La commune est traversée par lecanal du Midi et leMondot affluent de laGaronne qui passe non loin ; d’ailleurs le sous-sol est formé d’alluvions de la Garonne.
Au, Bon-Encontre est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9].Elle appartient à l'unité urbaine d'Agen[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant16 communes, dont elle est une commune de labanlieue[Note 2],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agen, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[11]. Cette aire, qui regroupe 81 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (84 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (29,1 %), zones agricoles hétérogènes (23,9 %),terres arables (23,1 %), zones urbanisées (19,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,5 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le réseauTempo exploité par la sociétéKeolis Agen et dessert les 29 communes de l'agglomération d'Agen soit un total de 92 042 habitants depuis le, en remplacement du réseauTransbus.
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) d’Agen, regroupant20 communes concernées par un risque de débordement de laGaronne, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[17]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1435, 1875, 1930, 1712, 1770 et 1952. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[18]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1997, 2009, 2016 et 2021[19],[15].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines), des glissements de terrain et des tassements différentiels[20]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuellescavités souterraines sur la commune[21].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Bon-Encontre.
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie[22]. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (91,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le, en application de laloi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 4],[23].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2002, 2003, 2005, 2008, 2009, 2011 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1993[15].
La commune est exposée aurisque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à ladirective européenne SEVESO, classée seuil haut[24] : Curia France (notamment pour le stockage de solides inflammables et de produits de toxicité aiguë)[25].
Bon-Encontre est édifiée sur les vestiges d'une citégallo-romaine.
En 1997, d'importants vestiges d'une villa gallo-romaine ont été mis au jour. Cette villa duIer siècle, dont le nom d'origine est inconnu, présente l'originalité de n'avoir subi aucune modification et son plan d'origine est resté intact. Lesenduits muraux en particulier datent de cette époque alors que lesmosaïques semblent dater duIVe siècle. Cette villa était vaste et comprenait des bâtiments de ferme pour loger les domestiques, stocker les outils et élever du bétail. Un cimetière était situé à côté de la villa. Des tombes y ont été découvertes, d’origine soit gallo-romaine, soitfranque.
Il est à peu près certain qu’un petit village se développa dans ce lieu et qu'il fut ravagé par les hordesbarbares qui envahirent et traversèrent la contrée. LesWisigoths qui s’y installèrent pendant quelques dizaines d’années le reconstruisirent partiellement mais lesNormands, plus tard, l’incendièrent.
En, un sondage a permis de découvrir la partie thermale et deux hectares de bâtiments agricoles.
AuMoyen Âge, Bon-Encontre s'appelait alorsPau et était parfois appeléLa Roqual du nom d'un lieu-dit du village. C'était un village formé essentiellement de paysans. La culture de la terre y était prépondérante.
Une grande partie du patrimoine bon-encontrais date de cette époque :
auXIe siècle, l'église Saint-Radegonde fut construite, elle resta pendant longtemps l'unique lieu de culte de la ville. Cette église a été construite sur l'emplacement de la villa gallo-romaine mise au jour en 1997 et elle a été édifiée en grande partie avec les pierres de cette villa ;
Selon la légende, vers 1550, le dernier fils d'une famille de laboureur, Jacques Frayssinet, remarqua qu'un de ses bœufs avait l'habitude de s'éloigner du troupeau pour s'agenouiller devant un buisson. Le jeune homme, curieux, s'approcha et découvrit une statuette de la Vierge haute de un pied environ (trente-trois centimètres). Il la ramena et la montra à sa mère qui s'écria« Hé ? Dieu nous donne bonne-rencontre ». Cette phrase donna son nom à la petite statue ainsi qu'à la commune. Elle fut déposée dans lahuche de l'habitation. Lorsque le curé de Sainte-Radegonde fut convié pour la contempler, cette dernière avait disparu.
Le jeune homme retrouva ensuite la statuette dans le buisson. Il l'amena au curé qui lui donna une place plus honorable mais la statuette ne s'en contenta pas et retourna dans le buisson. Le curé, comprenant que c'est là qu'elle voulait être honorée, la mit dans une niche au pied d'une croix de bois. La croix fut ensuite remplacée par un petitoratoire qui fut béni le. C'est à partir de cette date que commencèrent lespèlerinages qui prirent rapidement une importance considérable.
La statuette est aujourd'hui enfermée dans unreliquaire exposé derrière le maître autel de la basilique Notre-Dame de Bon-Encontre.
À côté de l'oratoire abritant la statuette de la Vierge, on construisit en 1600 une église. Cette entreprise, principalement initiée par l'archevêque d'AgenMgr Nicolas de Villars, fut achevée en 1604.
