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Bouddhisme en Chine

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Temple du Cheval blanc deLuoyang, site du premier temple bouddhiste en Chine.
Fresque dutemple Shaolin.

Introduit enChine au milieu duIer siècle, lebouddhisme y est devenu à partir de la fin duIIIe siècle l’un des trois principaux courants idéologiques et spirituels (les « Trois écoles »,三教, sānjiào) avec leconfucianisme et letaoïsme, tout en y poursuivant son évolution. À l'exception de certaines influencesvajrayana (bouddhisme tibétain) ouhinayana, les principaux courants actuels des bouddhismesjaponais,coréen etvietnamien proviennent d'écolesmahayana qui sont nées ou ont pris leur essor en Chine.

Introduction

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Articles détaillés :Expansion du bouddhisme via la route de la soie etSculptures du Kong Wang Shan.

La mission diplomatique menée parZhang Qian, en ouvrant laroute de la soie entre-138 et-126, devient sans doute l’événement décisif qui déclencha l’introduction du bouddhisme en Chine en favorisant les échanges avec l’Asie centrale. C’est en effet plus souvent de ces régions, et non directement de l’Inde, que parviendront en Chine moines etsoutras. Une légende probablement sans fondement fait de l’empereur Wu des Han (Wudi) un des premiers à adorer leBouddha.

Le premier témoignage historique de sa présence en Chine provient duLivre des Han postérieurs qui mentionne des envoyésYuezhi bouddhistes prenant un élève à la capitale en-2. La même source mentionne l’intérêt de l'empereurMingdi (58-75) pour le bouddhisme. La plus ancienne version de ce rêve, la préface duSūtra en quarante-deux articles le décrit ainsi : « Il aurait vu en rêve un dieu dont le corps avait la couleur de l'or, et la nuque l'éclat du soleil, et qui volait »[1]. Un conseiller lui ayant dit que c’était là la description d’un dieu de l'Inde nommé Bouddha, Mingdi expédia des envoyés vers Tianzhu (天竺, Tiānzhú), l'empire Kouchan au nord du Pakistan actuel, mais aussi en Afghanistan et au nord-ouest de l’Inde.

La préface duSūtra en quarante-deux articles décrit que la délégation, composée de 12 personnes, aurait ramené de l’empire Kouchan (les Ta Yue-tche) quarante-deux citations bouddhiques constituant leSūtra en quarante-deux sections (《四十二章經》, sìshíèr zhāngjīng). C'est le premier texte bouddhique parvenu en Chine selon la tradition. Ils revenaient aussi avec les deux moines Kasyapamatanga et Dharmavanya / Dharmaraksa (ou Moton /迦葉摩騰, Jiāshè Móténg) et Chufarlan / (竺法蘭, Zhú Fǎlán) qui allaient en effectuer la traduction, en effet ces moines sont décrits dans le Wu shu (chroniques historiques duroyaume de Wu) comme les traducteurs du sutra[2]. Une autre version, datée aussi de la fin des Han orientaux, leMeou Tseu. Dialogues pour dissiper la confusion, évoque une délégation de 18 personnes dont un ambassadeur, un chef des gardes et un étudiant. Les Kouchans écrivirent le Sūtra en quarante-deux articles. On éleva un monastère, leTemple du Cheval blanc (Báimǎsì 白馬寺), premier temple bouddhiste en Chine. Il fut décoré de peintures de cavaliers « qui faisaient trois fois le tour d'unstupa. » De plus « on fit des statues du Buddha » qui furent placées dans le palais et une autre fut placée sur le mausolée que l'empereur s'était fait construire[3].

En68, l’empereur Mingdi patronna la fondation duTemple du Cheval blanc (白馬寺, Báimǎsì), premier temple bouddhiste en Chine, que Yang Xuanzhi (VIe siècle) situe au sud de l’avenue impériale deLuoyang, à troislis de la porte de Xiyang. La légende prétend que les soutras étaient portés par un cheval blanc, et que l’emplacement du temple fut choisi par l’animal qui s’arrêta net peu avant la capitale, refusant d’aller plus loin.

Le bouddhisme commença à se propager au nord de la rivièreHuai, et fit des adeptes parmi la noblesse, comme le prince Liu Ying, frère de Mingdi, premier bouddhiste chinois éminent, qui incidemment fut banni pour ses prétendues ambitions politiques.

Vers la fin duIIe siècle existait une importante communauté bouddhiste à彭城, Péngchéng, actuelleXuzhou, dans leJiangsu. La première statue chinoise connue de bouddha, dans laquelle on reconnaît l’influence du style duGandhara, provient d’une tombe Han (IIe siècle) auSichuan. Les autres représentations conservées sont en général des pendentifs accrochés aux « arbres d’argent », objet décoratif.

