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Blois

47° 35′ 38″ nord, 1° 19′ 41″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirBlois (homonymie).

Blois
Blois
LaLoire, le pont et lacathédrale Saint-Louis.
Blason de Blois
Blason
Image illustrative de l’article Blois
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionCentre-Val de Loire
DépartementLoir-et-Cher
(préfecture)
ArrondissementBlois
(chef-lieu)
IntercommunalitéAgglopolys
(siège)
Maire
Mandat
Marc Gricourt (PS)
2020-2026
Code postal41000
Code commune41018
Démographie
GentiléBlésois, Blésoise[1]
Population
municipale
47 092 hab.(2022en évolution de +3,08 % par rapport à 2016)
Densité1 257 hab./km2
Population
agglomération
68 569 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées47° 35′ 38″ nord, 1° 19′ 41″ est
AltitudeMin. 63 m
Max. 135 
m
Superficie37,46 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineBlois
(ville-centre)
Aire d'attractionBlois
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deBlois-1,Blois-2 etBlois-3
(bureau centralisateur)
Canton deVineuil
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Blois
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Blois
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Blois
Géolocalisation sur la carte :Centre-Val de Loire
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Blois
Liens
Site webwww.blois.fr
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Blois (/blwa/Écouter) est unecommune française,chef-lieu dudépartement deLoir-et-Cher enrégionCentre-Val de Loire.

Commune la plus peuplée du département, elle compte en 2022, 47 092 habitants. Lacommunauté d’agglomération de Blois compte environ 104 604 habitants et l’aire urbaine de Blois compte quant à elle 125 994 habitants. C'est la quatrième commune de la régionCentre derrièreTours, la capitale régionaleOrléans etBourges, et devantChâteauroux etChartres.

Historiquement, la ville fut la capitale ducomté de Blois, créé en832, maintenu par lamaison homonyme jusqu’à son intégration au domaine royal en1397. À laRenaissance, le roiLouis XII y établit sa cour et en fait sa résidence royale. La ville a conservé un patrimoine culturel important, avec notamment sonchâteau, lacathédrale Saint-Louis, l’église Saint-Nicolas et lepont Jacques-Gabriel.

Blois est aussi le centre de larégion naturelle duBlésois, nom également donné aux habitants de la ville[Note 1].

Géographie

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Localisation

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La ville est située sur laLoire, à mi-chemin entreTours etOrléans. S’étendant sur les deux rives du dernier fleuve sauvage d’Europe, elle délimite et unit la petiteBeauce (rive droite/nord) et laSologne (rive gauche/sud). La ville de Blois est le cœur de la communauté d’agglomération d’Agglopolys qui comprend43 communes.

Voici les villes notables les plus proches :

Rose des ventsLe Mans (97 km[2])Chartres (96 km[3])Paris (160 km[4])
Orléans (55 km[5])
Rose des vents
Angers (143 km[6])NChambord (14 km[7])
O   Blois   E
S
Tours (53 km[8])Châteauroux (90 km[9])
Limoges (195 km[10])
Bourges (98 km[11])

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontChailles,La Chaussée-Saint-Victor,Fossé,Saint-Gervais-la-Forêt,Saint-Sulpice-de-Pommeray,Valencisse,Valloire-sur-Cisse,Villebarou etVineuil.

Carte
Les limites communales de Blois et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deBlois
Saint-Sulpice-de-PommerayVillebarouLa Chaussée-Saint-Victor
ValencisseBloisVineuil
Valloire-sur-CisseChaillesSaint-Gervais-la-Forêt

Géologie, topographie et hydrographie

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La ville de Blois est centrée sur la confluence du fleuveLoire avec l’Arrou, modeste ruisseau, aujourd’hui presque complètement voûté ou busé. Cette confluence délimite un promontoire sur lequel est situé le château[12].

La ville basse est posée sur les alluvions récentes du lit majeur entre fleuve et coteau (altitude moyenne : 70 m). La ville haute est ancrée dans les coteaux calcaires de la Loire et de l’Arrou ou posée sur le plateau de la Petite Beauce (100 à 110 m) constitué par la même roche. La forêt est située sur une très mince épaisseur de limon des plateaux qui recouvre l’argile à silex, couche imperméable[12].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Centre-Val de Loire etClimat de Loir-et-Cher.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[13]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[14]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré[15] et est dans la région climatique Moyenne vallée de la Loire, caractérisée par une bonne insolation (1 850 h/an) et un été peu pluvieux[16]. Elle est en outre dans lazone H2b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[17],[18].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,4 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 645 mm, avec10,5 jours de précipitations en janvier et6,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deVillefrancœur à14 km àvol d'oiseau[19], est de11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 641,4 mm[20],[21]. La température maximale relevée sur cette station est de41,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−16 °C, atteinte le[Note 2].

Voies de communication et transports

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Plan de Blois et de ses routes

Infrastructures routières

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Il existe un diffuseur de l’autorouteA10 (Paris-Bordeaux) (égalementE60 etE5 à Blois), passant au nord de la ville et situé dans la commune deSaint-Denis-sur-Loire, constituant la sortieno 17. Un deuxième est envisagé plus à l'ouest pour décharger le premier[22]. La ville est traversée sur un axe sud-ouest - nord-est par l’ex-RN 152 (Fontainebleau-Saumur), aujourd’hui déclassée en RD 2152 à l’est de la ville et en RD 952 à l’ouest. D’autres grandes routes départementales traversent la ville : la RD 956 (Blois-Châteauroux, ex-RN 156) qui est en 2 x 2 voies et contourne la ville, l’ex-RN 751 (Nantes-Gien), déclassée en RD 951 à l’est de la ville et en RD 751 à l’ouest ainsi que la RD 924 (Châteaudun-Blois) ex-RN 824.

Transports en commun

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La ville de Blois compte un réseau de transports en commun public régi par lacommunauté d’agglomération de Blois (Agglopolys), appeléAzalys. L’exploitation du réseau a été déléguée à Kéolis Blois, filiale deKéolis (groupe SNCF). Le réseau compte neuf lignes de bus principales[23] et45 lignes secondaires et scolaires[24]. À cela s’ajoutent les Navettes Centre-Ville, deux boucles parcourant le centre-ville avec une fréquence de20 minutes du lundi au samedi. Ces navettes sont gratuites et accessible aux personnes à mobilité réduite[25]. La connexion avec lagare de Blois-Chambord est assurée par toutes les lignes principales (navettes comprises) à l’arrêt Gare Routière, permettant également au réseau Azalys d’être connecté aux lignes des cars départementauxRémi et constituant un pôle d'échange multimodal.

Infrastructures ferroviaires

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Lagare de Blois-Chambord est située sur laligne de Paris-Austerlitz à Bordeaux-Saint-Jean. Elle est desservie par des trainsTER Centre-Val de Loire circulant entreParis-Austerlitz ouOrléans etTours, des trainsInterloire entre Orléans etLe Croisic, ou encore plus récemment des IntercitésOuigo de la ligne Paris-Nantes[26].

Circulation douce

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Article détaillé :EuroVelo 6.
Tracé de l’EV6.

L’EuroVelo 6 ou EV6, également connue sous le nom d’« Eurovéloroute des Fleuves », est unevéloroute de typeEuroVelo qui traverse Blois en reliantSaint-Nazaire àConstanța[27]. C’est la plus célèbrevéloroute européenne, longue de 3 653 km, elle traverse l’Europe d’ouest en est, de l’océan Atlantique à lamer Noire en passant par dix pays. Elle suit l’itinéraire de trois des plus grandsfleuves européens : laLoire, leRhin et leDanube.