Vers le milieu duXIXe siècle, l’église s’avéra trop petite et l’on décida d’édifier labasilique actuelle, la basilique Notre-Dame-de-Bon-Encontre.
Depuis cinq cents ans, la ville est sujette aux pèlerinages sans interruption, avec un frein pendant la période de la Révolution. Des reines, commeMarguerite de Navarre, des princes, des consuls, des confréries de pénitents, des paroisses de l'Agenais, de laGuyenne et des provinces environnantes se succédèrent pour venir se recueillir à Bon-Encontre. Les pèlerinages étant surtout un culte à la Vierge Marie, ils s'effectuent principalement au mois demai, mois de Marie.
Les objectifs de l'association de jumelage sont, d’une part l’aide au développement humain, économique et social de l’île sénégalaise, et d’autre part, la vulgarisation de la culture africaine au bénéfice des Bon-Encontrais. Ce jumelage a pour origine la rencontre de deux jeunes Bon-Encontrais avec un artistecarabanais, Malang Badji suivie de deux voyages, en février1996 et en février1997.
Les réalisations et projets liés à ce jumelage sont :
échanges culturels (fonds de bibliothèque, expositions, voyages etc.) ;
action de solidarité (sinistrés du ferryLe Joola, parrainage d’enfants).
Les projets sont entre autres : la construction d’une école, la pérennisation des soirées d’entraide, la poursuite des opérations de parrainage d’enfants et la construction d'un réseau d'eau potable.
La commune de Bon-Encontre est parfois reconnue comme étant à l'origine de la communauté d'agglomération d'Agen puisqu'elle a contribué à relancer le syndicat intercommunal, ancêtre de la communauté d'agglomération d'Agen.
Dans le cadre de son domaine de compétence, l'Agglomération d'Agen est l'autorité organisatrice du réseau de transports urbains et du service de collecte des déchets pour l'ensemble de l'agglomération.
LesSIVU deBoé/Bon-Encontre agit à plusieurs niveaux.
Tout d'abord, sur le plan social, il gère un pôle d'accueil de proximité pour
les demandeurs d'emploi : réalisation de CV, offres d'emploi…
lutter contre l'illettrisme : ateliers de lecture et d'écriture, accompagnement dans les démarches administratives…
les jeunes de seize à vingt ans (Centre d'Action Jeune).
De plus, le SIVU a une mission sportive. En effet, les deux villes mettent en commun leurs infrastructures afin de permettre aux sportifs de pouvoir pratiquer vingt-deux disciplines. Toutes ces infrastructures sont gérées par le SIVU. Ainsi, le stade de Bon-Encontre est utilisé pour la pratique du rugby, de l'athlétisme, du baseball ou du tennis alors que la Halle des Sports de Boé sera utilisée par les footballeurs ou les archers.
Dans les années 1980, Bon-Encontre etPont-du-Casse ont uni leurs efforts pour réhabiliter le site d'une ancienne tuilerie à l'abandon et y installer successivement un centre équestre, un jardin botanique, puis un village de vacances. Le SIVU (dit SIVU de DAREL) est propriétaire du terrain et aide les deux villes pour la gestion.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2022, la commune comptait 6 386 habitants[Note 7], en évolution de +2,72 % par rapport à 2016 (Lot-et-Garonne : −0,18 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 30,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 31,2 % la même année, alors qu'il est de 33,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 927 hommes pour 3 255 femmes, soit un taux de 52,65 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,96 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[36]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
1,9
9,3
75-89 ans
10,9
18,9
60-74 ans
20,2
22,1
45-59 ans
22,4
15,6
30-44 ans
16,1
14,0
15-29 ans
12,5
19,1
0-14 ans
16,0
Pyramide des âges du département deLot-et-Garonne en 2021 en pourcentage[37]
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Données obsolètes.
La ville est relativement dynamique sur le plan économique. Elle possède deux zones industrielles et une zone commerciale :
La zone industrielle de Laville accueille trente cinq industriels, avec comme activité dominante la chimie fine (Archimica) ;
La zone industrielle Jean-Malèze a pour activité dominante l'alimentaire (plateforme de distributionSystème U), la transformation de viandes (Bigard) et les transports ;
LaZAC commerciale de Redon abrite des grandes surfaces : bricolage, hypermarché, vêtements, restaurants, centre auto, meubles, etc.
