâce au courage des pompiers et de l'abbé, le feu est éteint en deux heures, l'église est préservée mais une chapelle récemment restaurée et un tableau offert par la famille Schallier (famille d'un des deux notaires de Bourbourg) ont beaucoup souffert. L'incendie a mis en lumière un problème ancien à Bourbourg : le manque d'eau et de prises d'eau, malgré la présence du canal où il a fallu aller puiser[91].

Première Guerre mondiale

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Pendant laPremière Guerre mondiale, Bourbourg est à l'arrière du front qui part deNieuport, suit le cours de l'Yser vers lesmonts des Flandres. En 1916 et 1917, Bourbourg-ville et Bourbourg-Campagne, placées sous l'autorité du commandement d'étapes[92] deGravelines, de même queSaint-Pierre-Brouck,Cappelle-Brouck,Loon-Plage,Grande-Synthe, sont le lieu de passage et de cantonnement de troupes, soldats français et belges, d'hôpitaux auxiliaires (de laCroix-Rouge) ou temporaires, de répartition entre les communes concernées de travailleurs agricoles (136 à 143 selon les moments), et de différents corps de troupes (intendance, service photographique...) ou de soutien aux troupes (boulangerie, boucherie, parc de bétail...). Fin septembre 1916, Bourbourg-Ville et Bourbourg-Campagne accueillent ainsi 16 officiers, 1 346 hommes de troupe dont 354 hospitalisés, 21 chevaux, 10 voitures[93]. Ce commandement d'étapes dispose de l'autorité, pour, par exemple, en fin septembre 1916, ordonner la fermeture temporaire, pendant8 jours, d'estaminets ayant donné à boire à des militaires en dehors des heures réglementaires[94]. La ville dépend également, un temps, du commandement d'étapes installé àSaint-Folquin[95].

Le 7 août 1917, un avion français, piloté par un sergent aviateur, s'est posé dans un champ (champ deMr Bluster). Aucun dégât n'est à déplorer et l'aviateur est indemne[96]. Le 6 janvier 1918, vers midi, un avion anglais victime d'une avarie doit atterrir sur la commune, à proximité de la route de Loon-Plage. L'état-major d'aviation anglais prévenu par téléphone à Dunkerque envoie une équipe de réparation et l'appareil peut décoller dans l'après midi par ses propres moyens[97].

La ville bénéficie de la présence de soldats sur la commune : le, un incendie se déclare à Bourbourg-Campagne dans une sècherie de chicorée. Des soldats (des G.V.C. : gardes des voies de communication) sur place mettent aussitôt en batterie unepompe à bras, puis utilisent une pompe à vapeur belge afin de noyer les décombres. Après une heure et trente minutes, tout danger est écarté[98].

Le, unetorpille non éclatée est trouvée sur la route deSaint-Nicolas à Bourbourg-Campagne. Legarde champêtre est chargé de guider le détachement envoyé pour procéder à son enlèvement[99].

Seconde Guerre mondiale

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En mai 1940, au début de laSeconde Guerre mondiale, lors de l'invasion allemande, l'église Saint-Jean-Baptiste est incendiée et quasi détruite, de même que de nombreuses maisons[34].

Le Bourbourg-Ville et Bourbourg-Campagne sont réunies pour reformer la commune de Bourbourg[100].

Politique et administration

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Lacommune de Bourbourg-Ville, instituée par laRévolution française, absorbe en 1945 celle de Bourbourg-Campagne en 1945 et reprend alors le nom de Bourbourg[100].

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune se trouve dans l'arrondissement de Dunkerque du département duNord.

Elle était depuis 1793 lechef-lieu ducanton de Bourbourg[100]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune fait partiedepuis 2014 ducanton de Grande-Synthe

Articles détaillés :Liste des cantons du Nord,Conseil départemental du Nord etListe des conseillers départementaux du Nord.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de laquatorzième circonscription du Nord.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives du Nord etListe des députés du Nord.

