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| Blueberry | |
| Série de bande dessinée | |
|---|---|
![]() Blueberry sur la couverture de l'album :La piste des sioux | |
| Scénario | Jean-Michel Charlier François Corteggiani Jean Giraud Thierry Smolderen Joann Sfar Christophe Blain |
| Dessin | Jean Giraud Colin Wilson Michel Blanc-Dumont William Vance Michel Rouge Christophe Blain |
| Couleurs | Jean Giraud Claude Poppée Évelyne Tranlé Janet Gale Claudine Blanc-Dumont Jocelyne Etter-Charrance Petra Scarlett Smulkowski Fraisic Marot Florence Breton Claire Champeval |
| Genre(s) | western |
| Personnages principaux | Blueberry |
| Lieu de l’action | |
| Époque de l’action | seconde moitié duXIXe siècle |
| Éditeur | Dargaud Fleurus Hachette Novedi Alpen Publishers |
| Première publication | 1963 |
| Nombre d’albums | Blueberry : 31 La Jeunesse de Blueberry : 21 Marshal Blueberry : 3 |
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Blueberry (/ˈbluˌbɛɹi/[1],Écouterⓘ,[note 1]) est une série debande dessinée de westernfranco-belge, créée par le BelgeJean-Michel Charlier (scénario) et le FrançaisJean Giraud (dessin), poursuivie par Jean Giraud seul après la mort de Jean-Michel Charlier en 1989, publiée dans le périodiquePilote de1963 à1973, puis dans d'autres périodiques (Tintin,Métal hurlant,Super As,L'Écho des savanes,Spirou etBoDoï) jusqu'en1999, et éditée en albums de1965 à2005.
La série connaît deux séries parallèles,La Jeunesse de Blueberry, créée par Jean-Michel Charlier et Jean Giraud, poursuivie parFrançois Corteggiani (scénario) etColin Wilson, puisMichel Blanc-Dumont (dessin), éditée en albums de1975 à2015, etMarshall Blueberry créée par Jean Giraud (scénario) etWilliam Vance, puisMichel Rouge (dessin), éditée en albums de1991 à2000.
La série principale et ses dérivées sont éditées en albums principalement par les éditionsDargaud[note 2].
En2019, Dargaud édite le premier volume d'un diptyque réalisé parJoann Sfar etChristophe Blain.
La série met en scène un officier de l'armée américaine,Mike S. Blueberry, après laguerre de Sécession. Tout d'abord membre de la garnison deFort Navajo, il participe auxguerres indiennes puis à la construction duchemin de fer transcontinental. Revenu à la vie civile, il est mêlé à un complot visant à assassiner leprésident des États-Unis,Ulysses S. Grant. Accusé et déjà condamné à tort pour une autre affaire, il devient unhors-la-loi et se cache un temps parmi les tribus indiennes avant de parvenir à obtenir saréhabilitation et devenir joueur depoker dans la ville deTombstone où il est mêlé à lafusillade d'OK Corral. La sérieLa Jeunesse de Blueberry raconte les aventures du jeune Mike Donovan, devenant lieutenant de l'armée de l'Union pendant laguerre de sécession et changeant son nom en « Mike Steve Blueberry ».

La série relate les aventures deMike Steve Donovan, devenuMike S. Blueberry,lieutenant au sein de lacavalerie des États-Unis, dans l'Ouest américain de la seconde moitié duXIXe siècle. Initialement issu d'une riche famillesudiste etesclavagiste, Mike, à l'issue d'un coup monté, doit prendre la fuite pour éviter une accusation de meurtre et incendie. Il quitte sa famille et Harriet, sa fiancée, et cherche à rejoindre les lignesnordistes pour échapper à la justice sudiste. Surpris par une patrouille yankee qui lui demande son identité et en manque d'inspiration, son regard se pose sur un buisson demyrtilles (« blueberry » en anglais). Il sera donc désormais connu en tant que soldat yankee Blueberry (Jeunesse t1/p13). Le personnage est né. Il sera promu lieutenant et deviendra le« Lieutenant Blueberry » à la fin du tome 3 (« Cavalier bleu ») après avoir sauvé legénéral Dodge.
C'est d'ailleurs le général Dodge qui, dans ce même album, le prenant pour un traître, lui cassera le nez d'un coup de béquille. On a donc le personnage final à la fin de ce tome 3, lieutenant yankee et nez-cassé.
