Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Maison Bonaparte

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
(Redirigé depuisBonaparte)
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirMaison Bonaparte (homonymie).

Page d’aide sur les redirections

« Bonaparte » redirige ici. Pour les autres significations, voirBonaparte (homonymie).

Maison Bonaparte
Description de cette image, également commentée ci-après
Armoiries de la maison impériale française.
Données clés
TypeMaisonimpériale
PaysDrapeau de la FranceFrance
Drapeau du Royaume d'Italie Royaume d'Italie
Drapeau de l'Espagne Royaume d'Espagne
Drapeau des Pays-BasPays-Bas
Drapeau du Royaume de Naples Royaume de Naples
 Royaume de Westphalie
Drapeau du Grand-duché de Toscane Grand-duché de Toscane
TitresEmpereur des Français
Roi d'Italie
Roi d'Espagne
Roi de Naples
Roi de Hollande
Roi de Westphalie
Grande-duchesse de Toscane
Chef actuelJean-Christophe Napoléon
Fondation
Proclamation du premier Empire
Napoléon Ier
Déposition[1]
Proclamation de laIIIe République le 4 septembre 1870
Napoléon III

modifier

Lamaison impériale de France désigne la dynastie impériale française et ses branches collatérales. Elle est issue de lafamille Bonaparte, une famillepatriciennecorse originaire d'Italie, reconnue noble enFrance sous l'Ancien Régime et devenue maison impériale à la suite de l'élévation deNapoléon Bonaparte à la dignité d'empereur des Français le. Trois de ses membres ont régné sur laFrance :

La maison Bonaparte a également régné sur plusieurs pays européens au cours duPremier Empire, dans le cadre de la politique familiale deNapoléon Ier :

Origines et histoire

[modifier |modifier le code]

Analyse génétique de la lignée paternelle

[modifier |modifier le code]

D'après une analyse génétique du docteurGérard Lucotte, l'haplogroupe duchromosome Y (ADN-Y) deNapoléon Bonaparte estE1b1b1c (E-M34). Lechromosome Y se transmet uniquement par la lignée masculine : un père le transmet à ses fils[2]. Cethaplogroupe, rare enEurope, est surtout présent enÉthiopie et auMoyen-Orient (Jordaniens,Yéménites,Éthiopiens, etc.)[3]. Le résultat de cette analyse ouvre de nouvelles hypothèses concernant l'origine de la famille Bonaparte, dont de lointains ancêtres pourraient être natifs du Proche-Orient ou duCaucase[4].

Des racines italiennes

[modifier |modifier le code]

Gustave Chaix d'Est-Ange écrit en 1906 : « La famille Bonaparte, anciennement Buonaparte, appartenait avant laRévolution à la noblesse de l'île deCorse où elle vint des environs deGênes s'établir vers la fin duXVe siècle. Il est peu de familles sur l'origine desquelles les historiens soient moins d'accord ; […]. Comme le fait remarquer le comte Colonna de Cesari-Rocca dans sonArmorial Corse, les noms de Bonaparte, Buonaparte, etc., furent portés en Italie au Moyen Âge par un grand nombre de familles appartenant aux situations sociales les plus variées[5]. » Trois principales familles originaires respectivement deSan Miniato,Sarzana etTrévise[Notes 1],[6] ont porté ce nom mais il n'est pas possible de prouver un lien généalogique entre elles.

Gustave Chaix d'Est-Ange précise que, par un acte du 28 juin 1759, les Bonaparte deCorse se firent reconnaître officiellement parents par les Bonaparte deFlorence, issus de ceux deSan Miniato[5] : « Cette reconnaissance, étant antérieure à la grande fortune des Bonaparte de Corse, était assurément bien désintéressée de la part de ceux deToscane. Toutefois, on ne doit y attacher qu'une importance relative ; on sait, en effet, combien les actes de ce genre, dictés uniquement d'ordinaire par la complaisance ou par la courtoisie, ont peu de valeur en matière généalogique quand ils ne sont pas appuyés sur des preuves sérieuses[5] ». Il précise : « Toutefois, leur point de jonction avec ceux deToscane n'a pu encore être établi[5]. » Cette famille eut pour dernier représentant l'abbé Grégoire Bonaparte qui mourut en 1803 après avoir rencontréNapoléon Bonaparte et tenté en vain de convaincre ce dernier de favoriser la canonisation de son parent l'abbé Bonaventure Bonaparte[Notes 2],[7].

Gustave Chaix d'Est-Ange établit cependant un lien entre les Bonaparte deCorse et ceux deSarzana, à la suite notamment des travaux du comte Colonna de Cesari-Rocca ; l'histoire des Bonaparte de Corse a ainsi pu être reconstituée et la filiation à peu près suivie depuis leXIIIe siècle àSarzane, près de Gênes, et peut-être originaire du village de San Stefano où il existait une famille de notaires du nom Bonaparte[5].

Sur la famille Bonaparte, de Sarzane, il écrit : « La descendance de Janfald [Bonaparte] occupa àSarzana un rang distingué sans que l'on puisse affirmer toutefois qu'elle ait appartenu à la noblesse ; le nom des Bonaparte de Sarzane ne figure pas, en tout cas, auLivre d'Or de Gênes[5]. »

Généalogie de la famille Bonaparte, de Sarzane.

Selon la généalogie de la famille Bonaparte, de Sarzane (1200-1567), donnée parNapoléon III auxArchives nationales le 13 septembre 1861, c'est de cette famille remontant à la fin duXIIe siècle que sont issus les Bonaparte deCorse[8],[Notes 3]. Le membre le plus ancien de la lignée est Gianfaldo, patricien deSarzane, qui a vécu dans cette ville entre1180 et1200 et a prêté serment à l'évêque deLuni en1219 ou1229[9]. Le, Giovanni Bonaparte,notaire, maire deSarzane, commissaire deGiovanni Maria Visconti en1408 pour laLunigiana, épouse àLucques Isabella Calandrini, fille de Federico Calandrini, Officiale della Porta San Donato, et de Maddalena de Griffi. Isabella Calandrini est la cousine du cardinalFilippo Calandrini[10], demi-frère du papeNicolas V[Notes 4].

Article détaillé :Généalogie de la maison Bonaparte.

La famille Bonaparte en Corse

[modifier |modifier le code]

Avec Francesco Bonaparte, la famille s'implante dès la fin duXVe siècle en Corse et plus précisément àAjaccio[5],[11]. Francesco Bonaparte, dit « Moro ou encoreMoro de Sarzane »[5] (« le Maure »), soldat dans la cavaleriegénoise, et arrière-petit-fils de Giovanni Bonaparte et d'Isabella Calandrini, est mentionné dans cette ville dès 1490 comme arbalétrier[5]. Les Bonaparte, citadins et membres du conseil des Anciens d'Ajaccio à partir de 1616, exercent principalement des fonctions de juristes et d'administrateurs pour la république deGênes ou pour les seigneurs locaux[5]. On comptera parmi eux des notaires, des hommes de loi, des greffiers, des militaires (mercenaires,arbalétrier,soldat)[5]. Ils siégeront au conseil des Anciens d'Ajaccio[5]. Ils s'allieront à des familles occupant des charges similaires (de Castelletto, Lubera)[5].

Jean Tulard etJoseph Valynseele écrivent qu'à partir de la fin duXVIe siècle, les Bonaparte tissent des parentés avec les familles seigneuriales du sud de laCorse[11],[12] dont ils revendiqueront systématiquement l'ascendance lors de leurs demandes de reconnaissance de noblesse[13].

Gustave Chaix d'Est-Ange fait débuter en 1682 les parentés avec la vieille noblesse de l'île, il écrit : « Giuseppe Bonaparte s'apparenta à toute la vieille noblesse de l'île par le mariage qu'il contracta en 1682 avec Maria, fille de Guglielmo, coseigneur de Bozzi »[5]. Il cite également les principales alliances de la famille Bonaparte sous l'Ancien Régime, à savoir : Colonna de Bozzi (1682), d'Ornano,Ramolino di Coll'Alto (1767)[5].

L'arbre généalogique de la famille Bonaparte est bien fourni en figures de l'histoire de la Corse : par les alliances et parentés de sa familleNapoléon Bonaparte est ainsi un descendant de :

Les Bonaparte sont alliés à lafamille d'Ornano[14], à laquelle se rattacheSampiero Corso, grande figurenationaliste mort en1567, et marié àVannina d'Ornano : leur fils,Alphonse d'Ornano a étémaréchal de France. Sampiero Corso est connu pour avoir conquis laCorse (reprise à larépublique de Gênes) avec l'aide du roiHenri II de France, ouvrant ainsi la première période française de l'Histoire corse, de1553 à1559.

Napoléon Bonaparte, de surcroît, cousine avec Sebastiano Costa, petit-fils d'une Bonaparte, filleul d'une Bonaparte et surtout chancelier deThéodore de Neuhoff (roi deCorse pendant sept mois en1736) et créateur des premiers textes constitutionnels corses en1735-1736.

À la suite d'une ordonnance royale du, est créée une chancellerie près le conseil supérieur de laCorse, qui a pour mission de vérifier la noblesse des familles corses. Les familles souhaitant obtenir cette reconnaissance doivent fournir des pièces prouvant deux cents ans depatriciat. La famille Bonaparte remet une série de documents à cette fin, et, par un arrêt du conseil supérieur de laCorse, se voit reconnaître sa noblesse prouvée au-delà de deux cents ans[15],[16]. L'acte de reconnaissance de noblesse a été donné par le roiLouis XV le avec l'appui ducomte de Marbeuf qui obtint ensuite les introductions de Napoléon et de Lucien auCollège militaire et d'Élisa etPauline àSaint-Cyr. En outre, un ancêtre[Lequel ?] de la famille Bonaparte fut reconnu noble par un commissaire de la république de Gênes en 1661[17].

La famille « de Bonaparte » n'est pas une obscure famille corse mais une famille bien implantée dans les réseaux complexes de l'île écrit Raphaël Lahlou[14].

Charles-Marie Bonaparte, père deNapoléon Bonaparte et descendant de Francesco Bonaparte, dit « Moro », à la neuvième génération, est à l'origine de la lignée impériale des Bonaparte.

  • La Corse sur une carte de 1756.
    La Corse sur une carte de1756.
  • Maison de la famille Bonaparte (Ajaccio).
    Maison de la famille Bonaparte (Ajaccio).
  • Armoiries de la famille Bonaparte, avant sa transformation en maison impériale : de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef, l'autre en pointe.
    Armoiries de la famille Bonaparte, avant sa transformation en maison impériale :de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef, l'autre en pointe.