Intercommunalité

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Bourbourg est membre depuis 1976 de lacommunauté urbaine de Dunkerque, (autrefois nomméeDunkerque Grand Littoral), unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 1968 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Tendances politiques et résultats

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Lors du premier tour desélections municipales de 2014 dans le Nord, la liste DVG menée par le maire sortant Francis Bassemon obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés avec 2 610 voix (76,80 %, 26 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant très largement celle également DVG menée par l'ancien maire Michel Nicolet[101], qui a recueilli 788 voix (23,19 %, 3 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin, 30,53 % des électeurs se sont abstenus[102].

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans le Nord.

Mors du second tour desélections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DIV menée par Éric Gens[103] obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 234 voix (51,01 %, 22 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires), devançant de49 voix celle, également DIV, menée par le maire sortant Francis Bassemon[104], qui a recueilli 1 185 voix (48,98 %, 7 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 49,09 % des électeurs se sont abstenus[105],[106].

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans le Nord.

Liste des maires

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Edmond de Coussemaker, maire de 1874 à 1876.
Liste des maires successifs de Bourbourg-Ville puis de Bourbourg[107]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
janvier 1790novembre 1791Philippe Deschodt[74] Rentier, échevin en 1789, ancien bourgmestre,
Membre de la « Société des Amis de la Constitution », patriote modéré mais sincère, éliminé par les aristocrates en 1791, et réélu lors de la défaite de ceux-ci en 1792
novembre 17911792Philippe Depaepe, Notable, ancien bourgmestre, ancien conseiller pensionnaire en 1789, élu par les aristocrates[108]
1792 Philippe Deschodt[74]  
avant 1802-1803 Jacques Antoine Gilles Vernimmen[109] Homme de loi, rentier
juge suppléant au tribunal civil de1re instance de l'arrondissement de Bergues[110]
18061808Ig. Depaepe[111],[112]  
Les données manquantes sont à compléter.
 1828Ignace Depape Héritier de Benoit Depape (Depaepe), avocat, subdélégué de l'Intendant de la Généralité de Lille, 1er conseiller pensionnaire à Bourbourg
18431848Louis Demeuninck[113] Docteur en médecine
Chevalier de la Légion d'honneur(décoré à l'occasion de l'épidémie cholérique de 1848-1849)
18481852Maurice Vercoustre  
18521874Louis Demeuninck[114],[113]. Docteur en médecine
Conseiller général de Bourbourg(1876 → 1882)
Chevalier de la Légion d'honneur(décoré à l'occasion de l'épidémie cholérique de 1848-1849)
18741876Edmond de Coussemaker Musicologue etethnologue duMoyen Âge
Juge de paix à Lille
Conseiller général de Bourbourg(1849 → 1876)
Président duComité flamand de France(1853 → 1876)
Chevalier de la Légion d'honneur[115], de l'Ordre de Saint-Grégoire-le-Grand et de l'Ordre de Léopold[116]
Mort en fonction
18761888Jérémie VandenbroucqueRépublicain 
18881908Victor Vandenbroucque  
19081914Octave Longueval  
19141919Noël Pilon  
19191937Benjamin Vandenbroucque  
19371945Gustave Meesemaecker  
19451946Victor Martin  
19461947Olivier Varlet  
19471965Jean VilainMRPConseiller départemental de Bourbourg(1945 → 1958)
19651975Jean Varlet[117]SFIOEmployé de presse
Sénateur du Nord(1974 → 1983)
Conseiller général de Bourbourg(1958 → 1984)
Vice-président duconseil général du Nord[Quand ?]
Médaillé de la déportation,officier de la Légion d'honneur, chevalier desPalmes académiques
19751978Michel NicoletDVGAncien professeur de Français et d'Anglais puis gérant d'auto-école
Conseiller communautaire à lacommunauté urbaine de Dunkerque
Vice-président de lacommunauté urbaine de Dunkerque
1978mars 1983Jean Varlet[117]PSEmployé de presse
Sénateur du Nord(1974 → 1983)
Conseiller général de Bourbourg(1958 → 1984)
Vice-président duconseil général du Nord[Quand ?]
Médaillé de la déportation,officier de la Légion d'honneur, chevalier desPalmes académiques
mars 1983juin 1995Olivier Varlet[Note 6]PSFils du précédent
Conseiller général de Bourbourg (1984-1994)
juin 1995mars 2001Michel Nicolet[118]DVGInspecteur du permis de conduire et de la sécurité routière
Conseiller communautaire à lacommunauté urbaine de Dunkerque
mars 2001juillet 2020[119]Francis BassemonPRG puisMRSLVice-président de lacommunauté urbaine de Dunkerque de 2014 à 2020[120].
juillet 2020[121],[122]en cours
(au 28 septembre 2022)
Éric GensSEConseiller délégué à la Communauté Urbaine de Dunkerque
Vice-président au SIVOM des Rives de l'Aa et de la Colme