Les histoires ont souvent pour toile de fond des faits réels (lesguerres indiennes, la construction duchemin de fer transcontinental, lafusillade d'O.K. Corral...) et mettent en scène certains personnages tout aussi réels (des chefs indiens telsCochise,Geronimo ouSitting Bull, quelques héros pittoresques du Far West commeWild Bill Hickok ouWyatt Earp, ou encore des militaires américains tels les générauxCrook etDodge) mais l'imagination du scénariste entraîne rapidement ses personnages sur des terrains assez éloignés de la réalité historique.
Au bout d'une quinzaine d'albums de la série principale, Blueberry n'est plus lieutenant : exclu de l'armée, il devient simplement« Mister Blueberry » et poursuit ses aventures dans le civil. À plusieurs reprises déjà, même à l'époque où il conservait son rang d'officier, des scénarios l'avaient entraîné loin des camps militaires, notamment en lui faisant endosser l'étoile deshérif (marshal).
Lieutenant de cavalerie ou pas, Mike Blueberry est très éloigné des stéréotypes du héros de western traditionnel (surtout à l'époque de sa création, le début des années 1960). Dès le premier album, il apparaît débraillé et trichant au poker. Buveur, joueur, tricheur, indiscipliné, bagarreur, rouspéteur, insolent… Tête brûlée, toujours décontracté, volontiers cynique, souvent hirsute et mal rasé, Blueberry n'en reste pas moins un héros : il ignore la peur, il fait passer l'honneur, l'amitié, le respect de la parole donnée avant tout, il risque sa vie sans sourciller pour défendre les bonnes causes.
Une des particularités de la série est que le physique du héros (comme d'ailleurs sa psychologie), évolue au fil des albums. À l'origine, le dessinateur s'était inspiré deJean-Paul Belmondo pour son visage[2],[3], puis il emprunte des caractéristiques à des personnalités aussi variées queCharles Bronson,Clint Eastwood,Arnold Schwarzenegger,Vincent Cassel ou encoreKeith Richards[4],[5].
Un vieuxprospecteur d'argent,alcoolique quivagabonde depuis 40 ans sur lafrontière et qui devient, à partir de l'albumLe Cavalier perdu, un des plus fidèles compagnons d'aventure de Blueberry. À noter que Jim McClure est représenté en train de jouer aupoker avec Blueberry à la dernière vignette de « Tonnerre sur la Sierra », dans la série La Jeunesse de Blueberry tome 3 (Cavalier Bleu) donc bien avant leur rencontre officielle. Une pirouette chronologique de Gir.
Également beaucoup plus âgé que Blueberry, coureur de piste et éclaireur pour l'armée que Blueberry rencontre dansLe Cheval de fer. Avec son complice Mc Clure, ils forment un duo haut en couleur et deviennent des personnages récurrents de la série principale.
Chef Apache respecté, Cochise devient un allié de Blueberry dans ses efforts pour éviter une guerre entre les Amérindiens et l’armée américaine. Leur collaboration est basée sur le respect mutuel et une compréhension commune des enjeux politiques et militaires de l’Ouest.
Évoquée rapidement en début de la série La Jeunesse, Harriet Tucker est la première relation de Blueberry quand il était sudiste mais il est accusé d'avoir tué le père d'Harriet et devra prendre la fuite.
Fille du colonel Dickson qui commande Fort Navajo. Blueberry est en rivalité amoureuse mais amicale avec son ami le lieutenant Graig. Elle est présente dans les quatre premiers volumes du cycle des guerres indiennes. Elle a un fort penchant pour Blueberry (voir la planche 15 de « Le Cavalier perdu ») mais n'apparaît plus du tout dans « La Piste des Navajos ». On peut penser qu'elle se mariera finalement avec le lieutenant Graig tandis que Blueberry repart vers d'autres aventures.
Institutrice rebelle dansL'Homme à l'étoile d'argent, elle fait partie des rares habitants qui refusent l'emprise du clan Bass sur la ville. Elle aide Blueberry à pacifier la ville, même s'il la traite avec peu d'égards. L’album finit sur une déclaration :« Je t'attendrai », qui n'a pas eu de suite.
