La ville est située sur laLoire, à mi-chemin entreTours etOrléans. S’étendant sur les deux rives du dernier fleuve sauvage d’Europe, elle délimite et unit la petiteBeauce (rive droite/nord) et laSologne (rive gauche/sud). La ville de Blois est le cœur de la communauté d’agglomération d’Agglopolys qui comprend43 communes.
La ville de Blois est centrée sur la confluence du fleuveLoire avec l’Arrou, modeste ruisseau, aujourd’hui presque complètement voûté ou busé. Cette confluence délimite un promontoire sur lequel est situé le château[12].
La ville de Blois compte un réseau de transports en commun public régi par lacommunauté d’agglomération de Blois (Agglopolys), appeléAzalys. L’exploitation du réseau a été déléguée à Kéolis Blois, filiale deKéolis (groupe SNCF). Le réseau compte neuf lignes de bus principales[23] et45 lignes secondaires et scolaires[24]. À cela s’ajoutent les Navettes Centre-Ville, deux boucles parcourant le centre-ville avec une fréquence de20 minutes du lundi au samedi. Ces navettes sont gratuites et accessible aux personnes à mobilité réduite[25]. La connexion avec lagare de Blois-Chambord est assurée par toutes les lignes principales (navettes comprises) à l’arrêt Gare Routière, permettant également au réseau Azalys d’être connecté aux lignes des cars départementauxRémi et constituant un pôle d'échange multimodal.
Le réseauAzalys propose un service de location de vélos à assistance électrique aux habitants d’Agglopolys[28]. Il s’agit d’un système de location longue durée proposé pour favoriser la pratique du vélo dans l’agglomération de Blois. Les abonnements sont souscrits pour une durée d’un mois minimum, trois mois ou d’un an renouvelables et les abonnés Azalys disposent de réductions[29].
Depuis l'été 2022, la municipalité a mis en place un réseau detrottinettes électriques en libre service géré par la sociétéBird[30].
Au, Blois est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[31]. Elle appartient à l'unité urbaine de Blois[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant sept communes, dont elle estville-centre[Note 4],[32],[33]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est la commune-centre[Note 5],[33]. Cette aire, qui regroupe78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[34],[35].
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Le centre historique de Blois s'est construit au nord de laLoire, dans le vallon de l'Arrou, une petite rivière partant dulac de la Pinçonnière et se jetant dans la Loire au niveau de l'actuelpont Jacques-Gabriel. Blois est ainsi née de deux bourgs de part et d'autre de ce ruisseau, avecPuits-Châtel à l'est etBourg-Moyen à l'ouest.
Le quartier duPuits-Châtel, sur la rive gauche de l'Arrou, a très largement échappé aux bombardements de la Seconde Guerre mondiale, et a, par conséquent, conservé de nombreux bâtiments intacts depuis laRenaissance.
Lepromontoire duchâteau et le quartier deBourg-Moyen en contrebas se trouvent sur la rive droite de l'Arrou. Encore une fois, très peu d'habitations du promontoire ont échappé aux bombardements, mais celles détruites n'ont cependant pas été reconstruites, par conséquent une place arborée s'étend du château à laMaison de la magie.
Toutefois, les habitations proches de l'extrémité nord dupont Jacques-Gabriel datent majoritairement d'après laSeconde Guerre mondiale, des bombardementsalliés visant le pont les ayant détruites pendant la guerre.
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Blois-Vienne désigne communément la partie de la villeau sud de laLoire, en incluant les quartiers Saint-Saturnin, de la Creusille, des Métairies (collège et cimetière), de la Vaquerie, de Bas-Rivière et de Béjun. Y vivent près de 10 000 habitants.
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Blois-Est inclut des quartiers relativement jeunes par rapport au reste de la ville, avec les quartiers Maunoury, des Cornillettes (avec labasilique), de l'hôpital et des Provinces.
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C'est un faubourg annexe au centre-ville, dont les usages changeants ont sculpté son urbanisme. Du temps des Rois, de longues allées traversaient cette prairie qui reliait lechâteau à laforêt de Blois. Après larévolution industrielle et l'arrivée duchemin de fer en1846, un quartier s'articule autour de nouveaux axes, menant notamment au percement de l'avenue Gambetta. Bientôt, lachocolaterie Poulain profite d'un espace encore peu utilisé pour modeler le quartier à son image, nommé alorsLa Villette. Depuis le depart de l'usine dans lesannées 1980, lesBlésois ont repris la gare comme référence de nom de quartier.
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Blois-ouest se délimite naturellement entre la voie dechemins de fer au sud, leparc de l'Arrou au nord et laforêt de Blois à l'ouest. Cela inclut de fait les quartiers de la Quinière, Saint-Georges, Cabochon, Foch et Albert Ier.