Le réseauAzalys propose un service de location de vélos à assistance électrique aux habitants d’Agglopolys[28]. Il s’agit d’un système de location longue durée proposé pour favoriser la pratique du vélo dans l’agglomération de Blois. Les abonnements sont souscrits pour une durée d’un mois minimum, trois mois ou d’un an renouvelables et les abonnés Azalys disposent de réductions[29].

Depuis l'été 2022, la municipalité a mis en place un réseau detrottinettes électriques en libre service géré par la sociétéBird[30].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Blois est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Blois[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle estville-centre[Note 4],[32],[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est la commune-centre[Note 5],[33]. Cette aire, qui regroupe78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[34],[35].

Quartiers de Blois

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  • Sud (plus de 9 900 habitants) :
    Vienne, La Boire, Creusille, Bas-Rivière, zones industrielles et commerciales.
  • Est (plus de 6 000 habitants) :
    Hôpital, Villejoint, Basilique, Cornillettes, Poudrette, zones industrielles et commerciales.
  • Ouest (plus de 9 800 habitants) :
    Grouets, Quinière, Saint-Georges, Foch, Cabochon.
  • Centre-ville (plus de 6 800 habitants) :
    Cathédrale, château, gare, place Louis-XII (quartiers historiques).
  • Nord, aussi appeléZUP-Nord (plus de 18 000 habitants): Croix-Chevalier, Kennedy, Coty, Marcel Doret, Mirabeau, Sarrazines, Villiersfins, Pinçonnière, Dumont d’Urville, Montgolfière, parc de l’Arrou

Centre historique

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Le centre historique de Blois s'est construit au nord de laLoire, dans le vallon de l'Arrou, une petite rivière partant dulac de la Pinçonnière et se jetant dans la Loire au niveau de l'actuelpont Jacques-Gabriel. Blois est ainsi née de deux bourgs de part et d'autre de ce ruisseau, avecPuits-Châtel à l'est etBourg-Moyen à l'ouest.

Le quartier duPuits-Châtel, sur la rive gauche de l'Arrou, a très largement échappé aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, et a, par conséquent, conservé de nombreux bâtiments intacts depuis laRenaissance.

Lepromontoire duchâteau et le quartier deBourg-Moyen en contrebas se trouvent sur la rive droite de l'Arrou. Encore une fois, très peu d'habitations du promontoire ont échappé aux bombardements, mais celles détruites n'ont cependant pas été reconstruites, par conséquent une place arborée s'étend du château à laMaison de la magie.

Autour de ces deux principaux bourgs, d'autres faubourgs se sont développés au point d'être intégrés dans l'enceinte desremparts de Blois auMoyen Âge, dont lefaubourg Saint-Jean, leHaut-Bourg, leBourg-Neuf, lefaubourg du Foix et lequartier des Arts.

Toutefois, les habitations proches de l'extrémité nord dupont Jacques-Gabriel datent majoritairement d'après laSeconde Guerre mondiale, des bombardementsalliés visant le pont les ayant détruites pendant la guerre.

Blois-sud

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Blois-Vienne désigne communément la partie de la villeau sud de laLoire, en incluant les quartiers Saint-Saturnin, de la Creusille, des Métairies (collège et cimetière), de la Vaquerie, de Bas-Rivière et de Béjun. Y vivent près de 10 000 habitants.

Blois-est

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Blois-Est inclut des quartiers relativement jeunes par rapport au reste de la ville, avec les quartiers Maunoury, des Cornillettes (avec labasilique), de l'hôpital et des Provinces.

Les Grouëts

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Presqu'exclave à l'extrême ouest de la ville, le hameau desGrouëts est historiquement lechâteau de la vicomté de Blois. Les bords deLoire constituent l'unique liaison avec le centre-ville.

Quartier de la Gare

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C'est un faubourg annexe au centre-ville, dont les usages changeants ont sculpté son urbanisme. Du temps des Rois, de longues allées traversaient cette prairie qui reliait lechâteau à laforêt de Blois. Après larévolution industrielle et l'arrivée duchemin de fer en1846, un quartier s'articule autour de nouveaux axes, menant notamment au percement de l'avenue Gambetta. Bientôt, lachocolaterie Poulain profite d'un espace encore peu utilisé pour modeler le quartier à son image, nommé alorsLa Villette. Depuis le depart de l'usine dans lesannées 1980, lesBlésois ont repris la gare comme référence de nom de quartier.

Blois-ouest

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Blois-ouest se délimite naturellement entre la voie dechemins de fer au sud, leparc de l'Arrou au nord et laforêt de Blois à l'ouest. Cela inclut de fait les quartiers de la Quinière, Saint-Georges, Cabochon, Foch et Albert Ier.

Blois-Nord

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Les quartiers nord sont principalement constitués degrands ensembles « ZUP ». Y sont inclus les quartiers de la Croix-Chevalier, Kennedy, Coty, Marcel-Doret, Mirabeau, Sarrazines, de Villiersfins, de la Pinçonnière, Dumont d’Urville, Montgolfiers, et duparc de l'Arrou, dont certains sont inclus au sein d'un vastesecteur prioritaire qui compte près de 18 000 habitants en 2025, avec 55 % des ménages vivant sous le seuil de pauvreté[36].

Ponts

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Article connexe :Liste des anciens ponts de Blois.

Blois est aujourd'hui muni de trois ponts, tous sur laLoire :

Voies

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434odonymes recensés à Blois
au
AlléeAvenueBldCheminClosImpasseMontéePassagePlacePromenadeRouteRueRuelleSentierAutresTotal
422310541[N 1]28[N 2]1[N 3]2[N 4]403[N 5]3[N 6]151[N 7]14755[N 8]434
Notes « N »
  1. Clos des Lauriers
  2. Dontimpasse du 28-Janvier.
  3. Montée de la Banque.
  4. Passage des 7-Frères etpassage des Corderies.
  5. Promenade du Mail,promenade Edmond-Mounin etpromenade Pierre-Mendès-France.
  6. Route d'Espagne,route de Châteaurenault etroute de Saint-Lubin.
  7. DontRue du 28-Janvier,rue du 19-Mars-1962,rue du 18-Juin etrue du 1er-Septembre.
  8. Autres voies non identifiées en relation avec desécarts,lieux-dits,hameaux,zones industrielles,lotissements,résidences,quartiers, etc.
Sources :rue-ville.info &perche-gouet.net &OpenStreetMap

Toponymie

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La première forme attestée remonte auVIe siècle et est indirecte. En effet,Grégoire de Tours est le premier à mentionner la ville[37] en faisant référence aux « habitants de Blois » avec le termeblesenses[38] (le suffixe latin-ensis indiquant la provenance) ou encoreBlesensibus[39] vers584. La formeBlesis est mentionnée par l'histoirien anonyme de Ravenne à partir duVIIe siècle[40]. Des monnaies mérovingiennes indiquent quant à ellesBleso castro[41],[40], pour désigner uncastrum, une ville fortifiée de moyenne importance[42]. Vers le milieu duMoyen Âge, on cite encoreBlesum castrum ouCastrum blesense[42] enlatin médiéval.

