LesHornets sont fondés en1988 et ont évolué àCharlotte enCaroline du Nord jusqu'en2002, lorsque la franchise est délocalisée àLa Nouvelle-Orléans. Deux saisons plus tard en2004, lesBobcats de Charlotte sont créés en tant qu'équipe d'expansion.
Il y a donc ainsi deux franchises distinctes ayant porté ce nom. Celle qui est aujourd'hui devenue la franchise des Pelicans de La Nouvelle-Orléans et qui existe toujours, et celle qui reprend le logo en 2014 mais qui est née en tant que30e franchise NBA sous l'appellation des Bobcats de Charlotte.
La franchise est dirigée parMichael Jordan depuis 2010. L'équipe joue ses matchs à domicile auSpectrum Center depuis 2005.
En 1985, laNBA annonce son projet de s’ouvrir à quatre équipes supplémentaires[1]. George Shinn, un entrepreneur deCharlotte, enCaroline du Nord, décide alors d’installer une équipe dans sa région. Pour cela, il réunit un groupe d’hommes d’affaires locaux pour diriger cette franchise potentielle.
Charlotte et ses alentours sont depuis longtemps déjà un grand foyer dubasketball universitaire. Les quatre écoles de Caroline du Nord de l’ACC (Atlantic Coast Conference), ainsi que trois équipes universitaires locales (les49ers de Charlotte, lesWildcats de Davidson et lesBulls de Johnson C. Smith), possèdent une base de fans large et fidèle. À l’époque, Charlotte est également l’une des villes qui croît le plus rapidement auxÉtats-Unis[réf. nécessaire]. Par ailleurs, la cité a précédemment été l’un des trois berceaux desCougars de la Caroline (American Basketball Association), de 1969 à 1974.
Un journaliste duSacramento Bee plaisante :« The only franchise Charlotte is going to get is one with golden arches ! » (« La seule franchise que Charlotte pourra avoir un jour est celle d’un McDonald’s ! »,golden arches faisant référence aux deux arches jaunes du « M » en question)[réf. nécessaire][2]. Cependant, l’atout décisif de Shinn est leCharlotte Coliseum, qui pourra accueillir 24 000 spectateurs – le plus grand stade jamais construit pour recevoir une équipe NBA à plein temps.
À l’origine, la nouvelle équipe devait être nommée « CharlotteSpirit », mais un concours « name-the-team » désigne finalement « « Hornets » » comme gagnant[réf. nécessaire]. Le nom vient de la résistance féroce que la ville oppose à l’occupation britannique durant larévolution américaine :Lord General Cornwallis parlait de Charlotte en évoquant« un véritable nid de frelons » (« a veritable nest of hornets » »)[réf. nécessaire]. Le nom avait été utilisé par d’autres équipes deCharlotte auparavant : l’équipe de la ville enLigue mineure de baseball s’est appeléeHornets de 1901 à 1972, ainsi qu’une équipe de l’éphémèreWorld Football League ; et les équipes deNCAA les49ers de Charlotte et lesWildcats de Davidson jouent chaque année pour le « Hornet’s Nest Trophy ».
L’équipe choisit le turquoise comme couleur principale, et lesSharks de San José, lesJaguars de Jacksonville, lesMarlins de la Floride ne tardent pas à leur emboîter le pas en s’attribuant des couleurs similaires. LesGrizzlies de Memphis l’ont eux aussi utilisée comme couleur principale lors de leur époque àVancouver, et même lesPistons de Détroit ont brièvement adopté le turquoise en remplacement de leurs traditionnels bleu et rouge, au milieu des années 1990.
Malgré quelques inquiétudes sur le fait que leColiseum soit trop grand, Shinn pense que l’engouement suscité de longue date par les équipes universitaires de la région se transmettra facilement auxHornets[réf. nécessaire]. Après avoir dans un premier temps vendu 15 000 tickets pour la saison régulière[réf. nécessaire], les ventes montent et l’équipe atteint finalement les 21 000 tickets[réf. nécessaire].
Shinn loue les services de Carl Scheer, cadre de laNBA, comme directeur général. Scheer décide de composer un cinq de départ de joueurs vétérans, dans l’espoir d’avoir une équipe compétitive aussi tôt que possible, avec l’objectif d’atteindre lesplayoffs d’ici cinq ans. L’ancien entraîneur universitaire et assistant NBA vétéran Dick Harter est engagé comme entraîneur en chef.