Les quartiers nord sont principalement constitués degrands ensembles « ZUP ». Y sont inclus les quartiers de la Croix-Chevalier, Kennedy, Coty, Marcel-Doret, Mirabeau, Sarrazines, de Villiersfins, de la Pinçonnière, Dumont d’Urville, Montgolfiers, et duparc de l'Arrou, dont certains sont inclus au sein d'un vastesecteur prioritaire qui compte près de 18 000 habitants en 2025, avec 55 % des ménages vivant sous le seuil de pauvreté[36].
La forme originelle du gallo-roman doit être*BLESU, car on aboutit en ancien français àBleis,Blais puisBlois par évolution phonétique régulière[42]. Il s’agit d’une formation toponymique préceltique[40] ou celtique (gauloise) que l’on croit reconnaître dans les noms de rivièreBlaise (enEure-et-Loir et enMarne, deBlediā) etBlies (enMoselle,Blesa,796)[40],[43]. Xavier Delamarre, reprenant la thèse deFrançois Falc'hun, considère que le radicalBles- représente l’évolution phonétique du mot gaulois signifiant « loup », à savoir*bledios qu’il compare à son équivalent en vieux bretonbleid (bretonbleiz), vieux corniquebleit et en galloisblaidd[43]. Blois, et par extension lepays blésois, serait donc un « pays de loups », comme l'historien localLouis de La Saussaye l'avait pressenti au milieu duXIXe siècle[44].
En l’an410, le chef bretonIvomadus aurait conquis lespagi de Blois et de Chartres[50] en battant le consul en place, un certainOdo, probablement d’origine germanique. Il aurait ensuite instauré un état indépendant, leRoyaume de Blois[54], au sein même de l’Empire, sous unFlavius Honorius déjà affaibli par les raids barbares à répétitions. Cette entité mal connue des historiens sembla rester indépendante près d’un siècle, en résistant à l’invasion duroyaume wisigoth de Toulouse, mais fut finalement conquise par le roifrancClovis, entre481 et491[55], ou en497[56].
Lecomté de Blois ne se distingue qu'au siècle suivant, lorsqueThibaud le Tricheur devient comte indépendant[58] sous la suzeraineté deHugues le Grand. Le nouveau commandement comtal incluant Blois, Chartres et Châteaudun.
Ses descendants, les « Thibaldiens », restèrent les seigneurs de la ville jusqu’à l’incorporation ducomté de Blois au sein dudomaine royal en1397. Lamaison de Blois est entre-temps parvenue à hisser certains de ces membres ou de ces descendants dans les plus hautes strates de la noblesse européenne, en accédant notamment aux trônes deFrance, d’Angleterre, d’Espagne et dePortugal[59]. Ainsi, Blois est auMoyen Âge le siège d’un puissant comté dont la dynastie possède également laChampagne avant de monter sur le trône deNavarre[60],[61].
En1171, Blois est une des premières villes d’Europe àaccuser ses juifs decrimes rituels à la suite de la disparition inexpliquée d’un enfant chrétien. Trente à trente-cinq juifs (sur une communauté d’environ130 personnes) sont brûlés vifs le (le 20sivan 4931 ducalendrier hébraïque) près desfourches patibulaires[62], par le comteThibaut V de Blois. Cette accusation en entraîne d’autres àPontoise,Joinville etLoches. Le martyre de Blois fait une impression considérable sur les contemporains. Outre deux récits en prose des évènements, desSeli’hot sont composées. Apprenant les tragiques évènements de Blois,Rabbenou Tam déclare le 20 sivan, jour de jeûne pour les juifs de France, de Grande-Bretagne et d’Allemagne[63].
Au nord, laparoisse Saint-Honoré et son église existaient en1154. L’église est vendue en1792 puis détruite. C’est maintenant la place Saint-Honoré[66].
Au sud de la Loire se tient l’église Saint-Saturnin à l’emplacement de l’ancienne église romane de l’époque. Cette paroisse sur la rive gauche constitue cependant une part indépendante de Blois et ce, jusqu’en1606.
De ces églises romanes, seuls subsistent quelques vestiges de Saint-Solenne (actuellecathédrale Saint-Louis).
Parallèlement c’est l’essor des monastères, lemonastère de Saint-Laumer dont l’église est citée plus haut et l’abbaye de Bourg-Moyen dont il ne reste rien (si ce n'est l'odonymerue du Bourg Moyen). Ces deux fondations monastiques abritent des reliques et attirent ainsi des pèlerins[67].