Au premier janvier2007, le territoire communal comportait 361 entreprises employant 2 330 salariés[38]. Les 45 entreprises industrielles, dont 3 de plus de 50 salariés, en employaient 22,3 % soit 520 salariés. Avec nombre égal d'entreprises, le secteur de la construction occupait moitié moins de monde : 45 entreprises, dont 2 de plus de 50 salariés, employaient 253 salariés (10,9 %). Les commerces formaient le quart des entreprises (88 établissements) et employaient 481 personnes soit le cinquième des salariés de la commune notamment dans la grande distribution (cinq grandes enseignes). Les services restent de loin le premier secteur d'activité et représentent la moitié des entreprises et des salariés : 183 entreprises employaient 1073 salariés. Si l'on se réfère aux statistiques de 1999, les salariés formaient 80 % de la population active. Par contre, en 2000, s'il n'y avait que 31 exploitations agricoles (dont seulement 12 à plein temps), elles occupaient 59 personnes et utilisaient931ha de terres (essentiellement en grandes cultures type maïs). Enfin au de 2007 la commune comportait 167 chômeurs.
De ce fait la moitié des foyers bon-encontrais déclaraient en 2006 un revenu fiscal supérieur à 18 170 € soit plus que la moyenne 15 123 €. Ce qui fait que 59,3 % des foyers y étaient imposables alors que la moyenne est de 45,4 %[39].
l'époque plus de 180 clubs. Les Indians disposent de deux terrains de jeux dont un aux normes internationales qui a déjà reçu deux fois le Challenge de France des clubs élite (D1) ainsi qu'un championnat d'Europe 18U en 2012. En l'espace de 30 années, pas moins de 55 joueurs et joueuses du club ont été sélectionné(e)s en Equipe de France pour participer à des championnats d'Europe voire à des championnats du Monde. Tous les ans le club organise deux tournois prestigieux: Un tournoi Baseball senior en hommage à un joueur disparu 'Arnaud Varnat' et un tournoi de Softball Mixte, balle rapide, qui deviennent désormais des événements incontournables grâce au soutien de la municipalité de Bon-Encontre.Pour tout savoir sur les Indians, visitez le site internet qui est une véritable mine d'informations.
La communauté d'agglomération a équipé tous les foyers de cinq conteneurs (verre, papier et journaux, ordures ménagères, emballages et déchets verts) dans le but que les usagers fassent un tri sélectif. Plusieurs ramassages par semaine sont effectués séparément pour chaque matière.
Jusque dans lesannées 1950, la ville de Bon-Encontre connaissait une affluence particulière durant le mois de mai. Elle était le théâtre de fêtes religieuses, pèlerinages,processions,chemin de croix vers la Vierge du coteau.Letortillon est alors à l'honneur. Cette spécialité locale date desannées 1700 et se fabrique les dimanches et jours fériés du mois de mai.
Tous les deux ans, le festival international d'orgues de Barbarie en Agenais est animé par l'associationLes Fadas de la musique mécanique. Cet événement, attirant un public nombreux, est un hommage à la musique populaire.
La foire aux livres anciens et vieux papiers de collection
Chaque année en décembre a lieu la Foire aux livres anciens et vieux papiers de collection. La foire est accompagnée du Forum des écrivains. Ces deux manifestations sont reconnues au niveau régional.
Tous les ans, la salle de Tortis accueille des antiquaires de renom de la région Aquitaine pour un salon organisé par l'office de tourisme et le président des antiquaires du Lot-et-Garonne.
Chaque année dans la salle Jacques-Prévert des auteurs de polars et de BD sont invités par la municipalité et l'association « À LIVRES OUVERTS ». Le salon est ouvert les jeudi et vendredi aux scolaires de l'Agenais. Le samedi et le dimanche au public. Cette manifestation de niveau national recueille un grand succès, plus de 2000 visiteurs en2009.
Le rassemblement des Italiens se faisait autrefois (après guerre) chaque1er mai. Le dernier a eu lieu en 1960 avec la venue de monseigneur Zaffonnato, archevêque deUdine. C'est une Italienne, Gabrielle Casasola, née àSaint-Vincent-de-Lamontjoie (47) qui a fait renaître cette tradition en 2002. Elle a fait venir l'archevêque de Udine, monseigneur Brollo, avec des maires des villes du Frioul, des parents de résidents dans le Sud-Ouest et des chorales d'Alpins.Tous les deux ans l'association CORAI (Comité d'Organisation du Rassemblement des Amis de l'Italie) organise, le dernier dimanche d'août, une grande journée avec les Italiens et amis de tout le Sud-Ouest. Le dernier a eu lieu en2008.
Située au lieu-dit Sainte-Rose, lacelle de Deffès abrita notamment Pierre de Caussac de l'Ordre de Grandmont. On y retrouva en 1820 la dépouille de Guilielmus,évêque d'Agen décédé en 1263. En 1666, la chapelle presque en ruine s'appelle alors Sainte-Rose. Sous laRévolution française, l'ancienne église est vendue commebien national en qualité demétairie[42].
