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Birman (langue)

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Pour les articles homonymes, voirBirman.

Cette page contient des caractères d'alphasyllabairesindiens. En cas de problème, consultezAide:Unicode.

Birman
မြန်မာစာ(birman formel)
မြန်မာစကား(birman informel)
PaysBirmanie
TypologieSOV,à tons,à registres
Classification par famille
Statut officiel
Langue officielleDrapeau de la BirmanieBirmanie (1974)
Codes de langue
IETFmy
ISO 639-1my
ISO 639-2bur (B), mya (T)
ISO 639-3mya
Étenduelangue individuelle
Typelangue vivante
Linguasphere77-AAA-a
WALSbrm
Glottologsout3159
État de conservation
Éteinte
EXÉteinte
Menacée
CREn situation critique
SESérieusement en danger
DEEn danger
VUVulnérable
Sûre
NENon menacée
Languenon menacée (NE) au sens de l’Atlas des langues en danger dans le monde
Échantillon
အပိုဒ် ၁ : လူတိုင်းသည် တူညီ လွတ်လပ်သော ဂုဏ်သိက္ခာဖြင့် လည်းကောင်း၊ တူညီလွတ်လပ်သော အခွင့်အရေးများဖြင့် လည်းကောင်း၊ မွေးဖွားလာသူများ ဖြစ်သည်။ ထိုသူတို့၌ ပိုင်းခြား ဝေဖန်တတ်သော ဥာဏ်နှင့် ကျင့်ဝတ် သိတတ်သော စိတ်တို့ရှိကြ၍ ထိုသူတို့သည် အချင်းချင်း မေတ္တာထား၍ ဆက်ဆံကျင့်သုံးသင့်၏။
Carte
Image illustrative de l’article Birman (langue)
Distribution du birman
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Lebirman (မြန်မာဘာသာစကား/mjàNmàzə/[1] en langue formelle ;မြန်မာစကား/bəmàzəgà/[1] en langue informelle) appartient à la familletibéto-birmane. Il est lalangue officielle de laBirmanie (république de l'union du Myanmar), où il est parlé comme langue maternelle par environ 42 millions de personnes (sur 55,7 millions d'habitants). Il trouve son origine dans les parlers de la dépression centrale du pays, se distinguant plus ou moins d'autres dialectes birmans comme lerakhine de la province d'Arakan qui en est très proche ou l'intha dulac Inle qui s'en distingue un peu plus. Le Birman étant langue obligatoire de l’enseignement, quelque 10 millions de personnes le parlent en seconde langue.

Carte linguistique de la Birmanie

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Familles de langues en Birmanie

Le birman est la langue officielle de la Birmanie, pratiquement la seule enseignée, ainsi que la langue maternelle de la majorité des habitants natifs de la dépression centrale traversée du Nord au Sud par l'Irrawaddy ainsi que du delta et de lachaîne Tenasserim à l'extrême Sud.

Cette carte ne peut rendre compte de la multiplicité des langues parlées dans le pays, mais situe les trois grandes familles auxquelles elles appartiennent pour la plupart et distingue l'aire birmanophone des autreslangues tibéto-birmanes.

On voit donc que la Birmanie est relativement homogènedu point de vue génétique, même si de nombreuses langues sont en présence.

Caractéristiques générales

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Le birman est unelangue isolante, mais aussi unelangue agglutinante où chaque mot est formé le plus souvent d'une seule ou de deuxsyllabes, mais à laquelle s'adjoignent desparticules et dessuffixes qui en masquent le caractère monosyllabique. La morphologie ancienne n'est plus détectable que dans le lexique, où l'on trouve des paires de verbes dérivés de la même racine par despréfixes aujourd'hui disparus, commekway3 « être cassé » etkhway3 « casser » (transitif).

Le birman est également unelangue tonale qui possède trois tons — haut, bas et descendant — pouvant affecter chacune des sept voyelles fondamentales. Le birman comprend trente-troisconsonnes et septvoyelles, celles-ci pouvant êtrenasalisées.

Comme d'autres langues, le birman présente de grandes différences deregistres (formels ou informels). Les différences peuvent porter sur le vocabulaire, mais aussi sur des marqueurs grammaticaux.

Écriture

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Article détaillé :Écriture birmane.

Historique

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Le birman s'écrit depuis leXIe siècle au moyen d'unalphasyllabaire s'inspirant de l'alphabetmôn, lui-même dérivé dugrantha, en usage dès leVe siècle av. J.-C. en Inde du Sud pour écrire une forme dupâli, langue par laquelle s'est diffusé le bouddhismetheravāda dans le Sud de l'Inde, auSri Lanka et enBirmanie. LesMôns, venus de l'Est, furent les premiers occupants historiques du Sud de la Birmanie (Ve siècle av. J.-C.).