C'est également à partir de la seconde moitié duXIIIe siècle que la ville s'entoure demurailles. Lerempart de Blois fut irrégulier et effectif durant trois siècles, jusqu'à la fin duXVIe siècle. N'en subsistent aujourd'hui que quelques tours (comme latour Beauvoir ou latour du Foix, notamment) et des odonymes (avec lesrues Porte Côté,Porte Bastille,Porte Chartraine)[72].
En1498, le roiCharles VIII meurt àAmboise. Le ducLouis II d’Orléans, petit-fils deLouis Ier, alors établi à Blois, se rend à Amboise et y est couronné roi sous le nom de Louis XII. Le roi blésois décide d’installer sa cour dans sa ville natale. Durant son règne, la ville se transforme durablement. L’aménagement du château intervient en pleine Renaissance, et des dizaines d’hôtels particuliers sont construits pour les Grands de la cour. L’un des plus ambitieux est peut-être l’hôtel d’Alluye (rue Saint-Honoré), reproduisant fidèlement un palais italien, édifié pourFlorimond Robertet, ministre très important deCharles VIII, Louis XII puisFrançois Ier[77].
Le, commeBeaugency, la ville de Blois, conquise par les protestants quelque temps auparavant, est prise et pillée, mais par les catholiques du maréchal deSaint-André, et, tout comme à Beaugency, les femmes sont violées[79].
Le, les protestants du capitaine Boucard pillent et incendient la ville, violant et tuant les catholiques. Des cordeliers sont jetés dans le puits de leur couvent. Les églises sont ruinées[80].
Après le départ des rois versParis, Blois perd son caractère de résidence royale, avec le faste et l’activité économique qui accompagnait la Cour.Henri IV transfère àFontainebleau la riche bibliothèque blésoise.
Entre-temps, Blois devient célèbre par les nombreux artisans, notamment deshorlogers et desorfèvres, qui y exercent leur activité.Alexandre Péan[86], affirmant que : « Blois, sous lesValois, était un centre actif d’industrie tel, et plus encore peut-être, que sont aujourd’huiGenève etBesançon », citeGeorges Touchard-Lafosse :
« L’horlogerie […] y entretenait une grande source de richesses : nous ne savons quel était, du temps deGaston d’Orléans (1608-1660), le nombre des horlogers fabricants établis dans cette ville [47 en1639, selon la note de bas de page] -- mais en1670 on y en comptait encore 38 ayant le titre de maître, ce qui donne lieu de supposer que les ouvriers attachés à leurs fabriques étaient nombreux... Dans un temps où la présence des grands contribuait si puissamment à donner l’essor à la vie sociale, on la voyait dépérir aux lieux où ces personnages éminents par la naissance l’avaient fécondée, dès qu’ils ’en éloignaient. Blois, sous le duc d’Orléans, avait recouvré, en grande partie, les prospérités dues jadis à la cour deLouis XII ; mais quand Gaston eut cessé de vivre, la presque totalité des nobles, des savants, des artistes qui environnaient ce prince, quittèrent la ville pour se rapprocher deSaint-Germain. […] L’industrie blésoise et le commerce qu’elle alimentait déclinèrent de nouveau... Enfin parut la révocation de l’édit de Nantes, qui leur porta le dernier coup...
En1686, c’est-à-dire dans l’année qui suivit, il n’y avait plus à Blois que 17 maîtres en horlogerie. Au moment où nous écrivons, on compte, sur cet ancien foyer d’une importante fabrication, 7 àmarchands de montres et de pendules, et dont pas un seul ne fabrique le moindre objet. »
« Les séjours fréquents de la Cour à Blois donnèrent au commerce de cette ville un éclat passager. Cette influence se fit particulièrement sentir sur les arts de luxe. L’horlogerie fut cultivée avec succès dans la ville et aux environs ; les beaux courages desCuper, des Lemeindre, des Chaisnon, des Mâcé, des Robert, jouissaient d’une réputation européenne. -- AuxXVIe et XVIIe siècles, les pièces d’horlogerie et d’émaillerie faisaient partie des présents de ville destinés aux princes et aux seigneurs qui venaient à Blois. Ainsi, en1645, les échevins furent autorisés à faire confectionner, par le sieur Morlière, une monstre à boiste avec des émailles à personnages et figures, pour donner à Madame la Duchesse d’Orléans, épouse de Gaston. Le choix de ces objets prouve que leur fabrication constituait alors une branche florissante d’industrie, et qu’ils figuraient avec honneur parmi les produits de la localité.