Premières traductions

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Les premières traductions des soutras en chinois attestées ont lieu vers148 sous la direction du missionnairepartheAn Shigao, capturé, dit la légende, lors d’une expéditionkouchanaise dans leBassin du Tarim. Il traduit à Luoyang 35 textesthéravada. Le kouchanaisLokakshema arrive à son tour à la capitale en150 et y traduit entre178 et189 plusieurs textes mahāyāna.

Nouveau venu face au confucianisme et au taoïsme

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Cette nouvelle religion présentait des caractéristiques en désaccord avec l’idéal moral et social façonné par leconfucianisme. Ainsi, le célibat monastique adopté en vue du perfectionnement spirituel individuel contrevenait au devoir de contribuer de façon productive à la famille et à l’empire, au détriment de l'accomplissement personnel si nécessaire. Il répondit en mettant en avant des sources indiennes, à l’origine mineures, présentant son utilité sociale et promouvant lapiété filiale. On vanta l’efficacité des prières des moines pour délivrer, le cas échéant, ses parents de l’enfer, notion que le bouddhisme dota d’éléments indiens et d’une riche iconographie. Dès lors, dans l’ensemblesyncrétique de lareligion chinoise, les rites mortuaires feront souvent appel à lui.

Avec letaoïsme il offrait des similitudes extérieures. Au début, il en fut parfois considéré comme une forme, et le vocabulaire taoïste servit à traduire celui des sutras. Certaines notions se confondirent au point qu’il est parfois impossible de démêler précisément les deux influences. Une tradition ancienne prétendant queLao Zi partit vers l’ouest à la fin de sa vie donna naissance à la légende taoïste qui affirme qu’il est en fait leBouddha ; elle sera utilisée comme propagande quand les deux courants deviendront concurrents. Le taoïsme développa son monachisme pour imiter les grands monastères bouddhistes. Néanmoins, les contacts et échanges entre les deux religions ne cessèrent jamais ; on les trouve réunis dans la religion populaire, certaines formes duChan, les courants syncrétistes nés sous les Song et lesnouveaux courants religieux apparus auXIXe siècle.

DuIIIe au VIe siècle

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Bodhisattva ;Qi du Nord

L’histoire a surtout gardé la trace de ses relations avec le pouvoir et de sa pénétration dans les couches supérieures de la société. Subissant parfois des rejets violents, il y fait de plus en plus d’adeptes, qui d’ailleurs n’abandonnent pas forcément pour autant leurs autres pratiques religieuses. Il séduit selon diverses modalités en fonction des circonstances : nouveauté par rapport à l’offre religieuse habituelle, talent personnel ou savoir-faire des moines, intérêt philosophique des théories.

Sous les Han et lesTrois royaumes, malgré ses lents progrès, le bouddhisme manquait de soutien institutionnel. L’avènement dans le Nord de la Chine, particulièrement à partir duIVe siècle, de royaumes ditsdynasties du Nord fondés par des non-Hans ou d’anciens Hans « barbarisés », moins attachés au confucianisme ou au taoïsme que lesroyaumes du Sud, donna à des moines l’occasion de devenir conseillers –voire magiciens- au service des souverains, parfois considérés comme desbodhisattvas. Certains, missionnaires étrangers, furent chargés de traductions. Leroyaume des Wei du Nord (386-534) fut le premier à faire du bouddhisme une religion d’État, à l’exception il est vrai d’un épisode (446-452) d’interdiction pour soutien à une rébellion, ordonnée parTaiwudi, durant lequel des moines furent exécutés (ce sera la seule répression sanglante). Son successeur abolit la mesure et le bouddhisme retrouva sa position ; l'empereur Xianwendi abdiqua même en471 pour se consacrer à son culte.

Néanmoins, le Sud n'était pas totalement en reste. Mingdi (322-325) desJin orientaux fut même le premier souverain converti officiellement. L’empereur Wu des Liang du Sud (502-549) fut également un ardent promoteur du bouddhisme. Confucianisme, Taoïsme et bouddhisme se mélangeaient déjà sans heurt dans les familles aristocratiques, comme le montre l’exemple deTao Hongjing. Les moines célèbres du Sud, plus souvent chinois que missionnaires étrangers contrairement au Nord, tenaient à leur indépendance et n’étaient en général pas membres de l’administration. Au début duVe siècle,Huiyuan, fondateur de l'école de laTerre Pure (净土 / 淨土, jìngtǔ), répondit à une question de l’empereur sur la position du moine vis-à-vis du pouvoir par une épître intitulée « Un moine ne s’incline pas devant le souverain ».