Implantée sur le coteau surplombant le centre-ville et la vallée de la Garonne, la Vierge du Coteau est une statue signalant aux pèlerins le sanctuaire de Bon-Encontre. Elle fut construite en 1861 et mesurait 15 m. Elle fut érigée à l'initiative d'un supérieur du petitséminaire, M. Tailhe. La statue a été taillée dans les carrières deDax et cinq wagons furent nécessaires pour l'acheminer de son lieu de production à son emplacement actuel. Elle fut restaurée en1880 et, à cette occasion, sa hauteur fut portée à 16,5 m.
Éclairée provisoirement lors des fêtes de Bon-Encontre de1982 et1983, l'engouement suscité par cette illumination poussa à entreprendre des travaux d'électrification. La statue est aujourd'hui éclairée toutes les nuits.
Cette église, de typeroman, a été édifiée en l'honneur de sainteRadegonde. Elle fut construite dans la première moitié duXIe siècle sur l'emplacement de sites gallo-romains. Elle a été pendant longtemps la seule paroisse de Bon-Encontre. Du temps desguerres féodales, des luttes contre les Anglais ou des troubles duXVIe siècle, l'église servait d'abri ce pourquoi le sanctuaire a été transformé endonjon ou en poste d'observation et l'abside a été accolée au clocher.
La découverte d'une statue en bois de laVierge à l'Enfant par Jacques Frassinet, vers 1510, a amené la création d'une chapelle pour abriter la statue et l'établissement d'un pèlerinage à la Vierge.Marguerite de Valois, comtesse de l'Agenais et du Condomois, est venue à Bon-Encontre le 15 août 1584 et a constitué une rente au profit du sanctuaire. L'église a été reconstruite par les habitants d'Agen entre 1600 et 1607. Le 25 juin 1611, Marguerite de Valois a confié le sanctuaire aux religieux duTiers-Ordre franciscain. Les moines sont expulsés en 1791 et l'église fermée. Elle est rouverte épisodiquement en 1795, puis définitivement en 1799, devenu église paroissiale en 1802[43].
Les travaux suivant l'incendie du chœur en 1971, les vestiges de la chapelle royale de 1607 furent mis au jour. Une Vierge-reliquaire abritant la statuette de la légende se situe au-dessus dutabernacle.
Le nom de celieu-dit est d’originegasconne et signifiechêne. Le lieu était sûrement planté de chênes. Dès leXIe siècle, des moines vinrent s’installer à Cassou pour travailler le sol. On raconte qu’ils construisirent un prieuré dont il ne reste aucune trace.
L'église Saint-Étienne de Cassou date de1271 et a été restaurée en1850. Cette église comporte deux chapelles.
Le château de Plèneselve[49] est bâti sur un petit promontoire, au commencement du vallon de Saint-Denis. Il a souvent été qualifié de simple manoir mais son enceinte, ses tours et son donjon, ses fossés et son pont-levis en font un véritable château fort. Depuis le début, la villa de Plèneselve est une maison d'exploitation agricole.
D'abord entourée d'unepalissade, la villa de Plèneselve devint auXIIe siècle une véritable forteresse puis un château fort.
Ce pont, construit dans l'entre-deux-guerres est un pont en béton comme on en trouve beaucoup sur lecanal latéral à la Garonne. Sa particularité est qu'il a été peint en bleu. Il est devenu un des symboles de la commune et a donné pendant quelques années, son nom au journal bon-encontrais d'informations municipales.
On peut trouver dans lacommune plusieurs types de journaux,Le Sud Ouest par exemple (siège àBordeaux) avec une actualité régionale,Le Petit Bleu journal de l'Agenais oula dépêche du midiactualité duLot-et-Garonne. La commune sort aussi son petit journal.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Agen comprend une ville-centre et15 communes de banlieue.
↑Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
↑Les comprimés d’iode stable protègent efficacement lathyroïde contre les effets des rejets d’iode radioactif qui pourraient survenir en cas d’accident nucléaire.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
Jean Dubernard,Bon-Encontre (Lot-et-Garonne) : notre région et son passé, C. Laporte, 1983
Georges de Sevin,500 ans de pèlerinage à Bon-Encontre, G. de Sevin, 1991
Histoire de Notre-Dame de Bon-Encontre d'après les documents authentiques, depuis l'origine du pèlerinage jusqu'à nos jours, par un prêtre mariste, Seguin frères, 1883
Abbé Géraud Duzil,Notre-Dame de Bon-Encontre, P. Noubel, 1842
Marie-Claude Auradou (avec collaboration de Guy Miquel et Claude Cathala).Bon-Encontre: Un Siècle d'images, du bourg ecclésial à la ville moderne, Association De Livres en Livres, 2000.