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Boris Souvarine

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Boris Souvarine
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Борис Константинович ЛифшицVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonymes
Boris Souvarine, VarineVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalités
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Partis politiques
Lieu de détention
Archives conservées par

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Boris Souvarine, pseudonyme deBoris Lifschitz, né le àKiev et mort le àParis, est unmilitant politique,journaliste,historien etessayisterusse etfrançais.

Militantcommuniste, exclu duPCF en 1924, il est dès les années 1920 un des grands critiques dustalinisme, auteur en 1935 d'une biographie pionnière deStaline.

Biographie

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Origines familiales et jeunesse

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Boris Souvarine est issu d'une famillejuive d'Ukraine, pays qui en 1895 faisait partie de l'Empire russe ; il est le fils de Kalman[2] Lifschitz, ouvrier joaillier[3], et de Mina Steinberg[4],[5],[6]. En 1897, la famille Lifschitz quitte la Russie pour la France ; elle obtient la nationalité française par naturalisation en 1906[7].

Après le certificat d'études, Boris entre à l'École primaire supérieure de larue Colbert[8] (2e arr.), mais ne peut terminer le cycle. Il devient apprenti dans une usine d'aviation, tout en acquérant une culture générale et politique assez étendue, grâce à l'université populaire « Coopérative des idées », à la lecture des journaux socialistes, ainsi que celle des classiques du socialisme et de la littérature. Il participe aussi à de nombreux meetings et est marqué par la personnalité deJean Jaurès. Il obtient un diplôme d'ouvrier d'art de la Ville deParis[7].

La Première Guerre mondiale et ses suites

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En 1913, il est appelé sous les drapeaux avec deux ans d'avance, en raison d'une erreur sur sa date de naissance, et il est envoyé àCommercy (155e régiment d'infanterie) ; son frère aîné Léon (né en 1893)[9] est tué au front en mars 1915. Boris Souvarine est muté à Paris au service de l'Intendance, puis réformé en 1916.

Il adhère alors à laSection française de l'Internationale ouvrière (SFIO) et se rapproche des socialistes « minoritaires », hostiles à l'Union sacrée et au jusqu’au-boutisme. Il est notamment en contact avec l'équipe du journalLe Populaire (Paul Faure,Henri Barbusse,Jean Longuet). Il entre aussi au Comité de défense du socialisme internationaliste (CDSI).

C'est dansLe Populaire qu'il utilise pour la première fois son pseudonyme. Le nom « Souvarine » vient du roman d'Émile ZolaGerminal. Le Souvarine de Zola est un immigré russe, anarchiste voire nihiliste, travaillant dans une mine de charbon du nord de la France. Il y a évidemment quelques analogies entre le personnage fictif et le personnage historique.

Son article le plus notable, à cette époque, est « À nos amis socialistes en Suisse », qui suscite une réponse deLénine[7], dont les positions sont beaucoup plus radicales. Par la suite, avecCharles Rappoport, Souvarine quitte le CDSI et se rapproche desbolcheviks en s’intégrant au Comité pour la reprise des relations internationales (CRRI) qui, après la création de l'Internationale communiste (mars 1919), devient le Comité de laIIIe Internationale.

À partir de1920, Boris Souvarine est un des animateurs de ce comité, avecFernand Loriot,Pierre Monatte et Charles Rappoport. Ils militent pour que la SFIO quitte laDeuxième Internationale, ce qui est acquis au congrès de Strasbourg en février 1920, puis adhère à laTroisième Internationale. Peu après lecongrès de Strasbourg, Loriot, Monatte et lui sont arrêtés en liaison avec lagrève des cheminots de 1920 et sont incarcérés à laprison de la Santé, bénéficiant cependant d'un régime de détention qui leur permet de communiquer largement avec l'extérieur.

Au Parti communiste (1920-1924)

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Création du PCF

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À la suite du congrès de Strasbourg, deux dirigeants centristes,Ludovic-Oscar Frossard etMarcel Cachin, sont envoyés durant l'été 1920 àMoscou, dont ils reviennent en ayant accepté (dans l'ensemble) les conditions d'entrée dans l'Internationale communiste. Aucongrès de Tours en décembre, une large majorité approuve donc l'entrée dans l'IC, en votant la motion rédigée pour l'essentiel par les prisonniers de la Santé, mais acceptable pour les centristes.