La plus ancienne inscription birmane actuellement connue date duXIIe siècle. Un pilier dustupa Mya Zedi àBagan constitue une sorte de « pierre de Rosette » des anciennes langues de la région, puisque chacun de ses côtés présente le même texte écrit enpâli,môn,birman etpyu (langue pré-birmane)[2],[3].

Article détaillé :Inscription de Myazedi.
Plantes médicinales en vente vers Kyaiktiyo Paya

La forme ronde de ses lettres qu'on retrouve dans d'autres alphabets indiens comme ceux ducingalais ou de l'oriya s'expliquerait par la fragilité du support d'écriture utilisé à l'origine, les feuilles d'arbre, qui auraient été déchirées par les formes anguleuses dubrāhmi, ancêtre de tous les alphabets de l'Inde.

Description

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Le birman s'écrit de gauche à droite sans séparer le plus souvent les mots. Deux signes deponctuation, une barre ou deux barres, correspondent auxvirgules et auxpoints.

C'est une écriture complexe :

  • Comme dans les alphabets de l'Inde, une lettre employée seule correspond à la syllabe : /Consonne + a'/ (/a/ en premier ton, voir plus bas), des signes représentant les autres voyelles et les tons s'adjoignent aux consonnes, des symboles, les ligatures, combinent certaines consonnes. Il y a 33 consonnes simples.
  • Certaines consonnes font par ailleurs double emploi, utilisées surtout dans la transcription des motspālis. Par exemple :
  • Les signes adjoints à une lettre (au-dessus, au-dessous, à droite, à gauche) indiquent l'un des deux autres tons ainsi que les voyelles autres que le /a'/. Il y en a 20 pour les syllabes ouvertes et 32 pour les syllabes fermées (voir plus bas). Par exemple :
  • L'existence de consonnes pouvant se lier ensemble entraîne des graphies particulières appeléesligatures pour noter par exemple les sons /mw(a)/ ou /hmw(a)/ :
  • Certains signes servent à abréger des syllabes.

Tons

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NomSymbole
(avecma)
Description
Ton 1 - Hautma' မVoix tendue se maintenant au même niveau élevé; durée brève
Ton 2 - Basma မာVoix détendue, se maintenant au même bas niveau un certain temps sans s'élever ni s'abaisser
Ton 3 - Haut-descendant'ma မားVoix commençant à un niveau élevé et s'abaissant régulièrement pendant un certain temps

Le ton détermine la hauteur mélodique de la voyelle de la syllabe.

Elle peut être le seul trait permettant de distinguer deux mots: /sa'/ (ton 1) signifie « commencer », /sa/ (ton 2) signifie « lettre » et /'sa/ (ton 3) « manger ». Écoutez la même voyelle /a/ aux trois tons[4]. De même, la même syllabe /myiN/[5] peut signifier :

  • « grand, haut » si elle est prononcée avec le ton haut,
  • « voir » au ton bas, et
  • « cheval » au ton haut descendant.

Phonétique

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Article connexe :Alphabet phonétique international.

Consonnes

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BilabialesDentalesAlvéolairesPostalvéolaires etpalatalesVélaires etlabiovélairesGlottales
Occlusives et Affriquéespbtdtʃʰkgʔ
Nasalesmnɲ̥ɲðŋ
Fricativesθ(ð)szʃh
Semi-consonnes(r)j(ʍ)w
Latéralesl

Remarques :

  • Le [r] a pratiquement disparu et se prononce [j] (comme dans [ya]).
  • Il existe une série de sourdes aspirées (consonne +aspiration) : [] (pha).

Voyelles

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MonophtonguesDiphtongues
Oralesiu
eɔoəɛ
a
ai
ei
ao
Nasalesĩũ
õ
ã


Dans cet article toute nasalisation est notée :-N.

Syllabes etsandhi

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Il existe deux types de syllabes, les syllabes ouvertes et les syllabes fermées :

  1. Les syllabes ouvertes sont formées par une consonne suivie d'une voyelle orale.
  2. Les syllabes fermées sont formées par une consonne suivie ou bien d'une voyelle nasale ou bien d'une voyelle + un arrêt glottal (« coup de glotte » noté [ʔ]).

Le sandhi (liaison entre syllabes) a pour effet de modifier la prononciation de la deuxième syllabe :

  1. - L'initiale d'une syllabe suivant une syllabe ouverte ou fermée par une nasale est sonore.
  2. - L'initiale d'une syllabe suivant une syllabe fermée par un arrêt glottal est sourde, sauf si l'initiale de la2e syllabe est à la fois aspirée et au ton 1 ou 3.

Par exemple, le choix de la sonorité de la marque de politesseba / pa dépend de la syllabe qui précède :

Les transcriptions qui suivent tiennent compte de cette règle phonétique.

Transcription et prononciation

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Kyaik Hmaw Wan Yele Pagoda (Yangon)
Kyaik Hmaw Wan Yele Pagoda (Yangon)

Il n'existe pas deromanisation officielle du birman et satranscription soulève quelques difficultés. Les noms propres dans les ouvrages historiques, les guides, les cartes géographiques, etc. recourent le plus souvent à la transcription anglophone.

