Lebouddhisme (mongol :ᠪᠤᠳ᠋ᠳ᠋ᠾᠠ ᠶᠢᠨ
ᠱᠠᠰᠢᠨ,VPMC :buddhayin shasin,cyrillique :буддын шашин,MNS :buddyn shashin) a pris différentes formes au cours de l'histoire de laMongolie. Elle devient une des religions d'État dès le début de l'Empire mongol. Différentes écoles bouddhiques viendrons se succéder dans ce rôle.
L'Empire deGengis Khan est tolérant vis-à-vis des religions. Layassa dont il nous reste des fragments aujourd'hui, et dont on ne connaît pas les dates exactes de chaque règles est la constitution de l'Empire, s'établissant ainsi lui-même comme représentant divin, mais elle ordonne de respecter toutes les religions[1].
Sous son règne, après une rencontre versKaboul,Qiu Chuji et sa brancheQuanzhen Dao dutaoïsme devint, basé àYanjing (nom de Pékin à cette époque) la surintendante de toutes les religions sur la partie Nord de la Chine déjà conquise. Qiu Chuji il favorisa la pratique du bouddhisme (alors principalementbouddhisme chan en Chine), le taoïsme dans son ensemble, le christianisme (nestorianisme) et l'islam. Ils permit que ces religions sont également exemptées de taxes. Qiu Chuji obtint les faveurs des Mongols, ce qui attira de nombreux nouveaux croyants. Il utilisa son pouvoir pour favoriser sa secte aux dépens des sectes bouddhiques[2].
LeKhaganÖgödei, sous l'influence du conseillerkhitanYelü Chucai, favorisa le bouddhisme plutôt que le taoïsme[3].
SousKubilai Khan, lorsque la conquête de la Chine par les Mongols fut terminée, avec la fin desSong du Sud, les maîtres célestes Zhang étaient reconnus par les Mongols dans le Sud. Avec les conquêtes vers l'Ouest de l'Asie, s'ajouta aux religions de l'Empire, lecatholicisme, lejudaïsme, lezoroastrisme, et lemanichéisme, ainsi qu'un mélange complexe de religions chinoises[4].
Kubilai Khan, qui était davantage versé au bouddhisme chan (bouddhisme mahayana) dans sa jeunesse, fut influencé par lebouddhisme tibétain (bouddhisme vajrayana ou tantrique) par lelamaPhagpa de l'école Sakya qu'il désigna commeprécepteur impérial, ce devint la foi personnelle de Kubilai. Il ne poussa pas les Mongols, pratiquant généralementleur propre religion chamanique à se convertir, mais le gouvernement favorisa le bouddhisme tibétain de toutes ses forces[5].
Il fit construire letemple Zhenjue dans sa capitale,Khanbalik (aujourd'huiPékin) et lui fit établir l'écriture de ladynastie Yuan, que l'on trouve sur les documents, parfois au côté duChinois han. Pour Gilles Béguin, lebouddhisme tibétain obtint le statut de religion officielle sur tout le territoire de l'Empire des Yuan en 1260[6].
Pourles écrivains chinois de cette époque[Lesquels ?], les moines tibétains ont abusés du privilège de leur statut au sein de la dynastie. De nombreux textes du bouddhisme furent traduits du chinois et du tibétain vers le mongol, dont une partie fut faite sous les auspices du gouvernement. Les traductions étaient de bonne qualité et ont été importantes pour les développements ultérieurs du bouddhisme en Mongolie[7].
SelonDominique Dumas,auparavant[Quand ?], le clergé et les princes, conservaient la majorité des privilèges et des richesses du pays et en abusait. Ils profitaient de leur position mais ne suivaient pas toujours les règles de vertu de leur enseignement[8].
Altan Khan donne le titre dedalaï-lama àSonam Gyatso de l'écoleGelugpa dubouddhisme tibétain en 1578 en référence au titre mongol deDalai-yin qan (mongol :ᠳᠠᠯᠠᠢᠢᠨ
ᠬᠠᠨ,VPMC :dalaiyin qan,cyrillique :далаиин хан,MNS :Dalaiin Khan)[9]
Le bouddhisme tibétain des gélugpa deviendra peu après,religion d'État de laMongolie[10],[11] en1586, auXVIe siècle[12].
Sous couvert de modernisation, le bouddhisme subit les foudres d’un régime d’idéologie athée fanatique proche deJoseph Staline dans lesannées 1930[13].
En 1991[14], après l'effondrement de l'URSS, le14e dalaï-lama a reconnu officiellementJampal Namdol Chokye Gyaltsen comme9e jebtsun damba khutughtu et chef du bouddhisme en Mongolie[15],[16].
Religion en Mongolie (census 2010)[17],[18],[19]
Répartition par foyer (census 2013)[20]
S'il n'est plus religion d'État, pour Jacqueline Thevenet, le bouddhisme tibétain reste au début des années 2000 la religion de 90 % des Mongols[21]. Dans lesannées 2010 environ la moitié des mongols déclarent, aux recensements, être bouddhistes[17],[18],[19].
« Although the Mongolian word dalai is equivalent to the Tibetan word gyatso, meaning "ocean", and would therefore seem to refer to this component in the names of the Dalai Lamas (except for the first one), it was constructed in analogy to the older Mongolian title dalai-yin-qan, "Ocean Qan". »