Aventurière décidée, intelligente et sans scrupule, sachant jouer des atouts de sa féminité, son objectif est de faire fortune à n'importe quel prix. Elle est le seul amour de Blueberry, qui pourtant la laissera partir pour épouser un riche homme d'affaires. C'est aussi ce personnage qui marque une révolution dans la série : à la page 22 de l'albumArizona Love (paru en 1990) apparaît le premier nu des aventures de Blueberry. Chihuahua Pearl vient de passer une nuit d'amour avec l'ex-lieutenant.
Chini est la fille deCochise. Elle est promise à Vittorio, successeur supposé de Cochise, ce qui provoque les conflits de l'albumNez Cassé. Elle appelle Blueberry« Tsi-Na-Pah » (qui veut dire "nez cassé" en Navajo). Elle veut se marier à Blueberry. Gravement blessée par balles à la fin de l'album, elle se rétablit surLa Longue Marche (qui finit sur une scène de jalousie avec Chihuahua Pearl). Cochise meurt à la fin deLa Tribu fantôme et Blueberry quitte Chini et Vittorio.
Quanah alias « Aigle solitaire » est un éclaireur yankee qui trahit Blueberry dans la sagaFort Navajo.Espion au début, il rejoindra le clanApache et livrera une guerre sans merci à Blueberry.
Jethro Steelfingers est équipé comme son nom l'indique d'une prothèse de main métallique après avoir perdu la sienne lors d'un combat avec les Indiens. Il manœuvre pour retarder les avancements de chantier via les guerres indiennes.
Corrompu et manipulateur, le général Allister est obsédé par le pouvoir et n’hésite pas à trahir ses propres hommes pour satisfaire ses ambitions personnelles. Il est un antagoniste redoutable, notamment lors des conflits avec les Amérindiens, et réapparaît plus tard dans la série en tant que conspirateur contre le président Ulysses Grant.
Un tueur en série sadique et psychopathe avec un visage d'ange. Angel Face est l'un des ennemis les plus redoutables de Blueberry. Il tire plaisir de la violence et de la manipulation, jouant souvent avec ses victimes avant de les éliminer. Ce personnage incarne la perversion totale, à la fois sur le plan moral et physique, et est un adversaire difficile à cerner en raison de son intelligence perverse.
Un prospecteur allemand excentrique et machiavélique. Luckner se présente comme un personnage haut en couleur, habile en affaires et en complots. Il est l'antagoniste principal du cycle "l'or de la sierra".
Officier de l'armée américaine, le Général Kelly est un militaire rigide et intransigeant. Opposé à Blueberry, il privilégie l'usage de la force contre les Amérindiens, incarnant une autorité aveugle et inflexible, en contraste avec les méthodes plus nuancées de Blueberry
Vigo est un militaire mexicain qui conduira Blueberry encour martiale, accusé du vol des 500 000 $ de "Ballade pour un cercueil".
Gouverneur de la province mexicaine de Chihuahua, le colonel Lopez apprend l'existence du trésor de la Confédération sudiste qu'est chargé de récupérer Blueberry et tente de le retrouver pour son propre compte.
Blake est un bandit rusé et manipulateur, toujours prêt à trahir pour son propre profit. Ennemi récurrent de Blueberry, il incarne la criminalité organisée dans l’Ouest, utilisant son intelligence pour monter des coups audacieux et éliminer ses rivaux[6].
En 1963,Jean-Michel Charlier cherche un dessinateur pour un western à paraître dansPilote et en parle àJijé — parce qu'il dessinaitJerry Spring — qui propose à son assistantJean Giraud d'en devenir l’illustrateur. La première aventure deBlueberry est publiée le dansPilote[7], intituléeFort Navajo.
En 1968, les auteurs entreprennent de raconter la jeunesse du héros durant laguerre de Sécession. Ces pages sont publiées dansSuper Pocket Pilote sous forme de récits complets et racontent comment le héros a obtenu son nom inhabituel (il a prétendu s'appeler ainsi quand il a quitté lesÉtats confédérés d'Amérique pour rejoindre l'Union). Jean Giraud se détache ensuite de cette série parallèle, qui estreprise graphiquement parColin Wilson, puis parMichel Blanc-Dumont.
LorsqueJean-Michel Charlier meurt le, c'estFrançois Corteggiani quipoursuit le scénario deLa Jeunesse de Blueberry.
