Le nom de Binche pourrait provenir du latinBinchium, dérivé deBincina, signifiant « colonie ». Selon une autre hypothèse, la source viendrait de Binez, terme celtique pour désigner une courbure de rivière[2].
Diverses orthographies de Binche sont relevées dans les textes historiques :
On note également la présence de plusieursterrils, résultat de l'exploitation minière dans la région du Centre : le terril Sainte-Élisabeth, Sainte-Marguerite, de la Caspienne, Sainte-Barbe, Saint-Albert et Sainte-Marie qui atteignent jusqu'à 175 m d'altitude.
LaSamme (aussi appeléeLa Princesse) qui prend sa source àBuvrinnes traverse le territoire de Binche en passant à Ressaix, Épinois, Binche, Péronnes-lez-Binche et va se jeter dans la Haine àTrivières[2]. La rivière a été canalisée et est voûtée dans les parties urbaines de Binche. Cela n'a pas empêché qu'à de nombreuses reprises, la Samme inonde certaines parties du territoire et de la ville de Binche. La Samme reçoit le ruisseau de Bonne-Espérance avant d’atteindre Péronnes ainsi que la rivière Bruille.
Le territoire de Bray est traversé par le ruisseau des Estinnes qui se jette dans la rivière Haine.
Outre lelimon et le sable, le sous-sol de Binche est constitué deschiste, degrès et dehouille déposée il y a plusieurs centaines de millions d’années lors de l’ère primaire, pendant la période géologique duCarbonifère. Le grès de Bray a servi à la construction de l'hôtel de ville de Binche et du palais de justice.
Les terrils qui ponctuent le paysage binchois sont constitués derésidus miniers, principalement de schistes et, en plus petite quantité, de grès carbonifères et de résidus divers.
Binche se situe sur la « Faille du midi » qui court du nord de la France àLiège presque à l'horizontale. Cette faille correspond à une importante ligne de rupture géologique située à la limite nord du massif du midi (Condroz-Ardenne), apparue aupaléozoïque[4].
Dans l'Antiquité, Binche et la vallée de la Haine faisaient partie du territoire de la peuplade gauloise desNerviens. Des fouilles archéologiques effectuées entre 1905 et 1914 au lieu-ditde la Courte ont permis de découvrir à Leval-Trahegnies des tombesceltes où l'on a pu mettre au jour plusieurs accessoires dont une goupille d'essieu, trois anneaux de rênes ainsi que des céramiques de belles qualités. Cet ensemble de découverte est attribué auIIIe siècle av. J.-C.
Au cours du haut Moyen Âge, Binche n'était qu'un modeste village dépendant de la paroisse de Waudrez. En 1124, il se nommaitBincio (il existe une forme néerlandaise inusitée[7]Bing[8]).
La dentelle de Binche.
Baudouin IV, comte de Hainaut, également connu sous le nom de Baudouin le Bâtisseur, construit le premierchâteau de Binche auXIIe siècle et entoure la ville depuissants remparts, qui sont presque entièrement préservés à ce jour. Le château est connu sous le nom de « Château de la Salles » auXVe siècle.Philippe le Bon, duc de Bourgogne, restaure le château en1461.Marguerite d'York, veuve de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, qui a reçu Binche en dot l'agrandit vers 1500 d'un corps de logis[9].
Après le siège, la ville de Binche se rend au duc d’Anjou, le 7 octobre 1578. Au premier plan le duc d’Anjou à cheval, derrière lui ses armées marchent dans la ville.
En 1528,Marie de Hongrie devient gouvernante des Pays-Bas. Elle séjourne souvent à Binche, qui devient l'une de ses résidences préférées. En, son frère,Charles Quint, lui donne, enapanageviager, le domaine de Binche puis la seigneurie deTurnhout. Marie décide de raser la partie médiévale du château de Binche et de construire un somptueuxpalais à sa place. C'est l'un des premiers palais de laRenaissance aux Pays-Bas. Le célèbre architecteJacques Du Brœucq est responsable de la conception.
En 1549, Marie reçoit Charles Quint et son neveu, le futur roi Philippe II. La procession impériale arrive à Binche le. Marie de Hongrie, voulant honorer l'empereur souverain des Pays-Bas organise lesTriomphes de Binche : fêtes, bals et tournois se succèdent pendant six jours. À son retour en Espagne, le roiPhilippe II est tellement impressionné par le palais de Binche qu'il s'en sert d'inspiration pour la construction despalais royaux d'Aranjuez, d'El Pardo et de Valsain.Brantôme dira même que le palais « faisoit honte aux sept miracles (merveilles) du monde tant renommés de l’antiquité ».