La famille Bonaparte, maison impériale française

[modifier |modifier le code]

Son héritage corse et ses ascendants nobles n'intéressent guèreNapoléon Bonaparte, qui affirme ainsi dansle Moniteur du :

« On a mis dans les journaux une généalogie aussi ridicule que plate de la maison Bonaparte. Ces recherches sont bien puériles. À tous ceux qui demanderaient de quel temps date la maison Bonaparte, la réponse est bien facile : elle date du18 brumaire[18]. »

Devenue maison impériale de France à partir du, la famille Bonaparte ne puise pas sa légitimité dynastique dans ses origines et son ascendance mais dans le sénatus-consulte, le plébiscite qui s'ensuit et le sacre[19], ainsi que dans toute une mythologie reconstruite qui en appelle à laRévolution comme àCharlemagne, sur le tombeau duquelNapoléon Bonaparte se recueille le[20], et enfin en grande partie sur l'aura du premierempereur[19].

Les alliances de la maison Bonaparte

[modifier |modifier le code]
Mariage deNapoléon Ier etMarie-Louise d'Autriche.

Après la chute duPremier Empire, on choisit d'abord des alliances entre les Bonaparte, envisagées parNapoléon Bonaparte lui-même, avant sa chute. On marie ainsi, en1822, la princesseZénaïde Bonaparte, fille deJoseph Bonaparte, avec son cousin germainCharles-Lucien Bonaparte,2e prince de Canino et fils deLucien Bonaparte. On réitère l'expérience matrimoniale quatre ans plus tard, en1826, avec la sœur de Zénaïde, la princesseCharlotte Bonaparte, qui épouse également un de ses cousins germains, le princeNapoléon-Louis Bonaparte, fils deLouis Bonaparte et d'Hortense de Beauharnais. Enfin, on cherche à marier l'autre fils de ces derniers, le futurNapoléon III, avec sa cousine germaine la princesseMathilde Bonaparte, fille deJérôme Bonaparte, mais le projet de mariage échoue en1836 à la suite du coup d'État avorté deStrasbourg et l'incarcération du prince.

Sans être des unions strictementendogames comme les précédentes, on peut aussi trouver quelques « unions napoléoniennes » entre Bonaparte et descendants des plus illustres figures duPremier Empire : la princesse Bathilde Bonaparte, petite-fille deLucien Bonaparte, épouse ainsiLouis de Cambacérès en1856, à la fois petit-neveu deJean-Jacques-Régis de Cambacérès et petit-fils deNicolas Davout ; la princesse Eugénie Bonaparte, également, arrière-petite-fille deLucien Bonaparte, épousa Napoléon Ney en1898, arrière-petit-fils deMichel Ney ;Joachim Murat,4e prince Murat, petit-fils deCaroline Bonaparte, épouse Malcy Berthier de Wagram en1854, petite-fille deLouis-Alexandre Berthier, et leur filsJoachim Murat,5e prince Murat, épouse quant à lui, en1884, Cécile Ney d'Elchingen, arrière-petite-fille du maréchal Ney. En outre, avant le Premier Empire, Joseph Bonaparte, le frère aîné de Napoléon Bonaparte, etJean-Baptiste Bernadotte, futurmaréchal d'Empire puis roi de Suède et de Norvège, devinrent beaux-frères par leurs mariages respectifs avec les sœursClary,Julie Clary etDésirée Clary.

En dehors de ces « unions napoléoniennes », des membres de la famille Bonaparte consolidant la légende napoléonienne, les alliances contractées par les membres de la Maison impériale sont diverses. Dans la famille civile, on retrouve de manière significative beaucoup d'unions avec la noblesse italienne. Ainsi, au sein de la descendance de la fratrie impériale Bonaparte, on peut constater, hors l'union dePauline Bonaparte avec le princeCamille Borghèse, dans la descendance deLucien Bonaparte, les alliances de princesses Bonaparte devenues marquise del Gallo di Roccagiovine, princesse Gabrielli di Prossedi, marquise Honorati, comtesse Valentini di Laviano, comtesse Primoli di Foglia, comtesse Campello della Spina et le princeNapoléon-Charles Bonaparte marié à la fille du prince Ruspoli di Cerveteri. On notera, de plus, la grande notoriété de la psychanalysteMarie Bonaparte, fille deRoland Bonaparte, qui fut disciple deSigmund Freud et mariée à unealtesse royale, le princeGeorges de Grèce, fils cadet du roi des HellènesGeorgesIer.

Par ailleurs, la maison impériale de France ne semble pas connaître de règles de « parité nobiliaire » aussi stricte que pouvait en connaître, par exemple, lamaison royale de France : on peut voirNapoléon III,empereur des Français, épouser en 1853Eugénie de Montijo, issue certes d'une famille d'ancienne noblesse espagnole, mais sans le lustre des grandes familles princières[21]. On constate cependant, dans la maison impériale, quelques mariages royaux, que ce soit entre leroi Jérôme etCatherine de Wurtemberg en 1807, leprince Napoléon-Jérôme Bonaparte etClotilde de Savoie en 1859, ou encore le princeVictor Bonaparte etClémentine de Belgique. De même, la princesseLætitia Bonaparte, sœur du princeVictor Bonaparte, épouse en 1888,Amédée de Savoie, duc d'Aoste et éphémèreroi d'Espagne entre1870 et1873. Cette recherche d'unions prestigieuses remonte aux premières années de l'EmpireNapoléon Ier cherche par l'union et le sang à grandir la légitimité d'une dynastie dont la particularité est d'être assise sur l'élection.Napoléon Ier lui-même épouse en 1810Marie-Louise d'Autriche, fille deFrançoisIer, empereur d'Autriche, et petite-nièce de la reineMarie-Antoinette de France.

Les alliances princières et aristocratiques contractées dans la maison Bonaparte sont donc[5] :Tascher de la Pagerie (1796),Baciocchi (1797),de Beauharnais (1802),Borghèse (1803),de Wurtemberg (1807),de Habsbourg-Lorraine (1810), Gabrielli di Prossedi (1815), Posse (1818), Wyse (1821), Stuart of Bute (1824), Honorati (1825), Valentini di Laviano (1836), Pecori-Suárez (1840), Demidoff de San Donato (1841), del Gallo di Roccagiovine (1847), Primoli di Foglia (1848), Campello della Spina (1851), de Palafox (1853),de Cambacérès (1856),de Savoie (1859),Ruspoli di Cerveteri (1859), de Villeneuve-Escaplon (1882), de Savoie-Aoste (1888),de Moltke-Huitfeldt (1896),de Grèce et de Danemark (1907),de Belgique (1910), de Witt (1938),de Foresta (1949), San Martino d'Agliè di San Germano e di Fontanetto (1974),de Bourbon des Deux-Siciles (1978), von und zu Arco-Zinneberg (2019).

Composition et statut

[modifier |modifier le code]

Famille impériale et famille civile

[modifier |modifier le code]

La maison impériale deFrance est réglementée par les constitutions impériales (sénatus-consultes du18 mai 1804 et du7 novembre 1852) et les statuts de la famille impériale (Premier Empire :[22] /Second Empire :[23]). Elle est composée de deux entités distinctes :

  • la famille impériale qui est composée« de la descendance légitime ou adoptive de l'Empereur [et] des autres Princes appelés éventuellement à l'hérédité par le sénatus-consulte du7 novembre 1852, de leurs épouses, et de leur descendance légitime », selon les termes de l'article 3 du statut de1853 ;
  • la famille civile, à l'inverse, qui réunit les membres non dynastes de la maison impériale, en l'occurrence les descendants deLucien Bonaparte,Élisa Bonaparte (épouse Baciocchi),Pauline Bonaparte (épouse Borghèse) etCaroline Bonaparte (épouse Murat) ; la descendance de ces trois dernières est intégrée à la maison impériale grâce à l'article 3 du statut de1806 qui stipule que celle-ci« [...] se compose [...] des princesses nos sœurs, de leurs époux et de leur descendance en légitime mariage, jusqu'au cinquième degré inclusivement [...] ». Incluse parNapoléon Ier dans la famille impériale pour certains de ses membres, ces quatre branches sont définitivement placées dans la famille civile parNapoléon III et le statut de1853. Les branches deÉlisa etPauline sont aujourd'hui éteintes ; quant à celle issue deCaroline, elle a atteint le dernier degré d'appartenance précisé dans l'article 3.

Selon les traditions monarchiques et familiales, ainsi que selon les termes des statuts de1806 et1853, les épouses intègrent la maison mais non les époux ; à l'exception notable des maris des trois sœurs deNapoléon Ier.

Tous les membres de la maison impériale portent le patronyme « Bonaparte ». Cependant, les membres de la famille civile issus deLucien sont les seuls à véritablement le porter. Les autres branches de la famille civile étant d'origine féminine, elles portent les patronymes de Baciocchi, Borghèse ou Murat ; quant à la famille impériale (la descendanceagnatique de l'Empereur), elle utilise le patronyme « Napoléon » : celui-ci est le produit d'une tradition à la fois historique et familiale (et non le résultat d'undécret). Dans certaines monarchies, le patronyme originel est abandonné au profit d'un patronyme dynastique (ainsi desBourbons, utilisant pour leur branche aînée le patronyme « de France » et desHabsbourg, utilisant — même pour leurs infantes d'Espagne — le patronyme « d'Autriche ») et, au sein de l'actuelle famille impériale, descendante duroi Jérôme, l'habitude a été prise d'utiliser « Napoléon » par analogie avec le titre de « prince Napoléon » que porte l'aîné de la famille. Cette substitution a été opérée d'autant plus facilement que, durant les années d'exil, nombre d'actes d'état civil étaient établis sur simple déclaration verbale, mais elle demeure une erreur historique. En effet, si « Napoléon » peut être considéré comme un nom dynastique, le patronyme reste, pour tous les membres de la maison impériale celui de « Bonaparte ». C'est ainsi que la mort duprince Napoléon (Louis) fut annoncée, le, comme le décès de « Son Altesse Impériale »Louis Jérôme Victor-Emmanuel Léopold Marie Bonaparte,prince Napoléon[24].

Titres et prédicats

[modifier |modifier le code]

Selon l'article 9 du sénatus-consulte du18 mai 1804[Notes 5] et l'article 6 du sénatus-consulte du7 novembre 1852[Notes 6], confirmé par l'article 8 de laconstitution de 1870[Notes 7], les membres de la famille impériale portent le titre de « prince français », et le fils aîné de l'Empereur le titre de « prince impérial ». Ils reçoivent traitement d'« Altesse Impériale ». Quant aux membres de la famille civile, ils portent le titre de « prince » sans prédicat, excepté pour ceux ayant rang à la Cour et pour les aînés, titrés « Altesses »[24].

Joseph,Louis etJérôme Bonaparte portent le titre de « roi », charge qu'ils exercent sous le règne de leurfrère NapoléonIer. C'est ainsi qu'on parle par exemple de la « reine Hortense » (Hortense de Beauharnais, épouse deLouis Bonaparte).

Les actuels chefs de famille portent le titre de « prince Napoléon » par tradition familiale remontant auprince Napoléon-Jérôme Bonaparte, titre qu'il a adopté avec l'accord deNapoléon III pour ne pas abandonner son prénom (Napoléon) et souligner sa qualité de « premier prince du sang »[24].