Maire de Bourbourg-Campagne en 1881 : Édouard Belle[123].

Liste des maires successifs de Bourbourg-Campagne jusqu'à la fusion de 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
avant 1802-1803[124]après 1808Ph. Delaetre (ou Delattre[112])  
avant 1854[114] M. Waguet  
18821888[125]Edmond Duriez Distillateur
Conseiller général de Bourbourg(1882 → 1905)
avant 1888[126].après 1914Art. Belle  
avant 1922[127]après 1929   
avant 1930[128]après 1939Victor Leuliette  
  Eugène DecrocqFRCultivateur
Conseiller d'arrondissement de Bourbourg(1937→ 1940)
Nomméconseiller départemental de Bourbourg par leGouvernement de Vichy(1943[129] → 1945)

Équipements et services publics

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Enseignement

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Bourbourg fait partie de l'académie de Lille.

Deux collèges, un public (collège Jean-Jaurès) et un privé (collège Notre-Dame) accueillent les élèves de Bourbourg et des villages voisins.

Écoles[130]:

  • École Sévigné
  • École Lamartine
  • École Jean-Michel-Billaut
  • École la Campagne
  • École Saint-Joseph (privé)

Collèges :

  • Collège Notre Dame Dame (privé)
  • Collège Charles-Brasseur (privé)
  • Collège Jean-Jaurès (public)

Lycée :

  • Lycée agricole Charles-Brasseur

Santé

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La ville de Bourbourg, il y a 8 maisons médicales, 3 pharmacies, 10 infirmiers, 4 dentistes, 3 pédicures podologues, 1 dermatologue, 2 orthophonistes, 3 kinésithérapeutes et 1 audioprothésiste.[Quand ?][réf. nécessaire]

Équipements sportifs

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Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2013)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Le ministère des Sports a décompté 39 équipements sportifs sur le territoire de la commune en 2013[131]. Il y a du football, de la pétanque, du basket-ball, du tennis, du tennis de table, du tir à l'arc, de la musculation,tous les sports de combat, un groupe de majorettes…

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[132]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[133].

En 2022, la commune comptait 6 958 habitants[Note 7], en évolution de −2,17 % par rapport à 2016 (Nord : +0,51 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2 0841 9662 0042 2732 3782 5272 4742 3252 528
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
2 5972 6152 6342 5742 4772 3922 4142 4682 513
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
2 5862 4822 4222 4892 2032 1982 1245 4695 564
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
5 8686 0767 2927 3417 1066 9086 6757 0327 112
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
7 0236 958-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[100] puisInsee à partir de 2006[134].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 38,8 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 25,1 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 444 hommes pour 3 727 femmes, soit un taux de 51,97 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[135]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,9 
6,5 
75-89 ans
11,1 
14,4 
60-74 ans
15,4 
19,2 
45-59 ans
17,2 
18,4 
30-44 ans
17,4 
20,0 
15-29 ans
17,6 
20,8 
0-14 ans
19,3 
Pyramide des âges du département duNord en 2021 en pourcentage[136]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,3 
75-89 ans
8,1 
14,8 
60-74 ans
16,2 
19,1 
45-59 ans
18,4 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,7 
15-29 ans
19,1 
20,2 
0-14 ans
18 

Manifestations culturelles et festivités

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Les fêtes communales ont traditionnellement lieu le dernier dimanche de juin et le3e dimanche de septembre[34].