Les monastères, dont certains sont immenses, comme le Jingming de Luoyang qui contient 1 000 cellules, bénéficient directement ou indirectement de mesures fiscales favorables et prospèrent, d’autant qu’ils servent aussi de banques et d’entrepôts, ou de refuge lors des périodes de troubles. Les donations confèrent du prestige social. Les falaises duHenan et duShanxi se couvrent d’une incroyable quantité de sculptures payées sur fonds publics ou par des dons. En 420, on compte 1 768 monastères et plus de 24 000 moines et nonnes dans le Sud ; auVIe siècle on trouve 1 367 monastères à Luoyang.

Le succès a aussi ses revers. La richesse de certaines institutions irrite, d’autant que tout le monde n’apprécie pas cette religion encore étrangère ; l’empereur Wu (561-578) desZhou du Nord l’interdit en même temps que le taoïsme à partir de574. C’est la seconde répression depuis l’interdiction de Taiwudi. Ces crises alimentent la penséemillénariste qui prévoit le déclin du bouddhisme pendant une période souvent évaluée à dix mille ans, jusqu’à ce que la transmission dudharma s'interrompe totalement. Ce sera alors le temps de l’avènement deMaitreya, le prochain bouddha, l'un des thèmes récurrents de l'iconographie du bouddhisme médiéval.

Traductions et voyages d’étude

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Tête de Bouddha. Chine septentrionale. Dynastie des Qi du Nord (550-577). Marbre blanc micacé. H. 25 cm. Paris. Musée Guimet

À partir duVe siècle, de nombreux moines viennent en Chine d’Asie centrale ou d’Inde diffuser la doctrine, apportant avec eux de nouveaux textes. Certains sont mis à la tête d’équipes poursuivant un intense travail de traduction commandité par les souverains. L'un des plus connus estKumarajiva, disciple deFotucheng, actif à partir de401 sous lesQin postérieurs. Il dirigea de nombreuses traductions, dont il reste une cinquantaine qui font encore autorité.Le moine chinoisFaxian (法顯, fǎxiǎn) entame en399 un pèlerinage vers l’Inde qui durera 15 ans, dont il a laissé le récit chargé d’informations précieuses.

Naissance des premières écoles

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À partir desJin orientaux, des écoles naissent autour des premiers soutras traduits. LaTransmission et la Propagation du Bouddhisme dans les trois contrées, (Inde-Chine-Japon) écrit en1311 par le moineKegonGyōnen, en mentionne treize duVe au IXe siècle. Les premières nées disparaîtront de Chine ou seront supplantées par de nouveaux courants proposant des théories plus complètes.

Certaines écoles connaîtront un grand développement :

  • ÉcoleHuayan (華嚴, huáyán) fondée sur l'Avatamsaka Sutra ; le bodhisattvaManjushri, l’une de ses figures principales, devient objet de dévotion, particulièrement au royaume de Qi (551-577) où un prince s'immole en son honneur. Le mont Wutai auShanxi, où il apparaitrait, devient lieu de pèlerinage, premiermont bouddhiste.
  • École de laTerre Pure ou Jingtu (淨土宗, Jìngtǔzōng), fondée sur leSūtra de Vie-Infinie (Amitāyus = Amitābha); elle est surtout remarquable par ses pratiques de récitation et de dévotion au bouddhaAmitābha (Vie-Infinie). Ce courant est resté l’un des principaux du bouddhisme contemporain.

Dynasties Sui et Tang

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Bouddha géant de Lèshān,Sichuan, Patrimoine mondial.

La période s’étendant du début duVIIe siècle à845 est considérée comme l’âge d’or du bouddhisme. Le premier exemplaire connu d’impression au bloc est unSūtra du Diamant datant de868 découvert dans lesgrottes de Mogao en1907.Sous lesSui (581-618), le bouddhisme devient religion d’État. Le monastère Jingtu de Luoyan est d'abord parrainé par le gouvernement à Luoyang, puis,Chang'an remplace Luoyang et Jiankang comme le plus grand centre bouddhique de Chine. Les empereurs Tang (618-907) adoptent le taoïsme, mais le bouddhisme conserve leur soutien et les théories des différentes écoles passionnent l’aristocratie cultivée. Le soutien impérial implique un certain contrôle sur le fonctionnement des institutions.

Des oppositions à la nouvelle religion subsistent néanmoins. Le coût financier et social de l’entretien des monastères et celui de la vie des moines et nonnes sont considérés prohibitifs par certains. L’impératriceWu Zetian, qui tente d’établir sa propre dynastie, fait souffler le chaud et le froid, appuyant le bouddhisme ou confisquant ses biens selon l’intérêt politique. En845 l’empereur Wuzong, fortement hostile aux religions étrangères (bouddhisme,nestorianisme,zoroastrisme), les interdira totalement. 4 600 monastères et 40 000 temples seront confisqués, 260 500 moines et nonnes renvoyés à la vie civile. La mesure sera levée au bout d’un an mais portera un coup fatal à de nombreuses écoles.