Pour lire le birman dans son écriture comme en transcription, il est nécessaire de délimiter chaque syllabe, un mot étant composé le plus souvent d'une ou de deux syllabes. On distingue deux types de syllabes :

Les tableaux suivants indiquent les transcriptions courantes des phonèmes birmans.

« La transcription phonétique (entre crochets) adoptée dans cet article, qui est celle de M.H. Cardinaud et Yin Yin Mint dans leur méthodeParlons birman, correspond à la prononciation du français autant qu'il est possible (par exemple, lesa,e,é,è,ou,ch,tch doivent se prononcer comme en français). »

Consonnes

Les consonnes écrites et prononcées comme en français ne sont pas indiquées dans le tableau.

A.P.I.Transcription
anglaise usuelle
Transcription
française
ValeurExemples de transcription
usuelle française
w ဝw-w-W anglais deWhatShwedagon
h ဟh-h-H aspiré anglaisHeho
θ (ð)သ (ဿ)
th-ç- ou θ- (ð-)Proche duTH anglais
deTHe ouTHing (Entendre :5e lettre[6]
Thaton
ရှʃsh-ch- CH deCHose shwe (« l'or »)
ŋ
ng-ng-NG deparkiNG (Entendre [k][7]:)Nga Htagyi ([Nga thaʔdji])
ɲny-gn- GN decampaGNegni (« frère cadet »)
ဂျgy- dji-Entendre [ja'][8]:longgyi (« pagne birman »)
ကျky- tchi-Proche dutch deTchad. Entendre [ca'][8]:kyat (« monnaie du Myanmar ») ([tchiaʔ'])
, ခ, ဖ
tʃʰ ရှ သ ကျ
(h)k-, (h)p-)
(h)s-, (h)t-, ch-
kh-, ph-
sh-, th-, tchh-
Consonnes aspirées commeKing en anglais. Entendre : non-asp.1re colonne ; asp.2e[9](h)pongyi (« moine »)
(h)tan (« palmier à sucre »)
,,ðʰ
ɲ̥ ,

နှ၊လှ

(h)m-, (h)n-),
(h)ng-, (h)ny-, (h)l-
mh-, nh-
ngh-, gnh-, lh-
Les nasales sourdes sont réalisées
en français dansisthMe, pNeu, pLi (Entendre[10]:)
hniq (« deux »)
ʔEn début de syllabe :rien
en finale : -k, -p, -q, -t
ʔ quand elle est indiquéeIndiquent un arrêt glottal
comme dansEt_un ! prononcé d'une voix tendue. (Entendre en début de syllabe :5e colonne, dernière lettre[9]; en fin de syllabe[11]:)
Aung([ʔaung]) (« prénom »)
na(t) ([naʔ]) (« divinités prébouddhistes »)
Voyelles en syllabes ouvertes

La transcription française reflète la prononciation du birman.

A.P.I.Transcription
anglaise usuelle
Transcription
française
Exemples
aaaka က (« voiture »)
əaa/e muetBagan ပုဂံ
/bəgain/
iee/iiKhi ခီ (prénom : « Clair »)
e‌ေay(e)/eélay လေး (« petit »)
ɛယ်ai/eh/eyèSabeh စံပယ် (prénom : « Jasmin »)
ɔော်awo desortThawda သော်တာ (prénom : « Lune »)
o ိုo/oeô deseauMoe မိုး (prénom : « Pluie »)
u ဦးu/ooouU/Oo ဦး/အူး (« Premier » - « Monsieur »)
Voyelles en syllales fermées

Ces mêmes voyelles ainsi que les trois diphtongues /ei/, /ai/, /ao/ peuvent être suivies d'une consonne dont la prononciation se réduit à un arrêt glottal (Voir plus haut : Consonnes /ʔ/)ou à une nasalisation de la voyelle quand cette consonne finale est une nasale.Les diphtongues sont généralement transcrites comme précédemment ; leur prononciation est approximativement /ei/, la2e voyelle étant très peu marquée. (Entendre : [ei][12], [ai][13], [ao][14]

La nasalisation est transcrite par des terminaisons en :-in,-an,-on, etc. ou bien en :-ing,-ang,-ong. La prononciation est influencée par le ton de la syllabe. Il existe sept voyelles nasalisées :-in (Entendre[15]:),-an (prononcé comme le Françaisain)[16],-ein[17],-oun ou-on (prononcé comme le Françaison ouoôn)[18],-aun ou-aon[19],-ain[20],-un ou-oun (prononcé comme le françaison[21]

Quelques exemples d'une transposition usuelle en orthographe française

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Voici quelques exemples avec l'indication entre crochets d'une transposition usuelle en orthographe française, certes approximative (impossible en particulier de noter les tons et les arrêts glottaux), mais beaucoup plus proche que la graphie usuelle de la prononciation en birman qui a comme le français des voyelles nasales et des voyelles réduites à une muet :

Robe de moine le long d'un mur


မြန်မာ    Myanmar ([myainma])
ရန်ကုန်မြို့    Rangoon/Yangon ([yaing(o)on])
မန္တလေးမြို့    Mandalay ([maindelé])
ပုဂံမြို့    Bagan ([begain])
တောင်ကြီးမြို့    Taunggyi ([taondji])
အောင်ဆန်းစုကြည်   Aung San Suu Kyi ([aon sain sou tchi])

Grammaire

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Ordre des mots

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L'ordre est généralement celui des languesSOV :

     SUJET + COMPLÉMENT + VERBE.