La forme originelle du gallo-roman doit être*BLESU, car on aboutit en ancien français àBleis,Blais puisBlois par évolution phonétique régulière[42]. Il s’agit d’une formation toponymique préceltique[40] ou celtique (gauloise) que l’on croit reconnaître dans les noms de rivièreBlaise (enEure-et-Loir et enMarne, deBlediā) etBlies (enMoselle,Blesa,796)[40],[43]. Xavier Delamarre, reprenant la thèse deFrançois Falc'hun, considère que le radicalBles- représente l’évolution phonétique du mot gaulois signifiant « loup », à savoir*bledios qu’il compare à son équivalent en vieux bretonbleid (bretonbleiz), vieux corniquebleit et en galloisblaidd[43]. Blois, et par extension lepays blésois, serait donc un « pays de loups », comme l'historien localLouis de La Saussaye l'avait pressenti au milieu duXIXe siècle[44].

Dans un ouvrage de 2023, le linguiste Jacques Lacroix propose toutefois une autre étymologie de Blois : son nom représenterait la fixation toponymique du nom commun gauloisbelsa cité notamment par un grammairien latin duVe siècle comme ayant le sens de « campus », c'est-à-dire « plaine dénudée » ou « champ ouvert ». Le -e- et le -l- auraient été intervertis parmétathèse (tout commecorilus « noisetier » est passé àcolirus), d'où un hypothétique*blesa. Cette théorie s'appuie sur l'emplacement de la ville, qui se situe à l'extrémité sud de laBeauce, une vaste plaine agricole, dont le nom procède régulièrement deBelsa[45].

Histoire

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Préhistoire et protohistoire

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Depuis le début des années 2010, desfouilles archéologiques conduites par l’Institut national de recherches archéologiques préventives (INRAP) ont montré queBlois-Vienne était occupée par des chasseurs-cueilleurs dès 6 000 ans avant notre ère (il y a donc 8 000 ans[46]). Desnasses ont d'ailleurs été retrouvées, signifiant que ces communautés pouvaient, en plus de l'agriculture et de l'élevage,pêcher.

Antiquité

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DuIVe auIer siècle : Blois sous les Gaulois

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Carte en couleurs représentant un territoire antique sur une trame départementale moderne.
Blois dans la cité carnute.

D'autres fouilles ont montré la présence deGaulois, de latribu carnute, dès leIVe siècle avant notre ère, également enVienne[47]. D'autres villages semblaient alors déjà exister avant même l'arrivée desRomains, commeCamboritu (engaulois : « gué du méandre »[48]).

DuIer au Ve siècle : Blois sous les Romains

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Blois sur la voie de Tours des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Blois sur lavoie de Tours desChemins de Saint-Jacques-de-Compostelle.

Comme le reste de laGallia, lepagus blesensi est conquis par lesRomains auIer siècle avant notre ère, et est dès lors administrativement rattaché à l’oppidum d’Autricum[49] (actuelleChartres), au sein de la province de laGallia Lugdunensis IV[50]. L'invasion des Romains vers -52av. J.-C. signifie le début de l'administration et des enregistrements écrits, bien que rares, en opposition avec latradition orale desGaulois.

À cette époque, lepagus se résume aux alentours deBlesis, alors cerné par de nombreux obstacles naturels : laforêt des Blémars à l'ouest, laSylva longa à l'est, et laSecalaunia au sud, sans oublier leLiger qui le traverse.Blesis était ainsi une petite bourgade en développement autour d’une forteresse qu’ont bâtie lesRomains, leCastrumBlesense[51], au sommet de l'éperon de l'actuel château. La ville, reliée aupays carnute par laplaine de laBelsa par laVia Iulius Caesaris (entreAutricum etBlesis), se situe alors au carrefour de laVia Turonensis (reliantLutèce àBurdigala etAsseconia le long duLiger), de laVia Festi (entreBlesis etAvaricum), et de la voie Blois-Luynes à travers laSecalaunia (entreBlesis etMalliagense). Ironiquement, une communauté n'adhérant pas à l'Empire se constitue au niveau deBlesis, sur la rive gauche duLiger, àVienna[52].

ÀBlesis, deux temples romains auraient siégé dans la ville : un dédié àJupiter à l'emplacement de l'abbaye de Bourg-Moyen, et un second dédié àMercure près de l'actuelCollège Augustin Thierry.[53].

AuVe siècle : Blois sous les Bretons

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En l’an410, le chef bretonIvomadus aurait conquis lespagi de Blois et de Chartres[50] en battant le consul en place, un certainOdo, probablement d’origine germanique. Il aurait ensuite instauré un état indépendant, leRoyaume de Blois[54], au sein même de l’Empire, sous unFlavius Honorius déjà affaibli par les raids barbares à répétitions. Cette entité mal connue des historiens sembla rester indépendante près d’un siècle, en résistant à l’invasion duroyaume wisigoth de Toulouse, mais fut finalement conquise par le roifrancClovis, entre481 et491[55], ou en497[56].

Moyen Âge

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Article détaillé :Comté de Blois.

DuVIe au Xe siècle : Blois sous les Francs

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Un premier comté franc est ainsi créé, mais très peu de traces sont parvenues aux historiens contemporains.

Les traces les plus notables remontent néanmoins auIXe siècle avec la création en832 du titre decomte de Blois par le roiLouisIer, ditle Pieux et fils deCharlemagne, en faveur deGuillaume d'Orléans,le Connétable[57]. Faute de descendance, le comté passa aux mains des plus importants personnages de l'époque, dontRobertle Fort, les roisRobertIer etEudes, jusqu'àHuguesle Grand[52].

La ville a été saccagée par des raids vikings successivement en854, en856 (ou857) ainsi qu'en868 par les hommes d'Hasting[42].

DuXe au XIIIe siècle : Blois sous les comtes Thibaldiens

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Article connexe :Liste des comtes de Blois.

Lecomté de Blois ne se distingue qu'au siècle suivant, lorsqueThibaud le Tricheur devient comte indépendant[58] sous la suzeraineté deHugues le Grand. Le nouveau commandement comtal incluant Blois, Chartres et Châteaudun.

Article détaillé :Maison de Blois.

Ses descendants, les « Thibaldiens », restèrent les seigneurs de la ville jusqu’à l’incorporation ducomté de Blois au sein dudomaine royal en1397. Lamaison de Blois est entre-temps parvenue à hisser certains de ces membres ou de ces descendants dans les plus hautes strates de la noblesse européenne, en accédant notamment aux trônes deFrance, d’Angleterre, d’Espagne et dePortugal[59]. Ainsi, Blois est auMoyen Âge le siège d’un puissant comté dont la dynastie possède également laChampagne avant de monter sur le trône deNavarre[60],[61].

En1171, Blois est une des premières villes d’Europe àaccuser ses juifs decrimes rituels à la suite de la disparition inexpliquée d’un enfant chrétien. Trente à trente-cinq juifs (sur une communauté d’environ130 personnes) sont brûlés vifs le (le 20sivan 4931 ducalendrier hébraïque) près desfourches patibulaires[62], par le comteThibaut V de Blois. Cette accusation en entraîne d’autres àPontoise,Joinville etLoches. Le martyre de Blois fait une impression considérable sur les contemporains. Outre deux récits en prose des évènements, desSeli’hot sont composées. Apprenant les tragiques évènements de Blois,Rabbenou Tam déclare le 20 sivan, jour de jeûne pour les juifs de France, de Grande-Bretagne et d’Allemagne[63].

À cette époque, le domaine religieux est important. AuXIIe siècle, cinq paroisses se distinguent :

De ces églises romanes, seuls subsistent quelques vestiges de Saint-Solenne (actuellecathédrale Saint-Louis).

Parallèlement c’est l’essor des monastères, lemonastère de Saint-Laumer dont l’église est citée plus haut et l’abbaye de Bourg-Moyen dont il ne reste rien (si ce n'est l'odonymerue du Bourg Moyen). Ces deux fondations monastiques abritent des reliques et attirent ainsi des pèlerins[67].