Le parti prend le nom de Parti socialiste Section française de l'Internationale communiste (SFIC), devenant un peu plus tard leParti communiste français, le secrétariat général restant à Frossard. La minorité (Léon Blum,Paul Faure) refuse de s'incliner et décide de maintenir la SFIO.

Souvarine dans le PCF et dans l'Internationale communiste

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Souvarine est élu au premier comité directeur de la SFIC, et fait partie, en 1921, des délégués français au3e congrès de l'Internationale communiste (IC, « Komintern ») ; il est élu à la fois au comité exécutif et au Praesidium qui compte alors 7 membres. Le 17 juillet 1921, il entre au secrétariat de l'IC. Aucun Français n'y exercera de fonctions aussi élevées.

À cette époque, Souvarine vit principalement à Moscou, mais est également engagé dans la vie du parti français : il s'oppose au « centre », formé autour du Premier Secrétaire Ludovic-Oscar Frossard et de Marcel Cachin. Il perd son siège au comité directeur au congrès de Marseille en décembre 1921, mais, après le départ (janvier 1923) de Frossard et de ses proches, qui regagnent la SFIO, le conseil national de Boulogne marque la victoire de l'aile gauche pro-bolchévique ; Souvarine revient au comité directeur, puis entre au bureau politique.

La crise de 1923-1924

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En 1923, éclatent entre les dirigeants bolcheviques les conflits qui couvent depuis le début de la maladie de Lénine. Souvarine, qui prend le parti de l’esprit critique face à la direction, et relaie donc parfois les points de vue deLéon Trotski, s'oppose en France àAlbert Treint qui a les faveurs deGrigori Zinoviev et de la direction de l'Internationale.

En janvier 1924, au congrès de Lyon, Souvarine sort vainqueur de la confrontation, mais Treint, avec l'appui deDmitri Manouïlski et de tous les envoyés de l'IC, fait basculer le Comité directeur courant mars. Dans un texte de mars 1924, Souvarine dénonce le « centralisme mécanique, bureaucratique, et irresponsable » au sein de la SFIC. La publication par Souvarine d'un texte de Trotski, « Cours nouveau », dans une brochure financée par souscriptions (notamment du jeuneMaurice Thorez), sert de prétexte à son éviction de l'IC et donc de la SFIC, annoncée parL'Humanité le 19 juillet 1924[10]. Son exclusion est une conséquence de son opposition à la « bolchevisation » de la SFIC.

Le communiste oppositionnel (1924-1940)

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Les périodiques de Souvarine (1925-1934)

De 1925 à 1933, il refait paraîtreLe Bulletin communiste, organe du Cercle Communiste Marx et Lénine qu'il fonde avec nombre de signataires de la Lettre des 250 (octobre 1925), et qui en 1930 prend le nom deCercle communiste démocratique (CCD). À partir de 1931, il publie avec l'aide (en particulier financière) deColette Peignot, la revueLa Critique sociale (« revue des idées et des livres »), qui comptera onze numéros jusqu'en 1934, mais qui n'est pas officiellement l'organe du Cercle communiste démocratique. À cette revue de haut niveau intellectuel, participent notammentRaymond Queneau,Michel Leiris,Georges Bataille etSimone Weil.

À la demande de son amiPanaït Istrati, il rédige le troisième tome de la trilogieVers l'autre flamme (de), une suite d'essais contre Staline, paru en France en 1929 sous le seul nom d'Istrati. Le premier tome est de Panaït Istrati et le deuxième deVictor Serge[7],[11].

La Fédération communiste de l'Est (1932-1934)

En 1932, leCCD établit une liaison avec un groupe oppositionnel du Doubs, formé par des exclus ou démissionnaires du PCF (Louis Renard,Lucien Hérard,Marcel Ducret,Jules Carrez) qui, quoique tous instituteurs, sont liés au monde ouvrier local (l'entreprisePeugeot) à travers la coopérative ouvrièreLa Fraternelle deValentigney. En liaison avec un exclu récent du Territoire de Belfort,Paul Rassinier, ils forment en novembre 1932 la Fédération communiste indépendante de l'Est, dont l'organeLe Travailleur, géré par Rassinier, accueille jusqu'en avril 1934 quelques articles de Souvarine et de Colette Peignot[12]. La coopération entre le groupe de Paris et Rassinier est du reste difficile ; dans les semaines qui suivent le 6 février 1934, ce dernier se retire sans la moindre concertation, ce qui met fin à la publication duTravailleur et de facto à l'existence de la FCIE, qui ne vivait que par son journal ; la plupart de ses responsables rejoignent un peu plus tard la SFIO.

