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Troisième but,voltigeur de droite | ||
Frappeur ambidextre Lanceur droitier | ||
Premier match | ||
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9 avril1986 | ||
Dernier match | ||
7 octobre2001 | ||
Statistiques de joueur (1986-2001) | ||
Moyenne au bâton | ,279 | |
Coups sûrs | 2 010 | |
Circuits | 287 | |
Points produits | 1 173 | |
Équipes | ||
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Roberto Martin Antonio Bonilla (né le dans leBronx,New York,États-Unis) est un ancien joueur debaseball américain de descendanceportoricaine.
Il joue 16 saisons dans laLigue majeure de baseball, de 1986 à 2001, et reçoit 6 invitations aumatch des étoiles. Avec lesPirates de Pittsburgh, il remporte unBâton d'argent au poste dejoueur de troisième but en 1988 et deuxBâtons d'argent commevoltigeur de droite en 1990 et 1991. Il fait partie de l'équipe desMarlins de la Floride championne de laSérie mondiale 1997.
De 1992 à 1994, Bobby Bonilla est le joueur le mieux rémunéré dubaseball majeur et son équipe, lesMets de New York, le paient plus de 6 millions de dollars par année[1]. En vertu d'une entente contractuelle inusitée négociée après la saison 1999, Bonilla est depuis 2011 payé 1,19 million de dollars le1er juillet de chaque année, et recevra ce même paiement jusqu'en2035[2]. Lorsque ce contrat viendra à échéance, les Mets auront payé près de 30 millions de dollars à un joueur à la retraite depuis 2001[3].
Après l'école secondaire, Bobby Bonilla est ignoré par lesdépisteurs de talent et n'est pas choisi aurepêchage[4]. À l'invitation de son entraîneur de l'école secondaire, il joint une équipe formée des meilleurs joueurs de ce groupe d'âge choisis à travers les États-Unis pour effectuer une tournée enScandinavie[5]. C'est durant ce voyage qu'il est remarqué parSyd Thrift, employé et futurdirecteur général desPirates de Pittsburgh, dont le fils Jim participe à la tournée[5]. Thrift offre au jeune Bonilla, qui a 18 ans, un premier contrat professionnel avec les Pirates[5].
Après 5 ans dans lesligues mineures avec des clubs affiliés aux Pirates, Bonilla est sérieusement blessé à la cheville lors d'une collision auchamp extérieur[4]. Une promotion vers les majeures semble compromise. En décembre 1985, Bonilla est abandonné par Pittsburgh et réclamé par lesWhite Sox de Chicago aurepêchage de la règle 5.
Bonilla fait ses débuts dans lebaseball majeur avec lesWhite Sox de Chicago le 9 avril 1986. Il dispute 75 parties avec sa première équipe. Le 23 juillet 1986, les Pirates de Pittsburgh font à nouveau son acquisition, offrant en échange aux White Sox lelanceur droitierJosé DeLeón.
Bonilla rejoint donc lesPirates de Pittsburgh en cours d'année 1986, quelques semaines après les débuts dans les majeures deBarry Bonds. Devenujoueur de troisième but régulier des Pirates, ses performances en défensive laissent grandement à désirer car il commet 67erreurs en deux saisons, menant tristement les majeures dans cette catégorie avec 32 en 1988 et 35 en 1989[6]. En 1990, legérant des Pirates,Jim Leyland, déplace Bonilla vers le poste devoltigeur de droite[6].
Barry Bonds et Bobby Bonilla sont les vedettes incontestées qui transforment une franchise moribonde dans lesannées 1980 et en font l'une des meilleures des majeures au tournant de la décennie suivante[7]. En 1990 et 1991, les Pirates sont champions de ladivision Est de la Ligue nationale et cognent à la porte desSéries mondiales, mais subissant l'élimination chaque fois enSérie de championnat de la Ligue nationale. Durantcelle de 1991 contreAtlanta, Bonilla affiche unemoyenne au bâton de ,304 et unemoyenne de présence sur les buts de ,448 en 7 matchs.
