Durant des siècles, lejonc a été utilisé pour faire deschandelles. Fendu avec précaution pour ne pas en abimer la moelle, il était trempé dans de la graisse végétale ou animale qu'on laissait ensuite durcir. On le faisait brûler dans desbrûle-joncs. En Occident, à partir duMoyen Âge la chandelle rivalise avec lalampe à huile. Cette dernière a l'inconvénient de réclamer une attention récurrente : il faut la remplir régulièrement, couper et remonter la mèche qui charbonne, nettoyer l'huile qui coule. La chandelle, seulement constituée d'une mèche entourée desuif debœuf ou demouton, est plus pratique sans être excessivement chère (mais elle est taxée et l'huile reste plus économique). Moins de liquide qui se renverse, de flamme à ajuster, de réservoir à remplir. Mais lesuif coule et blesse les doigts, la flamme demeure jaune et fumeuse, et il faut toujours entretenir la mèche qui charbonne.
Le mot « bougie » est attesté dans lalangue française auXIVe siècle dans le traité de morale et d'économie domestiqueLe ménagier de Paris de 1393 : « Deux livres bougie grosse et menue trois sols quatre deniers la livre »[1]. Le grammairienGilles Ménage (1613-1692), suppose que le mot français bougie proviendrait de la ville de Bougie (en arabe,Bugaya, aujourd'huiBéjaïa) : « Peut-être de Bugie, ville d'Afrique. Les marchandises prennent souvent le nom du lieu d'où elles viennent. Or il est constant que nos marchands nous apportent souvent de la cire et des bougies d'Afrique. »[2].Les archives montrent en effet qu'auXIIe siècle Bougie exportait essentiellement de la cire. AuXVe siècle, le quintal de cire de Bougie était vendu plus cher que celui de cuir[3].AuXVIIe siècle, Jean-Baptiste Gramaye décrit le commerce de cuir et de cire qui transite par le port de Bougie[4].L'étymologie du motbougie provenant de Bougie, ville de l'Algérie où l'on fabriquait cette sorte de chandelle, est ensuite communément reprise dans les dictionnaires.LeLittré différencie la chandelle de cire et la bougie : « La chandelle de cire est la bougie de cire, et la bougie le rat de cave. Le rat de cave, oupain de bougie, est une bougie mince et flexible pliée en rond qu'on porte dans sa poche pour s'éclairer dans une cave. »[5].AuXVIIe siècle, dansLe Théâtre d'agriculture et mesnage des champs,Olivier de Serres distinguait en effet les chandelles de cire que l'on se fabrique, mais « non pour l'ordinaire de notre ménager », et les bougies utilitaires en cire.La cire provenant de l'élevage de ses propres abeilles est essentiellement vendue aux nobles. La maîtresse de maison en garde une partie pour se confectionner des chandelles de cire, parfois en couleurs entremêlées, destinées à des usages particuliers comme l'éclairage pendant la lecture de livres, la réception d'amis, les banquets... Le reste de la cire est façonné en bougies pour un usage ordinaire[6].
Les bougies, naturellement de couleur jaunâtre, peuvent aussi être blanches si la cire qui les constitue a été blanchie par une exposition au soleil de plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Les bougies blanches ont un coût encore plus élevé que celui des jaunes, et sont presque exclusivement utilisées dans les palais royaux. Le mot « chandelle » est réservé aux instruments faits de suif.
Dès leXIVe siècle en France, il existait une corporation des chandeliers-ciriers-huiliers rangée sous la bannière desaint Nicolas. Les principales opérations du métier consistaient à clarifier le suif et la cire, à couper et à ajuster les mèches de deux fils de coton et d'un fil de chanvre, à les attacher par rangées à une baguette, à les plonger et à les replonger dans le vase qui contient le suif ou la cire en fusion, jusqu'à ce qu'elles aient acquis la grosseur et le poids voulus. Cette corporation était très réglementée pour éviter les falsifications : il était notamment interdit de mêler la vieille cire avec la nouvelle, le suif de mouton avec le suif de bovin, et d'utiliser plus d'étoupe que de coton pour les mèches.