Analyse et combat contre le stalinisme

L'activité essentielle de Souvarine, de 1930 à 1934, est la rédaction de sa biographie deStaline, qui est publiée en 1935 sous le titre deStaline. Aperçu historique du bolchevisme, chezPlon, seul éditeur à avoir accepté de la publier[13]. Souvarine y démonte les mécanismes des mensonges développés autour de la réalité du régime soviétique, régime qu'il considère comme étant une « négation du socialisme et du communisme » et comme uncapitalisme d'État. L'ouvrage de Souvarine a alors « un retentissement considérable dans les milieux oppositionnels communistes en Europe »[14]. Peu après la mort de Souvarine, le réalisateurJean Aurel adaptera en mars1985 cette biographie de Staline sous la forme d'un documentaire pour le cinéma, simplement intituléStaline.

Pour rendre plus concrète sa lutte contre lestalinisme, il fonde en 1935 l'Institut d'histoire sociale, qui rassemble une importante documentation sur le communisme, l'Union soviétique et lemouvement ouvrier en général. Il créeLes Amis de la vérité sur l'URSS, collectif qui publie plusieurs brochures àLa librairie du travail. En 1936, sous le pseudonyme de Motus, Souvarine publie le livreÀ travers le Pays des Soviets.

Alors que nombre d'observateurs accordent créance auxprocès de Moscou, il dénonce leur fausseté tout en étant hésitant au sujet des aveux des accusés. Reconnaissant ne pas cerner tous les mobiles de Staline, il avance que celui-ci a voulu se décharger des échecs de sa politique économique sur « des irresponsables »[15].

La mort de Colette Peignot (1938)

Cette période est par ailleurs marquée par sa rupture avecColette Peignot et par la mort de cette dernière en 1938, évoquée avec émotion par Souvarine, en 1983, dans son introduction à la réédition deLa Critique sociale :« Le, son frère Charles en larmes vint me faire part du décès de notre chère et malheureuse Araxe épuisée d'angoisses et de maux incurables. Alors je n'ai plus rien à dire, ce que j'éprouve étant trop personnel pour être partagé »[16].

La Seconde Guerre mondiale et après

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Réfugié à Marseille, il y est arrêté en 1940 sur l'ordre dugouvernement de Vichy, mais est libéré grâce à l'intervention d'un officier, son amiHenri Rollin. Il réussit alors à partir pour les États-Unis.

Après la guerre, de retour en France en 1947[7], il reprend son combat contre le stalinisme. Son premier texte paru dans ce pays, en avril 1948, affirme à l'instar deRaymond Aron que laguerre froide qui vient de débuter ne va pas générer un conflit militaire entre les États-Unis et l'URSS car ce n'est pas dans l'intérêt de l'Union soviétique de Staline[17]. Il rejoint leBEIPI, bulletin lancé en 1949 parGeorges Albertini, ancien socialiste, ancien dirigeant duRassemblement national populaire (RNP) collaborationniste. Il y écrit, entre autres, de 1951 à 1955 un« mémento de la guerre froide » qui suit à la trace ce qui relève selon lui de la désinformation au service du communisme et du bloc de l'Est dans les médias et les livres publiés dans les pays occidentaux, en France notamment. Il s'en prend en polémiste au quotidienLe Monde deBeuve-Méry, àMaurice Duverger, au journaliste américainWalter Lippmann, àAlfred Sauvy notamment[18],[19]. LeBEIPI est renomméEst & Ouest en 1956, sur sa proposition. C'est une revue d'information sur le communisme mondial aussi bien soviétique que chinois ou autres.

Souvarine collabore aussi avec le mouvementPaix et Liberté deJean-Paul David en 1950 et à une autre revue anticommuniste,Preuves[7].