Les titres de courtoisies impériaux sont quant à eux inexistants, les rares pouvant être portés par les princes de la maison impériale étant d'origine étrangère : « prince de Montfort » (titre wurtembergeois,Jérôme Bonaparte), « comte deMoncalieri » (titre italien,prince Napoléon (Jérôme)), « prince de Canino et Musignano » (titre romain,Lucien Bonaparte, porté par l'aîné de sa branche). Le titre de « prince Murat » est une institution héritée dumaréchal Joachim Murat, titré « prince français » parNapoléon Ier ; celui de « prince de Pontecorvo » est repris d'un titre souverain donné parNapoléon Ier au fils aîné deJoachim Murat et qui désigne aujourd'hui l'aîné (et héritier) du « prince Murat »[24].

Les armoiries

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Armorial de la maison Bonaparte.

Sous laRévolution française, la famille Bonaparte abandonne ses armes traditionnelles (qui sont :de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef, une en pointe). Avec la proclamation de l'Empire,Napoléon Ier choisit de nouvelles armoiries, reprenant les couleurs des armes deFrance (azur et or), mais en substituant aux trois fleurs de lis uneaigle de Jupiter contournée[25], c'est-à-dire tournant la tête à gauche (ousenestre en héraldique), ce qui la différencie de la plupart des aigles des autres états européens, et empiétant unfoudre.

  • Anciennes armes des Bonaparte : de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef, une en pointe.
    Anciennes armes des Bonaparte :de gueules à deux barres d'or accompagnées de deux étoiles du même, une en chef, une en pointe.
  • Nouvelle armes (impériales) des Bonaparte : d'azur, à l'aigle impériale d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même.
    Nouvelle armes (impériales) des Bonaparte :d'azur, à l'aigle impériale d'or, la tête contournée, au vol abaissé, empiétant un foudre du même.

Les princes de la famille impériale adoptent ensuite pour la plupart ces nouvelles armes, mais en ajoutant leurs chiffres personnels, c'est-à-dire l'initiale de leurs prénoms sur le foudre. Puis, ils portent les armes des états sur lesquels ils sont appelés à régner.Lucien Bonaparte et sa descendance conservent quant à eux les anciennes armes traditionnelles de la famille Bonaparte.

Sous leSecond Empire, les armoiries de l'empereur des Français,Napoléon III, chef de la famille Bonaparte, sont dans un premier temps semblables à celles duPremier Empire selon un décret du, seul change le collier de grand maître de laLégion d'honneur. Puis apparaît dans leBulletin des lois de juin1853 une composition similaire à la précédente mais sans le heaume[26].

Histoire du patronyme

[modifier |modifier le code]

Le nom de la famille vient du fils du membre le plus ancien de la lignée, Guglielmo, notaire et fils de Gianfaldo, qui reçut le surnom de Pace Bonaparte et transmit ce dernier à sa descendance[27].Dans les actes anciens qui furent recensés et mis en avant par les Bonaparte pour prouver leur noblesse, le nom de la famille était presque systématiquement Bonaparte, sans u avant le o, ni particule[28]. Sur l'acte de mariage de Charles-Marie Bonaparte, celui-ci est mentionné sous le nom de Carlo de Bonaparte (avec la particule mais sans le u avant le o). La plupart des familles nobles portant une particule en France ; même si la particule ne prouve pas la noblesse et que des familles nobles n'en portent pas, Charles-Marie Bonaparte préféra la porter et il fit donc enregistrer le nom de sa famille avec une particule puis il introduit le u devant le o afin de faire coïncider le nom de sa famille avec celui des Buonaparte de Florence. Ainsi, Napoléon, ses frères et sœurs, entrèrent dans les écoles de la noblesse française avec le nom de famille de Buonaparte. Le 8 mars 1779, alors qu'il était député de la noblesse de Corse à Versailles,Charles-Marie Bonaparte reçut une lettre avec un questionnaire de la part du juge d'armes Antoine-Marie d'Hozier de Serigny qui l'interrogeait sur son nom et à laquelle il répondit le jour même[29]. Pour justifier la particule et le u avant le o absents de la très grande majorité des actes anciens qu'il avait récupérés pour prouver sa noblesse, Charles-Marie Bonaparte pouvait mettre en avant deux faits : d'une part, un de ses ancêtres est cité sous le nom de Hieronimus de Buonaparte dans un des actes qu'il avait recensés pour faire reconnaître sa noblesse[30] ; d'autre part, les Bonaparte de Corse ayant cherché à se faire reconnaître comme parents par la famille « de Buonaparte » de Florence, censée être issue des Bonaparte de San Miniato, ils obtinrent cette reconnaissance de parenté (bien que celle-ci soit non prouvée jusqu'à ce jour) le 28 juin 1759[31],[Notes 8]. En abandonnant sous la Révolution la particule puis le u avant le o, les Bonaparte ne faisaient que reprendre l'orthographe traditionnelle du nom de la famille Bonaparte enCorse.

Depuis, bien que, comme cela se pratique dans les maisons souveraines régnantes, les actes d'état civil concernant les princes et princesses dynastes de la famille impériale ne comportèrent plus jusqu'en 1870 que les prénoms précédés du prédicat d'altesse impériale, à l'exclusion du nom patronymique, celui-ci n'en fut pas moins constamment revendiqué[32],[Notes 9] :

  • Le futur Napoléon III s'est fait élire député puis président de la République sous le nom de Louis-Napoléon Bonaparte. De même, son cousin, fils de Jérôme, s'est fait élire député sous le nom de Napoléon Bonaparte ;
  • LePrince impérial (1856-1879), dont l'acte de naissance porte seulement les prénoms de Napoléon Eugène Louis Jean Joseph, fut inscrit sur les listes de conscription, pour le tirage au sort de 1878, sous le nom de Bonaparte ;
  • Dans son testament, rédigé le 26 février 1879, à Chislehurst, le Prince impérial affirme que « tant qu’il y aura des Bonaparte, la Cause Impériale aura des Représentants » ;
  • Le prince Jean-Christophe, né le 11 juillet 1986, est déclaré dans son acte de naissance sous le nom de Jean-Christophe Albéric Ferdinand Napoléon Bonaparte, du sexe masculin ;
  • Le 3 mai 1997, le décès du prince Napoléon a été annoncé comme étant celui de Son Altesse impériale Louis Jérôme Victor-Emmanuel Léopold Marie Bonaparte.

Survivance du patronyme dans les branches extérieures

[modifier |modifier le code]
Elizabeth Patterson-Bonaparte, épouse deJérôme Bonaparte.

Deux branches non dynastes et extérieures à la maison impériale (la première est une branche illégitime, la seconde une branche féminine) ont conservé le patronyme Bonaparte : les Bonaparte-Patterson et les Bonaparte-Wyse.

Généalogie

[modifier |modifier le code]

Le point de convergence dans lesascendants de la maison impériale se trouve dans le mariage (07/06/1764 àAjaccio) deCharles MarieBonaparte (27/03/1746 àAjaccio – 24/02/1785 àMontpellier) et deMariaLetizia Ramolino (24/08/1750 àAjaccio – 02/02/1836 àRome)[33], connue sous son titre semi-officiel de « Madame, Mère de l'Empereur[35] », abrégé en « Madame Mère ».

Parmi leurs enfants, les huit survivants (cinq garçons et trois filles) donnent naissance aux huit branches de la maison impériale :

Branches dynastes (famille impériale)

[modifier |modifier le code]

Branche issue de NapoléonIer

[modifier |modifier le code]
Napoléon Bonaparte
(1769-1821)

Cette branche fondatrice est à la fois la plus prestigieuse, avec deuxempereurs et deuximpératrices, et à la fois la plus courte des branches dynastes, avec seulement quatre membres.

Cette branche naît avecNapoléon Bonaparte (15/08/1769 àAjaccio – 05/05/1821 àJamestown)[33], général de laRépublique,Premier consul de la République, puisempereur des Français proclamé le. Il perd le pouvoir en, le retrouve brièvement enmars1815 avant de le perdre définitivement enjuin suivant.

Napoléon Bonaparte épouse le àParisJoséphine de Beauharnais (23/06/1763 auxTrois-Îlets – 29/05/1814 àRueil-Malmaison) qui devientimpératrice à l'avènement de son mari. Le mariage deNapoléon et deJoséphine demeure stérile, cause de leur divorce le ;Joséphine devient alorsimpératricedouairière.

Napoléon Bonaparte se remarie le àSaint-Cloud avecMarie-Louise d'Autriche (12/12/1791 àVienne – 18/12/1847 àVienne),impératrice des Français jusqu'à la chute de l'Empire[33].

Branche issue de Joseph Bonaparte

[modifier |modifier le code]
Joseph Bonaparte
(1768-1844)

Il s'agit en fait de la branche aînée de la famille Bonaparte, rétrogradée cadette à la suite de l'avènement deNapoléon Ier, puis (de nouveau) branche aînée de1832 à1844. Elle se compose de cinq membres,Joseph Bonaparte, son épouse et ses trois filles. Éteinte en1844 avec la mort de son seul représentant mâle, elle survit dans la branche non dynaste deLucien grâce au mariage de la fille aînée avec un de ses cousins germains.

Cette branche commence (et se termine, dans les mâles) avecJoseph Bonaparte (07/01/1768 àCorte – 28/07/1844 àFlorence),roi de Naples de1806 à1808 etroi d'Espagne de1808 à1813.

Il épouseJulie Clary (26/12/1771 àMarseille – 07/04/1845 àFlorence) le àCuges-les-Pins[33]. À la mort deNapoléon II en1832,Joseph (re)devient l'aîné des Bonaparte et le chef de la famille impériale.

Du mariage deJoseph Bonaparte etJulie Clary naissent trois filles :

À la mort deJoseph Bonaparte en1844, la branche s'éteint dans les mâles, mais le sang de ce dernier continue à couler dans les veines des enfants issus du mariage deZénaïde Bonaparte. La branche deLouis Bonaparte lui succède à la tête de la famille impériale. Quant à celle de Joseph, elle s'éteint définitivement (dans les femmes) en1854 avec la mort de la princesseZénaïde Bonaparte en1854.

Branche issue de Louis Bonaparte

[modifier |modifier le code]
Louis Bonaparte
(1778-1846)

Cette branche fournit à laFrance son troisième et dernierempereur avecNapoléon III. Comportant six membres, elle est l'aînée des branches de la famille impériale de1844 à1879.

Louis Bonaparte (02/09/1778 àAjaccio – 25/07/1846 àLivourne) est le troisième frère deNapoléon Ier et le second dynaste ; il devientroi de Hollande de1806 à1810.