Lanoblesse s'éclairaient avec descierges encire d'abeille (que l'on trouvait aussi dans les églises). La noblesse et les bourgeois disposaient également de « veilleuses » (ou « bougies de nuit », souvent dites « mortiers ») que l'on plaçait dans un petit vase de cuivre, dans un fond d'eau. Le cierge de cire d'abeille conserve les avantages de la chandelle et en élimine les défauts, mais ces cierges, alors fabriqués par un maitre-cirier étaient des produits deluxe (selon Julien Arbois, dans son livre "Petite histoire des Métiers d'Autrefois")[7],« le prix d'une bougie sous le règne de louis XIV équivaut au salaire journalier d'un ouvrier spécialisé » (soit environ 2,5 Livres). Les gens du peuple devaient se contenter de chandelles de suies qui enfumaient les pièces, noircissaient les murs et plafonds et probablement nuisaient à la santé de leurs utilisateurs.
Au théâtre[8], les "moucheurs de bougies" étaient payés pour rapidement grimper sous les lustres et retirer les mèches carbonisées des lustres entre deux actes, se déplaçant toujours avec un seau d'eau, au cas où des toiles de décor s'enflammeraient accidentellement[7].
En1783, le chimistesuédoisCarl Scheele (1742-1786) avait, dans le cadre de ses recherches sur lesavon, fait bouillir de l'huile d'olive avec de l'oxyde de plomb et obtenu une substance au goût sucré qu'il avait appeléeÖlsüss et que l'on connaît maintenant sous le nom deglycérine. En1823, le chimistefrançaisMichel-Eugène Chevreul (1786-1889), poussé par cette découverte, découvrit que ce ne sont pas les corps gras qui se combinent avec l'alcali pour former le savon, mais qu'ils sont d'abord décomposés enacides gras et en glycérine (ou glycérol). Chevreul est ainsi à l'origine de la théorie de lasaponification. Ses études chimiques le conduisent à inventer la bougie stéarique (à base d'un acide gras particulier : l'acide stéarique) — notre bougie actuelle — qui remplace définitivement en 1825 la chandelle de suif.
Ces deux éléments sont à la base d'une industrialisation massive de la bougie et du savon. Désormais, savonniers et ciriers appartiennent à la même corporation, dontNantes devient la capitale. Aujourd'hui encore, 80 % de la production française de bougies provient de la région nantaise.
L'apparition de laparaffine pétrochimique et de lastéarine (extrait de graisse animale et végétale) permet désormais la production de bougies de meilleure qualité.
Bougie et allumette filmées auralenti (120 images par seconde).
Le principe du fonctionnement de la bougie repose sur un phénomène d'auto-alimentation[9].
Une bougie est constituée d'un bloc destéarine enrobé deparaffine, dont le centre est traversé par une mèche en fil de coton tressé imbibée d'acide borique.
Lorsque l'on allume la bougie, l'air surchauffé fait fondre la stéarine à proximité. La stéarine fondue monte le long de la mèche parcapillarité ; elle se vaporise et se décompose en ungaz combustible au contact de laflamme. Cegaz combustible, en s'oxydant rapidement dans l'air, entretient la flamme qui fait fondre la stéarine et la paraffine, ce qui permet au processus de continuer.
La paraffine, moins fusible que la stéarine, fond plus lentement, permettant la formation d'une coupelle au centre de laquelle se trouve la mèche. Ainsi, la bougie « coule » moins que les chandelles ou les cierges, ce qui accroît la durée d'utilisation pour une même quantité de matière. Certains fabricants ménagent des cheminées dans le bloc de stéarine sur toute la longueur de la bougie : une partie de la stéarine fondue coule vers l'intérieur, augmentant encore la durée d'utilisation.