Écoles et courants

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Bodhisattva (Tang)
Avalokiteshvara dans la religion populaire : la déesseGuanyin (ici en protectrice des navigateurs)

On assiste au développement de nouveaux courants, alors que le bouddhisme chinois se diffuse vers laCorée, leJapon et leViêt Nam. Un corpus important ayant déjà été traduit, lesChinois cherchent à résoudre les contradictions entre les différents textes d’origine géographique, d’époque et d’écoles différentes, s’efforçant d’échafauder des systèmes cohérents intégrant les concepts philosophiques et religieux locaux. Les deux synthèses principales sont proposées par les écolesTiantai etHuayan, dont la pensée exercera une grande influence. L’intérêt de l’aristocratie vis-à-vis du bouddhisme est en partie lié à l’engouement des classes cultivées pour ces théories brillantes et nouvelles.

Cinq nouveaux courants apparaissent :

  • L’écoleSanjie (三階教, sānjiējiào) occupe une place à part ; elle n’a pas droit au titre respectable dezong car elle fut mise à l’index à partir de600, avant d’être définitivement interdite. Née à la fin desdynasties du Nord et du Sud, c'est sous les Sui qu'elle prend son essor. Son nom, « trois stades », signifie que la transmission de la doctrine doit tenir compte de l'époque. Durant les deux premières périodes de cinq cents ans après la mort du Bouddha on pouvait distinguer des individus capables et leur adresser un enseignement adapté, mais sous les Sui-Tang, plus de mille ans après la mort de Gautama, l'humanité est tellement déchue que seul un enseignement généraliste convient. C’est un courant charismatique influencé, comme beaucoup d’autres à cette époque, par la théorie dudéclin du bouddhisme. Il considère que lanature de bouddha existe en chacun, opinion partagée sous une forme ou une autre par tous les courantsmahayana. Il promeut les activités charitables pour lesquelles sont fondés des sortes de banques-entrepôts les « magasins inépuisables » (无尽藏院 / 無尽藏院, wújìnzàngyuàn). Le mouvement connaît au début de la dynastie une période de prospérité pendant laquelle il recueille des fonds importants et possède cinq temples notoires. Différents facteurs finiront par causer sa perte : accumulation de richesses ; opinion par principe négative du gouvernement considéré comme forcément incapable et décadent ; rivalité constante avec d'autres courants, en particulier l'école de la Terre Pure qui elle aussi se pose en solution en période de décadence. Alors que la dernière proposeAmitabha comme secours, Sanjie avanceKshitigarbha.
  • L'écoleTiantai (天臺宗, tiāntáizōng), fondée sur leSūtra du Lotus, propose comme Huayan une théorie synthétique du bouddhisme, qui exercera une grande influence sur l'ensemble du bouddhisme extrême-oriental. Elle inspirera le courantTendai japonais.
  • L’école tantrique, (密宗, mìzōng) ou secrète est le terme général donné au bouddhismevajrayana qui pénètre au début duVIIIe siècle, en particulier grâce à trois maîtres tantriques indiens,Shubhakarasimha,Vajrabodhi,Amoghavajra. L’écoleZhenyan qu’ils contribuent à fonder disparaîtra vite, mais s’implantera au Japon sous le nom deShingon, avec leMaha Vairochana SutraMahāvairocanasūtra et le Sutra du pic du vajraVajrasekhara ; elle influencera aussi le Tendai.
  • L’écoleWeishi 唯識 ou Fǎxiàng 法相 qui développe la théorieyogacara est fondée parXuanzang et son discipleKuiji (窺基). Xuanzang part en629 en Inde aux sources de la traditioncittamatra ; il y étudie dans la prestigieuse université deNalanda et revient chargé de textes une quinzaine d’années plus tard. Son périple inspirera des œuvres de fiction, dontLe Voyage en Occident (《西遊記》, xīyóujì).
  • L’écoleChan dite « du Sud » apparaît à partir du milieu duVIIIe siècle. Il s’agit d’un courant parfoisiconoclaste, qui prétend se passer de support textuel au contraire des autres courants. Toujours important auXXIe siècle, il est à l'origine des écolesZen.

Par ailleurs, les écoles Huayan et Terre Pure continuent sur leur lancée. La branche Nanshan de l’école Lü (Vinaya) est la plus florissante.