En1991, alors que la série principale est arrêtée par la mort de Jean-Michel Charlier, Jean Giraud crée une série parallèle, dont il écrit le scénario et confie le dessin àWilliam Vance[note 3],Marshal Blueberry, qui prend pour cadre l’année 1868 et s’intercale ainsi entre les cycles duCheval de fer et deL’Or de la Sierra de la série principale.
La série connaît trois tomes. Jean Giraud est assisté au scénario parThierry Smolderen[note 4] pour le tome 2. Le dernier tome est dessiné parMichel Rouge[note 5] après l'abandon« inexpliqué » de Vance[8].
Après cinq années sans nouvelle publication, Jean Giraud relance la série principale en1995 et entame un nouveau cycle dont il assure le scénario et le dessin. Blueberry ayant quitté l'armée et étant installé dans la vie civile, la série est dorénavant intituléeMister Blueberry.
Un autre projet de série parallèle, sous-titréBlueberry 1900, et mettant en scène un Mike Blueberry plus âgé, est élaboré par Jean Giraud, qui souhaite en écrire le scénario et en confier le dessin àFrançois Boucq. Il s'agit d'un projet défini par Giraud comme« très libre et fort transgressif par rapport à la première image de Mike », avec l'utilisation du rapport à la magie qu'entretenaient les Indiens[9], une immersion« dans la sociologie indienne, comme pourDanse avec les loups, en remettant à plat notre vision matérialiste du monde, et en explicitant le choc de cultures qui s’est déroulé »[10].
Ce projet est rejeté par Philippe Charlier, fils etayant droit de Jean-Michel Charlier, qui n'a pas accepté la trame du récit impliquant l'utilisation dedrogues par Blueberry et l'existence de sciences occultes, telles que lechamanisme[9],[note 6],[note 7].
En2008, Jean Giraud déclare, dans une interview accordée au siteActua BD, qu'il n'a pas abandonné l'idée deBlueberry 1900 mais ce projet ne se réalise pas[10].
Sous l'impulsion de l'éditeur,Joann Sfar etChristophe Blain reprennent le personnage pour un diptyque dont le premier tome,Amertume Apache, est publié à la fin de l'année 2019[11]. L'album fait partie de la sélection officielle duFestival d'Angoulême 2020[12]. Le second tome, annoncé à la dernière case de l'album, s'intituleraLes Hommes de non-justice.
Sur quatre décennies, le dessin de Giraud a beaucoup évolué. Proche deJijé dont il a fait la rencontre en 1958, initialement Gir adopte comme lui un dessin rapide et minimal, centré sur l'action. Sur les premiers albums, le second plan est simplifié et l'arrière plan est presque absent. Par contre, on retrouve dès cette époque une grosse présence d'aplats noirs. Les cases respectent encore les dispositions classiques. La coloration psychédélique initiale (violets/verts…) sera revue dans les éditions ultérieures pour revenir à une coloration plus classique à base de bruns[13].
Au fur et à mesure des albums, les détails et les matières sont de plus en plus précises, les noirs plus présents. Le premier gros virage est« L'Homme à l'étoile d'argent » qui se rapproche de la forme définitive (même si des arrière-plans restent encore vides)[14].
Progressivement, Gir va utiliser les hachures pour représenter les reliefs, les textures mais aussi les visages, notamment à partir de la série« Cheval de fer ». On trouve aussi à partir de là de plus en plus de ruptures dans le découpage en vignettes, initialement académique, pour s'adapter à la mise en scène voulue par Gir.
Le diptyque de l'Allemand (« La Mine de l'Allemand perdu » /« Le Spectre aux balles d'or ») marque un sommet graphique de la série avec notamment la représentation des animaux, des espaces et des personnages[14],[15].
Blueberry se signale par un ton réaliste et volontiers sombre, souvent accompagné d'une grande violence. Toutefois cette caractéristique ne date pas de sa création en 1963 : ce n'est qu'à partir de 1968 que l'application de laloi du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse commence à s'assouplir et que les auteurs peuvent alors donner libre cours à leur imagination sans craindre le soupçon de dévoyer moralement leurs jeunes lecteurs.
La trilogieMarshal Blueberry, quant à elle, doit plus au style des westerns deSergio Leone,Sergio Corbucci ouSam Peckinpah qu'au classicisme de Jean-Michel Charlier[8]. Mais on retrouve aussi cette influence, au niveau du cadrage des dessins, notamment des gros plans sur les visages, dans la série classique du diptyque de l'Allemand (1969 et 1970 en prépublication dansPilote).