Lafamille de Châtillon, qui prend la suite pendant plus d’un siècle, poursuit les chantiers religieux. En particulier, sousJean Ier de Blois-Châtillon qui fait édifier vers1238, au pied du château, l’église Saint-Martin-aux-Choux qui est détruite sous la Révolution[68]. JeanIer encourage aussi la venue des ordres mendiants. Il fonde en1233 lecouvent des Cordeliers qui était situé dans l’actuellerue des Cordeliers[69] et en1273 lecouvent des Jacobins[70] où se trouve aujourd’hui lemusée d’histoire naturelle[71].

C'est également à partir de la seconde moitié duXIIIe siècle que la ville s'entoure demurailles. Lerempart de Blois fut irrégulier et effectif durant trois siècles, jusqu'à la fin duXVIe siècle. N'en subsistent aujourd'hui que quelques tours (comme latour Beauvoir ou latour du Foix, notamment) et des odonymes (avec lesrues Porte Côté,Porte Bastille,Porte Chartraine)[72].

LesXIVe et XVe siècles : Blois au cœur de la Guerre de Cent Ans

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La rivalité entre lescomtes de Blois etd'Anjou, apparue à la fin duXe siècle, sera déterminante lors de laguerre de Cent Ans. Entre1356 et1380, la ville est cernée par les Anglais et plus particulièrement lePrince Noir, fils du roiÉdouard III qui descend des comtes d'Anjou, avecBury etFougères-sur-Bièvre occupées[73].

Articles détaillés :Guerre de Cent Ans etChevauchée du Prince Noir (1356).
La France en 1429.

Néanmoins, en1391, lecomté de Blois est vendu par la famille de Châtillon, héritière directe deThibaud Ier mais désormais criblée de dettes et sans descendance, en faveur de la famille royale, en l'occurrence le ducLouis Ier d'Orléans, fils cadet du roiCharles Vle Sage (et cousin germain deGuy II de Blois-Châtillon). Blois arrive ainsi dans le domaine royal[74], et lesducs d'Orléans s'installent auchâteau.

Fils du ducLouis Ier,Charles d'Orléans est néanmoins fait prisonnier en1415 à la suite de labataille d'Azincourt, et ne sera libéré qu'en1444[37]. Sonintérim est assuré par son frère bâtard,Jean de Dunois, alors seigneur deRomorantin et deMillançay, qui protégea Blois alors que la ville était encerclée de nouveau par des Anglais. Il devient compagnon d'armes deJeanne d’Arc, qui séjourne elle-même àBlois pour se ravitailler fin avril1429[Note 6],[75]. Entre le 25 et,la Pucelle fitbénir sonétendard au sein de lacollégiale Saint-Sauveur[76]. Une fois l'armée de 500 hommes arrivée telle que l'avait promisCharles VII, le 27 avril[75], Jeanne traversa lepont Saint-Louis avant d'aller libérerOrléans, alors occupée par les Anglais, depuis la rive gauche de la Loire[B 1].

Articles détaillés :Campagne de la Loire etSiège d'Orléans (1428-1429).
Jeanne d'Arc faisant bénir son étendard à Blois.Charles-Henri Michel, 1901,chapelle Saint-Calais duchâteau de Blois.

À son retour, le duc-poète Charles s'est efforcé à réunir à Blois de nombreux artistes, rejetés dans leur ensemble de la cour deLouis XI.

Époque moderne

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DébutXVIe siècle : Blois, capitale de la Renaissance en France

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En1498, le roiCharles VIII meurt àAmboise. Le ducLouis II d’Orléans, petit-fils deLouis Ier, alors établi à Blois, se rend à Amboise et y est couronné roi sous le nom de Louis XII. Le roi blésois décide d’installer sa cour dans sa ville natale. Durant son règne, la ville se transforme durablement. L’aménagement du château intervient en pleine Renaissance, et des dizaines d’hôtels particuliers sont construits pour les Grands de la cour. L’un des plus ambitieux est peut-être l’hôtel d’Alluye (rue Saint-Honoré), reproduisant fidèlement un palais italien, édifié pourFlorimond Robertet, ministre très important deCharles VIII, Louis XII puisFrançois Ier[77].

En1526, François Ier manifeste le désir de regagner Paris. En1539, le déménagement des meubles et tapisseries duchâteau de Blois confirme cette décision. Mais, au moment des guerres de religion,Catherine de Médicis et ses fils s’y réfugient pour tenter de restaurer le pouvoir royal affaibli[78].

FinXVIe - débutXVIIe siècle : Blois, ville au cœur des Guerres de religion

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Le, commeBeaugency, la ville de Blois, conquise par les protestants quelque temps auparavant, est prise et pillée, mais par les catholiques du maréchal deSaint-André, et, tout comme à Beaugency, les femmes sont violées[79].

Le, les protestants du capitaine Boucard pillent et incendient la ville, violant et tuant les catholiques. Des cordeliers sont jetés dans le puits de leur couvent. Les églises sont ruinées[80].

Vue cavalière du rempart de Blois par François de Belleforest (1575).
Vue cavalière de la ville de Blois parFrançois de Belleforest (1575).

LesÉtats généraux de 1588-1589 se réunissent à Blois, où le roiHenri III s’est réfugié à la suite de lajournée des Barricades (1588). Le, Henri III fait assassiner leduc de Guise en son château de Blois. Et le lendemain, son frère, lecardinal de Guise subit le même sort[81].

L'Assassinat du duc de Guise, par Paul Delaroche (1834), musée Condé.
L'Assassinat du duc de Guise, parPaul Delaroche (1834),musée Condé.

Après le départ des rois versParis, Blois perd son caractère de résidence royale, avec le faste et l’activité économique qui accompagnait la Cour.Henri IV transfère àFontainebleau la riche bibliothèque blésoise.

Après avoir servi de résidence royale, Blois sert de lieu d’exil pour les membres indésirables de la famille royale. En1617,Louis XIII décide d’exercer le pouvoir royal et il exile sa mère,Marie de Médicis, à Blois[82]. Dans le domaine religieux, laContre-Réforme installe à Blois l’ordre des Jésuites en1622 qui font bâtir une chapelle Saint-Louis devenue aujourd’hui l’église Saint-Vincent de Paul de Blois[83].

Mi-XVIIe siècle : Blois, havre pour les artistes et les artisans

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Vue de Blois
Vue de la ville de Blois en 1657 parCaspar Merian (de)

Puis, en1634, Louis XIII exile à Blois son frèreGaston d’Orléans qui s’attache à la ville. Il fonde en1657 l’Hôpital général ou "hospice de Vienne" qui au cours duXIXe siècle prend sa forme actuelle, la maison de retraite Gaston d’Orléans[84]. Il finance aussi en partie la reconstruction de l’Hôtel-Dieu et reste à Blois jusqu’à sa mort[85].