Interdiction temporaire du bouddhisme

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Article détaillé :Grande persécution anti-bouddhiste.

Cette phase de multiplication des écoles s’achève temporairement à partir de845. L'empereurTang Wuzong, de confession taoïste émet unédit contre lesmanichéens, lesbouddhistes et lesnestoriens, religions d'origines étrangères[4], un an avant sa mort. Ces 800 ans de bouddhisme changeront définitivement le paysage religieux chinois.

C'est la troisième interdiction du bouddhisme et dernière de la Chine impériale, dans ce que l'on appelle lescalamités des trois Wu.

Après 846

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Bodhisattva, dynastie Song

Après la persécution, ne subsistent de façon visible que les courants Chan et Terre Pure. Les écoles célèbres pour leurs brillantes théories n’ont pas retrouvé leur public. Leur mode auprès des élites intellectuelles toujours en quête de nouveauté n’aurait de toute manière pas duré, d’autant que leur déclin a pour toile de fond celui de la dynastie entière. Les pratiquants isolés ou en petit groupe, nombreux dans le Chan, ont mieux résisté que les grands monastères. Quant au courant Terre Pure, il était depuis ses débuts moins axé sur la théorie que sur des pratiques qui furent empruntées très tôt par des moines d’autres courants, voire des laïcs ; il avait donc une large implantation.

La diminution brutale du nombre d’écoles témoigne plus d’un regroupement que d’une réduction idéologique car les pensées Tiantai et Huayan conservent une influence certaine, leurs traités servant souvent de base à l’enseignement dans les monastères Chan. Selon la tradition religieuse chinoise où la généalogie prime sur l’idéologie pour la détermination de la dénomination, tout abbé qui peut faire remonter sa lignée à un maître Chan, quelle que soit la nature de ses pratiques, est en droit de se réclamer de ce courant, où dominent après 846 deux branches :Linji (臨濟) qui remonte à Línjì Yìxuán 臨濟義玄 ( ? -866) et Caodong (曹洞) qui remonte à Dòngshān Liángjiè 洞山良价 (? –869). Elles deviendront au JaponRinzai etSōtō.

Pendant la période troublée (907-960) s’étendant des Tang auxSong, le royaume deWuyue吳越國, Wúyuè893-978), îlot de prospérité couvrant leZhejiang, le Sud duJiangsu et le Nord duFujian, joua un rôle important dans la transmission du bouddhisme. Il fut en particulier un havre pendant la persécution de Shizong (954-959) desZhou postérieurs ; ses souverains firent rechercher des sutras perdus ou détruits. Comme sous les Tang, les empereurs exerçaient un contrôle important sur la religion, dont ils influencèrent les pratiques en imposant l’association des temples ancestraux aux temples bouddhistes.

Dynastie Song

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Lorsque la Chine est réunifiée, pour éviter les dérives des dynasties Sui et Tang, le gouvernement Song n’accorde pas d’exemption d’impôt aux institutions bouddhiques. Au début de la dynastie, l’école Tiantai, revigorée par les souverains de Wuyue, tente une dernière fois, mais en vain, de concurrencer l’école Chan.

L'école bouddhique de la terre pure devient la religion dominante. et absorbe des notions du taoïsme et du confucianisme par syncrétisme.

Dynastie Yuan

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À l’avènement desYuan,mongoles (1234), le Chan, représenté par Zhōngfēng Míngběn 中峰明本 (12631323), jouit un temps des faveurs du premierkhagan (titre d'Empereur chez les turco-mongols),Kubilai Khan de la dynastie issue de l'Empire mongol, mais, à partir de1269 accorde le contrôle de l’ensemble des bouddhistes au chef de la lignéeSakyapa (école des bonnets rouges), une des quatre écoles dubouddhisme tibétain et enseignant impérial de la Chine.Drogön Chögyal Phagpa, qui deviendraprécepteur impérial, s'installe pour quelques années àKhanbalik (ou Dadu大都, aujourd'hui Pékin). La position se transmettant d’oncle à neveu, les lamas finirent par se trouver mêlés aux intrigues de cour. Levajrayana (Mizong), quasiment disparu à la fin des Tang après une première tentative d’implantation, refait donc son apparition par les Chinois non-Hans du Nord (lesMongols, puis reviendra plus tard avec lesMandchous), et devient la religion officielle de l'ensemble de la Chine, tandis que Chan et Jingtu (Terre Pure) continuent d'être les formes préférées des Hans.