Blueberry est une série importante de l'histoire de la bande dessinée[16], une éclatante réussite dans le genrewestern[17]. Le dessin de Jean Giraud a rapidement acquis une grande maturité. Allié aux scénarios particulièrement riches de Jean-Michel Charlier[16], ce graphisme fait deBlueberry une des plus belles réussites de labande dessinée réaliste franco-belge[18]. Son succès n'a cessé de s'affirmer au cours des années. Remarquée pour son modernisme, cette série renouvelle le traitement du western en faisant de Blueberry un des premiersantihéros de la bande dessinée[16]. Le style graphique de Jean Giraud témoigne d'un admirable sens de l'espace, ducadrage et de l'enchaînement des cases au service de lacomposition desplanches[17].
Le style graphique de Jean Giraud influence[16] celui d'un grand nombre d'auteurs de bandes dessinées western. Cette influence est perceptible dans les œuvres deChristian Rossi (Jim Cutlass,Le Chariot de Thespis,W.E.S.T.), d'Hermann (Comanche), deMichel Blanc-Dumont (Jonathan Cartland)[19]. Elle se montre avec plus d'ostentation dans les œuvres deColin Wilson (Nevada), deMichel Rouge (qui a collaboré avec Giraud sur l'albumLa Longue Marche), d'Yves Swolfs (Durango) et deThierry Girod (Wanted,Durango).

Les aventures de Blueberry sont relatées dans quatre séries d'albums : les séries principalesBlueberry puisMister Blueberry, et deux séries dérivéesLa Jeunesse de Blueberry etMarshal Blueberry. S'y ajoute le diptyque réalisé hors série par Christophe Blain et Joann Sfar publié sous l'intituléUne aventure du lieutenant Blueberry.
Cette série, qui regroupe de nombreux cycles, relate les jeunes années du lieutenant Blueberry, avant et surtout pendant laGuerre Civile américaine, alors qu'il s'est engagé dans les armées de l'Union. Les albums ont été publiés chez plusieurs éditeurs successifs :Dargaud,Novedi et Alpen Publishers.Dupuis a réédité trois tomes (Les Démons du Missouri,Terreur sur le Kansas etLa Poursuite impitoyable) dans la collection « Repérages » ; l'éditeur historique deLa Jeunesse de Blueberry, Dargaud, a finalement regroupé et réédité l'ensemble des albums en 2003. Les trois premiers tomes étaient à l'origine inclus dans la série principale (et numérotés respectivement 17, 19 et 20).
La série a été publiée chez plusieurs éditeurs successifs :Dargaud,Fleurus en France et EDI-3 en Belgique,Hachette,Novedi, Alpen Publishers.Dupuis a réédité les quatre tomes à partir deLa Longue Marche dans la collection « Repérages » en 1992 ; l'éditeur historique deBlueberry, Dargaud, a finalement regroupé et réédité l’ensemble des albums en 2003. Les trois premiers tomes deLa Jeunesse de Blueberry étaient à l'origine inclus dans la série principale (et numérotés respectivement 17, 19 et 20), ce qui a entraîné la renumérotation des tomes à partir duno 17.Blueberry a aussi été repris enpetit format dans sa propre revue aux Éditions Presses Internationales (EPI) le temps de quatre numéros (1982-1983).
Lors de la réédition des albums en2004, l'éditeur ajoute en préface un dossier de quatre pages présentant la série en la découpant en plusieurs cycles qui sont repris ci-dessous.
À partir du volume 24, la série change de titre et c'est Jean Giraud seul qui, à la suite du décès de Jean-Michel Charlier, écrit les scénarios.
Les albums publiés chez Alpen ont été réédités chez Dargaud.

Philippe Charlier, fils etayant droit de Jean-Michel Charlier, qui n'a pas accepté la trame du récit impliquant l'utilisation dedrogues par Blueberry et l'existence de sciences occultes, telles que lechamanisme, a désavoué le film et fait retirer le nom de son père du générique.
| La Jeunesse de Blueberry (1861-1864) |
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|---|---|---|
| Blueberry (1867-1868) | ||
| Marshal Blueberry (1868) | ||
| Blueberry (1869-1872) | ||
| Mister Blueberry (1881) | ||
| Créateurs | ||
| Divers | ||
| BD signées Jean Giraud |
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| BD signées Mœbius |
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| Travail pour le cinéma | |