L’équipe de la saison1988-89 est conduite par l’arrièreKelly Tripucka, qui est le meilleur marqueur de Charlotte pour les deux premières saisons de la franchise. Elle compte aussi dans ses rangs le tireurrookieRex Chapman et lemeneur de jeuMuggsy Bogues, le plus petit joueur de l’histoire de la NBA.
Mais malheureusement, les Hornets connaissent une première saison difficile, qui s'achève sur un bilan de 20-62, sans jamais remporter plus de deux matchs consécutifs.
Lors de la saison1989-1990, Harter est renvoyé en janvier, après que les joueurs se sont rebellés contre son style orienté sur la défense. Il est remplacé par Gene Littles, son assistant. Une série de 3-31 de janvier à mars enterre définitivement les espoirs des Hornets, qui finissent la saison sur un 19-63.
Pour1990-1991, l’équipe choisit l’arrièreKendall Gill lors de laDraft de la NBA et connaît un regain de forme (26-56), mais la seule satisfaction de cette saison est l’obtention à la loterie du premier choix de draft pour l’année suivante. L’autre fait notable de 1991 est l’accueil duAll-Star Game à Charlotte. Finalement, Littles est renvoyé à la fin de la saison et remplacé par Allan Bristow.
En prévision de la saison1991-1992, les Hornets draftent l’ailierLarry Johnson grâce à leur premier choix. Ce dernier termine parmi les meilleursmarqueurs et les meilleursrebondeurs de la Ligue, avec le titre deRookie de l’Année 1992. Gill mène la marque pour la franchise avec plus de 20 points par match. L’équipe reste en course pour une place enplayoffs jusqu’au mois de mars, mais réalise finalement une saison médiocre (31-51) et obtient le deuxième choix dela draft 1992.
L'avenir des Hornets est cependant compromis par les multiples blessures de Larry Johnson et d'Alonzo Mourning. Durant l'intersaison1995, Alonzo Mourning est transféré àMiami pour le shooteurGlen Rice. Le meneur All-StarKenny Anderson remplace Muggsy Bogues, blessé lui aussi, au poste de meneur.
Durant l'intersaison1996, Kenny Anderson, en fin de contrat, quitte l'équipe tandis que Larry Johnson est transféré àNew York contreAnthony Mason. Durant ladraft, les Hornets sélectionnent avec le treizième choixKobe Bryant, mais ce dernier, ayant clairement fait comprendre qu'il ne jouerait que pour lesLakers de Los Angeles, y est transféré en échange du pivotVlade Divac. Avec une équipe composée de Glen Rice, Vlade Divac, Anthony Mason, Muggsy Bogues etMatt Geiger, Charlotte réussit la meilleure saison de son histoire et refait son apparition enplayoffs. En1997-1998, les arrièresDavid Wesley etBobby Phills signent. Les Hornets sont éliminés enplayoffs par les futurs champions, lesBulls de Chicago.
Les départs en1999 de Glen Rice (échangé contreEddie Jones), Matt Geiger, Vlade Divac et Muggsy Bogues affaiblissent l'équipe qui finit huitièmeex æquo avec lesKnicks de New York mais ne sont pas qualifiés pour lesplayoffs.
La sélection deBaron Davis au troisième choix de ladraft 1999 marque le retour des Hornets. Le, Bobby Phills se tue dans un accident de voiture, alors qu'il faisait une course sur l'autoroute avec son coéquipierDavid Wesley. Son numéro 13 estretiré le.
En raison d'une faible audience dans leur salle, et à la suite de la vente de la franchise, les Hornets obtiennent la permission en de déménager àLa Nouvelle-Orléans, où ils deviennent les New Orleans Hornets à partir de lasaison 2002-2003, laissant orpheline la ville deCharlotte de sa franchiseNBA présente depuis 1988.
Les Hornets partis àLa Nouvelle-Orléans, un groupe d'investisseurs originaires deCharlotte demande dès la saison 2003, la création d'une franchise d'expansion, en remplacement des Hornets. Fondée le, les Bobcats constituent la premièrefranchise d'une ligue majeure américaine à être détenue majoritairement par un actionnaire afro-américain,Robert L. Johnson. Ce dernier est à l'origine du nom du club puisqu'on le surnomme « a cat named Bob » (Bob est le diminutif couramment utilisé pour Robert). La mascotte de l'équipe est quant à elle dénommée Rufus Lynx (nom scientifique dubobcat). Les Bobcats sont donc la seconde franchise implantée à Charlotte après celle des Hornets entre 1988 et 2002.