Les troupes du duc d'Anjou rentrent dans Binche.
Peu après ces festivités, l'ancien conflit entre l'Espagne et la France reprend. La ville est assiégée par les Français en juillet 1543. Les remparts subissent de gros dégâts maisHenri II, encore dauphin, bat en retraite. Au printemps1552, l'armée impériale entre en Picardie et détruit lechâteau royal de Folembray. Les Français contre-attaquent : ils s'emparent de Binche le et de son palais qu'ils pillent, saccagent et incendient. Lacollégiale Saint-Ursmer toute proche est aussi partiellement détruite[11]. Henri II fait attacher une plaque aux ruines du palais :« souviens-toi de Folembray, reine insensée ».
À cette époque, larévolution industrielle imprime sa marque sur le paysage binchois avec l'exploitation de la houille en vue de son utilisation dans l'industrie sidérurgique. En 1857, la société Desmedt-Van Montfort décide de sonder la concession minière de Ressaix. Elle y crée la Société du Centre dont le siège est implanté aux Trieux. En 1882, cette société s'étend au nord-ouest en absorbant la concession du Levant de Péronnes, une zone qui comprend entre autres des extensions vers Binche et Waudrez qui compte alors deux puits, le Puits de la Garde de Dieu et le Puits de recherche N°1. Ces puits, jugés trop pauvres, ne sont par la suite plus exploités[12].
Au niveau administratif, l'ancienne commune deBattignies est rattachée à Binche dès 1881. Le, les communes deBray,Buvrinnes,Épinois,Leval-Trahegnies,Péronnes-lez-Binche,Ressaix etWaudrez et de Binche sont fusionnées. La section de Binche est le chef-lieu de l'entité binchoise qui regroupe l'ensemble de ces anciennes communes.
Blason de Binche. Les armoiries octroyées en 1838 montraient les armoiries des seigneurs de Binche qui ont dirigé la ville pour lesComtes de Hainaut.En 1857, les armoiries ont été changées et se basaient alors sur le sceau de la ville de 1245. Ce sceau montrait le château local l'un des principaux châteaux desComtes de Hainaut. De part et d'autre du château se situent deux petiots écus, un avec les armoiries duHainaut et l'autre avec le lion de Binche. Les armoiries ont été mieux décrites (blasonnées) et octroyées à nouveau en 1980 après la fusion des communes[15].
Blasonnement :D'azur au château fort d'or, le mur d'enceinte crénelé percé de fenêtres et d'une porte à la herse levée et surmontée d'un pignon munit de quatre tours également crénelées à toit conique dont deux de part et d'autre de la porte, le troisième angle, le toit de la quatrième apparaissant derrière un donjon aux fenêtres de style gothique dont la cheminée est surmontée d'une cigogne. Le château fort est adextré d'un écu écartelé aux 1 et 4 d'or au lion de sable, armé et lampassé de gueules, aux 2 et 3 d'or au lion de gueules, armé et lampassé d'azur (Hainaut), et senestré d'un écu d'argent au lion de sable, armé et lampassé de gueules (Binche)[16].
Ancien blason de Binche, avant l'arrêté royal du confirmé en 1980.
Blasonnement :D'argent au lion de sable armé et lampassé de gueules.
Par arrêté de laCommunauté française du, la ville de Binche possède son propre drapeau, dont les motifs proviennent des anciennes armoiries : « Drapeau blanc chargé d'un lion noir, les griffes et la langue rouges »
Résultats des élections et répartitions des sièges au conseil communal depuis la fusion des communes (1977). Leconseil communal de Binche, y compris lebourgmestre et leséchevins, est actuellement composé de31 membres (commune de 30 000 à 34 999 habitants). Le collège des bourgmestre et échevins de Binche comprend quant à lui le bourgmestre et 7 échevins.
Le, le premier échevin de la ville, Albert Van Bastelaere (UNION) ainsi que le directeur gérant de la sociétéHabitations sociales de Binche et environs, Philippe Gaillard, sont placés sous mandat d'arrêt. Les deux hommes sont inculpés d'abus de biens sociaux, de corruption active et sont écroués à laprison deJamioulx[19]. Quelques jours après cette arrestation, Van Bastelaere est privé de ses attributions scabinales[20].