L'Institut d'histoire sociale est relancé en 1954, grâce à l'appui d'Albertini. En 1957, Souvarine crée la revueLe Contrat social, qui paraît jusqu'en 1968 et est éditée par l'IHS. Il est l'éditorialiste et le rédacteur en chef de cette revue[20].

Il a également publié des articles dans des grands quotidiens nationaux commeLe Figaro etL'Aurore et dans d'autres périodiques commeL’Écho d’AlgerdeJacques Chevallier,La Corrèze républicaine et socialiste d’Henri Fabre ouÉsope dePierre Rostini[7].

Jugements sur Boris Souvarine

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Branko Lazitch, autre contributeur d'Est & Ouest et duContrat social, résume ainsi son parcours :« il traita au cours de sa vie d'un seul sujet, du communisme. Il l'aborda en tant que leader communiste-révolutionnaire (1917-1923), en tant que communiste opposant et dissident (1924-1934) et finalement en tant qu'anticommuniste »[21]. Par contre, Souvarine refusait pour sa part le terme anticommuniste :« Si une seule publication au monde a souligné constamment des incompatibilités essentielles entremarxisme etléninisme, entre léninisme etstalinisme, c’est bien la nôtre, donc tout le contraire de l’anticommunisme »[22]. Il dénonçait ce qu'il appelait le« pseudo-communisme », considérant que les régimes dubloc de l'Est représentaient« la plus hideuse caricature du communisme »[22]. L'historienneAriane Chebel d'Appollonia note néanmoins que la critique du régime soviétique, que Souvarine a poursuivie sa vie durant, lui a donné le statut d'un« spécialiste incontesté de l'anticommunisme »[23].

Boris Souvarine écrivait en 1981 :« J'ai, dès 1960, voulu démontrer que pour qui s'avère capable de discernement, le marxisme est une chose, d'ailleurs complexe et variable, le léninisme en est une autre, plus simple, et lemarxisme-léninisme une troisième qui contraste avec les précédentes par des différences profondes malgré les similitudes verbales. De nos jours, j'accentuerais fortement tous les adjectifs car, depuis, une incompatibilité absolue s'est affirmée davantage, entre ces notions troubles et captieuses »[24].

Publications

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  • Staline, aperçu historique du bolchévisme, Paris,Plon, 1935 (rééditionsChamp libre 1977 et 1985, puiséditions Ivrea 1992).
  • Sous le pseudonyme de Motus,À travers le pays des Soviets, Paris, Éd. de France, 1936.
  • Cauchemar en URSS, Paris,Revue de Paris, 1937 (rééditionÉditions Agone, 2001).
  • Cauchemar en URSS. Les procès de Moscou (1936-1938), nouvelle édition augmentée établie par Charles Jacquier & Éric Sevault, Toulouse, Smolny, 2021.
  • Ouvriers et paysans en URSS, Paris,Librairie du travail, 1937 (réédition Agone, 2001).
  • Un Pot-pourri de Khrouchtchev : à propos de ses souvenirs, Paris,Éditions Spartacus, 1971.
  • Le Stalinisme, Paris, Spartacus, 1972.
  • Autour du congrès de Tours, Paris, Champ libre, 1981.
  • L'observateur des deux mondes et autres textes, Paris, La Différence, 1982.
  • La Critique Sociale – 1931-1934, Paris, La Différence, 1983.
  • Souvenirs surIsaac Babel,Panaït Istrati,Pierre Pascal — suivi deLettre àAlexandre Soljenitsyne, Paris,éditions Gérard Lebovici, 1985.
  • À contre-courant (recueil de textes de 1925 à 1939), Paris, Denoël, 1985.
  • Controverse avec Soljenitsyne, Paris,Éditions Allia, 1990.
  • Chroniques du mensonge communiste, textes choisis parBranko Lazitch etPierre Rigoulot, Plon, 1998.
  • Sur Lénine, Trotsky et Staline (1978–1979), entretiens avec Branko Lazitch etMichel Heller, précédé deBoris par Michel Heller, Allia, 1990, nouvelle édition précédée deLa Controverse sur Lénine, la révolution et l'histoire parMichel Heller, Paris, Allia, 2007.
  • Feu le Comintern, Éditions le Passager clandestin, 2015.
  • La Contre-révolution en marche. Écrits politiques (1930-1934), édition établie par Charles Jacquier et Julien Chuzeville, préface de Charles Jacquier, postface de Julien Chuzeville, Toulouse Smolny, 2020.
  • Boris Souvarine a également écrit (anonymement) une des trois parties deVers l'autre flamme, publié sous le seul nom dePanaït Istrati en 1929. Réédition :L'URSS en 1930, présenté par Charles Jacquier, Paris, éditions Ivrea, 1997.