Pour donner naissance au premier effectif des Bobcats, unedraft d'expansion a lieu le. Chacune des 29 autres franchises de la NBA peut protéger jusqu'à 8 joueurs, en laissant au minimum un joueur disponible ; les Bobcats ont quant à eux le droit de sélectionner un joueur par équipe.Bernie Bickerstaff, general manager, repêche dix-neuf joueurs en suivant la politique fixée par le club, c'est-à-dire de privilégier des jeunes prometteurs avec des contrats de faible durée et peu élevés. C'est ainsi que des vétérans confirmés aux contrats encombrants commeScottie Pippen,Allan Houston ouJerry Stackhouse n'ont pas été choisis, bien que laissés libres par leurs équipes respectives. Les expérimentésSteve Smith etBrevin Knight sont recrutés durant l'intersaison pour des contrats de courte durée afin d'encadrer les jeunes. Le noyau dur de l'équipe est alors notamment composé deGerald Wallace, Jason Kapono (parti depuis auHeat de Miami, auxRaptors de Toronto puis auxLakers de Los Angeles) et du deuxième choix de ladraft 2004Emeka Okafor (parti ensuite aux Hornets de La Nouvelle Orléans).
Le premier match de l'histoire de la franchise a lieu le, et se solde par une défaite face auxWizards de Washington ; mais la première victoire ne se fait pas attendre. En effet, les Bobcats battent leMagic d'Orlando 111 à 100 dès le match suivant, grâce notamment aux 20 points et 10 rebonds de la révélation slovènePrimož Brezec. Le, ils deviennent la première équipe débutante à battre le champion en titre depuis 1971, année où lesBraves de Buffalo et lesTrail Blazers de Portland ont battu lesKnicks de New York. Les Bobcats battent une nouvelle fois Detroit lors du dernier match de la saison régulière, sans enjeu pour les Pistons, assurés de finir deuxièmes de la Conférence Est.
Le club termine sa première saison sur un bilan satisfaisant de 18 victoires pour 64 défaites, à égalité avec les Hornets, tous deux laissant la dernière place de la ligue à Atlanta. Okafor, qui mène l'équipe aux points et aux rebonds, est nommémeilleur débutant de l'année. Avec les cinquième et treizième choix de la draft, les Bobcats sélectionnent deux joueurs issus deNorth Carolina, et récemment auréolés du titre dechampion NCAA : le meneurRaymond Felton et l'intérieurSean May.
Malgré l'absence d'Okafor durant près de soixante rencontres et un meilleur marqueur à seulement 15,4 points par match, les Bobcats sont sur une pente ascendante : ils remportent 26 matchs pour 56 défaites, soit 8 victoires de plus que lors de la première saison. Lors de ladraft 2006 avec le troisième choix, les Bobcats sélectionnentAdam Morrison, shooteur prometteur.
En,Michael Jordan prend des parts dans le capital de la franchise, devenant l'un des trois principaux actionnaires du club avecRobert L. Johnson et le rappeurNelly.
En 2007, les Bobcats obtiennent le huitième choix à ladraft. Ils sélectionnentBrandan Wright, qu'ils échangent immédiatement contreJason Richardson et les droits deJermareo Davidson desWarriors de Golden State. Le lendemain, les Bobcats licencient le meneur de jeuBrevin Knight. Mais malgré l'arrivée de Jason Richardson qui termine meilleur marqueur des Bobcats (21,8 points de moyennes) et avec trois autres joueurs à plus de dix points de moyennes (Gerald Wallace, Emeka Okafor et Raymond Felton), les Bobcats ne se qualifient pas pour les playoffs.
Michael Jordan acquiert les Bobcats en 2010.logo de 2007 à 2012
Le,Michael Jordan devient le propriétaire des Bobcats[3]. C'est le premier ancien joueur de basketball à devenir propriétaire d'une franchise de la NBA.