Mais on peut trouver aussi : OBJET + SUJET + VERBE.
Le verbe est toujours à la fin de la proposition.Exemple :

  • sHeya……..bema-ze'ga……..'pyo-daʔ-tè
  • ဆရာ.....ဗမာစကား...ပြောတတ်တယ်
  • (l'enseignant…..birman…………parler-peut) : « L'enseignant sait parler birman. »

Marques grammaticales

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Une caractéristique principale du birman est l'existence de marqueurs postposés aux mots qui expriment aussi bien les fonctions, les temps ou les modes.

  • 'ou tiN maoN twé bô' myaNma pyi la - .
  • ဦးတင်မောင်တွေ့ဖို့ မြန်မာပြည်ကို လာတယ်
    (Les marqueurs en caractères gras indiquent le but, le lieu où l'on va, la forme affirmative) .
  • « Pour rencontrer M. Tin Maung, je suis venu au Myanmar. »

Noms et marqueurs

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Il n'existe pas d'articles.

Il n'existe pas de marqueurs systématiques distinguantles genres. Il n'est pas obligatoire de marquerle nombre :

saʔoʔ chi'- dè signifie « j'ai le livre » ou « j'ai des livres ».

Mais si le sens le réclame, on emploieles marqueurst (w)é /d (w)é pour les pluriels ordinaires,tô' / dô' pour des pluriels collectifs d'êtres animés outo / do pour un groupement :

  • ke'lé ကလေ : « un enfant » ;ke'lé-dwé-nè : « avec les enfants ».
    • lu : « un homme » ;lu-dô': « les gens ».
      • lu : « un homme » ;lu-do : « une assemblée ».

Différents marqueurs

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Marqueurs ou postpositions, ils expriment les fonctions des noms ou pronoms dans la phrase et correspondent le plus souvent à nos prépositions.

MarqueursValeurExemplesTraduction
-ka' / -ga'Mise en valeur du sujet
(facultatif)
ʔepHé-ga' ʔe'θa wè-bi

အဖေက

သွားဝယ်ပြီ

« C'est le père qui a acheté de la viande »
Origine : lieu ou temps'zé-ga' la-dè

ဈေး-ကလာ -တယ်

« Je viens du marché »
Tempsdi menèʔ-ka'

ဒီမနေ့က

« Depuis ce matin »
-mhaLieupayimyô'- mha né-ba-dè

ပြည်မြို့မှာနေပါတယ်

« J'habite dans la ville de Paris »
Datetela' -mha

ဒီလမှာ

« En un mois »
-kô / -gôMise en valeur du compl.objetʔeiN- 'koN koN myiN-dè

အောင်ကို ကို ကိုယ်မြင်တယ်

« La maison, je la vois bien »
Complément 2ke'lé- po'z(e)kaʔ pè-ba

ကလေးကို

ပို့စကပ် ပေးပါ

« Donne à l'enfant une carte postale »
But'zé-(gô) 'θwa-mè

ဈေး(ကို)

သွားမယ်

« Je vais au marché »
Distributiontené'-gô nga caʔ

တစ်နေ့ကို ငါးကျပ်

« 5 kyats par jour »
-nèAccompagnementθou' ze'ni - 'nè' la-dè« Il est venu avec sa femme »
Moyen'bo piN - nè' 'yé-dè

ဘော့ပင်နဲ့

ရေးတယ်

« Il écrit avec un stylo-bille »
Similitude/Différenceʔekô-nè' tu-dè

အောင်ကိုနဲ့

တူတယ်

« Il ressemble à son frère »
Proximité/Éloignementmyô-nè' 'wé-dè

မြို့နဲ့


ဝေးတယ်

« C'est loin de la ville »
Coordination (nom+nom)tchoN -nè' 'kHué« Le chat et le chien »

Nombres etclassificateurs

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Tout nom accompagné d'un nombre de 1 à 9 réclame un classificateur; les 3 mots sont placés dans cet ordre :

NOM + NOMBRE + CLASSIFICATEUR

Exemple :lou te yoʔ    လူတစ်ယောက် = « Un homme ».