Notes et références

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  1. « http://hdl.handle.net/10622/ARCH01365 »(consulté le)
  2. La page russe indique : « сын Константина (Калмана) » (« fils de Konstantin (Kalman) » ; la page anglaise lui donne le nom à la russe : « Boris Konstantinovitch Lifschitz ». « Kalman », un prénom traditionnel yiddish, a été remplacé dans certains documents par un prénom russe, Konstantin (« Constantin »), ayant la même première lettre.
  3. Maitron. Un « Kalman Lifchitz » est inscrit à la préfecture de la Seine comme « orfèvre, fabricant joaillier » à la date du. Cf.Notice Palissy sur le site du ministère de la Culture.
  4. Souvarine a affirmé, et cela a été signalé par des biographes (par exemple, Jean-Louis Panné,Boris Souvarine, Robert Laffont, 1993), que sa famille était d'originekaraïte (une obédience particulière du judaïsme) ; les noms et les prénoms yiddish de ses parents sont cependant purement ashkénazes, totalement inconnus chez les karaïtes turcophones.
  5. Une vie révolutionnaire, 1883-1940: Les mémoires de Charles Rappoport, de Marc Lagana, page 370.
  6. Dora Maar, d'Alicia Dujovne Ortiz.
  7. abcdef etgJean-Louis Panné, « Souvarine Boris », surMaitron/Editions de l'Atelier.
  8. Devenue lycée Colbert. Cf.Histoire du lycée Colbert sur le site de l'académie de Paris.
  9. Il a aussi une sœur, Jeanne, née en 1904.
  10. Parti communiste français Auteur dutexte, « L'Humanité : journal socialiste quotidien », surGallica,(consulté le)
  11. Frédérica Zéphir, « Trois voix pour la vérité : Panaït Istrati, Victor Serge, Boris Souvarine », paru dans Loxias, Loxias 40.
  12. Sur cet épisode non négligeable de la vie de Souvarine, voir le livre de Nadine Fresco,Fabrication d'un antisémite, Seuil, 1999, pages 243-250 (l'antisémite en l'occurrence est Paul Rassinier).
  13. Pressenti pour être publié chez Gallimard avec l'appui de son amiGeorges Bataille, l'intervention deBernard Groethuysen fit échouer le projet, voir avant-propos du livre.
  14. Lilly Marcou, Staline vu par l'Occident. Esquisse bibliographique,Revue française de science politique, année 1972, 22-4,p. 887-908.
  15. Charles Jacquier,La gauche française, Boris Souvarine et les procès de Moscou,Revue d'Histoire Moderne & Contemporaine, 1998, 45-2,p. 451-465.
  16. Cité par Fresco, 1999,p. 642.
  17. Lazitch 1998,p. 9.
  18. G. Contributions de Boris Souvarine à Est § Ouest,Est § Ouest,1er-31 mars 1979,no 626,p. 5-11.
  19. Lazitch 1998,p. 10-11. (Souvarine écrit plus des trois-quarts de la rubrique selon Lazitch).
  20. Lazitch 1998,p. 8.
  21. Préface àChroniques du mensonge communiste, recueil d'articles de Boris Souvarine, Commentaire/Plon, 1998.
  22. a etbLes Vies de Boris Souvarine,Le Contrat social, volume VIIIno 1, janvier 1964,p. 66–67.
  23. Ariane Chebel d'Appollonia,Histoire politique des intellectuels en France, Tome II, Complexe, 1991,p. 89.
  24. Boris Souvarine,Autour du congrès de Tours,Champ Libre, 1981,p. 73-74.

Voir aussi

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Bibliographie

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Notices
Ouvrages sur Boris Souvarine
Histoire du Parti communiste
  • Philippe Robrieux,Histoire intérieure du parti communiste, tomes I et IV, Paris, Fayard, 1984.

Articles connexes

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Liens externes

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Marx et Engels
Engels
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Voir aussi
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