La commune de Boissets se trouve dans l'ouest des Yvelines, à la limite de l'Eure-et-Loir, à vingt kilomètres environ au sud-ouest deMantes-la-Jolie et à neuf kilomètres au nord deHoudan, le chef-lieu de canton.
Le territoire communal, relativement restreint, s'étend sur larégion naturelle etagricole duDrouais[1] à environ 130 mètres d'altitude en légère pente vers le nord. Le territoire est essentiellement rural (à près de 90 %) et peu boisé (10 % environ).
L'habitat est groupé dans le bourg qui se trouve excentré à la limite même du département. La rue principale suit en partie cette limite.
Les limites communales de Boissets et celles de ses communes adjacentes.
Boissets est desservie par laroute départementale 115, nord-sud, qui relie Longnes à Dannemarie en suivant la limite ouest des Yvelines et par laroute départementale 166 qui suit une orientation est-ouest.
Le territoire de la commune se compose en 2017 de 88,84 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 5,46 % d'espaces ouverts artificialisés et 5,7 % d'espaces construits artificialisés[12].
Le nom de la localité est attesté sous les formesSanctus-Hylarius-les-Chanz auXIIIe siècle[13],Boissellum auXVe siècle[14].
L’origine deBoissets viendrait du latin « buxus » -bouis,buis - qui désigne à la fois l’arbuste toujours vert et sous des formes dérivées comme « buxea » -boisse,buisse - et « buxio » (buisson)[15], « petit ensemble de buis »[14], des espèces végétales touffues et de petites tailles, « Le petit bois »[16].
Boissets fut occupée en 1590 par l'armée du chef de laLigue, leduc de Mayenne, qui se préparait à labataille d'Ivry, et souffrit de pillages.
Jusqu'à laSeconde Guerre mondiale, l'oratoire de Saint-Odon était l'objet d'un pèlerinage populaire. Ce saint était invoqué en cas de sécheresse pour provoquer la pluie.
La commune est rattachée au canton de Houdan en 1802.
Sur le plan électoral, la commune est rattachée à laneuvième circonscription des Yvelines, circonscription à dominante rurale du nord-ouest des Yvelines.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2022, la commune comptait 291 habitants[Note 2], en évolution de +12,79 % par rapport à 2016 (Yvelines : +2,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 36,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 24,8 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait134 hommes pour141 femmes, soit un taux de 51,27 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[25]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
1,4
9,0
75-89 ans
8,5
12,7
60-74 ans
17,7
20,1
45-59 ans
19,1
23,1
30-44 ans
16,3
16,4
15-29 ans
18,4
18,7
0-14 ans
18,4
Pyramide des âges du département desYvelines en 2021 en pourcentage[26]
Gîte communal : la mairie s'est rendue propriétaire d'une demeure en ruines à proximité de l'église Saint-Hilaire et l'a restaurée de façon à la transformer en ungîte rural de trois chambres, labelliséGîtes de France[27], et qui a reçu quatre épis pour sa classification[28].
Oratoire de Saint-Odon : situé près du chevet de l'église, cet oratoire est construit sur la source de la Vaucouleurs. Il est consacré àsaint Odon, second abbé deCluny.
Juste derrière l'église Saint-Hilaire, se trouvent les sources de laVaucouleurs. Le site a été aménagé : à une extrémité, l'oratoire de Saint-Odon, à l'autre, un petit barrage-déversoir créant, devant l'oratoire, un petit lac de retenue dans lequel sourdent les sources et où poussent des herbes aquatiques, deux petits ponts enjambant les bras de la rivière naissante, l'ensemble arboré deforsythias, desaules et depeupliers. À proximité immédiate, sur le mur extérieur du gîte, est exposée une fresque qui représente les villages et les églises situés sur le parcours de la Vaucouleurs, de Boissets àMantes-la-Ville ; elle a été réalisée par le club de céramique du foyer rural de Boissets pour l'inauguration de l’aménagement de la source de la Vaucouleurs.
De sinople à un épi de blé tigé et feuillé d'or, adextré d'une tête de cheval d'argent et senestré d'un protomé de cerf contournée du même ; au chef d'argent chargé d'un arbre accosté de deux autres plus petits et accompagné de deux autres encore plus petits aux cantons du chef, le tout de sinople, soutenu d'une divise ondée d'azur chargée d'un filet ondé en fasce d'argent[30].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)