En1802,Napoléon Bonaparte, alors Premier consul, le pousse à se marier avec la fille deJoséphine de Beauharnais :Hortense de Beauharnais (10/04/1783 àParis – 05/08/1837 àSalenstein)[33], ce qu'il fait le àParis. À la mort de son frère aînéJoseph en1844,Louis Bonaparte devient chef de la famille impériale pendant deux ans.

Le mariage forcé, et sans amour[36], deLouis Bonaparte etHortense de Beauharnais donne trois fils :

Branche issue de Jérôme Bonaparte

[modifier |modifier le code]
Jérôme Bonaparte
(1784-1860)

Initialement privé de droits héréditaires par les articles 5[Notes 10], 6[40] et 7[Notes 11] dusénatus-consulte du 18 mai 1804[41],Jérôme Bonaparte, dernier frère deNapoléon Ier, et ses descendants sont réhabilités dans l'ordre dynastique par le sénatus-consulte du[42] : la branche deJérôme Bonaparte devient ainsi branche aînée (et dernière survivante des branches dynastes), le ; la famille impériale actuelle en est issue.

Le troisième et dernier frère dynaste deNapoléon Bonaparte estJérôme Bonaparte (15/11/1784 àAjaccio – 24/06/1860 àMassy), qui devientroi de Westphalie de1807 à1813 et est titréprince de Montfort en1816 par son beau-père leroi FrédéricIer de Wurtemberg.


Descendance de « Jérôme » Girolamo Bonaparte (15/11/1784 àAjaccio – 24/06/1860 àMassy)
 

Jérôme Bonaparte se marie une première fois le àBaltimore à une Américaine,Elizabeth Patterson (06/11/1783 àBaltimore – 04/04/1879 àBaltimore), dont il a un fils :

Une fois le mariage deJérôme Bonaparte etElizabeth Patterson invalidé parNapoléon Ier,Jérôme Bonaparte est marié le àParis àCatherine de Wurtemberg (21/11/1785 àSaint-Pétersbourg – 29/11/1835 àLausanne). Il finira sa viegouverneur des Invalides (à partir de1848),maréchal de France (à partir de1850) etprésident duSénat en1852[33].

Jérôme Bonaparte etCatherine de Wurtemberg donnent naissance à trois enfants :

Branches non dynastes (famille civile)

[modifier |modifier le code]

Branche issue de Lucien Bonaparte

[modifier |modifier le code]
Branche issue de Lucien Bonaparte[33]
Lucien Bonaparte
(1775-1840)

Le princeLucien Bonaparte (21/05/1775 àAjaccio – 29/06/1840 àViterbe) est le fondateur de la principale branche non dynaste ; il est tardivement (et de fait brièvement, en1815) réintégré à la famille impériale par son frère,Napoléon Ier, sans pour autant retrouver sa place dans la succession impériale. Cette disgrâce dynastique est due à son deuxième mariage, en1803, avec une veuve,Alexandrine de Bleschamp (23/02/1778 àCalais – 12/07/1855 àSenigallia), fortement critiqué parNapoléon Ier ; il avait d'abord été marié, en 1794, avec« Christine » Catherine Éléonore Boyer (03/07/1771 àSaint-Maximin-la-Sainte-Baume – 14/05/1800 àParis). Il reçoit en1814 le titre deprince romain deCanino et deMusignano, titre pontifical, qui demeurera le titre de l'aîné de cette branche.

De son premier mariage (04/05/1794 àSaint-Maximin-la-Sainte-Baume) avec« Christine » Catherine Éléonore Boyer (03/07/1771 àSaint-Maximin-la-Sainte-Baume – 14/05/1800 àParis),Lucien Bonaparte a quatre enfants :

  • La princesseCharlotte Bonaparte (22/02/1795 àSaint-Maximin-la-Sainte-Baume – 06/05/1865 àRome), titrée princesse française en1815 (Altesse impériale) puis princesse Bonaparte en1853 (Altesse). Elle épouse (27/12/1815 àRome)Mario Gabrielli (06/12/1773 àRome – 18/09/1841 àRome),3e prince deProssedi, dont elle aura une postérité, notammentPlacido Gabrielli (09/11/1832 àRome – 03/09/1911 àFrascati), époux de la princesse Augusta Bonaparte, fille du demi-frère de la princesse Charlotte Bonaparte.
    Veuve, Charlotte Bonaparte se remarie en1842 avec le chevalier Senttimio Centamori, union sans postérité.
  • Un garçon mort-né (13/03/1796-13/03/1796).
  • La princesse Victoire Bonaparte (09/07/1797 àAjaccio – 09/07/1797 àAjaccio).
  • La princesse Christine Bonaparte (19/10/1798 àParis – 19/05/1847 àRome), princesse française en1815, mariée (18/03/1818 àRome) à Arvid Posse (11/06/1782 àStockholm – 1831 àWashington), comte Posse, chambellan à la cour deSuède (sans postérité), puis (20/07/1824) à Lord Dudley Coutts-Stuart (11/01/1803 àLondres – 17/11/1854 àStockholm), député à laChambre des communes (postérité éteinte).

Le second mariage (25/05/1803 àParis) du princeLucien Bonaparte avecAlexandrine Jacob de Bleschamp, mariage qui lui attire la colère de son frèreNapoléon Ier, lui donne dix enfants :

 

Branche issue d'Élisa Bonaparte

[modifier |modifier le code]
Branche issue d'Élisa Bonaparte (Baciocchi)[33]
Élisa Bonaparte
(1777-1820)

Cette branche est issue de la princesseÉlisa Bonaparte, la seule des sœurs deNapoléon qui exerça un réel pouvoir politique ; elle s'éteint à la deuxième génération.

Élisa Bonaparte (03/01/1777 àAjaccio – 07/08/1820 àTrieste), première sœur deNapoléon Ier, faite princesse deLucques et dePiombino en1805 puisgrande-duchesse de Toscane en1809 (titre honorifique[45]). Elle épouse (01/05/1797 àMarseille)Félix Baciocchi (18/05/1762 àAjaccio – 27/04/1841 àBologne),prince de Lucques et de Piombino en1805,général d'Empire,homme politique et sénateur, dont elle a cinq enfants :

  • Félix Napoléon Bacciochi (juin 1798 àMarseille – 19/01/1799), mort en bas âge.
  • Napoléon Bacciochi (08/10/1803 àParis – 09/11/1803), mort en bas âge.
  • la princesseÉlisa Napoléone Baciocchi (03/06/1806 àLucques – 03/02/1869 àColpo), princesse Bonaparte (1853), qui devient, une personnalité importante duSecond Empire, connue sous le surnom de « Madame Napoléon » ou de « comtesse Camerata », de par son mariage (27/11/1824 àFlorence) avec Filippo Camerata-Passioneï di Mazzoleni (1805-1882), comte Camerata-Passioneï di Mazzoleni, dont elle se sépare après la naissance de son fils :
    • Napoléon Charles Félix Antoine Baptiste Camerata-Passionei di Mazzoleni (20/09/1826-04/03/1853), sans alliance ni postérité. Son suicide, à 26 ans, provoque l'extinction de cette branche.
  • Charles Jérôme Napoléon Baciocchi (03/07/1810 àParis – 17/04/1811 àCapannori), mort en bas âge.
  • Frédéric Napoléon Baciocchi (10/08/1814 àCodroipo – 07/04/1833 àRome), mort sans alliance ni postérité.
 

Branche issue de Pauline Bonaparte

[modifier |modifier le code]
Branche issue de Pauline Bonaparte (Borghèse)[33]
Pauline Bonaparte
(1780-1825)

Cette branche est la plus courte de toutes puisqu'elle s'éteint dès la première génération.

Pauline Bonaparte (20/10/1780 àAjaccio – 09/06/1825 àFlorence), deuxième des trois sœurs deNapoléon Ier, et préférée de celui-ci, épouse (14/06/1797 à Mombello) en premières noces legénéral Charles Victoire Emmanuel Leclerc (17/03/1772 àPontoise – 02/11/1802 àCap-Haïtien), mort en1802 à la tête de l'expédition de Saint-Domingue, destinée à rétablir l'ordre et la souveraineté de laFrance surHaïti en étouffant par les armes lesesclaves révoltés, menés notamment parToussaint Louverture.

De ce premier mariage, elle a un fils :

  • Dermid Leclerc (1798 àParis – 18/08/1804 àFrascati), mort en bas âge.

Veuve,Pauline Bonaparte se remarie (06/11/1803 àMortefontaine) avec leprince romainCamille Borghèse (15/07/1775 àRome – 10/04/1832 àFlorence), sans postérité.Pauline obtient de son frèreNapoléon Ier laprincipauté de Guastalla.Pauline disparaît en1825, suivie sept ans plus tard par son mari, dont la mort entérine l'extinction de cette branche.

 

Branche issue de Caroline Bonaparte

[modifier |modifier le code]
Branche issue de Caroline Bonaparte (Murat)[33]
Caroline Bonaparte
(1782-1839),
avec sa fille Letizia Murat
Article détaillé :Maison Murat.

Cette branche donne naissance à la lignée desprinces Murat et desprinces de Pontecorvo.

Tout commence avec le mariage le àMortefontaine de la princesseCaroline Bonaparte (25/03/1782 àAjaccio – 18/05/1839 àFlorence) avec le généralJoachim Murat (25/03/1767 àLabastide-Murat – 13/10/1815 àPizzo),maréchal de France dès1804. Ils forment de1806 à1808 le couplegrand-ducal de Berg et de Clèves avant de devenir lecouple royal de Naples de1808 à1815.