  • 1 =tiʔ devientte devant classificateur ou nombre ;
  • de même: 2 =Hniʔ devientHne.
CLASSIFICATEUREMPLOIEXEMPLES
yoʔ

ယောက်

Êtres humainske'lé niʔ yoʔ ကလေးနှစ်ယောက်


(« Deux enfants »)

'ʔu

ဦး

Personnes respectablessHeya 'θoN 'ʔu

ဆရာသောက်ဦး



(« Trois maîtres »)
'pa / 'ba

ပါ/ဘာ

Personnes et choses sacrées'pHoN'-dji 'lé 'ba

ဘုန်းကြီးလေးပါး
(« Quatre bonzes »)

'gaoN / kaoN

ဂေါင် / ကောင်

Animaux'sHiN 'nga gaoN

ရှဉ့်ငါးကောင်
(« Cinq éléphants »)

'gou' / kHou

ဂု / ခု

Générique pour les objets'pyiʔ-'si tchHo' gou'

ပစ္စည်းခြောက်ခု
(« Six choses »)

'sHou / zouBâtiments religieux'zédi kHwiNne zou

စေတီခုနှစ်ဆူ
(« Sept stupas »)

piN / biNArbres et végétationwa chi'ʔ piN

ဝါးရှစ်ပင်
(« Huit bambous »)

' 'siN / 'ziNVéhicules'ka 'kô 'ziN

ကားကိုးစင်း
(« Neuf voitures »)

Complément de nom et possessifs

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Le complément de nom précède le nom accompagné ou non du marqueur « yè' »

  • θengè 'djiN (yè') 'ka   သူငယ်ချင်းရဲ့ကား : («ami- (de) voiture ») La voiture de mon ami (လာဗွက်ကျေ့ာဒွစ်မွန်အာမီ)

De même, pour exprimer la possession, on fait précéder le nom dupronom personnel adéquat :

  • tchoNdo yè' ʔeiN  ကျွန်တော်ရဲ့အိမ် (« je-de-maison ») Ma maison (မာမစ်ဇွန်)

Pronoms personnels

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Règles

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  1. Le pronom personnel sujet n'est utilisé que si nécessaire
  2. Le pronom ne change pas de forme avec la fonction : il, le, lui =θou သူ
  3. Comme dans d'autres langues du sud-est asiatique, il est souvent remplacé par des termes de parenté : ainsi, pour s'adresser à quelqu'un ou même pour parler de soi, selon son âge ou celui de la personne, on emploiera:
    • « 'ʔou-'lé    ဦးလေး » (Oncle) pour un homme âgé ou plus âgé que soi
    • « do-do » («Petite» tante) pour une femme âgée ou plus âgée que soi
    • « kô-kô    ကိုကို» (Grand frère) pour un homme du même âge
    • « ma'-ma'   မမ » (Grande sœur) pour une femme du même âge
      • Ainsi une mère dira à son fils : « mé 'θwa-mè » «Mère va s'en aller» = Je vais m'en aller
      • et le fils peut répondre : « 'θa laiʔ-mè    သွားလိုက်မယ်  » «Fils accompagne» = Je t'accompagne

Pronoms usuels

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Locuteur hommeLocuteur femme
JEtcheno /tchondo ကျနော်/ကျွန်တော်
tchema' ကျွမ/ကျွန်မ
TUkHe'mya

ခမျာ/ခင်ဗျာ

chiN

ရှင်

ILθou
PLUR.les mêmes +-dô'

Verbes et adjectifs

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  • Le verbene se conjugue pas
  • Il existeune marque du pluriel qui n'est pas obligatoire "-dja'/-tcha'" : "la-dja'-mè"= nous allons venir.
  • L'adjonction au verbe d'auxiliaires et de marques rend possible l'expression de nombreuses modalités.
  • Le tableau suivant indique comment les éléments s'ajoutent au verbe :

Les composants du verbe

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NEGATIONVERBEAUXILIAIRE/MARQUEMARQUE POLITESSEFINALESEXPLICATION et TRADUCTION
la« viens/venez »
la--ba/-pa.« viens, s.t.p./venez, s.v.p. »
'θwa--dja'zô'.
ou
-yaʔaoN.
« allons »
me--la-(-ba-)-nè'.Défense : « ne viens/venez pas »
la-(-ba-)-dè / tè.Affirmation d'un fait présent ou passé : « je (tu…) viens/suis venu »
la-(-ba-)-bi /-pi.Réel-actuel : « voilà que je viens »
la-(-ba-)-mè.Action envisagée : « j'ai l'intention/je vais venir »
me-la-(-naiN-)(-ba-)-bu
ou
-pHu.
Négation : « je ne (peux) pas venir »
la--naiN-(-ba-)-dè / -tè.Pouvoir, être capable : « je peux venir »
la-(-naiN-)(-ba-) -ðe'la .Interrogatif : « Est-ce que tu viens (peux venir) ? »
la-(-naiN-)(-ba-) -me'la .Interrogatif + Action envisagée : « Est-ce que tu vas (pouvoir) venir ? »