Dynastie Ming

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Temple Cideng à Hohhot
temple Zhenjue dans l'actuelle Pékin

Sous ladynastie Ming, le mongolAltan Khan poursuit le développement du bouddhisme tibétain. Il favorise legelugpa (dite école des bonnets jaune) et crée le titre dedalaï-lama (dalaï signifie océan en mongol, la traduction tibétaine du nom, « Gyatso » sera alors donné à toute la lignée. Il fondeHohhot (actuelle capitale deMongolie-Intérieure, en y construisant letemple Cideng,temple des cinq pagodes inspiré de celui qu'avait fait construire Khubilai Khan à Pékin pourPhagspa de l'école sakya, précepteur impérial de la Chine des Yuans.

Dynastie Qing

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Temple de Putuo Zongcheng

Sous ladynastie Qing, lesMandchous donne un nouvel essor au bouddhisme tibétain en Chine, tout d'abord pour mieux contrôler leurs voisins mongols, puis lorsqu'ils conquièrent militairement le Tibet à la suite des guerres entre tribusdzoungars pour contrôler le Tibet et des échecs de ses alliés duKhanat qoshot duQinghai, pour égalementcontrôler l'ensemble du Tibet. Ils construiront différents temples du bouddhisme à Pékin (Temple de Yonghe, dans leparc Beihai la grande stupa blanche, leTemple Jaune de l'Ouest pour inviter ledalaï-lama). Un bâtiment sera également construit aumonastère taer, au Qinghai en l'honneur du dalaï-lama.Qing Kangxi conquiert militairement le Tibet auparavant contrôlé par ses alliés ou rivaux mongols en 1720 et intronise à lhassa le dalaï-lama le 16 octobre de cette année. Il lui confiera ensuite le pouvoir temporel du Tibet, sous la garde rapprochée d'amban et de différentes garnisons affectées dans la région.

La dynastie Qing développera également les sites de pèlerinage bouddhistes :

  • Lemont Wutai dans leShanxi qui comprend encore aujourd'hui des dizaines de temples han, tibétains et mongols et un lieu de pèlerinage particulièrement important pour les voisins mongols.
  • LeMont Emei (et en particulier lePic d'og dans leSichuan, qui mélange également ces différentes formes de bouddhisme est aujourd'hui un lieu de rassemblement pour les prêtres bouddhiste du monde entier.
  • LeTemple de Putuo Zongcheng, àChengde, dans leHebei.

Syncrétisme et bouddhisme populaire

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Yama enYanluowang, dieu chinois des enfers

À partir des Song (960-1279), la tendance au syncrétisme confucianisme-taoïsme-bouddhisme, qui s'était manifestée dès le début, se généralise. Les échanges entre Chan et Terre Pure s’intensifient aussi et se renforceront encore à partir duXVIe siècle à la (dynastie Ming). Quatre maîtres éminents encouragent le rapprochement : Yúnqī Zhūhóng 雲棲袾宏 (1535 -1615), Zǐbó Dáguān (ou Zǐbó Zhēnkě) 紫柏達觀 (真可) (1544-1604), Hānshān Déqīng 憨山德清 (1546-1623) et Ouyì Zhìxù 蕅益智旭 (1599-1655).

Cette tendance s’accompagne de la sinisation, généralisation et laïcisation accrue du bouddhisme. Sous les Song naît l’École du lotus blanc, qui donnera naissance dans les siècles suivants à une multitude de sectes pas vraiment bouddhiques. Sous les Ming apparaît le mouvement Wúwéi 無為教 (ousecte Luo) fondé par le moine Chan Luó Qīng 羅清 (1443-1527). D’emblée syncrétique puisqu’il révère une divinitétaoïste, il est à l’origine duzhāijiào 齋教, bouddhisme laïc d’ailleurs déjà préconisé par le Lotus blanc.La religion populaire continue d’absorber des éléments bouddhiques ;Avalokiteshvara,Kshitigarbha et mêmeYama sont aussi desdivinités populaires.

Durant le règne de l'empereurYongzheng, 720 volumes du Canon chinois, leDazangjing, ont été imprimés en 1735, à partir de gravures sur bois. Une série est conservée à l'Ancien temple de Guanyin , àJiling.

Renaissance des études bouddhiques

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L'EmpereurQianlong en costume bouddhiste, Puning si, c. 1758, par un artiste anonyme. Thangka, couleur sur tissu. Le Musée du Palais, Pékin

Tandis que le bouddhisme confirme sa place dans la culture populaire, d’aucuns déplorent le lent déclin des études textuelles et philosophiques. Une réaction a lieu vers la fin desQing, à laquelle participent également des laïcs commeYang Wenhui 楊文會 (18371911) issu d’une famille de mandarins. Il fonde la Section d’imprimerie de soutras à Jinling 金陵刻經處 et encourage les échanges internationaux. On fait venir de nombreux textes du Japon où ils avaient été préservés, et l'intérêt renaît vis-à-vis de courants disparus ou peu développés commeSanlun,Weishi ou le bouddhisme tantrique. Cette renaissance sera interrompue par les guerres et l'arrivée au pouvoir des communistes.