Le début de saison 2011-2012 est catastrophique. Les Bobcats, avec seulement 7 victoires après deux tiers de saison, sont bons derniers de la conférence Est et peuvent donc tirer un trait sur une participation aux playoffs NBA. Le le club annonce qu'un accord est trouvé avecBoris Diaw, ce dernier est donc laissé libre de tout contrat. Les Bobcats terminent la saison avec un bilan de 7 victoires pour 59 défaites soit 10,6 % de victoires. Cela représente le plus mauvais bilan de l'histoire de la NBA, détrônant ainsi lesSixers de lasaison 1972-1973 qui détenaient le record avec 9 victoires pour 73 défaites (11 % de victoires)[4]. Le, les dirigeants des Bobcats annoncent que Silas ne reviendra pas en tant qu'entraîneur pour la saison NBA 2012-2013[5].
En,Michael Jordan annonce que la franchise entame la procédure pour prendre à partir de 2014-2015 le surnom deHornets, surnom transféré en 2002 de Charlotte àLa Nouvelle-Orléans[6]. La procédure aboutit le suivant lors de la réunion du conseil d'administration de la NBA, où les propriétaires des franchises donnèrent leur accord par vote à la majorité[7]. Le, le changement de nom est officiel et les Bobcats deviennent les Charlotte Hornets ; de plus les nouveaux Hornets récupèrent les droits sur le palmarès et les statistiques de toute la période se situant de 1988 à 2002, au détriment desPelicans de La Nouvelle-Orléans, conformément à un accord dans l'acte de vente et de délocalisation de l'ancien propriétaire des Hornets qui stipule que si le nom revient à Charlotte, ceux-ci retrouvent alors leurs droits initiaux[8].
Lasaison 2015-2016, l’équipe passe à 48-34 au total, après l’acquisition de joueurs commeNicolas Batum[11],Jeremy Lamb etJeremy Lin. C’était la meilleure saison de l’histoire de la franchise depuis la première époque des Hornets. Charlotte est retourné enplayoffs, mais est éliminée par leHeat de Miami en sept matchs lors du premier tour.
Au cours de lasaison 2017-2018,Kemba Walker est sélectionné pour sa deuxième participation auAll-Star Game. À la fin de la saison, les Hornets n’ont pas renouvelé le contrat du manager généralRich Cho. En avril,Mitch Kupchak est nommé nouveau président des opérations basket-ball et manager général[14]. Le 28 mars,Kemba Walker dépasseDell Curry afin de devenir le meilleur marqueur de l'histoire de la franchise de Charlotte[15]. Le 13 avril, les Hornets ont congédié l’entraîneurSteve Clifford après cinq saisons, puis nomméJames Borrego à la tête de l'équipe le 10 mai[16].
Le 23 juillet,Tony Parker, qui a passé les 17 années précédentes de sa carrière au sein desSpurs de San Antonio, signe avec les Hornets[17]. En janvier 2019,Kemba Walker est nomméAll-Star et égaleGlen Rice, pour sa troisième apparition dans sa carrière de Hornet. À la fin de lasaison 2018-2019, et à la suite d'une non-qualification auxplayoffs, Kemba Walker, alors agent libre, quitte l'équipe pour rejoindre lesCeltics de Boston[18]. Il semble, selon les dires du joueur, que son départ soit dû à une offre insuffisante de l'équipe sur son nouveau contrat[19]. À noter que Charlotte avait aussi à ce moment-là unsalary cap bloqué. Dans la foulée, et pour remplacer le meneur, les Hornets signentTerry Rozier sur trois ans, lui-même agent libre et jusque là meneur remplaçant desCeltics de Boston[20].
Reconstruction avec la jeunesse des Hornets (depuis 2019) : le retour de « Lob City »
Au cours de lasaison 2019-2020, le 24 janvier, la franchise de Charlotte participe au premier match de saison régulière NBA en France, les opposant auxBucks de Milwaukee[22]. La saison marque la belle progression deDevonte' Graham, devenant titulaire aux côtés de Terry Rozier dans la rotation de l''équipe, mais l'équipe ne parvient pas à atteindre les playoffs, finissant10e de leur conférence.
Depuis queNike fournit l'ensemble des tenues aux équipes de NBA, en 2017, les maillots« domicile » et« extérieur » ont été remplacés par une collection plus fournie, pouvant servir aussi bien en déplacement qu'à domicile, portant les noms« association »,« icon »,« statement » et« city », et pour certaines équipes en plus une version« classic » reprenant le design d'anciens maillots. A noter que les Charlotte Hornets sont la première et seule équipe NBA à être entièrement habillée parJordan Brand.
Maillots de la franchise depuis la saison 2004-2005
↑Seule la nationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.