D'après les résultats du scrutin, le parti UNION, cartel composé duMouvement socialiste (Belgique) dubourgmestre sortant André Navez, ducdH, du parti local Oser et d'indépendants, dispose de16 sièges sur 31. LeParti socialiste conduit par la ministre-présidente de laCommunauté française de Belgique,Marie Arena, récolte14 sièges, le dernier siège revenant auMouvement réformateur binchois mené par Jérôme Urbain (25 ans). Même si, de chaque côté, on affirme qu'il n'y a pas eu de «pratique de débauchage», tant dans le parti UNION qu'au sein duPS binchois, la tentation de récupérer l'un ou l'autre siège du camp adverse en vue de conforter une majorité est grande.
Un véritable coup de théâtre se produit lorsqu'une élue du parti UNION, Marie-Rose Trézegnies, décide de quitter le parti, de siéger comme indépendante et de s'allier avec lePS et leMR binchois. La nouvelle coalition négociée parMarie Arena (PS) etOlivier Chastel (MR) dispose donc de16 sièges sur 31 et compte présenter son pacte de majorité le[21].
Scandalisés, les élus d'UNION décident alors d'organiser une manifestation chaque vendredi sur la Grand-Place de Binche. La première manifestation rassemblera environ 1 500 personnes[22].
Le premier conseil communal de la nouvelle mandature tenu le à l'hôtel de ville de Binche se déroule dans une ambiance électrique et fait la une des journaux télévisés le lendemain : Marie-Rose Trézegnies est la cible des invectives d'une foule de partisans dubourgmestre sortant André Navez. Ce dernier crée la polémique lorsqu'il annonce qu'un élu PS, Philippe Labar, ne peut prêter serment, étant donné qu'il occupe un poste d'enseignant dans cette même commune. Labar décide alors de remettre sa lettre de démission en séance, ce qu'André Navez refuse, demandant alors l'expulsion de Labar de l'hôtel de ville par la police[23]. Le résultat étant de15 voix de chaque côté, un nouveau conseil communal est tenu le pour régler la situation. Ce jour-là, les membres de la nouvelle majorité PS-MR peuvent désormais prêter serment : Laurent Devin (PS), élu PS ayant remporté le plus grand nombre de voix devantMarie Arena, devient bourgmestre de Binche et Jérôme Urbain, élu MR devient1er Echevin[24].
Lors desélections d'octobre 2012, le PS retrouve la majorité absolue au conseil communal et Laurent Devin est réélu bourgmestre. Aux élections communales de 2018, le PS obtient de nouveau la majorité absolue. Laurent Devin, réélu bourgmestre, ouvre toutefois la majorité socialiste communale au MR-CI.
La chapelle Saint-André, située dans le parc communal.L'église du Saint-Sacrement, dite « des Récollets » . Construite à l'époque où l'ancien palais de Marie de Hongrie en ruine servait de carrière il est probable que les matériaux ont été utilisés pour l'édification de l'église provienne du palais. La nef a été reconstruite en 1767 et les fenêtres ont été adaptés en style néo-gothique en 1878[29]. Cette église a été incendiée en juin 2022, et est depuis soutenue par un échafaudage. Lors du passage de latempête Ciarán, une brique est tombée de l'édifice, provoquant la fermeture de laruedes Récollets durant plusieurs jours[30].
L'église Sainte-Elisabeth dite des Récollets avant l'incendie de 2022.L'ancien prieuré de Prisches[27]. Le domaine de Prisches était une prévôté qui dépendait de l'abbaye Sainte-Rictude de Marchienne au Moyen Âge. Le château est composé d'une cour et d'un jardin clôturé par une muraille[32].
L'église du Sacré-Cœur : construite en 1931 par l'architecte Pire[33], elle se situe sur l'avenue de Burlet.
La chapelle Saint-André[37]. Aussi appelée chapelle du Vieux cimetière, datant duXVIe et XVIIe siècles[38].L'hôtel de ville avec son beffroi.La Justice de Paix, bâtie au début duXXe siècle.
L'hôtel de ville : construit auXIVe siècle[39], le rez-de-chaussée accueillit une boucherie communale[40]. Il est restauré entre 1896 et 1899[40], puis en 2023. L'hôtel de ville est classé le[41].
Le théâtre communal. Érigé en 1933-34 selon les plans de l'architecte Saintenoy[42], il remplace l'ancien vaux-hall érigé sous la période hollandaise, le théâtre fut transformé en 1990 et inauguré en 1997[43].