République de Chine

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De 1911 à 1949

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Durant cette période, deux noms de réformateurs et de vivificateurs ressortent:Taixu etTanxu. Le premier, qui avait été un étudiant de Yang Wenhui, fut la« figure réformiste bouddhiste la plus influente de la période républicaine »[5]. Quant à Tanxu, il joua un rôle important dans la revivification du bouddhisme dans le Nord de la Chine[6],[7]

Taïwan

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Article détaillé :Bouddhisme à Taïwan.
ONG bouddhiste Tzu Chi, Taïwan

À la fin de laSeconde Guerre mondiale, en 1945, lekuomintang de la République de Chine reprend le pouvoir à Taïwan après 50 ans d'occupation japonaise, ce qui est plus tard confirmé par leTraité de San Francisco (1951) entre lesÉtats-Unis et le Japon.Le bouddhisme n’a jamais été réprimé sur l'île[réf. nécessaire]. On constate un recentrement sur l’étude des sutras et une certaine orthodoxie, ainsi que le désir de se démarquer de la religion populaire pour être partie prenante de la communauté bouddhique internationale. Ces tendances sont favorisées dans le dernier quart duXXe siècle par l’élévation générale du niveau d’éducation. D’après la revuejésuiteChina News Analysis, le nombre de ceux qui choisissent la vie monastique est en augmentation, particulièrement parmi les jeunes diplômés de l'université. Il aurait augmenté de 700 % au cours desannées 1980 selon une estimation communiquée en1992 au ministère de l’Intérieur par Maître Zhàohuì (照惠法師). À titre d’exemple, la communauté qui entourait Maître Wéijué (惟覺法師) en 1995 était composée de 264 personnes dont 67 % de femmes ; 40 % avaient au moins une licence ; 37 membres avaient moins de 21 ans, 174 entre 21 et 40 ans, et 53 ont plus de 40 ans.

On dénombrait en1989 quatre millions et demi de bouddhistes dans l’île, soit 20 % de la population[8]. Ces statistiques sont néanmoins difficiles à interpréter, de nombreux pratiquants de la religion populaire étant comptés parmi les bouddhistes.

À partir desannées 1980, le courant encourageant l’implication du bouddhisme dans l’activisme social, héritier du réformateur Tàixū 太虛法師 (1890-1947), a pris de l'importance. MaîtreHsing-Yun (星雲法師, xīngyún) fonde l'Association du Mont de la Lumière du BouddhaFo Guang Shan (佛光山, fóguāngshān), grande organisation culturelle, éducative et charitable ; Maître Sheng-yen (聖嚴法師, shèngyán) milite pour la protection de l'environnement ; Maître Cheng-yen (證嚴法師, Zhèngyán) crée la Fondation des Aides Charitables (Tzu Chi,慈濟基金會, Cíjì).

République populaire de Chine

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L’Association bouddhique patriotique fut fondée en1953 àPékin avec pour président Maître Yuányīng 圓瑛法師, et pour objectif de faciliter le contrôle des autorités communistes sur l’ensemble des activités monastiques. Après une période de restriction progressive des activités religieuses à partir de la fin de laCampagne des Cent Fleurs, suivie d’un arrêt total pendant laRévolution culturelle. Ainsi, auXXe siècle, entre lesannées 1950 et1960, les ordres bouddhistes disparurent presque intégralement de Chine. Depuis la fin desannées 1970, le bouddhisme connaît, comme les autres religions, une phase d’expansion sous un contrôle étroit du gouvernement de laRépublique populaire de Chine.

Il existerait actuellement enRépublique populaire de Chine de 70 à 150 millions de bouddhistes appartenant aux trois courants, l’immense majorité se rattachant aumahayana. Selon un recensement effectué dans lesannées 1990, levajrayana (bouddhisme tibétain) comprendrait plus de sept millions de pratiquants, vivant essentiellement auTibet, les régions tibétaines (Yunnan,Sichuan,Qinghai,Gansu), laMongolie-Intérieure et aussi auXinjiang. C’est la religion la plus répandue chez lesnationalitéstibétaine,mongole,Yugur,Monba,Lhoba etTu ; l'école la plus présente estgelugpa, dont le chef est leDalaï lama, qui fut forcé de s’exiler en Inde en1959. Le gouvernement chinois contrôle actuellement les deux candidats à la succession du précédentPanchen lama :Gyancain Norbu, un enfant qui fut désigné par Pékin etGedhun Choekyi Nyima, un enfant qui fut désigné par le Dalaï lama, et enlevé 3 jours plus tard par les autorités chinoises en1995.