Ensemble, ils ont quatre enfants, qui leur donnent une descendance très nombreuse (plus de 600 personnes) :

  • Le princeAchille Charles Louis Napoléon Murat (21/01/1801 àParis – 15/04/1847 à Jefferson City),grand-duc héritier de Berg et de Clèves (18061808),prince royal de Naples (18081815) puis2e prince Murat de1815 à sa mort. Marié (12/07/1826 àTallahassee) à Catherine Daingerfield Willis Gray (16/08/1803 – 06/08/1867 à Jefferson City), arrière-petite-nièce deGeorge Washington, sans postérité.
  • La princesse Letizia Joséphine Murat (25/04/1802 àParis – 12/03/1859 àBologne), mariée (27/10/1823 àBologne) à Guido Taddèo Pepoli (07/09/1789 àBologne – 01/03/1852 àBologne), marquis Pepoli et comte de Castiglione, dont postérité.
  • Le princeLucien Charles Joseph Napoléon Murat (16/05/1803 àMilan – 10/04/1878 àParis), titréprince souverain de Pontecorvo en1812 et3e prince Murat de1847 à sa mort. Marié (18/08/1831) à Caroline Georgina Fraser (13/04/1810 à Charleston – 16/02/1879 àParis), dont cinq enfants :
    • La princesse Caroline Murat (31/12/1832 àBordentown – 23/07/1902 à Redisham), mariée (06/01/1850 àParis) àCharles Gustave Martin (05/12/1818 àNantes – 20/06/1871 àTarbes), baron de Chassiron,ambassadeur de France au Japon, dont postérité. Veuve, Caroline Murat se remarie (1872 àLondres) avec John Lewis Garden, dont postérité.
    • Le princeJoachim Joseph Napoléon Murat (21/06/1834 àBordentown – 23/10/1901 àChambly), général duSecond Empire,1er prince de Pontecorvo, titre de courtoisie désormais attaché à l'aîné du prince Murat, et4e prince Murat de1878 à sa mort. Marié (23/03/1854) à Malcy Louise Caroline Frédérique Berthier de Wagram (22/06/1832 àParis – 17/05/1884 àParis), petite-fille dumaréchal Louis-Alexandre Berthier par son père, le2e prince de Wagram, et nièce deDésirée Clary (reine deSuède) etJulie Clary (reine d'Espagne, épouse deJoseph Bonaparte). De ce mariage,Joachim Murat a trois enfants :
      • La princesse Eugénie Louise Caroline Zénaïde Murat (23/01/1855 àParis – 03/01/1934 àNaples), mariée (18/06/1887 àParis) à Giuseppe Caracciolo (26/03/1839 – 16/01/1910), prince de Torella et duc de Lavello, dont postérité.
      • Le princeJoachim Napoléon Murat (28/02/1856 àBoissy-Saint-Léger – 02/11/1932 àChambly),2e prince de Pontecorvo (1878) puis5e prince Murat en1901, marié (10/05/1884) à Cécile Ney d'Elchingen (28/08/1867 àRocquencourt – 11/02/1960 àParis), fille du3e duc d'Elchingen Michel-Aloys Ney, et arrière-petite-fille dumaréchal Michel Ney, dont huit enfants :
        • Le princeJoachim Napoléon Michel Murat (06/08/1885 àParis – 11/05/1938 àParis),3e prince de Pontecorvo (1901) et6e prince Murat en1932, député, marié à Louise Plantié (09/12/1891 àPau – 10/09/1978 àNice), petite-fille deJean-Baptiste Plantié, sénateur desBasses-Pyrénées, dont deux enfants :
        • La princesse Marguerite Murat (28/11/1886 àParis – 06/02/1956 àParis), mariée (01/07/1912 àParis) à Edgard Lejeune (03/01/1881 auxTrois-Moutiers – 23/11/1914), baron Lejeune, dont postérité.
        • Le prince Pierre Murat (1887–1888), mort en bas âge.
        • Le prince Alexandre Eugène Joseph Napoléon Murat (12/09/1889 àRocquencourt – 27/08/1926 àParis), marié (14/09/1920 à Paris) à Yvonne Gillois (20/12/1894 àFontainebleau – juillet 1961 àParis), dont trois enfants :
          • La princesse Laëtitia Murat (25/07/1921 àParis – 09/03/2009), mariée (11/07/1946 àParis) à Charles Codman (26/01/1922 àBoston – 16/08/1946 àParis), sans postérité, puis remariée à François de Lubersac (01/10/1908 àParis), comte de Lubersac, dont postérité.
          • La princesse Caroline Murat (10/12/1923 àParis – 25/05/2012).
          • Le prince Napoléon Murat (15/07/1925 àParis – 12/12/1998 àParis), marié (01/06/1960 à Paris) à Inès d'Albert de Luynes (28/07/1939 à Paris – 21/03/2013 à Paris), dont quatre enfants :
            • La princesse Nathalie Murat (1961), mariée à Robert de Nicolaÿ (1952), dont postérité.
            • La princesse Véronique Murat (1962), mariée à Edmond de La Rochefoucauld (1951), dont postérité.
            • La princesse Laure Murat (1967).
            • Le prince Alexandre Murat (1972).
        • Le prince Charles Murat (16/06/1892 àParis – 1964), marié (05/07/1929 à Paris) à Margaret Rutherford (11/11/1891 àNew York – 10/02/1976 à Paris).
        • Le prince Paul Murat (30/09/1893 àRocquencourt – 29/07/1964 à Paris), marié (10/11/1919 à Paris) à Solange de La Rochefoucauld-Estissac (12/08/1894 àParis – 11/07/1955 àParis), dont un fils :
          • Le prince Louis Marie Xavier Joachim Murat (04/09/1920 àParis – 22/02/2004 à Fontainebleau), marié (07/10/1948 à Paris) à Isabelle d'Harcourt (01/01/1927 àLarache), dont six enfants :
            • Le prince Pierre Charles Marie Jean Murat (17/10/1949 àNeuilly-sur-Seine), marié à Chantal Caillat, dont deux enfants :
              • Julie Murat (1992).
              • Charles Murat (1995).
            • Le prince Xavier Paul Marie Bruno Joachim Murat (16/07/1951 àCasablanca – 30/09/1951 àMohammédia), mort en bas âge.
            • La princesse Leïla Marie Isabelle Solange Murat (17/03/1953 àBoulogne-Billancourt), mariée à Sherif Mahmoud El Hakim (1943).
            • La princesse Laura Marguerite Marie Cécile Murat (20/09/1954 àBoulogne-Billancourt), mariée à Thierry de Montalembert (1949).
            • Le prince Bernard Murat (20/01/1959 àBoulogne-Billancourt), marié à Svetlana Rojkova, dont trois fils :
              • Guillaume (2004).
              • Vladimir (2008).
              • Dimitri (2012).
            • Le prince Jérôme Murat (02/04/1966 àNeuilly-sur-Seine).
        • Le princeLouis Marie Michel Joachim Napoléon Murat (08/09/1896 àRocquencourt – 21/08/1916 àLihons).
        • Le prince Gérôme Murat (01/02/1898 àParis – 1992), marié à Nicole de L'Espée (14/01/1898 àReims – 14/01/1985 àParis), dont deux enfants :
          • Le prince André Murat (09/04/1925 àParis - 07/10/1997), marié à Jeannine Guézelou (25/07/1923 àMorlaix), dont trois filles :
            • La princesse Alexandra Murat (21/01/1955 àParis).
            • La princesse Isabelle Murat (24/05/1956 àParis).
            • La princesse Malcy Murat (janvier 1959).
          • La princesse Cécile Murat (26/05/1931 àParis - 20/04/2018 àParis), mariée (01/06/1957 àParis) à Philippe Gutzwiller (11/11/1926 àVersailles - 30/03/2010), dont postérité.
      • La princesse Anne Napoléone Caroline Murat (20/04/1863 àParis – 18/11/1940), dame du palais à la cour d'Autriche, mariée (02/06/1885) à Agénor Marie Adam Goluchowski (25/03/1849 – 28/03/1921), comte Goluchowski, ministre des Affaires étrangères d'Autriche, dont postérité.
    • Le princeJoachim Murat se remarie (07/12/1894) avec Lydia Hervey (15/08/1841 à Kemp Town – 23/09/1901 àFontaine-Chaalis), sans postérité.
    • La princesse Anna Murat (03/02/1841 àBordentown – 07/09/1924 àParis), mariée (18/12/1865 àParis) àAntoine Just Léon Marie de Noailles (19/04/1841 àParis – 02/02/1909 àParis), duc et prince de Poix, duc de Mouchy, grand d'Espagne de1re classe, dont postérité.
    • Le prince Achille Murat (02/01/1847 àBordentown – février 1895 à Tchkadouachi), marié (13/05/1868) à Salomé Davidovna Dadiani (13/10/1848 à Gordi – 23/07/1913 àParis), princesse deMingrélie, dont trois enfants :
      • Le prince Lucien Charles David Murat (08/07/1870 àMustapha – 20/12/1933 àRabat), marié àMarie de Rohan-Chabot(24/05/1876 àParis – 03/10/1951 àParis), femme de lettres, dont un fils :
        • Le prince Achille Murat (03/07/1898 àParis – 29/03/1987), marié à Madeleine de Chasseloup-Laubat (02/07/1901 àParis – 08/05/1945 àParis), dont neuf enfants :
          • La princesse Salomé Murat (17/01/1926 àParis - 23/04/2016), mariée (06/07/1951 àParis) àAlbin Chalandon (11/06/1920 àReyrieux-29/07/2020 àLes Mesnuls),homme politique, dont postérité.
          • Le prince Lucien Louis Joachim Napoléon Murat (14/12/1927 àParis - 21/08/2005), marié à Évelyne Marie Madeleine Christine Reille (21/03/1935), dont six enfants :
            • Le prince Achille Marie André Napoléon Murat (14/04/1956 àNeuilly-sur-Seine), marié à Caroline Marie Élisabeth de Lesquen du Plessis-Casso (23/08/1956 àAntsiranana), dont trois enfants :
              • Charlotte Marie Gisèle Liliane Murat (21/03/1984 àVincennes).
              • Lucien Marie Bernard Napoléon Murat (17/12/1986 àPloemeur).
              • Josselin Marie Napoléon Murat (09/10/1996-09/10/1996).
            • Le prince Charles Marie Louis Napoléon Murat (11/04/1957 àNeuilly-sur-Seine), marié à Aude Solange Denise Rougevin-Baville (29/07/1960 àVersailles), dont trois filles :
              • Anne-Caroline Marie Madeleine Murat (16/08/1982 àVersailles).
              • Hortense Marie Laetitia Pauline Murat (27/11/1984 àNeuilly-sur-Seine).
              • Diane Marie Caroline Hortense Murat (25/03/1986 àParis).
            • La princesse Magdeleine Marie Liliane Dominique Murat (04/05/1958 àNeuilly-sur-Seine), mariée (07/05/1983 àParis) à Jean-Baptiste Jacques Marie Michel Chaumet (1958), dont postérité.
            • La princesse Constance Marie Laetitia Isabelle Murat (24/04/1959 àNeuilly-sur-Seine), mariée à Marie Aimery Ghislain Van Cappel de Prémont (27/03/1955 àBoulogne-Billancourt), dont postérité.
            • Le prince Pierre-Antoine Marie Gabriel Napoléon Murat (29/03/1967 àParis), marié à Isabelle Marie Christine Arnaud (24/02/1968 àAjaccio), dont quatre enfants :
              • Tiphaine Murat (1988).
              • Domitille Murat (1991).
              • Mathilde Murat (1993).
              • Jean Murat (1996).
            • Le prince Christophe Marie Napoléon Murat (28/07/1972 àParis), marié à Virginie Ricaud (27/05/1973 à Paris), dont trois enfants :
              • Séraphine (1998).
              • Hélie (2002).
              • Alexandre (2006).
          • La princesse Thamar Murat (23/02/1929 àParis - 08/12/2021), mariée (26/10/1954 àParis) à Antoine de Boissieu (05/04/1925 àParis), dont postérité.
          • La princesse Pauline Murat (18/09/1931 àChantilly - 02/03/2018), dont deux filles adoptives.
          • La princesse Anne-Marie Murat (12/06/1936 àParis), mariée (21/01/1961 àParis) à Alain Guillaume, ambassadeur deBelgique, dont postérité.
          • La princesse Marie-Célie Murat (20/04/1938 àParis – 18/03/1945 àBéthisy-Saint-Martin), morte en bas âge.
          • Le prince Philippe Murat (27/04/1941 àParis - 04/01/1996).
          • Le prince François Murat (26/05/1942 àMarennes), marié à Huguette Arminjon, dont quatre fils :
            • Louis Murat (1972).
            • Stanislas Murat (1973).
            • Sébastien Murat (1975).
            • Basile Murat (1983).
          • Le princeAlain Murat (02/10/1943 àMarennes), marié (4/10/1975 – divorcée 17/11/1981) à Huguette de Taffanel de La Jonquière, dont une fille :
            • Annonciade Murat (1980).
          • Le prince Philippe Murat se remarie (19/04/1982) à Véronique de Chabot-Tramecourt, dont une fille :
            • Mathilde Murat (1985)..
      • Le prince Louis-Napoléon Murat (26/08/1872 àBrunoy – 14/06/1943 àNice).
      • La princesse Antoinette Murat (15/08/1879 àZougdidi – 22/01/1954 àNice).
    • Le princeLouis-Napoléon Murat (22/12/1851 àParis – 22/09/1912 àParis), marié (11/11/1872) à Eudoxie Mihaïlovna Somov (17/02/1850 à Alexandrovka – 06/05/1924 àNice), dont trois fils :
      • Le prince Eugène Louis Michel Joachim Murat (10/01/1875 àLimeil-Brévannes – 26/07/1906 àMitterteich), marié à Violette Ney d'Elchingen (09/09/1878 àRocquencourt – 19/07/1936 àParis), dont trois enfants :
        • Le prince Pierre Eugène Louis Michel Murat (06/04/1900 àParis – 30/07/1948 àRabat), marié (12/07/1934 àJouy-en-Josas) à la princesseIsabelle Françoise Hélène d'Orléans (27/11/1900 àParis – 12/02/1983 àLouveciennes), sans postérité.
        • La princesse Paule Murat (21/05/1901 àParis – 29/05/1937 àParis), mariée (28/08/1919 àParis) à Bertrand Marie Ponce Raphaël de Faucigny-Lucinge et Coligny (03/12/1898 àParis – 22/02/1943 àParis), dont postérité, puis remariée (11/10/1928 àParis) avec Eddy Edmond-Blanc (02/11/1904 àNeuilly-sur-Seine – 16/06/1952 àParis), dont postérité.
        • La princesse Caroline Rose Eugénie Murat (17/08/1903 àParis – ????), mariée (1922) à Henry David de Gheest, dont postérité.
      • Le prince Oscar Murat (18/01/1876 àParis – 23/12/1884 à Alexandroff), mort en bas âge.
      • Le prince Michel Murat (07/02/1887 à Alexandrowko – 08/06/1941 àParis), marié à Hélène MacDonald Stallo (05/09/1893 àCincinnati – 01/04/1932 àParis), dont une fille :
      • Le prince Michel Murat se remarie avec Isabel MacMillan (07/09/1889 àNew York – 07/02/1952 àParis), sans postérité.
  • La princesse Louise Julie Caroline Murat (22/03/1805 àParis – 01/12/1889 àRavenne), mariée (25/10/1825 àTrieste) à Giulio Rasponi (19/02/1787 àRavenne – 18/07/1876 àFlorence), comte Rasponi, dont postérité.