Le Centre de la Dentelle : association fondée en 1989 et possédant un magasin et lieu d'expositions (« Le Fuseau ») sur la Grand Place, ainsi qu'un atelier de confection dans la rue Saint-Moustier.
La justice de paix : bâtie en 1902 par l'architecte Paul Saintenoy en style néo-gothique[44]’[45], et se situe dans l'avenue Charles Deliège. Monument classé le[45].
L'hôtel des postes : construit en 1895 par l'architecte Janlet[46]’[45]. La rue Carlo Mahy, située à côté, a été dégagée vers 1909, passant du statut de ruelle à celui de route résidentielle.
Le monument au Gille : sculpture de Gille installée à l'entrée du parc en 1952[51], est l'œuvre du sculpteur Robert Delnest[51].
La statue du Paysan, rue de Bruxelles.
La statue du Marin, place Pont-Martine.
Le monument au Gille à l'entrée du parc.La statue du Tamboureur, rue de la Pépinière.
La statue du Musicien, avenue Charles Deliège près de l'ancienne église du Saint-Sacrément (Récollets).
La statue du Pierrot, rue Saint-Paul.
La statue du Joueur de viole, rue Georges Dehavay.
La statue de l'Arlequin dans la cour du musée du Carnaval.
La fontaine de l'Indépendance de la Belgique inaugurée en 1932[52]. Elle est située au centre du square Derbaix.
Les statues d'Arnould de Binche,Marguerite d'York, Baudouin le Bâtisseur et de Yolande de Gueldre, personnages qui ont jalonné l'histoire de la ville[53]. Situées sur des colonnes sur le square Derbaix.
Le théâtre communal.LeMusée international du Carnaval et du Masque : situé dans l'ancien bâtiment de l'athénée royal (auparavant collège des Augustins), datant de 1738. Une plaque commémorant l'ancien bourgmestreCharles Deliège (1901-1970) figure à l'entrée du musée.
Musée gallo-romain et site archéologique de Waudrez.
Centre de la Dentelle et des Métiers d’Art de Binche fondé en 1989.
Lagare de Binche attire de nombreux réalisateurs de films et de documentaires par son impressionnante architecture néogothique ainsi que par son auvent styleXIXe siècle sur le quai arrière.
The Missing (série télévisée) à plusieurs reprises dans la première saison comme la gare de la ville française fictionnelle de « Châlons-du-Bois » en 2014 ;
Le carnaval de Binche est sans doute le plus célèbre deBelgique[55],[56]. Chaque année, il attire de plus en plus de visiteurs étrangers, notamment grâce à sa reconnaissance, en 2003, par l'UNESCO comme faisant partie du patrimoine mondial en tant que chef-d'œuvre dupatrimoine oral et immatériel de l'humanité.
Tous les Mardis gras, près d'un millier deGilles arborant des habits chamarrés et des masques de cire envahissent la petite cité duHainaut. Leur nom viendrait du prénom espagnol « Gil », très courant auXVIe siècle, lorsque l'Espagne occupait les Pays-Bas. Les Binchois se seraient alors inspirés à la fois desconquistadors et des costumes desIncas pour créer la tenue des personnages de leur carnaval.
Vue du carnaval de Binche.
Gilles au croisement des rues de la Pépinière et du Moulin Blanc dans le quartier de Battignies.
LeGroupe Wanty, société belge familiale spécialisée dans les travaux d'infrastructure (voirie, déconstruction,génie civil, terrassement, promotion immobilière, ouvrages d'art, etc.) a son siège social àPéronnes-lez-Binche. Le groupe Wanty est composé de 20 sociétés liées et de cinq sociétés affiliées établies principalement en Belgique et emploie environ 1500 travailleurs en Belgique et à l'étranger. Depuis 2013, le Groupe Wanty s'est fait connaître du grand public au niveau national et international en sponsorisant uneéquipe professionnelle de cyclisme sur route qui fait partie de l'UCI WorldTeam depuis 2021.
La brasserie « La Binchoise ».