Entre-temps, Blois devient célèbre par les nombreux artisans, notamment deshorlogers et desorfèvres, qui y exercent leur activité.Alexandre Péan[86], affirmant que : « Blois, sous lesValois, était un centre actif d’industrie tel, et plus encore peut-être, que sont aujourd’huiGenève etBesançon », citeGeorges Touchard-Lafosse :

« L’horlogerie […] y entretenait une grande source de richesses : nous ne savons quel était, du temps deGaston d’Orléans (1608-1660), le nombre des horlogers fabricants établis dans cette ville [47 en1639, selon la note de bas de page] -- mais en1670 on y en comptait encore 38 ayant le titre de maître, ce qui donne lieu de supposer que les ouvriers attachés à leurs fabriques étaient nombreux... Dans un temps où la présence des grands contribuait si puissamment à donner l’essor à la vie sociale, on la voyait dépérir aux lieux où ces personnages éminents par la naissance l’avaient fécondée, dès qu’ils ’en éloignaient. Blois, sous le duc d’Orléans, avait recouvré, en grande partie, les prospérités dues jadis à la cour deLouis XII ; mais quand Gaston eut cessé de vivre, la presque totalité des nobles, des savants, des artistes qui environnaient ce prince, quittèrent la ville pour se rapprocher deSaint-Germain. […] L’industrie blésoise et le commerce qu’elle alimentait déclinèrent de nouveau... Enfin parut la révocation de l’édit de Nantes, qui leur porta le dernier coup...

En1686, c’est-à-dire dans l’année qui suivit, il n’y avait plus à Blois que 17 maîtres en horlogerie. Au moment où nous écrivons, on compte, sur cet ancien foyer d’une importante fabrication, 7 àmarchands de montres et de pendules, et dont pas un seul ne fabrique le moindre objet. »

Péan cite aussi l'Histoire de Blois (1846), d’Alexandre Dupré (1815-1896) etLouis-Catherine Bergevin plus loin[87] :

« Les séjours fréquents de la Cour à Blois donnèrent au commerce de cette ville un éclat passager. Cette influence se fit particulièrement sentir sur les arts de luxe. L’horlogerie fut cultivée avec succès dans la ville et aux environs ; les beaux courages desCuper, des Lemeindre, des Chaisnon, des Mâcé, des Robert, jouissaient d’une réputation européenne. -- AuxXVIe et XVIIe siècles, les pièces d’horlogerie et d’émaillerie faisaient partie des présents de ville destinés aux princes et aux seigneurs qui venaient à Blois. Ainsi, en1645, les échevins furent autorisés à faire confectionner, par le sieur Morlière, une monstre à boiste avec des émailles à personnages et figures, pour donner à Madame la Duchesse d’Orléans, épouse de Gaston. Le choix de ces objets prouve que leur fabrication constituait alors une branche florissante d’industrie, et qu’ils figuraient avec honneur parmi les produits de la localité.

[...] À l’époque de la révocation de l’Édit de Nantes (1685), plusieurs familles protestantes quittèrent la ville de Blois et sortirent du royaume pour exercer librement leur religion. D’autres restèrent en abjurant : tels furent les Baschet, les Baignoux, les Cuper, dont les descendants habitent encore la cité où leurs pères professaient lecalvinisme. [...] »

Péan cite enfin l’Abrégé de l’Histoire de Blois deLouis de La Saussaye :« L’horlogerie, au point où elle était arrivée à Blois auXVIIe siècle, peut être considérée comme du domaine de l’art, et que lafamille Cuper y tint un rang honorable pendant plus de trois siècles. »

Une liste d’horlogers (etorfèvres)[88] mentionne un certain nombre de familles blésoises souvent liées par mariages, certains membres passant d’une profession à l’autre (voir plus bas :Personnalités liées à la commune,Artisans). Autour de leurs ateliers devaient également se regrouper d’autres métiers : peintres miniaturistes pour orner les boîtiers de montres, émailleurs, etc. Par ailleurs, il existe toujours unerue des Orfèvres dans le centre de Blois.

FinXVIIe-XVIIIe siècle : Blois sous l'Ancien régime

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Après la mort deGaston d’Orléans en 1660, lechâteau de Blois, dépouillé par Louis XIV, est quant à lui laissé à l’abandon, au point queLouis XVI envisage de le détruire en1788. Il est sauvé par l'installation dans ses murs durégiment Royal-Comtois[89].

C'est sous le règne deLouis XIV que Blois devient un évêché.David Nicolas de Bertier, premier évêque de Blois, choisit comme future cathédrale l'église Sainte-Solenne détruite par une tempête et qui vient d'être reconstruite[65] grâce à l'intervention de Marie Charron, originaire de Blois et femme deJean-Baptiste Colbert[90]. À proximité de lacathédrale achevée en 1700, le nouvel évêque installe un palais épiscopal, dont l'architecte estJacques Gabriel, sur un coteau qui surplombe la Loire. L’aménagement des jardins en terrasse commence après1703 et dure près de cinquante ans. Les jardins sont ouverts au public en1791 sous l'égide de l'AbbéHenri Grégoire,évêque constitutionnel de Blois[89].

Dans la nuit du au, lepont médiéval cède sous la pression d'unedébâcle du fleuve. La construction d'un nouvel édifice est commandée dès l'été suivant par le ducPhilippe d'Orléans à son frère Louis XIV. L'ouvrage fut réalisé par l'architecte de la cour, Jacques Gabriel. Lepont qui porte depuis son nom fut inauguré en1724.

Époque contemporaine

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Blois sous la Révolution et le Premier Empire

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En dépit d'une importante crue de la Loire à l'aube de laRévolution, en janvier 1789, qui a notamment contribué à une perte des récoltes cette année-là, Blois a relativement peu contribué aux événements menant à laprise de la Bastille en juillet 1789. L'abbé Grégoire, représentantblésois duclergé lors duserment du Jeu de Paume, contribua néanmoins à lapremière abolition de l'esclavage dans lescolonies françaises et sur leterritoire métropolitain, maisNapoléon Bonaparte finira par l'abroger en 1802.

L'Orléanais dans ses limites duXVIIIe siècle - dont Blois faisait partie - et les communes et départements actuels.

En 1790, laprovince de l'Orléanais est démantelée et ledépartement deLoir-et-Cher est créé, avec Blois commechef-lieu.

En 1792 et 1793, les Révolutionnaires votent la destruction des emblèmes royaux auchâteau et sur les autres monuments, comme l'ancien hôtel de ville, ainsi que de cinq églises (à savoir l'église Saint-Martin-aux-Choux, lacollégiale Saint-Sauveur, l'ancienneéglise Saint-Nicolas, l'église Saint-Lubin et laparoisse Saint-Honoré).

L'historienLouis de La Saussaye rapporte que lesplatanes de l'actuelmail Pierre Sudreau ont été plantés à cette période, en1797, en remplacement d'ormeaux abattus en1793[91].

En1814, l'impératrice,Marie-Louise d’Autriche, se réfugie à Blois au moment de sa deuxième régence.

XIXe siècle : Blois et la révolution industrielle

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LeXIXe siècle est le temps de la modernité pour la ville de Blois. Tout d’abord, le chemin de fer arrive en 1846 sur le plateau avec l’ouverture de laligne Paris-Orléans-Tours dont lagare de Blois est un des arrêts[92].

C’est aussi le temps de l’urbanisme grâce aux travaux qui sont effectués entre 1850 et 1870 sous les mandats successifs du maire,Eugène Riffault, un ami dubaron Haussmann deParis. Il fait relier, par un boulevard portant son nom, la ville haute moderne avec la préfecture, le palais de justice, lahalle aux grains et la ville basse, médiévale. Il fait aussi relier le quartier haut de la gare et de l’usine Poulain, et le quartier bas des quais de la Loire par leboulevard de l’Est aujourd’hui leboulevardDaniel Dupuis[93].