Auxiliaires et marques

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  • Lesauxiliaires en birman sont des verbes qui peuvent être employés isolément avec leur propre signification ou comme marques prenant un sens éventuellement différent, un peu commeavoir qui perd son sens de « posséder » quand il est auxiliaire. AinsinaiN comme verbe signifie « vaincre » et sert d'auxiliaire dans le sens de « pouvoir ».
  • Lesmarques ne s'emploient que comme suffixes.
  • Auxiliaires et marques sont nombreux. Voici les principaux :
AUXILIAIRESSUFFIXES
VerbesValeurExemplesMarquesValeurExemples
-né-နေ
« être en train de » (aspect progressif)yé cha né-ba-dè
(« Je suis en train de chercher de l'eau »)
-to'- / do'-ImminencetHa'do' (« lève-toi tout de suite »)
-daʔ- /
-taʔ-
« Être capable de, avoir l'habitude »θou bema-lo 'pyo-daʔ-tè
(« Il sait parler birman »)
-djiN- / -tchiN -DésirtHe'miN sa-djiN-ba-dè ' (« Je voudrais manger »)
-naiN-« pouvoir physiquement »tcheno ʔein-gô myiN naiN-dè (« Je peux voir la maison »)-'bou- / -'pHou-Expérience passée au moins une fois
ne… jamais, précédé deme
yoʔ-pHou-dè' (« J'y suis déjà allé/arrivé »)
-'ya-« Être possible ou Devoir »'θwa-'ya-mè
(« Je dois partir »)
-'θé-« Encore »chi-'θé-dè ' (« Il y (en) a encore »)
-'ji /
-'chi
« Essayer de »'myema tHe'miN-'HiN 'sa-'ji-ba
(« Essaie de manger un cari birman »)
-leiN'-Probabilité'mô ywa-leiN-mè' (« Il se peut qu'il pleuve »)
-'pé-Action au bénéfice de quelqu'un d'autre que son acteur'lôʔ-'pé-mè (« Je vais faire (cela) pour vous »)

Verbes « être » et « avoir »

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Deux verbes sont utilisés :

  1. pHyiʔ commecopule entre nom (ou pronom) et attribut, mais il est couramment omis, et on fait suivre l'attribut de-ba/pa :
    • chwé' pHyiʔ-tè (« C'est de l'or »)
    • θou 'tchaoN-ðou-ba (« Il est étudiant »)
  2. chi'pour exprimer une situation : « se trouver à, il y a » :
    • di-Hma 'tchaoN chi'-dè (« Ici il y a un monastère »)

Ce même verbe correspond à « avoir » = « être à », mais l'équivalent duà est souvent omis :

  • tchema'(-mHa) 'ka chi'-dè (moi(-à)-voiture-être = « J'ai une voiture »)
  • ke'lé bè-ne-yaoʔ chi' ðe'lè' (enfants combien + class. être ? = « combien avez-vous d'enfants ? »)

Verbes-adjectifs

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Il n'existe pas une catégorie d'adjectifs en birman sauf ceux empruntés aupali ; ce qui y correspond peut être un nom, une proposition subordonnée, mais aussi un verbe de qualité (comme enchinois) : 'koN- se traduit par « bon » ou « être bon » :

  • di 'meN-ma' la'-dè (« Cette femme est belle »)
  • 'meN-ma' la' (« Belle femme »)

La phrase complexe

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Elle fonctionne comme les groupes nominaux, la subordination et son sens se manifestant par l'usage de marqueurs.Structure :

                SUBORDONNÉE  +  (MARQUEURS)  +  PRINCIPALE

Subordonnées de nom (relatives)

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Quelques exemples :

MarqueursValeurExemplesTraduction
-dè' / -'tè'
(Littéraire: 'ðo')
Fait actuelʔema' nédè' ywa 'wé-dè[ sœur aînée-habiter-marqueur- village-être loin ]
« Le village où habite ma sœur aînée est loin »
-mè'
(Littéraire:mi' )
Fait envisagéʔema' némè' ywa 'wé-dè[ sœur aînée-habiter-marqueur- village-être loin ]
« Le village où ma sœur aînée a l'intention d'habiter est loin »
-da / -ta= Ce qui, ce que…pô-tchaiʔta you-'θwa-ba[ préférer-marqueur- emporte-marque polie ]
« Emporte ce que tu préfères »

Subordonnées de verbe (complétives, circonstancielles)

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Quelques exemples :