[...] À l’époque de la révocation de l’Édit de Nantes (1685), plusieurs familles protestantes quittèrent la ville de Blois et sortirent du royaume pour exercer librement leur religion. D’autres restèrent en abjurant : tels furent les Baschet, les Baignoux, les Cuper, dont les descendants habitent encore la cité où leurs pères professaient lecalvinisme. [...] »
Une liste d’horlogers (etorfèvres)[88] mentionne un certain nombre de familles blésoises souvent liées par mariages, certains membres passant d’une profession à l’autre (voir plus bas :Personnalités liées à la commune,Artisans). Autour de leurs ateliers devaient également se regrouper d’autres métiers : peintres miniaturistes pour orner les boîtiers de montres, émailleurs, etc. Par ailleurs, il existe toujours unerue des Orfèvres dans le centre de Blois.
C'est sous le règne deLouis XIV que Blois devient un évêché.David Nicolas de Bertier, premier évêque de Blois, choisit comme future cathédrale l'église Sainte-Solenne détruite par une tempête et qui vient d'être reconstruite[65] grâce à l'intervention de Marie Charron, originaire de Blois et femme deJean-Baptiste Colbert[90]. À proximité de lacathédrale achevée en 1700, le nouvel évêque installe un palais épiscopal, dont l'architecte estJacques Gabriel, sur un coteau qui surplombe la Loire. L’aménagement des jardins en terrasse commence après1703 et dure près de cinquante ans. Les jardins sont ouverts au public en1791 sous l'égide de l'AbbéHenri Grégoire,évêque constitutionnel de Blois[89].
C’est aussi le temps de l’urbanisme grâce aux travaux qui sont effectués entre 1850 et 1870 sous les mandats successifs du maire,Eugène Riffault, un ami dubaron Haussmann deParis. Il fait relier, par un boulevard portant son nom, la ville haute moderne avec la préfecture, le palais de justice, lahalle aux grains et la ville basse, médiévale. Il fait aussi relier le quartier haut de la gare et de l’usine Poulain, et le quartier bas des quais de la Loire par leboulevard de l’Est aujourd’hui leboulevardDaniel Dupuis[93].
Il ouvre aussi une grande rue dans l’axe du pont Jacques-Gabriel, prolongée par un escalier monumental, anciennementrue du Prince Impérial[94] aujourd’hui larueDenis-Papin qui relie également avec son escalier la ville du haut et celle du bas[93]. Des travaux de restauration sont entrepris sur le château. Le renforcement et la construction de digues sont également effectués afin de protéger la ville contre lescrues de la Loire[93].
Entre-temps, la ville basse affronte justement les trois plus importantes crues de la Loire, en 1846, en 1856 (la pire), et en 1866. Sont ainsi inondés le centre-ville et le quartiers Saint-Jean etVienne, ainsi que ledéversoir dela Bouillie. Depuis laRévolution de 1789, unlimnimètre gravé sur un mur de la digue au bord du pont retrace les plus grandes crues.
C’est aussi le temps de l’industrialisation avec l’installation en 1862 parVictor-Auguste Poulain de sachocolaterie, stratégiquement située près de lagare.
Entre le et le, plus de 3 100 réfugiés espagnols, fuyant l’effondrement de larépublique espagnole devantFranco, arrivent enLoir-et-Cher. Devant l’insuffisance des structures d’accueil (les haras deSelles-sur-Cher sont notamment utilisés),47 villages sont mis à contribution[99], dont Blois (ils sont logés aux Grouëts, à l’extérieur de la ville)[100]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants, sont soumis à unequarantaine stricte,vaccinés, le courrier est limité, le ravitaillement, s’il est peu varié et cuisiné à la française, est cependant assuré[101]. Au printemps et à l’été, les réfugiés sont regroupés à Bois-Brûlé (commune deBoisseau)[102].