En 5 saisons et demie jouée pour Pittsburgh, de 1986 à 1991, Bobby Bonilla compile 868coups sûrs dont 114circuits en 843 matchs, avec 500points produits. Il représente les Pirates aumatch des étoiles quatre saisons de suite (de 1988 à 1991) et remporte troisBâtons d'argent : le premier en 1988 commemeilleur joueur de troisième but offensif de laLigue nationale, et les deux suivants en 1990 et 1991 commejoueur de champ extérieur.
Il connaît des saisons de 100 points produits en 1988 et 1991 et une de 120 points produits - son record personnel - en 1990, saison où il frappe 32 circuits.
En 1991, il frappe pour ,302 demoyenne au bâton avec unemoyenne de présence sur les buts de ,391 et mène laLigue nationale avec 44doubles.
Les contraintes financières des Pirates de Pittsburgh les empêchent de garder Barry Bonds et Bobby Bonilla lorsque ceux-ci accèdent au statut d'agents libres[8]. En 1990, Bonilla demande aux Pirates un salaire de 1,7 million de dollars, mais après s'être soumis à la procédure d'arbitrage, la somme annuelle de 1,25 million de dollars lui est accordée[8].
Devenu agent libre, Bobby Bonilla rejette l'offre de 18,5 millions de dollars pour 4 saisons que lui proposent les Pirates de Pittsburgh[9], et signe le 2 décembre 1991 une entente de 29 millions de dollars pour 5 ans, ce qui en fait alors le joueur le mieux rémunéré du baseball mais aussi celui le mieux payé du sport professionnel nord-américain[10]. En comparaison, la masse salariale de l'effectif complet des Pirates en 1991 se chiffrait à 26,1 millions de dollars[11]. Bonilla est le joueur le mieux payé du baseball majeur en 1992 (6,1 millions de dollars), 1993 (6,2 millions) et 1994 (6,3 millions)[1].
Bonilla représente les Mets au match d'étoiles en 1993 et 1995. Il s'agit des dernières de ses 6 sélections en carrière à la classique de mi-saison. Malgré un record personnel de 34 coups de circuit en 1993, Bonilla affiche à New York des statistiques offensives légèrement inférieures à celles compilées durant ses années à Pittsburgh. Son plus haut total de points produits avec les Mets est de 87 en 1993.
Il connaît une excellente première moitié de saison en 1995, alors qu'il compte 18 circuits, une moyenne au bâton de ,325 et unemoyenne de puissance de ,599 après 80 matchs. Mais le reste de l'équipe ne joue pas aussi bien et les Mets ont coulé à 21matchs et demi du premier rang de leur division le 28 juillet[12] lorsqu'ils décident d'échanger Bonilla. Le 28 juillet 1995, New York transfère donc le joueur vedette auxOrioles de Baltimore pour obtenir en retour deux jeunes voltigeurs prometteurs,Alex Ochoa etDamon Buford[13].
La belle saison 1995 de Bonilla se poursuit à Baltimore de la même manière qu'elle s'était amorcée à New York. En 61 parties chez les Orioles pour terminer l'année, il maintient une moyenne au bâton de ,333 et une moyenne de présence sur les buts de ,392. Son année 1995 se termine avec 28 circuits et 99 points produits en 141 matchs joués et une moyenne au bâton de ,329 qui est la meilleure de sa carrière. Le pari des Orioles d'ajouter Bonilla afin de se qualifier auxséries éliminatoires échoue, mais ils s'y qualifient l'année suivante. Bonilla égale son total de l'année précédente avec 28 circuits en 1996 et ses 116 points produits représentent son second meilleur résultat en carrière. Il ne frappe que 4 coups sûrs en 40passages au bâton dans les éliminatoires, même si 3 de ces coups sûrs sont des circuits[14].
Le 22 novembre 1996, Bobby Bonilla, redevenu agent libre, signe un contrat avec lesMarlins de la Floride, chez qui il retrouve son anciengérant chez les Pirates,Jim Leyland[15].