Il ouvre aussi une grande rue dans l’axe du pont Jacques-Gabriel, prolongée par un escalier monumental, anciennementrue du Prince Impérial[94] aujourd’hui larueDenis-Papin qui relie également avec son escalier la ville du haut et celle du bas[93]. Des travaux de restauration sont entrepris sur le château. Le renforcement et la construction de digues sont également effectués afin de protéger la ville contre lescrues de la Loire[93].

Entre-temps, la ville basse affronte justement les trois plus importantes crues de la Loire, en 1846, en 1856 (la pire), et en 1866. Sont ainsi inondés le centre-ville et le quartiers Saint-Jean etVienne, ainsi que ledéversoir dela Bouillie. Depuis laRévolution de 1789, unlimnimètre gravé sur un mur de la digue au bord du pont retrace les plus grandes crues.

C’est aussi le temps de l’industrialisation avec l’installation en 1862 parVictor-Auguste Poulain de sachocolaterie, stratégiquement située près de lagare.

Une rame dutramway de Blois devant le château, au début duXXe siècle.

Enfin, leXIXe siècle marque la fin de la navigation commerciale sur laLoire, qui s'était jusque là bien développé, notamment àla Creusille, trop férocement concurrencée par le chemin de fer[95].

Blois dans la guerre de 1870

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Le a lieu le combat dufaubourg de Vienne[96]: le lieutenantGeorges de Villebois-Mareuil libère la villeoccupée par les Prussiens depuis le. Un monument commémoratif situé avenue Wilson au départ de la levée des Acacias rappelle l’assaut du faubourg de Vienne des générauxPourcet etChabron. Il porte une plaque en bronze gravée parOscar Roty avec l’inscription PATRIA NON IMMEMOR « La Patrie n’oublie pas »[97]. Deuxodonymes locaux (rue et impasse du 28-Janvier) rappellent également cet événement.

Blois à la Belle Époque

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Entre1910 et1933, la ville de Blois se munit d'unréseau de 5 lignes de tramway qui complète généreusement les réseaux départementaux déjà existants : leTLC et leTELC[98].

Blois pendant l'Entre-deux-guerres

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Entre1932 et1939, labasilique Notre-Dame-de-la-Trinité est construite en béton digne des basiliques américaines.

Entre le et le, plus de 3 100 réfugiés espagnols, fuyant l’effondrement de larépublique espagnole devantFranco, arrivent enLoir-et-Cher. Devant l’insuffisance des structures d’accueil (les haras deSelles-sur-Cher sont notamment utilisés),47 villages sont mis à contribution[99], dont Blois (ils sont logés aux Grouëts, à l’extérieur de la ville)[100]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à unequarantaine stricte,vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s’il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[101]. Au printemps et à l’été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune deBoisseau)[102].

Blois pendant la Seconde Guerre mondiale

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Au début de laSeconde Guerre mondiale, la ville voit d'abord traverser une foule deréfugiés fuyant les territoires envahis depuis le par l'Allemagne nazie, dans le Nord-Ouest de la France. Les Blésoises et enfants de moins de 13 ans sont à leur tour appelés à évacuer à partir du vendredi au soir (l'arrêté municipal ayant été placardé à23 h[103]). Les premiers obus ont été tirés sur la rive droite dès le 15 àh du matin : lagare a été visée mais c'est lecimetière et les bâtiments voisins qui sont principalement touchés. La journée du 15 a vu passer une ultime foule de réfugiés, venus pour la plupart d'Orléans, déjà sous le joug nazi, et auxquels se joignent de nombreuses familles blésoises. Les abords ouest dupont, enVienne, sont touchés le 16 au matin, tout comme la maison dumaire,Émile Laurens, qui succombe dans l'après-midi. La gare est de nouveau frappée, alors même qu'un train de réfugiés est à quai. Le 17, les bombardements reprennent avec la destruction de l'hôtel de ville. Pour ralentir l’avancée des Nazis[104],[105], qui pénètrent dans la ville le soir-même[103], la10e arche dupont Jacques-Gabriel est détruite le lendemain vers midi à l'initiative des Blésois[104],[105]. Le 19, des échanges de tirs ont lieu entre les deux rives, et les forces françaises, alors en Vienne, touchent plusieurs monuments, dont la Préfecture, le Tribunal ainsi que l'escalier Denis-Papin. Le 20, deux jours après la conquête de la rive droite (et l'appel de De Gaulle), les soldats sont cependant contraints d'abandonner Blois-Vienne et de se replier plus au sud, àMontrichard (Romorantin étant déjà tombée aux mains desNazis). Le 21, tous les Blésois valides présents en ville sont réquisitionnés à lakommandantur, alors située en centre-ville (3, rue Porte-Côté), afin de rétablir l'état des routes de l'agglomération. Le 22 est signé l'armistice qui place l'État Français à la solde duTroisième Reich et Blois au nord de laligne de démarcation. Parmi les soldats français prisonniers, les Nazis fusillent 6 soldats coloniaux. Ces derniers furent inhumés par les locaux dans lecimetière de Vienne[103].

Les bombardements allemands pour prendre la ville entre le 15 et le font de nombreux dégâts. Outre les bâtiments déjà mentionnés, on demande la démolition deshôtels d'Amboise etd'Épernon pour protéger lechâteau de l'incendie qui consume toute la ville basse autour de laplace Louis XII[103].

Entre et, les bombardements anglo-américains font de nombreuses destructions, notamment leviaduc ferroviaire des Noëls de laligne Blois-Romorantin le[106] et le pont Jacques-Gabriel le 27[107]. Le front allemand de Normandie n'est cependant percé qu'une foisRennes libérée le, puisLe Mans le 8. C'est alors que laGestapo déplace sakommandantur de Blois àCellettes, plus au sud. Leur absence facilita l'évasion de 183 détenus à la prison de Blois[Note 7], grâce à l'audace du groupe du lieutenant Godineau, puis la réunion des différentes milices de résistants sous le commandement du colonelValin de la Vaissière. Le 15, un convoi américain tente d'entrer dans la ville par la forêt de Blois, mais ils sont repoussés par les Allemands ; à défaut de lacité des Rois, les Alliés remontent àVendôme pour libérerOrléans d'abord. Les quelque 500 résistants blésois n'ont plus la patience d'attendre qu'on les libère et passent à l'offensive[108].

Les combats de laRésistance pour reprendre la ville aux Allemands ont aussi occasionné des dommages[109]. Le, le centre-ville est libéré mais les derniers Nazis détruisent les trois arches centrales du pont pour protéger leur retraite sur larive gauche. Les échanges de tirs entre les deux rives sont incessants pendant deux semaines.Blois-Vienne finit libérée le au matin[103].

Au sortir de la guerre, de nouvellesélections municipales sont organisées à l'échelle nationale. Les Blésois élurent l'ancien directeur d'école Charles Ruche commemaire[110], à une semaine descapitulations allemandes.

Au total, on compte à Blois230 victimes et 1 522 immeubles de la ville ont été détruits ou endommagés pendant laSeconde Guerre mondiale[111].

Seconde moitié duXXe siècle : Blois, reconstruite et agrandie

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Articles détaillés :Retirada etHistoire de Loir-et-Cher.

Pour laReconstruction à Blois, on peut parler d’un style propre marqué par des caractéristiques régionales, ce qui n’est pas le cas général des autres villes. Une certaine variété des constructions est encouragée dans les quartiers anciens pour une meilleure intégration.

Par exemple, lepont Jacques-Gabriel est le seul exemple de reconstruction d'après-guerre à l’identique, et est rouvert à la circulation en[104].