Un circuit pédestre de 10 km « Circuit de quathove » se propose de faire découvrir la ville et ses environs[137].

Cultes

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La Fête de Gédéon 2009 devant la mairie.

La fête de Saint-Martin le 10 novembre.

Les habitants de Bourbourg fêtent Gédéon le dernier dimanche de chaque mois de juin.

Média

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À la fin duXIXe siècle deux journaux paraissent à Bourbourg :

Économie

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Tous les mardis matin a lieu à Bourbourg un marché (il existait déjà en 1893[140]) attirant des personnes venant de tout l'ancien canton. Il existait également un marché aux bestiaux.

La ville, située dans une plaine fertile propice à l'agriculture, est réputée pour deux types de volailles : lecanard de Bourbourg et surtout lapoule de Bourbourg.

Bourbourg, ancien chef-lieu de canton, compte de nombreux commerces et entreprises au service de la population, ainsi que des structures telles que maison de retraite (maison Olivier Varlet), association d'aide à domicile[141],[142]. La ville a un passé industriel notable (tréfileries, chocolaterie, sècherie de chicorée, minoterie avec « Les Moulins de Bourbourg »...).

Culture locale et patrimoine

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L'office de tourisme accueille les visiteurs.

Lieux et monuments

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  • L'église Saint-Jean-Baptiste de Bourbourg
  • La prison : toute proche de l'église Saint-Jean-Baptiste, édifiée auXVIIe siècle[144], se trouvent encore les anciens cachots de ce qui fut la prison de la ville. Construite en 1539, en briques jaunes, avec l'encadrement des fenêtres en pierre, le bâtiment est inscrit, depuis 1992, auxmonuments historiques[145].
  • Le château de Withof — ancien restaurant devenu un gite d'hôtes — 238 chambres.
  • En 1979, l'hôtel de ville contient une table-bureau enbois de rose avec application de cuivre ciselé d'époque Louis XV et vingt-deux chaises en bois mouluré duXVIIIe siècle[34].
  • L'ancienne prison.
    L'ancienne prison.
  • L'Hôpital Saint-Jean.
    L'Hôpital Saint-Jean.
  • L.e marché aux poissons.
    L.e marché aux poissons.
  • Ruines de la maison d'Edmond de Coussemaker.
    Ruines de la maison d'Edmond de Coussemaker.
  • La cour de la minoterie Chevalier à Coppenaxfort.
    La cour de la minoterie Chevalier à Coppenaxfort.
Article connexe :Liste des édifices du gothique de brique du Nord de la France.

Élevage

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Une poule de Bourbourg.

La ville a donné son nom à lapoule de Bourbourg et auCanard de Bourbourg

Articles connexes :Liste des races de poules etListe des races de canards.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de BourbourgBlason
D'azur à trois tierces d'or; au chef du même chargé d'un lion de sable[147].
Détails
Armes de la famille De Bourbourg, ayant inspiré celles de la commune.
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie

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  • Abbé Gustave Monteuuis,Notice sur Bourbourg suivie de Le siège de Bourbourg en 1383, Lille, 1896, 67 pages.
  • Abbé Gustave Monteuuis,Deux châtelains de Bourbourg : Thémard le Martyr mort en 1127, Henri le glorieux (1127-1169), Lille : Impr. V. Ducoulombier, 1897. (lire en ligne).
  • Georges Dupas,Le clergé, les couvents et leurs biens dans la châtellenie de Bourbourg avant la Révolution, Coudekerque-Branche, Galaad,.

Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Voir Béatrix III de Bourbourg sur la pagefamille de Bourbourg
  6. Une résidence de personnes âgées dépendantes de la ville porte le nom de ce maire.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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  5. Sandre, « la Wezel Gracht »
  6. Sandre, « le canal Cappelle Gracht »
  7. Sandre, « le canal du Vieil Enfer »
  8. Sandre, « le canal Reep Dyck »
  9. Sandre, « le Muchenbled Nieuwgracht »
  10. Sandre, « le Nieuwe Gracht »
  11. Sandre, « le ruisseau le Grand hoymille »
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v ·m
111Communes
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