Au début de laSeconde Guerre mondiale, la ville voit d'abord traverser une foule deréfugiés fuyant les territoires envahis depuis le par l'Allemagne nazie, dans le Nord-Ouest de la France. Les Blésoises et enfants de moins de 13 ans sont à leur tour appelés à évacuer à partir du vendredi au soir (l'arrêté municipal ayant été placardé à23 h[103]). Les premiers obus ont été tirés sur la rive droite dès le 15 à2 h du matin : lagare a été visée mais c'est lecimetière et les bâtiments voisins qui sont principalement touchés. La journée du 15 a vu passer une ultime foule de réfugiés, venus pour la plupart d'Orléans, déjà sous le joug nazi, et auxquels se joignent de nombreuses familles blésoises. Les abords ouest dupont, enVienne, sont touchés le 16 au matin, tout comme la maison dumaire,Émile Laurens, qui succombe dans l'après-midi. La gare est de nouveau frappée, alors même qu'un train de réfugiés est à quai. Le 17, les bombardements reprennent avec la destruction de l'hôtel de ville. Pour ralentir l’avancée des Nazis[104],[105], qui pénètrent dans la ville le soir-même[103], la10e arche dupont Jacques-Gabriel est détruite le lendemain vers midi à l'initiative des Blésois[104],[105]. Le 19, des échanges de tirs ont lieu entre les deux rives, et les forces françaises, alors en Vienne, touchent plusieurs monuments, dont la Préfecture, le Tribunal ainsi que l'escalier Denis-Papin. Le 20, deux jours après la conquête de la rive droite (et l'appel de De Gaulle), les soldats sont cependant contraints d'abandonner Blois-Vienne et de se replier plus au sud, àMontrichard (Romorantin étant déjà tombée aux mains desNazis). Le 21, tous les Blésois valides présents en ville sont réquisitionnés à lakommandantur, alors située en centre-ville (3, rue Porte-Côté), afin de rétablir l'état des routes de l'agglomération. Le 22 est signé l'armistice qui place l'État Français à la solde duTroisième Reich et Blois au nord de laligne de démarcation. Parmi les soldats français prisonniers, les Nazis fusillent 6 soldats coloniaux. Ces derniers furent inhumés par les locaux dans lecimetière de Vienne[103].
Les bombardements allemands pour prendre la ville entre le 15 et le font de nombreux dégâts. Outre les bâtiments déjà mentionnés, on demande la démolition deshôtels d'Amboise etd'Épernon pour protéger lechâteau de l'incendie qui consume toute la ville basse autour de laplace Louis XII[103].
Entre et, les bombardements anglo-américains font de nombreuses destructions, notamment leviaduc ferroviaire des Noëls de laligne Blois-Romorantin le[106] et le pont Jacques-Gabriel le 27[107]. Le front allemand de Normandie n'est cependant percé qu'une foisRennes libérée le, puisLe Mans le 8. C'est alors que laGestapo déplace sakommandantur de Blois àCellettes, plus au sud. Leur absence facilita l'évasion de 183 détenus à la prison de Blois[Note 7], grâce à l'audace du groupe du lieutenant Godineau, puis la réunion des différentes milices de résistants sous le commandement du colonelValin de la Vaissière. Le 15, un convoi américain tente d'entrer dans la ville par la forêt de Blois, mais ils sont repoussés par les Allemands ; à défaut de lacité des Rois, les Alliés remontent àVendôme pour libérerOrléans d'abord. Les quelque 500 résistants blésois n'ont plus la patience d'attendre qu'on les libère et passent à l'offensive[108].
Les combats de laRésistance pour reprendre la ville aux Allemands ont aussi occasionné des dommages[109]. Le, le centre-ville est libéré mais les derniers Nazis détruisent les trois arches centrales du pont pour protéger leur retraite sur larive gauche. Les échanges de tirs entre les deux rives sont incessants pendant deux semaines.Blois-Vienne finit libérée le au matin[103].
Pour laReconstruction à Blois, on peut parler d’un style propre marqué par des caractéristiques régionales, ce qui n’est pas le cas général des autres villes. Une certaine variété des constructions est encouragée dans les quartiers anciens pour une meilleure intégration.
Par exemple, lepont Jacques-Gabriel est le seul exemple de reconstruction d'après-guerre à l’identique, et est rouvert à la circulation en[104].
En 1959 est lancée la construction d’ungrand ensemble connu sous l’acronyme ZUP[112]. Aujourd’hui, laZUP des quartiers nord fait l’objet d’un projet de rénovation urbaine impliquant des destructions, réhabilitations, résidentialisations et constructions[113].
En2007 s’est achevé la mise en zone piétonnière du centre ville et le pavage de certaines rues. Depuis lors, l'actuel maire réalise un projet de rénovation et de relance du centre ville, avec comme première phase au milieu desannées 2010 la construction d’une passerelle surplombant les voies ferroviaires à la gare, et les alentours dupont Jacques-Gabriel qui ont été réaménagés, de larue Denis-Papin à l'avenue du Président-Wilson. Ensuite est venue dans les années la reconstruction complète du quartier gare[114], l'aménagement de laplace Victor-Hugo autour de l'église Saint-Vincent[115] et le remaniement de larue du Bourg-Neuf, créant ainsi un lien entre le centre historique et la place de la République, sur laquelle se trouvent de nombreuses infrastructures telles que le cinéma Les Lobis, laHalle aux Grains, et où se déroulent des manifestations culturelles (lesRendez-vous de l'Histoire, la foire au vins…)[116].
Les rues des Papegaults et du Petit Degres Saint-Louis,.