LeBouddhisme hīnayāna, parfois appelé bouddhisme dePali, ou plus précisément, letheravāda qui en découle, compte pour sa part plus d’un million de pratiquants vivant au sud duYunnan : ethniesDai,Achang,Blang,Wa,Derung etJingpo.

Avant 1949, il existait de grands temples publics accueillant tous ceux qui venaient se consacrer à l’étude et à la pratique à l’écart du monde, et des temples privés abritant souvent d’autres dieux, dont les moines ou nonnes fournissaient de nombreux services religieux à la population. De nos jours, tous les temples doivent subvenir à leurs besoins, grâce au tourisme par exemple, et se montrer utiles à la société. Certains ont été restaurés à l’aide de dons provenant de temples japonais.

En 2024, le 6e Forum mondial du bouddhisme s'est tenu dans la province chinoise du Zhejiang. Cet évènement majeur était organisé conjointement par l'Association bouddhiste de Chine et l'Association chinoise de communication sur la culture religieuse[9].Gyancain Norbu, désigné par Pékin comme le11epanchen-lama, fût présent sur les éditions précédentes et soulignait la bienveillance du gouvernement chinois à l'égard du bouddhisme[10].D'autre part, Claire Vidal, maîtresse de conférences à l’université Lumière-Lyon 2, affiliée à l’Institut d’Asie orientale décrit cet évènement religieux comme un instrument diplomatique pour le gouvernement de Pékin sur son territoire comme à l'international[11].

Contribution artistique

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Le bouddhisme a laissé en Chine un important héritage artistique dont une partie appartient auPatrimoine mondial de l’UNESCO :grottes de Mogao,grottes de Longmen etgrottes de Yungang,sculptures rupestres de Dazu, Paysage panoramique dumont Emei, et le paysage panoramique duBouddha géant de Leshan datant duVIIIe siècle, le plus grand au monde. LePalais du Potala construit parLobsang Gyatso,5edalaï-lama est un exemple d'architecture spécifiquement tibétaine. LeMont Wutai, dans la province duShanxi, près dePékin, mélange différents édifices dubouddhisme tibétain etbouddhisme chan des Hans, au même titre que lemont Emei, dans la province duSichuan.

Annexes

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Notes et références

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  1. Henri Maspero, « Le songe et l'ambassade de l'empereur Ming : Extrait de la Préface duSūtra en quarante-deux articles, remontant "approximativement aux dernières années duIIe siècle" »,Bulletin de l'École française d'Extrême-Orient,vol. X,‎,p. 95-130(lire en ligne, consulté le).
  2. Henri Maspero, 1910,p. 110, Wou Chou.
  3. Henri Maspero, 1910,p. 107-108.
  4. Choix d'études bouddhiques, 1929-1970, Brill Archive,, 497 p.(ISBN 978-90-04-03635-2,lire en ligne)
  5. Vincent Goossaert et David A. Palmer,La question religieuse en Chine, Paris, CNRS Éd., 2011, 500 p.(ISBN 978-2-271-07534-5)
  6. James Carter,Heart of Buddha, Heart of China: The Life Of Tanxu, A Twentieth Century Monk, Oxford, Oxford University Press, 2011,232 p.(ISBN 978-0-195-39885-4)
  7. Christian Cochini,s.j., 50 grands maîtres du bouddhisme chinois. Moines éminents du Mahayana, Paris, Bayard, 2015,385 p.(ISBN 978-2-227-48800-7),p. 274-279.
  8. (zh) 中華佛學學報第八期 1995.07
  9. « e sixième Forum bouddhiste mondial se tiendra dans l'est de la Chine », surXinhua.net,
  10. « Deuxième Forum du bouddhisme en Chine populaire » [25 mars 2010], surMissions étrangères de Paris
  11. Malo Tresca, « Chine : « Pékin veut promouvoir le bouddhisme comme un outil diplomatique » », surLa Croix,
  1. L'une des plus anciennes figurations de Buddha en Chine. Référence :Béguin 2009,p. 281 : Avec les mains croisées sur la poitrine dans une réinterprétation de ladhyāna mudrā le sculpteur s'inspire manifestement d'un modèle duGandhara. Le traitement dudrapé que l'on trouve dans cetart gréco-bouddhique des origines a subi une stylisation bien que les plis réguliers, tout comme la courbure du visage, les mèches naturalistes de la coiffure, le chignon rond et le nez droit […] sont autant d’éléments d'origine occidentale. Notice du musée de San Francisco :[1]

Articles connexes

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Bibliographie

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