La sixième génération, qui descend au cinquième degré de la princesseCaroline Bonaparte, est la dernière appartenant à la maison impériale selon le statut de 1806. À la mort de son dernier représentant, la branche Murat de la maison impériale sera éteinte ; cependant, la famille Murat, se réclamantAltesse royale de par sa qualité demaison royale de Naples, a une existence tout à fait indépendante de son appartenance statutaire à la maison impériale.

 

Chefs de la famille impériale

[modifier |modifier le code]

Querelles dynastiques

[modifier |modifier le code]

Querelle de 1879

[modifier |modifier le code]
Le prince impérial
Louis-Napoléon Bonaparte
(1856-1879)
Le prince
Napoléon-Jérôme Bonaparte
(1822-1891)
Le prince
Victor Napoléon
(1862-1926)

La première querelle dynastique éclate à la suite de la mort duprince impérial Louis-Napoléon Bonaparte, fils unique deNapoléon III, le. Par uncodicille ajouté à son testament, daté du[46], l'héritier du dernierempereur à avoir régné sur laFrance désigne pour lui succéder le princeVictor Napoléon (1862-1926), son cousin au6e degré, petit-fils de son grand-oncle, leroi Jérôme Bonaparte :

« Les devoirs de notre maison envers le pays ne s'éteignent pas avec ma vie ; moi mort, la tâche de continuer l'œuvre deNapoléon Ier et deNapoléon III incombe au fils aîné duprince Napoléon [...][47]. »

Par ce document, l'héritier légitime (selon la constitution de l'Empire), leprince Napoléon-Jérôme, fils du roiJérôme Bonaparte et cousin au5e degré duprince impérial Louis-Napoléon Bonaparte, est privé de facto de ses droits dynastiques au profit de son fils,Victor Napoléon, alors âgé de 17 ans. Cette mise à l'écart est due aux convictionsradicales trop souvent exprimées par leprince Napoléon-Jérôme sous le règne de son cousin germain,Napoléon III, mais aussi à son outrancière opposition à l'impératrice Eugénie, à ses déplaisantes manœuvres après la mort de l'Empereur et à son incapacité, selon le prince impérial, à rassembler lesbonapartistes autour de son nom[48].

Dans un premier temps, le testament duprince impérial Louis-Napoléon Bonaparte est ignoré, et le mouvement bonapartiste se range derrière l'héritier légitime mais les dissensions ne s'effacent pas pour autant. D'un côté, les chefs politiques dubonapartisme ont fait le choix de l'alliance avec lesroyalistes et lescléricaux dans une union conservatrice clairement ancrée àdroite ; de l'autre côté, le nouveau chef de la famille impériale défend des convictions avancées, prônant un bonapartisme plus populaire, plus àgauche, proche durépublicanisme. Ainsi, en novembre1879, aux élections sénatoriales enCharente, lePrince Napoléon-Jérôme soutient le candidatRaoul-Duval (bonapartisme populaire) face aumaréchal François Certain de Canrobert (bonapartisme clérical), ce dernier l'emportant. Une fronde commence dès lors à s'esquisser, notamment initiée parPaul de Cassagnac etJules Amigues, bientôt rejoint par lecardinal Henri de Bonnechose (bonapartistes catholiques) etEugène Rouher[49].

Dès1880, la désintégration duparti est consommée à la suite des propos duprince Napoléon-Jérôme se déclarant favorable à l'expulsion desJésuites, et opposé à l'alliance avec lesmonarchistes et lesconservateurs. Tandis que la fronde menée parPaul de Cassagnac etJules Amigues s'amplifie, l'aile gauche dubonapartisme se rallie à laTroisième République et l'aile droite auroyalisme[49]. Très rapidement abandonné par les grandes figures du mouvement, l'héritier légitime se retrouve minoritaire. Lebonapartisme se divise dès lors entrejérômistes (minoritaires, bonapartistes républicains et sociaux) etvictoriens (majoritaires, bonapartistes dynastiques et conservateurs). L'unité a tenu à peine une année.

Leprince Napoléon-Jérôme et leprince Victor Napoléon s'opposent alors, parfois violemment[50], jusqu'à la mort du premier, le. Par son testament, il déshérite son fils :

« Je ne laisse rien àVictor, mon fils aîné, c'est un traître et un rebelle, sa conduite me cause une grande douleur et un profond mécontentement. Je ne veux pas qu'il assiste à mes obsèques[51]. »

Il fait ainsi de son fils cadet,Louis Bonaparte (1864-1932),« le représentant de la cause des Napoléon […] ». Cependant,Louis, officier enRussie, ne désirant pas cette charge, et le testament étant contraire à la loi française, celui-ci est annulé. Avec le soutien de son frère,Louis, de sa sœur,Lætitia Bonaparte (également déshéritée), et de sa mère, laprincesse Clotilde de Savoie (elle aussi écartée de la succession),Victor Napoléon, désormais « prince Napoléon », devient le chef légitime et incontesté de la famille impériale et l'unique incarnation dubonapartisme, un mouvement en partie désintégré à cause de cette querelle dynastique doublée d'un différend idéologique[52].

Querelle de 1997

[modifier |modifier le code]
Le prince
Jean-Christophe Napoléon
(1986)

La seconde querelle dynastique s'est ouverte en1997 et n'est pas encore résolue. Elle se déclenche après la mort duprince Louis Napoléon (1914-1997), fils duprince Victor Napoléon, le, et l'ouverture de son testament parMeJean-Marc Varaut, le 2 décembre suivant[53]. En effet, tout comme leprince impérial Louis-Napoléon Bonaparte avait déshérité en1879 leprince Napoléon-Jérôme, grand-père deLouis, ce dernier déshérite également, par voie testamentaire et uniquement en ce qui concerne la succession dynastique, l'héritier légitime de la famille impériale, en l'occurrence son fils, le princeCharles Napoléon, dont il désapprouvait à la fois le divorce en1989, le remariage en1996 et les convictions politiques :républicain, étiqueté àgauche etautonomiste corse[54].Louis, prince Napoléon, désigne pour lui succéder son petit-fils,Jean-Christophe Napoléon, le fils deCharles Napoléon, alors âgé de 11 ans.

Pour accomplir cet acte, leprince Louis s'appuie sur plusieurs sources juridiques du droit impérial :

« [Le chef de famille est] autorisé par leSénatus-consulte du 7 novembre 1852, le Statut de la famille impériale du 21 juin 1853[55] et la Tradition à désigner dans certaines hypothèses, notamment par application de l'article 4 du Statut, l'héritier dynaste dans la famille impériale pour succéder à la dignité impériale [...][56]. »

Il invoque ici l'article 6 duSénatus-consulte de 1852 qui stipule que :

« [les membres de la famille impériale] ne peuvent se marier sans l'autorisation de l'empereur. Leur mariage fait sans cette autorisation emporte privation de tout droit à l'hérédité [...][57]. »

Ainsi que l'article 4 du statut de 1853 qui ajoute que :

« Le mariage des membres de la famille impériale […] sera nul de plein droit, et sans qu'il soit besoin de jugement, toutes les fois qu'il aura été contracté sans le consentement formel de l'Empereur[58]. »

Enfin, il fait référence à la Tradition, rappelant ici le précédent de1879 où le testament duprince impérial Louis-Napoléon Bonaparte avait été majoritairement approuvé et considéré comme valide (une fois l'union autour duprince Napoléon-Jérôme consommée)[49]. Mais cette invocation de l'Histoire de la dynastie ne doit pas occulter que leprince Louis fonde la légalité de son acte sur l'application des dispositions constitutionnelles relatives au mariage des membres de la famille impériale.