Square Victor-Hugo.Les jardins de l’Évêché, l’hôtel de ville et la cathédrale.
Autour duchâteau se trouvent différents points d’attrait :
la place du Château est l’ancienne avant-cour du château, jadis entourée de maisons de dignitaires de la cour (détruites par les bombardements américains visant le pont). Du côté sud, les jardins offrent une belle vue sur les toits de la ville ;
larue de la Voûte-du-Château marque l’emplacement de la porte principale de la forteresse médiévale, protégée par une tour située entre la salle des États et le pignon de l’aile François Ier ;
lesjardins de l’Évêché en terrasse dominent la vallée de la Loire et offrent une vue étendue sur la ville. La terrasse basse, aménagée enroseraie, contient des centaines de variétés rares. Des fouilles effectuées en 2010 ont mis au jour un ancien cimetière dont l’origine exacte est inconnue ;
lepont Jacques-Gabriel (classé aux monuments historiques), œuvre deJacques V Gabriel fut édifié à partir d’ et achevé en 1724. Sa construction fait suite à la destruction en 1716 de l’ancien pont médiéval situé quelques dizaines de mètres en aval, dont les vestiges sont visibles lorsque le niveau de la Loire estbas.
Pierre Sudreau (1919-2012). Grand Résistant, déporté, ministre dugénéral de Gaulle (1958-1962), préfet de Loir-et-Cher, député et maire de Blois (1971-1989).
Jack Lang (1939-). Ministre de la Culture et de l’Éducation sousFrançois Mitterrand, maire de Blois de 1989 à 2000.
Jacques de la Garde (horloger et fabricant d’instruments scientifiques, actif entre 1551 et 1565) : Le British Museum possède une horloge de table dotée d’une sphère armillaire mécanique. Une autre Horloge de table est visible àÉcouen.
Charles Perras (actif entre 1597 et 1616) : le British Museum possède une montre datée de 1610-15. LeVictoria and Albert Museum en possède deux.
La famille Vautier : l’horloger Abraham Vautier (ou Vautyer) eut un fils horloger, Louis Vautier, 1581-1638 : Montre magnifique au British Museum). Son fils, Daniel, né le, et son petit-fils, Daniel II, né le, furent orfèvres. Daniel II s’établit à Paris.
La famille Gribelin : Simon Gribelin, horloger du roi et graveur à Blois. Son fils Abraham Gribelin, 1589-1671, s’établit comme horloger en 1614, et hérita du titre paternel. Le Louvre possède une montre de lui, et l’Ashmolean Museum une autre montre datée de 1630 environ. Nicolas Gribelin, son fils, 1637-1719, fut horloger. L’Indianapolis Museum of Art possède une horloge à pendule de lui, et le Louvre deux montres.
Christophe Morlière (Orléans 1604-1643/44), s’établit à Blois comme horloger émailleur ; c’est à lui que la ville commanda une montre offerte àMarguerite de Lorraine pour son mariage avecGaston d’Orléans.
Pierre Brisson : né en 1597, épousa Anne Viet, veuve de Nicolas Tessier, le (enfants nés entre 1654 et 1672). Mort le.
Paul Viet (actif 1616-1656, épousa Marie Papin le) : un boîtier de montre de 1645-1655 est conservé au British Museum.
Jean Bonbruict (actif 1632-1678) a laissé un boîtier de montre de 1650-1660 (British Museum).
Pierre Landré (-) épousa Marie Payras, leurs enfants naquirent entre 1647 et 1662). LeMetropolitan Museum of Art expose une de ses montres.
Pierre Chartier (1618-après 1683), fils d’un orfèvre, né à Blois, devint maître orfèvre (1638) et partit pour Paris. Il était également émailleur. Un certain T. Chartier est le créateur d’une horloge de table cylindrique (milieu duXVIe siècle) présentée au Louvre (OA 8282).
François Laurier (actif 1654-1663), mouvement de montre de 1655-1665 (British Museum).
L’horloger londonien Henry Massy (né enGrande-Bretagne, actif de 1692 à 1745) est le fils de Nicolas Massy, qui fut horloger à Blois (mort entre 1646 et 1658). Peut-être le fils de Nicolas et Suzanne Gribelin. [Généalogie des Massy : Nicolas Massy, sergent royal / Son fils : Nicolas, orfèvre, ép Esther Gribelin. Enfants nés entre 1624 et 1647. / Son fils, Nicolas, né le (peut-être est-ce lui qui est mort en 1698) orfèvre, ép Suzanne Gribelin. Enfants nés entre 1661 et 1678.]