Labrasserie La Binchoise est une brasserie artisanale fondée à Binche auXIXe siècle et située dans une ancienne malterie au Faubourg Saint-Paul. En 1995, la brasserie lance laBière des Ours qui décroche la médaille d'or aux World Beer Championships àChicago. À la suite de ce succès, la production, relativement confidentielle jusque dans les années 1980, a fortement augmenté à la fin des années 1990. La brasserie La Binchoise exporte désormais ses bières artisanales vers de très nombreux pays et la production dépasse à présent les 3500 hectolitres. En 2001, Bruno Deghorain, Jean Fadel, Gabriel Smet et Christophe Wanty (du Groupe Wanty) s’associent pour créer la S.A. La Binchoise. Depuis2002, Bruno Deghorain est le maître brasseur chargé de la production de la bière[60],[61]. Les bières sont fabriquées selon une méthode traditionnelle à partir d’eau, demalts, de houblons et d’un mélange d’aromates. Une taverne et un musée de la brasserie sont rattachés à la structure principale de la brasserie dans la malterie du Faubourg Saint-Paul[62].
Plusieurs lignes de bus passent par Binche ; toutes sont exploitées par leTEC Hainaut.
N°
Terminus
Jours de service
Remarques
E44
Épinois - Mons
Lu Ma Me Je Ve
Ligne express : desserte uniquement en semaine scolaire (trois fois le matin et trois fois le soir), nombre limité d'arrêts, desserte duP.A.E. de Bray-Péronnes.
21
Binche - Estinnes
Lu Ma Me Je Ve
Desserte uniquement en semaine scolaire, quatre fois par jour (le matin et le soir) dans chaque direction.
22
Binche - Mons
Lu Ma Me Je Ve Sa Di
Cadencée en moyenne à la demi-heure en semaine, et à l'heure les week-ends et jours fériés ; une variante dessert l'HELHa en semaine scolaire.
34/
Binche - Givry/Mons
Lu Ma Me Je Ve Sa
Cadence irrégulière en semaine, et une fois par jour les week-ends et jours fériés ; certains passages sont prolongés jusqu'à Mons.
Cadencée à l'heure la semaine, toutes les deux heures les week-ends et jours fériés ; elle dessert d'abord la commune de Morlanwelz avant de passer par Binche.
133
Idem au niveau de la cadence ; emprunte l'itinéraire du 132 en sens inverse.
136
La Louvière - Anderlues
Cadencée à la demi-heure en semaine scolaire, à l'heure en semaine non-scolaire, et toutes les deux heures les week-ends et jours fériés ; une variante dessert lacité Nazareth, àLa Hestre, toutes les heures en semaine scolaire. Il s'agit de la seule ligne desservant la localité de Ressaix.
Le parc est entouré par les remparts de Binche. Le tour du chemin de ronde au sommet des remparts offre une vue sur la campagne environnante. En haut des remparts, on peut d'observer les vestiges du palais de Marie de Hongrie. Le site a connu un vaste programme de fouilles archéologiques et est classé depuis 1936. On y trouve également la chapelle Saint-André datant duXVIe siècle et duXVIIe siècle, édifice en briques et moellons de grès.
Le site du Chênoû, aussi connu comme le « marais de Buvrinnes » qui couvre 2.5 hectares, est localisé à Buvrinnes à l'est de Binche. Il s'agit d'une zone humide entourée de prairies. Le site est alimenté par plusieurs sources et est traversé par la Samme (ou Princesse). La réserve englobe une friche humide et divers habitats propres aux zones humides. Le marais est également peuplé de vénérables saules et aulnes. On y observe différentes espèces d'oiseau protégées. Parmi les oiseaux de passage et/ou hivernants, on note la présence de labécassine des marais du lebusard des roseaux et lerâle d'eau[68].
Une réserve naturelle domaniale y a été créée en 2019 par convention entre les Cercles des Naturalistes de Belgique et la Commune de Binche[68]. La réserve est classée zoneNatura 2000 par laRégion wallonne.
Binche connait un grand nombre d'associations, elles font partie intégrante de la vie de la ville. Bon nombre d'associations n'existent plus actuellement mais portent avec elles une partie de l'histoire locale.
↑JeanGermain,Guide des gentilés : les noms des habitants en Communauté française de Belgique, Bruxelles, Ministère de la Communauté française,(lire en ligne).
↑abcd eteThéophile Lejeune,Histoire de la ville de Binche, Binche, V. Winance-Nachtergaele,(lire en ligne)
↑Charles-Joseph Voisin, vicaire général à Tournai, « La Danse Macabre et la fleur de la mort à la chapelle du cimetière de Binche »,Bulletin des Commissions royales d'art et d'archéologie,t. VIII,,p. 246-254(lire en ligne)