Au, Blausasc est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[8].Elle est située hors unité urbaine[9]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[9]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (81 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (86,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (59,8 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (15,2 %), mines, décharges et chantiers (7,8 %), zones urbanisées (7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), zones agricoles hétérogènes (0,1 %)[12].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
C'est le 13 janvier 1926 que leConseil d'État approuve le décret prononçant la création d'une nouvelle commune. La décision est effective en février, elle est issue d'un travail et surtout d'une situation qui justifiait la séparation entre Blausasc etPeille.
Le 29 juin 1919, pressé par les habitants de Blausasc, le conseil municipal de Peille émet sa demande auprès de la préfecture pour l'érection de la commune. Une pétition signée par la majorité de la population vient renforcer cette action. En novembre, une enquêtede commodo et incommodo auprès des personnes concernées est lancé, comme l'exige la loi. Les suffrages en faveur de la séparation sont largement majoritaires : seul un groupe de démobilisés s'y oppose.
En 1921, une commission syndicale, composée de notables locaux et notamment du comte Saïssi de Châteauneuf, est élue. En 1922, leConseil général publie ses conclusions :« La future commune possède tous les édifices publics nécessaires, la situation financière est suffisamment assurée et les conseils municipaux, d’arrondissement et général ont émis un avis favorable à la séparation..., entente des habitants..., sur les limites de la nouvelle commune... La population de Blausasc s'élève d'après le recensement de 1921, à 348 habitants... »
Cinq années plus tard, la commune fait ses premiers pas dans l'autonomie et désigne son premier maire, Alfred Deleuse. La préfecture avait envisagé le partage des biens entre les deux communes dès 1924. Les biens mobiliers et immobiliers sont séparés au prorata des populations vivant dans chaque village. Les édifices, eux, restent propriété de la commune sur laquelle ils sont érigés.
Les fonctionnaires de la commune sont nommés : lecantonnier municipal, le secrétaire de mairie, le postier et plus tard, les suppléants à la cabine téléphonique. Le règlement de chasse est assez vite adopté afin de régir les terres communales. Unemairie annexe est créée en 1936 à la Pointe.
Mais les préoccupations premières de la commune dans ces années furent surtout la recherche d'eau potable et l'amélioration des voies de circulation et de communication pour les marchandises comme pour les hommes. Dans ce but, l'ensemble de la commune connaît une modernisation sensible : les chemins entre les différents quartiers sont aménagés, la déviation de la routeNice-Turin est votée selon l'ancien tracé dutramway et les rues de Blausasc sont pavées dès 1933. L'année suivante, en 1934, les lavoirs à Vienna et la Pallaréa sont créés. Enfin, en 1940, la commune dépourvue demoulin à huile décide d'en acquérir un, afin de baisser le coût de production.
En 1923, lacimenterieVicat s'implante à Blausasc. Une part importante de la population y trouve un emploi et donc un revenu supplémentaire. C'est grâce à cette activité que le village conserve un dynamisme alors même qu'une majorité de communes rurales se désertifient.
De 1964 à 1980, c'est le réseau d'eau potable qui couvre peu à peu tout le territoire. De 1965, à 1975, c'est au tour des réseaux d'assainissement, puis de l’éclairage public. Tirant atout de sa proximité de Nice et de sa campagne agréable, le conseil municipal décidait la construction d'un lotissement en 1973.
La commune se distingue en étant l'une des villes de France ayant voté le plus massivement pour leFront national aux élections régionales de 2015 (64,4 % au deuxième tour)[13],[14].
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1926. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[18].
En 2022, la commune comptait 1 664 habitants[Note 3], en évolution de +9,91 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Les élèves de Blausasc commencent leur scolarité sur la commune, à l'école maternelle "de la pointe "(une cinquantaine d'enfants inscrit), puis l'école primaire " des romarins " du village(environ 90 écoliers)[21].
Le col Pelletier rassemble plusieurs activités avec ses équipements sportifs (stade et piste BMX), son club bouliste et une vaste esplanade pouvant accueillir de multiples activités sportives ou culturelles.
Au centre du village, le Palais des comtes avec ses façades restaurées avec fresques entrompe-l'œil, fut la demeure de Louis-Alexandre Saïssi de Chateauneuf, premier consul de Nice en 1823.
Sur la place Nicole Lottier, l'église Saint-Pierre édifiée auXIXe siècle dans un style italien classique et l'ancienne mairie-école aux fresques récemment restaurées.
Le palais privé et son parc, au quartier de la Pallaréa — ancienne propriété du président fondateur des ciments Lafarge, le comte de Vaubert — où fut tourné le filmL'homme pressé, avecAlain Delon etMireille Darc en 1977.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)