Robert Vauquer (1625-1670), horloger-émailleur, fut son élève : deux montres au Louvre, une à laWalters Art Gallery. Robert s’est sans doute inspiré de gravures réalisées par son frère aîné, Jacques Vauquer.
Philippe Gondet (1942-) footballeur international français, champion de France en 1965 et 1966 avec leFC Nantes. Lors de la saison 1965/1966, il devient le meilleur buteur de l'histoire de la Division 1 avec36 buts.
Marie-Amélie Le Fur (1988-) athlète paralympique, vit àVendôme, mais s'entraine à Blois, a battu deux records du monde en athlétisme paralympique.
Pierre Régnier (1896-1966), né le 25 juin 1896 à Blois et décédé le 3 novembre 1966 à Paris. Officier au68e régiment d'infanterie durant laGrande Guerre, il est grièvement blessé en juillet 1917 par un éclat d'obus qui le laisse paraplégique. Il est, de 1932 à son décès, président de la « Fédération des plus grands invalides de guerre ». Il est élevé à la dignité degrand-croix de la Légion d'honneur le 19 avril 1958, décoration remise par le présidentRené Coty[175].
« Blois est en pente comme Orléans, mais plus petit et plus ramassé ; les toits des maisons y sont disposés, en beaucoup d’endroits, de telle manière qu’ils ressemblent aux degrés d’un amphithéâtre. Cela me parut très beau, et je crois que difficilement on pourrait trouver un aspect plus riant et plus agréable. »
« C’est un fouillis charmant de toits bruns et de feuillage vert, de clochers et de grands arbres, un amas de constructions piquées de rameaux ; coupoles et peupliers, tout se mêle, et la ville, à demi couchée sur sa colline, tournée du côté du soleil, descend vers la Loire et couronne sa tête d’un ample et beau château, tout à la fois forteresse et palais. C’est Blois. »
« Si, au lieu d’aller l’asseoir dans une plaine morte et sombre et à deux lieues de là, François 1er eût assis Chambord en retour de ce château et à la place où s’étendaient alors les parterres où Gaston mit son palais, jamais Versailles n’eût existé Blois aurait été nécessairement la capitale de la France. »
« Une visite en France n’est jamais parfaite si elle ne passe pas par la Loire. Les attentions chaleureuses de ses habitants et la beauté de ses paysages resteront longtemps gravées dans mon cœur. »
« Montez à travers Blois cet escalier de rues Que n’inonde jamais la Loire en temps de crues. Laissez là le château, quoique sombre et puissant, Quoiqu’il ait à la face une tache de sang ; Admirez, en passant, cette tour octogone Qui fait à ses huit pans hurler une gorgone ; Mais passez. — [...] Sur le tertre monté, que la plaine bleuâtre. Que la ville étagée en long amphithéâtre. Que l’église, ou la Loire, et ses voiles aux vents, Et ses mille archipels plus que ses flots mouvants. Et de Chambord là-bas au loin les cent tourelles Ne fassent pas voler votre pensée entre elles. Ne levez pas vos yeux si haut que l’horizon. Regardez à vos pieds. — Louis, cette maison Qu’on voit, bâtie en pierre et d’ardoise couverte. Blanche et carrée, au bas de la colline verte, Et qui, fermée à peine aux regards étrangers. S’épanouit charmante entre ses deux vergers. C’est là. — Regardez bien. C’est le toit de mon père. C’est ici qu’il s’en vint dormir après la guerre [...]. »
D'or à l'écusson d'azur chargé d'une fleur de lys du champ, supporté à dextre par un porc-épic de sable colleté, armé et allumé de gueules et à senestre par un loup aussi de sable armé et allumé aussi de gueules. Il y figure unporc-épic (emblème deLouis XII) et un loup (en référence à l'étymologie de la ville).
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Blois sont les suivantes :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[186],[Note 9].
En 2022, la commune comptait 47 092 habitants[Note 10], en évolution de +3,08 % par rapport à 2016 (Loir-et-Cher : −1,15 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement jeune.En 2018, le taux de personnes d’un âge inférieur à30 ans s’élève à 39,2 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l’inverse, le taux de personnes d’âge supérieur à60 ans est de 26,0 % la même année, alors qu’il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 21 683 hommes pour 24 188 femmes, soit un taux de 52,73 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s’établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[189]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,9
90 ou +
2,4
6,7
75-89 ans
10,5
14,1
60-74 ans
16,7
17,6
45-59 ans
17,8
17,7
30-44 ans
16,8
22,7
15-29 ans
18,2
20,2
0-14 ans
17,5
Pyramide des âges du département deLoir-et-Cher en 2021 en pourcentage[190]
FestivalTous sur le pont,2003-2009, consacré à la chanson, mis entre parenthèses par la municipalité Gricourt car jugé trop onéreux (édition 2008 : environ 1 000 000 €).