Après une bonne saison 1997 où il mène les Marlins pour la moyenne au bâton (,297)[16], il fait partie du club champion de laSérie mondiale 1997.
Les Marlins procèdent à unevente de feu après la conquête du titre et se débarrassent dans l'année qui suit de tout joueur leur coûtant cher. Dans un échange sans précédent de joueurs dont les salaires additionnés représentent presque 100 millions de dollars à la mi-mai 1998, les Marlins cèdent auxDodgers de Los Angeles Bonilla,Gary Sheffield,Charles Johnson,Jim Eisenreich etManuel Barrios[17] en retour deMike Piazza etTodd Zeile[18]. Ces deux derniers ne compléteront d'ailleurs pas l'année en Floride[17].
Bonilla conclut la saison de baseball 1998 chez lesDodgers de Los Angeles. Les choses se passent plutôt mal, Bonilla critiquant le gérantDavey Johnson, et les Dodgers lui préférant de toute façon le jeune joueur de troisième but et futur joueur étoileAdrián Beltré[19]. Le 11 novembre 1998, les Dodgers transfèrent Bonilla à son ancien club, les Mets de New York, en échange du lanceur de relèveMel Rojas[19].
Bonilla est malheureux à son second séjour chez les Mets : il est confiné au banc par le gérantBobby Valentine[20] et refuse d'obéir à ce dernier lorsque celui-ci veut l'utiliser commefrappeur suppléant[21]. Les Mets ne veulent plus de Bonilla et le libèrent en janvier 2000… mais ils lui doivent toujours 5,9 millions de dollars pour la saison 2000. Ils lui font alors une offre inusitée, négociée avec l'agent de joueurs Dennis Gilbert : cette somme de 5,9 millions lui sera versée seulement à partir de l'an 2011, mais un taux d'intérêt de 8 pour cent y sera annuellement appliqué. Ceci fait grimper la facture des Mets à 29,8 millions de dollars à payer à un joueur pour une saison 2000 qu'il n'a jamais jouée pour l'équipe, et Bonilla touche chaque1er juillet, de 2011 à 2035, une chèque de 1 193 248 dollars et 20 cents[2]. Ce contrat, qui doit être respecté jusqu'à ce que l'ancien joueur ait 73 ans, a été qualifié de « pire de l'histoire du sport[22] » et de « saint patron des mauvais contrats[23] ».
Bobby Bonilla complète sa carrière de 16 saisons dans les majeures en disputant la saison 2000 avec lesBraves d'Atlanta et la saison 2001 chez lesCardinals de Saint-Louis.
En 2 113 matchs joués dans le baseball majeur de 1986 à 2001, Bobby Bonilla compte 2 010coups sûrs dont 408doubles et 1 173points produits. Il a compilé 1 084points marqués. Sa moyenne au bâton en carrière s'élève à ,279 et sa moyenne de présence sur les buts à ,358.
Bobby Bonilla est le fils de Roberto, un électricien, et Regina, une psychologue, qui quittentPorto Rico pour immigrer aux États-Unis. Il grandit dansSouth Bronx, àNew York, avec deux sœurs jumelles et un frère. Le couple divorce lorsque le jeune Bobby est âgé de 8 ans[4].
Bobby Bonilla est marié à Madiglia « Millie » Quinones[4] jusqu'à leur divorce en 2009[24]. Le couple, qui se rencontre à l'école secondaire, se marie dans lesannées 1980 àPorto Rico, où Bonilla joue au baseball durant l'hiver pour reprendre la forme après une blessure à la cheville[4], et a si peu d'argent à ce moment que c'est le joueurJuan Agosto qui paie pour le contrat de mariage[5].
En 1992, le couple met sur pied une œuvre de charité où, pour chaquepoint produit par Bonilla durant la saison, 500 dollars sont versés à un fonds d'études pour les étudiants des trois écoles duBronx fréquentées par le joueur dans sa jeunesse ainsi que l'ancienne école de Millie Bonilla[25].