En 1959 est lancée la construction d’ungrand ensemble connu sous l’acronyme ZUP[112]. Aujourd’hui, laZUP des quartiers nord fait l’objet d’un projet de rénovation urbaine impliquant des destructions, réhabilitations, résidentialisations et constructions[113].

DébutXXIe siècle : Blois de nos jours

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En2007 s’est achevé la mise en zone piétonnière du centre ville et le pavage de certaines rues. Depuis lors, l'actuel maire réalise un projet de rénovation et de relance du centre ville, avec comme première phase au milieu desannées 2010 la construction d’une passerelle surplombant les voies ferroviaires à la gare, et les alentours dupont Jacques-Gabriel qui ont été réaménagés, de larue Denis-Papin à l'avenue du Président-Wilson. Ensuite est venue dans les années la reconstruction complète du quartier gare[114], l'aménagement de laplace Victor-Hugo autour de l'église Saint-Vincent[115] et le remaniement de larue du Bourg-Neuf, créant ainsi un lien entre le centre historique et la place de la République, sur laquelle se trouvent de nombreuses infrastructures telles que le cinéma Les Lobis, laHalle aux Grains, et où se déroulent des manifestations culturelles (lesRendez-vous de l'Histoire, la foire au vins…)[116].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Blois est classéeVille d’art et d’histoire.

Square Victor-Hugo.
Les jardins de l’Évêché, l’hôtel de ville et la cathédrale.

Autour duchâteau se trouvent différents points d’attrait :

Sur le coteau est de la ville, se trouvent :

Jardins de l’Évêché.
Pont Jacques-Gabriel.
L’axe dupont à travers Blois et le val de la Loire, depuis le haut des escaliers Denis-Papin.

EnVienne (faubourg indépendant jusqu’en 1606) :

La ville compte également de nombreux autreshôtels particuliers et maisons remarquables inscrits ou classés auxmonuments historiques :

Maison de l’acrobate.

Édifices religieux

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Cathédrale Saint-Louis.
Église Saint-Vincent (XVIIe siècle).
Église Saint-Nicolas.
Église Saint-Saturnin.

Musées

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Parcs et espaces semi-naturels

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Blois compte de nombreux parcs, parmi lesquels :

Personnalités liées à la commune

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Personnalités politiques et historiques

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Artistes

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Artisans

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Intellectuels

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Sportifs

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Religieux liés à Blois

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Militaires

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Télévision

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Références artistiques à la ville de Blois

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Dans la littérature

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« Il n’y a pas de lieu, au monde, plus agréable que Blois. »

— du médecin Bernier, cité parLa Saussaye (1867)[176]

« Blois est en pente comme Orléans, mais plus petit et plus ramassé ; les toits des maisons y sont disposés, en beaucoup d’endroits, de telle manière qu’ils ressemblent aux degrés d’un amphithéâtre. Cela me parut très beau, et je crois que difficilement on pourrait trouver un aspect plus riant et plus agréable. »

— deJean de La Fontaine, cité parBergevin (1846)[177]

« Celui qui n’a pas vu la ville de Blois à l’aurore,
au temps des lilas,
n’a pas connu tout à fait la douceur de vivre. »

— de H. de Cardonne, cité parGérard Serreau (1948)[178]

« C’est un fouillis charmant de toits bruns et de feuillage vert, de clochers et de grands arbres, un amas de constructions piquées de rameaux ; coupoles et peupliers, tout se mêle, et la ville, à demi couchée sur sa colline, tournée du côté du soleil, descend vers la Loire et couronne sa tête d’un ample et beau château, tout à la fois forteresse et palais. C’est Blois. »

— deHippolyte-Jules Demolière (1855)[179]

« Si, au lieu d’aller l’asseoir dans une plaine morte et sombre et à deux lieues de là, François 1er eût assis Chambord en retour de ce château et à la place où s’étendaient alors les parterres où Gaston mit son palais, jamais Versailles n’eût existé Blois aurait été nécessairement la capitale de la France. »

— deHonoré de Balzac (1842)[180]

« Une visite en France n’est jamais parfaite si elle ne passe pas par la Loire. Les attentions chaleureuses de ses habitants et la beauté de ses paysages resteront longtemps gravées dans mon cœur. »

— de la reineÉlisabeth II d’Angleterre (1992), citée sur France 3 Val de Loire (2022)[181]

« Montez à travers Blois cet escalier de rues
Que n’inonde jamais la Loire en temps de crues.
Laissez là le château, quoique sombre et puissant,
Quoiqu’il ait à la face une tache de sang ;
Admirez, en passant, cette tour octogone
Qui fait à ses huit pans hurler une gorgone ;
Mais passez. —
[...]
Sur le tertre monté, que la plaine bleuâtre.
Que la ville étagée en long amphithéâtre.
Que l’église, ou la Loire, et ses voiles aux vents,
Et ses mille archipels plus que ses flots mouvants.
Et de Chambord là-bas au loin les cent tourelles
Ne fassent pas voler votre pensée entre elles.
Ne levez pas vos yeux si haut que l’horizon.
Regardez à vos pieds. —
Louis, cette maison
Qu’on voit, bâtie en pierre et d’ardoise couverte.
Blanche et carrée, au bas de la colline verte,
Et qui, fermée à peine aux regards étrangers.
S’épanouit charmante entre ses deux vergers.
C’est là. —
Regardez bien.
C’est le toit de mon père.
C’est ici qu’il s’en vint dormir après la guerre [...]. »

— deVictor Hugo (1835)[182]

Héraldique et blason

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Blason de Blois.

Les armoiries de Blois seblasonnent ainsi :

D'or à l'écusson d'azur chargé d'une fleur de lys du champ, supporté à dextre par un porc-épic de sable colleté, armé et allumé de gueules et à senestre par un loup aussi de sable armé et allumé aussi de gueules.
Il y figure unporc-épic (emblème deLouis XII) et un loup (en référence à l'étymologie de la ville).

Devise : cominus et eminus (de près et de loin).

Logotype

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  • Ancien logo de la ville.
    Ancien logo de la ville.
  • Actuel logo de la ville.
    Actuel logo de la ville.

Politique et administration

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Blois estchef-lieu :

Par ailleurs, Blois est membre de lacommunauté d’agglomération de Blois (diteAgglopolys), dont le siège social se trouve sur le territoire de la commune.

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Blois.

Tendances politiques et résultats

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Article connexe :Élections municipales de 2014 en Loir-et-Cher.

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Blois sont les suivantes :

ÉlectionTerritoireTitreNomDébut de mandatFin de mandat
MunicipalesBloisMaireMarc Gricourt2026
CantonalesBlois1er CantonConseillère départementaleHanan El Adraoui27 juin 20212028
Conseiller départementalBenjamin Vételé27 juin 20212028
Blois2e CantonConseiller départementalStéphane Baudu27 juin 20212028
Conseillère départementaleMarie-Hélène Millet27 juin 20212028
Blois3e CantonConseiller départementalJulien Leseignoux20232028
Conseillère départementaleGeneviève Repinçay27 juin 20212028
VineuilConseiller départementalMichel Contour27 juin 20212028
Conseillère départementaleLionella Gallard27 juin 20212028
Législatives1re circonscriptionDéputéMarc Fesneau7 juillet 20242029
PrésidentiellesFrancePrésident de la RépubliqueEmmanuel Macron2027
Autres résultats :Élections à Blois.

Politique de développement durable

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La ville a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d’Agenda 21 en 2010[183].

Dans son palmarès 2016, leConseil national de villes et villages fleuris a attribué quatre fleurs à la commune auConcours des villes et villages fleuris[184].