MarqueursValeurExemplesTraduction

Après verbe d'opinionθou 'yoʔ tHiN-dèIl est venu, je pense
« Je crois qu'il est venu »
-lô'
(Littéraire: -ywéHou')
Après verbe d'affirmationchiN la-mèlô' sHô-dè[tu/fém.- venir-finale-marqueur-dire ]
« J'ai dit que vous viendriez »
-lô'
(Littéraire : -ywé')
Causeʔenu' pyiNgna 'tchaiʔ-tèlô' begaN myô'-gô 'θwa-mè[art aimer-finale-marqueur- Bagan-à-aller-finale ]
« Parce que j'aime l'art, je compte aller à Bagan »
-'yin
(Littéraire : -leyèʔ')
Temps
(Simultanéité)
tHemiN 'sa- 'yiN θe'diN-za paʔ-tè[manger-tout-en - journal-lire-finale]
« Tout en mangeant, il lit le journal »
-me…kHiN
(Littéraire : -me…Hmi')
Temps
(Antériorité)
me-tchakHiN pyaN-la-mè[être tard-avant retourner-venir-finale]
« Il va revenir sans tarder »
-pi / -bi
Temps
(Postériorité)
zé 'θwa 'bi ʔeiN pyaN-mè[marché-aller-après maison-retourner-finale]
« Après être allés au marché, nous rentrerons »

Lexique

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Origine

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L'origine et la diffusion des langues sino-tibétaines. L'ovale rouge représente la fin des cultures Cishan et les premières cultures de Yangshao. Les flèches noires représentent les voies présumées de l'expansion non sinitique. Après avoir appliqué la méthode comparative linguistique à la base de données de données linguistiques comparatives développée parLaurent Sagart en 2019 pour identifier des correspondances sonores et établir des apparentés, des méthodes phylogénétiques sont utilisées pour déduire des relations entre ces langues et estimer l'âge de leur origine et de leur patrie[22].

La majorité du vocabulaire est d'origine birmane, monosyllabique s'il est constitué d'un seul radical, bi- ou tri-syllabique quand il est formé de la réunion de plusieurs mots, ce qui est très fréquent : ainsi yoʔchiNyoN ရုပ်ရှင်ရုံ ("cinéma") a pour premier composant le mot "image". Par ailleurs, le préfixe ʔe permettant de substantiver des verbes est très productif : loʔ("travailler"), ʔeloʔ
Un certain nombre de mots, relevant en particulier du domaine religieux, philosophique ou abstrait ont été empruntés au Pāli et sont polysyllabiques d'origine, ainsi :kala'ကာလ (« époque »), 'yoga ရောဂါ (« maladie »),pyiNgna ပညာ (« éducation »),yedena ရတနာ (« trésor »),ʔandeyé အန္တရာယ် (« danger »)…
Depuis l'époque de lacolonisation, nombreux sont les termes anglais passés en birman, ainsi :baN (banque),kafi (café),ka'touN ကာတွန်း (decartoon, « bande ou dessin animé »,kouNpyoota ကွန်ပျူတာ (decomputer, « ordinateur »).

Quelques particularités

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Elles peuvent se retrouver en chinois et dans les langues du Sud-est asiatique :

  1. Redoublement du même mot, en particulier pour des adverbes
    • 'kaoN (être bon) kaoN-kaoN = « Bien »
    • 'pHyé (être lent) 'pHyé-pHyé = « Lentement »
  2. Verbe + Verbe Deux verbes peuvent se suivre pour compléter leur sens
    • ယူသွား yu-'θwa (prendre + s'en aller) = « Emporter »
    • ပြန်ပေး pyaN-'pè (retourner + donner) = « Rendre »
    • ပြန်ပို့ pyaN-'pyo (retourner + parler) = « Répondre »
  3. Nom + verbe pour exprimer un phénomène atmosphérique
    • Il pleut = 'mo yue-né-dè မ‌‌ရယ်နဲ့တဲ့ (« la pluie pleut »)
    • Il grêle = 'mo 'θi tcha-né-dè မသိချင်နဲ့တဲ့ (« les fruits de la pluie tombent »)
  4. Richesse des termes de parenté

Le birman dispose, par exemple, de termes différents pour les frères () et sœurs (ema) plus âgés d'une part, pour les plus jeunes d'autre part, en distinguant de plus pour ces derniers le motnyi, « jeune frère », employé par un locuteur masculin etmaouN, par une locutrice et, de même, le mot(H)nema, employé par un locuteur etnyi-ma par une locutrice.

Cardinaux

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Le tableau ci-dessous donne les nombres cardinaux entibétain, en birman, enkaren (même famille que le birman) et leur traduction en français, la photo présente quelques chiffres en écriture birmane :

Lettre «Wa» / Chiffres : 5, 3, 8, 7 မြန်မာအက္ခရာများ ထ/၅၃၈၇
Kyats dans une boîte de dons pour une pagode| ဘုရားကျောင်းကန်များရှိ အလှူခံပုံးများအတွင်းမှ မြန်မာကျပ်ငွေများ
TibétainKarenBirmanFrançais
gcigtetiʔ, te တစ်un
gnyiskhiHniʔ, Hne နှစ်deux
gsum'tHe'tHoun သုံးtrois
bzhiloui'lé လေးquatre
lnga'nga ငါးcinq
drugrhutchhoʔ ခြောက်six
bdunnouikHun Hniʔ ခုနှစ်sept
brgyadsHiʔ ရှစ်huit
dgukhoui'kô ကိုးneuf
bcute sHi(te)sHè တစ်ဆယ်dix