La mèche d'une bougie est constituée d'une tresse de fils de coton. L'extrémité de la mèche est placée dans une partie extrêmement chaude de la flamme et exposée à l'oxygène ; elle brûle et est réduite encendres. L'acide borique qui imbibe la tresse sert defondant en réagissant avec les résidus de chaux présents dans la stéarine. Sans cela, la chaux engorgerait la mèche et diminuerait sa capillarité[10]. Avec les mèches tressées et imbibées, l'éclairage à la bougie devient automatique, permettant plusieurs heures d'éclairage sans aucune manipulation.
Une bougie s'éteint lorsque l'on souffle sur sa flamme car on rompt letriangle du feu, ce qui stoppe sa combustion. Dans une chambre de combustion, on retrouve également ce terme de « flamme soufflée » lorsque le mélange carburant–air est trop pauvre. L'odeur de bougie que l'on perçoit à l'extinction d'une bougie est celle desgaz combustibles qui continuent de s'échapper de la mèche tant qu'elle reste suffisamment chaude pour fondre la stéarine. C'est également l'émanation de ce gaz qui permet de rallumer la bougie encore chaude à distance.
Pour déterminer l'énergie produite par la combustion d'une bougie, lastéarine ou tristéarine peut être considérée comme étant le combustible principal. Ce composé chimique, de formule, a une masse molaire[13]. La stéarine s'oxyde au contact de l'air suivant la réaction :
La formule topologique de la stéarine[13] permet de déterminer les liaisons qui se dissocient au cours de la réaction :
53 dissociations de liaisons
6 dissociations de liaisons
3 dissociations de liaisons
110 dissociations de liaisons
Il faut ensuite compter la condensation des 57 atomes de carbone, dont l'enthalpie a une valeur de[14]
Ensuite se forment les produits de la réaction :
57 formations de molécules de
55 formations de molécules de
Laloi de Hess permet de déterminer l'enthalpie standard de la réaction totale. Ainsi la combustion de la stéarine libère une énergie de 40,2 kJ/g.
Elle se mesure par le rapport entre la masse brûlée et le temps de combustion, en g.h-1. Elle varie beaucoup selon le type de bougies (de 3,6 à 7,7 g.h-1 selon les marques et types de bougies) testées par le CSTB[15],[16].
La qualité de l'émission lumineuse, et la quantité de nano- et micropolluants de l'air sont fonction de l'état de la Flamme. Selon Zaiet al. (2006), plusieurs états de la flamme sont à distinguer durant la combustion d’une bougie, en fonction de la vitesse de l'air (un courant d'air fait vaciller la flamme ou éteint la bougie), de l’apport en oxygène au voisinage immédiat de cette flamme. L'état recherché est stable, sans fumée ni particules visibles. Un état « encrassant » apparait quand la flamme vacille, et unefumée grise à noire (état « fumant ») apparait avec une forte odeur quand on éteint la bougie[17],[16].
Selon l'Association nationale de protection contre les incendies (NFPA), les bougies sont une source importante d'incendies résidentiels aux États-Unis (au début des années 2000, près de 10 % des blessures civiles et 6 % des décès par incendie ont une ou des bougie(s) comme source[18].
La cire liquide est chaude. Elle peut causer des brûlures à la peau, mais la quantité et la température sont généralement assez limitées et les brûlures rarement graves. L'utilisation d'unéteignoir à bougie plutôt que de souffler sur la flamme limite ce risque ; l'éteignoir est généralement un petit cône inversé de métal soudé à l'extrémité d'un long manche. Placer l'éteignoir renversé sur la partie haute de la bougie supprime la flamme en la privant d'oxygène. Les éteignoirs étaient courants quand les bougies étaient la principale source d'éclairage, avant l'arrivée du gaz et de l'électricité. On trouve aussi des éteignoirs ornés, souvent combinés à un allume-mèche, dans les églises qui utilisent régulièrement de gros cierges.