Jumelages et accords de coopération

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La ville de Blois estjumelée avec plusieurs villes étrangères[185] :

Waldshut-Tiengen (Allemagne)
Weimar(Allemagne)
Lewes(Angleterre)
Sighişoara(Roumanie)
Urbino(Italie)
Hué(Vietnam)
Cáceres(Espagne)
Azrou(Maroc)

La ville a participe également à des protocoles d'amitié ou de coopération[185] :

  • Drapeau de l'Italie Urbino (Italie) depuis 1999, protocole d’amitié
  • Drapeau de la République socialiste du Viêt Nam Hué (Vietnam) depuis le, protocole de coopération
  • Drapeau de l'Espagne Cáceres (Espagne) depuis, protocole d’amitié
  • Drapeau du Maroc Azrou (Maroc) depuis le, protocole de coopération
Waldshut-Tiengen (Allemagne)
Weimar(Allemagne)
Lewes(Angleterre)
Sighişoara(Roumanie)
Urbino(Italie)
Hué(Vietnam)
Cáceres(Espagne)
Azrou(Maroc)

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[186],[Note 9].

En 2022, la commune comptait 47 092 habitants[Note 10], en évolution de +3,08 % par rapport à 2016 (Loir-et-Cher : −1,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
13 28014 90013 05415 14713 13813 62816 15617 14917 749
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
17 74920 33120 06819 86020 51521 07722 15023 45723 542
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
23 78923 97223 95523 98923 99124 60726 02526 77428 190
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
33 83842 26449 77847 24349 31849 17148 48746 39045 687
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
46 81347 092-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[187] puisInsee à partir de 2006[188].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

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La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d’un âge inférieur à30 ans s’élève à 39,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l’inverse, le taux de personnes d’âge supérieur à60 ans est de 26,0 % la même année, alors qu’il est de 31,6 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 21 683 hommes pour 24 188 femmes, soit un taux de 52,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s’établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[189]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,4 
6,7 
75-89 ans
10,5 
14,1 
60-74 ans
16,7 
17,6 
45-59 ans
17,8 
17,7 
30-44 ans
16,8 
22,7 
15-29 ans
18,2 
20,2 
0-14 ans
17,5 
Pyramide des âges du département deLoir-et-Cher en 2021 en pourcentage[190]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,1 
90 ou +
2,6 
9,2 
75-89 ans
11,9 
19,7 
60-74 ans
20,4 
20,7 
45-59 ans
20 
16,5 
30-44 ans
16,2 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17,6 
0-14 ans
15,7 

Enseignement

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Lycées publics

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Lycées privés

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  • Lycée Notre-Dame-des-Aydes
  • Lycée La Providence

Universités et écoles supérieures

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Manifestations culturelles et festivités

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Équipements culturels

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Blois dispose de[195] :

Sports

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Clubs

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Manifestations sportives

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Depuis 2013, lesInternationaux de tennis de Blois sont un tournoi international detennis faisant partie de l’ATP Challenger Tour.

Depuis 2014, le meeting d’athlétisme Michel Musson est une compétition nationale.

Depuis 1973, le Tournoi du Duc de Guise de Blois est un tournoi national d’escrime regroupant des épéistes masculins et féminins qui est organisé par le Cercle d’escrime de Blois.

Le macadam de Blois est une course à pied annuel se déroulant dans les rues de Blois avec des catégories et des longueurs de parcours différentes[211].

Médias

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Presse locale

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Télévision

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  • France 3 Centre-Val de Loire est diffusée sur Blois avec le décrochage tourangeau « France 3 Touraine ». Un bureau permanent France 3 est disponible au 12, place Jean Jaurès.
  • Val de Loire TV est aussi présente sur Blois.

Ces deux chaînes sont diffusées via les sites d’émissionTDF de la rue Auguste Poulain à Blois et deChissay-en-Touraine qui couvre aussiTours[212].

Radios

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Économie

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Automobile

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Aérospatiale

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Industrie pharmaceutique et cosmétique

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  • Procter & Gamble : fabrication de parfums et de produits pour la toilette (shampooings et après-shampooings) ; l'usine Procter et Gamble de Blois emploie environ 450 personnes encore en 2015[218].
  • Chiesi : production de médicaments. Située àLa Chaussée-Saint-Victor.

Industrie agroalimentaire

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Industrie chimique

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  • H.B. Fuller : fabrication d’adhésifs pour le bâtiment et l’industrie.

Métiers du bâtiment

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Service bancaire

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Assurance et mutuelle

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Santé et médecine

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Économie de service

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Textile

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  • Christian Dior : stockage de vêtements de luxe, situé à proximité de la zone industrielle de Villebarou[219].

Divers

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Centres commerciaux

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Blois, surWikimedia Commons

Bases de données et dictionnaires

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Notes et références

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Notes

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  1. L’orthographe « Blaisois » fut acceptée jusqu’auXIXe siècle, mais est désormais proscrite car elle peut se confondre avec celle relative aupays de la Blaise (ex. :Ville-en-Blaisois).
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Blois, il y a une ville-centre et six communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Une inscription sur la façade extérieure de la Salle des États duchâteau de Blois mentionne le séjour en son sein deJeanne d'Arc du 25 au 27 avril 1429.
  7. Laplaque commémorative présente à l'entrée de la maison d'arrêt de Blois mentionne 173 détenus libérés, et non 183.
  8. a etbPour plus de détails concernant la naissance de ce jumelage, voir l’articleHistoire de la cité scolaire Robert-Badinter.
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Notes de type "B"

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  1. Partie I,chap.  III (« Invasion anglaise, vente du comté, Blois sous la maison d'Orléans, séjours de la Cour »),p. 58.

Références

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  2. Distance à vol d'oiseau Blois/Le Mans
  3. Distance à vol d'oiseau Blois/Chartres
  4. Distance à vol d'oiseau Blois/Paris
  5. Distance à vol d'oiseau Blois/Orléans
  6. Distance à vol d'oiseau Blois/Angers
  7. Distance à vol d'oiseau Blois/Chambord
  8. Distance à vol d'oiseau Blois/Tours
  9. Distance à vol d'oiseau Blois/Châteauroux
  10. Distance à vol d'oiseau Blois/Limoges
  11. Distance à vol d'oiseau Blois/Bourges
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  24. « Lignes secondaires »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surRéseau Azalys(consulté le).
  25. « Horaires-Navettes-Centre-Ville »Accès libre, surAzalys-Blois.
  26. « Train SNCF Blois – Paris », surOuigo(consulté le).
  27. EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre.L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de laFédération cycliste européenne (ECF) (...). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
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Communes du Val de Loire entre Sully-sur-Loire et Chalonnes (UNESCO)Patrimoine mondial Patrimoine mondial(2000)
Patrimoine mondial de l'UNESCO
Précédé parSuivi par
-- Rive droite de la Loire --
Suèvres
via
Cour-sur-Loire,Menars
(14 km à pied)
-- Rive gauche de la Loire --
Saint-Laurent-Nouan
via
Saint-Dyé-sur-Loire
(27 km à pied)
Via Turonensis
(1 526 km jusqu'àSaint-Jacques-de-Compostelle)
Chaumont-sur-Loire
via
Candé-sur-Beuvron
(23 km à pied)
v ·m
v ·m
Communes descantons de Blois
Blois-1
Blois-2
Blois-3
Vineuil
v ·m
France métropolitaine
Outre-mer
v ·m
Préfectures et sous-préfectures de la régionCentre-Val de Loire
Cher
Eure-et-Loir
Indre
Indre-et-Loire
Loir-et-Cher
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