Bien querépublicain et donc étranger aux querelles dynastiques (selon ses propres termes), le princeCharles Napoléon conteste le testament de son pèreLouis et estime être le chef légitime de la famille impériale, invoquant les lois actuelles de laRépublique française concernant le divorce pour invalider un testament bâti sur les lois et statuts de l'ère impériale[53].Charles Napoléon a également toujours affirmé que cette querelle ne troublerait en aucun cas ses relations avec son fils,Jean-Christophe Napoléon, chef de famille désigné. Cette querelle ne divise pas profondément lesbonapartistes, devenus très minoritaires dans le paysage politique français : lesbonapartistes dynastiques, ultra-minoritaires, reconnaissentJean-Christophe Napoléon commeprétendant au trône,Charles Napoléon déclarant de toute manière ne pas l'être ; quant auxbonapartistes républicains, ils se désintéressent d'une question de droit héréditaire et de l'identité du chef de famille[59].

La princesseAlix de Foresta, veuve duprince Louis est la principale représentante de la famille impériale[60], ayant exercé comme une sorte derégence durant la minorité de son petit-filsJean-Christophe Napoléon. Depuis quelques années maintenant, on voit le princeJean-Christophe dans la plupart des commémorations napoléoniennes[61],[62],[63],[64], en qualité deprince Napoléon, en application des dispositions testamentaires de son grand-père.Charles Napoléon, quant à lui, publie régulièrement des ouvrages sur son illustre ancêtre.

Ordre de succession actuel

[modifier |modifier le code]

L'ordre de succession au trône impérial de France se résume aujourd'hui à seulement deux personnes : Louis Napoléon, né en 2022, fils deJean-Christophe Napoléon, actuel chef de famille, etJérôme Napoléon, né en 1957, grand-oncle du précédent.

Liste des chefs de famille successifs

[modifier |modifier le code]

Les chefs de famille ayant régné sur laFrance sont indiqués en gras alors que ceux qui n'ont pas prétendu au rétablissement du trône impérial sont indiqués en italique.

Lestitres portés actuellement par les membres de la famille Bonaparte sont destitres de courtoisie. Ils sont traditionnellement admis mais n’ont aucune existence juridique, le « chef de la maison impériale » n’ayant pas, au regard des lois de la République, la faculté d’octroyer des marques d’honneur et de distinction ou des titres.

PortraitNomPériodeNotes
Napoléon Ier
NapoléonIer
Napoléon Bonaparte
(15/08/1769-05/05/1821)
18041821Proclaméempereur des Français le, il abdique une première fois le avant de revenir sur le trône, le ; il est de nouveau contraint d'abdiquer le. Il finit sa vie en exil, surl'île de Sainte-Hélène.
Napoléon II
NapoléonII
Napoléon François Joseph CharlesBonaparte
(20/03/1811-22/07/1832)
18211832Brièvement proclaméempereur des Français après chaque abdication de son père, il doit laisser le trône àLouis XVIII. Il finit ses jours enAutriche, sous le titre deduc de Reichstadt, sans jamais avoir pris la tête dumouvement bonapartiste.
Joseph BonaparteJoseph Bonaparte
Joseph NapoléonBonaparte
(07/01/1768-28/07/1844)
18321844Frère aîné deNapoléon Ier, il devient, à la mort de son neveu,l'Aiglon, le chef légitime de la famille impériale. Cependant, il ne revendique pas le trône et ne prend pas la tête dumouvement bonapartiste.
Louis BonaparteLouis Bonaparte
Louis NapoléonBonaparte
(02/09/1778-25/07/1846)
18441846Frère cadet deNapoléon Ier, il devient, à la mort de son frère,Joseph, le chef légitime de la famille impériale. Tout comme son prédécesseur, il ne revendique pas le trône et ne prend pas la tête dumouvement bonapartiste.
Napoléon III
NapoléonIII
CharlesLouis-Napoléon Bonaparte
(20/04/1808-09/01/1873)
18461873Fils deLouis Bonaparte, il est élu président de la République le puis mène uncoup d'État en1851, rétablissant l'Empirel'année suivante. Son pouvoir s'écroule après ladéfaite de Sedan face à laPrusse en1870.
Le prince impérialLouis-Napoléon Bonaparte
Napoléon Eugène Louis Jean JosephBonaparte
(16/03/1856-01/06/1879)
18731879Prince impérial, fils deNapoléon III et de l'impératriceEugénie, il succède à son père en1873 avant de mourir six ans plus tard, enAfrique du Sud ; les bonapartistes le reconnaissaient sous le nom deNapoléonIV.
Le prince Napoléon (Jérôme)Napoléon-Jérôme Bonaparte
Napoléon Joseph Charles PaulBonaparte
(09/09/1822-17/03/1891)
Querelle
dynastique


18791891
Fils deJérôme, dernier frère deNapoléon Ier, le testament duprince impérial le prive de ses droits héréditaires, mais, aîné des Bonaparte etprince Napoléon, il s'estime chef légitime de la famille impériale. Ses quelques partisans monarchistes le reconnaissent commeNapoléonV.
Le prince Victor NapoléonVictor Bonaparte
NapoléonVictor Jérôme FrédéricBonaparte
(18/07/1862-03/05/1926)
Fils duprince Napoléon (Jérôme) et de la princesseClotilde, il est désigné par le testament duprince impérial pour lui succéder. Il se réclame activement chef de la Maison impériale de France à partir de mai 1884, après avoir rompu avec son père. Ses partisans, majoritaires parmi les bonapartistes, le reconnaissent alors commeNapoléonV.
18911926À la mort de sonpère, il devient le chef légitime et incontesté de la famille impériale, héritant du titre deprince Napoléon.
Le prince Louis NapoléonLouis Napoléon
Louis Jérôme Victor Emmanuel Léopold MarieBonaparte
(23/01/1914-03/05/1997)
19261997Fils du princeVictor et de la princesseClémentine, il succède à son père en1926 et préside aux destinées de la famille impériale pendant 71 ans. Certains bonapartistes dynastiques peuvent le considérer commeNapoléonVI.
Charles Napoléon
Charles Marie Jérôme Victor NapoléonBonaparte
(19/10/1950)
« Querelle
dynastique »


depuis1997
Fils du princeLouis, le testament de son père le prive de ses droits dynastiques ; il se considère comme l'aîné des Bonaparte, sans être toutefoisprétendant au trône par conviction républicaine. Il reconnaît son fils comme légitime chef de la Maison impériale, sans jamais l'avoir cependant déclaré par acte officiel.
Le prince Jean-Christophe NapoléonJean-Christophe Napoléon
Jean-Christophe Louis Ferdinand Albéric NapoléonBonaparte
(11/07/1986)
Petit-fils du princeLouis et fils du princeCharles, il devient chef de la famille impériale en1997 par le testament de son grand-père. Les bonapartistes dynastiques le reconnaissent commeNapoléonVII, ouNapoléonVIII voireNapoléonIX siNapoléon-Jérôme etCharles sont intégrés dans le décompte.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes

[modifier |modifier le code]
  1. Les Bonaparte de Trévise ont fourni des podestats àVérone etPadoue. Elle s'éteignit en1397 avec Servadius Bonaparte, prieur des chevaliers Gaudens.
  2. L'abbé Grégoire Bonaparte légua ses biens àNapoléon Bonaparte qui les céda à un établissement public deFlorence.
  3. La filiation est établie sur pièce à partir de Gianfaldo né et demeurant àSarzane à la fin duXIIe siècle.
  4. Ser Giarente Calandrini, deSarzane a épousé Andreola Tomeo dei Bosi veuve de Bartolomeo Lucando, alias Parentuccelli dont elle avait euNicolas V.
  5. Article 9.
    • Les membres de la famille impériale, dans l'ordre de l'hérédité, portent le titre de Princes français.
    • Le fils aîné de l'Empereur porte celui de Prince impérial.
  6. Article 6. Les membres de la famille impériale appelés éventuellement à l'hérédité et leurs descendants, portent le nom de princes français. Le fils aîné de l'empereur porte le titre de prince impérial.
  7. Article 8. Les membres de la famille impériale appelés éventuellement à l'hérédité prennent le titre de princes français. Le fils aîné de l'empereur porte le titre de prince impérial
  8. La famille de Buonaparte de Florence avait été elle-même reconnue patricienne le 28 mai 1757 par un extrait de lettres de noblesse du grand-duc de Toscane.
  9. Durant les années de la loi d'exil des chefs de famille ayant régné sur la France et de leur héritier, entre 1886 et 1950, nombre d'actes d'état civil, naissances, mariages, décès, furent rédigés à l'étranger (Belgique : Bruxelles – Italie : Rome, Moncalieri) sur déclarations verbales. C'est ainsi que fut parfois, sans justification légale, substitué Napoléon à Bonaparte comme nom patronymique.
  10. Article 5. - À défaut d'héritier naturel et légitime ou d'héritier adoptif deNapoléon Bonaparte, la dignité impériale est dévolue et déférée àJoseph Bonaparte et à ses descendants naturels et légitimes, par ordre de primogéniture, et de mâle en mâle, à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance.
  11. Article 7. - À défaut d'héritier naturel et légitime et d'héritier adoptif deNapoléon Bonaparte ; - À défaut d'héritiers naturels et légitimes deJoseph Bonaparte et de ses descendants mâles ; - DeLouis Bonaparte et de ses descendants mâles ; - Un sénatus-consulte organique, proposé au Sénat par les titulaires des grandes dignités de l'Empire, et soumis à l'acceptation du peuple, nomme l'Empereur, et règle dans sa famille l'ordre de l'hérédité, de mâle en mâle, à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance.
  12. Fille deGottfried Waldner von Freundstein (26/02/1757 àWuenheim – 04/10/1818 àMulhouse), comte de Waldner de Freundstein,homme politique,conseiller général,député du Haut-Rhin, et de Friederike von Stein zu Nord- und Ostheim (1767-1797).
  13. Fille deFrédéricIer de Wurtemberg (06/11/1754-30/10/1816) et de Auguste Karoline Friederike Luise von Braunschweig-Wolfenbüttel (03/12/1764 àBrunswick – 27/09/1788).
  14. Fille de Bernardo Pecori-Giraldi.
  15. a une relation avec Adélaïde Mélanie Denizot (1788-1844) ; mariage avec (24/12/1803 àBaltimore – 11/03/1805)« Betsy » Elizabeth Patterson (06/11/1785 àBaltimore – 04/04/1879 àBaltimore) ; relation avecDiana Waldner Von Freundstein[Notes 12] (25/01/1788-18/12/1844) ; relation avec? ; mariage (22/08/1807 àParis) avecFriederike Katharina Sophie Dorothea Von Wurtemberg[Notes 13] (21/11/1783 àSaint-Pétersbourg – 29/11/1835 àLausanne), dite « Catherine de Wurtemberg », duchesse de Souabe et de Teck,reine de Westphalie ; relation Avec Atcha MINOAR ; relation avec Marie Justine SEMPLAIS ; mariage (19/01/1853 àParis) avec Giustina Pecori-Suarez[Notes 14] (27/11/1811 àFlorence – 30/01/1903 àFlorence)
  16. Fille de Benjamin Williams.
  17. Fille de Samuel Appleton et de Julia Webster.
  18. Fille d'Edward Pierce et d'Emily.
  19. Fille de Thomas Mills Day et d'Anna Jones Dunn.
  20. Fille de Sigismond-Ferdinand de Stetten (1772-????), baron de Stetten.
  21. Fils deNikolaï Nikititch Demidoff (09/11/1773-22/04/1828 àFlorence), industriel et mécène, et deÉlisabeth Alexandrovna Stroganoff (05/02/1779-08/04/1818).
  22. Fille deVictor-Emmanuel II de Savoie-Carignan (14/03/1820 àTurin – 09/01/1878 àRome),prince de Piémont,duc de Savoie,comte de Nice,roi de Sardaigne,roi d'Italie, et deAdelheid Franziska Marie Rainera Elisabeth Clotilde von Habsburg-Lothringen (03/06/1822 àMilan – 20/01/1855 àTurin).
  23. Fille deLéopold II de Belgique (09/04/1835 àBruxelles – 17/12/1909 àLaeken), roi desBelges, souverain de l'État indépendant du Congo, et deMarie Henriette Anne von Habsburg-Lothringen (23/08/1836 àBudapest – 19/09/1902 àSpa), archiduchesse d'Autriche.
  24. Fille d'Albéric de Foresta (1895-1987) et de Geneviève Frédet (1904-1994).
  25. Fille deFerdinand IV de Bourbon-Siciles (28/05/1926 à Maciejowice – 20/03/2008 àRoquebrune-sur-Argens), duc de Castro et de Calabre, et de Chantal de Chevron-Villette (10/01/1925-2005).
  26. Fille de Paul Valliccioni et de Padoue Piacentini.
  27. Fils de François Quérénet-Onfroy de Bréville et de Christiane Vincent de Vaugelas.
  28. Fille de Riprand von Arco-Zinneberg (1955-2021), arrière-petit-fils du roiLouis III de Bavière, et de Marie-Béatrice d’Autriche-Este (1954), petite-fille de l'empereurCharlesIer d'Autriche.
  29. Fils deVictor-Emmanuel II de Savoie-Carignan (14/03/1820 àTurin – 09/01/1878 àRome),prince de Piémont,duc de Savoie,comte de Nice,roi de Sardaigne,roi d'Italie, et deAdelheid Franziska Marie Rainera Elisabeth Clotilde von Habsburg-Lothringen (03/06/1822 àMilan – 20/01/1855 àTurin).