Les contenants en verre destinés à recevoir des bougies devraient toujours être prévus pour résister au choc thermique provenant de la flamme de la bougie, il est recommandé d'éteindre une telle bougie avant que la flamme soit proche du fond.
Selon un sondage TNS Sofres,« 68 % des utilisateurs français de bougies parfumées et 58 % des utilisateurs d'encens pensent que cette pratique peut avoir un impact positif ou n'a pas d'effet sur la qualité de l'air intérieur. Respectivement 23 % et 27 % d'entre eux utilisent même ces produits dans l'objectif de l'améliorer », à tort comme l'ont largement démontré toutes les études sur la qualité de l'air qui ont porté sur ce sujet[19],[16].
Autrefois, les bougies industrielle étaient l'une des causes dusaturnisme, car un fil dit "âme" deplomb était noyé dans leurmèche pour obtenir une grande flamme en maintenant bien droite la mèche, et pour éviter qu'elle ne s'affaisse et se noie dans le bain de cire qui se forme sous la flamme. Les personnes en train de cuisiner, coudre, lire, etc. approchaient souvent la bougie de leur ouvrage, ce qui les exposait à une inhalation de vapeur de plomb (toxique à très faible dose). Les mèches à âme de plomb ont été progressivement interdites à partir desannées 1970, remplacées par des mèches à âme enalliage dezinc, bien moins toxiques. Des mèches en papier et coton spécialement traités sont aussi aujourd'hui disponibles.
Hydrocarbures aliphatiques (HAP=olycycliques) (Gelosaet al., 2007 ; Orecchio, 2011 ; Derudiet al., 2012), toxiques et pour certains potentiellement cancérigènes (IARC, 2010 ; Delgado-Saboritet al., 2011)
dérivés nitrés et oxygénés de HAP : NHAP et OHAP, qui semblent plus toxiques que leurs molécules-mères (HAP parents) selon Benbrahim-Tallaa et al., 2012 ; IARC, 2012.
Ces polluants, seuls ouen cocktails peuvent causer ou aggraver (Rohret al., 2002 ; IARC, 2004 ; Nazaroff et Weschler, 2004 ; Wolkoffet al., 2008) :
des maladies respiratoires (asthme notamment),
des affections des yeux, de la peau
des troubles cardiovasculaires
le risque de cancer (en cas d'exposition chronique).
En outre, il a été observé une augmentation des taux de formaldéhyde dans l'air après que la bougie ait été éteinte, ce qui suggère la formation de sous-produits toxiques dans l'air, via desphénomènes de réactivité dans l'air intérieur, susceptibles de se produire bien après utilisation des bougies parfumées. C'est pourquoi le projet de norme CEN étudié pour les bougies en intérieur propose d’attendre un certain état d’équilibre chimique de l'atmosphère intérieure (après 3 heures de combustion des bougies), avant de réaliser les prélèvements et analyses des polluants
Les bougies émettent descomposés organiques volatils (COV) dans l'environnement, ce qui libère du carbone dans l'air[22]. Le processus de combustion d'une bougie comprend la libération de lumière, de chaleur, de dioxyde de carbone et de vapeur d'eau, pour alimenter la flamme[23]. L'utilisation de bougies peut être dangereuse si les parfums sont inhalés à fortes doses
Bougies pour un gâteau d'anniversaireEn l'absence d'électricité, jeu de dames à la lueur de la bougie enTanzanie (2014).
La bougie constitue toujours une source de lumière de dépannage, mais ses utilisations ordinaires ne sont plus de l'ordre de l'utilitaire.
Pendant longtemps, les bougies ont servi à mesurer le temps. Elles auraient été inventées parAlfred le Grand auIXe siècle afin de fixer les heures de ses prières nocturnes. Ces bougies étaient graduées ; en brûlant, la cire restante indiquait le temps écoulé.