FestivalDes lyres d’été : animations diverses en centre-ville et dans les quartiers, et mise en place de la Guinguette sur leport de la Creusille.
Bd BOUM : festival consacré à laBD se déroulant en novembre.
FestivalDes lyres d’hiver de début décembre aux premiers week-ends de janvier, avec des animations diverses en centre-ville et dans les quartiers, patinoire, piste de luge et marché de Noël.
Tous les 13 juillet après le tir du feu d’artifice de23 h, est organisé un concert gratuit sur le quai de la Saussaye. Ce fut par exemple Stromae en 2011,Earth, Wind and Fire en 2013,Zebda en 2014,Yelle en 2015 et lesFréro Delavega en 2016[193].
West coast swing On Loire (alias WOL), depuis 2014, festival international de danseWest Coast Swing[194].
Depuis 2014, le meeting d’athlétisme Michel Musson est une compétition nationale.
Depuis 1973, le Tournoi du Duc de Guise de Blois est un tournoi national d’escrime regroupant des épéistes masculins et féminins qui est organisé par le Cercle d’escrime de Blois.
Le macadam de Blois est une course à pied annuel se déroulant dans les rues de Blois avec des catégories et des longueurs de parcours différentes[211].
France 3 Centre-Val de Loire est diffusée sur Blois avec le décrochage tourangeau « France 3 Touraine ». Un bureau permanent France 3 est disponible au 12, place Jean Jaurès.
Procter & Gamble : fabrication de parfums et de produits pour la toilette (shampooings et après-shampooings) ; l'usine Procter et Gamble de Blois emploie environ 450 personnes encore en 2015[218].
Poulain : siège historique de lachocolaterie. Son usine (Située àVillebarou) fabrique la totalité des chocolats de la marque (qu’elle soit sous forme de poudres ou de tablettes), ainsi que les productions de la marqueCadbury (marque de confiserie populaire auRoyaume-Uni).
Blois : un amphithéâtre sur la Loire : [exposition, 24 septembre 1994-8 janvier 1995], Château et Musée des beaux-arts de Blois, Blois, Château et Musée des beaux-arts,, 189 p.(ISBN2-87660-152-4,BNF36679530,SUDOC003337669).
Jérôme Moreaux (Scénario et Dialogues), Emmanuelle Plumet (Documentaire et Textes Historiques) et Joaquim Diaz (Couverture),Blois de la préhistoire à nos jours, Mouscron, Petit à petit,, 79 p.(ISBN9791095670667), partie VIII
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Blois, il y a une ville-centre et six communes de banlieue.
↑Une inscription sur la façade extérieure de la Salle des États duchâteau de Blois mentionne le séjour en son sein deJeanne d'Arc du 25 au 27 avril 1429.
↑Laplaque commémorative présente à l'entrée de la maison d'arrêt de Blois mentionne 173 détenus libérés, et non 183.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑EV6 c'est quoi ? - Eurovelo6.org Site édité par le Conseil Régional du Centre.L’EuroVelo 6 Atlantique-Mer Noire est l’un des 12 itinéraires du réseau EuroVelo 6 né à l’initiative de laFédération cycliste européenne (ECF) (...). Son objectif est de suivre trois des plus grands fleuves européens, creusets de la civilisation européenne : la Loire, le Rhin et le Danube. Elle traverse donc la France, la Suisse, l’Allemagne, l’Autriche, la Slovaquie, la Hongrie, la Serbie, la Croatie, la Bulgarie et la Roumanie.
↑LouisLa Saussaye,Essai sur l'origine de la ville de Blois et sur ses accroissements jusqu'auXe siècle, Techener,, 68 p.(lire en ligne),p. 36, 64.
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↑a etbXavier Delamarre,Dictionnaire de la langue gauloise, Une approche linguistique du vieux-celtique continental, Errance,coll. « Hespérides »,(ISBN2-87772-237-6), p.78.
↑Michel-Jean-Francois Ozeray,Histoire générale, civile et religieuse de la cité des Carnutes et du pays Chartrain, vulgairement appelé la Beauce, depuis la première migration des Gaulois jusqu'à l'année de Jésus-Christ 1697, époque de la dernière scission de notre territoire par l'établissement du diocese de Blois - Volume 2, Munich, Garnier Fils,, 408 p.(ISBN978-1271144358,lire en ligne),p. 47
↑Jean Goubet et Thierry Le Hête,Les comtes de Blois et de Champagne et leur descendance agnatique, généalogie et histoire d'une dynastie féodale, Généalogie et Histoire, 2004,p. 128.
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