Références

[modifier |modifier le code]
  1. « La guerre de 1870 et la chute de Napoléon III », surnapoleon.org(consulté le).
  2. (en) Gérard Lucotte, Thierry Thomasset et Peter Hrechdakian, « Haplogroup of the Y Chromosome of Napoléon the First »,(consulté le)
  3. (en) Cruciani, La Fratta, Santolamazza et Sellitto, « Phylogeographic Analysis of Haplogroup E3b (E-M215) Y Chromosomes Reveals Multiple Migratory Events Within and Out Of Africa »,American Journal of Human Genetics,no 74 (5),‎,p. 1014–1022(PMID 15042509,DOI 10.1086/386294,lire en ligne[PDF])
  4. Albert Benhamou, « L'ADN de Napoléon »,(consulté le)
  5. abcdefghijklmno etpGustave Chaix d'Est-Ange,Dictionnaire des familles anciennes ou notables à la fin duXIXe siècle, tome 5, pages 177 à 183Bonaparte.
  6. M. Foissy,La famille Bonaparte depuis 1264 jusqu'à nos jours, éd. Libraire deMme Vergne, 1830, p. 17.
  7. M. Foissy,La famille Bonaparte depuis 1264 jusqu'à nos jours, éd. Libraire deMme Vergne, 1830, p. 39.
  8. François Demartini et Antoine Marie Graziani,Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001,p. 18 et 19.
  9. François Demartini et Antoine-Marie Graziani,Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001,p. 19.
  10. Federico Galantini (traduit de l'italien parBertrand Levergeois,Napoléon etSarzane, Les origines italiennes des Bonaparte, éditionsMichel de Maule,Paris, septembre 2004.
  11. a etbJean Tulard,Napoléon ou le mythe du sauveur,p. 40.
  12. Voir aussi Valynselee,Le sang des Bonaparte, 1954.
  13. Demartini François, Graziani Antoine-Marie,Les Bonaparte en Corse, Ajaccio, 2001.
  14. ab etcRaphaël Lahlou, « ?? »,Magazine NapoléonIer,no 53,‎ août-septembre-octobre 2009.
  15. Hervé Pinoteau,Vingt-cinq ans d'études dynastiques, Paris, Ed. Christian, 1982,p. 262.
  16. RegistreNouveau d'Hozier.
  17. « Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe Volume 10 1853 - Notice sur la Maison Bonaparte »
  18. Rapetti,Quelques mots sur les origines des Bonaparte, 1858, p. 14.
  19. a etbThierry Lentz, Nouvelle histoire du premier Empire[réf. incomplète]
  20. Chronologie tirée du site de la Fondation Napoléon
  21. Jean des Cars,Eugénie, la dernière impératrice
  22. Statut de 1806
  23. Statut de 1853
  24. abcde etfArticle de la Fondation Napoléon sur les titres et patronymes
  25. Denis-François Gastelier de La Tour,Dictionnaire héraldique contenant tout ce qui a rapport à la science du blason, Paris, Chez Lacombe, Libraire, rue Christine, 1774,p. 102.
  26. Hervé Pinoteau,Le chaos français et ses signes, PSR éditions, 1998,p. 342.
  27. François Demartini et Antoine Marie Graziani,Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001, p. 20.
  28. Hervé Pinoteau,Vingt-cinq ans d'études dynastiques, Paris, Ed. Christian, 1982, p.228.
  29. Hervé Pinoteau,Vingt-cinq ans d'études dynastiques, Paris, Ed. Christian, 1982, p.238.
  30. Hervé Pinoteau,Vingt-cinq ans d'études dynastiques, Paris, Ed. Christian, 1982, p.228.
  31. François Demartini et Antoine Marie Graziani,Les Bonaparte en Corse, éd. Alain Piazzola, 2001, p. 15.
  32. Jean-Claude Lachnitt, « Note sur le patronyme et les titres dans la famille Bonaparte »,Revue du Souvenir napoléonien, février-mars-avril 1999, n° 422, p. 37-39.
  33. abcdefghijklmnopqrstuvwx etyGénéalogie de la famille Bonaparte
  34. Joseph Valynseele,Le sang des Bonaparte,p. 51
  35. Thierry Lentz,Nouvelle histoire du premier Empire,p. 96
  36. Eric Anceau,Napoléon III, ch. 1[réf. incomplète].
  37. Jean des Cars,Eugénie, la dernière impératrice,p. 171
  38. Jean des Cars,Eugénie, la dernière impératrice,p. 14
  39. Jean des Cars,Eugénie, la dernière impératrice,p. 603
  40. Article 6. - À défaut deJoseph Bonaparte et de ses descendants mâles, la dignité impériale est dévolue et déférée àLouis Bonaparte et à ses descendants naturels et légitimes, par ordre de primogéniture, et de mâle en mâle, à l'exclusion perpétuelle des femmes et de leur descendance.
  41. Texte de la constitution de l'an XII
  42. Clémence Zacharie,Napoléon et les règles de dévolution de la couronne : contribution à l'étude du droit constitutionnel impérial,p. 5.
  43. Article surLe prince Victor Napoléon, de Laetitia de Witt.
  44. Spyridion Pappas,Un Napoléonide mort pour la Grèce, Paul-Marie Bonaparte inRevue d'histoire diplomatique, janvier-mars 1934, p.500
  45. ducs.htm|Titres souverains : grands ducs et princes
  46. Laetitia de Witt,Le prince Victor Napoléon, ed. Fayard,p. 120.
  47. Testament du prince impérial
  48. Laetitia de Witt,Le prince Victor Napoléon, ed. Fayard,p. 121, 122 et 124.
  49. ab etcLaetitia de Witt, Le prince Victor Napoléon, ed. Fayard, chapitre 11.
  50. Laetitia de Witt,Le prince Victor Napoléon, ed. Fayard, chapitre 13.
  51. Laetitia de Witt,Le prince Victor Napoléon, ed. Fayard, p. 203.
  52. Laetitia de Witt,Le prince Victor Napoléon, ed. Fayard,p. 204.
  53. a etbC. de Badts de Cugnac et G. Coutant de Saisseval, Le Petit Gotha, Paris, 2002,p. 441-442.
  54. Article de Paris Match sur le prince Charles Napoléon
  55. Statut de la famille impériale du 21 juin 1853
  56. Testament du prince Napoléon (Louis)
  57. Sénatus-consulte du 7 novembre 1852
  58. Statut réglant la Condition et les Obligations des membres de la Famille Impériale (21 juin 1853)
  59. (en) F. Billaut, « Guerre de succession chez les Napoléon »,Point de Vue,‎,p. 18–19
  60. La princesse Napoléon remet le prix Second Empire de la Fondation Napoléon
  61. Commémoration du200e anniversaire de la naissance de Napoléon III (site d'une association de Chislehurst)
  62. Commémoration du200e anniversaire de la naissance de Napoléon III (site de la Fondation Napoléon)
  63. Commémoration du 5 mai 2008
  64. Commémoration du 5 mai 2010
  65. Archives nationales
Maison Bonaparte
Précédée parSuivie par
Maison de Bourbon (indirectement)
Branche aînée
15891792
Maison régnante de France
Premier Empire
18041814
Cent-Jours
1815
Second Empire
18521870
Maison de Bourbon
Branche aînée
18141815


Maison de Bourbon
Branche aînée
18141815
Maison de Bourbon
Branche aînée
18151830


Maison d'Orléans
Branche cadette de la maison de Bourbon
18301848
Abolition de la monarchie
v ·m
Napoléon Ier
(Joséphine de Beauharnais)
(Marie-Louise d'Autriche)
Napoléon II (« L'Aiglon »)
Joseph
(Julie Clary)
Louis
(Hortense de Beauharnais)
Enfant(s)
Petit(s)-enfant(s)Prince Louis-Napoléon (« Napoléon IV » / « Prince impérial »)
Jérôme
(Catherine de Wurtemberg)
Enfants
Petits-enfants
Arrière-petits-enfants
Arrière-arrière-petits-enfants
Arrière-arrière-arrière-petits-enfants
Les membres de la famille impériale ayant régné sur la France sont soulignés
Les membres de la famille impériale l'ayant intégrée par mariage sont en italiques
« Les surnoms sont entre guillemets »
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Maison_Bonaparte&oldid=230753891 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp