Pour les articles homonymes, voirBoulonnais (homonymie).
| Région d’origine | |
|---|---|
| Région | Artois/Flandre française |
| Caractéristiques | |
| Autre | |
| Diffusion | Nord-Pas de Calais - Picardie |
| Utilisation | Écologie |
| modifier | |
Larace boulonnaise est une race ovine rustique française à faible effectif originaire duPas-de-Calais, principalement duBoulonnais. Elle appartient au groupe flamand de laclassification des races ovines de France.
La race boulonnaise est issue des populations ovines locales,artésienne etflamande, dans lesquelles furent introduits auxXVIIIe et XIXe siècles des béliers de races anglaisesLeicester,New Kent (en) etShropshire afin d’améliorer la production de laine.
L’État accompagna ce mouvement par un travail de sélection réalisé dans la bergerie royale de Montcavrel (près deMontreuil), transférée en 1859 au Haut-Tingry, dans la commune deTingry (près deBoulogne). C’est là que la race ovine boulonnaise fut définitivement fixée vers 1880.
Après laPremière Guerre mondiale, les effectifs étaient estimés à 170 000 têtes.
Les grosses fermes de l’Artois et duMontreuillois avaient fréquemment unberger attitré qui parcourait les chaumes avec de très gros troupeaux de plusieurs centaines de brebis.
L’évolution de l’agriculture a peu à peu entraîné la réduction des effectifs ovins dans le Nord de la France et dans lesannées 1950, la race ne comptait plus que 40 000 têtes. En 1963, date de disparition du Flock book, il ne restait que 15 000 têtes.

Dans les années 1980, la race paraissait éteinte.
À la suite d'une étude commandée en 1983 à l’institut d’Agriculture de Lille par le tout nouveau Centre régional de ressources génétiques du Nord–Pas-de-Calais (CRRG), créé au sein d’Espace naturel régional, est apparu qu’une petite vingtaine d’éleveurs étaient encore actifs, et en contact régulier autour de trois éleveurs sélectionneurs, réputés pour la qualité de leurs béliers.
C’est cette microorganisation qui a permis de conserver des relations entre les éleveurs et de poursuivre la sélection en race pure en dehors de tout accompagnement technique. La race avait donc été conservée pour ses qualités d’élevage et parce qu'elle trouvait encore des débouchés intéressants dans une région où les agneaux lourds étaient toujours recherchés, en particulier par les bouchers et les chevilleurs de la région deDunkerque.
Les éleveurs furent alors invités à se regrouper, enregistrer les naissances, ouvrir un livre généalogique et participer à un effort collectif de conservation et de sélection. C’est ainsi que, naquit en 1984, l’Association des éleveurs de moutons boulonnais.
Elle a bénéficié d’emblée d’un accompagnement technique et financier de la part du Centre régional de ressources génétiques du Nord-Pas de Calais, et obtenu la reconnaissance officielle en 1991.
En 2008, elle obtient duministère de l'Agriculture son agrément national en qualité d'organisme de sélection de la race et devient l'Association Mouton Boulonnais.
En 2025, l'« association MoutonBoulonnais », qui a fêté ses40 ans en 2024, a procédé, à la ferme du campus agro-environnemental deRadinghem, à la sélection d'une quarantaine de béliers afin d'assurer la reproduction de la race qui totalise 2 500 têtes réparties dans lesHauts-de-France et enSeine-Maritime[1],[2].
| Races laitières | |
|---|---|
| Races à viande précoces ou d'agneaux de bergerie | |
| Races à viande d'herbage ou d'agneaux à l'herbe | |
| Races à viande rustiques |
|
| Races lainières | |
| Races prolifiques | |
| Liste de races ovines | |