Quelques expressions courantes

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Bonjour/bonsoir ဘွန်းချိုး =miNg(e)la ba မင်္ဂလာပါ ; on peut ajouter :kH(e)'mya ခင်ဗျား (homme qui parle)/chiN ရှင် (femme qui parle)[23]

Au revoir = selon le cas : 'θwa mè သွားမယ် (je pars), 'θwa do' mè သွားတော့မယ် (nous partons),pyaN do' mè ပြန်တော့မယ် (je dois repartir),twé' mè တွေ့မယ် (nous nous rencontrerons)

Comment allez-vous ? =né 'kaoN ðe 'la

Devanture (birman, anglais, chinois, thaï)

Cela va bien =နေကောင်းပါတယ် né 'kaoN ba dè

Qu'est-ce que c'est? =ဒါပဲလေ da ba 'lè[24]

Combien coûte ceci ? =ဒါဘယ်လောက်လဲda bè laoʔ 'lè[25]

Voulez-vous baisser un peu le prix ? = ဈေးနည်းနည်းလျော့မလား 'zé 'nè 'nè chio' me'la[26]

C'est (très) bon / beau =လှပါတယ် (θeiʔ) 'kaoN / 'hla ba dè

Donnez-moi ceci / cela =ဒါ/ဟိိုဟာပေးပါda / hô ha 'pè ba

Oui =ဟုတ်ကဲ့ houʔkè'

Non =မဟုတ်ပါဘူးmehouʔ pa 'bou

Avez-vous mangé ? =ထမင်းစားပြီးပြီလား(tHe'miN)'sa 'pi bi 'la (facultatif, = riz)[27]

J'ai mangé =စားပြီးပါပြီ 'sa 'pi ba bi

Je suis en voyage =ခရီးသွားမလို့ kHe'yi 'θwa melô'

Je suis… =ကျွန်မtchema' (femme) /ကျွန်တော်..ပါtcheno…ba (homme)

Je suis professeur =ကျွန်မဆရာမပါtchema' sHeyama' ba (femme) /ကျွန်တော်ဆရာပါ tcheno sHeya ba (homme)

Je suis français =tchema'/ tcheno pyNθiʔ lou myô ba

Merci =ကျေးဇူးတင်ပါတယ် 'tché/ 'tye 'zou tiN ba dè[28]

Je vous en prie =ရပါတယ် ya' ba dè

Je suis heureux de vous rencontrer =twé'ya da 'wouN θa ba dè

Comment vous appelez-vous ? =ခင်ဗျား kHemya'(locuteur)/ရှင် sHin (locutrice)နာမည်ဘယ်လိုခေါ်လဲnamè bèlô kHo ðe'lè

Je m'appelle… =tcheno (masc.) /tchema'(fém.)…lô'kHo ba dè

Je comprends / je ne comprends pas =နားလည်ပါတယ် 'na lè ba dè / nga na lè ba ði[29] (nga=je entre camarades, "ði" littéraire pour "dè")/ နားမလည်ပါဘူး 'na me lè ba 'bou

Ici / là-bas =ဒီမှာ/ဟိိုမှာdi Hma / hô Hma

Hier / aujourd'hui / demain =နေ့ကné' ga' / ဒီနေ့ di né' / မနက်ဖြန် mené' pHyaN[30]

Littérature

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Article détaillé :Littérature birmane.

Notes et références

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  1. a etbPrononciation en birmanretranscrite selon lanorme API.
  2. Myazedi
  3. Myanmar Language
  4. Lesson 16
  5. Lesson 31
  6. Lesson 6
  7. Script Lesson 3
  8. a etbScript Lesson
  9. a etbScript Lesson 1
  10. Script Lesson 11
  11. Script Lesson 25
  12. Vowel scripts 27
  13. Vowel scripts 29
  14. Lesson 30
  15. Vowel scripts 31
  16. Vowel scripts 32
  17. Vowel scripts 34
  18. Vowel scripts 35
  19. Vowel scripts 37
  20. Vowel scripts 36
  21. Vowel scripts 33
  22. (en) LaurentSagart, GuillaumeJacques, YunfanLai et Robin J.Ryder, « Dated language phylogenies shed light on the ancestry of Sino-Tibetan »,Proceedings of the National Academy of Sciences,vol. 116,no 21,‎,p. 10317–10322(ISSN 0027-8424 et1091-6490,PMID 31061123,DOI 10.1073/pnas.1817972116,lire en ligne, consulté le).
  23. Blesson 1
  24. Lasson 20
  25. Lesson 30
  26. Script Lesson 21
  27. Script Lesson 17
  28. Lesson 31
  29. Reading 2
  30. Lesson 19

Annexes

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Wikipédia en birman.

Articles connexes

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Bibliographie

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Liens externes

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