Elle symbolise ainsi les années écoulées sur les gâteaux d'anniversaire. Cet usage incorpore des anciennes croyances liées au feu et à la lumière. Dans laRome antique, il semble que l'anniversaire dupater familias était célébré de cette manière. Le fait de souffler des bougies le jour de son anniversaire proviendrait d'une tradition qui, à l'origine, permettait aux personnes les plus âgées de montrer que malgré les années elles étaient encore aptes à cet exercice (et donc en suffisamment bonne santé). Aujourd'hui, les bougies d'anniversaire empruntent diverses formes, répondent à des goûts divers ; on les souffle parfois dans l'espoir de voir se réaliser un souhait[24].
LeCarnaval de Rome se clôturait jadis par une grandiose bataille de bougiesvia del Corso. Le jeu consistait à porter une bougie allumée, appelée en italienmoccolo, et éteindre celles des autres. Il y avait des milliers de participants à cette joyeuse festivité de nuit où l'on s'apostrophait avec vigueur[25].
Elle sert de décoration des sapins de Noël (dangereusement, en raison du risque élevé d'incendie, d'où son remplacement par des bougies électriques imitant les vraies), animant parfois des « carillons d'anges ».
Elle crée aussi l'intimité lors d'un dîner aux chandelles, au restaurant ou chez soi ; et se multiplie sur les lustres et les chandeliers dans des reconstitutions historiques parfois approximatives (la bougie ne produisant pas assez de lumière pour la caméra, les cinéastes ajoutent un éclairage artificiel, donnant une idée fausse de leur luminosité réelle) ou des réceptions.
Vecteur de piété marialeAchat de bougie à l'unité enZambie
L'emploi des bougies est toujours de mise dans les rituels religieux (on parle alors decierge, comme lecierge pascal chrétien) et participe à l'éclairage des cérémonies. La piété catholique utilise également toujours des bougies allumées en accompagnement d'une prière, tout particulièrement quand elle est adressée à laVierge Marie ou à des saints : le geste de faire brûler un cierge en remerciement perdure très largement.
La bougie est aussi utilisée dans d'autres religions ou apparentés, telle laWicca.
La bougie peut être utilisée pour parfumer un lieu, elle devient alors une bougie parfumée. Beaucoup de bougies parfumées existent aujourd'hui.
Au Maghreb, en dehors des utilisations pour diverses fêtes (empruntées à l'Europe), l'utilisation principale concerne l'offrande aux marabouts. Mais elles ne sont pas allumées et constituent une aide pour l'entretien des lieux (lazaouia), elles sont revendues aux futurs visiteurs. On emploie aussi des bougies de cire d'abeille qui sont décorées et présentées lors des grandes fêtes (mariage, retour duhajj...), elles ne sont jamais allumées et restent comme décor dans la maison.
De nos jours les bougies participent aussi à des massages. Pour pratiquer des massages à l'aide de ces bougies on utilise en général des cires naturelles comme la cire d'abeille, associées à de la stéarine ou des huiles végétales pour abaisser le point de fusion des bougies et éviter les brûlures. La baisse du point de fusion permet notamment l'ajout d'huiles essentielles dans ces bougies sans risques de voir les bougies prendre feu à l'allumage.
On trouve maintenant des modules en plastique pouvant servir à créer des bougies soi-même. Pour ce type de bougies, il suffit de mettre de l'eau dans un récipient puis d'y ajouter de l'huile végétale qui sert de combustible pour la bougie.
↑NICOLAS M., QUIVET E., KARR G., REAL E., BUIRON D., MAUPETIT F. (2017) Exposition aux polluants émis par les bougies et les encens dans les environnements intérieurs : Émissions et risques sanitaires associés ;CSTB, leLaboratoire de Chimie de l'Environnement (Université Aix-Marseille) et l'INERIS Rapport. 98 pages. Cet ouvrage est disponible en ligne www.ademe.fr/mediatheque
↑K.M. Allan, J.R. Kaminski, J.C. Bertrand, J. Head,Peter B. Sunderland, Points de fumée laminaire des bougies en cire, Science et technologie de la combustion 181 (2009) 800–811.